the great escape
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nothing good happens after 2 a.m. • pv.

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MessageSujet: Re: nothing good happens after 2 a.m. • pv. nothing good happens after 2 a.m. • pv.  - Page 2 EmptyLun 20 Déc - 14:24

nothing good happens after 2 a.m. • pv.  - Page 2 246otvk nothing good happens after 2 a.m. • pv.  - Page 2 2ns0ute




Les hôpitaux. Je les détestais depuis mon plus jeune âge. Il faut dire que je les ai côtoyés plus que la normale, et ce, dés ma naissance. Né avec trop d'avance, on pense que mes problèmes cardiaques y sont liés. Mon cœur n'avait pas eu le temps de terminer de se former et donc, n'assurait pas son rôle. Direction la couveuse, sous les yeux effrayés de ma mère. Je pense plutôt que c'était génétique. Mon grand père maternel est mort d'une crise cardiaque à trente-cinq ans. Quoi qu'il en soit, alors que les gamins de mon âge s'amusaient à courir partout, à s'amuser, moi, j'étais à l'hôpital à passer des centaines et des centaines d'électrocardiogrammes et d'autres tests aussi emmerdants les uns que les autres. Pas de chance, j'étais en plus de ça hyperactif. Donc je passais également mon temps à sauter partout, sauf que j'enchaînais les malaises, je m'essoufflais bien trop vite, et mon cœur battait la chamade, parfois même au repos, s'arrêtant parfois quelques dixièmes de seconde pour reprendre un rythme d'une lenteur infernale.

Il y a peu de temps, à la fin de l'année scolaire 2009-2010, j'ai du prendre une décision très difficile, après avoir atterri en urgence à l'hôpital. Les médecins voulaient m'inscrire sur la liste des receveurs d'organes. Si on changeait mon cœur, et si tout se passait bien, je pourrais vivre un certain moment, pas longtemps, mais j'aurais de belles années devant moi qui me seront assurées. En contre-partie, je ne pouvais pas espérer vieillir jusqu'à avoir des petits enfants. Si cette transplantation se trouvait être un échec, mon corps rejetterait l'organe, je pourrais avoir une infection, ou bien un cancer. C'était un risque à prendre, non ? Si au contraire, je refusais la greffe cardiaque, c'était du tout ou rien. Il était possible que mes problèmes cardiaques se stabilisent, que je puisse vivre vieux, comme il était possible que je fasse une crise cardiaque du jour au lendemain. Finalement j'avais décidé de m'inscrire à cette liste, car je ne pouvais pas m'endormir tous les soirs en me demandant si demain, je serais en vie. Et puis, cette crise cardiaque, j'ai finit par la faire. Disons qu'elle a choisi pour moi.

Tout ça pour dire que je déteste les hôpitaux. J'y ai passé beaucoup trop de temps. Depuis ma greffe cardiaque, les examens se multipliais. J'avais déjà passer des semaines et des semaines dans un lit d'hôpital, j'avais suivit des exercices strictes. Rien de très amusants en somme. J'étais donc assez mal à l'aise de me retrouver ici, à cause de deux idiots qui n'ont pas pu s'empêcher de harceler une jeune femme et de me frapper à cet endroit. Un soupir s'échappa de mes lèvres. Je n'avais pas envie qu'Autumn voit ça. Pourquoi ? Parce que nous nous amusions à être en réel conflit. Ça devenait parfois malsain même. Nous nous montrions durs, comme intouchables. En voyant la cicatrice qui longeait mon sternum, elle y décelait mon point faible. Je ne voulais pas qu'elle me charrie là-dessus, ni qu'elle ressente de la pitié pour moi. Rien ne pourrait être pire.

Je fus quelque peu rassuré en entendant une des infirmières assurer à Autumn que son poignet irait bien mieux et ça, très rapidement. Ouf. Je m'en serais voulu que ça soit plus grave. Néanmoins, j'aurais préféré qu'elle ne ressente aucune douleur. Le côté protecteur, que voulez-vous y faire ? Puis vint le moment où on du me faire des points de sutures. Et, à ma grande surprise, la blondinette vint s'approcher de moi, jusqu'à déposer sa main contre la mienne, comme pour me prouver qu'elle me soutenait, et qu'elle ne me laisserait pas tout seul. Même si je trouvais cette réaction très touchante, je ne pus m'empêcher de trouver ça assez étrange venant d'elle. C'est Autumn.

