the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez

Even the work becomes good when I'm with you. PV

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Even the work becomes good when I'm with you. PV Empty
MessageSujet: Even the work becomes good when I'm with you. PV Even the work becomes good when I'm with you. PV EmptyMer 13 Oct - 16:12

    IN THE LIBRARY.

    Even the work becomes good when I'm with you. PV Katieruby002_realvoixEven the work becomes good when I'm with you. PV 26
    BAD ROMANCE. You know that I want you. And you know that I need you. I want your Bad, your Bad Romance. Alanna & Edward.


Octobre 2010, 14h26. PARIS.


    Elle n'était à Paris que depuis quelques jours seulement et pourtant déjà, il fallait se remettre au travail. Le fait est que l'échange Berkeley/Sorbonne n'était pas un échange à simple but de s'amuser mais bel et bien pour apprendre de nouvelle chose, et dans le domaine d'étude de Alanna, à savoir les sciences politiques, étudier en France était une vraie bénédiction et si elle comptait bien s'amuser durant son séjour à Paris, elle ne manquerait cependant pas de travailler. Ce n'est pas parce que Alanna venait de quitter la confrérie Epsilon, assez réputée pour son sérieux, qu'elle allait devenir une fêtarde écervelée de première. Elle savait s'amuser quand c'était le bon temps, à savoir que aujourd'hui çà ne l'était. Elle aurait bien continuer à faire du shopping encore cette semaine ou visiter encore quelques monuments très célèbres, mais elle avait la désagréable impression d'avoir pris du retard sur ses cours, et elle comptait bien avoir rattrapé ses lacunes avant la fin de journée. Pour çà, rien de mieux que de prendre ses cours et d'aller étudier à la bibliothèque la plus proche, bien sûre tout le monde sait, qu'il n'y a rien de mieux que d'étudier à deux pour aider à la compréhension de ses leçons surtout lorsque celles-ci sont en Français. Bien sûre pour cela, elle n'avait pas demander de l'aide à n'importe qui mais bien à son compagnon de cours, et à son ex congénère des Epsilons, Edward Hildebrand. Le fait est que même si elle avait du mal à se l'avouer, elle avait quelques difficultés à comprendre les premiers cours en Français, parler et comprendre la langue n'était pas suffisant, il fallait être parfaitement bilingue pour comprendre l'étendue de ce que racontait le vieux chauve qui leur servait de professeur, et apparemment elle ne l'était pas. Edward, lui semblait absolument tout comprendre dans cette matière, qu'elle qu'en soit la langue utilisée pour la faire apprendre. Mettant donc sa fierté de coté, Alanna lui avait envoyé un message plus tôt dans la journée pour savoir s'il était disponible et si cela ne lui dérangeait pas de l'aider un peu. Bien sûre il avait accepté, et même si cela avait mis un coup à son amour propre de ne pas être capable de comprendre le cours seule, l'idée de voir Edward ne lui déplaisait pas le moins du monde. Elle l'avait vu moins souvent ces derniers temps, depuis qu'il avait emménagé, avec Manon, Constance et Gusto, bien que le fait que ses trois colocataires soient ses amis ne lui permettait de passer à l'improviste et de le voir, sans pour autant avouer qu'il était la raison de son déplacement. Mais tout de même, il avait été son voisin de chambre durant trois ans à la confrérie, et le voir cédé sa chambre, l'avait légèrement attristé. C'est peut-être un peu pour çà, qu'elle avait alors décidé de prendre un nouveau départ et de changer de confrérie. Et à peine arrivée chez les Iotas, elle se trouvait être à Paris, chez Constance ou chez Manon, les deux françaises qui étaient devenues au fil des années, ses meilleures amies. La chose pratique c'est que lorsqu'elle dormait chez Manon, elle croisait très souvent Edward, puisqu'il se trouvait être son correspondant, et cet arrangement n'était pas pour lui déplaire.
    Elle inspecta une dernière fois son reflet dans la glace avant de s'éclipser de la maison. Elle portait pour l'occasion, un jean simple délavée, des escarpins louboutins achetée la veille avec l'aide de Manon, un débardeur et son blazer noir. Elle avait aussi, au préalable bouclés ses cheveux blonds, ce qui aurait pu paraitre assez inutile, pour se rendre à la bibliothèque et y travailler, mais Alanna faisait toujours attention à son look et encore plus lorsqu'elle était sûre de voir Edward. Elle ne savait pas trop ce qui se passait en elle, en ce moment. Elle trouvait de plus en plus souvent des prétextes pour être avec lui, et ce comportement lui déplaisait grandement. Elle avait l'impression d'être dépendante de lui, et elle en avait horreur. Elle n'avait oser en parler à personne, pour le moment, préférant savoir ce qu'elle ressentait avant de le dire à haute voix. Après avoir pris deux taxis différents, s'être perdue plusieurs fois, et avoir demandé son chemin à des touristes ne parlant pas un mot de français, ni un mot d'anglais, elle avait enfin réussit à être devant la bibliothèque. Elle lui avait donné rendez-vous à 14h30 et il lui restait quatre minutes pour ne pas être en retard, elle même. Elle grimpa les marches des escaliers quatre à quatre, avec toute l'aisance possible lorsque l'on porte des talons de dix centimètres. La bibliothèque était immense et ressemblait fortement à celle de Berkeley, au moins ici elle ne serait pas dépaysée. Elle prit place, sur une chaise assortie à la table en bois, et sortie ses cours. Elle regarda l'heure affichée à son portable, avec une petite moue. 14h29, il ne lui restait plus qu'une minute pour arrivée, sinon elle allait considérée qu'il venait à contre cœur. En même temps, elle pouvait le comprendre, il était visiblement très doué en français et n'avait en rien besoin de retravailler ses cours aujourd'hui, il allait donc gaspiller un après midi de son temps libre, pour lui expliquer tout çà. Seulement, elle se disait que s'il avait accepté, c'était peut-être qu'au fond, lui aussi aimait passer du temps avec elle. Ses pensées furent stoppés, par des pas entrant dans la bibliothèque. 14h30 et cinq secondes, c'était lui. Ne tournant pourtant pas la tête vers lui, elle sourit.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Even the work becomes good when I'm with you. PV Empty
MessageSujet: Re: Even the work becomes good when I'm with you. PV Even the work becomes good when I'm with you. PV EmptyDim 17 Oct - 20:44

