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Un problème ? Oui ? Lequel ?

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MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 EmptyVen 21 Jan - 19:44

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 003heex0 Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 2ceg5xi




J'ai déjà envisagé plusieurs fois quelque chose dont je ne suis pas fier. Faire en sorte que Maria me déteste, qu'elle me haïsse à un point tellement fort qu'elle finirait par me rayer de son existence. De cette façon, elle ne souffrira pas le jour où je partirais. Oui, il m'est déjà arrivé de penser que je devrais peut-être rompre avec elle avec une certaine cruauté, tout en continuant discrètement de garder un œil sur elle. J'aimerais qu'un autre homme entre dans sa vie, qu'il la rende heureuse, même si ça me détruirait. Juste la savoir heureuse, protégée de moi, protégée de mon état de santé douteux, je ne demandais que ça. Mais je n'étais pas sûr d'avoir le courage de faire ceci, d'une parce que je la ferais souffrir dans tous les cas, mais moins longtemps ; de deux, elle portait mon fils, donc nous serions menés à nous voir assez souvent, en plus du boulot ; de trois, quand elle regarderait Aaron, elle penserait forcément à moi, nous avons également trop de souvenirs. Et enfin, j'avais peur de ne pas le supporter, physiquement et moralement. Ça pouvait paraître égoïste, mais j'ai besoin d'elle, de la chaleur de ses bras, d'entendre sa voix, son rire, de sentir son parfum. À chaque fois que j'envisageais cette possibilité, je m'insultais de tous les noms, tant c'était au final inconcevable. À priori.

Faire abstraction des « si », faire abstraction du fait que sa vie n'est qu'hypothétique. Non, je n'en étais pas capable. Je sais que ça serait le mieux pour moi, le mieux pour avancer. Mais c'était impossible. J'essayais, mais sans grande réussite. Ça semblait si simple de la bouche de Samuel. C'est tout le contraire lorsqu'on le vit. Mais ça, il était assez « bien » placé pour le savoir. Lui aussi était passé par là, malheureusement. Je ne souhaiterais même pas ça à mon pire ennemi. C'était bien trop difficile à porter. Je déteste en temps normal rester dans le flou sur un quelconque sujet, je suis curieux, j'aime tout savoir. Et le fait de voir que mon espérance de vie est inestimable, ça me rendait fou.

« En tout cas pour les cicatrices, ça fait blessure de guerre c’est très sexy selon certaines femmes. » Je ne pus retenir un sourire, oui, enfin un vague et fin sourire qui naissait sur mon visage alors que je relevais mes yeux bleus azurs vers Samuel. Je l'observais avec une certaine gratitude, comme pour le remercier de tenter de m'aider, pour essayer de me faire sourire. C'était très gentil de sa part en sachant qu'il n'y est pas obligé, loin de là. Après tout, nous ne nous connaissons pas tant que ça, et disons que nos précédents échanges ont été légèrement... sous tension. « Oui, il paraît, je n'ai jamais vraiment comprit pourquoi... On dit que c'est parce que ça fait viril. Les poils aussi et pourtant, elles apprécient déjà beaucoup moins. » Nouveau sourire en coin, même s'il fut presque invisible. Mais le cœur y était et on pouvait déceler mes fossettes qui commençaient avec lenteur à se creuser sur mes joues prisonnières d'une barbe de trois jours.

Suite à cette petite parenthèse ironique, la conversation sérieuse reprit, ou plutôt, sembla prendre peu à peu fin. « Je ne vais pas chercher à vous faire passer au-dessus de la colère, je comprends parfaitement ce que vous ressentez, mais en tout cas si vous avez besoin de parler quand ça n’ira pas, n’hésitez pas. » Il m'expliquait que les fois où j'aurais besoin de parler de ce sujet, il serait là pour m'écouter. Ça me touchait, réellement. J'avais l'impression d'être face à un bon ami à l'écoute. C'était agréable. Et puis, disons que c'est toujours plus facile de parler de ce genre de choses quand on sait que son interlocuteur a vécu la même chose à une ou deux petites différences près. Car la personne qui n'a jamais connu ça – et fort heureusement pour elle d'ailleurs –, elle ne peut pas comprendre ce que l'on ressent, elle ne peut que tenter d'imaginer et encore, ce n'est pas vraiment possible en soit.