Je tournais un instant la tête vers la jeune femme et lui adressais un maigre sourire à peine visible, comme pour lui prouver que ça allait, et que je n'avais pas mal du tout. Cela fut trahit par la légère grimace qui venait de se dessiner avec horreur sur mon visage quand on me désinfecta ma plaie, afin d'être sûrs que cette dernière ne s'infecterait pas. Ça faisait un mal de chien. Il faut avouer que ma cicatrice me fait terriblement mal et ça, non stop. Il y a des jours où elle me fait plus souffrir que d'autres fois. Dans le meilleur des cas, ça me lance avec douleur. Dans le pire des cas, c'est insoutenable. Il est rare que je ne ressente aucune douleur au niveau de la poitrine. Mais ça, j'en aurais pour un moment. En attendant, j'avais le droit à des médicaments servant à apaiser la douleur. Disons que ça ne marchait pas aussi bien qu'on l'espérait tous.

Je regardais en face de moi et serrais les dents, laissant ressortir la veine au niveau de ma tempe gauche. Mes doigts se resserrèrent doucement autour de ceux de la jeune femme. On commença par refaire mes points de suture. Je n'avais pas envie de regarder le travail que l'infirmière était en train de faire, car ça allait me rendre fou. Je déteste voir cette cicatrice, ça en devient psychologique. Même si elle est le signe d'une réussite, elle reste également le point d'arrivée d'une longue route d'horreur. « J’attends dehors. » Finit par lancer Autumn, brisant ainsi le silence est des milliers de morceaux. Je tournais de nouveau la tête vers elle et hochais la tête, accompagné d'un faible sourire. « Pas de soucis, allez-y. », lui lançais-je sans aucune moquerie. Oh certes, elle n'était pas aussi courageuse que je le pensais. Là, c'était mon humour qui parlait. Je pouvais comprendre qu'elle n'ait pas envie de voir ça. Ça met mal à l'aise après tout. Et ce n'est pas franchement d'une beauté incroyable...

Il fallut un certain temps pour finir le travail. J'eus le droit à un long pansement sur le torse, le temps que la blessure cicatrise un minimum. Je repensais déjà au premier pansement que j'avais retiré. Les poils de mon torse avaient soufferts les pauvres... On me donna également un T-shirt blanc, histoire que je ne me balade pas dans la ville avec une chemise ensanglantée, donnant ainsi l'impression aux passants que j'étais un meurtrier. Je sortais de la salle. On me proposa de nous raccompagner en ambulance. Je les remerciais mais ce n'était pas nécessaire. Je paierais le taxi. Après tout, ils avaient beaucoup de travail et des personnes étaient certainement en plus mauvais état que moi.

Je retrouvais Autumn à l'extérieur. Enfilant ma veste, je m'approchais d'elle et enroulais mon écharpe autour de mon cou. « Désolé de vous avoir fait subir tout ça. »
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MessageSujet: Re: nothing good happens after 2 a.m. • pv. nothing good happens after 2 a.m. • pv.  - Page 2 EmptyMer 22 Déc - 19:39

Installée sur cette chaise très inconfortable, au milieu de tous ces malades, toussant à s’en arracher les poumons, avec le regard vitreux et dépourvu de vie, Autumn se sentait mal à l’aise, presque autant que dans la pièce d’à côté, son immense cicatrice sanguinolente la dévisageant. La tête entre les mains, elle essayait de tout oublier, de s’imaginer ailleurs, sur une plage des Bahamas, en train de bronzer son corps de déesse devant une vingtaine de femmes jalouses et d’hommes la désirant au plus haut point. Mais, sans comprendre pourquoi, quoi qu’elle pense, elle en revenait au même point, c’est-à-dire à ce qui se passait à quelques mètres d’elle. Edward, blessé, brisé, en train de se faire « réparer », bien que peu importe le nombre de point de suture qu’il lui fallait, cette soirée resterait à jamais gravée dans leurs esprits et, pour lui, sur sa peau. Les secondes s’égrenaient trop lentement, et la personne assise à une proximité effrayante, un homme voisinant avec la cinquantaine, toussant depuis quelques minutes sans s’arrêter, la faisait légèrement flipper. Pas qu’il essaye de l’agresser -quand même pas deux fois dans la même soirée, il ne faut pas pousser-, ou qu’il soit trop entreprenant avec elle. Il avait juste l’air malade à en crever, et Autumn n’avait pas envie d’attraper ses microbes, elle avait déjà passé une assez atroce soirée.