Even the work becomes good when I'm with you. PV Katie_icon15 Even the work becomes good when I'm with you. PV 13-3
When I look in your eyes,
I feel so… WOW !

    Si je vous dis Paris, vous me dites quoi ? Romantisme ? Tour Eiffel ? Classe ? Mode ? Et oui, tout ça. Quelques petits Berkeléens avaient la chance d'être à Paris pour un échange scolaire, tout comme auparavant les français étaient venus à San Francisco. Et parmi eux, Edward Luke Hildebrand. D'ailleurs, sachez qu'il pourrait se fondre dans la foule française, et passez pour un petit étudiant français. De par son style vestimentaire plutôt classe, que par son français quasiment parfait. À vrai dire, ce n'est pas comme s'il n'était jamais venu en France, ou comme si sa meilleure amie et l'une de ses exs était française. Il avait passé quelques temps en Europe, et notamment en France. D'autant plus que parler français, c'est classe disait-il. C'est une langue magnifique, et très compliquée qui plus est. Et surtout que s'il voulait être président des États-Unis, parler français ne serait qu'un grand plus pour lui. Il pourrait toucher tous les pays francophones en plus de tous les pays anglophones. Et puis pour séduire une fille, n'est-ce pas craquant de lui dire qu'on l'aime dans la langue de Molière ? Enfin bon, Ed' n'avait pas l'intention de séduire quiconque. De ce côté là, il faut dire qu'il était déjà servi. Trop même. Non pas qu'il était forcément aimé par plusieurs filles, mais plutôt que lui était partagé entre deux filles. Catahleen d'un côté, avec qui il avait toujours eu une relation ambigüe on va dire. Ils ont toujours été assez proches, surtout depuis leurs dernière vacances en Corse. Mais récemment, le jeune Hildebrand s'était incroyablement rapproché d'Alanna. Tous les deux partagent beaucoup de cours ensemble, et ils sont de la même année scolaire. Alors ils passaient beaucoup de journées ensemble. En cours, ou même à l'extérieur des cours. La plupart du temps, ils travaillent. Mais ils passent beaucoup de temps à parler, et à rire aussi. Le travail, les cours, ce n'était pas forcément plaisant pour Edward. Mais avec Alanna, c'était différent. Comme si chaque jour, il avait envie de se lever pour aller travailler avec elle. Comme si sa simple présence comblait l'ennui et la non-joie d'être en cours habituellement. Ed' aimait passer du temps avec elle. Comme si entre eux, c'était plus que de l'amitié, plus qu'une collaboration en cours. Mademoiselle Gardner était venu complètement perturber ses plans. Lui qui, quelques semaines plus tôt, se voyait plus tard en couple avec Catahleen. Aujourd'hui, il était tout simplement perdu. Perdu, mais heureux. Car il avait rendez-vous avec Alanna…

