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Il ne faut jamais juger avant de tout savoir.

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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. - Page 2 EmptyDim 16 Jan - 0:42

    J’avais toujours détesté quand je ne contrôlais plus les évènements, quand je ne contrôlais plus ce que je faisais, quand je ne contrôlais plus rien. J’aimais avoir bien les choses en main, savoir où j’en étais et ce que je faisais. Quand la situation m’échappait, je me sentais totalement désemparé et je faisais tout généralement pour ne pas me retrouver dans cette situation, pour toujours tout maitriser. Mais face à un bébé, on ne maitrisait pratiquement rien généralement. Il fallait essayer de décrypter ses pleurs, ses angoisses, ses envies et tout ça en un temps record si on ne voulait pas que ses cris s’amplifient. Je me demandais souvent comment faisait Evan, si elle s’en sortait mieux que moi ou si elle aussi était assez perdue. Je savais pertinemment qu’elle s’en sortait bien mieux que moi, ce n’était pas très difficile après tout. Pourquoi nous n’inventons pas des stages sur les bébés, pour apprendre à s’en occuper correctement et à décoder leur langage. Je suis certain que cela aiderait plus d’un parent, moi le premier. C’est assez dur de réaliser que l’on est nul, médiocre et que votre enfant ferait mieux d’avoir un autre père. J’ai le sentiment de ne pas être à la hauteur, que je n’y arriverais jamais, qu’il arrivera un jour où Andrea me détestera pour tout ce que je lui ai fais subir à lui et à sa mère. Il me détestera pour être parti alors qu’Evan était enceinte, il me détestera de ne pas avoir assister sa mère lors de l’accouchement, il me détestera d’être un père si nul, il me détestera pour ne pas avoir su reconquérir Evan et il aura bien raison. En ce moment, je n’arrivais pas à voir le bout du tunnel dans lequel j’étais enfoncé et perdu depuis quelques temps déjà. A la télé, dans le monde du cinéma, des célébrités, on me voyait comme quelqu’un d’arrogant, sur de lui, orgueilleux. Mais en ce moment, j’étais tout le contraire. Je me posais beaucoup de questions, me rabaissait sans cesse et j’allais devoir me shooter aux médicaments pour dormir, chose que je m’étais toujours interdit de faire. Ca pour changer, je changeais, pas forcément dans le bon sens. J’avais l’impression de ne plus apprécier la vie comme avant, de ne plus en profiter aussi pleinement qu’avant. Etait-ce parce que j’étais définitivement séparé de la femme de ma vie ? Probablement. La seule chose qui me faisais tenir ou plutôt les deux personnes étaient mon fils et Florence, avec qui je venais d’entamer une nouvelle relation, complètement différente du genre de relation que j’avais toujours entretenu avec Evan mais cela m’allait très bien. J’avais besoin de souffle nouveau et Florence savait très bien m’apporter tout cela. « Oui trois. Deux fils et une fille ». Monsieur Salaun venait de répondre à ma question. Mon dieu, trois enfants, comment avait-il fait ? Déjà qu’avec un, je ne m’en sortais, alors avec trois, je n’osais pas imaginer. Pourtant, je comptais bien donner au moins un frère ou une sœur avec Andrea. Je voulais plusieurs enfants mais j’espérais qu’avec le deuxième, je me sente moins paumé, ayant l’expérience du premier avant. « Trois enfants ? Waw. Ils ont beaucoup d’écart en âge ? ». Alors que quelques instants, j’avais qu’une envie dormir et que je m’étais évanoui, bizarrement à ce moment précis, je me souciais juste de ma discussion avec Samuel et j’étais plutôt bien, voir serein. Samuel semblait être quelqu’un de calme, posé et cela m’aidait beaucoup à me sentir mieux. « Pour ce qui est de votre fils, c’est normal que vous n’y arriviez pas. Même si vous aviez été là depuis le début ça aurait été pareil. Moi aussi avec mes enfants ça a été l’inconnu absolu. Je ne savais pas comment gérer la situation. Que faire ? Que dire ? Je n’en avais pas la moindre idée. On se pose beaucoup de questions, questions auxquelles nous n’avons parfois pas de réponses, même après des années. Seulement avec le temps ce sont d’autres questions qui se posent. Vous aurez toujours l’impression d’être largué et c’est normal ». Ce que me disait Samuel me rassurait mais m’inquiétait aussi. Alors c’était ça être parent ? Toujours avoir dix mille questions, toujours à se demander si ce que nous faisons est bien, si nous prenons la bonne décision. Toujours à douter, aimer, se tromper, pardonner, aimer encore. « C’est si vous saviez quoi faire qui serait étrange ». Je souriais à sa remarque. Quelque part, il n’avait pas tort. Cela me rassurait énormément de savoir que je n’étais pas le seul à être perdu face à mon enfant. Samuel me comprenait et j’en avais grandement besoin. « Mais comment vous avez réussi à répondre à vos questions, à être sur que les choix que vous preniez étaient les meilleurs pour vos enfants ? Et surtout, comment vous arriviez à ce qu’ils fassent des nuits complètes ? ». Petit sourire. Si seulement il pouvait me donner la solution pour qu’Andrea arrête de pleurer toutes les nuits et qu’il me laisse dormir un minimum. Andrea était un vrai ange la journée, mais la nuit, il était devenu mon cauchemar.
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. - Page 2 EmptyDim 16 Jan - 17:14

