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The truth beneath love ; feat. Adrian ♥

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MessageSujet: The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ EmptyVen 5 Nov - 23:02




Adrian & Abby;
I want to reconcile the violence in your heart. I want to recognise your beauty's not just a mask. I want to exorcise the demons from your past. I want to satisfy the undisclosed desires in your heart. You may be a sinner. But your innocence is mine. Please me. Show me how it's done. Tease me.



EKATERINA – « Allez, Adrian ! Dépêche-toi un peu, on est pas en avance ! Tu as exactement une heure pour t’acheter un smoking trois pièces et toute autre chose que tu jugeras utile. Au hasard, je ne sais pas, moi…Une bague de fiançailles, peut-être ? Je te laisse dans ces galeries, je reviens dans une heure tapante. Je compte sur ton respect de l’horaire ! Nous irons ensuite retrouver Abbygail à la soirée Halloween organisée par l’ambassadeur des États-Unis. »[/color]

Cela faisait des années qu’elle le connaissait, mais Ekaterina Vodianova traitait toujours Adrian comme un enfant perdu. Elle venait tout juste de lui assurer un procès plus équitable, et sa libération avait enfin été prononcée. Certes, il n’était pas encore totalement sorti des ennuis, mais c’était un début encourageant. Trois mois s’étaient écoulés depuis la dernière fois où Abby avait pu lui parler, dans sa chambre d’hôpital. Il avait été emmené peu après, afin d’être placé dans un établissement spécialisé, sous haute surveillance. Chaque semaine, Abby lui avait fait parvenir une longue lettre, tapée à l’ordinateur par Tasha. Au départ, elle n’avait pas eu grand-chose à lui raconter, hormis le fait qu’il lui manquait terriblement ; l’attente avait été abominable. Abby avait eu beaucoup de mal à se concentrer sur ses cours, et avait fait un petit voyage à San Francisco pour essayer un retour aux sources. Elle y avait passé un très agréable moment, notamment en compagnie de Charles, son majordome, et de son épouse. Mais avec tout cela, Ekaterina ne l’avait même pas prévenue de la sortie d’Adrian, prête à lui faire la surprise lors de sa soirée Halloween à laquelle elle se devait d’assister. D’ailleurs, pour l’occasion, Abby avait choisi une magnifique robe d’un rouge vif, particulièrement moulante ; elle avait eu un mal fou à l’enfiler, et avait du demander de l’aide à sa jumelle Tasha, sans quoi elle s’y serait sûrement pas parvenue. Les mois passant, de nouvelles rondeurs étaient apparues sur le corps aux courbes déjà divines de la jolie demoiselle. Son petit ventre s’était déjà bien arrondit, ne laissant plus aucun doute quant à sa grossesse. A plusieurs reprises, on l’avait félicitée, quand on ne lui demandait pas quand le bébé naîtrait. Il restait une seule question à laquelle Abby ne répondait jamais : Où était le père de l’enfant. La jolie russe évitait régulièrement la question, afin de ne surtout pas avoir à dévoiler qu’Adrian était pour ainsi dire en prison. Après tout, il y a plus glorieux comme révélation ! Sans oublier le fait qu’il était atteint de kleptomanie, ajoutant à la vie déjà très stressante d’Abby une nouvelle couche d’ennuis. Pourtant, chaque jour qui s’était passé depuis leur séparation, la demoiselle n’avait eu de cesse de penser à lui. Cette attente avait été interminable, bien qu’elle se soit surprise à ne pas lui révéler le sexe des jumeaux qu’elle attendait. Ce détail ne figurait dans aucune de ses lettres, et pourtant, elle s’était rendue à l’échographie en compagnie de Samuel, un professeur de Philosophie à la Sorbonne qu’Adrian connaissait bien également. Cela étant, Abby ne s’attendait pas du tout à ce que ce soir elle recroise la route de celui qui aurait dû être son fiancé officiel depuis maintenant trois mois.

« Vous êtes très en beauté ce soir, Elizabeth ! Votre mari ne vous a pas accompagnée ? J’aurais cru que Charles serait ravi d’avoir l’occasion de mettre son si beau smoking ! »

Aussitôt après avoir honoré la salle des fêtes de sa présence, Abby avait été immédiatement accostée par Elizabeth, l’épouse de son majordome. Cette femme au foyer avait été avocate dans le temps, avant de cesser son activité afin de s’occuper de ses enfants. Après avoir perdu son aîné dans un grave accident de jet-ski, elle avait fait une profonde dépression et s’occupait aujourd’hui uniquement de sa fille cadette, qu’Abby connaissait très bien. Sans doute voyait-elle en la jeune aveugle le portrait crachée de la chair de sa chair…Elle l’avait accueillie à bras ouverts, y compris en apprenant sa grossesse non préméditée. Elle jouait les grandes protectrices, et c’était diablement évident ce soir ; Abby, dans sa jolie robe paraissait rayonnante, et Elizabeth lui tenait le bras depuis tout à l’heure, même si elle était armée de sa canne d’aveugle. Après tout, elle n’était pas ici pour faire bonne figure, et n’avait cure du fait que l’on se rende compte de son handicap…Cependant, ce détail n’échappa pas à un invité en particulier, un homme qu’Abby ne connaissait que peu fondamentalement, et qu’elle s’était toujours évertuée à éviter du temps où elle était encore voyante. Cet homme n’était autre que le père de James, son ancien fiancé s’étant fait passé pour défunt aux yeux de tous, y compris aux siens. Pourquoi était-il ici, c’était un mystère. Cependant, il eut tôt fait de saisir la formidable occasion se dévoilant sous son nez : Dès lors qu’Elizabeth fut éloignée quelques instants pour saluer d’autres personnalités présentes, celui-ci empoigna la jolie aveugle par le bras afin de l’emmener dans un endroit plus isolé. Abby se dégagea aussitôt de son emprise, incrédule. Qui cela pouvait-il bien être ? tant qu’il ne s’était pas exprimé, c’était difficile à dire. Cela ne pouvait évidemment pas être Adrian, qu’elle pensait encore désespérément enfermé, mais de là à connaître la véritable identité de son kidnappeur momentané…

« Tu n’as guère changé, Abbygail. Hormis peut-être les quelques rondeurs de femme enceinte que tu oses dévoiler à tout le monde ! C’en est indécent. Que dirait mon fils James, s’il te voyait ? »
« Je n’ai aucun compte à te rendre, et surtout pas à me justifier de ma grossesse ! Quant à ton fils, il peut aller au diable, et toi avec ! »
« Tu es mariée, j’espère…Je doute que Vodianov père soit ravi de te savoir enceinte et non mariée ! A en voir la bague de fiançailles que tu portes au doigt, je dirais que non ; c’est celle que James t’avais offerte, n’est-ce pas ? Je t’ai toujours considérée comme une traînée, mais aujourd’hui je dois dire que tu m’apparais comme une moins que rien. »
« Espèce de… ! »
« De ? Dis-moi d’abord si tu es mariée, au lieu de m’insulter à tort ! »


Abby s’éloigna d’un pas, prête à le gifler de toutes ses forces. Elle ne su pas véritablement ce qui la retint à ce moment-là…Mais elle aurait donné n’importe quoi pour pouvoir crier haut et fort que non, elle n’était plus liée à James et qu’elle était prête à se marier. Seulement, en l’absence d’Adrian, ses mots n’avaient aucune véritable valeur aux yeux des autres…
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MessageSujet: Re: The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ EmptySam 6 Nov - 17:17