« C'est gentil de votre part, et ça me touche, vraiment... » Je lui adressais un petit sourire sur une moue enfantine. « Si un jour vous avez également besoin d'en discuter, je serais là. »
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MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 EmptySam 22 Jan - 13:56

    Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 Bradley13_littlehuttUn problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 House6v

    Ils parlaient d’un sujet très sérieux et Samuel comme Edward savaient de quoi ils parlaient. Ca n’était pas simplement un homme avec un problème cardiaque qui parlait à un homme qui n’avait jamais eu de problème de santé. Non c’était deux hommes ayant eu des parcours à peu près similaire dans le domaine médical qui parlaient d’un problème vécu où à vivre. Samuel savait que sa greffe de foie pouvait lâcher à tout moment. Il ne savait pas quand ça arriverait, mais il savait que ça allait arriver et sans doute quand il s’y attendrait le moins. Essayant alors un peu de détendre les choses, il expliqua qu’en général les cicatrices ça faisaient très blessures de guerre ce que les femmes apprécient. Voyant l’homme avoir un léger sourire, ça fit sourire le français. C’était déjà ça ! Puis, en l’écoutant parler, il eu un léger rire.

    Ah les femmes, on ne les comprendra sans doute jamais.

    Haussant les épaules, Sam garda son sourire. Proposant ensuite à l’homme d’en parler quand il en aurait besoin, il sourit à sa réponse.

    J’y penserais.

    En effet, ils auraient sans doute besoin un jour d’en parler. C’était comme ça et ils ne pourraient y faire. Sentir la cicatrice faire mal, revoir des images de la convalescence, sentir une odeur en rapport avec l’opération, voir une chose qui nous rappelle pourquoi on va mourir. Tout cela arrivait d’un jour sur l’autre. Evidemment il y avait des moments de répits, mais parfois tout arrivait en même temps et avoir une personne à qui parler faisait vraiment du bien. En tout cas Sam l’avait vécu comme ça avec quelques personnes qu’il avait connues en France et qui avaient eux aussi vécu une greffe du foie à cause de leur alcoolisme. Tout ce que Sam voulait c’était de ne pas être témoin de la mort de l’autre. Il aurait sans aucun doute du mal à voir la famille d’Edward mal. Il savait que ça pourrait être réciproque. Si Sam voyait s’éteindre Edward il penserait à sa propre famille qui vivrait ça un jour et inversement. Si c’était Edward qui voyait Sam s’teindre il aurait mal pour sa famille. Ca n’était pas quelque chose de simple à vivre en théorie, alors le vivre en vraie ça risquait de les blesser autant l’un que l’autre.

    En tout cas ne vous renfermez pas complètement et laissez une place à tout le monde malgré tout.

    Il fit un clin d’œil à l’homme. Il fallait bien qu’il laisse une chance à Ambre malgré tout. La fillette finirait par apprendre qu’il était malade. Ca serait peut-être même pire quelle l’apprenne la dernière heure, dans un hôpital, en voyant Edward mourir sous ses yeux. Mais c’était désormais à l’irlandais de voir ce qu’il comptait faire face à la demoiselle.
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MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 EmptyDim 23 Jan - 19:23

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 003heex0 Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 2ceg5xi




« Ah les femmes, on ne les comprendra sans doute jamais. » Oui, c'était le cas de le dire. Elles sont d'un compliqué... on leur dit : « Tu es belle aujourd'hui », elles répondent directement : « Ça veut dire que je ne le suis pas d'habitude ?! » Vous multipliez ce genre de moments par quelques centaines, et ça vous fait une vie de couple d'environs trente années de mariage. Mais bon, nous ne sommes pas vraiment plus simples, nous les hommes, car nous aimons ça. Si elles étaient énervantes à souhait et que l'on détesterait cela, nous aurions tous fini homosexuels, dans la plus grande logique des choses. Mais nous aimons le fait qu'elles soient fatigantes. Ça fait leur charme. Enfin, à mes yeux, une demoiselle qui est trop simple, trop parfaite, elle m'ennuie en général très vite. Je n'avais pas ce problème avec Maria, car cette dernière avait un certain don pour me faire tourner en bourrique, pour m'exaspérer à plusieurs reprises avec sa paranoïa, son soucis de tout vouloir bien faire, sa jalousie, et j'en passe. Mais ça me rend fou dans le fond, et j'en suis de plus en plus amoureux, en admettant seulement que cela soit possible. Bref, tout ça pour dire que les femmes sont compliquées, pourtant, nous les hommes, nous pourrons sans cesse dire le contraire, nous adorons cela.

