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« Bêta en bibliothèque » : signe selon lequel l'Apocalypse est proche.

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MessageSujet: « Bêta en bibliothèque » : signe selon lequel l'Apocalypse est proche. « Bêta en bibliothèque » : signe selon lequel l'Apocalypse est proche. EmptySam 19 Jan - 10:45



Pour la première fois depuis environ cinq mois, j'arrive à Berkeley à bord de ma Mustang. Mon petit bijou. Les mafieux qui m'avaient collé dans ce fichu fauteuil roulant avec une balle dans le bas du dos s'en étaient également pris à mon véhicule, quasiment bon pour la casse après une course poursuite où j'avais usé pneus, carrosserie, moteur, vitres, etc… Une épave. Mais une épave qui m'avait sauvé la vie. Pour Noël, mon père m'avait fait la surprise de l'avoir entièrement retapée pour qu'elle soit comme à l'origine. Il est clair que j'aurais préféré prendre le bus plutôt que de me coltiner une autre voiture. Même un bolide hors de prix ne m'aurait pas satisfait. Après avoir passé le week-end à l'appartement de mon père, je revenais à Berkeley pour poser mes affaires au pavillon des Sigmas avant d'aller en cours. Nouveauté depuis la cohabitation : j'habite toute la semaine à l'université. La vie en communauté n'est pas mon fort - 'parait que j'suis grognon - mais je la préfère de loin à la vie avec Cheyenne. Même si je fais le maximum d'efforts pour l'accepter et apprendre à la connaitre - à plus forte raison quand on sait qu'elle porte mon futur frangin ou ma future frangine - il est clair et net que je ne pourrais pas vivre avec elle en permanence. Puis j'estime que mon père et moi nous entendons maintenant suffisamment pour ne pas être l'un sur l'autre en permanence. Au contraire : ça ne rend les week-ends que plus savoureux. J'ai réussi à rattraper mon retard à cause de l'absentéisme, tant et si bien que j'ai encore explosé les records pour les notes du semestre. Il n'y a qu'en pratique de peinture où là, on a frôlé le zéro pointé. Ne me reste qu'à régler ce problème de blocage artistique et j'aurais enfin la réussite complète. C'est donc sur un pied un peu moins pessimiste que je comptais entamer cette année 2013. Je venais d'avoir vingt-et-un ans, l'âge où on peut enfin se permettre quelques folies sans se priver. Il était grand temps de tourner la page et ne plus s'enfermer dans un passé bien de trop déprimer. Cette année, je prenais une seule bonne résolution : être le parfait étudiant qui profite enfin de la vie sans se poser de question. Pas de prise de tête sentimentale, c'est décidément trop douloureux. J'aime peu de personnes… mais quand j'aime, j'aime trop. C'est passionnel, obsessionnel. Alors, pour régler ce problème, je m'étais décider à mener une existence beaucoup plus légère. Je fais ce que je veux quand je le veux, je ne m'enferme dans rien du tout et surtout, j'emmerde quiconque viendrait me ferait le moindre reproche sur cette conduite. Remarque, ça, ça a toujours été. Et ne rêvez pas : je resterai cet éternel grincheux sarcastique qui prend plaisir à grogner sur tout ce qui bouge et ne faire preuve d'aucun effort en matière de sociabilité. On change pas une équipe qui gagne.