Ah pour être à l'heure, Adrian le serait! Il était bien trop impatient de retrouver à nouveau Abbygail pour perdre du temps avec des frivolités. Trois mois de séparation, c'était déjà bien assez, il n'en pouvait plus, le jeune bulgare ne rêvait plus que d'une seule chose: la revoir. Il imaginait déjà ses nouvelles courbes annonçant la venue prochaine de leurs enfants...
Le sous-entendu d'Ekaterina avait été bien compris et le jeune homme se hâta vers les magasins avec sa fougue habituelle, un éclat nouveau dans les yeux, la brillante leur du petit garçon joyeux. En effet, ces trois derniers mois lui avaient permis un grand pas en avant, un pas d'éléphant ou même davantage. Il n'avait pas passé tout ce temps dans une petite cellule exigüe et sombre, mais dans une chambre (petite, certes, mais bien plus attrayante que ne l'aurait été une abominable cellule) d'un centre spécialisé dans les problèmes psychologiques des jeunes délinquants. Avoir été casé dans les « délinquants » lui avait foutu un bon coup dans son orgueil, mais il en était tout de même très reconnaissant à sa sauveuse. C'était sa future belle-tante qui avait permis cette admission on en peut plus miraculeuse. Bien entendu, le jeune homme n'était pas libre de ses mouvements et n'avaient aucun droit aux visites, car bien que ce centre n'en ait pas l'air, il s'agissait là tout de même d'une prison. Des activités étaient organisées, on pouvait bien se croire dans une caserne: ménage, repassage, sport obligatoire sous le tutorat d'un homme bien pire qu'un général médaillé, prêt à lâcher ses sarcasmes à tout bout de champ. Puis, ces longues séances chez le psychiatre, avec ces tentations, ces questions subtiles...Et des lettres d'Abby auxquelles il n'avait le droit, malheureusement, de ne répondre qu'une fois par semaine... Les journées avaient été longues et difficiles, mais tous ses efforts en avaient valu le coût. Le danseur se sentait bien mieux. Il n'était pas guéri de sa kleptomanie, oh que non, il restait encore beaucoup d'efforts à fournir pour s'en sortir, mais, au moins, ses troubles de l'alimentation étaient plus ou moins sous contrôle. Effectivement, Adrian était tombé, lors des premières semaines, dans une type étrange d'anorexie. Il ne se rendait même pas compte du fait qu'il ne mangeait pas assez, avant de finalement, passer des jours entiers à ingurgiter bien trop qu'il ne le fallait et à vomir pour se débarrasser du surplus. C'était donc à mi-chemin entre l'anorexie et la boulimie qu'il se trouva perdu. L'appétit n'était pas encore totalement réapparu, mais il mangeait suffisamment.
Mais, tout ce qui comptait dans son esprit, c'était que les moments les plus horribles étaient dépassés, qu'il pouvait de nouveau penser au futur et à l'avenir de sa nouvelle famille.

Ce fut donc l'âme emplie du visage d'Abbygail qu'il se présenta dans une boutique. Il acheta un smoking parmi les moins chers, préférant garder son peu d'argent pour la bague de fiançailles. Les économies sur son compte étaient bien minces et depuis qu'il était à Paris, c'était sa fiancée qui payait. Elle lui avait même presque rit au nez quand il avait proposé de payer une partie du loyer de l'appartement qu'ils occupaient avec Tasha. Il faut dire que ses revenues ne venaient que des petits emplois qu'il avait exercé et cela faisait des mois qu'il n'avait pas travaillé...Il soupira en voyant les prix dans la bijouterie...Jeta un oeil sur l'alliance à son doigt et pensa qu'il ne pourrait certainement pas offrir à sa tendre et chère Abbygail quelque chose d'aussi précieux. Son choix tomba sur un bijou très finement taillé, parfaitement lisse, presque doux au toucher. Parfait pour une jeune aveugle. Il n'hésita pas longtemps avant de l'acheter, demandant à ce qu'il soit emballé dans un superbe écrin. Ce fut donc les bras chargés qu'il se dirigea vers les toilettes afin d'enfiler son smoking. Il jeta un oeil sur sa montre, inquiet. Heureusement, il lui restait près de quinze minutes avant de devoir rejoindre le point de rendez-vous où Ekaterina l'attendrait. Il se vêtit le plus rapidement qu'il put, introduisit ses anciens vêtements dans son sachet plastique et courut vers la sortie tant il était excité. La tante Vodianova n'avait pas tord de le traiter comme un enfant, il avait parfois des réactions si proches d'un bambin que c'en était presque drôle.

Ils rejoignirent rapidement l'ambassade américaine où avait lieu les festivités. Adrian soupira alors qu'Ekaterina disparût soudainement, dès qu'elle l'eut accompagné à la porte. Il dut donc se rendre seul dans la salle. Une fois l'ayant atteinte, il scruta la pièce des yeux, cherchant l'unique personne qui comptait dans cette foule. Enfin, il l'aperçut. Abbygail était à part et en compagnie d'un homme assez âgé qui ne semblait pas la traitait comme il se devrait. Sans même se soucier du reste des invités, Adrian travers la salle de fête presque en ligne droite afin de rejoindre sa fiancée. Des questions l'interpelaient: Ekaterina avait-elle prévenu la demoiselle où sa venue était-elle une surprise? Devait-il dès à présent lui donner la bague ou serait-il meilleur pour nos deux tourtereaux qu'il attende la fin de la soirée? Perdu dans ses esprits, il bouscula au passage quelques personnes, s'excusant un peu bêtement sans s'arrêter dans sa quête. Enfin, il se trouva à proximité de la jeune femme... Il était si heureux de la retrouver..;Enfin, il pourrait la serrer dans ses bras, sentir son doux parfum et sa peau contre la sienne. Lui donner sa chaleur et profiter de la sienne. Enfin. C'était presque un rêve, un rêve magnifique, bien loin de ceux qu'il avait eu toutes les nuits au centre. Son corps entier brûlait de l'envie de l'embrasser à en perdre haleine. Mais il ne savait pas si Abby apprécierait un tel mouvement, qui serait peut-être maladroit dans une telle foule, surtout au vu du regard que son interlocuteur jetait à la jeune aveugle. Il se contenta donc de la saisir doucement par le bras et de l'embrasser gentiment sur la joue. Il n'y avait pas plus chaste comme baiser. Mais bon, c'était un peu décevant au bout de tant de mois d'absence.

« Abby. C'est moi. »
dit-il simplement, lâchant un magnifique sourire.

L'attendait-elle? Il ne le savait pas, mais espérait bien que sa présence lui procure autant de plaisir et de joie qu'il en avait en ce moment-même. Regardant le ventre arrondi de la demoiselle, Adrian ajouta, toujours sur ce ton si doux des gens parfaitement calmes:

« Comment vas-tu? Et eux, ils vont bien? Tu ne peux pas savoir comme je suis heureux de te retrouver. C'était si long sans toi. »
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MessageSujet: Re: The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ EmptySam 6 Nov - 17:54




Adrian & Abby;
I want to reconcile the violence in your heart. I want to recognise your beauty's not just a mask. I want to exorcise the demons from your past. I want to satisfy the undisclosed desires in your heart. You may be a sinner. But your innocence is mine. Please me. Show me how it's done. Tease me.



« Long ? Je ne sais pas, je m’attendais à plus qu’un simple bisou sur la joue… »

Abbygail était régulièrement la proie de terribles sautes d’humeur, et il fallait avouer que sa déception était on ne peut plus significative. A quoi s’était-elle attendue, au juste ? A un long et langoureux baiser, sans nul doute. Seulement, elle devait se contenter d’un simple bisou chaste, celui que venait de lui offrir Adrian, dont la présence était plutôt inattendue. Les traits détendus de la demoiselle faisaient clairement comprendre qu’elle était ravie et surprise qu’il soit là, mais cette entrée en matière avait sûrement eu raison de sa chaleur d’âme. Abby, sans être glaciale, n’était pas pour autant amicale…Pas en étant juste à côté de celui qui aurait pu être son beau père dans d’autres circonstances. Celui-ci ne perdit pas une seule miette du discours d’Adrian, du reste. Aussitôt, un sourire narquois et désagréable peupla ses lèvres, tandis qu’il comprenait toute la scène : Il était évident que ce jeune homme était à l’origine de la grossesse d’Abby, ce qui en faisait évidemment son ennemi numéro un. Que n’aurait-il pas donné pour que son fils soit d’ores et déjà marié à la fille de Dimitri Vodianov, pour qui il éprouvait un respect titanesque ! Seulement, Abby n’était nullement décidée à se laisser faire. Elle prit donc la peine de s’éloigner de quelques pas, jusqu’à trouver un serveur qui lui donnerait deux coupes de champagne bien pleines. Elle n’avait aucune intention de se saouler ce soir, évidemment. Elle utilisa la première afin d’en envoyer le contenu à la figure de cet oiseau de malheur, avant de mettre l’autre entre les mains d’Adrian, s’il souhaitait fêter son retour comme il se devait. Cependant, malgré cette petite vengeance qu’elle venait d’orchestrer avec un brio certain, Abby ne se sentait pas mieux. Au contraire, un immense sentiment de tristesse l’avait soudainement envahie, comme si elle avait commis la pire faute du siècle…Pourtant, elle n’avait rien fait de mal. Elle n’avait rien su de la libération d’Adrian, et s’il était en face de lui aujourd’hui, elle n’en était pas ravie pour autant.