Pour en revenir à notre sujet de conversation plutôt sérieuse, mh... disons que j'en parle parfois à Maria. Je me confie à elle, car je sais que je peux trouver un certain réconfort en sa compagnie. Elle est incapable de comprendre vraiment ce que je vis, et pourtant, elle reste bien placée car elle voit mon enfer au quotidien. Quoi qu'il en soit, même si parfois elle ne sait pas quoi me dire dans la mesure où elle peut difficilement imaginer le quart de ce que je ressens, elle a juste à m'ouvrir ses bras, à me laisser me caler contre elle pour partager un câlin des plus affectueux. Souvent, ça me rassure, ça m'apaise. Je respire son doux parfum, celui qui me met toujours davantage à l'aise lorsque j'en ai besoin, je recherche du réconfort en blottissant mon visage dans le creux de son cou, en entendant sa voix tenter de me rassurer. Mais elle est et sera toujours dans l'incapacité de comprendre ce que je vis au quotidien à cause de ces problèmes de santé, à cause de cette greffe cardiaque, à cause de ce compte à rebours invisible. C'est la raison pour laquelle que les moments où je me confie à elle par rapport à ça sont fortement limités. Je ne suis pas du genre à m'apitoyer sur mon sort. Je n'aime pas en parler tous les jours, je préfère tenter d'y penser le moins possible. Néanmoins, ce que je ne peux visiblement pas cacher, c'est ma faiblesse, les gémissements quand ma cicatrice me fait mal, les vomissements, les malaises si je fais trop d'efforts, la fatigue presque incessante. Elle en est une témoin impuissante et je sais que ça lui fait mal.

Donc, en complément, je pourrais en discuter avec Samuel, car lui savait exactement ce que je vivais. Comme moi, sa vie pouvait s'arrêter d'un instant à l'autre, sans prévenir. Ses enfants pourraient le perdre. Et à cette pensée, quelque chose de macabre fit irruption dans mon esprit. L'un de nous risquerait très certainement de voir l'autre mourir dans quelques années, peut-être avant, je n'en savait trop rien. C'était comment dire... étrange de se dire que je serais peut-être à son enterrement, ou bien lui sera au mien. Mais jamais nous ne pourrons rester amis jusqu'à devenir des vieillards adorant jouer aux échecs ensemble et fumer avec un verre de Cognac dans la main.

« En tout cas ne vous renfermez pas complètement et laissez une place à tout le monde malgré tout. » Je restais un instant silencieux en l'entendant prononcer cette phrase remplie de sens. Je ne devais pas mettre à l'écart Ambre. Il voulait que je la tienne au courant pour ma maladie. Mais quand ? Maintenant ? Alors qu'elle me déteste ? Ou bien dois-je attendre que nous nous rapprochions un peu ? Maintenant serait peut-être plus judicieux, elle en souffrira moi, ça la fera uniquement réfléchir sur le sujet. Mais ce que je refusais, c'était qu'elle commence à s'attacher à moi uniquement par pitié à l'idée que je reste mourant, même si certains jours, je me porte comme un charme. Je n'avais pas envie de ça. Je voulais qu'elle m'aime, qu'elle me considère comme son père pour ce que je suis, pour ma personnalité, pour notre relation à tous les deux. Et non pas à cause de cette saloperie de maladie. « J'essaierais... », me contentais-je de murmurer.
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MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 EmptyMar 25 Jan - 19:54

    Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 Bradley13_littlehuttUn problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 House6v

    C’est vrai que les hommes et les femmes n’étaient pas toujours sur la même longueur d’onde. Un jour on disait blanc et elles nous répondaient noir, alors le lendemain on disait noir, mais non c’était devenue blanc, voire même gris. Mais c’était un de leurs atouts. Elles savaient nous prendre la tête tout en sachant nous aimer et nous faire voir des qualités qu’on n’aurait jamais imaginé avoir. Puis, expliquant une dernière fois à Edward qu’il ne devait pas laisser les personnes qui lui sont chères à distance, il lui sourit. Sam avait fait ça avec ses enfants. Quand il avait été en cure de désintoxication, ses enfants voulaient le voir, mais lui ne voulait pas. De toute façon à part le voir dans un lit à hurler toute sa souffrance, le voir marchander de l’alcool, le voir tenter de se suicide, ils n’auraient pas vus de bonnes choses pour eux. Il ne voulait pas qu’ils voient cela. Par la suite, il avait été passer un an aux Etats-Unis et quelques mois en Angleterre. Ca avait été plus qu’égoïste, mais il avait eu besoin de cela. Alors aujourd’hui il avait décidé de les mettre au courant de tout. C’est pour ça qu’il avait demandé à recevoir par courrier les résultats de ses analyses à chaque fois qu’il faisait une prise de sang. Il avait fait la même chose quand il avait signé son contrat ici. Il avait tenu à prouver qu’il n’avait rien à cacher et qu’il n’avait pas reprit ses mauvaises habitudes avec l’alcool. Il l’avait fait à La Sorbonne et il le continuait ici. Il voulait prouver sa bonne fois et il savait qu’ils ne seraient pas déçus de lui. Il ne buvait plus, il savait à quel point ça avait été mauvais pour lui. Que ça soit sa façon d’être avec lui-même ou avec son entourage, le fait d’avoir perdu un foie et d’avoir dû être greffé. Ils en étaient là dans leur conversation. Le fait qu’une greffe, qu’une chose qui peut vous tuer à tout instant, doit vous faire rejeter les personnes auxquelles vous tenez parce que vous savez qu’elles finiront malheureuses. L’entendant murmurer qu’il essaierait, il fit un faible sourire. En effet Edward était loin de dépasser la colère qui le rongeait petit à petit. Il fallait qu’il sorte de là sans quoi il allait se faire souffrir encore plus. Mais ça Sam ne pouvait rien y faire. Il ne voulait pas l’obliger non plus, ça n’était pas son rôle. Edward devait faire les efforts par lui-même. Sam ne fit alors que regarder l’homme et soupira doucement.