Après une matinée de cours et un déjeuner au self - où j'avais notamment créé la discorde en piquant les derniers meilleurs desserts, en glouton égoïste que je suis - je me réservais l'après-midi pour aller bosser à la bibliothèque. L'odeur des bouquins, le silence des étudiants… tout ça m'avait vraiment manqué. La bibliothèque, c'est l'endroit où les responsables gueulent sur les gens quand ils viennent te parler. Le paradis. Je m'étais installé à une table avec une pile monstrueuse de bouquins sur Gustave Courbet. Je devais étudier son style pour un oral et une présentation pratique avec un tableau à l'appui. Stylo en main, les feuilles ne tardèrent pas à se retrouver noircies par de multiples notes sur un tableau que j'étudiais en particulier. Un enterrement à Ornans. Je l'avais vue au Louvre, une œuvre monumentale pour symboliser un simple enterrement, ce type était du genre à bouger les codes en vigueur à l'époque. Le rebelle chez les artistes français du XIXe siècle. Allez savoir pourquoi j'adorais son style. Tandis que je me creusais pour décrypter chaque petit détail de l'œuvre que j'avais sous les yeux, j'entendais une sorte de bruit de fond. Des étudiants en train de discuter… encore des boulets qui prennent la bibliothèque pour une cafétéria. Voyant qu'aucun responsable ne daignait lever son cul pour leur expliquer la vie, je me levais pour marcher jusqu'à eux. Ah, c'est bon de pouvoir se déplacer à loisir de nouveau. Je n'étais pas encore tout à fait bon pour un marathon, mais c'est mieux que de se la jouer Professeur X, comme on m'avait souvent surnommé. J'arrive à une table où je trouve… une bande de Bêtas. Non, je ne les connais pas personnellement, mais inutile de chercher bien loin. Talons aiguilles, maquillage de poufs, fringues particulièrement serrées ou courtes, des manières particulièrement étudiée et des rires de parfaites idiotes. Ca se voit à ce point-là, que je les méprise…? Et au milieu de ce vivier qui aurait fait baver plus d'un mec à ma place, je croise le regard de… "Presley." annonçai-je d'une voix presque exaspérée. Je n'aime pas particulièrement les blondes. Encore moins les Bêtas. Surtout pas les précieuses, ni même les croqueuses d'hommes… En public, tout entre nous n'est qu'une question de sarcasmes, de vacheries, de mépris et autres joyeusetés dont nous avions le secret. Mais en privé, c'est une autre paire de manches. Je me suis laissé prendre au jeu d'une relation libertine, sans la moindre attache sentimentale si ce n'est une complicité parfaitement cachée. Au lit, c'est explosif. Elle est d'ailleurs la première femme avec qui j'ai osé coucher depuis Vraona. La première qui, sans le savoir, m'aide à tourner définitivement la page. Mais pour l'heure, ses amies sont là. Et il est hors de question que je me montre mielleux à son égard… ce serait faire acte de faiblesse. Au lieu de ça, je la regarde sans sourire, avec un simple sourcil arqué. "Tu t'es perdue ?" dis-je en jetant un vague coup d'œil à l'enceinte de la bibliothèque. Presley au milieu des ouvrages, c'est une vision presque iréelle. Encore davantage avec toute sa clique. "J'savais pas que les Bêtas avaient appris à lire… enfin, au moins je sais qu'il n'y a pas que les photos qui vous intéressent dans Closer." Deuxième tour. "J'imagine que vos dissertations sur Qui s'est tapé qui ? doivent être passionnantes, mais il y a des étudiants sérieux qui aimeraient bosser. Donc si vous pouviez la boucler ou aller remuer vos fesses liftées ailleurs, ce serait sympa." J'appuyais mon regard sur une Bêta en particulier qui parut choquée. "Ouais, je sais reconnaitre un cul qui a vu un bistouri, chérie. Le tien en particulier, et ça n'a rien de flatteur." Je lui accorde mon sourire le plus sarcastique et bref à la fois, de quoi la faire fulminer alors qu'elle rassemble ses affaires pour s'en aller. Finalement, je pose mes yeux azur sur Presley. Entre nous, cette tension de hargne s'accompagne toujours d'un désir au moins aussi intense. Et s'il n'y avait eu aucune de ses amies, je peux affirmer qu'il ne m'aurait pas fallu beaucoup de temps pour céder à certaines pensées peu catholiques à son égard.