« Bien, bien, bien…Non seulement tu es enceinte d’un minable, mais en plus tu as le culot de porter l’ancienne bague de fiançailles de mon fils. Il y a de quoi se poser des questions, n’est-ce pas ? Oh, ne rétorque rien, jolie demoiselle. Je vais m’éloigner quelques instants…Je suppose que des brûlantes retrouvailles vous attendent ! »

Il fut évident que Bristow père mit à exécution ses paroles. Il s’éloigna en ricanant, tout en s’essuyant le visage qu’il avait couvert de champagne, à l’aide d’un mouchoir en tissu. Quant à Abby, dont les poings s’étaient violemment serrés avant que cet oiseau de malheur ne s’en aille, se mit à respirer un bon coup.

« Quel sangsue celui là alors ! Il va moins rire quand je vais l’attaquer en justice…S’il continue, je vais faire en sorte que sa carrière politique soit définitivement terminée ! »

Ainsi en colère, Abby était le portrait craché de sa défunte mère. Il n’y avait qu’à la contempler pour se rendre compte à quel point elle aimait que ses vengeances soient des plats dégustés brûlants. Mais elle n’avait certes pas oublié la présence d’Adrian. Elle prit cependant la peine de se saisir de son poignet avant de l’emmener dans le petit salon bordant la salle de réception, afin qu’ils soient plus au calme. Elle eut même le goût exquis d’allumer la lumière en appuyant sur l’interrupteur, et cela bien qu’elle ne puisse nullement la distinguer. Disons qu’elle se mettait agréablement à la hauteur d’Adrian, à défaut que la réciproque soit aussi vraie…

« Alors oui, les enfants vont bien, et oui, je vais bien. On peut résumer ça comme ça. Je vais t’épargner les exceptions qui confirment la règle, sinon on a pas fini. On va éviter la guerre et passer directement par la case des accords signés, si tu veux bien. »

Il valait mieux ne pas entrer dans les détails pour l’instant. Abby n’avait aucune envie de lui relater les trois mois d’enfer qu’elle venait de vivre, la souffrance apportée par son absence, ainsi que tout le reste. Il fallait qu’elle fasse le vide dans son esprit et qu’elle profite de la soirée, voilà quel était l’objectif qu’elle s’était fixé. Elle n’évoqua donc même pas l’échographie des trois mois, qu’elle avait passée sans lui, ni même tout ce qui se rapportait de près ou de loin à sa grossesse. Même son sourire restait vague…Mais il ne fallait pas voir cela comme une attaque, bien au contraire. Si elle faisait cela, c’était pour épargner à Adrian le fait de subir une nouvelle dispute. Elle évitait soigneusement le terrain miné, partant du principe qu’ils ne s’étaient pas vus depuis trois mois et que ce n’était pas la peine d’en rajouter une couche.

« Je tâche de rabaisser mes attentes pour éviter d’être mauvaise. Tu ne mérites pas ça, mais j’ai du mal à me contrôler…Mon gynéco dit que les hormones me domine, va y comprendre quelque chose ! Cependant, je t’avoue que j’attendais un peu plus que ça. Je ne sais pas, j’imaginais, sans doute à tort, de belles retrouvailles surprenantes. A croire que le romantisme ne me va décidément pas du tout. Enfin, je vais te montrer, puisqu’il faut faire ton éducation sur tout ! »

Abby eut un mince rire, avant de s’approcher félinement d’Adrian. Elle lui ôta sa veste, l’obligea à déposer les choses que portaient ses mains, y compris la coupe de champagne qu’elle y avait elle-même mit. Elle se saisit ensuite de sa chemise, non sans une large part de fougue, avant de prendre possession de ses lèvres avec une passion parfaitement digne d’elle. A travers ce baiser, il y avait tous les messages possibles à lire : Le manque, la tristesse, la passion, la colère…Chaque sentiment ressentit jusqu’à lors venait d’être exprimé, au travers de ses lèvres avides de la présence d’Adrian. Leurs langues respectives formèrent une folle danse, jusqu’à ce qu’elle mette un terme brutal à ce baiser. Elle avait voulu, ni plus ni moins, créer un sentiment de frustration intense afin de lui faire exactement comprendre ce qu’elle-même avait éprouvé.

« Voilà. Ca, c’était ce que je voulais…Et ce que j’ai fais sur la fin, c’est ce que j’ai ressentit. »

Abby le lâcha avec nettement plus de douceur, non sans sourire de manière largement plus sincère et franche. Son masque de froideur s’était enlevé…Du moins pour l’instant. Elle s’éloigna néanmoins légèrement de lui, occupant la pièce avec une prestance toute nouvelle, qu’on ne lui connaissait pas véritablement : Elle paraissait rayonnante…Une formidable femme enceinte.

« Désolée pour les paroles de Bristow père. Il a toujours vu en moi non pas l’épouse potentielle de son fils, mais plutôt une opportunité pour James. C’est un salaud dans sa forme la plus ingrate…Enfin bref. »

Abby s’était assise, ayant soudainement une courbature en plein milieu du dos. Il faut dire qu’elle avait pris quelques kilos depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus.

« Comment se fait-il que tu aies été libéré et que je n’en ai rien su, au fait ? »

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MessageSujet: Re: The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ EmptyMar 9 Nov - 19:49

Abby était déçue, et il y avait de quoi. Après tant de souffrances dues à la séparation, un petit baiser bien chaste déposé sur la joue ne lui suffisait pas et cela était fortement compréhensible. Mais c'était aussi le cas dans l'esprit d'Adrian. En effet, s'il avait été sûr d'être accueilli avec tant de tendresse, il n'aurait pas hésité à s'emparer de ses lèvres, mais il n'avait pas voulu la troubler. Ce fut donc elle qui, après l'avoir emmené dans une salle plus au calme se saisit avec fougue de ses lèvres, dans un baiser des plus passionnels. Le jeune homme put y trouver tous les sentiments de sa fiancée, ceux qu'elle avait ressenti durant son absence et ceux qu'elle ressentait à présent. Les paroles de Bristow père n'était même plus présentes à ses oreilles, il s'en fichait de ce que pensaient les autres. Être avec sa bien aimée était la plus belle chose qui lui soit arrivée depuis tant de semaines. Il en avait tellement rêvé. Si bien que lorsqu'elle s'écarta, il la serra contre lui de toutes ses forces, la retenant, comme s'il désirait ainsi rattraper le temps perdu, sentir de nouveau sa chaleur, sa peau. Ce parfum si délicat qui vînt lui chatouiller les narines lui fit tant de bien qu'il est impossible de le décrire en des mots simples. Il resta muet, à l'écouter et s'abreuver de cette voix qui lui avait manqué bien trop longtemps. La déchirure de l'absence commençait doucement à se refermer.
Ce n'est que lorsque la question de sa libération fut abordée qu'il ouvrit la bouche et que des mots en sortirent, des sons, sur un ton des plus joyeux:

« J'ai été libéré du centre aujourd'hui grâce à ta tante. Sans doute ne t'a-t-elle pas prévenue pour te faire une surprise... »


Il était surtout sorti grâce à son comportement, ses efforts parfois presque surhumains et son désir de retrouver Abbygail au plus vite. Ekaterina n'avait fait que précipiter un peu les choses.

« Et en fait, il faut que je te dise, avant que tu ne te fasses de faux espoirs... »


Il valait mieux tout dire à présent. Peut-être était-ce le meilleur moment que celui des retrouvailles afin qu'ils pensent à profiter de chaque minute passée ensemble. « Ce n'est qu'une libération provisoire, jusqu'à mon procès. Ekaterina a fait tout son possible pour qu'il ne soit pas altéré par la mafia et qu'il reste le plus juste possible. Mais il n'aura pas lieu d'ici des mois. »

Il se voulait rassurant, c'est pourquoi il avait emprunté ce ton si plaisant. Ne surtout pas inquiéter Abbygail. Déjà que ses hormones de femme enceinte la poussait à vivre intensément chacune de ses émotions, il valait mieux éviter de l'énerver et de la frustrer. La pauvre, elle avait déjà assez vécu de moments difficiles comme cela...Et ce, avant sa grosses et pendant. Adrian se sentait véritablement coupable de cela, et ce n'était pas totalement faux. Il n'aurait jamais du se laisser faire par Vodianov et ses hommes de main. « Je suis quasiment certain de ne rien prendre. » ajouta-t-il simplement, en parlant de la prison qu'il redoutait et que son interlocutrice devait certainement craindre aussi dans ses plus grands cauchemars.
Le jeune homme eut un énorme sourire.

