you belong with me

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Je n'avais même pas bu, même pas prit un microscopique joint; rien. Pourtant, j'avais cette lassitude... Comme si l'univers m'en voulait. Et moi, j'en voulais à l'univers : Bela était assise de l'autre côté du feu, et c'était chiant, très chiant. Surtout quand elle mangeait une de ses guimauves grillées, elle était mignonne, trop mignonne, et moi, je ne pouvais même pas aller la chatouiller. Il y avait aussi le fait que la moitié des gens assis à mes côtés allaient quitter pour cette foutue france, qui me volait tout ce que j'avais aimer, sauf ma belle bela, mais bon, ce pays avait quand même faillit me la coûter. Un mélange de trop de choses désolantes; j'avais besoin de musique. Pas de Ipod, rien d'artificiel, j'avais besoin des vagues. J'annonçai à mon voisin que j'allais me dégourdir un peu; écouter la musique la plus naturelle qui soit; les vagues. Je pris donc la route des vagues, dans la nuit. Je me perdrais peut-être, mais je m'en fichais. Je voulais du calme, un tête à tête avec dame nature; lui dire que les femmes faisaient chier avec leurs concepts aux quels je ne comprenais rien. « mais Charlie, c'est trop compliqué en ce moment BLA BLA BLA » Non mais, on ne pouvait pas tout simplement... S'embrasser sur une table, en plein déjeuner à Berkeley, que tout le monde sache, et puis fini? Non, les femmes avaient de ses étapes qu'il était important de respecter: N'IMPORTE QUOI. Je trouvais finalement le coin parfait après une assez longue marche; Du sable, de l'eau, du calme. J'enlevai ce que j'avais au pied et je marchai encore un peu, pour être plus près de la musique.

Calme. Miam. Je pouvais presque m'imaginer seul au monde. J'imaginais une petite maison, un peu sur la gauche, près des arbres, c'est là que je vivrais; avec Sid et Bela, seuls au monde, personne pour venir tout foutre en l'air, cette fois ci. Une vie stable, parfaite, pleine d'aventure. Je m'assis par terre. Il faisait assez frais, mais j'avais une bonne veste sur les épaules. J'étais peut-être en train de manquer des certaines de choses, avec mes amis au bord du feu, mais l'ambiance ici était encore meilleure. Une genre de communion avec je ne sais quoi, une période d'accalmie, bref. J'ai dut rester assit là des heures. J'ai dut être vraiment bien. En fait, c'était facile à compter; quand j'étais bien, je fumais comme une cheminée, alors quand je vis qu'il ne me restait presque plus de clopes pour le lendemain; je me dis tout simplement que la vie était beaucoup trop belle. C'est environs à ce moment là que j'entendis des pas derrière moi. Je me retournais, Bela. Je savais que c'était elle, bien que l'obscurité m'empêchais de bien voir; c'était elle parce que personne ne prend une marche en forêt à cette heure là, voilà. Elle vint s'asseoir à mes côtés et mis sa tête sur mon épaule. Pour ma part, la seule réaction automatique que j'eus fut de mettre ma main sur son genoux; si j'allais plus loin, miss la non violente allait sortir les griffes, de toute façon. Elle me demanda pourquoi je ne dormais pas. Mon dieu, il y avait tellement de raisons pour ne pas dormir! Par chance, elle me sauva le coup en me demandant de répondre à une question sur Sid, au par avant.

CHARLIE NOAH SILVER – C'est clair qu'on l'emmènera marcher sur les plages, ici, même, si tu veux. C'est clair qu'on lui dira que le monde est merveilleux, parce que c'est vrai. Eh puis, tu me demandes vraiment si on va lui dire qu'il est le plus beau? Regardes qui est sa maman, comment il pourrait faire pour ne pas être le plus beau dit moi? Sinon, je ne dors pas parce que c'est une perte de temps. Parce que je ne pourrais pas dormir si tu es trop loin de moi, ou pire, si tu es près, mais que je ne peux pas aller te rejoindre dans ta tente parce que c'est « trop compliqué ». Je ne dors pas parce que je t'aime, et comme je pense trop à toi, mon cerveau refuse de ralentir, refuse de s'endormir. Je ne dors pas parce que j'ai trop de projets pour nous, pour Sid. Je ne dors pas parce que je suis incapable de compter les moutons; je préfère faire une décompte des heures avant que je puisse te voir, avant la naissance de Sid... bref. Toi, pourquoi tu ne dors pas?