    Ce sms de la part de l'ancienne Epsilon lui avait accroché un énorme sourire sur le visage. D'autant plus qu'il n'avait rien de prévu, et que Manon l'avait abandonné quelques minutes plus tôt. Il était donc seul, et bosser son cours pour une fois, bien qu'il regardait la télévision française en même temps. Ça l'aidait pas mal à perfectionner son accent, et à apprendre de toutes nouvelles expressions, et même injures. Et oui, ça peut toujours servir. Immédiatement, il s'empara de son téléphone, répondant bien évidemment positivement à l'invitation d'Alanna. Et voilà qu'il était heureux, tel un gamin la veille de Noël. Un côté de lui pensait ignorer la raison de cette joie soudaine, tandis que l'autre savait exactement le pourquoi du comment. Mais comme à son habitude, Edward ne voulait pas se prendre la tête. Alors il verrait comment les choses évolueraient. Il se contenteraient simplement d'analyser ses sentiments, et aussi d'essayer de savoir ce qu'il en était du côté d'Alanna, et de Catahleen aussi. Mais ce qui était sûr, c'est qu'il ne voulait pas les blesser, ni l'une, ni l'autre. Il n'était cependant pas suffisamment prétentieux pour penser qu'elles l'aimaient toutes les deux et que quoi qu'il fasse une d'elles souffriraient. Bref, il chassa la jeune alpha de sa tête, ne se contentant de penser qu'à celle avec qui il allait passer l'après midi, soit Alanna. Il referma son bouquin, passa rapidement devant un miroir juste pour vérifier qu'aucun de ses vêtements n'étaient tachés et qu'il était présentable, pour finalement enfiler ses chaussures et se préparer à partir. Hildebrand n'en avait jamais fait des tonnes quant à son apparence. Il voulait plaire parce qu'il était lui-même, et non pas parce qu'il avait passé trois heures à se faire beau. Manon lui avait prêté un double de chez elle, ce qui était bien pratique. D'ailleurs, Ed' avait presque l'impression d'être chez lui. Il héla un taxi, et demanda au chauffeur de le déposer à la bibliothèque. Il regarda sa montre, et fut heureux et entièrement satisfait de voir qu'il était parfaitement à l'heure. En général, les filles n'aiment pas attendre, et puis en plus, être en retard donne une mauvaise image. Il grimpa tranquillement les escaliers, mains dans les poches, et entra dans l'immense bâtiment. Un coup d'oeil à gauche, puis à droite, et voilà qu'il l'avait vu. Toujours aussi décontracté, il marcha jusqu'à elle, déposant un bref baiser sur sa joue pour la saluer avant de s'asseoir en face d'elle. Il lui sourit d'un air tout heureux, avant de commencer à parler en français. "Bonjour mademoiselle. Il faisait exprès de garder son accent américain, comme pour jouer les malins. Alors comme ça on a du mal à comprendre les cours quand ils sont en français ?" Les yeux pétillants, pleins de malice, voilà qu'Edward se sentait ailleurs, voilà qu'il avait l'impression d'être seul au monde avec Alanna. Il laissa alors échapper un léger rire, avant d'hausser les épaules suite au regard que la toute nouvelle Iota lui lançait. Il reprit cette fois en anglais. "J'ai le droit de rire quand même, non ? Il lui lança un regard interrogateur, avant de reprendre d'un air malicieux. Tu sais, si tu as honte d'être avec moi, tu peux partir hein…" Il prit finalement un air tout angélique, son sourire n'ayant toujours pas quitté ses lèvres...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Even the work becomes good when I'm with you. PV Empty
MessageSujet: Re: Even the work becomes good when I'm with you. PV Even the work becomes good when I'm with you. PV EmptyLun 25 Oct - 18:51