    Se remémorer le passé n’était jamais bon pour Sam. Il repensait surtout aux moments où il avait fait du mal à ses enfants. Les moments où il était tombé dans l’alcool et où il ne voulait pas de leur aide. Il voulait juste de l’alcool et le reste il s’en fichait royalement. Il avait vraiment blessé ses enfants à ce moment là. Mais il se souvenait aussi des bons moments. Apprendre à faire du vélo à ses enfants, les entendre dire leurs premiers mots, entendre le fameux « papa », voir leur premier dessins sans aucune formes ni beauté mais dont on est fier malgré tout. Il y avait bien d’autres évidemment, plus ou moins insignifiantes pour les autres, mais les plus beaux moments pour les parents. Sam les avaient presque tous vécus. Il avait loupé certains moments avec Lucie quand elle avait vécue avec sa mère. Il avait totalement perdu ceux avec Nelligan, ne l’ayant jamais vu grandir. Il y a des choses qu’on ne contrôle pas, mais Samuel espérait qu’aujourd’hui il pourrait rattraper certains moments avec Nelligan. Il espérait vraiment parvenir à pouvoir l’aider, le soutenir et tout ce qu’un père fait avec son enfant. Quand William lui demanda s’il avait des enfants, il répondit qu’il en avait, trois. Deux garçons et une fille. Deux dont ils étaient plus que fier, parce qu’il les avaient vus grandir. Un dont il était fier pour ce qu’il savait de lui. Nelligan était un jeune homme intelligent, agréable, vraiment très gentil. Meredith avait fait de lui un jeune homme vraiment bon. Il était le premier dans son domaine, qui n’était pas quelque chose de simple aux yeux du français. Il était donc très fier de ce qu’était devenu son fils. Regardant William, Sam se mit à sourire.

    31, 24 et 20 ans. Des âges plus rapprochés pour les deux derniers.

    « Mais je n’ai pas élevé le second », voilà quelque chose qu’il ne préférait pas dire, mais qui lui faisait mal de penser. Expliquant finalement au jeune homme que c’était normal qu’il ne s’en sorte pas avec son fils, il la regarda. C’est vrai qu’on ne connaît pas les bébés. On ne sait pas ce qu’ils veulent. Manger ? Dormir ? Etre bercé ? Personne ne sait vraiment. Même parfois quand il parle on ne sait toujours pas ce dont ils ont besoin. A l’adolescence parfois on ne comprend pas cette rébellion qui est dite normale et qui se fait de différentes personnes selon les gens. Là encore une fois les parents sont complètement largués. Ecoutant alors les propos de William, l’enseignant se mit à sourire.

    Antoine a fait ses nuits quand il a eu trois mois. Lucie elle quand elle a eu cinq mois, ça varie des enfants. Le premier est en général plus calme, enfin je dis ça par rapport à ma famille. Tous les premiers ont toujours été plus calmes et rapide à s’adapter. Les secondes ont été plus difficiles à comprendre. Ce qui est sans doute normal vu que les premiers n’avaient pas de frères ou de sœurs avant pour les faire bouger. Pour mon deuxième fils je ne sais pas comment il était, je ne l’ai pas élevé. Je ne savais pas qu’il existé avant la semaine dernière, mais d’après ce que je peux voir de lui aujourd’hui, il devait être un petit garçon calme. Il devait être comme Antoine je pense.

