the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Partagez

Un problème ? Oui ? Lequel ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 EmptyDim 9 Jan - 14:36

    Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Bradley13_littlehuttUn problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 House6v

    Le français commençait à se perdre dans toute cette histoire. Il faisait de son mieux pour ne pas être un poids la famille de la fillette, seulement Edward ne voulait pas qu’elle le considère comme son père. Demandant donc à son collègue pourquoi il ne voulait même pas qu’elle le considère comme son père, il fronça les sourcils. Apparemment il venait de toucher un sujet vraiment sensible. Seulement face aux révélations de l’homme Samuel comprit mieux la situation. Il avait donc eu une greffe cardiaque et il préférait le rejet de la petite fille plutôt que le rejet de son cœur. C’était tout à fait compréhensible et Sam le comprenait mieux que Edward ne pouvait le penser. L’écoutant reprendre la parole, Sam hocha la tête.

    Vous ne serez pas le seul à en souffrir. Maria en souffre, ça se voit, mais Ambre aussi en souffrira.

    Il se devait de lui dire sa façon de penser, mais surtout lui expliquer ce qui s’était expliqué dans la vie d’Ambre.

    Mike, son père adoptif est mort d’un cancer et ce n’est que quand elle a sû la vérité sur sa maladie qu’elle s’est rapprochée de lui et qu’elle en a souffert ensuite.

    Samuel savait que Edward avait dû avoir du mal à dire toute la vérité sur ses problèmes de santé, mais il devait aussi comprendre les choses, alors à Samuel de se laisser aller aux confidences.

    Quand je me suis rapproché d’Ambre, je lui ai tout de suite dit la vérité. La vérité sur le fait que j’ai eu une greffe du foie et que chaque jour qui passe peu être le dernier. Tout comme vous je peux mourir à n’importe quel moment, mais vous, vous avez une sorte de délais même si ça n’est pas plus rassurant pour autant. Moi je n’ai aucun délai. Là je parle avec vous, mais dans quelques secondes je peux faire un arrêt et mourir. Ca Ambre le sais et c’est aussi une des raisons qui fait qu’elle s’est attachée à moi, parce qu’elle veut passer le plus de temps possible avec moi et que pour le moment elle s’en fiche d’avoir peur et mal. Elle veut vivre tout cela et si vous lui dites la vérité, elle saura faire la part des choses.

    Esquissant un sourire envers l’homme, Sam avait été franc avec lui et c’était la vérité sur toute la ligne. Sa greffe qui pouvait lâcher à tout moment, le fait qu’Ambre après avoir sû cette nouvelle se soit rapprochée de lui. Peut-être que si Edward était franc avec la demoiselle, elle parviendrait à mettre de côté ses aprioris et qu’elle accepterait au moins d’avancer dans cette famille qu’elle a désormais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 EmptyLun 10 Jan - 20:16

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 003heex0 Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 2ceg5xi




J'espérais ne pas choquer Samuel en lui avouant tout cela, car à la base, il n'est pas censé être au courant du fait que j'ai subi une greffe cardiaque après avoir combattu toute ma vie contre un cœur particulièrement défectueux. Je ne suis pas du genre à m'apitoyer sur mon sort. Ce n'est pas mon genre. Et j'ai surtout passé cette étape, en admettant seulement y avoir été une seule fois. Souvent, lorsque l'on est condamné, on est choqué, on se tait, puis on s'énerve contre le monde entier, ensuite on pleure et on finit par accepter un peu mieux la chose. Je suis encore au stade de l'énervement. Je n'ai pas encore pleuré une seule fois depuis l'opération. Je n'y arrive pas. Là seule chose dont j'ai eu le droit, c'est à une dépression post-greffe apparemment fréquente. Je suis simplement très dégoûté à chaque fois que j'y pense, je me répète que Dieu n'existe pas, ou bien que c'est un propre à rien. Et, si j'arrive à aller au Paradis, je lui éclaterais la tête contre son putain de petit nuage moelleux duquel il regarde les matchs de foot...

Car ce n'est pas le fait de mourir en soit qui me dérange, enfin si, tout de même en un, mais c'est surtout de faire pleurer les gens que j'aime et qui m'aiment. Je n'arrive pas à accepter le fait de rendre mes enfants malheureux par mon départ, que Maria tombe dans une dépression, que ma famille soit en deuil. Tout, tout ça, je ne l'accepte pas. J'aurais aimé également pouvoir vieillir avec la femme que j'aime, voir mes enfants grandir davantage, espérer devenir grand-père, etc... C'est difficile en soit de se dire que l'on ne verra pas grand chose en fait.