Parce qu'elle était insomniaque depuis toujours, qu'un bébé n'arrangeais en rien les choses. Parce qu'elle était trop belle, que si elle s'endormait, elle risquait de se transformer en belle aux bois dormants, et moi, je serais trop con pour comprendre qu'il faut simplement que je l'embrasse. Il faisait froid, il y avait ce magnifique son de vagues en backgroung; le moment parfait. Enfin, pour moi, bela, elle, était peut-être congelée? Elle venait tout de même du sud.

CHARLIE NOAH SILVER – Dis ma chérie à moi, tu n'as pas trop froid?

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Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais une peur bleue. J'avais peur de faire un geste qui allait lui déplaire, qu'elle ne m'aime plus, que je doives retourner à San Francisco prématurément, pour préparer soit une nouvelle demande de divorce, ou encore une belle seringue. Hot shoot babe. Ou pas. Je n'étais pas le genre de personne à penser à flirter avec la mort comme ça. De toute façon, même si elle me rejetais, bela resterait la seule personne avec qui je voudrais flirter. De toute façon à quoi bon? « trouver une bonne belle-mère à Sid?» Non, je n'aurais certainement pas la chance de mon papa là dessus, eh puis, j'avais déjà trouvé la maman idéale une fois, il y a certaines choses, comme trouver la personne de sa vie, comme ça, dans une foire, qui n'arrivent qu'une seule fois. J'étais déjà chanceux d'avoir une deuxième chance. « second chances won't leave you alone. » Ouais, peut-être. Dans le pire des cas, jamais deux sans trois. Mais on ne se rendrait pas à trois. Je ne laisserais pas le destin faire, j'irais parler en face à face à mère nature bien avant. Savoir qu'elle pouvait se lever, aller retrouver les autres, où je ne pourrais même pas la toucher sans paraître comme le « connard qui n'a pas encore comprit que c'était fini ». J'avais peur que quelqu'un l'ait suivit, qu'il sorte de nulle part, criant au viol. J'avais peur qu'elle réalise à quel point je l'aimais et qu'elle me dise que pour elle, c'était seulement un jeu. Aimer c'est mettre sa vie sur un siège éjectable, tout simplement. Même si depuis un temps je m'étais assagit, je voulait tenter, me mettre en danger, l'aimer jusqu'à la mort, et que mon squelette soit saupoudré de ses cendres, voir, que mes os soient remplis de ses cheveux. Que l'on mélange nos corps à un tel point que l'on ne puisse pas identifier le quel est le quel.

Ce que je pensais était totalement dégoûtant, j'espérais seulement que Bela n'ait pas le pouvoir de lire dans les pensés, sinon, elle allait fuir comme si elle était devant un ours grizzli affamé.

J'avais envie de partir dans mon pays des merveilles, y amener Bela et Sid, vivre une vie géniale. Une vie anarchique, insensée, mais tellement merveilleuse. Avec des visites de John Lennon parfois, qui viendrait endormir Sid. Sid. Je donnerais ma vie pour ces trois lettres. Je le voyais déjà bien dans ma tête, blond, parce que je l'étais, et Bela aussi, plus jeune. De beaux yeux noisette. Un sourire qui rendrait heureux celui qui a perdu foie en l'univers. Mon Sid.
J'avais peur, Bela aussi. Au moins, on faisait une belle paire. Et c'était génial. C'était génial parce qu'elle se faisait chier avec ses propres principes de fille. Elle était tellement belle, comme une princesse dans les disneys, vraiment. Mais je n'étais pas pour lui sauter dessus, pas avant de lui avoir répondu.

CHARLIE NOAH SILVER – Mais moi aussi j'ai peur Bela, tu crois quoi? Je dois être encore plus inquiet que toi sur la grossesse parce que je ne peux pas te contrôler, t'aider à faire des choix parce que tu es trop loin. Aussi, la paternité, j'étais hyper confiant, mais je sais pas, j'ai l'impression que si je suis sans toi, j'y arriverais pas, je vais tout foutre en l'air et Sid va connaître une vie de débauche. Et puis, si tu savais comment je m'en fiche des autres. Vraiment. Sauf des autres mecs qui vont trop près de toi; ils mériteraient une amputation à chaud. En plus, j'ai peur de je sais pas faire un truc déplacé, que tu partes avec Sid et que ma vie soit finie, tu vois? Tu sais quoi? Je serais tenté de te rassurer en disant qu'il n'y a pas de croque mitaines dans la forêt, mais en fait, j'en ai pas envie, parce que ce serait mentir. En vérité, il y en a partout, alors, tu devrais même rester avec moi, ici, on a toute la vie pour dormir, même là, on dormira quand on sera passé de l'autre côté.