    J’espère en tout cas que vous arriverez à avancer malgré tout, même si pour l’instant ça semble infaisable. Vous semblez être quelqu’un de bien, vous ne méritez pas de souffrir à tout bout de champ.

    En effet si Maria, qui était une femme semble toute raisonnable, l’avait choisit c’est qu’il devait être un homme bien. De plus, le fait qu’il lui parle ainsi, aussi ouvertement, malgré quelques réticences, c’était quelqu’un qui semblait à l’écoute des autres. Sam savait que son secret serait bien gardé et il espérait que jamais il n’aurait à voir Edward mourir où que ce dernier doive le regarder agoniser. Ca serait la pire chose qu’ils pourraient voir arriver à l’autre.
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MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 EmptyDim 30 Jan - 15:39

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 003heex0 Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 2ceg5xi




Les femmes sont incompréhensibles. Elles crient toujours des « Je ne suis pas ta mère ! », alors qu'elles adorent notre côté enfantin. Elles ne l'avoueront jamais, mais elles craquent quand on s'amuse avec les gosses à des jeux divers, comme elles aiment nous voir avoir parfois les attitudes de gamin. Je sais que ce trait de caractère fait fondre Maria. Mon côté puéril l'exaspère bien souvent, mais elle trouve cela très attachant. Elle ne me le dira jamais clairement, mais ses yeux, son regard attendri la trahissent. Les femmes disent préférer les gentils garçons toujours doux, toujours romantiques. Pour ma part je le suis, même j'ai également un côté bad boy, chieur et parfois sans grand tact. Je suis sûr que Maria s'ennuierait avec un homme parfait. Au moins, avec moi, elle peut pousser des gueulantes et Dieu sait que ça lui fait du bien ! Parfois, on a besoin que ça soit un minimum bestial, sauvage. Il faut savoir se défouler.

« J’espère en tout cas que vous arriverez à avancer malgré tout, même si pour l’instant ça semble infaisable. Vous semblez être quelqu’un de bien, vous ne méritez pas de souffrir à tout bout de champ. » C'est le cas que l'on puisse dire. Mais on ne choisit pas. Et je ne suis probablement pas le plus à plaindre. Depuis quand la vie est juste de toute façon ? Elle ne l'a jamais été. Des parents crèvent, laissant orphelins des enfants ; dans certains pays, des gamins se retrouvent avec une arme dans la main et on leur ordonne de tuer ; des petits souffrent de graves maladies, meurent, et j'en passe. Oui, j'aurais probablement toujours une dent contre toutes les idées superficielles de la vie, contre la religion. On me dit parfois que je joue trop mon Zorro ou le Saint-Bernard, mais le fait est que je ne peux pas m'empêcher de penser uniquement à ma petite vie confortable alors qu'il y a tant de problèmes autour. Je donne régulièrement des dons pour la lutte contre le cancer, pour AIDS, etc... pas de grandes sommes, mais si ça peut toujours aider, ça me va. Il faut bien essayer de toute façon. Pour le reste, je ne peux pas faire grand chose de plus. Mais c'est toujours mieux que de fermer les yeux, de s'enfermer dans sa bulle en croyant dur comme fer que la vie est toute rose. Enfin, ça ne reste que mon point de vue.

Ça me touchait que Samuel dise que je semblais être quelqu'un de bien. Probablement faisait-il le rapprochement avec Maria, en pensant qu'elle ne pouvait pas être fiancé au dernier des crétins. Je sais que j'ai beaucoup de défauts, un peu comme tout le monde en somme. Néanmoins, j'ai un bon fond et j'en suis conscient. Je ne pense pas être quelqu'un de très difficile à vivre. Oh, je ne dis pas cela dans le but de me vanter, mais je suis réaliste. Je ne vais pas dire que je suis un salopard, car je sais que ce n'est pas le cas. Je me connais, je sais ce que je vaux. Je peux donc également avouer que parfois, mon sale caractère peut prendre le dessus et donc je fais chier mon monde. Mais ça, ça reste assez rare. Sinon, j'estime avoir bien été élevé, dans une famille aimante, par des parents soucieux d'inculquer les bonnes valeurs à leurs enfants. Jamais je ne remettrais en cause leur éducation, car au final, je me comporte comme eux vis à vis de mes gosses, que ça soit Seth, Jade ou encore Ambre. Aaron y aura également le droit quand il pointera le bout de son nez. « Merci, c'est gentil. », murmurais-je avant d'esquisser un faible sourire.

