I need your help...[Sam]

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Samuel && Caroll

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Avant de quitter sa classe, le professeur nous donne un rapport sur un philosophe de notre choix à rédiger pour le lendemain. En entendant le professeur parler de la philosophie, un sourire bête gagna mes lèvres. Cette matière me fit rappeler directement Samuel. En sortant de la classe, une amie me demanda sur qui j’allais faire mon rapport et je lui répondis que j’hésitais encore entre Platon et Aristote. La philosophie était toujours l’une de mes matières préférées et ceci depuis le lycée. Les grecques m’ont toujours fascinée dans ce domaine là et j’étais aussi trop fan du français, Monsieur Descartes et de sa fameuse devise « je pense donc je suis ». Bref, entre la philosophie et moi c’était toute une histoire d’amour. En arrivant à la buvette, je souris en voyant une bande de Cheerleaders que je connaissais très bien me faire un signe pour que je vienne les rejoindre. En m’asseyant à coté d’eux, l’une des 7 filles commença à parler d’un professeur qui venait d’être renvoyé de Berkeley. Je fronçais donc les sourcils et demanda d’un ton curieux le nom de ce dernier. La fille me répondit que c’était un français qui était venu enseigner la philosophie ici à Berkeley. Je fis donc toujours semblant de ne pas savoir de quoi elles parlaient et c’est à ce moment là que l’une des filles du gang sauta de sa place pour commencer à nous révéler le pourquoi du comment de son renvoi. Je soupirais légèrement et m’énervais brusquement en les entendant rire et blaguer sur monsieur Salaun. Je leur demandé donc d’arrêter parce qu’elles avaient l’air extrêmement pathétiques. Mes amies me jetaient des regards pleins d’incompréhension avant de la fermer une fois et pour toute. Je me redressais après et pris mon sac avant de quitter la buvette, direction la sortie de la fac. Au passage, j’entendis plusieurs rumeurs concernant Samuel ce qui me fit un peu trop al au cœur. En arrivant sur le parking de l’université, je me dirigeai directement vers ma décapotable et l’ouvris avant de monter. Je mis le contact et démarra avant de quitter les lieux à tout allure. C’était déjà 17h et je ne savais pas si Samuel serait chez lui ou pas. J’avais besoin de son aide parce que seule je n’allais pas pouvoir écrire un rapport qui cartonne…m’enfin si je le pouvais mais je voulais revoir Samuel et j’avais besoin d’une excuse donc voilà. En garant ma voiture devant sa maison, je descendis et alla sonner à la porte.

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Qu’est-ce qui se passe ?

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Samuel && Caroll

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La porte s’ouvrit et un énorme sourire illumina mon visage quand mon regard croisa celui de Samuel. C’était dingue mais à chaque fois quand je le voyais, un sentiment de bien être gagna mon âme.

-« Qu’est ce qui se passe ? »

J’entrais souriante de toutes mes dents. Une fois à l’intérieur Je laissais mon sac tomber par terre avant que j’enroule mes bras autour du cou de Sam.

-« Tu veux vraiment savoir ce qui se passe ? »

Je ris légèrement avant de l’embrasser chaleureusement.

-« J’ai une vraie raison et une fausse raison. La fausse raison c’est que je suis venue ici pour te demander un coup de main pour un rapport de philo et la vraie raison…c’est que tu m’as trop manqué et j’avais besoin de te revoir.»

Je lui déposai des petits bisous sur ses lèvres et partout sur son visage avant de me détacher de lui et de ramasser mon sac.

-« Tu vas bien ? »

Demandais-je doucement tout en m’avançant vers le salon avec lui. Il ne pouvait pas être en forme en ce moment parce qu’après tout il était en chômage mais je lui posais la question pour avoir plus de détail.