Après quelques minutes passées, le regard vitreux, à fixer la porte de la pièce qu’elle venait de quitter, Autumn se décida finalement à attraper l’un de ces magazines écornés posés sur une petite table basse entre elle et une femme qui semblait avoir la trentaine, et des rides d’inquiétudes plissant son front. Vogue. Qui datait de l’année dernière. Bon, ça irait, peu lui importait, tant qu’elle pouvait occuper ses mains et s’empêcher d’y enfoncer ses ongles manucurés. Elle tourna les pages machinalement, ne regardant pas vraiment les photographies des mannequins et des fringues hors de prix proposées. Bon sang, qu’Est-ce qu’ils foutaient ? Ça prenait combien de temps, au juste, pour arrêter le saignement de sa plaie, lui rafistoler tout ça, qu’ils puissent se tirer d’ici vite fait ? Elle détestait les hôpitaux plus que tout au monde. Cette odeur de médicaments qui flottait dans l’air, écœurante, cette multitude de malades et de types bizarres qui rôdaient dans les couloirs, qui avaient plus l’air de faire partie d’un groupe de punk que d’être atteints d’une maladie incurable. De plus, elle avait lu une centaine de bouquins, vu quelques films dans lesquels les héros se faisaient soigner dans des cliniques étrangères…et cela ne finissait jamais bien. On leur administrait des médicaments bizarres ; on faisait mal son boulot sous prétexte que les patients étaient des étrangers. Autumn se demanda si son accent américain avait été très percevable lorsqu’elle avait ouvert la bouche pour parler à l’infirmière. Elle avait beau fouiller dans sa mémoire, pour elle, son français était sans aucun reproche..mais bien sûr, elle n’était pas le meilleur juge. Et si, derrière cette foutue porte blanche, ces infirmières aux sourires trop parfaits étaient en train de lui administrer une drogue, et qu’elle devrait se taper, en plus d’un Edward peu en bon état, un Edward drogué ? Stop. Pas de paranoïa, contrôle total de la situation. Il le fallait. Tout allait bien. Merde, qu’il se dépêche. Il faisait trop chaud, elle n’en pouvait plus. Se levant brusquement, elle traversa le couloir et sortit, accueillie par une brise d’air glaciale.

Autumn avait perdu la notion du temps, si bien que, lorsque la porte s’ouvrit enfin, elle ne pouvait pas dire s’il s’était écoulé une vingtaine de minutes ou deux heures Se levant brusquement du muret sur lequel elle s’était installée, elle se précipita vers Edward, et s’arrêta brusquement au milieu des escaliers de pierre. Pas de démonstration d’affection, c’était quoi son problème ? Elle n’avait pas dormi depuis presque 24 heures, avait un taux d’alcool important dans le sang, et était très éprouvée physiquement comme mentalement. C’était sûrement ça. Elle le regarda enfiler sa veste, et passa une main nerveuse dans ses cheveux. Il s’excusait, en plus. Autumn ne put s’en empêcher, et laissa échapper un léger rire. « Tu devrais être désolé de ne pas avoir gagné la bagarre. » Tout ce qu’elle voulait, c’était que cette petite parenthèse dans leur relation s’achève, qu’ils recommencent à se rendre la vie difficile comme ils l’avaient toujours fait. C’était bien plus amusant. Elle se retourna, et désigna le parking d’un geste vague, cet éternel sourire indescriptible aux lèvres. Se moquait-elle de lui, était-elle heureuse que tout soit terminé, ou préparait-elle un mauvais coup, presque personne n’était capable de le dire, mis à part elle, et, well, quelqu’un d’autre. Malgré le temps qu’ils avaient pu prendre, le taxi était toujours posté au même endroit, au pied des escaliers, et quelques notes d’une chanson des Beatles s’échappaient de sa fenêtre légèrement entrouverte. La jeune femme poussa un soupir. Ainsi la soirée allait se terminer. Le taxi les ramèneraient là où tous les étudiants/ professeurs de Berkeley étaient censés loger, et ils iraient se coucher chacun de son côté, reprenant leur petite querelle dès qu’ils se recroiseraient. Dans un sens, elle se sentait envahie d’une certaine tristesse. Après tout, leur lien avait quelque peu changé, rien ne serait jamais pareil entre eux, pas en apparence, mais à l’intérieur. Elle s’était sans doute trop dévoilée, il verrait désormais en elle celle qui cherchait à le soutenir lors d’un moment difficile en même temps, voire avant la pétasse blonde qui lui en faisait baver. C’était vrai, elle lui en avait fait bavé, depuis qu’ils se connaissaient. Et, ce soir, encore plus que les autres soirs. Alors que les excuses pointaient le bout de leur nez sur la langue d’Autumn, elle les ravala brutalement, sans trop savoir pourquoi. Par fierté, ou simplement pour entretenir son image de méchante envers lui ? Elle poussa un soupir, et indiqua du menton le taxi qui attendait. « Bon, hum, on peut le reprendre pour rentrer si tu veux, mais j’ai pas l’intention de payer. » Il était tard, très tard-ou très tôt, elle ne savait plus trop. Il était sûrement temps de rentrer, et pourtant, elle espérait secrètement que le taxi se tirerait, qu’ils se cacheraient dans la cafétéria de l’hôpital et mangeraient des tas de cochonneries. Après tout, peut-être que c’était mieux comme ça. Tout redeviendrait comme avant. C’était stupide de se mettre à penser qu’ils pouvaient aller boire un café, discuter comme s’ils n’avaient pas frôlé la mort-enfin presque-, et devenir amis, puisqu’ils n’avaient rien en commun, et se détestaient plus que tout. Ah bon ? Rien n’était sûr.
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MessageSujet: Re: nothing good happens after 2 a.m. • pv. nothing good happens after 2 a.m. • pv.  - Page 2 EmptyJeu 23 Déc - 13:38