« Vous ne serez pas le seul à en souffrir. Maria en souffre, ça se voit, mais Ambre aussi en souffrira. » Pourquoi avais-je cette sensation qu'il était déjà au courant ? Mh ? Oh, peut-être que me trompe. Bref. Je ne relevais pas. Ce n'était pas bien important en soit, comme je venais de tout lui avouer. Mais était-il en train d'essayer de me consoler en me disant que Maria en souffre aujourd'hui ? Car ça ne marche pas du tout, bien au contraire. Ça ne fait qu'accentuer mon sentiment de culpabilité. « Mike, son père adoptif est mort d’un cancer et ce n’est que quand elle a su la vérité sur sa maladie qu’elle s’est rapprochée de lui et qu’elle en a souffert ensuite. » Justement, je n'avais pas envie qu'elle en souffre. Je refusais de faire subir une telle chose encore une fois à une fillette. En quatre ans, elle a accumulé plus de malheurs que la majorité des gens dans toute une vie. Il faut se mettre à sa place. Il y a de quoi finir dépressif.

J'écoutais Samuel, sans chercher à lui couper la parole, non, rien de ça. Je restais à l'écoute, tout simplement. Alors comme ça, il avait subit une greffe du foie. Il était donc bien placé pour comprendre en partie ce que je pouvais vivre. Puis il me parla d'un délais. Je n'en avais pas vraiment. On me donnait certes une certaine espérance de vie, mais rien n'était sûr. Ça pouvait être beaucoup moins. Comme lui, je pouvais voir les choses se compliquer du jour au lendemain. Un rejet est très vite arrivé, ou bien une maladie suivant l'opération. Quelle merde, sincèrement... A l'entendre parler, Ambre acceptait de voir les gens uniquement lorsqu'elle les sait malade ou mourant. C'est très mauvais pour elle dans la mesure où elle doit faire attention de ne pas accumuler tous les malheurs. À côté de cela, elle n'était pas au courant pour mes soucis. Oh, elle savait bien que j'avais quelques problèmes de santé. Mais allez expliquer à un enfant de quatre ans la complexité de la médecine et des problèmes médicaux se trouvant autour ? Bien sûr, je pourrais tenter de lui expliquer et en vue de son intelligence, elle comprendrait bien assez rapidement. Mais lui dire reviendrait à faire tout le contraire de ce que je veux. Je ne souhaite pas qu'elle vienne à souffrir. Le plus simple serait donc que nous gardions la même relation conflictuelle et ce, pendant des années. Bien évidemment, j'en souffrirais et Maria aussi. J'espérais sincèrement qu'elle serait en mesure de comprendre mon point de vue. Mais ça, c'était déjà moins gagné, surtout avec la brunette. « Je n'ai pas envie qu'elle s'attache à moi, encore moins si c'est parce qu'elle me sait mourant. Ça l'achèverait. Elle a déjà assez souffert dans sa vie pour en rajouter encore. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 EmptyLun 10 Jan - 21:18

    Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Bradley13_littlehuttUn problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 House6v

    Vous préférez donc qu’elle vous déteste aujourd’hui et quand vous serez gravement malade, ainsi que mort ? Vous croyez que si elle et Maria pleurent votre mort elles pourraient s’aider à surmonter cela en plus de vos enfants et de votre ex femme ?

    Samuel savait de quoi il parlait, il l’avait vécu de l’intérieur. Il n’en avait jamais parlé à personne et Edward serait le premier à le savoir, mais il savait aussi qu’il devait lui dire pour lui faire comprendre les choses.

    Nathan, Guillaume et Céline sont mes parents. Nathan et Céline sont ceux qui m’ont élevés, mais c’est Guillaume mon vrai père. Un vrai père dont je n’ai apprit l’existence qu’à l’âge de 12 ans. A ce moment là j’ai compris beaucoup de choses, mais il était déjà trop tard. Il était en train de mourir d’un cancer. J’avais déjà vécu beaucoup de choses horribles dans ma vie, que ça soit physique ou psychologique. Le fait de savoir que mon vrai père mourrait alors qu’il était à mes côtés depuis temps d’années m’a fait vraiment beaucoup de mal. J’ai mis du temps avant de m’en remettre et je lui en ai longtemps voulu de ne pas s’être manifesté avant, de ne pas m’avoir parlé de tout cela. Ma mère le savait et elle ne m’a jamais rien dit.