    Le baiser que venait de recevoir Alanna, la fit sourire davantage. Enfin il était là. Elle ne l'avait pas revu depuis qu'ils étaient partis des USA pour la France et de moins en moins à la rentrée puisqu'elle avait changé de confrérie. Ne s'y sentait plus vraiment à sa place dernièrement, il lui était paru comme le meilleur choix, mais il est vrai que maintenant elle passait moins de temps avec Edward et que cela lui manquait. Enfaite en dehors des cours, ils ne se voyaient jamais. Si cela n'avait tenu qu'à elle, Alanna l'aurait invité autre part que dans une bibliothèque pour travailler ses cours en français, mais le fait est qu'elle n'osait pas l'inviter à sortir. Pour la première fois de sa vie, Alanna se sentait vulnérable face à garçon, et elle n'appréciait pas du tout cela. D'autant que les choses risquaient de se compliquer maintenant qu'elle allait habiter chez Manon une semaine sur deux afin de laisser de l'air à Estevan, devenu récemment son ex. En effet, les deux jeunes gens s'étaient remis ensemble cet été, et avait pourtant rompu quelques mois plus tard, à la rentrée. Le fait est que Edward avait énormément manqué à Alanna, plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer, et il lui avait apparu comme une certitude qu'elle développait des sentiments amoureux pour lui. Bien sûre elle avait alors agit en pensant que c'était pour le bien de Estevan, et avait alors mit fin à leur relation, non sans lui expliquer les raisons de soudain revirement de situation. Lui dire qu'elle en aimait un autre n'était pas franchement judicieux, d'autant que cet autre là, était le premier amour de Constance, sœur de Estevan et surtout la meilleure amie de Alanna. Cette histoire sonnait vraiment compliquée et elle l'était. Il faudrait bien aussi qu'elle se confie à sa meilleure amie, mais elle craignait vraiment sa réaction. Il lui semblait pour l'instant que le mieux était de se taire, ou alors d'en parler à Manon, qui était extérieur à l'histoire. Bonjour mademoiselle. lâcha t-il alors qu'un sourire, illuminait son visage parfait, ce qui fit automatiquement sourire Alanna aussi. Le fait qu'il est gardé son accent Américain, le rendait totalement craquant et sexy. Mon dieu s'en rendait-il compte? Alors comme ça on a du mal à comprendre les cours quand ils sont en français ? Se moquait-il d'elle? Probablement. Il avait en effet l'air d'apprécier sa position, ils avaient en effet un peu toujours en concurrence sur les cours, d'autant qu'ils avaient pour but de devenir tous deux présidentes des État-Unis. Alanna le fusilla du regard tant qu'elle pu, non parce que en réalité le fait que ce soit Edward qui lui dise cela, ne l'énervait en rien, bien au contraire. Elle appréciait simplement ses taquineries. J'ai le droit de rire quand même, non ? reprit-elle cette fois dans sa langue natale. Cette fois la jeune femme ne se laissa pas faire, il frappa doucement l'épaule de son compatriote avant de lui lancer un, oh shut up ! bien plus amical que agressif, d'ailleurs la nouvelle Iota venait d'émettre un court rire, qui en disant long sur le fait que cette situation était plus comique qu'autre chose. C'est toujours avec le sourire aux lèvres que l'epsilon répliqua. Tu sais, si tu as honte d'être avec moi, tu peux partir hein… Très drôle, et comment pourrait-elle faire ensuite pour ses cours de français? Elle pourrait toujours demander à Constance ou à Manon de lui traduire, mes les jeunes femmes semblaient bien occupées en ce moment, elle ne les avait vu que très rarement ses derniers jours, bien moins que à Berkeley. Ironique non? Sachant qu'elle vivait pourtant avec elles, à Paris. Non, non, non, non ! conclut Alanna en attrapant le bras de Edward. Ne me laisse pas me débrouiller seule, de cet affreux français! Elle commençait limite à regretter d'être partie de Berkeley, parce que au moins là-bas, les cours étaient en Anglais et donc très compréhensif pour elle. Et dire qu'elle maitrisait aussi l'espagnol et l'italien à la perfection, et que ce foutu français ne voulait pas rentrer dans sa jolie tête blonde, un comble alors que la moitié de ses amis étaient d'origine française. Elle sortit ses cours et lui tendit avant un grand sourire et un battement de paupière exagéré. La politique, elle maitrisait parfaitement. Il lui fallait juste un traducteur et le tour serait joué. Et bien sûre Edward allait lui servir de traducteur. S'ils se dépêchaient, ils n'en auraient pas pour plus d'une heure, sinon ils en auraient pour des heures. Au pire, ils pouvaient le terminer ce soir puisque cette semaine Alanna dormait chez Manon. Elle avait l'impression d'être un bébé, dont les parents viennent de divorcer et qui ont la garde alternative, c'était à peu près çà d'ailleurs, pour arrêter de croiser sans cesse Estevan et Seextine, qu'elle appréciait d'ailleurs beaucoup, mais la voir dormir avec son ex petit ami lui faisait grandement bizarre. Alors que Edward venait de se plonger dans son cours, elle se demanda s'il était au courant pour le fait qu'elle allait passer du temps dans la maison de Manon. Après tout, il était concerné et le mettre au courant, lui semblait être une bonne idée. Au faite... lâcha t-elle hésitante. Comment lui expliquer sans entre dans les détails, à savoir sa rupture avec Estevan. Lorsque le jeune blond releva la tête vers elle, elle poursuivi, peu sûre d'elle. J'ai en quelques sortes plus de correspondant. Et chez Constance c'est un peu compliqué enfaite. Donc une semaine sur deux, je serais chez Manon. Je veux dire je dormirais là-bas et tout. Il ne devait probablement, rien avoir compris, à ce que la jeune femme essayait de dire, mais c'était dit. Elle avait maintenant plus qu'à attendre sa réaction, en espérant que cela ne le dérangerait pas trop. Le fait que quelqu'un d'autre dorme chez Manon, ne le dérangerait probablement pas, à ce qu'elle savait, lui et Manon n'avaient rien d'autres qu'une grande complicité, mais peut-être que de voir débarquer la blonde, le dérangerait. Peut-être que passer plus de temps avec elle, finirait par l'énerver. La jeune femme avait toujours tendance à se poser beaucoup trop de questions, la plupart du temps pour un rien, au pire si elle remarquait que cela le dérangerait, elle resterait enfermée dans sa chambre ou elle sortirait tous les soirs, pour ne pas qu'ils se croisent. Cela dit, ils avaient habiter pendant trois ans dans la même confrérie, s'étaient souvent croiser le soir, et cela ne l'avait jamais dérangé, au contraire, ils avaient développé au cours de ses années, de bien gros délires que seuls pouvaient comprendre. Elle avait l'impression d'un peu avoir perdu cette complicité et elle espérait d'autant pouvoir la retrouver à Paris. Elle plongea ses yeux dans les siens un court instant, et d'une voix mielleuse qu'on ne lui connaissait pas, elle lui confessa. Tu m'as manqué Epsilon.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Even the work becomes good when I'm with you. PV Empty
MessageSujet: Re: Even the work becomes good when I'm with you. PV Even the work becomes good when I'm with you. PV EmptyVen 12 Nov - 22:15