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Je me sentais faible après ce qu'il s'était passé et pourtant, je me portais bien mieux qu'en arrivant dans cet hôpital. Peut-être était-ce le fait de quitter justement cet endroit qui finissait à la longue par me rendre fou. Peut-être était-ce le vent glacial qui fouettait mon visage d'une façon étrangement agréable. Oui, un bon bol d'air frais. Puis la charmante blondinette – ça reste entre nous –, entra dans mon champs de vision. J'étais gêné qu'elle est ainsi découvert ma faiblesse. Mais cette soirée n'avait pas seulement été à mon désavantage. En plus de ça, je connaissais bien plus Autumn. J'avais vu, même si ça ne dura pas longtemps, une Autumn inquiète, désemparée, angoissée. Ça ne m'aurait pas paru si étrange si je n'avais pas été la raison principale de ce changement de comportement. Oui, cette étudiante, avec qui j'entretiens une relation explosive et peu affective, avait eu peur pour moi, pour mon état de santé. Elle m'avait tenu la main quand on a commencé à me soigner. Et ça, ce n'était pas prêt de sortir de mon esprit. Je la verrais différemment maintenant. Oh, je ne pourrais pas la charrier sur le fait qu'elle a eu un grand moment de faiblesse. En effet, si je le faisais, elle pourrait s'amuser à dire à tout le monde que je suis en sucre, ou bien trop fragile. Je pense donc que, dans l'intérêt de chacun, il fallait taire cette histoire. Dés demain, nous n'en parlerons probablement plus, nous ferons comme si rien ne s'était passé, nous ignorerons les faits et continuerons notre petit jeu devant tout ceux étant habitués à nous voir nous faire des coups foireux, ou bien à nous lancer des pics.

« Tu devrais être désolé de ne pas avoir gagné la bagarre. » Je ne pus m'empêcher d'afficher un sourire, dévoilant les deux fossettes sur mes joues recouvertes d'une barbe naissante. Ils étaient deux tout de même. Et puis, vue la façon dont je m'étais jeté sur l'un d'eux, Autumn avait bien dû comprendre que j'avais un sérieux côté bagarreur. Depuis mon plus jeune âge, avec les autres garçons, je privilégiais les poings aux paroles lorsque quelque chose n'allait pas. Il faut dire que je n'étais pas le seul à être violent de la sorte. Tous mes camarades avaient grandi en apprenant à se battre. Mais que voulez-vous ? Les conflits étaient tant répétitifs en Irlande lorsque j'étais gamin que j'ai finalement grandit dans un univers bercé par la violence. Comment peut-on jouer les bisounours après ça ? Mais ce n'est pas comme si j'étais uniquement une brute. À côté, je suis un des hommes les plus affectifs qui soit. C'est une des raisons pour lesquelles j'avais autant la cotte avec les filles au collège et au lycée. Bien évidemment, ça ne plaisait pas vraiment à d'autres garçons, qui tentaient de se rassurer en m'insultant de « pédale ». Le fait est que je n'en étais pas une et ça, ça les agaçaient au plus haut point. « Je vous en prie, ils étaient deux. Et je me suis pas si mal débrouillé, avouez le ! Si vous aviez eu un peu plus de muscle, je suis sûr qu'on aurait pu leur mettre une raclée digne de ce nom. » Nouveau sourire en coin. Pourquoi je commençais à me plaire à discuter avec elle ? Mon Dieu Edward, ressaisis-toi !

Nous avançâmes tous les deux, en direction du parking. Le taxi était toujours présent et je ne pus retenir un sourire. Ah ces français ! À croire qu'ils étaient très patients, certainement bien plus que les américains. Ces derniers sont très barrés dans leur travail, ils ne savent pas profiter, ils ne savent pas ce que c'est que de ne rien faire. La flemmardise pouvait faire beaucoup de bien parfois. Le chauffeur du taxi ne semblait pas énervé. En fait, il écoutait bien sagement une musique des Beatles en attendant qu'on le paie. Il aurait dû attendre encore des heures pour commencer seulement à s'énerver. Ça m'amusait. On pouvait même l'entendre chanter les paroles de Hey Jude, dans un anglais assez douteux. Un bon type ! « Bon, hum, on peut le reprendre pour rentrer si tu veux, mais j’ai pas l’intention de payer. » Je tournais la tête vers la jeune femme et l'observais un instant, toujours avec ce mince sourire sur les lèvres. « Très bien, moi je paierais. Allez, on rentre. » Jamais ça ne me serait venu à l'idée qu'Autumn ait envie de continuer cette petite soirée à deux. Ainsi nous entrâmes dans le taxi et il ne fallu pas très longtemps avant que nous arrivions jusqu'à la cité universitaire. Je payais l'homme et le remerciais de son attente. Enfin nous sortîmes. L'air frais me faisait toujours autant de bien.