    Se passant une main sur le visage, Sam revoyait encore le visage de son père mort. Blanc, les yeux ouverts. Cette image lui faisait toujours autant de mal, parce qu’il n’avait pas eu le temps de voir cet homme, son géniteur. Il n’avait pas apprit à faire du vélo avec lui. Il n’avait rien pû faire avec lui.

    Votre choix de ne rien dire ce comprends parfaitement, mais il va faire souffrir beaucoup plus que vous ne le pensez. Avec votre greffe vous avez dû ressentir une certaine souffrance, l’impression que chaque respiration est la dernière, que plus la douleur est là, plus la mort approche. Je l’ai vécu aussi et je sais qu’à ce moment là je me suis dis que j’aurais dû faire les choses différemment. Ne laissez pas Ambre de côté, elle vous aime, ça je le sais. Même si elle dit tout le contraire, elle vous aime. Peut-être pas comme son père pour le moment, mais elle voit que vous rendez Maria heureuse et elle ne peut rien faire contre ça.

    Fixant l’homme dans les yeux, il ne savait pas ce qu’Edward penserait de tout cela, mais il préférait lui dire sa façon de pensée et son collègue en ferait ce qu’il en voudrait par la suite.

    Ne la laissez pas dans l’ignorance, ça sera encore plus difficile pour elle, parce qu’elle s’en voudra de ne pas avoir fait d’efforts envers vous alors que vous auriez pû vivre de belles choses. Elle s’en voudra vraiment et ça je sais que ça n’est pas ce que vous souhaitez. De plus si elle le sait, elle pourra aider Maria à surmonter tout cela et elles seront plus fortes à deux.

    Samuel s’était retrouvé seul face à la mort de son père. Sa mère avait essayé de lui parler, mais il n’avait pas accepté d’avoir des informations à la dernière minute et il s’en était voulu de ne pas avoir parlé de ses doutes plus tôt. Il avait remarqué qu’il ne ressemblait pas du tout à son père, mais bien à Guillaume, un ami de la famille. Mais il n’avait pas voulu en parler, sachant que Nathan le prendrait mal et que les coups de ceintures, les bains glacés et autres sévices tomberaient comme un torrent.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 EmptyMar 11 Jan - 21:07

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 003heex0 Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 2ceg5xi




Je refusais de créer autant de soucis, autant de tristesse. Depuis que je suis gamin, je culpabilise, comme si ce sentiment était mon ombre, ne me quittant jamais. Je me souviens encore aujourd'hui de voir ma mère pleurer dans les bras de mon père, effrayée par mes problèmes de santé, cherchant du réconfort auprès d'un homme aussi détruit qu'elle. J'avais cinq ans. Le jour de ma naissance, et pendant un mois et demi, j'ai fichue une pleure bleue en continue à celle qui m'avait mis au monde, en pointant le bout de mon nez bien trop tôt, et en atterrissant dans une couveuse. Je savais que ma mère était triste quand elle me voyait déçu, en regardant avec envie les gamins de mon âge qui jouaient, couraient jusqu'à l'épuisement total, alors que moi, j'étais K.O. assez rapidement. J'avais déjà le goût du sport, je me débrouillais très bien. J'étais un des meilleurs de ma classe, mais je n'avais pas l'endurance qui allait avec. Ça a toujours dégoûté ma mère de voir qu'il n'y avait aucune justice, que même les gamins devaient s'en prendre plein la gueule et ce, même pendant la période de l'innocence totale.

Je ne sais combien de larmes ont coulé sur les joues de ma mère. Je ne sais de combien d'insomnies j'ai été l'auteur. Parfois, mes frères et sœurs m'en voulaient de mettre la femme de notre vie dans cet état. Puis ils ont compris en grandissant que malheureusement, je n'y étais pour rien. J'ai bien été le dernier à en prendre conscience en fait. Petit, j'étais persuadé que j'avais été un sale type dans une vie intérieure pour mériter ça, un tueur, un violeur où je ne sais quoi d'autre. Je m'en voulais de faire subir ça aussi à mes enfants. Cela les travaille beaucoup. Et je me souviens qu'il n'y a encore que quelques mois, Seth, mon fils, était persuadé qu'en me donnant un nouveau cœur, j'allais cessé de les aimer pour aimer les personnes chères du donneur d'organes. Cela m'avait fait rire sur le coup, tant j'avais trouvé ça mignon. Mais au final, ça les a un peu choqué en prenant conscience que leur papa pouvait mourir. Ils ont eu l'habitude de me voir fort, comme un pilier, increvable. Ils ont compris qu'ils avaient eu tord en me voyant affaibli par mon arrêt cardiaque et par l'opération.