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MessageSujet: Re: « Bêta en bibliothèque » : signe selon lequel l'Apocalypse est proche. « Bêta en bibliothèque » : signe selon lequel l'Apocalypse est proche. EmptyVen 1 Fév - 12:07



Sleep in peace when day's done. That's what i mean
Il était deux heure et demi, j'était dans l'herbe au aires campagnards, allonger au pied d'un arbre à l'écorce renaissante, regardant le ciel au bleu sauvage fuguant, parsemé de quelques nuages clandestins. J'entendait le vent, faire un léger bruit détendant, et me caressait le visage, alors quelqu'un m'appelait, et je me levai en sursaut, mais personne en vue, mes yeux de couleur vert ne virent rien, je décida de me rallonger dans cette endroit paisible, et de penser à la fête, je devais être parfaite. Il me fallait déjà des coiffeurs, maquilleurs, et stylistes professionnelles, plus une robe et des escarpins assortis. Une longue liste qui me passionner. En m'asseyant mes jambes sentirent le vent chaud chauffer par le soleil qui venait de pointer son nez, il faisait bon. J’étais habillé d'une robe cerise pâle avec une large ceinture noire qui m'affiner, avec un chapeau de paille assortit. Je pris une cannette de coca, et un paquet de mini bouteille, dans un sachet Haribo rouge qui donnait vraiment envie, avant de commencer à les déguster, je n'avais rien mangé ce midi, le paquet fut vite vide, a la place des mini bouteilles se trouvait de l'air. Après une heure à ne rien faire, je me décidai à enfin travailler un peu, il fallait rendre un devoir de littérature pour dans deux jours et pour le moment je n’avais encore rien fais. Je n’ai jamais été une fan des devoirs comme personne j’imagine, j’avais déjà du mal à travailler en cour, mais alors m’obliger à travailler chez moi, ça n’allait pas être possible. Enfin je me relevai et je rangeai mes affaires direction la bibliothèque où j’avais rendez vous avec quelques béta pour enfin finaliser ce travail à la dernière minute. A chaque pas que je faisais, le son émis par mes talons sur le sol en marbre résonnait dans tout le hall. Ce devait être pour cette raison que nombreux étaient les jeunes hommes qui se retournaient pour me contempler à mon passage. Ou bien peut-être étaient-ils attirés par l'odeur enivrante de mon nouveau parfum, qui sait. Mes écouteurs sur les oreilles, alors qu'ils me fixaient tous sans prendre la peine de le faire discrètement, je continuai mon chemin, que je me frayai à travers la masse d'étudiants qui peinaient à sortir du bâtiment. Il était quinze heures, tout le monde venait de finir les cours, d'où le nombre de personnes présentes dans l'entrée. Pour accéder à la bibliothèque je devais passer par le bâtiment et ensuite sortir encore une fois, autant dire que je faisais une tonne d’aller retour. Bon d’accord cela ne me déranger pas de me pavaner devant la tonne d’étudiant présent. Une fois dehors de nouveau, je scrutai les horizons, sans rechercher néanmoins quoique ce soit de particulier. Le ciel était presque vide de nuages - quelques uns s'aventurant tout de même à se placer devant le soleil - ce qui expliquait la température élevée. La bibliothèque étant bien climatisée, j'avais enfilé un petit gilet de cachemire gris perle, que je retirai aussitôt que le soleil eut touché ma peau. Sans réfléchir, je le fourrai en boule dans mon sac - je l'avais acheté l'été précédent, mais n'avais jamais eu l'occasion de l'utiliser - et attrapai mes lunettes de soleil, avant de les poser avec précaution sur mon nez. Après avoir passé près de trois heures chez un petit opticien près de chez moi, à la recherche de la paire parfaite, j'avais finalement opté pour les Ray-Ban aviators, un classique. Mon Vogue British sous le bras - je l'avais en effet feuilleté pendant mon heure d'Anglais, qui s'était avérée incroyablement longue, de loin j’apercevais enfin la bibliothèque. En entrant je sentis encore une fois les regards se poser sur moi, j’étais là depuis seulement un an et pourtant j’étais déjà assez connu ici. Ce qui m’étira toujours un fameux sourire des plus satisfait. M’avançant vers mes collègues de confréries j’en embrassais quelques unes, celle qui m’étais proche pour les autres, un simple signe