« Sacrée soirée. Décidément, je crois qu'on ne pourra jamais passer du temps ensemble sans que ça parte dans tous les sens. » Et c'était le cas de le dire. Jamais nous n'avons eu une conversation entre deux personnes civilisées. Soit ça partait en humiliation, soit ça terminait en coups bas, ou bien ça tournait de façon sordide, comme ce soir. Peut-être qu'un jour, nous arriverons à nous apprécier assez pour passer au moins cinq minutes sans nous prendre la tête. Mais était-ce vraiment ce que nous recherchions ? Je n'en suis pas sûr. Elle semble apprécier notre relation telle qu'elle est, et je dirais sans l'ombre d'une hésitation que je ressens la même chose à ce sujet. Il faut croire que nous sommes faits pour nous comporter comme chien et chat.

Nous continuâmes à discuter si bien que je l'accompagnais jusqu'à sa porte de chambre, sans que ça n'interpelle l'un de nous. Je m'arrêtais devant et l'observais avec un certain sourire amusé. Je sens que cette soirée restera à jamais gravée dans mon esprit. Je pense que d'ailleurs, je me souviendrais d'elle jusqu'à la fin de mes jours. Autumn Glaswell, une petite peste blonde que j'apprécie beaucoup dans le fond, charmante, diabolique, amusante et sadique, aussi dangereuse que sexy. « On va garder sous silence cette soirée Boucle d'Or, ou bien on risque vraiment de se déclarer la troisième guerre mondiale. » Petit sourire en coin. C'était ma façon de lui dire que je la remerciais tout de même pour tout ce qu'elle avait fait.
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MessageSujet: Re: nothing good happens after 2 a.m. • pv. nothing good happens after 2 a.m. • pv.  - Page 2 EmptyLun 27 Déc - 13:42

Elle qui pensait qu’un moment seule avec Edward se classerait parmi la pire des tortures, s’était lourdement trompée. La soirée s’achevait, enfin, cette heure tardive ne comptait plus vraiment comme la soirée ; et, contrairement à toutes ses espérances, elle se retrouvait à sourire. D’habitude, à la simple vue, ou même mention du nom de son professeur d’histoire, une grimace se dessinait sur son visage parfait, le déformant. Une grimace de méchanceté, une mimique vicieuse de celle qui prépare un mauvais coup…mais jamais de véritable sourire. Jusqu’à maintenant. Après la longue, interminable nuit qu’ils avaient passé ensemble, et toutes les aventures qui leur étaient arrivées dignes d’un mauvais feuilleton télévisé, Autumn savait que plus rien ne serait pareil désormais. Même quand elle essayerait de trouver une réplique cassante pour le couper en plein cours, dans son discours sur dieu sait quoi, son esprit serait concentré sur cette soirée, sur cette impression que, derrière les méchancetés qui seraient toujours lancées, les petites piques, les batailles, les hurlements, les moqueries et crasses en tout genre, le souvenir de cette soirée resterait gravé en eux, les rendant sans doute un peu plus proches qu’ils ne voudraient jamais l’admettre. Ce sentiment à cet instant précis était si ancré en elle, qu’elle n’avait pas envie de voir cette soirée leur filer entre les doigts. Cette unique nuit de répit dans leur relation explosive, c’était sans doute le seul instant qu’ils auraient. Et, pour la première fois, contrairement à tout ce qu’elle aurait pu imaginer ressentir, elle avait envie de poursuivre la soirée. Edward paraissait complètement différent des autres jours, derrière son bureau, en bas des immenses marches de l’amphithéâtre, professeur efficace et concentré sur ses multiples connaissances. Ce soir, il lui ressemblait plus que jamais. Cette facette existait-elle toujours, et ne la voyait-elle pas les autres jours, trop occupée à l’emmerder ? Ou bien était-ce la situation, et son comportement à elle qui déteignait sur l’irlandais ? Ses yeux rivés dans les siens, ce sourire mystérieux collé sur son visage, Autumn avait réellement envie de connaître la réponse à ces questions.