Puis Samuel décida de me raconter une partie de son passé qui, à mon avis, n'était pas connu de beaucoup de monde et pour cause, il n'y avait rien de plus personnel. Je me sentis quelque peu gêné et entendant d'ailleurs cette histoire. Je me taisais donc, me contentant de l'écouter, sans même le regarder. Non, mes yeux bleus azurs s'étaient posés sur le sol, près de mes chaussures noires. Je ne savais pas trop quoi répondre par rapport à ça. Ce qu'il tentait de me faire comprendre, c'est que si je me taisais, si je laissais la fillette dans l'ignorance, elle s'en voudrait une bonne partie de sa vie en n'ayant pas profité de ma présence. « Ne laissez pas Ambre de côté, elle vous aime, ça je le sais. Même si elle dit tout le contraire, elle vous aime. » J'ai relevé la tête pour observer l'homme, lorsqu'il prononça cette phrase. Ambre m'aime ? Ça j'ai dû mal à y croire. C'est pour cette raison que j'affichais cette mine surprise. « Vous avez peut-être raison. », répondis-je, cependant. Certes, il n'avait pas totalement tord. Je ne voulais pas que la fillette culpabilise. Néanmoins, je ne pouvais décidément par lui faire vivre un décès de plus.

Quelque peu désespéré, et ne sachant visiblement pas quoi faire, je passais mes mains contre ma nuque puis sur l'arrière de mon crâne, tout en observant le sol. « Quelle connerie. Je n'aurais peut-être jamais dû accepter de l'adopter. Je ne veux pas qu'elle souffre. Et quoi que je fasse, ça sera le cas. Et ne me dites surtout pas qu'il faut en profiter, qu'il faut passer le plus de bons moments possible. Je l'entends bien trop souvent... » De toute façon, qu'est-ce que je pouvais bien y faire ? Même si j'avais refusé de l'adopter, Maria l'aurait fait. Elle l'aurait certainement eue. Ainsi, quoi qu'il arrive, la fillette aurait fait partie de ma vie, de mon quotidien, de ma famille. De là se posait le même et éternel problème. Un long soupir s'évacua de mes lèvres. Cette situation m'épuisait. Je ne savais pas quoi faire. Aucun solution intermédiaire. Il n'y avait que ces deux là. Deux solutions qui ne m'arrangeaient pas le moins du monde.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 EmptyJeu 13 Jan - 19:56

    Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Bradley13_littlehuttUn problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 House6v

    Raconter ses problèmes, son passé douloureux ou même quelque chose de vraiment personnel ça n’était pas simple pour Sam, ni pour personne d’ailleurs. Le fait que Edward lui ait apprit pour sa maladie faisait penser au français qu’il devait quand même avoir un minimum confiance en lui. Allant, il pouvait également se confier et il espérait que l’homme n’irait pas tout répéter. Parlant donc de son passé familial, Sam était encore touché par ça et il prit cet exemple pour prouver à Edward qu’il devait parler de sa maladie à Ambre. Ca pourrait être ça qui les ferait se rapprocher. La fillette prendrait sans aucun doute cet élément en compte et elle ferait l’impasse sur le reste. Evidemment elle ne considèrerait pas forcément Ed comme un père ou en tout cas pas tout de suite, mais elle risquait de faire de son mieux pour ne pas paraître mauvaise en sa compagnie. En tout cas, c’était le point de Samuel, vu qu’il l’avait vécu. Ecoutant Edward répondre, Sam sourit.

    En tout cas j’ai rarement tort.

    Gardant son sourire, il appréciait le fait que l’homme pense à ses propos. Peut-être que ça pourrait faire évoluer les choses. De plus, comme il avait dit à Maria, Ed et Ambre pouvaient sans doute avoir des points communs, choses qui les rapprocheraient encore plus. Laissant ensuite l’homme parler, Sam esquissa un sourire. Il avait apparemment trop entendu cette phrase, mais Sam devait avouer qu’elle était vraie.