-« ça était ta journée ? »

En arrivant au salon, je m’assois sur un canapé et souris en voyant Samuel venir me rejoindre. Je m’allongeais après et posa ma tête sur ses genoux avant de le fixer d’un regard souriant, attendant ses réponses. Je voulais vraiment l’aider à retrouver un nouvel emploi mais je savais que pour son bien je ne devrais pas m’emmêler à ses affaires.

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Oui, ça va.

Oui, j’ai visité l’université de Stanford, le directeur avait l’air plus enthousiaste et il m’a dit qu’il réfléchirait à me demande d’embauche, mais il avait l’air plutôt d’accord pour que j’enseigne dans son établissement.

Et toi ta journée ?

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Je n’avais vraiment pas besoin d’aide pour écrire mon rapport mais j’avais énormément besoin de revoir Samuel. C’était dingue mais depuis un moment, je n’arrêtais plus de penser à lui et à trouver des excuses pour venir le voir. Amoureuse ? Oui je l’étais et j’en étais plus que convaincue. En me disant qu’il avait visité Stanford, l’une des plus grandes universités en Amérique, un énorme sourire gagna mes lèvres exprimant ma joie. Le doyen de cette université serait vraiment con s’il ne recrute pas Samuel.

-“C’est son université qui va perdre s’il ne t’embauche pas !”

Je lui fis un clin d’œil complice avant de grimacer légèrement en l’entendant me rendre la question sur ma journée. Je ne voulais pas lui parler de cette dernière parce qu’en somme elle n’était pas bien passée. Ce que j’avais entendus à ses propos m’avait vraiment énervé. Ses étudiants de Berkeley n’avaient vraiment rien à faire autre que foutre la merde dans la vie des autres ? Hélas, il n’y a pas longtemps j’étais le chef du gang. C’était en fait ma passion de lancer des rumeurs sur les profs et les geeks et me voilà maintenant victime de mon propre jeu.

-« Ma journée ? »

Je me redressais brusquement avant de me mettre à quelques dizaines de centimètres de samuel.

-« Il faut mieux ne pas en parler »

Je lui souris faiblement, espérant qu’il n’allait pas me forcer à lui détailler mes propos. Je ne voulais pas le mettre au courant de ce que ces cons à Berkeley disaient à ses propos parce que je savais que ça allait lui faire mal et le voir malheureux n’allait certainement pas faire mon bonheur.

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Tu es sûre ?

Enfin si tu n’as pas envie d’en parler je comprendrais.

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-« Ils m’énervent »

Lançais-je tout d’un coup et sans explications. Je voulais tout dire à Samuel mais je savais que ce que j’allais lui dire allait lui faire plus du mal que du bien et puis ce que les étudiants disent à ses propos n’étaient pas aussi important que ça sauf que…je ne voulais pas lui dire que pour tout le monde il était le seul coupable dans toute cette histoire alors que moi…ils ne savaient même pas que j’ai passé par le bureau de la directrice adjointe.

-« Les étudiants de Berkeley…ils m'énervent ! »

Expliquais-je avant de baisser le regard vers le sol. Je n’avais pas choisis de tomber amoureuse de Samuel. Personne ne choisit avec qui il voulait tomber amoureux puisque ceci est le travail notre cœur et pas celui de notre cerveau. Mon cœur l’avait choisit même si ma raison était totalement contre. Je savais que notre relation n’allait pas être des plus simples vu que je suis très jeune pour lui et que je devrais normalement sortir avec des minables de mon âge. La plupart vont croire que je ne suis avec Sam que parce que je voyais en lui, le père que j’avais perdu et que j’avais du mal à oublier. Je ne peux pas nier qu’avec Samuel, je me sentais en sécurité, je me sentais aimé pour du vrai mais je ne le considérais pas comme un père mais comme un amoureux. Bref, je l’aimais et personne n’était capable de me faire changer d’avis même si parfois je pense tout plaquer pour le bien de Samuel et de sa famille.