Malheureusement, Edward opta pour la solution la plus logique, et la plus raisonnable également, celle de payer lui-même le taxi et de rentrer. Inclinant légèrement la tête, faisant valser ses longs cheveux blonds dans le vent frais de ce tout début de matin encore obscur, elle baissa les yeux vers ses ongles manucurés, puis releva ses pupilles bleutés sur lui. « Quel gentleman. » Elle laissa échapper un rire, avant de descendre les marches une par une, sautillant sur la plus basse, ce qui faisait claquer ses talons sur la pierre. Ils montèrent en taxi, et la blondinette s’enfonça dans son siège tandis qu’Edward donnait l’adresse au chauffeur, qui démarra encore une fois en trombe, manquant d’ éjecter le pauvre professeur contre le siège passager avant.

Le voyage de retour jusqu’à la cité universitaire, où tous les étudiants de Berkeley, professeurs et tous ceux faisant partie de l’échange étaient logés, se passa en un éclair. Autumn avait laissé quelques instants les lumières de Paris défiler devant ses yeux, avant de fermer les paupières, pour ce qui lui sembla une seconde, mais qui devait être plus ; car lorsqu’elle ouvrit les yeux, ils étaient arrivés. La jeune femme laissa Edward payer, et sortit du véhicule. Un vent frais vint lui caresser le visage, douce petite brise vraiment agréable après ce taxi et cet hôpital qui semblaient tous deux de véritables fournaises. Edward sortit moins d’une minute plus tard. Les lumières du taxi s’évanouirent rapidement dans la nuit, les laissant, seules deux silhouettes mouvantes dans la cité engloutie par la nuit. C’était exactement le genre de début à un film d’horreur. Un très mauvais film d’horreur. Dans sa fine robe noire, Autumn frissonna, mais elle n’en laissa rien paraître, toujours aussi stricte avec elle-même sur le fait de ne pas montrer ses faiblesses. Le silence entre eux ne dura que quelques secondes, pourtant Autumn fut ravie qu’il le brise. Haussant les sourcils, elle laissa échapper un rire, remontant la bretelle tombante de sa robe. « De toute façon, il est hors de question que je te laisse un moment de répit. » Ils fonctionnaient comme ça, et elle ne voyait pas de raison que ça change. Leur relation était explosive, il était vrai. A chaque fois, cela se terminait mal, ni l’un ni l’autre ne voulaient lâcher le morceau, et n’étaient jamais à court d’idées et de moyens pour rendre la vie difficile à l’autre. Que ce soit par humiliations, les paroles ou les petites crasses qui tuent, ils ne se laissaient pas de temps de répit. C’était bien comme ça. Pourquoi devraient-ils changer quelque chose ? D’accord, ils passaient leur temps à se battre alors qu’ils avaient des qualités et points communs, et qu’ils pourraient, s’ils faisaient un effort, devenir…des amis ? Peut-être pas jusque là, mais au moins s’apprécier un peu. Hélas, ils semblaient incapables de fournir cet effort; ou ils n’avaient simplement pas envie. Après tout, les choses sont parfaites ; pourquoi tout compliquer ?

Sans véritablement s’en rendre compte, leurs échanges sur de vieux souvenirs, des crasses mémorables, de celle du bureau saccagé de serpentins aux remarques acerbes d’Edward lancées en plein milieu d’un cours, totalement inappropriées et qui pourtant rendaient la classe -sauf Autumn, évidemment- hilare ; les deux se retrouvèrent à marcher dans les immenses halls, puis à monter les escaliers, et se retrouvèrent dans les couloirs des chambres. Leurs pas, motivés par leurs éclats de rire pour une fois partagés, les menèrent jusqu’à la porte de la chambre d’Autumn. Cette dernière s’en rendit compte dès que leur conversation coupa court, et qu’Edward afficha un sourire étrangement amusé. Elle se retourna vers la porte, puis vers Edward, et esquissa un sourire, qui se transforma en grimace dès que ce dernier prit la parole. Tendant un doigt vers lui, elle fronça les sourcils, menaçante. « Appelles moi encore une fois Boucle d’Or, et tu verras toute ta vie défiler devant tes yeux. » Sa grimace se mua en un large sourire. L’une des lumières éclairant faiblement le couloir clignota quelques secondes, s’éteignit puis se ralluma au-dessus de leur tête. Autour d’eux, aucun bruit, aucune âme vivante ne se baladait dans les couloirs. C’était calme, le calme après la tempête, et un repos bien mérité qui les attendaient. Après tout ça, elle ne l’avait même pas vraiment remercié de lui avoir sauvé la vie. Mais ce n’était pas son truc, elle qui refusait d’assumer qu’elle n’avait pas su gérer la situation seule, comme une grande. Elle espérait qu’il savait, qu’au fond, même si elle était, par sa froideur et méchanceté naturelle, incapable de dire ces remerciements, qu’elle les pensait profondément. Elle croyait également que, si elle ouvrait la bouche ; leur relation s’en retrouverait quand même un peu changée. Et ça, malgré tout ce qui s’était passé en cette nuit mémorable, elle ne le voulait pas. Pour rien au monde elle ne se priverait de torturer son petit professeur adoré.
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MessageSujet: Re: nothing good happens after 2 a.m. • pv. nothing good happens after 2 a.m. • pv.  - Page 2 EmptyMer 29 Déc - 20:52