    Pourtant il faut en profiter. Mon dernier jour est peut-être aujourd’hui, pourtant j’en profite pour apprendre de nouvelles choses, je fais de nouvelles rencontre, j’aide à organiser un voyage comme celui en Berkeley et La Sorbonne, je prends mes valises et vient de France pour m’installer ici. Je prends toutes les opportunités qui s’approchent de moi. Je profite pleinement, sachant qu’à tout moment je peux mourir.

    Regardant l’homme, il le vit qui ne sentait pas vraiment à l’aise avec tout ça.

    Vous illustrez vous-même ces propos que vous ne semblez pas aimer. Vous profitez en étant en couple avec Maria, vous en profitez en adoptant Ambre, vous en profitez en ayant demandé Maria en mariage, vous en profitez en passant du temps avec vos enfants, vous en profitez en ayant un autre enfant. Vous profitez de la vie qui vous est offerte sachant qu’elle peut être courte. Vous le faites malgré tout Edward.

    Sam garda son sourire et fixa l’homme.

    Profitez, c’est ce qu’on fait même si on n’aime pas cette phrase. On en a mare d’entendre des absurdités qui ne nous feront pas vivre et pourtant nous illustrons ces absurdités.

    Samuel savait de quoi il parlait vu qu’il en profitait depuis sa greffe. Il ne voulait plus laisser quoi que ce soit passer sans essayer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 EmptyDim 16 Jan - 21:15

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 003heex0 Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 2ceg5xi




Je respectais Samuel pour se confier ainsi à moi alors qu'il ne me connaissait pas vraiment pour ne pas dire quasiment pas. Peut-être avait-il, comme moi, le don pour voir qui est digne de confiance ou non. Ou bien peut-être qu'en appréciant Maria, il se disait qu'elle ne pouvait pas être fiancé à un sale type. Quoi qu'il en soit, je suis quelqu'un de confiance. Lorsque l'on me confit quelque chose, je sais rester muais comme une tombe et dans ces moments là, il est vraiment difficile voir impossible de m'extirper des informations. Je suis un peu comme Jean Moulin, même sous la torture, je me tais, si ça en vaut la peine, bien sûr. Bref. Samuel pouvait rester tranquille, je n'allais pas dévoiler ce qu'il venait de m'apprendre sur son passé, sur sa famille. Il avait pris un risque en me connaissant si peu. Il ne serait pas déçu.

Je ne comprenais pas comment Samuel pouvait avancer tout en se disant qu'il pouvait mourir d'une minute à l'autre. Personnellement, je n'y arrivais pas. L'idée de crever, de rendre mes enfants orphelins de père, de ne plus jamais voir Maria, ma famille, tout ça me faisait mal au cœur comme si on m'enfonçait une multitude de poignards dans la poitrine. Non, je n'arrivais pas à avancer et même si, comme le disait l'homme, j'en profitais en faisant des projets et en les réalisant, j'étais incapable de jouir pleinement du bonheur que cela pouvait me procurer. C'était impossible tant la culpabilité prenait une place conséquente.

Et même si beaucoup pourrait dire que j'ai tout pour être heureux, une belle situation professionnelle, une femme qui m'aime et que j'aime, d'adorables enfants, et bien quand on a pas la santé, c'est assez difficile de profiter pleinement de tout ça. Et ce n'est pas faute d'essayer de changer de point de vue. Je me dis souvent que j'ai tord d'agir de la sorte, car un malheur peut vite arriver. Comme l'ancien compagnon de Maria, je pourrais me faire renverser par une voiture. Nous sommes à San Francisco, une des villes les plus dangereuses des États-Unis – ce qui n'est pas pour me plaire, vraiment... –, où les gangs font rage. Comme beaucoup de malchanceux, je pourrais me trouver au mauvais endroit, au mauvais moment, être la victime d'un gamin latino qui veut entrer dans un gang contre un groupe d'asiatiques, ou autre. Je pourrais très bien être l'une des victimes des nombreux séismes commis par la grande faille San Andreas qui traverse San Francisco. Ce que j'essayais de me faire comprendre à moi-même, c'est que personne n'est à l'abri d'un drame et pourtant, tout le monde en profite. La seule différence, c'est que moi, j'avais la certitude de ne pas vivre encore beaucoup d'années.

