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« when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx

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« when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx Empty
MessageSujet: « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx EmptyMar 20 Déc - 22:42


“ when i'm good i'm good, when i'm bad, i'm really good ”
caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca caca ;; caca.


« Bon dieu, je hais totalement les sapins. » oh, bien, je parle toute seule. J’arrache l’épine en plastique de mon doigt et soupire. J’ai pas l’air conne, les mains sur les hanches, debout devant mon arbre en plastique au milieu de la rue, à le fixer d’un air découragé. On pourrait croire que je suis face à un humain tient. Les gens me fixent en fronçant les sourcils, non mais quels connards. Ils pourraient plutôt m’aider, à le porter, mon foutu sapin. Si ça ne tenait qu’à moi je le laisserai là et j’irai chercher un camionneur pour qu’il l’amène chez mon père. Ça se trouve si je fais ça, je ne le reverrai jamais. Sait on jamais que le camionneur parte en cavale avec mon faux sapin. Mais j’ai promis à Ninon. « A nous deux super conifère. » dis-je à mon arbre en me baissant pour le hisser sur mon épaule. C’est bien, je passe pour une folle et je me fais défoncer l’épaule, bim, action deux en un. Gé-nial. En plus il va abimer ma nouvelle canada goose. Allez, 600 balles dans une doudoune, normal. C’est dans des cas comme ça, et autant dire que c’est rare, que je remercie mon père d’être riche. Je hais mon père, je hais tout ce qui tourne autour de mon père, mon père est un connard. On ne parle pas, on se hurle dessus. C’est comme un retour au langage animalier et corporel, quand on se voit. Si on se voit, puisque la plupart du temps, s’il passe à San Francisco, il ne me prévient pas. Je le sais ensuite pas Ninon, ou alors jamais. Je ne m’attendais pas à percuter un type, un type que je n’avais pas vu venir, caché par mon sapin. Le tronc me glisse des bras et tombe sur le sol. « Putain, mais tu peux pas faire attention ? Regarde où tu marches imbécile ! » Le mec en question a reculé d’un pas sous l’impact. Pauvre débile, c’est sa faute aussi, à ne pas regarder où il va. C’est tout de même pas tout les jours qu’une fille se trimballe avec un sapin en plastique sur l’épaule. Puis je réalise de qui il s’agit. Il est pourtant facilement reconnaissable, avec sa taille et son physique de gonzesse. Sans blague, on dirait qu’il porte le monde sur ses épaules, il est tout le temps vouté. Et quand il s’assied, on dirait une tortue. « Oh, Andreas, je t’ai pas fait mal ? » ça serait bête que je lui crève un œil, on vient à peine de commencer à se revoir. Et avec un œil, il me verrait moins. Blague à part, il m’a quand même percuté. « Tu sais à quoi ils te servent les deux trucs que t’as sur le visage, dit ? Non parce que je sais pas si tu vois souvent des sapins volant dans la rue, mais moi non. » Je tire ma doudoune vers le haut et redresse mon arbre avant de m’appuyer dessus, les bras croisés. Il faut qu’il se remette à tanguer pour que je comprenne que décidément non, il ne tient pas droit, encore moins si je m’y adosse. J’en attrape le sommet et le tire vers mon meilleur ami avant de poser un doigt sur son torse. « Bien mon cher, puisque t’es là, tu vas m’aider à porter cette saloperie jusqu’à la baraque de mon père et tu vas m’aider à le décorer. T’as pas le choix d’une, et de deux t’es dans l’obligation totale de le faire parce que tu m’es rentré dedans, que j’aurais pu tomber, me briser le coxys et me faire atrocement mal. Je peux te dire que pour le coup, tu serais mort. Après tu peux toujours résister, mais dans ce cas là je te fais sauter les bijoux de famille mon ami, et tu n’auras pas ton cadeau de noël. Sachant que j’ai dépensé mon propre argent pour m’acheter, si tu me plante ici, ne viens plus jamais me parler. » Oh comme je suis appréciable. Mais c’est mon meilleur ami, je suis sa meilleure amie, je lui dit ce dont j’ai envie. Si je veux lui dire qu’il est moche, trop maigre et trop grand, je lui dit. De même que si je veux lui dire qu’il est beau, séduisant et qu’il me donne envie de le violer, je lui dirai. Merci pour nous deux, je n’en ai pas envie, et autant dire que pour une fille, violer un mec est une tâche compliquée voire quasi irréalisable. C’est eux qui on la queue qui pend entre les jambes, nous on a les trous. C’est donnant donnant, on se partage les attributs. Du fait que nous soyons très proches, je peux lui dire presque tout ce que je veux sans qu’il le prenne très mal. De toute façon je sais qu’il répliquera quoi que je lui dise, alors bon. Aucun de nous deux ne se laisse marcher sur les pieds. Et puis quand je l’insulte, que je le frappe et que je lui dis qu’il est con, moche et qu’il a un petit zizi, il sait bien que je ne le pense pas alors ça passe. Ou s’il ne le sait pas, c’est qu’il m’est drôlement soumis. Je quitte son torse pour aller tâter son biceps, son tout petit biceps. Je l'aime comme il est, mais il n'a pas vraiment la carrure d'un rugbyman hein. Et pour être honnête, très musclé, il serait ignoble. « Allez Andyx, avale ta potion magique et aide moi a traîner mon super conifère ! Comme ça, tu me prouves que t’as des muscles, c’est bien ça nous est bénéfique à tout les deux. Et puis j’ai promis à Ninon ! Tu sais, ma famille, enfin celle de mon père, se ramène toujours pour le nouvel an, au graaaand complet de sorte que la villa est pleine a craquer. La plupart du temps c’est chiant et un peu nul, surtout le dinez, parce qu’ils ont des conversations de grands, enfin de plus grands que nous, tu sais, ils parlent d’affaires. Bon, y a pas mal de cousins, mais l’âge varie entre cinq mois et 40 ans, génialissime. Mais Ninon, elle tient beaucoup à son sapin, sa lui rappelle son fils, tu sais, qui est hospitalisé. Elle le décorait avec lui quand il n’était pas malade, alors je lui ai promis que cette année quand elle reviendrai elle aurait le plus beau sapin de sa vie. Et je lui ai offert des billets pour le canada, c’est là qu’est son enfant, elle ne le sait pas, j’éspère que ça va lui plaire. Hein dit, tu penses que ça va lui plaire ? » Quand je suis lancée, je peux parler des heures. J’ai continuellement bien trop de choses à dire. Pauvre Andy, je le plaindrai presque si je n’étais pas moi. En tant que mon meilleur ami, s’il ne supportait pas mes monologues perpétuel, et bien, il ne serait justement pas mon meilleur ami. Parfois je me dit qu’il faudrait que je me taise, que je l’épargne un peu et que je le laisse s’exprimer. Mais ça faisait longtemps qu’on n’avait pas parlé, et les mots coulent tous seuls de ma bouche. Même si je le voulais, je crois que ne pourrait pas m’arrêter de parler. Et puis c’est sa faute, si il ne m’était pas rentré dedans, je ne serais pas à là à lui débiter ma vie. D’ailleurs, s’il n’avait pas été là, je l’aurais peut-être appelé, en lui disant de venir chez mon père et une fois qu’il se serait pointé, car évidemment qu’il se serait pointé, je l’aurais enfermé et obligé à décorer le sapin avec moi. J’ai le souffle presque coupé et le cœur qui bat à tout rompre tant je parle vite. J’inspire un grand coup et lui fait un immense sourire en lui lâchant le bras. Puis je tire sa main vers moi, je le tire tout entier vers moi et je me plante sous son nez avec mon sapin. Je suis puis petite que lui, comme beaucoup de monde. Bien que ça ne soit pas un géant, Andreas est grand. Son poignet toujours serré entre mes doigts je le pose sur les épines synthétiques de mon sapin, toujours en souriant. Je serre ses doigts autour du sommet de mon arbre et lui lâche finalement la main. « Voilà, t’as plus le choix, tu l’as touché, tu dois m’aider. Tu portes derrière et je porte devant, on fait pas de pause, inspire, rentre les fesses, prépare tes bras, Andyx ! Et tu suis Mémélix. » Je le pousse derrière moi et m’empare de l’avant du conifère. J’ai trop chaud dans ma doudoune. C’est fou ce que ces trucs là tiennent chaud, sans rire, je pourrai m’endormir debout tellement je suis bien. C’est un peu comme si je portais ma couette enroulé autour de moi, avec du poil de bébé coyote en plus. « Eh, t’as vu ma nouvelle canada goose ? C’est le chien d’une amie qui a bouffé la fourrure de l’ancienne, et une des manches. J’ai du la jeter du coup, et comme mon amie était fauchée elle ne m’a pas remboursé, tu penses bien. C’est la que je remercie mon père d’avoir de l’argent, amen. Du coup bim, j’en ai une nouvelle. Putain ce que je suis sexy, allez avoue. Et puis je suis gentille, si je te mets derrière moi pour porter le sapin c’est pour que tu puisses mater mon cul. Je sais que tu l’aime, et en même temps, comment t’en vouloir ? Tout le monde aime mon corps. » Je me sidère moi-même. J’ai tellement changé depuis que j’ai quitté Amsterdam. A mon départ de la capitale, j’étais mignonne sans être forcément sublime, et les marques ne m’intéressaient pas plus que ça. Remarque, avec mon salaire, je pouvais m’acheter que des fringues de bases. Et autant dire que ça ne me gênait pas plus que ça, ayant grandit dans des haillons. Du moment que j’avais quelque chose sur le dos, quelque chose qui me tienne assez chaud pour ne pas geler sur place, le reste m’importait peu. Et puis à l’époque, les marques et le statut social, ça ne comptait pas autant qu’à nos jours. Trop de choses tournent autour de ça, c’en est presque chiant. Dans les quartiers chauds d’Amsterdam, et dans le café où je bossais, les gens n’en avaient totalement rien à taper. Ou a la limite certains, mais c’était plus pour voler. Genre, si le gars sortait une montre en or où truc qui laissait penser à une certaine aisance monétaire, il n’échappait pas au racket. « Ah, t’as du fric ? Bien, tu me le file. » voilà, c’est comme ça que ça marchait. C’est comme ça que ça a toujours marché de toute façon, c’est la loi du plus fort. Et t’avais les putes du quartier rouge aussi, maman en connaissait beaucoup. Y en avait qui volaient leur clients. Pouf tu entre, pif tu sors, paf t’as plus de portefeuille, ou un portefeuille vide. Maintenant que j’ai de l’argent qui coule par les fenêtres, je n’ai plus tout ces problèmes. A la limite, le problème que j’ai c’est la culpabilité. Dès que je vois un clochard dans la rue, je lui donne un billet de cinquante. C’est mon père qui paye. J’ai vécu à la rue, et tout les gens qui me disent que je jette mon argent part les fenêtres ne savent pas ce que c’est de crever de froid et de faim dans la rue, de puer et de se gratter jusqu’au sang parce qu’on a des insectes sous les fringues. Enfin si on pouvait appeler ça des fringues. C’était plus des lambeau, oui. Je n’aime pas penser à tout ça. Parce qu’à chaque fois, mon moral en prend un sacré coup et que je me met à regarder des films pour enfants et que je pleure à la fin. Je me tourne vers Andreas et lui sourit. Il ne le sait pas, personne ne sait que j’ai été à la rue, ou même ce que j’ai pu endurer. Je ne l’ai dit à personne, pas sobre en tout cas. Bourrée peut-être, je ne sais pas, je n’espère pas. La seule chose que sait Andreas c’est que ma mère est morte quand j’avais dix ans, et que mon père qui était parti avant ma naissance est venu me chercher quand j’ai eu 15 ans. Point, le reste, il l’ignore. Et le ciel fasse qu’il ne l’apprenne jamais, je n’ai pas envie qu’il parte, qu’il me laisse. « Bon, on y va ! » Je soulève le sapin. Mon père n’habite pas non plus tout près, pas non plus trop loin. Il a une immense baraque au dessus de la mer. « Et t’as pas intérêt à lâcher le sapin en route, sinon sache mon ami que je ne te le pardonnerai jamais. » Sans rire, j’ai vraiment envie qu’il le décore avec moi. Je l’aime tellement, ça doit être l’une des personnes dont je me sens la plus proche. C’est pas de l’amour amour, si un jour on venait à tomber amoureux, je ne lui dirais pas. J’aurais trop peur que si on se mettait ensemble, on ne puisse jamais redevenir comme avant. Et je parierai mes seins qu’il ne me le dirait pas non plus. Ou s’il me le disait, je ne le croirait pas. Surtout que maudite comme je suis, il finirai pas se casser ou par mourir, c’est plus rapide. Histoire de m’enlever le peu de gens vraiment proche qu’il me reste. Mais je n’ai pas envie d’y penser, même si ce n’est pas la première fois. Ras le bol des « et si, et si, et si, est ce que ? » ça passe une fois, après ça casse. Je commence à avoir faim en plus, même si j’ai tout le temps faim. Disons que je commence à avoir plus faim que d’habitude. « Bon, on va se magner, c’est la tempête dans mon bide. J’ai trop faim, je vais mourir si je ne mange pas. Tu sais cuisiner ? Oh, bien sur que tu sais cuisiner Andy, tu es tellemeeeent polyvalent, tellemeeeent merveilleux ! Bien, à la maison, tu me fera un truc, je m’en fout si c’est pas bon, je pourrais manger n’importe quoi. Et j’aimerai bien dire : vas, tu connais le chemin ! comme dans le roi lion, mais ça sous entendrais que je te laisse porter seul le sapin, et je doute que ça te plaise. Enfin si t’insiste on peut toujours s’arranger hein, mais je ne dirai que : suis moi, tu ne connais pas le chemin, parce qu’en plus tu ne sais pas où il habite mon père. Allez, suis le vieux rafiki ! » Pauvre, pauvre, pauvre Andy.
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« when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx Empty
MessageSujet: Re: « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx EmptyVen 23 Déc - 11:59