Pourtant, quelque chose retenait mon attention. Il disait avoir été également greffé, mais du foie. Pourquoi ? Il n'avait pas expliqué la raison et depuis quelquez minutez, une partie de mon esprit était ravagée par des dizaines et des dizaines de questions concernant cela. J'aurais aimé qu'il m'en dise plus même si ça pouvait paraître assez indiscret. Pourtant, peut-être accepterait-il de m'expliquer dans la mesure où nous nous sommes pas mal confier l'un à l'autre aujourd'hui. À lui de voir s'il a assez confiance en moi pour tout m'avouer. Après, s'il ne souhaitait pas m'en dire plus, je ne le blâmerais pas. Après tout, ça peut se comprendre. « Pourquoi avez-vous été greffé ? Enfin, vous avez le droit de ne pas vouloir me répondre. »
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MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 EmptyDim 30 Jan - 20:07

    Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 Bradley13_littlehuttUn problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 House6v

    Parler de choses que l’on connaît c’est vraiment bien plus simple parfois. Expliquant tout de même une dernière fois à Edward qu’il ne devait pas se renfermer totalement et surtout face à Ambre, il garda son sourire en fixant l’homme. De plus ce dernier semblait être quelqu’un de bien. Oui Samuel se basait sur ce qu’il savait de l’homme, par rapport à ce que Maria lui en avait dit. Même si Maria et lui n’avait pas beaucoup parlé d’Edward, mais plus d’Ambre, il savait que Maria n’avait pas choisit un sombre abruti pour partager sa vie. De plus si elle avait eu le béguin pour Maxence qui était également un homme bien, c’est qu’Edward devait être dans la même lignée. Entendant Edward le remercier, Samuel garda son sourire. Entendant ensuite l’homme lui demander le pourquoi de sa greffe, ça crispa le français. Il n’en parlait pas facilement et ici peu de personnes était au courant de la vérité. Il n’y avait que Maria à vrai dire pour le moment. Se levant, il alla se prendre un café, ne sachant pas vraiment quoi répondre. Devait-il dire qu’il ne voulait pas en parler, où pouvait-il dire la vérité ? Il ne savait pas trop. Attrapant son café, il revint à sa place et regarda l’homme, après avoir soupiré doucement.

    Personne ici ne le sait à part Maria.


    En effet le jour de la signature de son contrat il y avait eu plus qu’un mal entendu. Il l’avait entendu dire à Carl qu’elle ne voulait pas d’un ancien alcoolique et finalement elle avait réussit à le retrouver pour s’excuser. Ainsi ils avaient pû discuter de toute cette histoire. Il lui avait demandé de n’en parler à personne et apparemment c’est ce qu’elle avait fait vu qu’Edward n’était pas au courant. Où alors il faisait exprès de jouer les ignorants ? En le regardant, Sam pouvait dire qu’il ne semblait pas être au courant. Se passant une main sur la nuque, signe qu’il n’était pas à l’aise, il regarda pourtant l’homme.

    J’ai eu des problèmes personnels pendant une longue période. La seule façon que j’ai trouvée pour essayer de combler ces problèmes a été de boire. Les alcools, mais surtout le Bourbon, m’ont permit de m’évader et de penser à autre chose, seulement mon foie n’a pas accepté cela et il m’a lâché. J’ai dû avoir une greffe et aujourd’hui je suis comme vous. Ma greffe peut lâcher. Si je ne reçois pas une nouvelle greffe rapidement, je mourrais rapidement, qui plus est, dans ce que l’on peut appeler la douleur et encore si je suis greffé à nouveau, pas sûr que mon corps accepte cela.

    En effet, beaucoup de paramètres entraient en jeu. Il y avait son corps qui pouvait ne pas accepter de recevoir ce nouvel organe qui lui serait pourtant vitale. Buvant de son café, il soupira doucement.

    J’apprécierais que ce genre de détails ne soit pas mentionné dans les couloirs s’il vous plaît.