    C’était venu tout seul de dire qu’en effet il n’avait pas élevé Nelligan. Mais il avait cette impression qu’entre les deux garçons ça se passerait bien. Ils auraient sans doute pas mal de points communs, ce qui pourraient les rapprocher. Sam n’avait pas parlé encore de l’existence de Nelligan, mais Sam savait qu’Antoine serait surprit et il réagirait sans doute comme l’Alpha. Ayant vu leurs pères mourir également était un point commun. Nelligan avait vu son père adoption mourir, Antoine avait vu Sam mourir à cause de l’alcool vu qu’il avait été hospitalisé pour une greffe de foie, mais il avait également vu sa mère mourir alors qu’elle allait le chercher à l’école.

    Pour les questions ont ne connaît pas les réponses à l’avance. On prend notre vécu et on l’adapte à nos enfants. Il faut aussi qu’ils fassent leurs propres choix, qu’ils commettent leurs propres erreurs. Vous les conseillerez, vous leur direz de prendre une direction. A eux de voir s’ils vous suivent ou non, mais attendez vous à ce qu’ils fassent plutôt l’inverse. Vous savez les parents c’est chiants et ça ne sert à rien, donc il vaut mieux faire le contraire. Tant pis si on se casse les dents, mais après on n’admet surtout pas qu’on s’est trompé évidemment.

    Souriant, Sam regarda le jeune homme. Il se souvenait encore de certaines erreurs commises par ses enfants et qu’ils n’avaient jamais voulus admettre.

    Peut importe ce qui se passera vous serez toujours là pour votre fils, qu’il vous écoute ou pas. Seulement il voudra jouer au plus fort et il s’en mordra les doigts, mais à un moment donné, il saura qu’il doit vous faire confiance. Vous n’êtes pas né vieux, vous avez été jeune et vous avez fait certaines erreurs, il faut qu’il le comprenne et à ce moment là vous saurez qu’il accepte votre aide. Mais pour les nuits je ne peux pas vraiment vous aider. Essayez certaines techniques comme les colliers d’ambre, la kinésithérapie, les magnétiseurs. Pour Antoine je sais que le kiné l’a aidé au niveau de son estomac. Il avait du mal à digérer et il se contorsionnait beaucoup. Le kiné a pû l’aider pour ça. Pour Lucie ça a été le collier d’ambre qui a permit qu’elle aille mieux. Mais vous savez qu’ensuite votre fils devra faire ses dents, ça va encore être difficile. Même s’il mord sa suce, ça ne l’aidera à avoir moins mal. A chaque étape de sa vie il y aura quelque chose et votre sommeil en prendra un coup. On dit que c’est au bébé de s’adapter à vous, mais c’est souvent plus l’inverse. C’est à vous de vous adaptez à votre fils.
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. - Page 2 EmptyDim 16 Jan - 18:35