« when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx 251181tumblrlqr1xqYzK01qfh37g

« Il coute combien ce truc ? » Demandais-je le front quasiment collé à la vitre tout en pointant du doigt l'objet de mes désirs. Le vendeur qui se tient le dos bien droit derrière moi se racle alors la gorge. « Je ne suis pas certain que ce soit dans vos moyens voyez-vous. » Me lance t-il en remontant ses lunettes. Rappelez-moi ce que je viens foutre ici déjà ? Ah oui je viens acheter le cadeau de noël de ma meilleure amie, je ne viens pas là pour me battre avec le premier vendeur qui croise ma route. Me redressant, je me retourne de trois quarts et le fixe en levant un sourcil. Les gens se fient vraiment trop aux apparences en réalité. Ce n'est pas parce que j'ai l'allure d'un junkie – ce que j'étais il y à quelques mois je le reconnais – avec ma maigreur affolante, mes tatouages et mon blouson en cuir que je suis un mec qui n'a pas un rond. Il est vrai que j'ai connu une période – très longue à mes yeux – cette année où il fallait que je fasse vraiment gaffe à ce que je dépensais vu que ma génitrice m'avait déshérité. Mais maintenant que j'avais retrouvé ma fortune et que je pouvais assurer l'avenir d'au moins cinq générations, je pense donc que je suis largement en mesure d'acheter ce putain de collier en argent avec ce petit diamant au milieu. Les cadeaux je n'en fait pas souvent, mais quand l'envie me prend je ne fais pas les choses à moitié voilà tout. En plus je suis certain que ce collier irait à ravir à Némésis. « Vous devriez plutot aller dans une autre partie du magasin monsieur. » Me dit le vendeur en me désignant de la main l'autre coté de la boutique. Je laisse un sourire en coin se dessiner sur mes lèvres alors que je me penche légèrement sur le coté pour voir la direction qu'il me montre. Je lève alors les sourcils et glisse ma main dans la poche de mon blouson. Vu le bref mouvement de recule que fait le vendeur, je crois qu'il pense que je vais le braquer. « C'est bon j'vais pas te voler tes lunettes man. » Lui dis-je après m'être stoppé pour le regarder de haut. Bon de toute façon vu ma taille je ne pouvais le regarder de plus bas me direz-vous. Je finis donc par sortir de ma poche une liasse de billets que je lui fou sans délicatesse dans les mains. « Maintenant vous allez me filer ce que je veux. » Affirmais-je sur un ton sec en désignant de la tête le collier disposé dans la vitrine. Le vendeur ouvre alors la vitrine et prend la boite contenant le bijou. Bijou que je lui prend aussitôt des mains. « Merci bien. » Dis-je avant de glisser la boite dans la poche de mon cuir. Je m'approche alors du vendeur et lui tapote l'épaule « C'était un plaisir de faire des affaires avec vous. Gardez la monnaie. » Dis-je avant de quitter la boutique en claquant la porte.

Etant fier d'avoir trouvé un super cadeau pour ma meilleure amie, je pense que je mérite de me fumer une petite clope. Faut bien que j'évacue le stress des cadeaux faits à la dernière minute. Alors que je glisse une main dans la poche de mon blouson pour me sortir un paquet de clope, je ne fais pas gaffe que quelqu'un ou plutot un sapin se trouve devant moi. « Putain, mais tu peux pas faire attention ? Regarde où tu marches imbécile !  »Après le choc, je fronce les sourcils, prêt à pousser une bonne gueulante sur la personne concernée. « Et toi pauvre conne ?! Tu...Némésis ?! » Je me stoppe direct dans ma phrase et la fixe en levant un sourcil. Qu'est-ce qu'elle fabrique encore avec son sapin. « Oh, Andreas, je t’ai pas fait mal ?  » Je hausse les épaules. « Hormis que j'ai failli perdre un oeil, tout va très bien merci. » Répondis-je avec un sourire en coin. Déjà que je ne portais pas spécialement la fête de Noël dans mon coeur, alors si je devais me retrouver défigurer par un putain de sapin, je crois que je détesterai cette fête jusqu'à la fin de mes jours. « Tu sais à quoi ils te servent les deux trucs que t’as sur le visage, dit ? Non parce que je sais pas si tu vois souvent des sapins volant dans la rue, mais moi non.  » Je lève les yeux au ciel tout en croisant les bras. « C'est toi qui me dit ca en plus ? J'te signale que toi aussi t'as des yeux et que t'as cas faire gaffe où tu vas avec ton machin. » Lui dis-je aussitôt. C'était de sa faute à elle voilà tout. Et puis il faut dire qu'elle a l'air maligne à vouloir s'adosser à sa plante verte alors qu'il a déjà du mal tenir droit. Si elle se vautre tant pis pour elle, je ne la porterai pas sur mon dos pour la ramener chez elle. Une chose est sure et certaine, je ne la sens pas du tout cette histoire de sapin. Je crois bien que j'aurai mieux fait de rester chez moi à ne rien faire. Némésis se serait contentée de ma présence comme cadeau de noël. Ce qui en passant est un excellent cadeau. La brunette pose alors son doigt sur mon torse avant de m'affirmer que je dois l'aider à porter son foutu sapin et que par dessus le marché je vais l'aider à décorer. Et en plus de ca elle me menace de mort – oui quand on vise mes parties intimes, c'est une menace de mort à mes yeux – si je ne l'aide pas. « Eh oh fille, j'suis pas décoratrice d'intérieur hein. Donc la déco de ton sapin tu vas te la carrer où je pense. » M'exclamais-je aussitôt avec un sourire. Personne ne me donne d'ordre à moi.

Bordel qu'elle est chiante cette gonzesse. Elle a vraiment de la chance que ce soit ma meilleure amie sinon je lui aurait fait bouffer par les yeux son fichu sapin. La main de Némésis glisse vers mon bras et cette dernière accentue une légère pression sur celui-ci. Oui je suis squelettique, oui je suis aussi épais qu'une feuille de papier et même si je n'ai pas l'air musclé en apparence, j'ai tout de même de la force. Surtout lorsque l'on m'énerve en fait. Soan en a d'ailleurs souvent fait les frais. Mais que voulez-vous, je suis taillé comme un fil de fer ce n'est pas de ma faute. Pourtant ce n'est pas comme si je ne mangeais qu'une fois tous les trente-six du mois étant donné que mes placards sont toujours remplis à ras-bord et que je bouffe tout le temps tout et n'importe quoi. En tout cas ma maigreur ne m'a jamais empêché de serrer des nanas ou bien des mecs. Némésis la première d'ailleurs. Nous n'avons jamais été amoureux l'un de l'autre mais ce n'est pas comme si nous ne nous faisions aucun effet. Ce serait vraiment mentir que d'affirmer le contraire. Némésis repart donc dans un de ses longs monologues. Elle parle tellement vite que mon cerveau a du mal à tout enregistré sur le moment. Donc, si je résume bien elle vient de me comparer à Asterix avec son délire de potion magique avant d'enchainer rapidement sur le fait qu'il faut absolument que je l'aide à trimbaler ce truc trop moche pour Ninon. Bon et puis après j'ai perdu le fil concernant toute sa famille qui se ramène pour un super grand repas machin bidule truc. Histoire d'aller dans son sens afin de ne pas avoir les neurones à deux doigts d'exploser, je lui répond un bref « Oui, oui ». Pour le coup je me demande si je n'aurai pas mieux fait de lui offrir une boite de calmants pour Noël plutot qu'un collier. Après tout, autant joindre l'utile à l'agréable. Mais bon, depuis le temps j'avais pris l'habitude de l'entendre parler pendant des heures sans s'arrêter. Le soir je rentrai juste chez moi avec un énorme mal de tête voilà tout.