    Aux yeux d'Edward, Alanna n'était pas une fille comme les autres. Elle dégageait quelque chose de plus, quelque chose qu'il n'arrivait pas à déterminer pour autant. C'est sans doute ce petit plus qui le faisait craquer. À n'en plus douter une seconde, il était amoureux d'elle. C'était si simple à comprendre, mais si compliqué à la fois. Car il y avait Catahleen de l'autre côté. Et l'Epsilon n'arrivait aucunement à mettre des mots sur sa relation avec elle. La seule chose dont il était sûr, c'est qu'il tenait à elle, énormément. Tout le reste n'était que confusion et incertitude. Enfin bref, chassons mademoiselle Hammersmith de nos pensées, vous le voulez bien ? Concentrons-nous uniquement sur nos deux petits politiciens préférés. N'étaient-ils pas mignons, assis là, l'un en face de l'autre à se regarder comme ça, avec ce petit sourire sur leur deux visages ? Sans aucun doute, n'importe qui ici auraient pu émettre l'hypothèse qu'ils soient en couple. C'est vrai, regardez-les, il y a quelque chose dans leurs regards, vous ne trouvez pas ? Le court rire d'Alanna avait ravi Ed', qui jusqu'à présent était un peu tendu. Pourquoi ? Avec ses taquineries, il avait peur que la demoiselle lui en veuille. En même temps, allez savoir pourquoi, il ne pouvait s'en empêcher. Comme si "qui aime bien châtie bien" était sa devise. Se frottant l'épaule en faisant mine d'avoir eu mal face à la petite frappe d'Alanna, Edward reprit la parole. "Waou, mademoiselle Gardner, ne seriez-vous pas en train de devenir violente ? Est-ce moi qui vous rend comme ça ?" Il ajouta à sa réplique un petit clin d'oeil. Pourquoi avait-il la constante impression d'être un gamin quand il était avec elle ? Peut-être parce que d'une certaine manière, il oubliait les choses les plus tracassantes de la vie avec elle. Il ne se concentrait que sur le moment présent.

    Alanna attrapa finalement le bras d'Edward, comme pour l'empêcher de fuir. Celui-ci ne put s'empêcher de sourire d'avantage. Il regarda la main de la demoiselle posée sur son bras, avant de relever les yeux vers elle. Et les battements de paupière, c'était juste ce qu'il fallait pour faire craquer le jeune Hildebrand qui attrapa alors les cours qu'elle lui tendait. Il attrapa donc les quelques feuilles. "Je ne comptais pas t'abandonner tu sais…" Et dans un léger rire, il baissa les yeux vers cette écriture appliquée, et ces quelques fautes de français qu'il trouvait trop craquantes. Il secoua légèrement la tête, lisant doucement le cours. Ce cours là, il l'avait traduit la veille en anglais, entièrement. Il l'avait tout ré-écrit, de A à Z. Mais le dire tout de suite à Alanna ne serait pas vraiment très drôle. Pour une fois qu'il pouvait profiter de cette situation de "supériorité", il comptait bien faire durer le plaisir. Les yeux toujours rivés sur les feuilles, il releva finalement le regard lorsque la Iota prit la parole. Elle semblait hésitante, ce qui l'espace d'un instant tracassa Edward, qui l'écoutait avec attention. Mais ce qu'elle venait de lui apprendre ne pouvait que le combler de joie. Joie qu'il essaya cependant de masquer au mieux. Et comme à son habitude, il cherchait à la taquiner. "Oh non, dis-moi que c'est une blague ?" Il frappa son front de la paume de sa main, et un gros "plaf" se fit retentir dans toute la bibliothèque bien trop silencieuse. Il releva les yeux, plongeant son regard dans celui de miss Gardner, avant de rire, une nouvelle fois. "Je plaisante ! C'est plutôt une bonne nouvelle je trouve." Et un petit sourire destiné à la faire craquer, comme si cela pouvait l'excuser de cette fausse déception.