de tête suffirait. C’est avec un petit élan que je m’assis sur la table, prenant le premier bouquin qui été à coté de moi. L’histoire de l’art, tiens donc voilà quelques choses qui m’intéressaient malgré tout. Passant de l’art conceptuel à l’art abstrait, je dévorai le bouquin quand j’entendis d’une voix que je connaissais bien mon prénom. « Plait-il » dit-je en entendant mon nom, c’est en retournant ma tête que je fis face à Kilian, hum sacré Kilian. Lui et moi avions une sale histoire. Amant la nuit, ennemie le jour, enfin ennemi était un bien grand mot. Kilian physiquement été tout à faire mon genre. Et bien entendu je lui avais fais comprendre et très vite nous avions entamé une relation charnel la nuit, ou n’importe quand, pourvu qu’on soit à deux et dans des lieux insolites. « Non, j’ai un devoir de littérature à rendre, je me suis dis que je pourrai venir ici, charmer deux ou trois personnes et puis ensuite je m’amuse avec quelqu’un d’autre le temps qu’ils finissent mon devoir. Est-ce que ça t’intéresse ? Vu ton accoutrement tu fais plus partie des exécuteurs de devoir. » Dis-je un sourire sur le visage. J’avais qu’une envie pour le moment, l’emmener loin derrière les étagères de la partie chimie pour y faire mon affaire avec le jeune sigma. Closer, c’est vrai j’aime ce magasine, mais qui ne l’aime pas, même les alpha lisaient se genre de bouquin pas de quoi en faire toute une histoire. Mais puisqu’il commençait à lancer les hostilités allons-donc je n’allais pas rester sans rien faire. « Dis moi, j’ai appris et je constate qu’un proche t’as encore quitté, tu sais ton fauteuil roulant comme on l’appelle. Qu’est-ce que ça fait d’être abandonné constamment par toutes les personnes que tu aimes ? » Je replongeai le nez dans mon bouquin sans attendre une réponse de sa part. La tension était forte, mais de notre coté à nous on savait très bien pourquoi. C’est alors que je décidai de me lever pour m’engouffrer dans la bibliothèque à le recherche d’un bouquin plus ou moins intéressant pour ma lecture du mois.
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MessageSujet: Re: « Bêta en bibliothèque » : signe selon lequel l'Apocalypse est proche. « Bêta en bibliothèque » : signe selon lequel l'Apocalypse est proche. EmptyDim 3 Fév - 17:39



La façon qu'avait eu Presley de me répondre me fit sourire intérieurement, tant et si bien qu'aucune de ses amies ne pourrait voir quoique ce soit de suspect. En règle générale, j'ai horreur des Bêtas. Trop snobs, trop superficielles, trop m'as-tu vue. Et même si je ne porte pas spécialement cette ravissante blonde - fait supplémentaire : je préfère les brunes - dans mon cœur, je dois reconnaître qu'elle fait une formidable distraction avec qui on peut prendre du bon temps sans pour autant que cela n'aille plus loin. M'embarquer dans une histoire d'amour ne me branchait absolument pas vu la manière dont la précédente s'était achevée. Néanmoins, je ne dirais sûrement pas non à un peu de plaisir volé lors d'étreintes sauvages, passionnées et surtout inattendues. Avec elle, au moins, je sais à quoi m'en tenir. Je ne prête déjà presque plus d'attention aux autres filles qui doivent me prendre pour le dernier des goujats. Qu'importe, la seule Bêta qui partagera mon lit se trouve assise sur cette table au beau milieu de la bibliothèque, les filles, alors remballez vos grands airs de princesse offusquée. Pour l'heure, je me contente d'attendre sagement que la miss Presley daigne me répondre. Et cette dernière ne se fait pas plus attendre que ça. La voici donc à la recherche de larbins qui, subjugués par de belles promesses venant d'une séductrice de talent, ne verrons pas plus loin que le bout de leur nez et fonceront été baissée pour accomplir la moindre des actes qu'elle leur donnera, en partant du principe qu'une nuit d'ivresse les attendra une fois le travail achevé. Qu'elle me considère comme l'un d'entre eux me fit arquer un sourcil pour marquer le mépris que n'accordais à sa requête qui, au fond, n'en était pas vraiment une. "Mon accoutrement t'emmerde, pour commencer. Et ensuite, je ne fais pas partie des pigeons qui sont du genre à venir roucouler pour obtenir des faveurs sans doute bien en deçà des