    Quand je m’apercevais à quel point j’étais largué avec Andrea, je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir toujours plus en me disant que si j’avais été là depuis le début, depuis sa naissance, je connaitrais peut-être un peu plus mon fils. Les remords étaient toujours présents dans un coin de ma tête et de mon cœur. Je devais les supporter jour après jour sans aucunes solutions pour m’en alléger. Depuis le début de ma relation avec Evan, j’avais merdé sur toute la ligne. Ma première erreur avait été de tomber amoureux de cette jeune femme. C’était ma plus belle erreur mais dès le début j’avais su que ma carrière allait nous porter préjudice. Cela n’avait pas manqué, après quelques mois d’idylle parfaite, j’étais reparti, ma passion ayant pris le dessus sur l’amour. Ma deuxième erreur avait été de la mettre enceinte. Même si j’aimais par-dessus tout mon fils et qu’il était la plus belle chose qui me soit arrivé depuis des mois, si j’avais pu l’avoir plus tard et dans d’autres circonstances, je n’aurais pas hésiter. Ma troisième erreur avait été de croire qu’Evan me pardonnerait une nouvelle fois après mon retour et surtout de croire qu’elle m’aimait toujours. Visiblement j’avais eu tout faux avec elle et je me retrouvais à San Francisco, sans carrière, sans Evan, sans rien en fait. Enfin si, j’avais maintenant mon fils, petit être à qui je me raccrochais et une nouvelle femme dans ma vie, Florence. En y réfléchissant, je ne regrettais pas d’être revenu. J’avais retrouvé mon amie d’enfance, Seextine, ma meilleure amie, Massie et d’autres personnes tout aussi importantes dans ma vie. Ces personnes étaient les seules raisons qui me faisaient rester ici. Si ils n’avaient pas été aussi importants pour moi et si Andrea n’était pas là, cela ferait longtemps que je serais reparti. Mais j’avais changé, indéniablement, et j’avais des responsabilités de père. Je ne voulais plus être loin de mon fils, je voulais le voir grandir, être prêt de lui quand il fera ses premiers pas, quand il dira ses premiers mots. Je voulais que ce soit moi qui lui apprendre à faire du vélo, moi qui l’emmène voir un match de hockey sur glace, moi qui lui fasse découvrir le théâtre. « 31, 24 et 20 ans. Des âges plus rapprochés pour les deux derniers ». Je réfléchissais à ce que venait de me dire Samuel. Son premier enfant avait déjà 31 ans mais lui ne semblait pas très vieux, enfin pour moi il était à quelques années quand même de la retraite. J’osais alors lui demander. « Votre premier enfant a 31 ans ? Vous l’avez eu jeune ? Enfin vous n’êtes pas obligé de me répondre si je suis trop indiscret ». Je n’avais pas la moindre envie de m’être monsieur Salaun mal à l’aise, bien au contraire. Cela me faisait un bien fou de pouvoir parler à quelqu’un de mes doutes, mes angoisses et mes peurs face à mon bébé. « Antoine a fait ses nuits quand il a eu trois mois. Lucie elle quand elle a eu cinq mois, ça varie des enfants. Le premier est en général plus calme, enfin je dis ça par rapport à ma famille. Tous les premiers ont toujours été plus calmes et rapide à s’adapter. Les secondes ont été plus difficiles à comprendre. Ce qui est sans doute normal vu que les premiers n’avaient pas de frères ou de sœurs avant pour les faire bouger. Pour mon deuxième fils je ne sais pas comment il était, je ne l’ai pas élevé. Je ne savais pas qu’il existé avant la semaine dernière, mais d’après ce que je peux voir de lui aujourd’hui, il devait être un petit garçon calme. Il devait être comme Antoine je pense ». Je l’écoutais sans rien dire, me contentant de le regarder. J’avais retenu dans ses paroles qu’il n’avait pas élevé son deuxième enfant mais je me retins de lui demander pourquoi, cela ne me regardait absolument pas. Ce qu’il me révélait me rassurait quelques peu. Ce n’était donc pas tout à fait de ma faute si Andrea ne faisait pas des nuits complètes quand il était chez moi. Je laissais continuer Samuel de parler en restant fixé sur ses paroles. « Pour les questions ont ne connaît pas les réponses à l’avance. On prend notre vécu et on l’adapte à nos enfants. Il faut aussi qu’ils fassent leurs propres choix, qu’ils commettent leurs propres erreurs. Vous les conseillerez, vous leur direz de prendre une direction. A eux de voir s’ils vous suivent ou non, mais attendez vous à ce qu’ils fassent plutôt l’inverse. Vous savez les parents c’est chiants et ça ne sert à rien, donc il vaut mieux faire le contraire. Tant pis si on se casse les dents, mais après on n’admet surtout pas qu’on s’est trompé évidemment. Peut importe ce qui se passera vous serez toujours là pour votre fils, qu’il vous écoute ou pas. Seulement il voudra jouer au plus fort et il s’en mordra les doigts, mais à un moment donné, il saura qu’il doit vous faire confiance. Vous n’êtes pas né vieux, vous avez été jeune et vous avez fait certaines erreurs, il faut qu’il le comprenne et à ce moment là vous saurez qu’il accepte votre aide. Mais pour les nuits je ne peux pas vraiment vous aider. Essayez certaines techniques comme les colliers d’ambre, la kinésithérapie, les magnétiseurs. Pour Antoine je sais que le kiné l’a aidé au niveau de son estomac. Il avait du mal à digérer et il se contorsionnait beaucoup. Le kiné a pû l’aider pour ça. Pour Lucie ça a été le collier d’ambre qui a permit qu’elle aille mieux. Mais vous savez qu’ensuite votre fils devra faire ses dents, ça va encore être difficile. Même s’il mord sa suce, ça ne l’aidera à avoir moins mal. A chaque étape de sa vie il y aura quelque chose et votre sommeil en prendra un coup. On dit que c’est au bébé de s’adapter à vous, mais c’est souvent plus l’inverse. C’est à vous de vous adaptez à votre fils ». Je répondais au sourire de Samuel. Cet homme émanait de lui une certaine assurance, un certain calme qui m’apaisait énormément. Ses paroles se voulaient rassurantes, confiantes et j’appréciais beaucoup cela. « Vaut mieux pour Andrea qu’il ne prenne pas la même direction que moi et qu’il ne prenne pas les mêmes décisions. J’ai été propulsé dans le monde de la célébrité à 9 ans avec ma sœur et même si c’était ma passion, je ne souhaite pas cela pour mon fils, c’est un monde trop cruel, sans pitié, à l’époque, nous étions trop jeunes et quelque part j’en veux à mes parents de nous avoir forcé à grandir trop vite. J’ai toujours aimé mon métier, c’est d’ailleurs à cause de lui que je ne suis plus avec la mère d’Andrea, mais si je l’avais commencé plus tard, je crois que je ne serais pas devenue la personne que j’étais il y a quelques semaines de cela. J’essaye de m’adapter à lui, de le comprendre, mais j’ai souvent l’impression de tout faire de travers. Mais je pense qu’il pleure souvent à la maison la nuit parce qu’il n’a pas encore vraiment l’habitude d’être dans une autre maison que celle de sa mère. Je suis revenu sur San Francisco il y a quelques semaines et je n’ai Andrea que les week ends, le temps d’adaptation doit être plus long pour les bébés non ? ». Je relevais la tête vers Samuel, le regardant. « En tout cas, je vous remercie de m’écouter. En fait, vous êtes la première personne à qui je confie tout ça et je dois bien avouer que cela me décharge d’un poids ». Je souriais à Samuel, il me rappelait fortement mon grand-père, au niveau du caractère, qui me manquait énormément.
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. - Page 2 EmptyDim 16 Jan - 21:38