« En fait, j'ai une surprise pour toi. »
dit-il en cherchant dans les poches de son smoking.
Ses gestes étaient rapides et précis alors qu'il se trouva pâle. Mais où l'avait-il mise? La bague de fiançailles ne se trouvait nulle part à portée de main. Il jeta des regards hagards au sol pour voir s'il ne l'avait pas faite tombée, mais il ne trouva absolument rien. Il lui semblait bien pourtant l'avoir reprise à Ekaterina en sortant de la voiture...Oh bon sang! Il ne pouvait qu'espérer qu'elle soit encore en possession de sa future belle-tante et qu'il ne l'ait pas perdue!

« Je...attends un peu.. »
fit-il à l'attention d'Abby en bafouillant, sans encore lui dévoiler de quoi il s'agissait. Il se tourna au moins quatre fois, réfléchissant à ce qu'il pouvait faire.
« En fait...Euh...viens, on retourne dans la salle, je te donnerais cette surprise un peu plus tard... »

Il n'y avait pas d'autre solution. Il se saisit donc de sa fiancée par la main, doucement, après lui avoir caressé la joue tendrement et avoir déposé un nouveau baiser sur ses lèvres rosées. Elle était vraiment magnifique dans cette robe qui mettait en avantage chacune de ses courbes, y compris ce ventre arrondi, indice d'une nouvelle vie à venir. Deux nouvelles vies.
Une fois dans la salle de fête, le jeune homme, toujours troublé d'avoir perdu ce qui devait les lier officiellement symboliquement, légèrement énervé malgré sa joie actuelle, ne put s'empêcher de regarder partout autour de lui. Peut-être que l'écrin avait glissé de sa veste? C'est à cet instant, que toujours main dans la main avec Abbygail, il tomba nez à nez sur un visage familier. Il en resta de marbre, légèrement crispé pendant quelques minutes.

« C'est cela que tu cherches, mon chou? »
demanda Mary sur un ton sarcastique, tenant l'écrin dans ses doigts. « Je trouve ça amusant, moi, un voleur qui se fait voler, pas toi? »
Sur ces mots, elle lui caressa la joue du bout des doigts. Elle semblait provocante. Ce n'était pas la Mary avec qui il avait cambriolé tant de collectionneurs. Non, elle était comme possédée par la colère.
Le jeune homme n'hésita pas longtemps avant de lui retirer l'objet des mains, sans rien répondre. Mais que Diable faisait-elle à une telle réception? Cela l'étonnerait fortement qu'elle y ait été invitée par l'ambassadeur...

« Une bague de fiançailles, que c'est mignon...Dommage que tes projets doivent tomber à l'eau...Enfin, si tu ne coopères pas... »


On aurait dit qu'il y avait de la jalousie dans sa voix, qui résonnait comme une blessure. La demoiselle continua, regardant Abbygail d'une manière quelque peu méprisante. Lui en voulait-elle de posséder le coeur de son collègue voleur?

« Tu as un objet qui nous appartient et tant que tu ne nous l'auras pas rendu, on ne te laissera jamais tranquille....Je t'en prie, Adrian. Dis-moi, où as-tu caché le Manet? Les autres ne seront pas aussi gentils que moi...Tu m'as tellement déçue, tu n'aurais jamais dû nous donner, et dire que je commençais vraiment à te chérir...Fais ça au moins. Rends-nous ce que tu as caché. »


Sa voix s'était adoucie comme si elle avait été troublée par une nouvelle présence. Adrian eut un mouvement d'étonnement. Mais de quoi parlait-elle? Et n'était-ce pas une révélation d'amour qu'elle venait de faire? Cramponnée sur ses deux jambes, Mary le scrutait avec une moue de supplications. Mais lui ne voyait aucunement ce qu'il pouvait répondre.

« Je ne vois pas de quoi tu parles...Je ne me souviens pas d'avoir caché un tableau quel qu'il soit... »


Il serra davantage la main d'Abby dans la sienne, l'attirant à lui, comme l'appelant au calme, mais aussi à l'aide. Il aurait voulu lui donner cette bague dans d'autres circonstances...LA soirée serait-elle encore gâchée par des événements catastrophiques?
Son coeur battait la chamade lorsqu'il aperçut dans le coin de la pièce Ekaterina avec un autre homme... Peut-être y avait-il un moyen d'éviter qu'on leur gâche leur soirée de retrouvailles après tout?
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MessageSujet: Re: The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ EmptyMar 9 Nov - 21:32




Adrian & Abby;
I want to reconcile the violence in your heart. I want to recognise your beauty's not just a mask. I want to exorcise the demons from your past. I want to satisfy the undisclosed desires in your heart. You may be a sinner. But your innocence is mine. Please me. Show me how it's done. Tease me.



Difficile pour Abbygail de ne pas se mettre dans une colère noire. Toutes les évènements se déroulant devant ses yeux d’aveugle la poussait à la chose, pourtant. Non seulement l’intervention de cette Mary n’était pas pour la rassurer, mais son sang se mit à bouillonner de manière plus virulente encore lorsqu’elle osa sous entendre qu’elle aimait Adrian. Pour tout dire, Abby ne su pas vraiment ce qui la retint de lui sauter à la gorge. Elle avait à peine prêté attention au fait que cette fille soit en possession de l’écrin du jeune homme, elle était tellement fixée sur ses autres paroles qu’il lui était impossible de passer outre. En vérité, si Ekaterina ainsi que l’ambassadeur, organisateur de cette somptueuse fête, n’étaient pas intervenus, sans doute aurait-elle fait un malheur. Abby s’était défaite de l’étreinte d’Adrian, prête à rétorquer quelque chose qui n’aurait certainement rien eu de sympathique, mais elle fut retenue de justesse par l’ambassadeur en personne, qui lui saisit la main avant de lui sourire sincèrement. Quant à sa tante, elle se mit entre Mary et sa nièce afin d’éviter que la situation ne s’envenime.

AMBASSADEUR – « Je ne t’avais pas invitée, Mary. Ces employés de la sécurité sont vraiment mauvais…Je te l’ai déjà dit, tes antécédents de voleuses m’ont lassé. Je ne sais pas ce qu’est devenue ma vraie fille, mais tu n’es pas la chair de ma chair. Je ne pourrais jamais aimer une voleuse sans reproche prête à envoyer en prison un futur jeune père. »

Le regard de l’ambassadeur était devenu froid, presque glacial. Il n’avait pas renié sa fille, mais il se désespérait qu’elle ait choisi la voie du vol, plutôt que celle qu’il lui offrait de son côté. Elle avait délaissé ses études d’ingénieurs pour devenir l’un des sous fifres de Dimitri Vodianov, voyageant un peu partout dans le monde à l’affût des plus beaux trésors. Par conséquent, il l’avait laissée faire sa vie comme il l’entendait, à la condition expresse et formelle qu’il ne soit jamais mêlé à ses activités. Il l’avait donc mise de côté, non sans souffrance, et ne souhaitait aujourd’hui plus qu’elle foule l’ambassade de ses pieds maudits. Il fallait dire que depuis qu’il avait fait la connaissance d’Abby, il la surprotégeait presque. C’était comme si elle avait pris la place de sa fille dans son cœur, et d’ailleurs, il tenait à la main l’échographie de la demoiselle, sur laquelle il avait posé un regard presque paternel. Il avait eu vent du fait qu’Adrian n’avait pu être présent à celle-ci, et il avait insisté pour savoir qui était la personne qui l’avait accompagnée. Quel n’avait pas été son soulagement en apprenant qu’il s’agissait de Samuel, un professeur de philosophie à la Sorbonne dont il avait eu d’excellents échos ! En d’autres termes, l’ambassadeur n’avait guère d’intérêt pour sa fille, et son seul désir était qu’elle s’en aille. Ainsi, devant les yeux ébahis de Mary comme d’Abbygail, les paroles qui suivirent furent dictées avec plus de sincérité que jamais :

AMBASSADEUR – « Tu ne pourras jamais faire ma fierté, alors je te prie de sortir. Mary, tu peux déjà t’estimer heureuse que je ne te donne pas à la police ! Mademoiselle Vodianova ici présente pourrait très bien t’envoyer dans une joyeuse cellule qui te changerais à jamais…Sans doute le mériterais-tu, pour tourmenter ainsi Abbygail. Je m’étonne que tu te déclares ainsi à ce jeune Monsieur Ellington, toi qui ne sait pas aimer…Tu seras surprise d’apprendre que je vais devenir prochainement la famille d’Abbygail. Puisque son père l’a reniée, je souhaite l’accueillir. Tu devrais être ravie, toi qui a toujours démentit ton lien de parenté avec moi ! Tu as fais tes choix…A moi de faire les miens. »