Elle n'avait pas froid si j'étais là, oh, chou. Elle me parlait d'ouragants, de Miami, si j'allais y aller, un de ses jours. En vérité, j'y avais déjà été, pour des vacances familiales. Ça avait été d'un ennuis mortel. Il fallait dire que j'avais 10 ans, et que regarder des filles dans la vingtaine avancé faire du patin à roulette sur le bord de la plage n'était pas du tout ma tasse de thé.

CHARLIE NOAH SILVER – Tu sais que tu est merveilleuse? Et que Je t'aime comme un malade. Et que tes trucs de fille qui trouvent tout compliqué m'énervent, mais je j'ai tout de même envie de t'amener je ne sais où et vivre comme des rois et reines dans un château en chocolat qui ne fond pas. Tu sais que je me fiche d'aller à Miami, ce que je veux c'est d'être avec toi, point. Tu sais que le froid, c'est une connerie, et qu'en vérité, je vais enlever ce manteau, parce que j'aime pas avoir épais quand tu es près de moi? J'aime la proximité, vois?

Je détachai ma main de la sienne avec peine pour enlever ma veste. Deux secondes sans contact et déjà je sentais un vertige. BLAGUE. Mais presque vrai. J'enlevais une manche, puis l'autre, et, sans vraiment le vouloir, seulement en me laissant aller, je mis mon bras autour des épaules de ma magicienne préférée et je fis une chose qui me manquait depuis si longtemps, je lui couvrit le cou de bisous. Elle allait me frapper, me laisser, je m'en foutais, je n'avais qu'à plaider la folie. De toute façon, j'étais fou, et elle m'avait donné un règlement à suivre qui était totalement impossible à respecter. Tout était de sa faute. Mais je ne pouvais tout simplement pas lui en vouloir, elle était magique.

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CHARLIE NOAH SILVER – Bien, tu devrais nous faire plus confiance, non? Parce que dans mes cours de maths, on m'a toujours dit qu'un moins qui multiplie un moins fait un plus. Alors, si on dit que la peur c'est un moins, bah nos deux craintes combinés, il en ressort du positif. Tu vois le concept? On dirait presque que l'on refait nos voeux de mariage; ça fait drôle. Le mien était tellement stupide, le pire, c'était que j'avais mis des heures à l'écrire, et que ce connard de pasteur m'avait tout de même regarder comme si j'étais de dernier des innocents. Mais je le referais n'importe quoi. Jamais j'aurais crut que les compagnies de voyage grecques pouvaient avoir de si bonnes idées, avec leurs mariages pour couples mariés, tu sais? Il faudrait leur envoyer une lettre, ou un truc du genre pour inviter le PDG au premier anniversaire de Sid, c'est quand même de leur faute, si on en est là. Toi, tu resteras la maman de Sid pour ta vie, que tu le veuilles où non, au final. J'ai tellement hâte de voir sa petite bouille, qu'il me régurgite dessus, limite. Ce pou, c'est comme un alliance vivante, hein. Et si je décide de passer la semaine sur la plage, tu vas faire quoi? Mais tu sais, j'ai besoin de toi aussi, on devrait se scotcher l'un à l'autre, genre, comme... comme nulle part en fait. On serait les premiers. Bonne chance pour aller aux toilettes, par contre. J'ai juste envie qu'on mette en avance rapide tout les trucs « compliqués » qui te trottent dans la tête, Okay, on met ça simple; pour la vie, on fait ce que l'on veut, on s'aime, point. Peut importe si un type t'as dit que l'on était mieux séparés, moi, je trouve qu'il a tord, je ne peux pas fonctionner sans toi. Comme un robot pas de pile.

Bela devenait une maman sans s'en rendre compte. « Le chocolat, ça tâche » What's next? Laves toi les mains après avoir jouer avec le chien? Elle était juste trop mignonne. Moi, j'étais encore l'éternel adolescent qui rêve de chocolat, quand elle devait penser à la paix dans le monde, les épidémies de Sida en afrique Sub-saharienne et des trucs important du genre. J'avais frappé le plus beau prix, cette journée là, à la foire. J'aurais bien aimé pouvoir dire «  mais j'étais trop con pour m'en rendre compte » mais ça aurait été mentir, je le savais, à ce moment là, que c'était pour la vie, même si j'avais été trop con pour lui proposer un truc, et je m'étais simplement excusé et aider à enlever la pomme. 2 heures. 2 heures et je n'avais pas été foutu de lui demander d'aller manger un truc. Connard? Oh que oui. Dire que Sid serait peut-être déjà avec nous, que nous aurions une maison dans le sunset, près de la plage, et que nous mangerions des glaces, tout les trois, en regardant le soleil se coucher. Mais non, nous l'avions jouer timide. En même temps, je ne devais pas regretter; nous étions là, ensemble, même si j'avais du mal à enlever ma veste.