    Il préférait demander à Edward de ne pas dévoiler son passé d’alcoolique. Ca n’était pas quelque chose dont il était fier et il ne préférait pas que les étudiants soient au courant. Mais pour prouver sa bonne fois, il faisait une prise de sang tous les mois pour prouver qu’il n’avait pas replongé.
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MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 EmptyJeu 3 Fév - 19:48

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 003heex0 Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 2ceg5xi




Je n'avais pas envie que Samuel m'explique la raison pour laquelle il avait subi une greffe du foie si cela le gênait. Bien évidemment, quelles qu'en soit les circonstances, ce genre de sujet reste très délicat à aborder. Néanmoins, j'étais intéressé par son histoire, car je vivais la même chose que lui. Nous étions tous les deux des greffés, ce qui reste assez rare en soit. On ne côtoie pas souvent des gens de notre entourage qui ont subi une telle opération. En dehors, oui, j'en avais connu. En effet, des médecins m'avaient mis en contact avec des greffés, cardiaques notamment, afin qu'on m'explique précisément ce qui m'attendait après tout ça. La dépression post-opératoire, le sentiment étrange d'avoir l'organe d'une autre personne en soit, la douleur récurrente, les effets secondaires, la rééducation, et surtout, l'espoir de pouvoir vivre quelques belles années. Et ça, ça n'a pas de prix, je le comprenais très bien.

Quelque part, Samuel représentait une sorte de modèle pour moi. Malgré son opération et le fait qu'il ait, comme moi, une épée de Damocles au-dessus de la tête, prête à détruire sa vie d'un jour à l'autre, il arrivait à relativiser, à passer le stade de la colère, à profiter de la vie comme quelque chose qui, en soit, est très précieux. J'aurais aimé avoir ce point de vue, le même comportement face à tout ce que j'avais enduré là. Mais le fait est que mes problèmes de santé ont apparu dés ma naissance. J'ai toujours vécu avec. On pourrait penser que je m'y suis habitué, que ça fait parti de moi. Pas tout à fait. J'ai beau y être habitué, je reste en colère, ressentant une grande haine contre l'injustice de la vie, contre la sélection naturelle en somme. Pourquoi moi et pas un autre ? Oh, je ne souhaitais pas à mon pire ennemi de vivre la même chose que moi, mais par moment, aussi égoïste puisse-t-il être, j'aurais volontiers donné mes problèmes à une autre personne, sans lui demander son avis, me détacher de cela, car j'ai trop donné. Je ne connais pas le sentiment de se sentir hors de danger, de se projeter dans plusieurs années. Et quand on est contre vous, c'est pire que tout. Par exemple, en Irlande, je n'ai même pas pu demandé à avoir un crédit pour acheter une maison avec Sarah, mon ex-femme, sous prétexte que j'avais des problèmes cardiaques bien trop importants. On ne voulait donc pas prendre le risque de me prêter des sous car je n'aurais pas pu les rembourser si j'étais décédé d'une crise cardiaque. Donc c'était à Sarah de s'occuper de tout. Et ça, sincèrement, ça fait mal de voir qu'on vous prend pour un cas perdu. Mais c'est partout pareil.

Quoi qu'il en soit, Samuel décida de tout m'expliquer, bien qu'il hésita longuement avant de se jeter à l'eau, chose que je pouvais comprendre. J'étais sur le point de lui avouer que s'il ne voulait pas en parler, c'était tout à fait dans son droit. Mais il me coupa dans mon élan pour m'en tenir au courant. Ainsi, il était un ancien alcoolique, et je me sentis tout à coup assez mal à l'aise. J'avais difficilement ma salive, alors que mon regard bleu se posait sur le sol, comme si je pouvais y trouver une sortie de secours. Pourtant, non, il n'y en avait aucune. J'étais comme pris au piège. Je me mordillais la lèvres inférieure. « J’apprécierais que ce genre de détails ne soit pas mentionné dans les couloirs s’il vous plaît. » Je relevais la tête vers lui et l'observais une instant, les yeux dans les siens. « Vous avez ma parole. Je ne le répéterais pas. Et... c'est courageux de votre part de me l'avouer... et d'avoir réussi à arrêter. » Je lui adressais un fin sourire en coin. Oui, beaucoup d'alcooliques n'arrivent pas à se détacher de leur dépendance. Mais lui avait réussi. Ses enfants, qui avaient dû longtemps le détester, devaient à présent être fier de lui. Et il y avait de quoi.