    En d'autres mots, ils allaient vivre ensemble une semaine sur deux. N'était-ce pas… Waou ? En fait, Ed' ne savait pas trop comment il devait voir cela. Une chance inespérée, un signe du destin, ou une manière de le déstabiliser encore plus ? Quoi qu'il en soit, cela ne le dérangeait pas le moins du monde, et il verrait bien comment cela allait se passer. Bien, sans aucun doute, très bien même. Mais cela marquerait-il un tournant dans leur relation ? Voilà à quoi il pensait, à l'évolution de leur relation à tous les deux. Et à cet instant, l'attitude d'Alanna fut des plus surprenantes, mais dans le bon sens du terme. Ses yeux plongés dans les siens, sa voix douce et délicate. Et ses mots surtout. Hildebrand n'en savait plus quoi dire. Il resta bête au moins une minute, avant de sourire doucement. "Après Alanna la violente, Alanna la romantique…" Il prit un air amusé, avant de baisser la tête, presque timide devant mademoiselle Gardner. L'Epsilon releva finalement la tête, avant d'avouer sincèrement à son tour. "Tu m'as manqué aussi… Iota." Il laissa son regard plongé dans le sien, combien de temps exactement ? Aucune idée. Plusieurs minutes peut-être. Il reprit finalement. "C'est moi, ou on a eu une phase à l'eau de rose ?" Il se mit à rire légèrement. De toutes façons, il n'était plus à sa près, avec le boucan qu'il faisait à lui tout seul. Il se racla la gorge, comme mal à l'aise, avant de re-concentrer son esprit sur les cours d'Alanna. Bon, maintenant place au plan : "on fait tourner Alanna en bourrique". Comment allait-il bien s'y prendre ?

    "Bon, pour ton cours, ça risque de nous prendre disons… Cinq heures au moins." Et Hildebrand fronce les sourcils, faisant mine de se re-concentrer sur les feuilles qu'il a en mains. "Il est compliqué je dois avouer, et je ne l'ai pas encore vu…" Et au moment ou il relève les yeux vers mademoiselle Gardner, c'est l'apogée du moment : elle tire une tête d'enterrement, si seulement vous voyez ça. Et là, Edward explose de rire, si bien qu'il finit la tête contre la table. Il rit, plus ou moins une minute, sentant cependant le regard d'Alanna le bruler. Alors, il finit par retrouver son calme, et la regarde, prenant un air tout désolé. "Je blaguais… En fait je l'ai traduit, il est chez Manon, je pourrais te le donner…"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Even the work becomes good when I'm with you. PV Empty
MessageSujet: Re: Even the work becomes good when I'm with you. PV Even the work becomes good when I'm with you. PV EmptyDim 28 Nov - 20:17

    Waou, mademoiselle Gardner, ne seriez-vous pas en train de devenir violente ? Est-ce moi qui vous rend comme ça ? répliqua Edward alors qu’il accompagnait sa question d’un clin d’œil. Ils avaient beau être deux des meilleurs élèves de l’université lorsqu’ils se retrouvaient tous les deux, ils redevenaient de vrais gamins. Et ce n’était pas pour déplaire à cette grande fo-folle de Alanna, elle avait toujours eu un brin de folie et le fait d’être avec Edward le décuplé. Il fallait toujours qu’il sorte des répliques qui la faisait mourir de rire, c’était d’ailleurs en parti pour cela, qu’elle aimait autant être en sa compagnie. Finalement elle se sentait bien avec lui, elle n’était pas Alanna l’Epsilon ou maintenant la Iota, elle n’était pas non plus, Alanna la bonne élève, Alanna la fêtarde ou Alanna la croqueuse d’homme, elle était Alanna tout court sans étiquette. Il secoua la tête de gauche à droite avec un air exaspéré au visage, mais son sourire en coin trahissait le fait qu’elle trouvait sa réplique amusante. Arquant un sourcil, mimique qu’elle métrisait à la perfection, elle répliqua du bout des lèvres d’un ton on ne peut plus sérieux. Oui je deviens violente et oui c’est de ta faute. Et si tu continues de m’embêter je te pends par les pieds au plafond de cette bibliothèque. Elle accompagna ses paroles d’un geste de l’index vers les poutres fixées au plafond, comme pour les rendre plus réel. Comme-ci elle allait vraiment l’accrocher au plafond, vu la hauteur de celui-ci, l’atteindre semblait déjà impossible, alors si elle devait en plus, se débrouiller pour grimper avec Edward sur le dos, sa mission était vouée à l’échec, et puis de toute manière, si elle devait pendre quelqu’un par les pieds ce ne serait certainement pas son petit Edward.