Abby ne pu que laisser échapper une large part de surprise, tandis que l’ambassadeur lui remettait son échographie entre les mains, la remerciant pour sa confiance, non sans lui préciser qu’elle serait toujours la bienvenue en ces lieux. Il s’absenta ensuite, appelé par un autre invité réclamant ses attentions…Quant à Ekaterina, elle conseilla à cette Mary de déguerpir rapidement si elle ne souhaitait pas voir une nouvelle cellule porter son nom au sein de la CIA. Hélas…Elle n’avait rien perdu du discours de la jeune demoiselle, et ne pu donc que préciser à Adrian qu’il n’était pas sortit d’affaire, surtout s’il s’avérait véridique qu’il avait caché un tableau de cette valeur on ne sait où. Ekaterina s’éloigna de quelques pas, en quête d’un rafraîchissement, laissant ainsi les trois jeunes gens converser non sans les observer du coin de l’œil. Elle n’avait qu’une crainte, qu’Abby fasse à nouveau un malaise qui pourrait être fatal aux jumeaux qu’elle portait. Elle restait donc à portée, ne manquant aucune des expressions passant sur le visage de sa nièce…Et lorsqu’elle gifla Mary, ne manquant aucunement son coup, elle n’intervint pas. Tant que la fille de son frère ne dépassait pas les bornes, elle n’avait aucune intention d’intervenir…Mais Abby s’en tiendrait-elle à une simple gifle, ou irait-elle plus loin en entendant de nouvelles menaces de cette Mary ?

« Tu vas m’écouter très attentivement, toi…Aussi insignifiante que tu sois, je te jure que je te briserais en mille morceaux si tu ne déguerpis pas immédiatement. Je ne suis ni aussi polie que ton père ou ma tante, ni aussi patiente qu’eux…Vois-tu, je n’ai pas grand-chose à perdre en te réduisant en mille morceaux, alors aveugle ou pas, dégage ! »

Chaque mot prononcé par Mary venait de lui revenir à l’esprit comme un retour de souffle maudit. Pour sûr, elle pouvait difficilement passer outre le fait qu’elle ait la bague de fiançailles d’Adrian en sa possession ! Abby se tourna donc vers le jeune homme, l’air plus interloqué que colérique, avant d’ajouter, d’une voix presque inquiète :

« Quant à toi, tu peux m’expliquer ce qu’elle fout avec cet écrin ? Ou pourquoi elle te déclare soudainement sa flamme ? Sans oublier le coup du tableau, ça, c’est le clou du spectacle, j’imagine ! Tu sais quoi ? Réglez vos petits soucis de couple, je vais aller boire quelque chose, ça me calmera ! »

Difficile pour Abby de rester calme face à une nouvelle situation impossible. La preuve, elle s’était dirigée vers le buffet pour commander un quelconque cocktail de fruits, tout en gardant en main son échographie. Elle ne l’avait pas encore montrée à Adrian, et n’en avait même pas fait mention…Il ne l’avait nullement mérité, et tant que cette Mary serait dans les parages, il y avait fort à parier pour qu’Abby ne décolère pas de sitôt. Il n’y avait aucun manque de confiance là-dessous, plutôt une lassitude et une envie de rester en paix, dans son coin ; la soirée avait mal commencé, il n’y avait pas grande raison pour que cela s’améliore par la suite, malheureusement...

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MessageSujet: Re: The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ EmptyMer 10 Nov - 21:54

On aurait pu lui raconter n'importe quoi, par exemple qu'un éléphant aller bientôt écraser la moitié des gens se tenant dans cette pièce ou que la Tour Eiffel allait disparaître, Adrian l'aurait davantage cru que si on lui avait raconté les faits se produisant sous ses yeux. Tout d'abord, la présence inattendue et plutôt désagréable de la voleuse, sa collègue d'antan. Puis, ses paroles qu'il ne pouvait situer dans la classe des bonnes ou mauvaises nouvelles. L'histoire du tableau...Quel tableau? Son coup à la tête lui avait définitivement fait sortir cette histoire de cachette du crâne et il n'était pas prêt de s'en souvenir. Bien loin en fallut-il. Pour le reste de l'affaire, les yeux lui sortirent presque de la tête. Ainsi, Mary était la propre fille de l'ambassadeur des Etats-Unis en France? Mais c'était impossible, elle travaillait pour la mafia!Cela n'avait aucun sens! Abby s'extirpa de son emprise, d'un geste rapide et sévère. Et ce fut à cet instant que les événements se précipitèrent sous l'air totalement béat su jeune homme qui ne sut que dire, que faire pour que la situation cesse de s'envenimer, tenant l'écrin entre ses mains tremblantes d'inquiétude. Une gifle fut donnée, des insultes de la part de la cambrioleuse assénées. Pourquoi fallait-il toujours qu'on lui gâche sa soirée?
Ce fut avec virulence extrême que la pauvre Abbygail, semblant tout aussi perdue, lui asséna des paroles dépassant l'entendement. Elle paraissait prête croire des choses totalement fausse! Certes, la présence de sa bague de fiançailles entre les mains de Mary pouvait porter à confusion, tout comme sa déclaration d'ailleurs, mais tout de même! Adrian n'eut même pas le temps de se défendre ou de répondre quoi que ce soit que la jeune aveugle se dirigea vers le bar. Il voulut la suivre, mais son ancienne acolyte le retînt par le bras, un sourire aux coins des lèvres, laissant échapper quelques mots, avant de tenter ce qui semblait être le tout pour le tout. Sans crier gare, elle s'empara des lèvres du jeune bulgare qui n'eut même pas idée de résister tant il avait été pris par surprise. Ce n'est que lorsque cet échange salivaire se conclut qu'il réagit. Son côté violent de sa personnalité ressortit subitement et il asséna la plus grande baffe de sa vie. Jamais il n'aurait cru frapper une de ses prétendantes ainsi, mais là c'en était trop.

« Mais, putain, Marouchka, qu'est-ce qui te prend? Tu vois bien que j'ai une fiancée, que je vais me marier, que je viens de la retrouver après trois longs mois d'absence, que je vais de venir papa et toi tu gâches tout? Tu es là juste pour me faire chier ou quoi? Tu sais quoi, je ne vais pas le répéter alors écoute-moi attentivement: je ne sais pas où se trouve le fichu tableau dont tu me parles, et je ne veux même pas le savoir. Je n'ai que quelques mots à te dire: va te faire foutre. »


Son langage cru traduisait très bien son état d'esprit. Il avait été envahi par une colère abominable comme jamais il ne l'avait été. A tel point qu'il ne regrettait ni ses paroles ni sa baffe en pleine poire. Mary avait amplement mérité ce traitement. Non seulement c'était une traitresse pour sa propre famille, mais elle osait ainsi venir le provoquer en public, dans une salle de fête où devait avoir sa place la bonne humeur et surtout, elle venait de commettre l'irréparable, ce que le jeune homme ne lui pardonnerait jamais: elle avait gâché sa demande officielle en mariage et ses retrouvailles avec la femme qu'il aimait. Quelle égoïste! Lorsqu'elle recommença à nouveau à lui parler du Manet qu'il avait soi-disant en sa possession, il ne put que lui cracher de nouvelles paroles acariâtres.

« Je te l'ai déjà dit. Dégage. »


Sa sévérité n'était rien comparé à ce qu'il ressentait. Il avait envie de la stranguler jusqu'à mort s'en suive. Mais il se retînt. Car il n'était pas comme ces brutes de la mafia qui n'avait pas hésité avant de l'envoyer à l'hôpital. La jeune femme le regarda les larmes aux yeux. Elle bafouilla quelques mots incompréhensibles avant de se hâter vers la sortie, en courant sur ses jambes frêles, proche de la crise la plus grave de sa vie. Adrian jeta un regard désolé en direction du père de la jeune voleuse...Peut-être avait-il été trop dur...Il venait de la rétamer alors qu'elle avouait l'aimer...Il voulut la suivre, mais ce fut l'ambassadeur en personne qui la retînt, lui offrant un regard conciliant. Adrian jeta un regard dans la direction d'Abbygail avant de finalement décidé de retrouver Mary un instant. Elle avait un coeur, c'était la jalousie qui l'avait rendu si entêtée...Il n'aurait jamais dû lui faire endurer un moment pareil...Il la connaissait assez pour se rendre compte, une fois le moment de colère intense passé, qu'elle n'était pas une mauvaise fille. Il prit donc deux cocktails au bar, demandant à Abby de l'attendre encore un instant et que tout serait bientôt réglé avant de sortir par la porte emprunté par la demoiselle. Il ne la trouva tout d'abord nulle part...Quelques minutes s'étaient écoulées déjà depuis l'instant où elle était sortie, peut-être que Mary était déjà montée dans un taxi...
Mais à sa plus grande surprise, il la retrouva en venant dans la pièce, en compagnie d'Abbygail, près du buffet...Sa tristesse n'avait pas duré bien longtemps... Lorsqu'il s'approcha, Mary lui déposa une main sur son épaule alors qu'elle semblait tout droit avoir fini un discours bien venimeux envers la jeune russe... Les seuls mots qu'il entendit de leur conversation animée furent « torride », « mariage », et l'expression « il m'appartient. »

« Je ne te comprends plus, Adrian...Je n'aurais jamais cru que tu joues double-jeu...Franchement, cette nuit-là, quand tu m'as prise dans tes bras, tu as été bien tendre... » dit-elle sur un ton suave, plein de malice. « Qu'est-ce que tu aurais fait si moi aussi j'étais tombée enceinte, hein? »

Ces mots figèrent le jeune homme, qui explosa une nouvelle fois, regrettant tout de suite d'avoir eu des remords pour ses agissements... Mais à quoi jouait-elle?

