J’étais totalement accro à tous les choses que Woody me fessait. Quand il me prenait contre le mur ou qu'il m'embrassait partout entre les draps, son souffle contre moi me réchauffait l'âme. Rien n'était comparable aux sensations qu'il me fessait vivre. J’encaissais toujours sans rien tous les coups qu'il me donnait, je ne répondais que très rarement aux insultes qu'il s'amusait à me dire constamment et il fessait de même. Nous nous aimions plus que tout malgré ce que les gens pouvaient penser de notre relation, nous savions que l'autre était toujours là pour nous. Plus on se détestait plus on s'aimait. C'était comme si nous prenions tout notre amour pour nous détester jusqu'à la fin des temps. Ce n'était pas son genre de me tourné le dos, il savait que je pouvais en prendre encore toujours plus et c'était encore moins dans mes capacité de simplement partir. Essayer de faire de cette amour quelque chose de mieux aux yeux de la société était chose impossible, pour nous il était bien plus simple de s’engueuler pour finalement se retrouver nu l'un contre l'autre comme si rien ne c'était produit. Cette amour était nocif, mais je m'en foutais, j'aimais l'attention que Woody me portait. Il m’arrivait de me dire qu'il devait y avoir bien plus que lui et moi dans se monde, que quelque chose de meilleur m'attendait quelque part. Puis il apparaissait devant moi et cette pensé idiote quittait mon esprit. Je ne pouvais que compter sur lui et personne d'autre. Il avait beau me couvrir le corps de bleus, je savais que c'était sa façon de me dire je t'aime, qu'il tenait à moi. Alors je lui sautais au coup et la roue continuait de tourner. Notre amour était passionné et tous ceux qui croyaient que nous devrions consulter un psychologue sont simplement jaloux du solide de notre relation. Woody lâcha mon bras, mon regard était toujours plonger dans le sien. Il me dit que je n'avais pas de sens, comme bien des choses dans ma vie. Comment pouvais-je être logique si rien au tour de moi ne l'était. « I don't know, probably 'cause of the habit. You know other people don't want me to do drug so I have to hide. » lui dis-je sur un ton sarcastique, je savais qu'il n'aimait pas lorsque je prenais se ton, mais c'était plus fort la drogue n'avait pas encore fait son effet et j'était à cran. Je ne fis pas attention à son merci indifférent et alla me servir une tasse de café, j'avais froid et espérais que cette boisson sache me réchauffer. Cet homme qui partageait ma vie sembla se clamer quelques secondes avant de s'énerver à nouveau. Il m'arracha la tasse de café vide des mains avant de me dire de la fermer. « It's all yours. » J'aimais ça quand il était autoritaire envers moi, je ne sais pas pourquoi, mais plus il m'en fessait bavé plus j'avais envie de lui. Je me tassai pour lui laisser de la place et il se servit un café à son tour. Sans dire un mot tous les deux buvions notre café dans l'attente qu'enfin cette foutu pilule fasse effet. Puis après quelques gorgées il me demanda si j'avais faim. Avoir faim, je n'avais pas eu cette sensation depuis bien longtemps. Ou au contraire j'avais tellement tout le temps faim que je ne m'en rendais même plus compte. Depuis le temps que je partageais ma vie avec cette maladie, j'arrivais toujours à éviter le sujet de la nourriture, à faire dévier la conversation vers autre chose. Même si Woody savait que je souffrais d'anorexie et que de mon coté je savais qu'il s'en foutait plus que tout que je mange ou pas, j'évitais le sujet quand même. L'habitude faut croire. « I'm hungry of you. » dis-je en le regardant sensuellement. Je déposai ma tasse de café sur le comptoir derrière moi avant de m’approcher de cet être colérique. Je le plaquai contre le comptoir et me mis à l'embrasser.