    Alors qu’il fit mine de partir, elle lui attrapa le bras comme pour l’en empêcher, et peut-être un peu trop rapidement. La dernière chose qu’elle voulait à ce moment là ce fut qu’il ne parte, et son geste plus que spontané venait de le lui prouver. Elle n’avait pas l’habitude de dévoiler ses sentiments de vive voix, la seule manière de savoir ce que miss Gardner ressentait, c’était simplement de décrypter ses gestes, elle était bonne actrice et arrivait à cacher son jeu, mais il y avait toujours des moments où elle faiblissait et où ses gestes la trahissait. Cependant son geste n’avait pas été inutile puisqu’elle venait d’apercevoir son sourire s’agrandir et qu’il venait surtout de se rassoir. Il prit les cours qui étaient posés négligemment sur la table et reprit la parole. Je ne comptais pas t'abandonner tu sais… Le ton de sa voix indiquait, qu’il n’avait pas vraiment dit cela sérieusement d’autant qu’il émit un court rire ensuite, mais Alanna sourit tout de même, complètement attendrie parce qu’il venait de dire. Elle aimait à penser qu’il était le prince et elle la princesse en détresse, qu’il venait sauver. Alanna secoua très légèrement la tête pour sortir de ses pensés plus que niaises et contempla Edward, complètement plongé dans la lecture de ses cours. Elle espérait qu’il n’allait pas trop remarquer les fautes qu’elle avait obligatoirement faite, en vue de son niveau en français qu’une autre personne aurait jugeait plutôt bon voir bon mais qu’elle jugeait très médiocre. Elle était assez dure avec elle-même, surtout en ce qui concernait les études. Parler à quelqu’un alors qu’il était concentré dans les cours n’était pas vraiment une bonne chose, mais elle pensa que c’était le moment de lui dire qu’ils allaient passer quelques temps ensemble chez Manon. Et alors qu’elle lui annonçait la nouvelle, en étant quelque peu anxieuse, au vue de sa réaction. Son compagnon, frapper son front assez brutalement pour qu’un bruit sourd, ne se fasse entendre et répliqua aussitôt. Oh non, dis-moi que c'est une blague ? Deux cas de figure s’offrait maintenant à elle, se mettre à pleurer comme une imbécile en plein milieu de la bibliothèque et s’enfuir en reprenant au préalable ses cours ou, le gifler et partir la tête haute. Dans les deux cas, elle se sentait tout même très humiliée, alors qu’elle imaginait déjà son visage décomposé, il se remit à rire et corrigea ses propos. Je plaisante ! C'est plutôt une bonne nouvelle je trouve. Alanna resta quelques moments, passive et incrédule, décidément cet Edward, il allait finir par l’achever, elle avait marché en plein dans sa plaisanterie, qu’elle ne trouvait d’ailleurs pas si drôle que cela, lorsqu’il s’agissait de ses sentiments elle était enfaite assez susceptible. Elle ouvrit progressivement grand la bouche afin de montré sa surprise avant de froncer les sourcils et de lui envoyer de nouveau une tape sur l’épaule, cette fois plus forte que la précédente. Il fallait me le dire plus tôt, monsieur Hildebrand, que vous vous étiez découvert un talent de comique. répliqua –t-elle avec une moue mi-amusée, mi-vexée. De toute façon en vu du sourire craquant qu’il venait de lui adresser, elle ne pouvait lui en vouloir plus longtemps.