« Mon Dieu fermes-la, tu veux! Il ne s'est jamais rien passé entre nous et tu le sais très bien alors arrête de raconter des histoires! » s'exclama-t-il avec force.
Elle ne répondit à cela que par un simple rire. « Non, franchement, t'aurais dû te choisir quelqu'un de meilleur...Une aveugle, on aura tout vu! Alors c'est pour cette stupide poulette que tu as quitté la bande à tes risques et périls...Je comprends maintenant pourquoi tu ne voulais pas de moi....Tu as bien trop mauvais goût. M'enfin, il suffit de te racheter, c'est tout...Il suffit que tu le dises et je suis à toi... »

Et voilà qu'elle remit le paquet en embrassant de nouveau Adrian sur les lèvres, avec virulence, à proximité-même de sa fiancée. Cette dernière ne pouvait voir la scène, mais elle devait bien comprendre...
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MessageSujet: Re: The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ EmptyMer 10 Nov - 22:57




Adrian & Abby;
I want to reconcile the violence in your heart. I want to recognise your beauty's not just a mask. I want to exorcise the demons from your past. I want to satisfy the undisclosed desires in your heart. You may be a sinner. But your innocence is mine. Please me. Show me how it's done. Tease me.



Pour tout dire, Abbygail eut un mal fou à se contrôler dès lors qu’elle entendit à nouveau la voix de cette détestable fille s’élever dans l’atmosphère. Difficile de ne pas faire un massacre plein et entier lorsqu’une petite idiote vient vous narguer d’avoir couché avec celui que vous êtes censée épouser sous peu ! Pourtant, le visage de la jolie demoiselle demeura froid durant tout le discours de son interlocutrice. Avait-elle sciemment évité d’entendre les propos blessants de celle-ci ? Sans doute. Elle ne dit pas un mot pendant de longues minutes, l’esprit rivé sur la scène qui devait certainement se dérouler sous ses yeux. Adrian qui avait à peine repoussé ses avances, ou plutôt ses affirmations, et le fait que le monde entier soit visiblement décidé à lui faire vivre un enfer. Dieu sait qu’elle n’avait pas été épargnée, durant ces trois mois. Elle n’avait rien perdu de sa combattivité durant ceux-ci, mais ce soir, toute son habituelle virulence semblait avoir été placée sous silence. Aucun mot ne semblait décidé à dépasser ses lèvres, bien que l’envie soit très forte. Ce n’était pas le désir de réduire cette Mary au silence qui manquait. En vérité, si seulement elle en avait eu l’occasion, elle l’aurait certainement fait tuer, faisant appel aux gardes du corps de son père pour la toute première fois de sa vie…Oui, la jalousie de cette ardente jeune femme pouvait très bien atteindre ce seuil ; mais elle n’en fit rien. Au lieu de rétorquer, de se battre, un large sourire moqueur sembla donner une première réponse. Aucun son ne sortit de sa gorge, autre que celui d’un rire narquois et virulent qui en disait long sur son état d’esprit, sa manière de penser. Oui, Abbygail Vodianova en personne utilisait le rire afin de se moquer de cette pauvre fille qui n’avait pas d’autre solution que de s’inventer une relation pour se rendre intéressante. Elle trouvait cela tellement pathétique qu’elle aurait volontiers pleuré, si toutefois elle en avait été capable. Mais aucune larme ne perla au bord de ses yeux, il n’y avait plus que son rire odieux à se mettre sous la dent. Malheureusement, Abby ne pouvait en aucun cas voir l’expression présente sur le visage de Mary, et pourtant elle aurait rêvé de pouvoir la contempler rien qu’une fois…Car la jolie russe était en train de se constituer un dernier baroud d’honneur, une toute dernière forteresse afin de se protéger et de mener à bien sa grossesse. Il fallait qu’elle s’éloigne de toute cette atmosphère néfaste, même si pour cela elle devait quitter définitivement Adrian…Ce que personne ne semblait avoir compris jusqu’à lors, c’était sa détermination à sauver ces deux fœtus qui n’étaient pas encore des êtres humains aux yeux des autres, mais qui constituaient déjà deux vies bien distinctes dans le cœur de la future jeune mère. Aussi, le fait qu’elle s’approche de Mary afin de lui asséner un coup plutôt titanesque au visage à l’aide du verre qu’elle tenait toujours dans la main ne fut guère étonnant. La force qu’elle avait mise dans ce geste suffit à faire tomber à sa rivale à la renverse. Abby n’avait cure du fait qu’elle se fasse mal, ou même qu’elle s’ouvre la tête…La symbolique de son action suffisait amplement à son ultime satisfaction. Elle se pencha ensuite vers elle, un sourire presque diabolique présent sur les lèvres, une manière d’agir qu’on ne lui connaissait que trop peu et qui était pourtant tellement présente dans son véritable caractère…

« Ma pauvre fille…Tu penses tromper qui ? Le pape ? Même ton père ne pourrait croire à une supercherie aussi minable. Si jamais Adrian accepte que tu baves ainsi sur son dos, grand bien lui fasse. Mais c’est la dernière fois que tu me défies…Ne t’inquiètes pas, je serais bientôt partie. Au moins, plus loin je serais de toi, mieux je me porterais. Tu pourras continuer à te satisfaire de tes petits mensonges minables de voleuse minable…Je te plains, en vérité. Tant de médiocrité ne pourra jamais atteindre mon opiniâtreté personnelle, c’est évident. »

Le ton calme employé par la jolie Abby était à glacer le sang. Disons qu’elle avait eu ce qu’elle souhaitait…Elle s’était vengée de cette Mary en l’humiliant de la manière la plus odieuse qu’il soit, avant de lui reprendre plutôt aisément l’écrin contenant la bague qu’Adrian voulait sans doute lui offrir. Elle ne se releva qu’ensuite, afin de la lui mettre entre les mains. Son visage était impassible, presque glacial, et cela bien qu’un tel comportement envers lui ne fasse que lui déchirer le cœur. Abby avait toujours été résolument douée pour faire semblant…Même en face de la personne qu’elle aimait le plus au monde. Mais au fond, elle se disait que si James avait pu se jouer si aisément d’elle, la rendant complètement aveugle dans le sens propre comme figuré du terme, pourquoi son amour pour le beau danseur ne l’aurait-il pas aveuglée ? C’était plausible. Après tout, si Adrian lui avait déjà mentit pour certaines choses, il avait très bien pu lui en cacher d’autres. Sans douter spécialement de sa bonne foi, Abby ne ressentait plus l’envie de lui laisser le bénéfice du doute…Après tout, elle n’avait plus aucune énergie pour cela.