Némésis finit par me tirer vers elle et me fait limite bouffer son sapin. J'aime pas les sapins c'est officiel. Et pourtant j'en avais acheté un moi aussi pour le mettre dans mon salon. Mon fils avait été heureux de le décorer. Bon en fait on ne dirait plus trop que c'est un sapin mais plutot un bordel de guirlandes et de lumières mais bon. Némésis m'attrape la main et la fou sur le haut du sapin. « Voilà, t’as plus le choix, tu l’as touché, tu dois m’aider. Tu portes derrière et je porte devant, on fait pas de pause, inspire, rentre les fesses, prépare tes bras, Andyx ! Et tu suis Mémélix.  » Je retire brutalement la main. « J'peux pas le porter ton machin tu m'as abimé la main à cause des aiguilles. Regarde je souffre atrocement. » Dis-je en secouant la main. Tous les moyens sont bons pour ne pas porter cette horreur. Finalement je n'ai pas le choix, madame me pousse pour que j'attrape un bout de son arbre. Et la voilà repartit dans ses délires. Je lève les yeux au ciel tout en soupirant. Dieu si tu m'écoutes, tue-moi sur place. Némésis allait me rendre encore plus dingue que je ne l'étais déjà à ce rythme là. Je laisse une rire m'échapper lorsque mademoiselle se vante de son superbe fessier. « J'aime ton cul, mais toi tu m'aimes tout entier. » Affirmais-je en levant le conifère. On dirait deux débiles qui se promènent dans la rue. Il faut dire que Némésis est plutot mignonne comme fille et que je sais très bien qu'il y a quelques mecs qui lui tournent autour. Parfois ca m'enerve parce que c'est MA mémé. De toute façon je suis un gros égoïste et j'aime que l'on m'appartienne. Mais que j'ai des vues sur Némésis, je trouve ca un peu glauque. Enfin j'sais pas...Jusqu'à ce qu'on se revoit dans le café je l'avais toujours considéré en quelques sortes comme ma frangine. Mais à l'heure actuelle j'ai l'impression que quelque chose est différent. Je secoue légèrement la tête pour me sortir tout ca de la tête, puis nous continuons notre route. Ce sapin m'emmerde mais d'une force. J'ai une gueule de déménageur moi c'est vrai. Après quelques minutes de marche, Némésis continue de gueuler qu'elle a faim et que ceci et que cela. Je finis alors par lâcher brusquement l'arbre et m'assied sur un banc afin de me sortir une clope. « Ce serait vraiment dommage que ta plante verte prenne feu. » Dis-je avec un sourire en coin après avoir allumé ma cigarette. Si je faisais ca c'était surtout pour la taquiner en fait. J'avais très envie de fumer ma cigarette depuis que j'étais sortie de la bijouterie de toute façon. « Si tu veux que je te fasse un truc pour te remplir l'estomac en arrivant chez toi, faut que tu me laisses fumer ma clope. C'est le minimum syndical pour que je survive à la tempête Némésyx. » Dis-je en inspirant sur ma clope. « J'aurai du ramener Cameron, je suis presque certain qu'il aurait été ravis de t'aider à porter ce machin. »
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« when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx Empty
MessageSujet: Re: « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx EmptyDim 1 Jan - 20:25

Sourire, toujours sourire. Dans la société actuelle, tu ne souris pas, tu es mort. Tu es fiché comme déprimant et déprimé, mais surtout déprimant puisque dans la société actuelle justement le « moi » n’existe pas, mais il y a seulement un nous. Tout ce que l’on peut faire peut toujours gêner les autres. Donc quelqu’un qui ne sourit pas est considéré d’office comme triste et donc déprimant. Car le fait que cette personne déprime, que cette personne ai des problèmes dans sa vie, ça non, personne n’y pense. Grand dieu, ce type à l’air triste, il va nous rendre triste. Il va faire que notre bonheur illusoire va s’écrouler subitement et on va enfin découvrir ce que c’est que la vie, la vraie ou t’as mal, ou tu te bas pour vivre, pas juste pour avoir le sac que tu veux pendant les soldes contre d’autres bonnes femmes surexcitées. J’ai appris depuis toute petite à sourire quand j’étais heureuse et à faire la gueule quand j’étais triste. Maman me disait « chérie, ne laisse pas les gens te murer dans leur hypocrisie, si tu as envie de dire quelque chose qui pourrait ne pas leur plaire fait le. » J’avais quoi, sept ou huit ans ? Je ne comprenais pas vraiment, juste que si j’avais envie de dire à un type ce que je pensais, je devais le faire. En grandissant j’ai compris par moi-même qu’il y seulement certaine chose que tu peux dire, et même si tu les penses du plus profond de ton être, il vaut mieux les garder pour soi. Mais je ne suis pas hypocrite et dieu fasse que je ne le devienne jamais. Si j’ai envie de pleurer, je pleure, personne n’est en mesure de m’en empêcher. Ils peuvent toujours me dire que je fais du bruit à renifler, et bien je leur donnerai des boules quies moi. De même que quand je suis heureuse je le fait savoir. Je rigole, je souris. Tout le monde m’a toujours dit que j’avais un merveilleux sourire. Je suis heureuse aujourd’hui. D’une mer-vei-lleuse humeur. Rien ne pourrait me pourrir le moral, même pas percuter un type dans la rue avec mon sapin en plastique. Le dit type qui s’avère être Andreas, mon meilleur ami. « Et toi pauvre conne ?! Tu...Némésis ?! » Je l’ai insulté, il me rend la pareille. Rien de plus normal, surtout venant de lui. Je l’aime bien, mais il a un caractère de cochon. « Hormis que j'ai failli perdre un oeil, tout va très bien merci. » répond-il à mes inquiétudes, vu que je l’ai percuté. Le pire est qu’il n’a pas tort ; j’aurais visé plus haut, son œil, je lui aurai bel et bien crevé, avec le sommet de mon fichu conifère. « C'est toi qui me dit ca en plus ? J'te signale que toi aussi t'as des yeux et que t'as cas faire gaffe où tu vas avec ton machin. » Non mais je rêve. C’est sa faute, et rien que de sa faute. Je ne suis pas du genre à ne jamais reconnaitre mon rôle dans une affaire, ou quoi que ce soit – en fait j’assume absolument tous mes actes – mais il exagère. « Tu rigoles là ? Parce que je te signale que tout le côté gauche de mon champ de vision était caché par ceci. » dis-je en  désignant mon arbre du doigt. Je m’adosse à mon sapin sans réfléchir, ce qui fait qu’il commence à s’affaisser. Non pas que je sois lourde, c’est juste qu’il ne tient pas debout, si l’on puis dire. Parce qu’un sapin, qui plus est en plastique, ne tient pas « debout », il se tient « droit ». Enfin. « Eh oh fille, j'suis pas décoratrice d'intérieur hein. Donc la déco de ton sapin tu vas te la carrer où je pense. » Me lance-t-il en souriant. J’aime quand les gens sourient, ça me met plus à l’aise. Bien que je sois très à l’aise même si personne ne souris. Je sais très bien me mettre à l’aise seule. C’est à moi de lui sourire. « Déjà, dis que tu n’es pas décorateur d’intérieur, parce que sinon ça voudrait dire que tu es une gonzesse et bien que ça ne m’étonnerai pas tellement, ça serait franchement bizarre. Et la déco de mon sapin n’ira pas là où tu penses merci pour elle, puisque tu vas m’aider à le décorer. » Je me lance ensuite dans un monologue. Je parle beaucoup, c’est un fait. J’ai tou-jours quelque chose à dire. Ou alors c’est les autres qui ont trop peu de choses à dire, je ne sais pas. Quand personne ne parle, je m’occupe de combler les blancs. Je n’aime pas le silence, ça me fait penser au vide. « Oui, oui » Pour moi ce « oui oui » sonne comme un « ta gueule, tu me soule à parler si vite et autant. » Je suis sure qu’il n’en pense pas moins, qu’au fond de lui il se dit vraiment que je suis chiante. Qu’il le dise, je m’en fiche, ça ne sera pas la première fois. Qu’il le pense sans le dire en revanche, ça m’énerve plus. Soit honnête Andy, dis le moi en face. De toute façon j’ai réponse à tout. Toujours. « Tu n’as rien écouté ingrat. Au pire, dit moi de la fermer plutôt que de ne rien écouter ou alors de penser justement que tu aimerais que je la ferme. Je n’aime pas ça du tout. » C’est dingue quand même. Avec moi, le moindre truc se transforme en discours. Sans rire, on pourrait me dire n’importe quel mot, et je pourrai argumenter dessus pendant des heures. Je fini par lui attraper la main et la coller en haut de mon sapin. Il la retire brutalement des miennes, et des épines en plastique. « J'peux pas le porter ton machin tu m'as abimé la main à cause des aiguilles. Regarde je souffre atrocement. » Il secoue la main devant mes yeux en me disant ça. Je lui attrape les doigts en lui jetant un regard mauvais. Je sais qu’il est tout sauf serviable, mais il pourrait faire un effort et m’aider à le porter mon machin. Il n’a rien aux doigts. Je lève les yeux au ciel en ricanant. « Oh, l’énorme blessure ! Un bisou magique et c’est fini. Pouf ! envolé le bobo. » J’embrasse ses doigts en rigolant avant de le pousser vers le pied de l’arbre. « J'aime ton cul, mais toi tu m'aimes tout entier. » Il se décide enfin à le soulever en me disant cela. Je rigole de plus belle et renverse la tête en arrière de façon à le voir sans me retourner. Il est tout à l’envers. « Ah, et qu’est-ce que tu en sais, hein ? » C’est mon cul, le plus beau.