« Pour tout vous avouer, je ne savais même pas que Maria était au courant... de votre passé. » C'était vrai. Maria était au courant, elle avait dû lui promettre de ne le dire à personne et elle avait tenu parole. Comment je le savais ? Car si elle avait partagé le secret avec quelqu'un, ça aurait été moi. Mais elle avait gardé ses délicieuses lèvres closes. Je ne lui en voulais pas, bien au contraire. Certes, je préférais que nous n'ayons aucun secret l'un pour l'autre, mais là, c'était différent. Elle avait promit. C'est une femme de paroles et en soit, cette histoire ne me concernait pas directement. Oui, j'étais assez fier d'elle en fait. Elle est capable de se taire sur certains sujets, et c'est devenu quelque chose d'assez rare de nos jours.
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MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 EmptyVen 4 Fév - 14:04

    Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 Bradley13_littlehuttUn problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 House6v

    Parler d’un problème personnel, ils venaient de le faire. Ils étaient deux greffés, Edward pour son cœur, Samuel pour son foie. Pour l’irlandais, c’était quelque chose qu’il vivait depuis sa naissance, pour Samuel s’était de sa faute. C’était à cause de son alcoolisme qu’il avait dû recevoir une greffe. Il avait faillit en mourir, parce que ça ne faisait pas un an qu’il avait arrêté de boire, seulement on avait réussit à lui trouver un foie. Il était passé par beaucoup d’étapes, que ça soit pour le fait d’avoir été greffé, mais aussi par les étapes de la repentance après l’alcool. Il avait eu du chemin à faire, deux fois plus de chemin à vrai dire, mais aujourd’hui il savait qu’il s’en était sortit. En tout cas pour l’alcool. Il ne buvait plus une seule goutte d’alcool. Ca surprenait ceux qui ne connaissaient pas son passé. En général, les hommes boivent, que ça soit pour l’apéritif ou autrement, mais lui non. Il ne buvait même pas des alcools peu fort, enfin si on pouvait dire qu’un alcool n’était pas fort. Mais il refusait toujours poliment, mais sans donner de raison. Les autres n’avaient pas besoin de savoir. Pour ce qui était de sa greffe, il n’avait pas encore finit. Il savait qu’il en viendrait à mourir un jour et c’est pour ça qu’il profitait de toutes les opportunités qui lui étaient offertes. Il faisait attention tout de même. Mais il savait aussi qu’en faisant attention il pourrait avoir un problème et qu’il pourrait se faire hospitaliser et donc perdre sa greffe et se retrouver mort du jour au lendemain.

    Hésitant à parler de son alcoolisme à Edward, Sam alla se servira un café. Il fallait qu’il s’occupe les mains pendant qu’il réfléchirait au fait qu’il pouvait lui parler ou pas. Une fois qu’il fut à nouveau assit face à son collègue, il lui expliqua d’abord que seule Maria était au courant de toute l’histoire. Carl savait que Sam était un ancien alcoolique, mais il ne savait pas le pourquoi de son plongeon là dedans. Maria elle le savait et il lui avait demandé de garder le secret. Le fait qu’Edward lui pose la question, faisait penser au français, qu’elle ne lui avait sans doute rien dit. C’est vrai que Sam avait demandé à la jeune femme de n’en parler à personne, y comprit son compagnon. Il finit donc par expliquer le pourquoi de sa greffe, lié à l’alcool. Demandant ensuite à l’homme de ne rien dire, il la regarda, très sérieusement. Il n’avait pas besoin qu’on s’apitoie sur son sort. Il avait déjà eu le droit à des regards compatissants et il en avait largement eu sa dose. Il n’avait pas besoin d’en avoir de nouveaux, mais il n’avait pas non plus besoin que tout le monde sache la vérité. Il ne fit qu’hocher la tête aux propos de l’homme. Ca n’avait pas été simple d’arrêter de boire. Il s’était toujours dit que c’était la seule façon qu’il avait d’éloigner les problèmes, jusqu’au jour où il avait vu que ça en créaient d’autres. Il avait vu ses enfant s’éloigner et c’était sans aucun doute ça qui faisait qu’il avait accepté d’admettre qu’il avait un problème avec l’alcool. Entendant à nouveau l’homme parler, Samuel ne pû s’empêcher d’esquisser un sourire.

    Elle m'avait donné sa parole de n’en parler à personne y comprit à vous.

    Ca lui faisait du bien de savoir que Maria avait en effet accepté de ne rien dire. Il espérait que Edward en ferait de même de son côté.

    Vous saurez maintenant qu’il vaut mieux m’offrir des chocolats plutôt qu’une bonne bouteille.