« Je crois que ceci t’appartient. Ce que tu voulais en faire exactement, j’avoue que je me pose la question…Mais cela n’aura bientôt plus d’importance. Pour être honnête, je ne crois pas que tu aies couché avec cette garce. Elle est trop vulgaire, et je sais très bien que tu aimes la délicatesse d’une femme…Lorsque je t’ai rencontré en Angleterre, tu étais le plus romantique de tous les hommes que j’avais rencontrés jusqu’ici. Tu voulais un grand mariage en blanc, et Tasha disait même de toi que tu étais une femme déguisée en homme…Je sais que cet Adrian là n’est pas mort, il est même là, quelque part, derrière tous ces mensonges, ces tromperies et ces réflexes de kleptomanie. Seulement, il me faut aujourd’hui faire un choix… »

Abby prit une grande inspiration et, tout en lâchant délicatement la main d’Adrian qui contenait désormais son écrin, elle déposa un baiser sur sa joue, tout aussi chaste que celui qu’il lui avait donné à son entrée. Une manière supplémentaire de faire ressentir tout ce qu’elle avait ressentit au cours de cette détestable soirée, sans doute…Elle ne reprit qu’ensuite, une fois qu’elle eut estimé que le silence entre eux avait assez duré, et avant que Mary n’en profite pour en rajouter une couche :

« Si on continue sur cette voie, je vais faire une fausse couche. Mon geste ne va peut-être pas te parler, mais je les choisis eux…Je veux qu’ils vivent. Je veux qu’ils soient heureux, et qu’ils soient un jour fiers de leur mère. Ce que je ressens en faisant ça n’a guère d’importance, en vérité, je le sais bien…Tant pis, on a essayé, on a échoué. Ce ne sera que la deuxième fois que je suis fiancée pour mieux être poignardée ensuite…Pour ton information, c’est un garçon et une fille. »

Sans autre forme de procès, Abby avait quitté la pièce pour retrouver sa tante mue par une inquiétude qu’elle ne lui avait jamais connue auparavant. Ekaterina lui posa mille questions avant que sa nièce ne la stoppe en lui demandant de rentrer pour aller faire ses valises. Vous l’aurez deviné, tandis qu’elle se dirigeait avec résolution vers la sortie, elle était déterminée à quitter au plus vite Paris pour retourner enfin chez elle. Disons que la comédie Sorbonne avait assez duré dans de pareilles conditions. Cependant, à peine eut-elle mis un pied contre les marches de l'ambassade qu'elle ne pu que s'asseoir contre elles, s'effondrant littéralement en larmes. Fatalement, elle était bien moins solide que ce à quoi elle s'attendait...

« J'arrive pas à croire que je l'ai fait...Pendant un long moment, une personne semble être le pilier de votre vie, et la minute d'après, on se voit contraint de le virer de son existence par une nécessité de merde...Le sentimentalisme, c'est pire que de la merde en boîte!! »

Il n'était pas envisageable pour Abby d'en rester là, à pleurer comme une âme en peine sur ces fichus escaliers froids. Elle eut donc le goût de laisser sa tante dans l'incompréhension, entrant à nouveau dans la salle de réception non sans mal. Le brouhaha était tel qu'elle manqua de faire un malaise, surtout avec la chaleur ambiante, mais sa canne d'aveugle aidant, elle parvint à se frayer un chemin dans le brouillard de cette fichue salle. Il fallait qu'elle le retrouve...C'était comme si les rôles étaient inversés, qu'elle se trouvait dans la position du prince charmant et Adrian en celle de damoiselle en détresse. C'en était presque drôle, pour ceux ayant le coeur à en rire...Mais autant dire que ce n'était pas le cas d'Abby. Elle parvint non sans mal dans la même salle isolée où devaient toujours se tenir le conciliabule du beau danseur et de cette fichue Mary, mais cela ne l'empêcha pas d'avoir comme un cri du coeur...Une sorte de logorrhée vomitoire qu'elle ne pu décemment contrôler tant elle lui pesait depuis longtemps et ne réclamait qu'à sortir:

« Adrian, j'en ai rien à foutre que tu aies couché ou pas avec des pétasses, que tu aies volé un tableau ou même tué le président des États Unis...Je ne t'en aimerais pas moins. Je te l'ai dis, je t'ai dans la peau, dans le sens propre comme figuré du terme! Je ne peux pas...Dire ou ressentir autre chose. Alors oui, j'ai peur que toutes ces merdes finissent par avoir raison de ma grossesse, mais ce n'est pas pour cela que je vais réussir à t'abandonner. »

Le visage d'Abby était encore embué des larmes qu'elle avait précédemment pleurées. Elle se contenta de les essuyer grossièrement avant d'ajouter, d'une voix nettement plus insensible:

« Si seulement je pouvais avoir ne serait-ce qu'un tout petit espoir auquel me raccrocher, alors je n'aurais pas l'impression d'avoir fait tout ça pour rien...Pour au final ne mériter qu'un pauvre bisou sur la joue. Dois-je rappeler à l'assemblée que j'ai plus cinq ans, bordel ?! »
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MessageSujet: Re: The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ EmptyVen 12 Nov - 18:33

Adrian resta sans voix, tant devant les gestes d'Abby qui furent d'une violence inimaginable à un tel instant envers Mary que devant ses mots qui le troublèrent et porteurs d'autant de violence, peut-être même plus. Ce simple baiser sur sa joue, le fait de lui rendre la bague...Et ce qui semblait être un adieu. Et pas un adieu juste temporaire cette fois, mais bel et bien une rupture. Le coeur à l'abandon, il ne fit pas un pas et ne prononça pas un mot susceptible de retenir sa fiancée...Non le jeune homme resta là comme un benêt à bafouiller quelques syllabes...Il posa un regard noir vers Mary qui venait tout juste de se remettre du coup que la jeune aveugle lui avait envoyé en pleine poire. Dommage qu'elle ne s'était pas cassé le nez ou qu'aucun bout de verre ne lui ait abîmé le visage à cette garce! Adrian n'avait pas pour habitude de vouloir du mal aux autres, c'était même le contraire, mais là, c'en était trop. Il était frustré, il devait tout mettre sur le dos de quelqu'un. Et la seule personne qu'il pouvait, en ce jour, voir comme étant la fautive de toute cette mascarade était à côté de lui, si proche qu'il aurait pu l'étrangler. La demoiselle resta un instant muette, ne prononçant pas un son, comme si le regard porté par les pupilles du jeune homme lui avait fait l'effet souhaité. Finalement, un nouveau sourire narquois apparût sur ses lèvres. Ne s'avouerait-elle donc jamais vaincue?

« On dirait que tu viens de te faire larguer....Maintenant tu peux comprendre ce que j'ai ressenti lorsque j'ai appris que tu nous avais tous dénoncé. »

Le bulgare ne la regarda même pas. Elle ne valait pas la peine que l'on s'énerve. Soupirant de lassitude, mais aussi de tristesse, il tripatouillait, le regard dans le vague, l'écrin contenant la bague d'Abby. Il ne savait même plus quel était le meilleur chemin. Peut-être que la demoiselle avait raison, peut-être qu'après tout, ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre, peut-être que le fait qu'ils restent ensemble causerait davantage de mal que de bien... Si on reprenait les événements dans l'ordre chronologique, il n'y avait que lui qui avait merdé. Tout était de sa faute. Décidément, il était vraiment un handicapé constant dont il fallait s'occuper et qui pouvait, à première vue, qu'à peine s'occuper de lui-même. Mais les jumeaux...Ils avaient besoin d'un père...Et il se sentait prêt à les aimer de tout son coeur...Peut-être ne serait-il pas le meilleur des paternels qu'on rêve d'avoir, mais il s'était juré, pendant ses longues heures de méditations au centre de détention, qu'il ferait tout son possible pour s'en approcher. Rien est impossible pour qui le souhaite vraiment. Et c'était bien ce qu'il désirait de toutes ses forces, de toute son énergie. C'est donc naturellement que son corps se tendit et qu'il entama une marche vers la sortie. Il fallait qu'il aille retrouver la seule flamme de sa vie: Abby. Il s'élança donc tel un navire toute voile dehors lorsqu'il sentit un contact pesant sur son bras. C'était encore Mary.

« Il n'est pas trop tard. On peut te faire fuir, que tu nous rejoignes. Cette fille ne te fera que du mal. » dit-elle doucement.

Mais où se croyait-elle? Après tous les désagréments causés, elle pouvait encore croire en un retour d'Adrian sur la scène des voleurs? Le jeune homme, même pour tout l'or du monde, n'y reviendrait pas.

