the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

when a tornado meets a volcano - militine&woody

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty
MessageSujet: when a tornado meets a volcano - militine&woody when a tornado meets a volcano - militine&woody  EmptyJeu 30 Sep - 2:31

WHEN A TORNADO MEETS A VOLCANO

    Avez-vous déjà trouvé quelqu'un de si beau, si unique, si brillant et parfait qu'il vous aurait donné envie de mourir ? De tout casser ? Parce que le simple fait de regarder cette personne vous fait sentir si con, si inutile et vulnérable ? Parce que sans le savoir, elle fait de vous un pion, un point parmi tant d'autres sur la carte du monde ? Je l'ai rencontrée, cette personne, et pire encore, je l'aime, cette personne. Enfin, aimer, c'est un assez large mot possédant plusieurs significations. Je ne dirais pas être tombé amoureux d'elle, je crois que la chute aurait été un peu plus brutale que ça sachant que je n'ai jamais réellement aimé quelqu'un. Mais elle m'obsède, elle m'ensorcelle et m'empoisonne la vie. C'est la définition de l'amour que je me suis toujours écrite dans ma tête. Alors j'imagine que ça s'en rapproche, ce que j'éprouve pour elle. Elle, c'est Militine Léa Penrose. Grande, élancée, de longs cheveux bruns et de grands yeux foncés qui vous percent le cœur. Absolument le physique qui me fait mal à regarder tellement il est ce que je désire le plus chez une femme. Facile alors de s'imaginer à quel point il fut facile pour moi de tomber entre ses griffes lorsqu'elle croisa mon regard pour la première fois. Je suis ici depuis quatre ans, quatre putains d'années et je n'avais jamais croisé cette déesse. Parfaite en tout point, autant de l'extérieur que de l'intérieur. Ce n'est qu'après quatre ans de calvaire qu'elle sortit de nulle part, pour m'agripper et transformer mon calvaire, en enfer. Parce que sa perfection avait anéanti mon imperfection. Et elle n'en savait rien, rien du tout. Elle pensait que j'étais le seul fautif dans notre relation quelque peu corsée, à cause de mes sautes d'humeur, de mon agressivité, de la projection de mes problèmes sur elle. Mais au fond, tout était de sa faute. Elle-même allait nous mener à notre perte. Ce que j'avais cru être un ange descendu du ciel, s'était avéré être une sorte de démone, une cruelle messagère envoyée de Lucifer. Et la voilà qui marchait vers moi, avec son sourire désarmant, qui me rappela pourquoi je m’entêtais à faire durer cette relation. Je lui souris à mon tour, niais, reniant tout d’un coup ce que j’étais depuis mon arrivée dans ce foutu État de la Californie. Et puis un autre homme que moi s’approcha d’elle, l’aborda, la ralentissant dans son chemin qui la mènerait jusqu’à moi. Ils se firent la bise, rigolèrent, et puis l’homme repartit. Il n’avait suffit que de ça pour me faire perdre mon sourire. Ouais, j’étais quelqu’un de terriblement jaloux, et alors ? Militine m’appartenait, et je ne laisserais personne seulement tenter de me l’enlever. Lorsqu’elle fut à ma hauteur, je lui pris solidement la main, la tirant vers moi et l’obligeant à me suivre jusqu’à la voiture. Dans ma rapide marche, je regardai par-dessus mon épaule, pour la regarder. « C’était qui, ce connard ? Il te voulait quoi ? » Lâchai-je, agressif. Je ne faisais pas assez confiance à Militine dans cette relation, ça crevait les yeux. Et moi, étais-je digne de confiance ? Non. Et c’est probablement pourquoi, elle non plus, n’avait pas confiance en moi. Mais nous étions aveugles, et nous nous tuions à oser essayer de nous aimer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty
MessageSujet: Re: when a tornado meets a volcano - militine&woody when a tornado meets a volcano - militine&woody  EmptyMer 6 Oct - 20:15