promesses que tu peux faire." Sourire un brin sarcastique au coin des lèvres, je me complais a entretenir cette haine bien sentie qui nous rapproche de manière très paradoxale. Au fond, j'apprécie vraiment Presley. Mais uniquement lorsque nous ne sommes que tous les deux. En dehors de mes bras, elle ne devient qu'une étudiante parmi tant d'autres, à ceci près qu'elle fait partie des élues qui ont le droit à toute mon ironique et cassante considération. Ses copines nous regardaient en silence, surprises apparemment que je ne sois pas l'un de ces types prêts à ramper pour espérer attirer l'attention des filles les plus populaires de Berkeley. Au fond, je me moque éperdument de la popularité chez mes pairs étudiants. J'ai autant d'amis que nécessaire et la reconnaissance des gens, je ne m'en soucie que lorsque je suis sur scène. En revanche, sa remarque suivante me fit serrer les dents. Bien que je demeure stoïque en apparence, je prenais assez mal ce genre de remarques aussi bien sur mon handicap temporaire que sur mon histoire d'amour avortée avec Vraona. C'est cette Presley là qui m'énerve, qui me pousse à vouloir la bloquer dans un coin et l'embrasser avec fougue juste pour la faire taire. Mes yeux lancent des éclairs et je ne songe plus qu'à une chose. La vengeance. Je la déteste autant qu'elle m'amuse, mais cette remarque me reste en travers. "Dans la mesure où la seule relation sérieuse que tu aies eu dans ta vie, c'était avec ton vibromasseur, je vais faire comme si je n'avais rien entendu." lâchai-je avec un dédain profond. Je la regarde se lever et partir. La tension est électrique et pas à un seul instant les autres filles ne se doutent de quoique ce soit. Je m'empêche même de la reluquer de haut en bas, juste pour maintenir l'illusion qu'il n'y a que les moqueries blessantes que nous avons en commun. Je n'ai ensuite qu'un regard pour les étudiantes restées en retrait. "Maintenant, les filles, vous avez le droit d'agir normalement : soyez belles et taisez-vous. Même si certaines d'entre vous n'arrivent pas à être belles, en tout cas." Sur ces bonnes paroles qui provoquent des mines outrées au possible, je tourne les talons et m'enfonce à mon tour dans la bibliothèque. Tél un prédateur lorgnant sa proie, je scrute chaque rayon avec une attention soutenue. Un bouquin ? Non, ce que je cherche est un peu plus... disons, plus interactif qu'un bouquin normal. Je retrouve Presley au niveau du rayon de littérature anglaise. Je m'approche dans son dos et j'y reste sans pour autant me coller à elle. Seul mon souffle effleure très légèrement sa nuque dégagée, se faisant pernicieux et caressant. "Tu n'es qu'une garce, j'espère au moins que quelqu'un a eu la délicatesse de te le faire remarquer." Ceci n'est qu'un jeu, un flirt. Je suis un grincheux taciturne, elle est une chieuse pleine de joie de vivre. Nous sommes faits pour ne pas aller ensemble, mais plutôt l'un contre l'autre. Et c'est précisément ce qui fait que nous sommes finalement assez proches. Aucun masque, aucune hypocrisie. Elle m'envoie balader quand je lui sors qu'elle me tape sur le système. Je lui dit qu'elle n'a rien dans le citron quand elle me balance que les types dans mon genre finiront seuls et malheureux. Et quand elle a envie de moi, je suis le premier a la renverser pour l'embrasser passionnément. Une relation franche et honnête, pour le meilleur comme pour le pire. Et le tout sans la moindre étiquette pour nous handicaper. Elle ne veut pas se caser, du moins pas avec moi, et c'est exactement ce que je recherche. "Pourquoi tu prends la peine de travailler à la bibliothèque ? Tu sais bien que ce n'est pas ça qui va changer quoique ce soit à ton niveau... Tout au plus, ça te donne bonne conscience." Alors, tu vas réussir à me faire taire, chérie, ou dois-je le faire avant ? Tels deux fauves dans une arène, il n'y a pas de place au temps mort ou à la pitié dans un combat acharné comme le nôtre.
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MessageSujet: Re: « Bêta en bibliothèque » : signe selon lequel l'Apocalypse est proche. « Bêta en bibliothèque » : signe selon lequel l'Apocalypse est proche. EmptyLun 25 Mar - 21:18

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