« Je tente d'en profiter, mais je ressens toujours bien trop de culpabilité pour en jouir pleinement. Vous avez la chance d'avoir passé le stade de la colère. Vous semblez accepter vos problèmes de santé, les assumer. Pour ma part, même si je suis « malade » depuis ma naissance et bien... je n'ai toujours pas passé le cap de l'énervement. Je ne suis toujours pas capable d'accepter ce qu'il m'arrive. Peut-être qu'un jour ça viendra. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 EmptyDim 16 Jan - 21:52

    Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Bradley13_littlehuttUn problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 House6v

    Je n’accepte pas le fait que je peux mourir. Tout ce bla bla sur les étapes par lesquels passent un malade est vrai, j’en ai vécue certaines, mais je n’accepte pas le fait que je peux mourir. Vous c’est un problème que vous avez depuis toujours, moi c’est de ma faute si j’en suis là. J’en ai culpabilisé pendant longtemps me disant que jamais je ne verrais mes enfants fonder leurs familles, que je ne pourrais jamais avoir une compagne si jamais j’en ai une un jour et bien d’autres choses encore. La colère est toujours présente, seulement elle m’a rongée depuis bien longtemps. Si vous restez sur la colère, elle va vous ronger aussi.

    Sam savait de quoi il parlait. Quand il avait apprit à son réveil qu’il avait eu une greffe de foie qui pouvait lâcher à tout instant, il s’était renfermé. Il ne voulait voir personne, il resté pendant des mois seul, enfermé dans sa chambre d’hôpital. Puis, il avait demandé à ses parents de garder ses enfants encore pendant quelques temps. Il avait fait des voyages, il n’avait pensé qu’à lui, parce qu’il avait besoin de temps pour accepter et pour comprendre qu’exclure les autres ça n’était pas ce qu’il fallait faire.

    Mettons de côté Maria, Ambre et vos enfants.

    Il voulait lui faire comprendre les choses et surtout comprendre ce qui le bloquait.

    Vous souffrez, comme tout être humain. Vous êtes malade comme moi. Vous êtes en colère comme je l’ai été et comme je le suis toujours. Ce qui m’a permit de mettre ça entre parenthèse ? Le fait que j’ai une famille, des gens qui m’aiment. Evidemment je fais attention à ce que je fais. Je ne mets pas ma vie en jeu, je fais de mon mieux pour rester vivant, seulement je sais aussi que peu importe ce que je ferais, ça serra ma greffe qui décidera pour moi. Je peux faire attention autant que je veux mais dans ce cas je ne vivrais pas et je ferais vivre un enfer à mes proches. C’est peut-être difficile à comprendre, mais ce que vous devez aussi comprendre c’est que même si vous êtes malade, vous avez des gens qui vous aiment autour de vous. Refusez de vivre à leurs côtés en mettant votre colère de côté, c’est les faire mourir avec vous.

    Samuel ne voulait pas être désagréable ou méchant, il voulait juste lui montrer son point de vue.

    Pourquoi restez-vous en colère ?

    Haussant les sourcils, il fixa l’homme. Peut-être qu’il pourrait répondre à cette question ou peut-être qu’il n’y parviendrait pas. Samuel voulait connaître les raisons de cette colère qu’il avait en lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 EmptyMer 19 Jan - 17:26

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 003heex0 Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 2ceg5xi




Apparemment, lorsque les hommes sont condamnés à mourir, ils comprennent ce qui est important dans la vie. Et ce qu'ils regrettent le plus semble être de ne pas pouvoir vieillir avec la famille qu'ils ont fondé. On prend beaucoup de maturité lorsque l'on arrive à ce point là. Bien évidemment, j'aurais préféré resté enfant dans ma tête et pouvoir vivre encore très, très longtemps. J'aurais tout donné pour voir Maria arborer des cheveux gris ; pour accompagner ma fille jusqu'à l'autel quand elle se mariera avec un homme que j'aurais, au préalable, tenté d'étrangler ; pour devenir grand-père ; pour acheter la maison familiale en Irlande quand mes parents décèderont, et profiter de vacances heureuses avec toutes la famille lorsque je serais en retraite. Voilà les choses qui allaient me manquer.

Parfois, je me demande comment agira Maria, quand je ne serais plus là. Elle aura deux enfants à charge et si tout se passe bien pour moi, ils seront adolescents, voir de jeunes adultes. J'espérais qu'elle m'oublierait vite, qu'elle ferait très rapidement le deuil et qu'elle trouva sans plus attendre un homme qu'elle aimera, d'un amour réciproque, qui sera en bonne santé et capable de la rendre très heureuse. J'aimerais que mes enfants continuent de voir la brunette comme leur deuxième maman. Qu'ils comprennent que ça devait arriver et qu'ils n'en seront pas tristes. Qu'ils finiront par considérer le nouveau petit ami de Sarah comme un père. J'espérais qu'Ambre s'en remettrait facilement, qu'elle continuera de me haïr pour ne ressentir aucune souffrance, qu'elle continuera d'avancer en petite fille courageuse. J'espérais qu'Aaron, lui, adolescent, ne fera pas trop de misère à sa maman, mais qu'il la soutiendra. Il sera l'homme de la famille. Oui, je vous l'accorde, mes pensées sont parfois glauques...