    Je lui ai souvent dis des choses que je regrette, j'ai souvent posé des gestes que je regrette également. À chaque fois je retombe dans la même routine. Mais son tempérament est aussi mauvais que le mien, nous somme identique et lorsque l'amour est en cause, nous y voyons rien. Peut-être que notre relation n'est pas aussi pire que l'on croit, peut-être que c'est ce qui arrive lorsque une tornade rencontre un volcan. Et tout ce que je peux affirmer c'est que je l'aime beaucoup trop pour m'enfuir, le laisser seul. On m'avait déjà dit que l'amour rendait aveugle, mais jamais je me doutais que cela était vrai à ce point. Le lien qui m'unissait à Woody était fort, je l'aimais s'en était sur, alors pourquoi nous arrivions pas à avoir une relation normale, comme tous les couples heureux. Nous au contraire on lève le ton régulièrement, je ne lui fait pas confiance et lui non plus. Peut-être avons nous raison de ne pas se faire confiance, je dois avouer que je l'ai déjà tromper et souvent je me prend à fantasmer sur un autre homme que l'élu de mon cœur. Je me doute bien qu'il fait de même de son coté. Malgré tout ça, j'étais jalouse, à un point tel que s'en était maladif, je ne supporte pas qu'une fille que moi lui adresse la parole. Si je le pouvais je lui marquerais mon nom au fer rouge, question toutes ces folles sachent qu'il est à moi. Nous débarquons tout deux tout droit des entrailles de l'enfer, nos nombreux problèmes ne se mélangeaient pas ensemble, cela ne fessait qu'empiré le tout. Parfois je crois qu'il serait mieux qu'on se sépare, qu'on laisse tomber, mais je ne suis pas prête à franchir le Rubicon, ce n'est pas moi qui prendra cette décision difficile et irrévocable. Malgré tous les mensonges, je l'aimais. Il était là au loin dans le stationnement de l'université, je marchais vers lui, heureuse de pouvoir me retrouver au chaud dans ces bras, un lieu si confortable, comme un phare, une maison, il était là pour moi. Je m'arrêta un instant pour parlé à un autre homme, je lui fit rapidement la bise et il me donna rendez-vous chez lui plus tard ce soir avant de me quitter et de continuer son chemin. Je savais ce qu'il allait ce passé ce soir, mais je fessais comme s'il m'avait simplement dit bonjour et je continua mon trajet jusqu'à cet homme qui savait faire battre mon cœur si fort. Une fois arrivé à sa rencontre, il me prit rapidement la main, il me fit un peu mal, mais je ne dis rien. Il m'obligea à le suivre jusqu'à la voiture, ce que je fit sans dire un mot une fois de plus. Je n'aimais pas le provoquer, enfin si, mais pas de cette façon. Je voyais très bien qu'il était déjà fâché et je n'avais pas envie de mettre plus d'essence sur le feu. « Une simple connaissance, il m'a saluer c'est tout. » Un autre mensonge, une fois de plus. C'était maintenant une habitude de lui mentir, je savais que c'était mal, mais j'avais terriblement peur de le perdre. Je ne voulais pas qu'il en trouve une qui sera plus à la hauteur que moi. J'étais prête à tout pour garder son amour que pour moi.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty
MessageSujet: Re: when a tornado meets a volcano - militine&woody when a tornado meets a volcano - militine&woody  EmptyJeu 21 Oct - 21:42