Au bout de quelque mètre je sens le poids du sapin grossir d’un coup. Oh le petit salop, il l’a lâché. Je constate les faits en me retournant. Je fronce les sourcils en le voyant s’asseoir sur son banc là, et sortir sa clope. « Muffle ! » Je lui crie en traînant mon arbre jusqu’à lui. « Ce serait vraiment dommage que ta plante verte prenne feu. » J’ouvre la bouche d’un air outré et laisse tomber ma  plante verte en le foudroyant du regard.  Bonjour, je m’appelle Némésis et je suis chiante. J’aime faire chier les gens, surtout un certain tatoué. Parce qu’en réalité, qu’il laisse tomber mon sapin comme ça pour fumer sa clope, passe encore, du moment que mon sapin justement, il m’aide à le porter. C’est juste pour la forme. « Très drôle. Ça serait vraiment bête aussi que ta clope finisse sous mon pied, avec le reste de ton paquet. » Le plus drôle – si on peut qualifier la situation de drôle puisque là, elle aurait plus tendance à s’approcher du pathétique – c’est qu’aucun de nous deux n’est vraiment sérieux. Enfin je crois. Je suis presque sure qu’il fait ça juste pour me faire chier, tout comme moi, je fais ça aussi juste pour le faire chier. « Si tu veux que je te fasse un truc pour te remplir l'estomac en arrivant chez toi, faut que tu me laisses fumer ma clope. C'est le minimum syndical pour que je survive à la tempête Némésyx. » Là par contre, il me prend par les sentiments. Mon estomac crie famine. Il émet un gargouillis comme pour conclure ses paroles et je plaque mes mains dessus en le regardant. « Mon ventre te dis que tu es un sacré connard, et fourbe qui plus est. » Je jette un coup d’œil à sa clope. Puis à ma montre. Puis au nom de la rue. On doit être à une bonne dizaine de minute de chez mon père, c’est pas énorme. Et puis, l’acquisition étant toute récente, Andreas ne l’a jamais vu. La barque en vaut le détour pourtant. Elle est immense, superbe, et tout au bord de la mer. Elle a dû coûter des millions. Enfin quoi qu’il en soit, elle en vaut le détour. Je suis sure qu’elle va lui plaire, allons bon. Et la vue aussi. La vue, et tout le monde s’accorde à le dire, est magnifique. « J'aurai du ramener Cameron, je suis presque certain qu'il aurait été ravis de t'aider à porter ce machin. » Je rebaisse mon regard sur le garçon. « Ton fils ? » Oh, oui, sans doute son fils. « Oh, j’adore les enfants, j’adoooooore les enfants Andy ! Je suis sure qu’il aurait été ravi de m’aider à le porter oui, parce que lui au moins il a le sens des choses importantes dans la vie. Décorer le sapin de noël est infiiiiiniment important tu sais. » Je lui jette un dernier regard. Il ne lèvera pas ses fesses tant qu’il aura pas fini sa cigarette, c’est sûr. Je ne partirai pas tant qu’il ne l’aura pas finie non plus. Ce sapin, il va m’aider à le porter jusqu’à chez mon très cher géniteur et quand on y sera, il va m’aider à le décorer. Et il va me faire à manger. Un jour, il faudra vraiment que j’apprenne à cuisiner moi-même. Mais pas tout de suite, on verra plus tard hein. Je pousse mon sapin du pied et m’assied à côté d’Andreas en fourrant mes mains dans mes poches. « D’un autre côté, ça ne m’étonne pas trop que tu ne sois pas assez polyvalent pour porter à la fois mon sapin et fumer ta clope. » Je ramène ma jambe sous mes fesses et lui fait un immense sourire. Ce que je suis drôle. Je secoue la tête en haussant les épaules d’un air faussement affligé. Puis je me rapproche de lui et pose à nouveau un doigt sur son torse avant de décréter d’un air sérieux « Tu sais je ne partirai pas tant que tu ne m’auras pas aidé, et je ne le laisserai pas moins partir. » Je lui souris à nouveau en lui tapotant l’épaule en prenant un air compatissant. Bien que je ne compatisse pas vraiment. « Oh, vas-y, dis le moi, dis-moi que je suis chiante. Mais je suis chiante dans le sens où je suis tellement chiante que tout ce que je veux, je ferai tout pour l’avoir, et que justement, je fini toujours par l’avoir. Ce qui s’appelle donc de la persévérance. Donc, quand tu me dis – et me diras – que je suis chiante, tu me diras en fait que je suis persévérante, donc je le prendrai plus comme un compliment, vu qu’être persévérant c’est plutôt bien. Donc tu me diras un compliment et ton insulte ne tiendras plus debout. Tu vois, maintenant tu ne peux plus me dire que je suis chiante. Trop forte je suis. »
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Moi, je ne souris pas. Ou très peu. Je ne vois pas l'intérêt de sourire si c'est pour afficher un sourire faux. Si je dois sourire, ou rire c'est parce que j'en ai envie. De toute façon ce n'est pas dans mon caractère que de faire le mec de bonne humeur tout au long de la journée. Je ne tire pas pour autant la gueule tout le temps évidemment. En fait je ne suis ni triste ni spécialement joyeux. Je me considère comme étant quelqu'un d'à peu près normal. Même si au premier abord je ne fais pas des plus aimable ca je le reconnais. Mais à vrai dire je me contre fiche de ce que peuvent penser les gens de moi. J'ai ma propre personnalité, très forte d'ailleurs. C'est pourquoi je ne me suis pas gêné pour répliquer aussi sèchement lorsque l'on m'a foncé dedans en pleine rue. Bien entendu si j'avais remarqué plus tot qu'il s'agissait de ma meilleure amie, je ne me serai pas emporté de cette façon là. Quoi que. En tout cas, bouffer du sapin à cette heure de la journée n'est pas franchement mon truc. Ni même tout au long de l'année en fait. Je n'aime pas les sapins, ca sent mauvais et ca pique. Et en plus de ca j'ai manqué de perdre un de mes magnifiques yeux à cause de ce foutu machin. Némésis et moi sommes relativement opposés l'un à l'autre. Hormis notre répartie – imaginez un peu lorsque l'on s'en prend à quelqu'un que l'on aime pas tous les deux – et notre hyperactivité, nous n'avons pas vraiment le même caractère. Ma meilleure amie est plutot du genre bout-en-train, moulin à paroles, à rire tout le temps, bref la bonne humeur incarnée. Alors que moi je suis plutot du genre à gueuler pour un oui ou pour un non, à faire ma tête de mule, à ne pas aimer les contraintes et à envoyer chier tout le monde. Elle et moi, c'est un peu comme le jour et la nuit en fait. Mais les opposés s'attirent c'est bien connu. Nous en sommes la preuve vivante. Rejeter la faute sur quelqu'un d'autre est également l'un de nos points communs. Elle dit que c'est moi qui ne regardait pas où j'allais alors que c'était elle qui aurai du faire attention en trimbalant son foutu sapin. C'est un sapin tueur j'en suis presque certain. « Tu rigoles là ? Parce que je te signale que tout le côté gauche de mon champ de vision était caché par ceci. » Me dit-elle aussitôt en désignant son horreur. Evidemment, il fallait que je m'attende à une éventuelle réplique de la brunette. « J'espère que tu as commandé une paire de lunettes au père Noël alors. Histoire que tu y vois un peu plus clair. Ou bien quelques centimètres en plus. » Dis-je en avec un sourire en coin. Némésis fait tellement naine à coté de moi. Ce n'est pas que je sois trop grand, c'est elle qui est trop petite voilà tout. Mais elle sait bien que je la taquine.

Voilà qu'elle veut que je décore sa plante verte avec elle. Hors de question. La déco n'a jamais été mon truc et je n'ai pas la moindre envie de me faire chier avec un sapin qui finira à la poubelle dans moins de deux semaines. Me qualifier de « décoratrice d'intérieur » est quelque chose qui me fait marrer. J'ai toujours trouvé ca vachement drole de me féminiser. Ca fait parti de mes délires un peu étranges. Je ne me prends que très rarement au sérieux. Surtout lorsque je suis en compagnie de ma meilleure amie. En revanche, je ne suis pas le garçon le plus bavard de la planète alors quand je suis avec Némésis parfois j'ai l'impression que ma tête va exploser. C'est une fille en même temps, donc c'est normal qu'elle passe son temps à parler même si c'est pour me dire cinq fois la même chose. On ne sait jamais, si je n'avais pas compris ce qu'elle me disait les quatre fois précédentes. Afin de ne pas la contrarier, je me contente d'aller dans son sens. Chose qu'elle remarque rapidement. « Tu n’as rien écouté ingrat. Au pire, dit moi de la fermer plutôt que de ne rien écouter ou alors de penser justement que tu aimerais que je la ferme. Je n’aime pas ça du tout.   » Commence t-elle à s'agacer. « Maiiiis nooooon. Tu sais très bien que j'aime entendre ta magnifique voix. Seulement j'ai fait la fête hier soir et j'ai encore un peu mal au crâne. » Avouais-je en passant une main sur mon front. Main que ma meilleure amie finit par attraper avant de la coller contre les aiguilles du sapin. J'affirme que ca me fait affreusement mal alors que non. De toute façon je ne suis pas douillet. Les aiguilles quand je me fais tatouer ne me font pas mal, alors encore moins des aiguilles en plastique. Mais comme aujourd'hui j'ai décidé d'être chiant, mais vraiment trèèès chiant, je suis prêt à faire tout et n'importe quoi pour embêter Némésis. A commencer à refuser de porter son sapin. « Oh, l’énorme blessure ! Un bisou magique et c’est fini. Pouf ! envolé le bobo.  » Dit-elle après avoir saisi ma main pour l'embrasser. On dirait deux gamins. Bref, je finis pas me décider à porter l'arbre. Il faut dire que je n'ai pas la moindre envie de passer ma nuit ici à me geler le cul en pleine rue. Je lui affirme au passage que oui, j'aime beaucoup son joli fessier. Il faut dire qu'elle est bien foutue la Némésis. J'suis certain de ne pas être le seul à aimer ses fesses d'ailleurs. Mais je m'en fou, il n'y a que moi qui ai le droit d'y toucher autant que je veux. Après tout c'est MA mémé.