-« Ils disent des choses à propos de toi qui ne sont pas vrais et… »Je relevais ma tête pour fixer Sam d’un regard attristé.-« En me mettant avec moi, tu as presque tout perdus et ça m’énerve encore plus. Être amoureux n’est pas un crime si ? Je t’aime et j’ai envie de le crier sur tous les toits mais je ne peux pas parce que…notre entourage ne veut pas de cette relation…C’est ton amour qui m’aide à surmonter tout ceci parce que oui à plusieurs reprises j’ai faillis craquer et tout laisser tomber. » Je soupirais avant de prendre ma tête entre mes mains.

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Ne laisse jamais tomber.

Pour mon emploi je cherche et je finirais par trouver ne t’inquiètes pas pour ça. Pour notre entourage on s’en fiche. Enfin je sais que ça ne doit pas être évident pour toi. Je ne suis sans aucun doute pas le petit ami que tu aurais voulu.

Je sais qu’on ne peut pas être en public et que l’on doit faire attention, je sais que ça ne doit pas être évident pour toi, mais je ne veux pas non plus que tu te sentes mal à l’aise. Je ne veux pas que le fait qu’on soit ensemble t’apporte des problèmes, surtout avec tes amis. Moi je peux contrôler à peu près mes enfants et mes proches, mais toi tes amis ça risquent de leur faire étrange d’apprendre cela. Pour tout le monde ça sera sans doute une surprise, mais je n’ai pas envie que tu te sentes mal vis-à-vis de tout cela face aux autres.

Toi tu sais ce qu’est la vérité, alors laisses les dire et pense juste au fait qu’on est ensemble et que je t’aime.

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Samuel && Caroll

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Mon regard accablé se fixa dans le vide. Je ne savais plus si je que faisais était correcte ou pas mais je ne voulais pas que ceci s’arrête. Je ne voulais pas avoir raison ni faire plaisir aux autres mais faire mal à Samuel ça m’étais vraiment inconcevable. Si jamais un jour, je trouve que notre relation lui apporte plus d’ennuis que du bonheur, je n’allais pas hésiter à mettre terme à tout ceci parce que est pour la première fois dans ma vie je ne me prends pas pour le centre du monde et pour la première fois je ne mets pas mon bonheur avant celui de Samuel. En sentant ses mains se poser sur mon visage, je relevais légèrement ma tête pour répondre à son baiser avec beaucoup de tendresse. Une fois le baiser prit fin, Samuel me conseilla de ne jamais laisser tomber.

-« Parfois il le faut. »

Disais-je tout bas avant de lui serrer ses mains dans les miennes. En me disant qu’il n’était pas le petit ami de mes rêves, je fronçais remarquablement les sourcils avant d’exprimer mon opposition.

-« Arrête de dire ça. Tu es parfait tel que tu es. »

Je n’étais pas la plus importante dans notre histoire et je savais que je ne pouvais jamais m’affichait en public avec Samuel et ceci me fis énormément mal. Je voulais bien sortir avec lui main dans la main et l’embrasser en plein public en criant mon amour pour lui.

-« Samuel écoute… »

Je le fixais d’un regard tendre avant de continuer.

-« Depuis la mort de mes parents, je n’avais pas cru pouvoir aimer de peur de souffrir par la suite…Avec toi je me laisse complètement aller et aucun garçon de mon âge ne m’avait donné ce que tu me donne. Je m’en fou de ce que les autres pensent de moi et de notre relation parce que ma réputation n’est plus aussi importante pour moi. Ce qui compte maintenant c’est nous. Je t’aime et je suis prête à tout faire pour que ça marche entre nous et je sais que ça ne va pas être facile mais depuis mon plus jeune âge mon père me disait que tout ce qui est facile n’a pas de saveur...»

Je lui souris légèrement essayant de lui faire comprendre que je n’avais pas de regrets vis-à-vis de notre relation. J’avais choisis de rester à ses cotés et je n’étais pas prête à laisser notre amour tomber à l’eau à cause ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas.