Aujourd'hui c'est toi et moi ? [HOT]

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Qu’est-ce que tu veux ?

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Samuel && Caroll
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Assise devant mon bureau, je tapotais nerveusement mon stylo contre la table. J’avais un contrôle demain et je n’arrivais pas à me concentrer…Depuis le renvoi de monsieur Salaun, je ne pensais plus qu’à lui. J’avais besoin de lui parler et je ne savais même pas ce que j’allais lui dire mais je voulais le revoir. Je jetais mon stylo contre le mur avant de prendre ma tête entre mes mains. Je me redressais après et me planta devant la fenêtre essayant de retrouver ma concentration. Je savais que j’étais la dernière personne que Samuel voulait revoir en ce moment donc ce n’était même pas la peine d’y penser. En fixant les étoiles, je revoyais son visage, il hantait mes pensées et mes tentatives de le chasser de ces dernières s’avéraient vaines. Plongé dans mes fantaisies, je n’entendis pas la personne qui toquait à la porte. En moins de quelques secondes, je retrouvais Ethan à mes cotés, me matant de ses regards coquins. L’ennui l’avait certainement gagné encore une fois et il voulait passer sa soirée en ma compagnie. Je soupirais légèrement et fronça les sourcils en le voyant effleurer mes lèvres. Couché avec lui allait peut être me faire oublier Samuel, qui sait ! Alors que mon corps voulait céder à la tentation, mon cœur lui, s’opposa en toute sa force en me disant que fuir le problème n’était jamais une solution. Je dégageais donc Ethan et quitta ma chambre en courant. J’étais habillé d’un débardeur rose et d’une mini jupe noire. Il faisait froid dehors et sortir dans ma petite tenue n’était pas la meilleure des décisions mais je m’en foutais royalement. En quittant le campus-toujours en courant- je n’avais qu’une seule envie, me rendre chez Samuel au plus vite. Je n’en pouvais plus vivre sans lui et je savais déjà qu’il allait me rejeter mais ceci n’allait pas m’empêcher d’aller lui rendre visite pour lui dire que notre relation comptait vraiment pour moi et que l’amusement dont j’avais parlais hier n’était qu’un mensonge. Je voulais juste qu’il sache que je ne l’avais pas manipulé et que tout ce que je lui avais dit sur mes sentiments était vrai. En arrivant devant sa maison, je restais quelques secondes devant sa porte à hésiter…Devrais-je sonner ou revenir au campus ? Une brise de vent vint m’extirper de mes pensées, me faisait trembler du froid et sans beaucoup trop réfléchir, je sonnais à la porte mais je ne recevais pas de réponse. Je regardais donc autour de moi tout en frottant mes mains contre mes bras pour me réchauffer. Je sonnais encore une fois avant de reculais légèrement, prête à partir quand soudainement la porte s’ouvrir et je sentis mon cœur manquait un battement en voyant Samuel se planter devant cette dernière. Me revoir ne l’enchantait pas, chose qui exprima dans un lourd soupir. Il me laissa la porte ouverte avant de se diriger vers son piano. J’entrais donc et ferma la porte derrière moi avant d’aller le rejoindre.

-« J’ai venu te voir…j’ai besoin de te parler. Je ne te demande pas de me pardonner mais je te dois des explications. »

Je me plantais devant lui, le fixant d’un regard suppliant. Je voulais juste qu’il m’écoute et après s’il me demande de quitter sa maison et de s’effacer de sa vie, je le ferais, à contre cœur mais je le ferais !

-« Tout ce que j’avais dit hier à Madame O’Berkeley n’était que des mensonges…»

Je m’approchais de lui et lui releva légèrement le menton pour qu’il me fixe dans les yeux.

-« J’étais sincère dans tout ce que je t’avais dis…Je suis désolé pour tout le mal que je t’ai fais et je sais que je ne mérite pas une troisième chance pour te prouver mon amour mais je ne peux pas continuer ma vie sans que je t’avoue que… »Je marquais une pause avant de reprendre.-« Je n’avais jamais aimé quelqu’un auparavant comme je t’aime maintenant. Je n’étais jamais prête à donner ma vie pour quelqu’un sauf à mes parents et à ma sœur mais là je suis prête à me sacrifier pour toi et ce ne sont pas que des mots en l’air, crois moi » Je savais qu’il ne voulait plus entendre parler de moi après tout ce que je lui avais fais mais j’avais besoin de lui dire ce que je ressentais pour lui, même si ce n’était surement pas réciproque. Après tout je n’étais qu’une pitoyable jeune femme qui passe ses jours à parier et à faire chier son entourage.