Marcher en portant des trucs n'est pas franchement mon activité favorite. Alors au bout de quelques rues je finis tout simplement par lâcher la bête sans prévenir ma meilleure amie. Ca m'a presque donné envie de rire de la voire galérer à porter son truc toute seule, se demandant surement pourquoi il était devenu aussi soudainement très lourd pour ses petits bras. Sans perdre une seule seconde, je file m'assoir sur le premier banc qui se trouve sous mes yeux. Après tout je suis cardiaque, il faut bien que je me repose. Histoire de décompresser, je me sors une clope. Activité qui ne convient absolument pas à mes problèmes de coeur en plus. Tant pis, je m'en fou. On n'a qu'une vie après tout. « Muffle !  » S'exclame t-elle avec ses grands yeux. Face à sa réaction je laisser échapper un rire. Je lui dis alors que ce serait bête que son sapin prenne feu à cause d'une clope. « Très drôle. Ça serait vraiment bête aussi que ta clope finisse sous mon pied, avec le reste de ton paquet.  » Je tire sur ma clope, un sourire aux lèvres. « Pour ca, il faudrait que t'arrives à attraper ma clope. Ce qui est impossible si je me mets debout. » Dis-je aussitôt. Je ne me gêne pas pour lui dire que si elle ne me laisse pas fumer tranquillement, elle n'aura pas le droit à un excellent repas. « Mon ventre te dis que tu es un sacré connard, et fourbe qui plus est.   » Nouveau rire de ma part. « J'aime quand tu me dis des mots doux chérie. » Lui dis-je en battant des cils. Une chose est sûre, mon fils aurait été ravis de décorer un sapin de noël. «  Ton fils ?  » Je hoche la tête en signe d'affirmation. Némésis repart dans sa folie en m'affirmant qu'elle adore les enfants que décorer un sapin de Noël est la chose la plus importante. Bon, je crois que j'aurai du me taire en fait. Je me contente alors de lever les yeux au ciel tout en tirant sur ma cigarette. Ma meilleure amie finit par venir prendre place à mes cotés. « D’un autre côté, ça ne m’étonne pas trop que tu ne sois pas assez polyvalent pour porter à la fois mon sapin et fumer ta clope.  » Je laisse échapper un rire. « T'es même pas foutue de porter un sapin à toi toute seule, alors bon... » Dis-je en prenant un air angélique. Puis la brunette m'affirme qu'elle ne bougera pas d'un pouce tant que je ne l'aurai pas aidé à porter le sapin. Tout en restant silencieux, je fixe betement un point au loin. Avant que Némésis ne me sorte de mes rêveries. « Oh, vas-y, dis le moi, dis-moi que je suis chiante. Mais je suis chiante dans le sens où je suis tellement chiante que tout ce que je veux, je ferai tout pour l’avoir, et que justement, je fini toujours par l’avoir. Ce qui s’appelle donc de la persévérance. Donc, quand tu me dis – et me diras – que je suis chiante, tu me diras en fait que je suis persévérante, donc je le prendrai plus comme un compliment, vu qu’être persévérant c’est plutôt bien. Donc tu me diras un compliment et ton insulte ne tiendras plus debout. Tu vois, maintenant tu ne peux plus me dire que je suis chiante. Trop forte je suis.  » J'attends qu'elle ait terminé son énième monologue pour passer un bras autour de ses épaules et rapprocher mon visage du sien. Ma bouche vient alors à la rencontre de sa joue et j'y dépose un petit baiser. Un sourire se dessine alors sur mes lèvres, puis je me lève du banc avant de jeter mon mégot plus loin. Rapidement je saisis le sapin et jète un coup d'oeil vers la demoiselle. « Bon, tu viens ? On a un sapin à décorer. »
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Si je devais me réincarner en quelque chose, dieu fasse que je me réincarne en âne. Les ânes sont très intelligents, contrairement à ce que tout le monde semble croire. Ils sont têtus, intelligents, et curieux. Ce sont de charmants animaux, et je suis une charmante jeune fille. Ou jeune femme. Car à 22 ans, ou presque, on est plus près de l’âge adulte que de l’adolescence. Nombre de gens sont déjà mariés avec un gosse à cet âge là, et ils ont les problèmes qui vont avec. Les problèmes, j’en ai eu ma dose pour les dix années à venir, merci bien. Je me suis toujours considérée – et j’ai toujours été considérée – comme plus jeune que je ne le suis. Enfin, une fois que j’ai ouvert la bouche. De loin je parais froide, distante, mure et murée dans un silence poli sans doute, doivent se dire les gens. Puis j’ouvre la bouche et ils se disent « mon dieu, mais elle a quel âge cette conne ? » cette conne à 22 ans, elle en est fière. Et cette même conne compte bien continuer sa vie de vieille adolescente jusqu’à 25, voire même jusqu’à trente ans. Puisque je suis jeune et conne, selon les anciennes générations. Combien de fois lors des repas de familles ai-je entendu « ah, les jeunes cons d’aujourd’hui ! ». Parce que bien sur, eux, ils n’ont jamais été les jeunes cons de leur temps, hein. Non, il n’y a que nous autres, sur qui rejeter la faute. Andreas aussi est un jeune con de nos jours. Et de la pire espèce. Le genre râleur, drogué, bourré. Quoi que je ne vante pas d’être parfaite ; car certains de mes agissements, et notamment dans un état d’ébriété avancé n’entre pas vraiment dans les agissements louables. Quand on y pense, Andy et moi, quand on s’est connu, tout nous opposait. Personne, nous connaissant séparément uniquement, n’aurait put deviner que nous nous entendions si bien. Pas le même caractère, pas la même origine, pas la même confrérie. Et pourtant, notre amitié est étonnamment forte. Et puis à force, on a fini par mieux se connaître, et finalement on n’est pas aussi opposés que ce que je croyais. Cependant, mettons entre nous un type qui ne nous connaîtrait pas. Il se dirait sans doute qu’on se hait. En même temps, on se balance vacheries sur vacheries. C’est un peu comme un match de ping pong, on se renvoie la balle. « J'espère que tu as commandé une paire de lunettes au père Noël alors. Histoire que tu y vois un peu plus clair. Ou bien quelques centimètres en plus. » Je lui pousse l’épaule en prenant un air outré. « C’est toi qui devrais vendre des centimètres ! Quand on fait presque un mètre quatre vingt-dix, c’est pas une taille normale. Et quand bien même j’aurais été plus grande – bien que ma taille soit tout à fait normale – j’aurai porté mon sapin plus haut et je n’aurai pas put te voir non plus. Donc, tout est ta faute. » S’ensuit un monologue, de ma part comme d’habitude, parce que bien qu’Andreas ne soit pas timide, il n’est pas très loquace. Surtout comparé à moi. Et la plupart du temps quand je parle il n’écoute rien. Il fait semblant, il hoche la tête quand il faut, il sourit si mon intonation change, il prend et air choqué et j’en passe. C’est drôle parfois, quand je case « mon chien est mort hier » d’un air joyeux et qu’il se met à sourire. C’est là que je me dis que bordel, ce mec est un sacré connard. « Maiiiis nooooon. Tu sais très bien que j'aime entendre ta magnifique voix. Seulement j'ai fait la fête hier soir et j'ai encore un peu mal au crâne. » dit-il en passant sa main sur son front. Cette même main que j’attrape et que je pose sur mon sapin en disant « Maiiiis si ! Tu n’écoute jamais ce que je dis. Et le fait que tu ais fait la fête n’y change rien, c'est pas une excuse. » Après lui avoir posé la main sur mon arbre, avoir supporté ses fausses lamentations et avoir embrassé ses doigts, et avoir parcouru quelque mètres, il a fallut qu’Andreas lâche mon conifère en plastique et aille pénard fumer sa putain de clope sur ce putain de banc. « Pour ca, il faudrait que t'arrives à attraper ma clope. Ce qui est impossible si je me mets debout. » Je monte debout sur le banc, et, le regardant de toute ma hauteur – pour une fois – je lui souris. « Mais vas-y, met toi debout. » dis-je. Puis super-goujat ose essuyer les protestations de mon ventre d’un simple rire. Je serre les lèvres. « J'aime quand tu me dis des mots doux chérie. » me penchant vers lui, je pose un doigt sur son torse dépourvu de musculature. « Je t’en dirais plus souvent, alors. » Puis je prends place près de lui, en épiloguant sur les gosses, son gosse, les sapins, tout ça. Dire qu’il a un enfant. C’est dire si c’est choquant. Je suis choquée, personnellement. Non mais franchement, qu’est ce qu’ils ont tous, c’est gens, à faire des mioches à 20 ans ? Ça va au début, mais que toute la population ne se mette pas à suivre ce mouvement débile quoi. C’est chiant à la fin, tout ces jeunes cons qui deviennent des parents sages parce que du jour au lendemain un bébé leur tombe dans les bras. Et après il y en a qui te disent – c'est-à-dire presque tous – « mais on en voulait pas ! » alors pourquoi t’as pas avorté, pourquoi tu t’es pas protégé ? Et là ils ne disent plus rien, ou ils te disent que l’avortement c’est un crime. Quoi qu’Andreas ne soit pas vraiment ce qu’on pourrait qualifier de père exemplaire ou de parent sage. « T'es même pas foutue de porter un sapin à toi toute seule, alors bon... » Répond il à ma provocation. « Et comment j’ai fait avant que tu me rentre dedans ? Je l’ai fait léviter peut-être ? » Je repars dans un monologue, et c’est le cas de le dire, puisque, comme souvent – trop souvent – il ne m’écoute pas. Il regarde dans le vide autant que je parle dans le vide. Quand j’ai eu fini de parler, il m’a passé un bras autour des épaules et m’a embrassé sur la joue. Avant que je lui jette un regard atterré. « Tu ne m’as pas écouté. » Mais la fin de ma phrase se perd lorsqu’il se lève et, jetant son mégot, attrape mon sapin. Il me jette un coup d’œil en souriant. « Bon, tu viens ? On a un sapin à décorer. » Alors là, je suis sciée. Je me lève les sourcils froncés et m’arrête devant mon meilleur ami en le fixant de près. « Mais qui êtes vous, et qu’avez-vous fait à Andreas Luka Benson ? » dis-je. Sérieusement, lui qui est si peu enclin d’habitude, à faire des choses qu’il n’aime pas, ou dont il n’a pas envie. Je prends l’avant de mon arbre plastifié et rejetant la tête en arrière adresse un sourire éclatant au garçon. « Ça roule ma poule ! »

La maison de ma saleté de géniteur est assez énorme et assez magnifique. Elle est à la limite de la mer, un peu en hauteur, blanche, avec une véranda immense et des grandes baies vitrées partout. Elle est sublime. Sublime, sublime, sublime. Le jardin est sublime, la piscine est sublime, la maison est sublime, l’ensemble est sublime, enfin bref. Bien que mon père ne soit pas du genre à montrer qu’il a de l’argent à outrance, il s’est bien lâché sur ce niveau. Je dépose le sapin sur le sol, et jette un coup d’œil par-dessus mon épaule. « Toujours vivant, c’était pas trop lourd ? » je lance avec ironie. Je compose le code et enfonce le bouton enter, puis le portail s’ouvre en grand. J’emprunte la grande allée pavée qui mène à la porte d’entrée, en traînant mon sapin derrière moi. La dite porte qui s’ouvre sur un homme aux cheveux grisonnant, les yeux plissés, regardant dans notre direction. Je lui adresse un signe de la main joyeux et hèle mon meilleur ami. « C’est Jacques, le gardien. » lui dis-je quand il est à ma hauteur. « C’est un ancien sdf, qu’on a rencontré à Paris avec mon père et Ninon, il ne parle pas. Enfin je veux dire, il est muet quoi. Mais il est adorable, je te jure. Et ne l’appelle pas Jack, comme à l’américaine hein, mais Jââââcques. Sans accentuer le a. » Parvenue à l’entrée j’adresse un sourire éclatant à Jacques. « Salut, ça faisait longtemps ! » L’avantage d’avoir un muet à la maison c’est que j’ai appris à parler la langue des signes. Enfin du moins les rudiments. Et puis avec Jacques, on se comprend. Au pire, il écrit. Cet homme est tellement gentil. C’est moi qui l’ai trouvé quand nous étions à Paris, et c’est moi qui ai forcé mon père a faire quelque chose pour lui. C’était en plein hivers, il crevait de froid sous un pont, et c’est tout mes souvenirs d’enfance qui sont remontés d’un coup. Mon organisme a réagit avant que mon cerveau ne donne l’ordre à mes jambes de bouger. Je lui ai dis « Viens chez moi. Il faut que tu mange, et que tu te réchauffe. » Et je lui ai pris la main. Je savais ce qu’il vivait et il avait l’air tellement misérable avec ses grands yeux translucides et sa couverture miteuse, grelotant. Il avait tout perdu. Je lui ai tendu la main comme à un ami, comme si je l’avais toujours connu alors il l’a saisi. Quand il est entré dans la maison, mon père était déjà sur les nerfs contre moi alors j’ai crus qu’il allait péter vraiment un câble. Et pourtant il n’a rien fait, et à force j’ai fini par le persuader. Alors, il l’a pris comme gardien. Et depuis il nous suit partout, il nous est entièrement dévoué. C’est plutôt chouette. Il est tellement gentil, Jacques. Quand je passe devant lui il me fait un de ces sourires, le genre de sourire multi-actions. Bonjour, ça va, je suis content de te voir et tout ça dans un sourire. Je lui réponds du même sourire, enfin d’une variante de ce sourire, le sien est juste inimitable. Puis je tire mon sapin à l’intérieur. « Eh, Andy ! Soulève le donc, qu’on ne mette pas des aiguilles partout, parce que même si elles sont en plastiques y en a qui se barrent. » Parvenus dans le salon bien rangé, propre et digne de l’apparence extérieure sublime de la masure, je désigne un coin de la pièce. « Là bas, c’est bien ! » Puis une fois notre chargement verdâtre posé je me tourne vers le garçon. « Merci beaucoup de m’avoir aidée. » lui dis-je avec un sourire radieux, en lui prenant la main. Je le tire derrière moi dans le couloir immaculé aux murs couverts de tableaux sublimes. Je pousse une porte avant de pousser Andreas dans la pièce. « La cuisine c’est là ! Fais comme chez toi, fouille les placards, mais prépare à manger. Je monte chercher les décorations à l’étage. »

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En réalité je ne me voyais absolument pas devenir père. Pendant longtemps je me suis dit que c'était quelque chose de parfaitement impossible. N'étant déjà pas franchement capable de m'occuper correctement de moi-même, et d'être parfaitement stable, je ne me voyais pas du tout m'occuper d'un enfant. D'autant plus que je ne m'étais jamais senti prêt à assumer un tas de responsabilités. J'étais le genre de garçon qui vivait un peu au jour le jour, aimant enchainer les conquêtes d'un soir, faire la fête et qui n'aimait pas avoir la moindre contrainte. Alors avoir un enfant à mes yeux, c'était la pire des choses qui pouvait m'arriver. Quand j'étais plus jeune et que mes petits cousins et cousines venaient chez moi, je m'enfermais dans ma chambre pour ne pas avoir à les supporter. Les gamins ca crie, ca fait des conneries – quoi que moi-même à l'âge que j'ai j'en fait encore – ca bave partout, ca pleure bref c'est chiant. Et puis il avait fallu que je rencontre mon ex petite-amie un beau jour dans un parc de San Francisco. En plus d'être venu acheté ma dope, je repartais avec une sacrée surprise : un fils de deux ans dont j'ignorais jusqu'à présent l'existence. Ce jour là j'ai bien cru que mon coeur allait me lâcher. Sur le moment ce fut vraiment la pire des choses qui pouvait m'arriver. Je ne comprenais pas comment cela avait pu se produire. Enfin si, je le savais très bien mais j'avais toujours fait en sorte de me protéger. Oui parce que au rythme où je change de partenaire, je me trimbalerais à l'heure actuelle avec cent-cinquante MST. C'était pire que de me retrouver presque sans argent puisque ma génitrice avait eu subitement l'envie de me déshériter. Les problèmes n'arrivent jamais seuls sinon ce ne serait pas drôle c'est bien connu. Je me revois encore revenir chez moi la gueule déconfite avant d'aller me rouler en boule sous ma couette à la Soan avant de pleurer toutes les larmes de mon corps. Il est vrai que j'aurai très bien pu ne pas vouloir reconnaître Cameron et laisser Maëlle se démerder avec ses conneries. Seulement c'était l'ancien Andy qui parlait et pensait de cette façon là. Parce que oui, un enfant ca vous change un homme et j'en suis l'exemple parfait. Bien entendu je ne garanti pas être le père parfait, mais j'essaie de faire de mon mieux. Et puis de toute façon ce qui compte le plus c'est que j'aime mon fils plus que tout au monde. Finalement cet instinct paternel que je ne pensais pas avoir était tout simplement enfoui au plus profond de moi. Maintenant qu'il est réveillé voilà de quoi j'ai l'air. D'un papa gateau à souhait et prêt à acheter tout et n'importe quoi pour son gamin. Évidement les personnes plus âgées disent que c'est encore une connerie de jeunesse, que je suis parfaitement irresponsable et que je ne dois pas m'occuper de mon enfant correctement. Qu'est-ce que ca peut foutre aux gens que j'ai eu un enfant tôt ? C'est vrai que dix-neuf ans c'est très jeune je le reconnais, mais après tout je ne demande rien à personne et je n'ai pas de compte à rendre à qui que ce soit.