Ce que Samuel me conseillait, je n'arrivais pas à le faire, je n'arriverais pas à le faire entièrement, et ce n'était pas faute d'essayer. Mais je ressentais toujours ce même et important blocage. Je me demandais bien comment lui y parvenait. Puis il me posa une question qui me rendit un instant perplexe puis très concentré. « Pourquoi restez-vous en colère ? » Cette simple question. Je fronçais les sourcils en observant le sol, comme s'il était devenu aussi beau et aussi emblématique qu'une peinture de Léonard Da Vinci. Je serrais les dents un moment. Les traits de mon visage étaient marqués par le sérieux. Je tentais de trouver les mots justes, les mots qui décriraient le plus ce que je pouvais ressentir, là, maintenant, ce que j'avais ressenti hier et ce que je ressentirai encore demain.

« Parce que ça fait mal, physiquement et mentalement. Cette cicatrice que j'ai, depuis l'opération me fait un mal de chien, les médecins disent que c'est normal. Les pires jours, c'est insupportable. Les meilleurs, ça pique seulement. Tous les matins quand je me retrouve devant un miroir, je la vois, et ça me rappelle ce que je vis. Un peu comme... un cancéreux qui, le matin, voit son crâne chauve et qui se rappelle donc de sa maladie. » Je serrais de nouveau les dents. « Mais ce n'est rien à côté de la torture mentale. Maria a déjà perdu son premier amour et je ne veux pas qu'elle revive ça. Et si elle ne s'en relevait pas ? J'aimerais pouvoir vieillir avec elle, voir mes enfants grandir et fonder leur propre famille, assister à leur mariage. Je veux porter mes petits enfants dans mes bras. » Je passais mes mains sur mon visage et les faisais glisser dans mes cheveux. Pas une seule fois, j'ai relevé la tête pour l'observer. Non, sinon, je n'arriverais pas à me confier. Déjà que j'avais cette saloperie d'envie de chialer. « Je suis en colère parce que si Dieu existe, c'est un putain d'enfoiré. Vous savez, quand on regarde un match de foot, on voit les joueurs qui prient le ciel en étant persuadé que Dieu les regarde d'en haut. Le pire, c'est que ça doit être vrai. Il préfère regarder les matchs de football, plutôt que de guérir des mômes malades, instaurer la paix dans le monde ou empêcher que des petits deviennent orphelins. Merde quoi, si c'est le tout-puissant, il doit être en grève depuis des milliers d'années ce con... » Oui, parfois, j'avais du mal à comprendre pourquoi ma famille était aussi croyante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 EmptyMer 19 Jan - 22:16

    Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Bradley13_littlehuttUn problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 House6v

    Le français ne faisait qu’exprimer son point de vue et sa façon de voir l’avenir malgré le fait qu’il puisse mourir à tout instant. Ca n’était pas des choses dont il parlait avec ses enfants et le fait d’avoir une autre personne qui vit la même chose c’est quelque chose qu’il appréciait. Evidemment il avait parlé avec son médecin, quelques personnes du centre hospitalier où il avait été opéré et dans un groupe de soutien qu’on lui avait conseillé pour qu’il ne déprime pas seul dans son coin. A vrai dire, il en avait eu marre de tout cela et il était partit aux Etats-Unis pendant un an. Il avait laissé ses enfants à ses parents et lui était partit. Ca avait été un geste égoïste, mais il avait vraiment eu besoin de recul. Il avait eu besoin de pouvoir faire le point sur sa vie et sur ce qui l’attendait. C’était d’ailleurs comme ça qu’il était devenu le doyen des Sampi, ce qui était une fierté pour l’homme. Mais là n’était pas la question. Non aujourd’hui, même s’il ne connaissait pas encore bien Edward, il pouvait parler avec une personne qui avait aussi le même genre de problème de santé. Il semblait être un homme bien et de confiance, donc oui il parlait un peu plus librement. Mais il voulait aussi comprendre pourquoi Edward en restait à l’étape de la colère. Sam l’avait vécu et il la vivait encore. Il avait accepté le fait qu’il était malade, qu’il pouvait mourir, mais il avait toujours cette colère en lui. Le voyant baisser la tête Sam comprit qu’il avait touché un point très sensible chez l’homme. Il l’écouta alors avec attention. Il comprenait tout ce que lui disait son collègue et lui aussi avait vécu cela. Mais aux propos qu’il entendait il savait qu’Edward allait mettre du temps avant de changer de point de vue. Il n’allait pas l’obliger à accepter tout ça, non il n’était pas là pour ça, mais il voulait juste l’aider à passer cette étape, qui était sans doute la plus difficile.