Elle me racontait des choses merveilleuses, tellement merveilleuses que je ne voyais rien à répondre, ou encore j'avais déjà l'impression qu'elle connaissait le fond de ma pensée, sur le sujet. Je ne pu que lui sourire avant de m'attaquer à son cou ; un vrai vampire, mais aussi, je passais pour un méchant pervers. « Je ne te dis pas bonjour, je préfère ton derrière. » Nah, ce n'était pas mon genre. J'étais sur le point de m'arrêter quand elle m'attaqua à son tour, les bisoussssss. En plus, elle m'empêchait de bouger, en me tenant par la terre. J'essayais de calculer dans ma tête; non, nous n'étions pas à quatre mois, elle n'avait pas la libido dans le tapis, elle était juste... folle? Elle devait être parti dans le monde merveilleux des amoureux, comme moi je l'étais. Je lui répondis de mon mieux. Ça m'avait manquer, tellement, je ne pouvais même pas noter sur 1000 le manque, ça dépasserait certainement.

Je nous imaginais déjà à Noël, la re-présenter à mes parents, allez prendre un café en cachette pour rire de ma mère et de ses manies d'organisation. Manger de la tarte confectionnée par pearl pendant des années parce qu'elle a tenu à nous en laisser. Elle, c'était tout ce que je demandais pour Noël. Je nous voyais déjà, en mai, préparer la valise de maman et de bébé, partir pour l'hopital, avoir Sid avec nous pour la vie. L'entendre crier toute la nuit mais être trop heureux, parce que c'est une preuve de vie. Et que tant qu'il est là, nous y sommes aussi. J'avais déjà commencer, mentalement à composer des centaines de chansons pour Bela, pour Sid. Je pensais déjà à mes prochains voeux, si Bela voulait bien en faire le renouvellement. Je voyais un truc plus simple, mais tellement plus réfléchit. Dans une belle chapelle, avec un pasteur qui nous prend au sérieux, des invités, une réception, et une fête, après. Un truc sobre, parfait, pour crier à tout le monde à quel point de l'aime, parce que disons le, pour moi, le fait de l'embrasser, comme ça, en plein bois était loin d'être assez. Je me voyais plutôt monter sur un pont, bloquer la circulation, et montrer à la terre entière, avec ma grande banderole, à quel point je l'aimais. Je me voyais louer un jet, et écrire dans le ciel combien elle était tout. J'étais même prêt à acheter la lune, si elle me le demandait.

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Je n'avais jamais vraiment été amoureux des mathématiques non plus. J'avais toujours trouvé les professeurs sans vie, sans magie. Les cours de toute façon m'étaient inutiles, les maths n'étaient que de la pur logique et des formules : je passais à une classe, je prenais les notes et je courrais rejoindre les autres dehors. J'allais à mes examens, j'ajoutais des A. Le truc étant la mémorisation et les exemple sur la feuille de note. Point. D'ailleurs, je n'avais jamais vraiment compris les élèves en difficulté, c'était clair pourtant : juste du rangement. Du rangement, compris par le mec le moins organisé de la terre. Mais bon, c'était avant, maintenant, à la maison, j'avais des boîtes de crayons identifiées et les ustensiles de cuisine étaient classés par forme, fonction, et taille. J'avais changé. Dire qu'il y a un an, exactement, jour pour jour, heure pour heure, je devais être sur le point de me vomir les tripes sur le plancher de la maison de confrérie des omégas, après une fête beaucoup trop arrosée, digne de la confrérie, quoi. Maintenant, j'appréciais le bruit des vagues avec ma bela, sans même avoir l'envie de retourner voir les autres, me sentir dans le coup. De toute façon, ça servait à rien, sauf peut-être a me détruire le foi. J'aurais aimer que ce moment ce poursuive jusqu'à l'infini, genre qu'il traverse l'univers à la vitesse d'une voiture électrique, un truc lent, voyez?

CHARLIE NOAH SILVER – Tu crois au destin, hein?