Est-ce que Némésis serait prête à avoir des enfants elle ? A vrai dire je n'en sais trop rien. Nous n'en avons jamais vraiment discuté en fait. Elle n'a vu mon fils que quelques fois mais, je pense qu'elle serait parfaite dans un rôle de maman. Elle serait complètement folle, serait débordée par les évènements mais serait géniale. Némésis à une tête à aimer les enfants. Bon peut-être pas au point d'en avoir toute une ribambelle ca va de soi. Mais à vrai dire ce n'est pas le plus important pour le moment. Notre préoccupation du jour n'est pas de savoir si nous aurons des enfants – tout du moins un autre dans mon cas – mais plutot de trimbaler ce foutu sapin en plastique jusqu'à chez ma meilleure amie. Alors que nous continuons notre petite joute verbale – qui au passage me fait bien marrer – je finis par embrasser ma meilleure amie sur la joue – j'ai remarqué que c'était une technique imparable pour la faire taire - avant de me lever pour attraper le faux arbre. Oui parfois j'ai un dédoublement de la personnalité et mon coté bisounours se fait ressentir. En fait je suis très affectif qu'en présence de ma meilleure amie en règle générale. « Mais qui êtes vous, et qu’avez-vous fait à Andreas Luka Benson ?  » S'exclame t-elle en se postant en face de moi. Face à sa réplique je laisse échapper un rire. « Profite que je sois d'humeur serviable, car ca ne se reproduira pas avant un certain moment. » Affirmais-je avec un sourire en coin. […] « Toujours vivant, c’était pas trop lourd ?  » Je pose mes mains au niveau de mes hanches et affiche un air à la Rambo. Ce qui traduit en réalit : J'ai mal aux braaaaaas. J'ai l'impression d'avoir trainer ce truc pendant cinquante kilomètres. Il serait grand temps que je me mette à faire du sport histoire que mes bras maigrichons supportent plus facilement les charges un peu pesantes. Ma fierté est bien trop grande pour que j'admette avoir l'impression que mes bras vont se dérocher. La grande barrière finit par s'ouvrir, laissant la vue sur une magnifique demeure. Je n'étais pas franchement impressionné par les grandes baraques étant donné que j'avais toujours vécu dans le luxe et que je vivais moi-même dans une immense villa. Alors que nous empruntons l'allée menant vers la maison, un homme plutot âgé apparaît dans l'embrasure de la porte. « C’est Jacques, le gardien.  » Aaaaah tout s'explique alors. Némésis me refait alors un mini monologue sur son fameux gardien muet. Ca doit être vraiment chiant d'ailleurs. Qu'est-ce que je deviendrai si je ne pouvais plus passer les trois quarts de mon temps à hurler sur tout ce qui bouge ? Après les présentations, nous entrons donc dans la maison en direction du salon. « Eh, Andy ! Soulève le donc, qu’on ne mette pas des aiguilles partout, parce que même si elles sont en plastiques y en a qui se barrent.  » J'ai envie de lui hurler que j'ai mal aux bras à force d'avoir porté son foutu machin, mais je me retiens.

Une fois le sapin posé, je me sens soulagé. Voilà, ma BA du jour est faite je pourrai donc aller au paradis si je devais claquer d'une crise cardiaque sur le tapis du salon après avoir fait tant d'efforts. « Merci beaucoup de m’avoir aidée.  » Je lui souris en retour. « Y'a pas de quoi. » Puis Némésis m'entraine avec elle dans une autre pièce de la maison. « La cuisine c’est là ! Fais comme chez toi, fouille les placards, mais prépare à manger. Je monte chercher les décorations à l’étage.  » Je lève les yeux au ciel tout en affichant un sourire en coin. Une fois ma meilleure amie partie, je fouille un peu partout dans l'immense cuisine. C'est bizarre mais cette maison fait vraiment « familiale » avec tout ces trucs qui trainent un peu partout et cette décoration. En tout cas je m'y sens très bien. Bref, je ne perds pas d'avantage de temps et sors tous les ingrédients dont j'ai besoin pour faire ce que j'ai en tête. […] Peut-être que j'aurai du faire chef cuisiner en fait. Je ne sais pas d'où se talent me venait mais, j'avais toujours été très doué dans le domaine culinaire. D'ailleurs Soan me l'avait souvent dit. Et puis il faut dire que j'aimais bien passer mon temps à préparer de quoi manger. Mais qui dit faire la cuisine, dit mettre le bordel un peu partout. Tant pis, je rangerai tout ca plus tard. Mon plateau dans les mains, je sors de la cuisine et me dirige vers le salon afin d'y retrouver ma meilleure amie. « J'espère que tu as vraiment faim car j'en ai préparé pour tout un régiment. » Affirmais-je en posant le plateau sur la table de salon. « T'aimes les pancakes au moins ? » Demandais-je en arquant un sourcil. Je me dirige alors vers Némésis qui a l'air de galérer un peu vu sa petite taille, et lui prend l'étoile des mains afin de l'accrocher moi-même en haut du sapin. « L'avantage d'être grand. » Affirmais-je en croisant les bras et en souriant.
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MessageSujet: Re: « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx EmptyDim 12 Fév - 18:30

Il y a dans la nature nombre d’erreur. Comme si parfois elle en avait marre qua tout soit bien foutu, qu’elle s’énerve un bon coup et qu’elle se dise « merde alors, ils me font chier à couper des arbres et à vider des marais. » Et elle se révolte contre ce que les scientifiques se tuent à démontrer. Comme ces mules, qui ne sont pas censée être fertiles comme tous les croisements en espèces, et qui mettent bas à des petits. Dans ce cas là on a une double erreur de la nature, puisque la mule en est une, dans l’esprit de certain. De plus, tous les petits dictons du genre « quand la mule mettra bas ! » partent en fumée. Puisque la mule a mis bas. Donc si demain je disais « j’arrête de manger gras, salé et trop sucré quand les mules mettrons bas » je devrais arrêter de manger dans la minute qui suit car justement, la mule a mis bas. De toute façon, la nature se plait à briser toutes les affirmations de la science, tout ce qui est déjà soit disant prouvé. Demain, qui sait, les vaches chierons du chocolat. Et moi j’aurais un gosse, ou même trois. C’est ça. Même si je rencontrai l’homme parfait, je crois que si je tombais enceinte je ne garderai pas l’enfant. Quand j’en parle avec mes amies, dès que je prononce le mot avorter, elles me jettent des regards atterrés, et elles se lancent dans leurs tirades sur le fait que même minuscule et sous la forme d’un fœtus, le bébé est un être vivant et que je serais donc sa meurtrière. J’ai des amis qui ont des enfants, désirés ou non, à commencer par Andreas, mais moi, c’est juste hors de question. Dans ma tête, rien que l’idée d’être enceinte est une aberration. Le pire serait de tomber enceinte accidentellement et de ne pas trouver le père. J’ai grandit sans mon géniteur, dans une vison très désenchantée de l’amour. Alors peut-être que si je ne veux pas d’enfants, c’est à cause de ça, au fond. A cause de l’histoire des mes parents. C’est plus de la peur qu’autre chose. J’ai peur de me retrouver seule, enceinte jusqu’aux yeux, et d’avoir un enfant par la suite qui serait seul à son tour. C’est assez égoïste. J’ai peur de l’amour, d’une certaine façon, puisque j’ai peur d’être seule. Car quand l’amour se terni pour ensuite disparaître entre deux personne aussi fort qu’elles aient pu s’aimer, et quand la séparation vient, on se retrouve seul. Triste et seul. Parfois on ne peut s’en vouloir qu’à soit même, parfois on ne comprend pas. Parfois on sombre dans la drogue et l’alcool et un beau jour on fait une overdose. Et puis on meurt. Et moi, je n’ai pas envie de tout ça. Je veux juste être heureuse, et aimer, pourquoi pas. Mais pas trop longtemps, et pas trop fort alors.

La joute verbale qui s’éternisait entre Andreas et moi pris fin quand il attrapa mon sapin, de son plein grès. Ca ne rate jamais, il est tellement peu aimable parfois que quand le côté obscur de la force disparaît de son être j’en reste muette. Bien qu’avec moi, il soit plus souvent gentil qu’avec les autres personnes. C’est plutôt chouette, je me sens un peu supérieure, du moins dans son cœur. En fait c’est naze comme pseudo-supériorité mais au moins je sais que je compte plus pour lui que certaines autres personnes. Bien que ça soit normal, puisque mes amis comptent plus pour moi que des inconnus. Mais lui compte encore plus que mes amis tout court car lui c’est le meilleur ami, le numéro un des potes. « Profite que je sois d'humeur serviable, car ca ne se reproduira pas avant un certain moment. » me dit-il en riant. Je secoue le tête en souriant. « Tu dis ça à chaque fois mon pauvre, et à chaque fois tu redeviens gentil. Je suis sure qu’au fond t’es un type adorable mais tu veux juste pas le montrer. » Je souris encore plus, découvrant toute mes dents. […] Il pose les mains sur ses hanches et prend un air faussement impressionnant. Sauf qu’il ne m’impressionne pas du tout. « Range ton égo Rambo, tu peux avouer que tu souffres. » dis-je en ricanant, avant de pousser le portail de la baraques de mon père. Jacques est sortit sur le seuil, et les présentations faites je traîne mon conifère en plastique avec moi. Lorsque je demande à Andreas de le soulever encore, histoire de ne pas salir partout, il passe du facies « dur de dur » au facies « oh fait chier hein ». Je lui jette un regard semi-moquer semi-implorant. Je sais bien que ça le soule, mais si personne ne mettais sa mauvaise humeur naturelle à l’épreuve il serait encore pire que ce qu’il n’est déjà. Finalement il s’exécute, et on dépose mon arbre. Un instant j’hésite à lui dire que « non, non finalement c’est pas bien ici, on va le bouger. » mais finalement je le remercie en souriant. « Y'a pas de quoi. » répond-il, en souriant aussi. C’est fou comme lorsqu’il sourit, il se métamorphose. Quand il sourit vraiment, pas juste un sourire faux et narquois. Son visage s’illumine d’un coup, comme un tour de magie. J’aimerai bien prendre une fausse baguette et faire semblant de lui jeter un sort qui fasse sourire dans l’instant, histoire de m’amuser un peu. Bien que ça ne soit drôle que dans mon esprit, puisqu’il n’y a que mon esprit pour comparer l’illumination subite de son visage quand il sourit à un tour de magie. Je dois avoir un truc en moins, ou un truc en plus. Sans doute un truc en plus. Je tire mon ami dans la cuisine, et, le voyant lever les yeux en ciel, lui tapote la joue. « You are sad, strange little man, and you have my pity. » dis-je, en lui jetant un regard compatissant. J’aime cette réplique de Buzz l’Eclair, il y a longtemps que je voulais la caser quelque part. Ceci fait, je souris et grimpe au premier étage, puis au second, jusqu’à ma chambre, encore plus haut. Ma chambre est plutôt le grenier aménagé, sorte de souk marocains tant elle est mal rangée. J’avais rangé les décorations sous mon lit, pour ne pas avoir à la chercher, avec le cadeau de noël d’Andreas. J’attrape les cartons remplis de boules et de guirlandes puis le paquet cadeau, avant de regagner le salon. Andy n’a toujours pas fini de faire à manger, je n’ai toujours pas commencé à décorer le sapin. Nous voilà bien avancés, dis. Je pose le paquet cadeau sous un coussin et pose les boîtes sur la tables avant d’en vider le contenu et d’étaler les décorations sur la surface en bois. Oh, Ninon m’a demandé de le faire multicolore cette année, alors autant tout sortir. J’attrape l’étoile destinée à trôner en haut de mon arbre, et arrivée devant le dit conifère m’arrête. Ah. C’est fou comme, lorsqu’il est débout et bien droit il parait grand. Je fais passer l’étoile d’une main à l’autre en gonflant les joues. Me dressant sur la pointe des pieds j’essaye d’atteindre le sommet. Non, non décidément je suis confrontée à l’une de ces situations auxquelles toute personne normalement constituée fait face quand il faut s’échiner à planter la foutue étoile en haut du foutu sapin quand son esprit subtil ne se décide pas à dicter la solution évidente.