« Ecoute-moi, bien. Parce que, visiblement, tout à l'heure, tu n'as pas compris mon message. Je ne ferais plus jamais partie de votre sale bande de malfaiteurs. Si jamais je te recroise sur mon chemin, ou si tu ennuies encore une fois, ne serait-ce que quelques secondes, ma fiancée, je t'étrangle de mes propres mains! »

Il avait dit cela sur un ton sévère, élevant la voix. Certains invités l'avaient regardé sévèrement, pour la plupart ils avaient suivi la scène dès le début. Adrian ne savait pas à cet instant que la menace proférée allait beaucoup lui coûter et qu'il aurait vraiment dû la garder pour lui...
Il voulut de nouveau se hâter vers la sortie afin d'avoir un ultime espoir de rejoindre son amour de toujours. Et ce fut à ce moment que le miracle inespéré se produisit. La jeune russe se tînt soudainement debout, face à lui, comme si elle le regardait intensément...Et ses mots..Ses paroles firent trembler le corps du danseur de joie et de douceur...Elle venait de nouveau lui faire part de son amour, comme au premier jour...Quant à sa remarque vis-à-vis du baiser, il laissa échapper un rire. Un sourire se dessina sur ses lèvres.
« Un garçon et une fille, tu as dit? C'est magnifique! J'ai toujours voulu avoir les deux. »
fit le bulgare sur un ton sincère et plein de joie.
Maintenant, il n'y avait plus qu'eux. La foule des invités, les bruits de la festivité, le regard étonné et dégoûté de Mary, tout s'était éteint autour de lui. Les lumières n'étaient là que pour eux, ainsi que cette petite musique de fond. C'était le moment ou jamais.
« Tu te souviens...Je t'avais parlé d'une surprise... » ajouta-t-il.
A présent, tout devait se faire dans les normes. Comme Abbygail le méritait. Oui, parce qu'elle méritait un bonheur plein et entier. Elle méritait un avenir empli de saveurs suaves et délicates et de bons moments....

Adrian ouvrit l'écrin, en sortit la bague afin que la demoiselle puisse la palper et la sentir dans sa main et s'agenouilla. Là seulement, il s'empara gentiment de la main de la demoiselle, y déposa l'objet tout en gardant sa main contre la sienne. Le jeune danseur la regarda dans les yeux, espérant qu'elle puisse ressentir rien qu'à son contact tout ce qu'elle aurait pu lire dans ses yeux si elle était voyante. De l'amour. Un torrent d'amour. Une promesse. Une magnifique promesse. Enfin, les mots sortirent d'entre ses lèvres entrouvertes:

« Mademoiselle Abbygail Lou Vodianova, voulez-vous m'épouser? »


Il avait emprunté un ton tendre, mais un peu plaisant, afin de calmer son coeur qui tambourinait dans sa poitrine.
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MessageSujet: Re: The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ The truth beneath love ; feat. Adrian ♥ EmptyLun 15 Nov - 19:51




Adrian & Abby;
I want to reconcile the violence in your heart. I want to recognise your beauty's not just a mask. I want to exorcise the demons from your past. I want to satisfy the undisclosed desires in your heart. You may be a sinner. But your innocence is mine. Please me. Show me how it's done. Tease me.



La seule et unique réponse d’Abbygail résida dans cette étreinte qu’elle donna immédiatement à Adrian. Avant que la bague de fiançailles fut réellement enfilée, elle ne manqua pas d’enlever celle que James lui avait offerte, du temps où il lui avait demandé sa main à son tour. Pour l’instant, elle allait rester dans sa poche, avant qu’elle ne prenne le taureau par les cornes et n’aille la revendre au premier bijoutier qu’elle trouverait. Mais pour l’heure, il n’y en avait que pour le sourire radieux qui s’était affiché sur son beau visage, et pour le baiser on ne peut plus passionné qu’elle donna à Adrian en guise d’ultime réponse. Si avec tout ça le jeune homme n’avait pas compris que la réponse était oui, alors le cas était définitivement désespéré. Abby le serra d’autant plus fort lorsqu’elle sentit les battements de son cœur s’accélérer : Enfin, ils étaient fiancés. Après tout ce qu’ils avaient vécu comme difficultés, ils avaient fini par y arriver, et ce n’était pas rien. Abby ne pouvait s’empêcher de craindre le pire quant à l’organisation du mariage en lui-même, bien que pour l’instant, elle ne veuille pas s’en inquiéter. Il fallait d’abord qu’elle se remette de ses émotions, ce qui impliquait quitter cette affreuse soirée durant laquelle elle avait bien manqué de faire un massacre. Elle pencha donc ses lèvres afin de déposer un baiser léger comme une brise contre le cou de son fiancé, avant de remonter vers son oreille et d’y murmurer d’une voix douce :

« Que dirais-tu que l’on rentre fêter cela…Chez nous ? »

Abby ne pu retenir un léger sourire amusé qui s’esquissa contre ses lèvres, tandis qu’elle s’était déjà emparé des mains d’Adrian afin de lui faire quitter au plus tôt cette abominable soirée. En chemin, ils croisèrent Ekaterina, aussi surprise qu’elle pouvait l’être en voyant cette toute nouvelle bague à l’annulaire gauche de sa nièce. Elle n’émit aucun commentaire évidemment, se contentant de tapoter chaleureusement l’épaule du jeune homme avant de leur souhaiter une agréable soirée. Il était évident qu’elle conseillait également à Adrian de profiter un peu de cette liberté temporairement retrouvée, ce qui sous-entendait éviter toute bêtise incontrôlable. Abby la salua sans aucune autre cérémonie avant de quitter au plus vite l’ambassade. C’était devenu comme vital pour elle, et le soupir de soulagement qu’elle poussa en ayant à peine mit un pied dehors en était la preuve. Il fallait qu’elle s’éloigne de cette Mary envahissante, comme de toutes ces autres prétendantes si dévouées à faire capoter son futur potentiel mariage. Car, si elles y parvenaient un jour, Abby allait finir par croire qu’elle n’était pas faite pour cela, et complètement maudite, à force de perdre ses fiancés à l’aube de ses noces. Cependant, pour l’heure, elle n’avait aucune envie de penser au côté négatif de la chose. Elle se concentra sur le fait qu’elle tenait toujours aussi fermement la main d’Adrian dans la sienne, même lorsqu’ils montèrent ensemble dans ce taxi qui les conduiraient jusqu’à leur appartement bien aimé. La jolie demoiselle était si enthousiaste à l’idée de rentrer qu’elle ne tenait pas en place. Ses genoux tressaillaient vigoureusement, si bien que lorsqu’elle sentit la voiture s’arrêter, elle fut la première sortie. Elle avait même rarement payé aussi vite un chauffeur de taxi…Les clefs en main, elle ouvrit la porte, prenant les devants même pour les choses les plus insignifiantes qu’il soit, y compris pour prendre le courrier au passage. D’ailleurs, en parlant de cela, elle fut surprise de sentir une grande enveloppe écrite en braille, et comportant pour destinataire le nom d’Adrian. Sur le coup, elle n’y prêta qu’une attention très infime, trop occupée à pousser la porte d’entrée de leur appartement, où Tasha ne se trouvait pas, comme d’habitude. Pour une fois, ce n’était pas vraiment un mal, puisqu’il n’y avait rien de plus normal que de souhaiter être un peu seule avec son tout récent fiancé. Aussitôt après être rentrée en compagnie d’Adrian, Abby passa ses bras autour de son cou, finissant par jeter le courrier contre le premier fauteuil venu, trop occupée à scruter les lèvres de son bien aimé. Elle les dévora aussitôt, dans un baiser fougueux, passionné et presque affamé. La séparation s’était soudainement fait sentir au travers des gestes de la demoiselle, comme si elle ne l’avait plus vu depuis des années…Mais en un sens, n’était-ce pas le cas ?

« Au fait, au cas où tu ne l’aurais pas compris…La réponse est oui ! »

Abby ne le lâcha qu’à ce moment-là, repensant au fait qu’une enveloppe en braille avait été envoyée au jeune homme. Pourquoi diable avait-elle écrite en braille si le destinataire n’était autre qu’un voyant en bonne et due forme ? Intriguée, elle s’empara de l’enveloppe en ne résistant pas à la curiosité de l’ouvrir. Celle-ci contenait ce qui semblait être des photographies, qu’Abby ne pu décemment voir. Elle les tendit à son fiancé sans l’ombre d’une hésitation, ignorant jusqu’à l’expéditeur de ces fameuses photographies.

« L’enveloppe était en braille, mais visiblement ces photos te sont adressées. C’est quoi exactement ? Tu as fais développer des photos même si quand tu étais dans ton centre ? »

La vérité était toute autre, évidemment. Ces photographies provenait de quelqu’un portant le même prénom qu’Abby, et qui avait autrefois surprit Sasha et Adrian dans une position fort délicate dans une cabine d’essayage. De quand dataient ses photos, c’était un mystère. Abby ne savait même pas de quoi il s’agissait, mais à entendre le silence qui suivit la question qu’elle venait de poser, la demoiselle ne pu que penser que quelque chose dérangeait dans ces photos…

« Adrian, c’est quoi ces foutus clichés ? Réponds ! »

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