Personnellement, je n'y avait jamais cru. J'étais du genre a avoir trop vu l'effet papillon (le premier, les deux autres étant de simples répliques virant plus au film érotique, selon moi) et a y avoir crut. Un peu à cause d'Ashton Kutcher, mais aussi à cause de cette phrase « le battement d'aile d'un papillon peut tout changer ». Je m'étais toujours demander ce que ça changerait que je prenne un crayon deux secondes après en avoir eut envie, ce qui arriverait si je mâchais ma pomme du côté gauche, au lieu du côté droit. Peut-être que mes habitudes de mastication n'auraient rien changer, mais peut-être, aussi, que je serais devenu quelqu'un d'autre, aillant découvert le pouvoir du côté gauche de ma mâchoire. Ou pas. Je continuai à écouter la magnifique personne qui me servait de femme. Elle parlait de notre mariage. Plus elle en parlait plus j'avais envie de recommencer, lui faire une demande plus sérieuse que sur messagerie instantanée en pleine nuit, bien que c'était hors norme et beaucoup plus original que demander un genou au sol en plein milieux d'un restaurant ou encore à la télévision, durant une participation à un jeux questionnaire, mais je me fichais d'être original, pour cette deuxième fois, je souhaitait seulement qu'elle me dise oui. Je revins à moi, riant. Mes économies, comme si j'avais une tête de mec qui économise. J'avais ce que mes parents me donnaient, point barre.

CHARLIE NOAH SILVER – Mes économies? Tu veux rire? J'ai tellement rien, en vrai, je sais même pas si j'ai de l'argent dans mon compte, en ce moment. Je me rend compte si j'en ai plus quand mon père m'appelle et m'engueule. Et puis, si ce connard n'aime pas les chaussures orthopédiques et juge les gens qui en portent : il a un méchant gros problème, non? Bon, je crois que l'on va inviter nos parents et amis pour l'anniversaire de Sid, hein, parce que sinon on va devoir inviter toute les personnes qui font du recyclage. Alors. Tu veux vraiment savoir où j'ai trouvé ce truc? Eh bien, je regardais une série en streaming sur un site, la série, c'était Glee, tu sais? Et puis bah, ils affichent une pub quand tu cliques sur « jouer », eh bien c'était la pub pour le concours, alors, je t'en ai parler, et voilà où on en est. Tu sais quoi? Je ramasserais le vomi de Sid tout le temps, si tu veux, je m'en fous, je vous aime, vous deux.

Elle n'avait peut-être pas entendu ma dernière phrase, elle riait. Elle riait tellement bien. La voir heureuse me forçait à sourire, j'avais retrouvé ma beauté fatale. Fini la personne morte qu'elle était quand elle me parlait de ce connard de Woody truc. Elle et ses yeux qui pétillaient plus qu'un coca en cannette que l'on vient d'ouvrir. Elle poursuivit en me parlant du fait qu'elle allait rester avec moi jusqu'à la fin, que le scotch n'était pas assez fort et me désigna son coeur, un peu trop à gauche.

CHARLIE NOAH SILVER – Eh bien, tu n'auras qu'à manger les bestioles qui trainent dans le sable, c'est plein de protéines. Et tu sais je replaçai sa main au bon endroit Le coeur, il est plus au centre qu'on le dit. Techniquement, il ne fait que « pointer » vers la gauche. je ris un peu, avant de continuer J'avoue, c'est beaucoup mieux que le scotch, et je dois dire que j'aime beaucoup plus être dans ton coeur que scotché à ta peau, bien que même ça, ça soit génial. Tout ce qui a rapport à toi est génial, en vérité. Eh bien, on peut simplifier les choses alors? J'ai envie de changer mon statut amoureux sur facebook, moi, parce que je t'aiiiiiiiiiime

Certaines choses m'avaient manqués chez bela. Le genre de truc que je ne pourrais jamais retrouver ailleurs. La forme de son nez, l'épaisseur de ses cheveux, sa taille, des tas de choses du genre qui la rendait parfaite, parfaite pour moi. Parfaite, même avec tout ses questionnements. Je n'avais aucune idée de qui était sa mère, en fait, elle m'en parlait tellement rarement que je n'avais aucune idée de la couleur de ses cheveux, de sa personnalité, rien. Mais une personne sensée serait heureuse que Bela soit heureuse.
CHARLIE NOAH SILVER – bien je crois, que n'importe quelle maman est heureuse quand ses enfants le son, même si elle a été plutôt absente de leur vie, tu vois? Et tu sais quoi, n'y pense plus, tu n'es pas elle, Bela, tu es toi, tu es merveilleuse, tellement, que je ne peux pas penser à autre chose qu'au fait que je suis beaucoup trop chanceux de t'avoir avec moi, et que je t'aime. Et puis, il ne faut pas trop penser au futur, vivons le moment présent, parce qu'il est juste trop merveilleux.