« J'espère que tu as vraiment faim car j'en ai préparé pour tout un régiment. » Je me retourne en sursautant, quand le garçon pose son plateau de pancakes sur la table, entre les boules de couleurs. Si mon estomac avait eu les membres nécessaires pour se mouvoir il aurait quitté mon ventre pour se ruer dessus. Hop, un bidon qui marche. C'est à mon visage cette fois ci, de s'illuminer. « T'aimes les pancakes au moins ? » non, non, je déteste ça. D’ailleurs, je ne mange que de la salade et de l’eau taillefine moi, c’est bien connu. Avant que je ne réponde, il parvient à ma hauteur et me prend l’étoile des mains, avant de la poser en haut du faux sapin. « L'avantage d'être grand. » Je plisse les yeux et affiche une moue boudeuse, bien que je ne boude pas. Je ne boude jamais de toute façon. « C’est ça, j’aurais pu prendre une chaise aussi. » sauf que mon esprit si subtil ne m’a pas dicté l’ordre de prendre une chaise. Je sais pas, peut-être que pour lui j’aurais du escalader les murs, c’est tellement plus logique. Je désigne la table. « Puisque t’es si grand, accroche donc le gui. » dis-je, tout sourire. Puis je sautilles jusqu’aux pancakes, rayonnante. J’en attrape un en souriant comme une gamine à qui on offre une sucette géante avant de mordre dedans. Puis je me tourne vers le garçon, m’asseyant sur la table, à porté du plat. Je croise une jambe sous mes fesses avant de déclarer, la bouche pleine : « Tu sais, tu devrais te reconvertir dans la gastronomie, et créer un restaurant. Après tu m’offrirais tes plats gratuits et t’auras toujours un table de réservée pour la fille la plus importante dans ta vie après ta mère ; autrement dit ; moi. » Je lui souris de plus belle. Puis mon pancakes fini je le rejoins. « Y a un de mes cousins qui sera là avec sa petite amie cette année, et il veut la demander en mariage, c’est pour ça qu’on met du gui. D’habitude on n’en met jamais, c’est une grande première. Non sérieux, imagine qu’elle dise non, devant toute-la-famille ! ça serait bien drôle, en tout cas pour moi. Quoique que c’est hautement improbable vu que ça fait au moins sept ans qu’ils sont ensembles, tu sais amour d’enfances et tout ça. Pathétique. » La réticence que je démontre face à l’amour est plus fort que moi. Parfois ça sort tout seul ,les critiques sur les couples qui durent ou bien le plaisir de pouvoir m’affirmer à moi-même que l’amour n’est qu’une chose futile, et surtout qu’une source de tristesse inutile, lorsqu’un couple se brise. Après il y a des exceptions, chez les gens que j’aime vraiment. S’ils aiment, je suis heureuse pour eux et s’ils n’aiment plus et qu’ils sont tristes, je suis triste avec eux. Quand Andreas était avec Soan, j’étais heureuse pour lui parce que c’était mon meilleur ami. Si nous nous étions parlé juste après sa rupture, j’aurais été triste avec lui. Tout comme j’ai été triste quand il m’a dit « Soan est partit. » mais en encore plus triste parce que, parce que voilà, point. Je regagne le plateau en fredonnant, l’esprit momentanément ailleurs. J’attrape deux pancakes. « T’en veux ? » je demande à Andy en lui en tendant un. Puis, dans une illumination subite, je me rappelle du cadeau. « Chut Andy, plus un bruit ! J'ai entendu des clochettes. Les père noël est un grand timide, il est peut-être passé en secret. » Je marche doucement vers le canapé et soulève le coussin pour en extirper le paquet. Je rejoins mon meilleur ami en souriant, avant de lui tendre le cadeau. « Tadaaaaa ! »
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« Tu dis ça à chaque fois mon pauvre, et à chaque fois tu redeviens gentil. Je suis sure qu’au fond t’es un type adorable mais tu veux juste pas le montrer. » Face à cette remarque je plisse légèrement les yeux tout en faisant une moue avec ma bouche. Je suis moyennement convaincu tout de même. L'amabilité est quelque chose de très rare chez moi. Je n'ai jamais été le genre de garçon aimant être serviable, prêt à se plier en quatre pour tout le monde et aimant faire plaisir. Non. Je me plais très bien dans mon égoïsme et mon intolérance. De toute façon, je ne vois pas pourquoi je devrais être quelqu'un de gentil. D'ailleurs ce mot me fait grincer des dents. Je me revois dix ans en arrière, en allant rendre visite à ma grand-mère. Cette dernière m'avait attrapé par les joues en affirmant que j'étais « mignon ». MIGNON ! Non mais quelle horreur. Mais malgré moi j'arrive tout de même à l'être. Comme aujourd'hui par exemple, en aidant ma meilleure amie à porter ce foutu sapin en plastique. Elle avait d'ailleurs l'air plutot surprise que je me décide enfin à être un minimum serviable. Moi-même j'étais quelque peu surpris d'agir ainsi. C'était un peu comme si après avoir fumé cette clope, un pic de bonne humeur avait envahi mon corps. Alors oui, j'étais devenu « gentil ». Remarquez, c'était peut-être l'effet « noël ». Toute cette bonne humeur qui se lit sur le visage des gens me fait de l'effet. Non, impossible, je n'ai jamais aimé noël de ma vie et encore moins voir les gens heureux. Bien que cette année Noël soit différent étant donné je le passais avec ma meilleure amie. L'an dernier, je passais encore Noël avec ma famille. Tout du moins si l'on peut vraiment appeler ca une famille. C'était presque pathétique de voir ma mère s'acharner à nous faire passer pour une famille parfaite et aimante au reste du monde. Généralement ce repas censé rassembler la famille faisait l'effet totalement inverse. Ma mère qui en avait un petit coup dans le nez – en plus de ses anti-dépresseurs – finissait par s'engueuler avec sa propre soeur, ce qui entrainait les pleurs de la petite dernière ainsi que l'agacement de mon beau-père, avant que tout cela n'entraine un règlement de compte familial. Quand à moi, assis au bout de la table, j'admirai la scène avec un sourire au coin des lèvres. Alors après avoir rempli mon estomac d'un vulgaire bout de pain et d'un litre d'alcools divers, je finissais par passer la suite de la fête avec mes potes. C'était tellement plus intéressant de squatter au skate park avec ma petite bande – et accessoirement Soan – à fumer et délirer plutot qu'avec cette famille de cinglés. A la rigueur je préférais encore passer Noël seul que dans de telles conditions.

Peut-être que j'aurai mieux fait d'aller faire de la musculation plutot que de glander dans un skate park. Ca m'aurait permis de ne pas être au bord de l'agonie, à presque cracher mes poumons après avoir porté un malheureux sapin qui est faux par dessus le marché. Bon, il y a aussi le fait que je fume comme un pompier, ce qui n'arrange absolument rien à la situation dans laquelle je me trouve. Mais comme à mon habitude, je fais comme si de rien n'était et prend la pose comme si j'étais Chuck Norris. Ouais bon, j'avoue qu'il y a tout de même un monde entre son physique et le mien. A commencer par le fait que je suis à tomber par ma beauté, alors que lui il nous fait tomber à la renverse à cause des coups qu'il donne. « Range ton égo Rambo, tu peux avouer que tu souffres.  » Aussitôt je plisse les yeux tout en fronçant les sourcils. « Je ne souffre absolument pas. » Affirmais-je en croisant les bras et en relevant le menton. Aaaah, fierté quant tu nous tiens. Némésis me connait très bien, mais jamais de la vie je n'admettrai avoir mal partout à cause de ce fichu machin. En plus, j'ai les mains qui sentent mauvais à cause du plastique maintenant ! Bref, nous finissons par entrer enfin dans la grande baraque de son père et par la même occasion déposer le sapin. Putain, je n'en peux plus. Mes yeux repèrent rapidement le canapé. C'est que je me serai bien affalé dessus pour pioncer un peu, mais Némésis ne me laisse pas le temps de souffler. Elle m'entraine aussitôt dans la cuisine pour que je lui prépare de quoi manger. Je suis un homme exploité par une femme. Quelle horreur. C'est le monde à l'envers là. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, j'aime cuisiner – oui, ca fait toujours un choc que savoir ca. Il faut dire que j'en avais surpris plus d'un. Au premier abord on ne s'attend pas à ce qu'un gars comme moi sache faire la cuisine. Non, on se dit que justement, il n'est bon à rien, hormis s'acheter des sandwich et se faire livrer de la pizzas.