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Je ne peux rien t’apporter. Tu devrais être un garçon de ton âge, tu seras plus heureuse qu’avec moi.

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Samuel && Caroll
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Après lui avoir tout dit, j’étais enfin prête à se faire rejeter et à sortir de sa vie une fois pour toute. Ce n’était pas ce que je voulais mais je ne pouvais pas lui imposer mes envies. Je n’étais pas aussi égoïste que ça ! Soupirant encore une fois, monsieur Salaun repris place face à son piano et c’est en redirigeant mon regard vers lui que je remarquais un verre d’alcool posé à ses cotés. Je regardais donc autour de moi, me demandant s’il n’avait pas eu de la visite ce soir. Il m’avait déjà dit qu’elle ne buvait pas d’alcool donc ce verre devrait être destiné à quelqu’un d’autre. Mais qui ? Je n’en avais pas la moindre idée et là je n’étais pas bien placée pour lui en demander. Samuel me disait après qu’il ne pouvait rien m’apporter et je fronçais remarquablement les sourcils. Non mais de quoi il parlait là ? Je ne lui avais jamais rien demandé en retour de mon amour. Je soupirais tristement en l’entendant me dire que je serais beaucoup plus heureuse avec un garçon de mon âge et là il avait totalement tort. Je ne savais plus quoi lui dire pour lui faire comprendre que c’était lui que j’aime, lui et personne d’autre. Je ne voulais pas d’une autre personne et encore moins d’un garçon de mon âge. Je m’approchais après de lui, il était encore assis sur sa chaise et je le fis tournais légèrement vers moi pour qu’il me fait face. Je lui pris après son visage entre mes mains et je n’hésitais pas même pas une seconde à lui donner un baiser plein d’amour et de tendresse. Un baiser qui voulait tout dire parce que je n’avais plus les mots pour lui faire comprendre que je l’aimais et que je tenais vraiment à lui. Une fois le baiser prit fin, je refixais Samuel d’un regard triste et recula doucement avant d’ajouter.

-« Chuuuut, ne dit plus rien… »

Je baissais après mon regard avant de dire d’une voix tremblante.

-« Tu es beaucoup plus parfait pour tomber amoureux d’une tarée. »

Une larme coula le long de ma joue et je ne pris même pas la peine de l’essuyer.

-« ça va j’ai compris. Tu ne m’aime pas et ça ne surprends pas parce que c’est normal…Avec le sale caractère que j’ai, je ne mérite pas d’être aimer.»

Je passais après ma main dans mes cheveux et respira difficilement avant de refixer Samuel, les larmes aux yeux.

-« Tu ne vas plus me revoir, je te le promets… »Disais-je tout en faisait marche arrière.-« Oubli tout ce que je venais de te dire et je sais déjà que m’oublier ne serait pas aussi difficile que ça, bien au contraire…Je ne serais qu’une chieuse de moins » Je lui souris faiblement tout en essayant de freiner mes larmes. Tout ce que je voulais maintenant, c’est sortir d’ici pour aller pleurer mon sort ailleurs.

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Je t’aime Caroll.

On ne se connaît pas et pourtant je t’aime.

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Je n’étais pas méchante de nature, ma brutalité et mon sale caractère n’était en fait qu’un masque qui cachait ma vraie nature, celle que j’étais vraiment et pas celle que je prétendais être. Se montrer forte et imbattable, caché mes sentiments et me montrer désagréable…Voilà ce que je faisais pour dissimulé mes faiblesses. Samuel était le seul qui ne m’avait pas jugé depuis le premier regard. Il était le seul à me dire que j’étais une fille bien. C’était comme s’il avait des lunettes spéciales pour voir en dessous de ma carcasse superficielle. En sa présence, je me sentais juste moi-même ce qui m’avait tellement manqué. Depuis la mort de mes parents, je suis devenu cette Bi*ch que tout le monde adore haïr. Ma sœur avait du mal à me décrypter et à un moment donné elle avait laissé tomber l’affaire pour aller se perdre dans son propre délire. J’avais peur de redonner mon cœur à une personne qui n’allait que le briser davantage. J’avais peur de me faire mal mais là…Ce n’était pas comme si j’avais choisit de rouvrir mon cœur à Sam, c’était beaucoup plus compliqué que ça. Une fois mon discours finit, je précipitais à quitter les lieux. Samuel avait certainement marre de moi et de mes histoires…En me retenant pas le poignet, je fronçais légèrement les sourcils et me laissa faire pour me retrouver assise sur ses genoux. Le regard plein d’incompréhension, je restais là sans rien dire. Quand Samuel décida de briser notre silence, je le fixais d’un regard toujours triste mais attentif et là il m’avoua son amour et je croyais halluciner l’ombre de quelques instants. Il n’était pas sérieux là, si ? J’ouvrais grand les yeux et lui souris doucement.