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« Appelles moi encore une fois Boucle d’Or, et tu verras toute ta vie défiler devant tes yeux. » Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire amusé en l'entendant parler. Boucle d'Or, c'était le surnom que je lui donnais très souvent et ce, depuis la période où nous avons commencé notre petite guerre. En effet, il fallait que je lui trouve un surnom que moi seul utiliserait. Un surnom sur un détail physique. J'avais hésité avec Blanche-Neige, en vue de sa peau claire, mais j'ai pensé que venant de ma part, irlandais au teint pâle et naturel, cette gentille moquerie serait totalement stupide. J'avais donc opté pour Boucle d'Or, à son plus grand damne. En effet, la première chose que l'on voit, lorsque l'on regarde Autumn, ce sont ses longs cheveux blonds, d'une grande beauté. Oh, je n'ai jamais été un grand fanatique des blondes, contrairement aux autres hommes. En fait, je préfère les brunes et les rousses, sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi. Je suis anti-conformiste de toute façon. Le fantasme des blondes aux yeux bleus à forte poitrine ? Très peu pour moi. Je suis plutôt l'adorateur des brunes typées, d'origine méditerranéenne. C'est certainement pour cela que je me suis marié avec une femme américaine d'origines portugaises et juives de ses deux parents. À côté, les rousses. Ah les belles rousses ! Sauvage, dynamique, glamour et sexy. Une belle rousse à la Kate Walsh et je tombe par terre de bonheur. Mais le summum à mes yeux, sont les brunes aux yeux bleus. Hasard amusant, la femme que j'aime en ce moment, Maria O'Berkeley, arbore une longue chevelure ébène et des yeux entre le bleu et le gris. Magnifique.

Je ne peux néanmoins nier le fait qu'Autumn soit une jeune femme délicieuse physiquement. D'ailleurs, pour tout avouer, la première fois que je l'ai vue, c'était devant l'université, alors que je fumais une cigarette. Je l'ai vue passer devant moi. C'était en septembre 2009. Mes yeux bleus se sont posés sur elle. Je l'avais trouvée magnifique. Je n'avais pas pu décrocher mon regard d'elle, du moins jusqu'à ce qu'elle sorte de mon champs de vision. Aucune arrière pensée. Mais je devais avouer qu'elle avait un visage d'ange, un physique de rêve, le corps d'une jeune femme, délicieuse. D'ailleurs, je me suis souvent demandé si les garçons lui couraient beaucoup après. À priori oui, à moins qu'ils soient tous homosexuels. Car en plus d'être très belle et charmante, elle est blonde aux yeux bleus, fantasme numéro un des hommes aujourd'hui, importé des femmes de l'Est de l'Europe. Puis je l'avais revue durant mon premier cours avec sa classe. Mes yeux bleus s'étaient directement posés sur elle. Et je n'avais pu m'empêcher de ressentir un léger frisson en me disant que je l'aurais à mes cours jusqu'à la fin de ses études, si je restais professeur d'Histoire à l'université de Berkeley. Mais tout ça, c'était avant que notre relation naisse. Depuis, en plus de la trouver très agréable à regarder, elle m'exaspérait autant que je l'appréciais.

« Arrêtez, vous me faites peur quand vous me menacer ainsi. », lui répondis-je avec ironie alors qu'elle avait toujours son doigt pointé vers mon torse. Autumn m'amusait grandement par moment. Elle donnait l'impression de vouloir se battre, et le plus drôle, c'est qu'elle pensait vraiment pouvoir gagner. Oh, je ne frappe pas les femmes, sinon, j'arriverais très facilement à la mettre à terre. D'ailleurs, en y pensant, peut-être que je le ferais un jour. S'amuser à se battre. La mettre à terre, sans lui faire mal, l'immobiliser pour lui faire comprendre qu'elle ne faisait pas le poids, que nous n'avions pas la même carrure ni la même quantité de muscles. Il fallait se faire une raison, non ? Je la regardais dans les yeux. Dans le fond, je savais qu'elle me remerciait de lui avoir sauvé la mise ce soir face à ses deux idiots d'ivrognes. Bien évidemment, elle ne le disait pas à voix haute, mais je le savais. De toute façon, elle avait beau le penser, jamais elle ne me murmurera un simple merci. C'est comme ça. Autumn a un amour propre, une dignité, un égo démesuré, un peu comme moi au final. Donc il était hors de question qu'elle s'abaisse en me remerciant, moi, son professeur préféré, même si elle ne l'avouait pas non plus ça. Je lui adressais un large sourire, visiblement amusé par la situation. « Passez une bonne nuit mademoiselle Glaswell. Et ne recommencez pas ce genre de soirées, je ne serais pas toujours là à jouer votre ange gardien, ou bien votre Superman personnel. » Je l'a vis lever les yeux au plafond et je riais un instant. Amusante, vraiment. Au final, cette soirée avait été sympa malgré le moment de déroute totale où je me suis fait massacrer par les deux compères. Heureusement, j'en avais bien amoché un et dés le lendemain, quand il décuvera, il pensera à moi en voyant les jolies blessures que j'ai faites à son visage détestables.