    Pour votre cicatrice je ne peux rien dire. La mienne m’a fait mal aussi pendant un bon moment, mais aujourd’hui c’est supportable. On finit par ne plus sentir la douleur, mais c’est vrai qu’une fois torse nu notre esprit se met en route pour nous rappeler notre sursis.


    Samuel le vivait comme ça. C’est pour ça qu’il avait la plupart du temps un tee-shirt ou quelque chose pour se couvrir. Il restait très peu souvent torse nu. Evidemment ça lui arrivait quand il était seul, mais même quand ses enfants étaient là et qu’ils l’avaient déjà vu torse nu, il ne le faisait pas. Puis, entendant l’homme parler du premier amour de Maria, il ne préféra pas se prononcer là-dessus. Lui ne savait que pour Maxence, il préféra donc s’abstenir d’en parler.

    Votre avenir est fait de « si » Edward et il le sera toujours. Vous voudrez le meilleur pour Maria et votre famille entière, mais vous n’aurez que des « si » et vous ne pourrez rien y changer. Evidemment ça n’est pas facile à gérer, mais vous devez vous faire à cette idée là.

    Si Edward arrivait à mettre de côté un peu les « si », il pourrait avancer dans la colère. Evidemment les « sis » seraient toujours et encore présents, mais les mettre de côté de temps en temps, ça ne faisait pas de mal. Pour le moment l’homme ne le regardait pas et il pouvait tout à fait le comprendre. Mais il le laissa parler et l’écouta toujours aussi attentivement.

    Ah ça c’est sûr qu’il n’est pas là pour aider quand il le faut.

    Sam avait pensé à cela le jour où il avait vu son père mourir, mais il avait laissé une chance à la religion malgré tout, seulement il avait décidé de tirer un trait sur tout cela le jour où sa femme était décédée dans un accident de voiture. Evidemment en breton pure souche, la religion était bien ancrée avec les anciens et ça n’était pas toujours très bien vu de ne plus croire en Dieu, seulement Sam se fichait des avis des autres à ce sujet là en particulier et il avait décidé que Dieu devait aider vu tout ce qu’on disait de lui, mais il semblait occuper à faire tout autre chose et Sam avait décidé que désormais il ne chercherait plus aucun réconfort ou autre chose dans la religion.

    En tout cas pour les cicatrices, ça fait blessure de guerre c’est très sexy selon certaines femmes.

    Esquissant un sourire Sam se souviendrait toujours de son médecin qui lui avait dit cela. Son médecin était une femme et elle lui avait dit qu’un homme avec une cicatrice attirait souvent. Il avait pensé halluciner en entendant cela, mais il était passé au-dessus de la remarque. Mais il devait avouer que ça le faisait sourire aujourd’hui.

    Je ne vais pas chercher à vous faire passer au-dessus de la colère, je comprends parfaitement ce que vous ressentez, mais en tout cas si vous avez besoin de parler quand ça n’ira pas, n’hésitez pas.

    Vu qu’il avait lui aussi vécu les mêmes évènements à quelques détails prêt pour les organes touchés, il serait toujours ouvert à la discussion.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Un problème ? Oui ? Lequel ? Un problème ? Oui ? Lequel ? - Page 3 Empty

Revenir en haut Aller en bas

Un problème ? Oui ? Lequel ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 3 sur 5Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Sujets similaires

-
» « Bêta en bibliothèque » : signe selon lequel l'Apocalypse est proche.
» Parce que toi & moi, c'est comme un gâteau sur lequel on aurait mangé la cerise. | Emma
» Un tête à tête ? Oui ... mais pas n'importe lequel. [ Pv : Kayla H. Ashmore ]
» Je crois qu'on a un problème [Tom]
» Un problème ? ( pv Maxime De Bergerac )

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-