    Et alors qu’elle venait de lui « pardonner » sa mini blague, elle se sentit d’humeur nostalgique et sans vraiment réfléchir et d’une voix toute mielleuse, elle annonça à haute voix, qu’il lui avait manqué, ce qui était la vérité. A vrai dire, en ce moment elle ne passait pas une journée sans penser à lui. Cela faisait bien longtemps que çà ne s’était pas produit. Peut-être était-ce l’amour qui revenait frapper à la porte de son cœur. Oh great, il ne manquerait plus que çà, amoureuse de l’ex de sa meilleure amie, non non non, çà ne le faisait absolument pas. D’ailleurs, un jour il faudrait qu’elle lui parle de Edward, oh et aussi à Estevan. Parce que oui, elle avait tout de même rompu avec lui parce qu’elle ressentait quelque chose de bizarre pour Edward, en fin de compte, depuis des semaines elle avait senti venir qu’elle commençait à aimer Edward. Après Alanna la violente, Alanna la romantique… Ca y est, il recommençait à se moquer d’elle. Elle sortit de ses pensés pour lui tirer la langue telle une gamine n’ayant pas dépassée les dix premières années de sa vie. Bah tant pis, il l’avait cherché. Elle le regarda un instant, s’apprêtant à rétorquer, mais il prit la parole avant elle, lui donnant une réponse bien meilleure que la précédente. Tu m'as manqué aussi… Iota. Alanna ne lui répondit rien, elle se contenta de sourire probablement peu quelque peu rougissante, elle avait beau être la grande Alanna Gardner, être sortie avec beaucoup de mecs, et en avoir humiliés pas mal d’autres, le fait est que quand elle tenait vraiment à l’un d’entre eux, sa carapace tombait automatiquement. Le silence installé entre eux se fit peut-être long et c’est alors qu’Edward le brisa. C'est moi, ou on a eu une phase à l'eau de rose ? Il se mit à rire légèrement, et elle l’accompagna de bon cœur. C’est vrai que çà ne leur ressemblait pas tellement, ce n’était qu’une période de répit avant de reprendre leurs taquineries communes de toute manière. C'est toi. lui répliqua t-elle avec un air mi-taquin, mi-moqueur.

    Bon, pour ton cours, ça risque de nous prendre disons… Cinq heures au moins. Alanna fit les gros yeux. Cinq heures ? Mais qui elle avait eu pour intention, de vite finir le travail afin de lui proposer ensuite de faire quelque chose de disons plus amusant, c’était raté. Il est compliqué je dois avouer, et je ne l'ai pas encore vu… poursuit vit-il alors qu’elle faisait déjà une tête désespérée. Elle soupira longuement, déprimée par avance par les heures qu’ils allaient passer dans cette bibliothèque. Et c’est alors qu’il se mit à éclater de rire, la faisant sursauter au passage. Etait-il devenu fou ? Elle le regarda un sourcil arquer ne comprenant absolument pas le pourquoi du comment. Elle croisa les bras sur la table, attendant qu’il se calme pour qu’il puisse lui donner des explications, c’est alors qu’il lui dit. Je blaguais… En fait je l'ai traduit, il est chez Manon, je pourrais te le donner… Elle prit alors l’un de ses portes documents et le souleva comme pour lui envoyer dans la tête, seulement elle se contint et le reposa doucement sur la table. Elle secoua tout de même la tête, et leva les yeux au ciel pour retrouver ses esprits, il allait la rendre folle. Alors il voulait jouer ? Elle aussi savait faire des blagues douteuses. Elle rangea alors ses affaires rapidement dans son sac et alors qu’elle s’apprêtait à quitter la bibliothèque, elle lui dit. Cool ! Bah tu n’auras qu’à les donner à Manon qui me les transmettra. A plus Elle lui envoya un rapide baiser de la main genre, je m’en fiche de toi et elle sortit de la bibliothèque avant d’éclater de rire à l’extérieur de celle-ci, amusée par sa propre blague. Elle attendit trois bonnes minutes, avant de rentrer dans la bibliothèque et de s’assoir sur la table où Edward probablement trop surpris par le soudain comportement qu’elle venait d’avoir, n’avait pas bougé. Un grand sourire affiché sur son visage, elle lui murmura. Moi aussi je suis bonne actrice hein ? Elle cligna aussitôt des paupières, telle une caricature de dessin animé et reprit finalement d’un air sérieux. Maintenant qu’on s’est retrouvé, on ne peut pas se quitter de si tôt.


    Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Even the work becomes good when I'm with you. PV Empty
MessageSujet: Re: Even the work becomes good when I'm with you. PV Even the work becomes good when I'm with you. PV Empty

Revenir en haut Aller en bas

Even the work becomes good when I'm with you. PV

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» The success of the studies, it is the work nothing else! [pv Oksana]
» « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx
» Work with a coffee [Mael]
» i'd tell you go to hell, but i work there and i don't want to see you every day. (king&rowan)
» When Rosenbach and Morello have to work together [Eileen]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-