Je l'observais entrer dans sa chambre. Un léger hochement de tête en guise de salutations, et elle ferma la porte derrière elle. Je restais un instant là, sans bouger, à me remémorer cette soirée qui allait changer à jamais notre point de vue sur la personne. Notre relation avait finalement changé du tout au tout, sans que nous puissions y faire quelque chose. C'était étrange et à la fois agréable d'un certain côté. Comment nous comporterons nous, lorsque nous serons tous les deux de retour à l'université de Berkeley ? J'espérais que nous resterons aussi vaches l'un envers l'autre, sinon, les étudiants allaient vite se rendre compte de notre changement d'attitude et ils se plairont à imaginer qu'il s'est passé quelque chose entre nous durant l'échange entre Berkeley et la Sorbonne. Et comme ils ont l'esprit mal placé, ils penseront directement à une histoire de sexe. Bien évidemment.

Je retournais donc dans ma chambre qui se situait un peu plus loin. Il n'y avait qu'un tourner à fauche à un endroit, suivre le couloir, et j'étais arrivé à destination. Cette partie de la Cité Universitaire servait à loger les professeurs et autres membres du personnel de l'université de Berkeley participant à l'échange avec la Sorbonne. Bon, il y avait quelques étudiants aussi dans les chambres voisines. C'était assez frustrant. Imaginez une minute que mes étudiants nous entende, Maria et moi, dans un moment trop intime pour être divulgué aussi facilement ? Au final, on ne se privait pas vraiment. Si nous avions envie l'un de l'autre, on cédait à la tentation. La seule différence, c'est que nous nous faisions beaucoup plus discret que si nous étions chez nous, dans notre chambre ou bien dans toutes autres pièces en fait.

Je restais un instant devant la porte de la chambre, hésitant à entrer. En effet, j'espérais que Maria serait endormie et qu'elle ne partirait pas des bras de Morphée lorsque je viendrais m'allonger dans le lit. Sinon, elle verrait bien rapidement qu'il s'était passé quelque chose de peu agréable dans la soirée et les explications dureraient toute la nuit. Mais au final, quand on y pense, le lendemain matin, quand elle se réveillera, elle me verra en mauvais état et là, l'explication sera aussi longue. La question était : devais-je lui faire une fureur maintenant ? Ou bien demain matin, dés le réveil ? En effet, à moins qu'il y ai un énorme miracle, ma lèvre fendue et la blessure sous mon œil ne s'amélioreront pas d'ici quelques heures, et les tâches de sang imprégnées sur ma chemise blanche, celle que je tenais à la main, n'allait pas disparaître d'un coup de baguette magique. J'étais devant une situation sans issue. Et ça, ça me mettait dans de sales draps.

Je prenais donc mon courage à demain, inspirais un bon coup, puis ouvrais la porte avec une grande discrétion. Aucun bruit de son côté. Elle dormait donc apparemment. Je me déshabillais dans le noir et filais dans le lit. Néanmoins je ne fus pas assez discret car elle se retourna doucement vers moi et se cala contre mon corps, déposant sa tête sur mon épaule et sa fine main sur mon torse. À partir de là, ses doigts s'attardèrent sur la présence d'un long pansement. Je retenais mon souffle. Trop tard. Elle était réveillée et se redressa, allumant la petite lumière qui se trouvait sur la table de chevet à côté d'elle. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? », me demanda-t-elle, visiblement très inquiète, alors que ces yeux s'étaient rapidement adaptés à la présence de lumière dans la chambre. Ses yeux bleus firent le chemin entre le pansement et mon visage blessé. « Edward ! » Et voilà, ça commençait. Je me redressais à mon tour, m'asseyant en face d'elle. Ma main se déposa sur sa cuisse. « C'est une longue histoire... mais je vais bien, ne t'en fais pas. »

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