    Etre là pour son enfant c’est quelque chose de normal pour un parent. S’en vouloir de ne pas avoir été là c’est aussi normal. Sam le ressentait aujourd’hui avec Nelligan. Le jeune Alpha s’en était très bien sortit sans lui, alors pourquoi voudrait-il le connaître ? Samuel espérait ne pas à avoir à répondre à cette question. Il voulait désormais faire partit de la vie de son fils, ne serais-ce qu’en ami. Il espérait vraiment que le jeune homme voudrait de lui. Evidemment il ne s’attendait pas à ce que Nelligan veuille de lui comme ça d’un seul coup, mais il espérait qu’avec le temps ça pourrait s’arranger un peu. Il laisserait le temps dont aurait besoin le jeune homme pour se faire à toute cette histoire. Samuel non plus n’était pas bien vis-à-vis de tout cela. Il avait un fils qu’il venait juste de découvrir et il allait perdre son emploi d’ici quelques heures. La vie n’était jamais simple, Sam pouvait le dire et bien d’autres personnes également, seulement il fallait avouer que parfois le sort s’acharne sur vous sans aucune raison apparente. Parlant de ses enfants avec William, Sam répondit à ses questions. Donnant leurs âges, il écouta la réponse du jeune homme et sourit.

    Jeune et naïf.

    Riant doucement, il fixa l’étudiant. Oui, il était jeune quand il l’avait eu, mais son fils avait été son plus beau cadeau. Expliquant ensuite la façon dont ses enfants avaient fait leurs nuits, il parla même de Nelligan, sans citer son nom. William le connaissait peut-être, donc il ne préférait pas donner de nom. De plus, il voulait que Nell’ se fasse à tout cela avant que qui que ce soit, soit au courant. Parlant donc de ce qu’il connaissait lui, de sa façon d’avoir vu sa paternité en action, il ne pouvait donner que cela au jeune homme. Ecoutant ce dernier parler, Samuel fut surprit. Apparemment il avait eu une enfance non conventionnelle. Il pouvait alors comprendre ces craintes. Sam n’avait jamais vécu tout cela, il n’avait pas non plus d’amis ayant vécus la même situation. Il y avait bien un étudiant français qu’il avait vu partir vers la célébrité, mais il n’avait pas eu de ses nouvelles après qu’il ait quitté l’école, donc il ne pouvait pas dire ce qu’il était devenu. Souriant au jeune homme, il devait avouer qu’il était également la première personne à savoir qu’il avait un fils qu’il ne connaissait que depuis peu.