-« Tu…tu m’aime ? »

Demandais-je confuse. Sa révélation me faisait plaisir mais j’avais beaucoup de mal à la saisir. Ses deux mains dans mon deux, il me colla tendrement à lui. Le contact de son corps contre le mien m’était une source d’euphorie. Je posais après mes mains sur ses épaules, ne savant plus quoi dire, je me contentais de lui sourire. Quand il m’embrassa, je me sentis grimper aux anges et je n’hésitais pas à répondre à son baiser avec la même ardeur. Je glissais après mes mains le long de torse sans pour autant relâcher ses lèvres enflammées. Ma langue pénétra légèrement dans sa bouche pour partir dans une danse diabolique avec la sienne. Je ne savais pas ce que je faisais en ce moment mais ce soir j’avais envie de suivre mon instinct jusqu’au bout. Une fois le baiser devenant très fougueux, je l’achevais pour glissais ma longue sur le cou de Samuel tout en lui y déposant des baisers les unes plus chaleureuses que les autres. Alors que mes lèvres s’occuper du cou de Monsieur Salaun, mes mains, elles, elles passaient en dessous de son tee-shirt pour lui caresser son torse. Je savais que tôt ou tard, Samuel allait m’arrêter pour me demander d’aller se coucher. Je savais qu’il ne voulait pas franchir le pas avec moi, ce qui me dérangeait un peu mais bon…

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Oui.

On devrait aller dormir.

Ca fait très longtemps que je . . . enfin que je n’ai pas fais l’amour à une femme.

En plus je n’ai aucune protection donc il ne vaut mieux pas qu’on aille plus loin.

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Si j’avais le choix et si j’étais capable de gérer mes sentiments, je ne choisirais certainement pas de tomber amoureuse de Samuel. Parce que je savais que je n’avais le droit de l’aimer. Mais l’amour à ses raisons que la raison ignore, n’est ce pas ? J’étais bel et bien amoureuse de Monsieur Salaun et ni l’âge ni les lois ne pouvaient changer ce que je ressentais pour lui. Quand il m’avoua ses sentiments, un éblouissant sourie gagna mes lèvres exprimant ma joie absolue. L’entendre enfin dire qu’il m’aimait me fit énormément plaisir. Caressant son torse du bout des doigts, je continuais à embrasser son cou avec ardeur, quand soudainement ce dernier me repoussa légèrement pour me dire après qu’on devrait aller dormir maintenant et ça c’était typiquement lui. A chaque fois qu’il me repoussait je sentis mon égo prendre un coup. Moi qui avais toujours cru faire partie des filles les plus sexy du campus, me voilà entrain de se faire rejeter pour la nième fois. Je levais donc mes yeux au ciel et soupira désespérément avant de refixer monsieur Salaun.

-« Je te dégoute autant que ça ? »

Demandais-je tout en fronçant les sourcils. Je voulais juste savoir pourquoi il ne voulait pas coucher avec moi alors que tout était clair maintenant. Samuel m’expliqua après que ce n’était pas qu’il n’en avait pas envie de moi mais que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas fait l’amour à une femme. Je lui souris donc légèrement avant d’ajouter.

-« ça ne veut rien dire tu sais…et puis je suis là donc laisse moi arranger ceci, ok ? »

Quand Samuel me disait qu’il n’avait pas de protection, je me précipitais à quitter ses genoux pour aller chercher mon sac. J’avais toujours des préservatifs et des pilules sur moi et oui on ne sait jamais. Je revenais après vers monsieur salaun et me planta à quelques mètres de lui.

-« T'as plus d'excuses là,si?»

Je lui montrais le préservatif tout en lui lançant un regard coquin.

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Je ne veux pas que tu regrettes si on le fait et si ça se passe mal, je ne veux pas que tu dois déçue et que m’on égo en prenne un coup par la même occasion.