    Se mettant à sourire, Sam était du genre à en rire aujourd’hui. Même s’il avait eu plus de mauvais moments, il ne voulait pas non plus penser à des choses difficiles. Il les avait surmontés en partie, il ne voulait pas replonger dedans comme ça, aussi facilement.
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MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 4 EmptyLun 7 Fév - 17:26

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En temps normal, j'aurais pensé qu'il a mérité le fait que son foie ait lâché, s'il était alcoolique. Oui, il n'aurait pu s'en prendre qu'à lui-même. Pour ma part, je ne l'avais pas choisi. Je n'avais pas eu de chance dés la naissance. C'est pourquoi, pendant longtemps, je ressentais une légère haine envers les personnes qui se détruisaient en consommant à l'excès certaines choses, et qui après, se plaignaient que leur corps ne suivait pas. Puis j'ai mis ma rancœur de côté, et j'ai réfléchit. Par exemple, si Samuel avait sombré dans l'alcool, ça devait être pour une raison bien précise dont nous n'avions pas discuté ensemble. D'ailleurs, ça devait être un peu trop personnel pour qu'il m'en parle. Le fait est que quelque part, il avait eu de la chance. Oui, il avait eu de la chance qu'on accepte de lui donner un foie, tout simplement. Bien souvent, on refuse de gâcher un organe en le donnant à une personne qui le détruira à nouveau d'ici quelques années, si ce n'est moins. Ainsi, on s'en veut de donner un foie à un alcoolique, ou bien des poumons à un gros fumeur, alors que d'autres personnes, qui ont pourtant eu une vie saine, en ont davantage besoin. Donc oui, Samuel avait eu un peu de chance dans son malheur, et j'espérais pour lui que ça continuerait ainsi. Mais, dans la mesure où je ne connaissais pas plus que ça les raisons pour lesquelles il s'était réfugié dans l'alcool, je refusais de porter de jugement.

« Elle m'avait donné sa parole de n’en parler à personne y comprit à vous. » Je hochais la tête. Il pouvait avoir confiance en Maria, car elle était une femme de parole, ayant conscience de ce qui était bien ou mal. Elle sait garder un secret, à partir du moment où elle connaît les conséquences de ses aveux. Je suis assez fier d'elle pour cela. Ça fait d'elle une personne en or, digne de confiance, sur qui l'ont peut compter. Non, je ne lui jetais pas spécialement des fleurs car elle est ma fiancée. Je suis uniquement réaliste face au comportement et à la personnalité de la femme avec qui je partage ma vie, mes bonheurs et mes souffrances. « Elle est une personne de confiance. », répondis-je avec un sourire. « Vous saurez maintenant qu’il vaut mieux m’offrir des chocolats plutôt qu’une bonne bouteille. » Là, je me sentis un peu mal à l'aise en repensant au fait que, durant sa crémaillère, nous avions été plusieurs à ramener des bouteilles de divers alcools. C'est vrai que j'avais pu remarqué que Samuel ne buvait pas, notamment lorsque nous avions été au restaurant avec lui et Ambre à Paris. Mais je m'étais dit qu'il se réservait peut-être le droit de boire un ou quelques verres durant les grandes occasion. Quel idiot je suis. À présent, je me sentais stupide. « Je comprends mieux pourquoi Maria insistait sur le fait que la bouteille de whisky ramenée à votre crémaillère, n'était pas une excellente idée. » Effectivement, elle m'avait dit de trouver autre chose, sans même m'expliquer la véritable raison. Au final, je ne l'avais pas écoutée. Bon, je n'étais pas au courant de l'ampleur non plus. Si elle me l'avait dit, j'aurais abandonné cette idée de ramener une bouteille. Bref. « Désolé. La prochaine fois, vous aurez le droit à des chocolats. Et pas à des « mon chéri » alors. » Faible sourire en coin. Oui, évitons le chocolat avec de l'alcool.

Puis une sonnerie venait de retentir. Celle annonçant la fin des cours précédents, et le début d'un nouveau. Il fallait que j'y aille. Je devais enseigner à mes étudiants en Histoire. Et, après une heure de cours magistral, je pourrais aller manger. Tant mieux, car en fait, je commençais secrètement à avoir faim. Ainsi, je me levais. « Il va falloir que j'y aille, j'ai un cours à donner. » Je m'étirais doucement, après être resté un petit moment assis sur un des canapés. Je prenais le gobelet en plastique dans lequel j'avais bu quelques minutes plus tôt mon café, et le jetais dans un poubelle. Passant devant Samuel, je posais une main chaleureuse sur son épaule. « Merci, c'était bien sympa de votre part de discuter de tout ça. » Petit sourire en coin qui creusait mes fossettes. « Bonne journée. », puis je disparaissais par la porte d'entrée de la salle des professeurs. Direction ? L'amphithéâtre au rez-de-chaussée, collé au grand hall de l'université. Quand je pénétrais dans l'immense salle, les étudiants étaient déjà là, encore debout, à discuter entre eux. Certains allaient chercher un bon café corsé pour accompagner le cours. Enfin, d'autres étaient déjà fin prêts à écrire. J'eus le droit à de nombreux bonjours. Je posais mon sac sur le bureau, au-dessus de la petite estrade et en bas des escaliers. « Bonjour à toutes et à tous. »

THE END
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