    Parler fait toujours du bien.

    Gardant son sourire, il soupira doucement.

    Votre fils est peut-être perdu, mais vous ne devez pas en pâtir pour autant et vous devez prendre soin de vous. Ce qui s’est passé il y a quelques minutes ne pas recommencé, parce que si ça arrive un jour où vous avez votre fils, ça ne sera pas bon du tout.


    C’était un conseil pour qu’il fasse attention à lui-même s’il devait le savoir, mais parfois le dire était bien aussi.

    Faites attention à vous également, d’accord ?

    Souriant, Sam se releva et aida le jeune homme à en faire autant. Une fois debout, il resta le regarder pour voir si tout allait bien. Apparemment c’était le cas. Ramassant ce qu’il avait prit, la barre de chocolat et la bouteille d’eau, il alla les ranger dans son sac. Prenant une feuille et un stylo, il nota son numéro de téléphone et le donna au jaune homme.

    N’hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. - Page 2 EmptyLun 17 Jan - 9:01

    Grâce à Samuel, j’avais pu mettre quelques réponses sur mes craintes et questions concernant Andrea. Même si au départ, l’entrevu avec monsieur Salaun n’avait pas très bien commencé, j’étais content d’avoir pu discuter avec lui ainsi, sans me soucier du jugement qu’il pouvait porter sur moi. En fait, je n’en avais rien à faire et puis je sentais qu’il n’était pas vraiment le genre d’homme à agir ainsi. C’était peut-être pour ça que je m’étais aussi facilement confié à lui. Depuis que j’avais arrêté ma carrière, je n’avais plus de repères, de piliers humains sur qui m’appuyer en cas de problèmes. Mes parents n’approuvaient pas que j’ai tout lâché pour retrouver mon fils et Evan, mes grands-parents étaient décédés quand je n’étais qu’un enfant et le reste de ma famille, je ne les voyais pratiquement jamais. A Berkeley, j’étais définitivement seul, sans personne devant moi pour me guider. Personne ne m’avait montré comment faire avec Andrea, personne ne m’avait expliqué comment fonctionnait un bébé, personne n’était là pour m’épauler. « Jeune et naïf ». Je souriais quand Samuel se mit à rire. Sans vouloir me l’admettre, ma famille me manquait. Ce genre de moment de confidence avec mon père, entre hommes comme il disait, me manquait. J’étais malheureux qu’il m’en veuille pour mes choix, qu’il ne me soutienne pas. Mon père avait toujours été un modèle pour moi, depuis que j’étais gamin. Il était mon héros, l’homme sur qui je devais prendre exemple. Mais maintenant, ce temps là me semblait loin. Il n’était plus là pour moi, se contentant de me rappeler la soi-disante erreur que j’avais fait en quitter le monde du cinéma. Il n’aimait pas Evan, la rendant responsable de tous mes choix. Mais merde, je suis assez grand pour décider tout seul de ma vie sans être influencé par quelqu’un ! J’avais beau lui répéter qu’Evan n’avait même pas été au courant de cette décision et qu’elle m’appartenait à moi seul, il n’avait rien voulu entendre. Alors nos conversations téléphoniques s’étaient espacées, devenant à présent casi-inexistante. J’avais seulement des nouvelles de mes parents par ma sœur jumelle Estrella et cela m’allait très bien. Je leur en voulais de ne pas soutenir leur fils. « Parler fait toujours du bien ». Et il avait totalement raison. Je me sentais quelques peu plus léger, Samuel avait réussi à me rassurer sur mon rôle de père. « Votre fils est peut-être perdu, mais vous ne devez pas en pâtir pour autant et vous devez prendre soin de vous. Ce qui s’est passé il y a quelques minutes ne pas recommencé, parce que si ça arrive un jour où vous avez votre fils, ça ne sera pas bon du tout ». Je soupirais. Il avait totalement raison. Il fallait que je me force à dormir, que je sois en pleine forme pour quand je récupérerais mon fils ce week end. Je n’avais pas le droit de mettre sa vie en danger. « Oui j’en suis conscient. Je vais aller me reposer et tenter de dormir, je crois que ça me fera du bien ». Lui réponds-je en souriant. « Faites attention à vous également, d’accord ? ». Quelqu’un faisait attention à moi et se préoccupait de ma santé. Cela ne m’était pas arrivé depuis un moment et je devais bien avouer que cela me faisait bizarre. Mais ce n’était pas désagréable pour autant. « Je vous le promets. Et ne laisser pas des évènements vous gâcher la vie monsieur Salaun, vous êtes quelqu’un de bien et cela m’embêterait que vous perdiez votre vitalité dans vos cours ». Après un sourire, Samuel se releva et je fis de même, aidé par se dernier. Ma tête ne tournait pas, je me sentais juste assez faible. De toute manière, je comptais rentrer chez moi et dormir jusqu’à demain matin, tant pis pour les cours de cet après-midi. Alors que je récupérais mon sac de cours et mes affaires, je vis Samuel notant quelque chose sur un bout de papier. « N’hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit ». C’était son numéro de téléphone. Je m’en emparais, le rangeant dans ma poche de jean. Cela me touchait et je lui réponds d’un sourire. « Merci beaucoup. Bonne journée monsieur ». Je quittais l’amphithéâtre, le cœur plus léger et les idées moins embrouillées. Cet entrevu avait eu un effet apaisant sur moi et je ne remercierais jamais assez Samuel de m’avoir aidé dans une telle situation.
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. - Page 2 EmptyLun 17 Jan - 20:02