Plutot content de moi, je réapparait un peu plus tard dans la pièce principale, mon plateau rempli jusqu'à ras bord dans les mains. Némésis quand à elle, n'a pas franchement avancé dans la décoration du sapin. Quand je dis que les femmes ne sont pas efficaces. Tellement inefficace que je suis obligé d'accrocher moi-même l'étoile en haut du fameux sapin. « Puisque t’es si grand, accroche donc le gui.  » Regard en coin et j'attrape la branche afin de l'accrocher. J'aime pas ce truc. A ce qu'il paraît on doit s'embrasser lorsque l'on retrouve en dessous avec une personne. Ca me rappelle qu'une fois un de mes potes avait été obligé d'embrasser une grosse rousse trop moche. Qu'est-ce que j'avais pu rire tiens. Tout ce que j'espère, c'est de ne pas me retrouver sous le gui avec Jacques. « Tu sais, tu devrais te reconvertir dans la gastronomie, et créer un restaurant. Après tu m’offrirais tes plats gratuits et t’auras toujours un table de réservée pour la fille la plus importante dans ta vie après ta mère ; autrement dit ; moi.  » Je laisse échapper un rire. « J'ai une gueule à devenir chef cuisinier franchement ? Non. Donc je veux bien te faire de la bouffe mais ca s'arrête là. » Affirmais-je. « Et puis sache que tu es à la première place pour la fille la plus importante dans ma vie. Ma mère a été éjecté du podium depuis belle lurette maintenant. » Dis-je en roulant des yeux. Qu'elle crève cette connasse même. Face au nouveau monologue de Némésis, je hausse un sourcil. « Pire que pathétique tu veux dire. Dans trois mois elle l'aura largué c'est évident. Peu importe le nombre d'années. » Je pense avoir eu assez d'expérience dans les relations longues durées - qui ne sont finalement pas si longues que ca – pour savoir que tot ou tard, tout se termine mal. Les mains sur les hanches, je regarde le sapin de haut en bas. « Après les fêtes, j'en ferai un feu de joie de ce foutu bout de plastoc. » Affirmais-je avec un sourire. « T’en veux ?  » Bien sur que j'en veux, qu'elle question ! Alors que je m'apprête à saisir un pancake, Némésis me stoppe dans mon élan. « Chut Andy, plus un bruit ! J'ai entendu des clochettes. Les père noël est un grand timide, il est peut-être passé en secret.  » Du coin de l'oeil je l'observe farfouiller sous les coussins du canapé avant d'en sortir une boite, puis se diriger de nouveau vers moi et me mettre le paquet entre les mains. « Pffff t'aurais pas du. » Affirmais-je avec un sourire. Je lui jète un regard en coin avant de déballer le paquet et de me mettre à hurler de rire en voyant ce qu'il contient. Le costume de Dark Vador. Il faut dire que je l'ai bassiné pendant des mois avec ce machin. Ravis, je l'embrasse sur la joue avant d'aller chercher ma veste en cuire et fourrer mes mains dans les poches de cette dernière afin d'en sortir la petite boite. « Tiens, ca c'est pour toi. Bon, c'est pas le costume de Padmé, je te l'offrirai pour ton anniversaire histoire qu'on soit assorti l'un à l'autre. »
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MessageSujet: Re: « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx EmptySam 25 Fév - 18:04

Le sentiment d’aimer est au fond l’un des plus complexe que peux éprouver l’être humain, c’est ce n’est le premier. Il est multiple ; un parent aimera son enfant, comme l’enfant aimera ses parents. Un célibataire aimera son chien mais le chien n’aimera pas forcément son maître. Un homme va aimer une femme qui soit l’aimera soit ne l’aimera pas. Si nous vivions dans un monde parfait, une fois le sentiment d’aimer venu il ne repartirait jamais, resterait toujours intact et égal. Or, la nature n’est pas parfaite. Il y a dans certaine famille une absence de l’amour, et dans certain couples une telle répétition des mêmes actes jours après jours qu’elle en devient destructrice. Alors, la flamme qui consumait le cœur des deux amoureux diminue jusqu’à s’éteindre entièrement. Et puis s’ensuivent des disputes, des pleurs et beaucoup de souffrance, morale surtout mais parfois physique, chez des énergumènes enclin à la violence. La nature est si mal foutue. Il y a ensuite certaines personnes qui vont jusqu’à craindre ce sentiment si complexe, qui le fuient et le chassent. Si je devais me classer dans une catégorie, c’est dans cette dernière que je serais. Je hais le simple fait d’aimer. Parce que dans ma tête, amour rime avec abandon. Or, s’il y a bien une chose que je ne peux supporter, ou même envisager, c’est d’être abandonné. Je l’ai suffisamment été comme ça, merci. Et puis, à ce jour je suis heureuse et l’une des personnes qui compte le plus pour moi a renoué nos liens passés. Je suis heureuse parce que tout est comme avant. Il plisse les yeux en faisant la moue. Andreas doit être la personne la moins serviable, la plus égoïste et la moins sympathique. Oh, lorsque l’on est proche de lui, ou qu’on le connait bien, il perd toute sa superbe désagréable ; mais il continue de déplaire aux inconnus ou aux simplex connaissances. Je suis sure qu’en creusant – à condition d’y aller à la pelleteuse – on pourrait lui trouver un bon fond. En fait, le simple fait qu’il m’aide à porter mon sapin jusqu’à chez mon père et qu’il ne se plaigne même pas en arrivant me surprenait. « Je ne souffre absolument pas. » J’ai émit un ricanement. « Oh, Andy, tu me la fera pas à moi, je sais très bien que t’as rien dans les bras. » La pose qu’il prit, les bras croisés et le menton levé, l’air de dire « ah, tu vois c’est moi l’plus fort » ne peux que me faire rire de toute façon. Non pas qu’il n’ai pas de force, mais il est tellement peu musclé que les probabilités pour qu’il ne souffre effectivement pas du tout son faible. Et il est tellement fier et suffisant que quand bien même il aurait été battu à mort, il serait capable de me sortir qu’il n’avait pas mal. Par contre, pour d’autres blessures minimes mais causées à cause de quelque chose qui le fait chier, il n’hésite pas à se plaindre. Comme pour une coupure, une minuscule coupure au doigt parce qu’une épine en plastique l’à piqué. Après avoir déposé le sapin dans le salon, l’avoir plié à mes désirs en le mettant aux fourneaux, avoir descendu et planqué son cadeau, et après aussi qu’il m’ai aidé à accrocher l’étoile en haut de mon conifère en plastique et apporté les – merveilleusement appétissants – pancakes préparés par ses soins, je lui tends le gui, lui demandant de l’accrocher. L’éclat de désapprobations et de réticence que je peux discerner dans ses prunelles bleues m’aurait fait rire si seulement je ne partageais pas cette même réticence face aux choses qui peuvent être en rapport avec des rituels amoureux. Bien que de nos jours, et surtout pendant les noëls entre jeunes, c’est devenus plus une occasion de rire. Une fois les pancakes goutés, je vante son talent de cuisinier. Pour une fois que je valorise quelque chose chez lui. Il se mit à rire. « J'ai une gueule à devenir chef cuisinier franchement ? Non. Donc je veux bien te faire de la bouffe mais ca s'arrête là. » Répondit-il. Un instant, l’image du garçon dans un restaurant immense, une petite bouée de gras naissant autour du ventre, avec une toque de cuisinier et un sourire tels que ceux qu’abordent les gens gras et simple d’esprit fiché sur le visage me traversa l’esprit et m’arracha un grand sourire. « Tu seras mon cuisinier officiel alors ! Tu me feras tout le temps la cuisine, je viendrais chez toi à chacune de mes fringales nocturnes, quitte à te tirer du lit et toi tu cuisineras pour moi. » Je lui ai souris de plus belle, un air faussement sournois sur le visage. « Et puis sache que tu es à la première place pour la fille la plus importante dans ma vie. Ma mère a été éjecté du podium depuis belle lurette maintenant. » continu-t-il, en roulant des yeux dans ses orbites. « Quel honneur dis ! Je suis fière de ma place. » Puis, confronté à mes explications concernant le gui, il hausse un sourcil avant de répondre. « Pire que pathétique tu veux dire. Dans trois mois elle l'aura largué c'est évident. Peu importe le nombre d'années. » J’acquiesce d'un air entendu. Il est vrai que de nous deux il est le mieux placé pour juger les relations plus ou moins durables, puisque les mienne n’ont jamais duré bien longtemps, merci pour moi. Plus on s’attache et plus on s’écrase fort au sol lorsque que l’on tombe de notre petit nuage de l’amour. La réalité est dure. Et puis, d’ordinaire on évite le gui dans la famille, quand c’est mon géniteur qui reçoit. Notre haine commune envers l’amour est de l’un nos seuls points communs. « Après les fêtes, j'en ferai un feu de joie de ce foutu bout de plastoc. » Je lui jette un regard faussement outré. « Sans m’inviter ? Oh et fait preuve de compassion aussi, il mérite une plus belle fin, tu verras quand il sera décoré ça sera le plus beau sapin que tu n’auras jamais vu. Et un beau sapin mérite une belle fin. » Un jour, il faudra vraiment que j’arrête de manger. Comme dit ma grande tante, je vais finir par devenir obèse. Hm. Il faudrait peut-être que pour ça, je grossisse. Et justement, le hic, c’est que je ne grossis pas. Quand j’étais plus jeune, les profs avaient convoqués mon père pour lui demander si je n’étais pas anorexique. J’ai toujours été sidérée par la vision abusive des adultes. Au moindre bleu un peu plus gros que la normale, dans leur esprit sinueux et pessimiste, tu as été battu. Il est donc normal que compte tenu de mon physique peu corpulent, je leur ai semblé être un cas d’anorexie. En fait je mange tellement que je ne pense plus aux autres. Andreas a si gentiment préparé les pancakes, et je les enfourne tous sans même daigner lui en proposer un bout. Mais à peine lui en ais-je tendu un que le cadeau me reviens. Je suis douée pour les mises en scène débiles, il faut croire. Sans rire, j’ai l’air d’une gamine, c’est plutôt pathétique. Je suis pathétique. Mais je m’assume tel quel et souvent, les gens passent outre mon comportement excessivement heureux de vivre. Le truc est qu’ils ne savent rien de mon passé, pour eux je suis simplement heureuse parce que j’ai eu une vie parfaite et je veux le montrer. Quelle blague. J’aimerai qu’il ai cette soit disant vie parfaite que j’ai eu, et qu’on en reparle après. Cependant, je ne suis pas toujours dans l’excès et la gaminerie. C’est sans doute un bonus, qui aide les gens à me supporter. Le plus souvent je suis pour ainsi dire « normale », bien que ça ne soit pas le mot exact. « Pffff t'aurais pas du. » me dit-il. Je lui souris en réponse en l’observant, satisfaite, déballer son cadeau. Pour sur, ça lui plaira. Dès que j’ai vu le déguisement en vitrine, j’ai su. Je guette sa réaction, qui s’avère être celle que j’attendais. Il éclate de rire, l’air ravis. C’est moi qui suis ravie, pour le coup. Il m’embrasse sur la joue puis disparait un instant. Je suis contente que ça lui plaise. Dark Vador est son héro, c’est assez drôle à voir. Il me tend une petite boîte. « Tiens, ca c'est pour toi. Bon, c'est pas le costume de Padmé, je te l'offrirai pour ton anniversaire histoire qu'on soit assorti l'un à l'autre. » Padmé, comme presque la quasi-totalité des princesse a le don de m’insupporter. Et puis il y a toujours eu un truc qui bloquait entre moi et Natalie Portman. Ça doit être son nez. Il lui donne une tête d’alien. Les princesses Disney, à l’exception de quelque une, ont toujours attisé chez moi un mépris incroyable quand on sait que toute les filles sont censés être fanatique de toute ces histoires. Moi, ce n’est pas l’histoire qui me gêne, mais la princesse. Tu m’enlève la princesse et c’est très bien. Sauf qu’on ne peut pas l’enlever. « Oh non pitié, pas elle, elle m’insupporte d’une force incroyable. Offre moi plutôt le costume de Yoda, déjà que je parle comme lui ! Regarde ; ravie que ton cadeau te plaise je suis. » Puis j’ouvre la boîte. J’adore les cadeaux. Pas forcément quand c’est à moi qu’on les fait, mais simplement par soucis de curiosité. En découvrant son contenu, j’entrouvre la bouche, fascinée. « Oh. »[/b][/color] Puis je relève la tête vers mon meilleur ami, le collier dans les mains. « Mon dieu, il est magnifique. Il a du te coûter tellement cher ! Tu n’aurais jamais du. Oh ! Il est vraiment très beau. » Je lui saute au cou, comblée. Je ne suis pas forcément du genre bijoux mais celui-ci me plaît bien, d’autant plus que c’est un cadeau, et un cadeau d’Andreas. Je l’embrasse sur la joue avant de le lâcher et de lui tourner le dos. Il faut absolument que je l’essaye. Et puis ça lui prouvera que ça me fait vraiment plaisir. Les gestes parlent mieux que les mots, à la manière d’un sourire. Je le place autour de mon cou puis tend les accroches au garçon. « Tu veux bien l'attacher ? »
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