    Parler était en général une bonne chose. Parler à des gens qu’on connaît ça peut aider quand on sait qu’ils peuvent vous écouter sans vous juger. Mais parfois la meilleure façon d’être écouté et conseillé c’est de parler à une personne qui vous connaît très peu. C’était le cas entre William et Samuel. L’étudiant ne le connaissait pas et il n’avait fait que croiser le jeune homme au détour des couloirs. Pas de jugement ou de conseils tirés tout droit d’un livre. Non, juste une discussion importante avec des conseils basés sur du vécu. Parler à cœur ouvert n’avait pas été si mauvais que ça pour l’un comme pour l’autre. Au final Sam en ressortait plutôt content. L’étudiant l’avait écouté sans poser trop de questions. Sam lui n’avait pas posé non plus trop de questions, enfin il espérait en tout cas ne pas avoir embarrassé l’Epsilon. Parlant de leurs enfants respectifs, Sam avait plus d’expérience que William, normal vu leur différence d’âge. Puis l’enseignant en arriva à dire au jeune homme qu’il devait faire attention à lui. Il ne fallait pas qu’il faiblisse, mais encore moins quand il gardait son fils. C’était dangereux pour les deux hommes. Souriant à sa remarque sur le fait qu’il allait dormir, Sam trouva cela bon. Il fallait que William puisse avoir un bon quota de sommeil pour qu’il puisse se sentir bien et ne plus se retrouver allongé au sol parce qu’il avait perdu connaissance. Lui demandant alors de faire attention à son fils, mais également à lui, il regarda le jeune homme. Sam ne voulait pas entendre qu’il avait fait un nouveau malaise où qu’il avait dû être transporté à l’hôpital. Ecoutant la réponse du garçon Samuel apprécia d’entendre cela et il se mit à sourire. Le fait qu’un élève lui fasse des compliments sur lui et ses cours c’était quelque chose de plaisant.

    Je ferais de mon mieux.

    Il savait qu’il avait déjà perdu son emploi et que donc il partirait le soir même, mais il ne fallait pas qu’il montre cela. Se relevant Sam aida l’étudiant à en faire autant. Puis, il alla ranger ce qu’il avait sortit de son sac et il se mit à écrire son numéro de téléphone sur un bout de papier. William pourrait l’appeler s’il en avait besoin, Sam répondrait présent.

    De rien, bonne journée à vous aussi monsieur Carmichael. Reposez-vous bien.

    Souriant en le regardant sortir de la salle, Sam soupira doucement. C’était ce genre d’élèves qui lui faisait aimer l’enseignement. Les élèves sérieux qui avaient des problèmes à côté des cours, mais qui savait aussi qu’elles étaient leurs priorités dans la vie. Regardant la salle dans laquelle il se trouvait Samuel soupira une dernière fois et prit son sac pour sortir. Il était temps pour lui de continuer ses cours pour la journée pour ensuite débarrasser le plancher.



FIN
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. Il ne faut jamais juger avant de tout savoir. - Page 2 EmptyLun 28 Fév - 17:53

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