    Et me marquer son nom au fer rouge, elle le ferait. Parce que sans même le savoir, ni surtout le vouloir, nous étions tous les deux sadomasochistes. J'aimais lui faire du mal, cela me procurait une forme d'excitation sadique et nouvelle, que je me surprenais à trouver exquise. Jamais je n'avais été aussi dur avec une femme. Certes, depuis ma violente et cruelle chute du monde des futurs mannequins riches et célèbres, j'ai toujours eu du mal à contrôler mes pulsions sexuelles et agressives. Et parfois celles-ci se manifestaient en même temps, et j'étais incapable de lutter contre. Toutefois, avec Militine, c'était encore pire. C'était comme si sa simple présence animait en moi le démon et faisait ressortir mes pires défauts. Comme une éruption de vices et de mauvaises conduites, j'explosais sur tout et n'importe quoi, avec elle. Et n'allez pas croire que ce n'était que moi. Militine aussi, devenait une toute autre personne en ma compagnie. Et je me surprenais à adorer qu'elle me gueule les pires injures, j'aimais qu'elle me blesse, autant au niveau psychologique que physique. Je sais, c'est insensé. Mais comme je vous le disais, nous étions tous les deux sadomasochistes. Et nous semblions y prendre goût. Nos amis de l'extérieur ne comprenaient rien du tout à notre liaison amoureuse. Nous nous faisions plus de mal que de bien, et ce dans les deux sens de la relation, et pourtant nous étions assez forts pour braver toutes les tempêtes, tous les brouillards et les orages. Nous en ressortions constamment plus haineux, plus avides de vengeance et de jalousie. De manipulation. Nous nous détruisions à petit feu, dans cet amour empoisonné, mais aucun de nos proches n'arrivait à nous raisonner. Nous étions bornés, entêtés à rester cloîtrés dans la gueule du loup. Pourvu qu'on y soit enlacés. Parce que même si personne ne croyait en de véritables moments de tendresse entre nous deux, nous pouvions en avoir. Militine et moi-même ne baisions pas, nous faisions l'amour. Et ce avec beaucoup de passion et d'ardeur, d'intensité animale aussi certes, mais le sentiment y était. J'aimais la serrer contre moi, sentir son parfum féminin et envoûtant, passer ma main dans ses cheveux – et ce, même quand ce n'était pas pour ensuite les tirer. Je l'aimais, cette sacrée Militine. Vous énumérer le pourquoi serait probablement plus corsé que de vous recenser tout ce que j'exécrais chez elle, mais tout de même, ce serait possible. Si je ne l'aimais pas, je ne continuerais pas à la laisser me jouer dans le dos comme je lui jouais dans le sien. Je l'abandonnerais, tout simplement, comme j'abandonnais la plupart des femmes que je sautais. Avec elle, c'était différent. J'avais envie qu'elle vienne me rejoindre dans mon lit le soir. Si je ne l'aimais pas réellement à ce point, j'aurais tout simplement viré de bord lorsqu'elle avait commencé à parler à ce mec. Je n'étais pas stupide, je savais moi aussi très bien ce qui allait se passer ce soir. Alors je me trouverais quelqu'un de mon côté aussi pour ne pas penser aux mains de ce connard qui parcourraient le corps de ma copine pendant toute la foutue nuit. Je préférai plutôt rester là, à attendre qu'elle vienne jouer les menteuses lorsque je lui demanderais qui était ce mec. C'est exactement ce qu'elle fit, comme je l'avais prédit. Nous étions alors assis dans la voiture, sa ceinture bouclée, la mienne toujours suspendue près de la porte. « Il a une drôle façon de te regarder et de te toucher, quand il te salue. » C'est tout ce que je dis avant de mettre la clé dans le contact. Tout en commençant à conduire en direction de mon nouvel appartement, je lui pétai encore ma crise de jalousie. « Tu passes la nuit chez moi ou tu préfères aller le rejoindre pour qu'il te baise? » Crachai-je sévèrement et froidement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty
MessageSujet: Re: when a tornado meets a volcano - militine&woody when a tornado meets a volcano - militine&woody  EmptyJeu 25 Nov - 22:39

    La première page de notre histoire laissait croire que tout semblait parfait entre nous, mais ce lien qui nous unis est soudainement devenu si méchant je me demande encore pourquoi je peux parfois en être surprise. En regardant vers le passé je me rend bien compte que nous étions destiné à cette vie de colère et de jalousie. Mais peut importe ce qu'il me fait vivre pour toujours Woody sera mon héros, même lorsqu'il perd la complètement la tête, c'est dans ces moments là que je l'aime encore plus. Comme si sa rage allumait en moi une flamme qui n'avait jamais été allumé au par avant. C'est sans doute fou que toutes ces batailles me rendre satisfaite. J'ai toujours eu un comportement auto-destructeur selon mon psychologue, il croit que j'aime me faire du mal et que les autres me fassent mal également, sans doute qu'il n'a pas tord. Le tout ayant commencer avec ma maladie, je déteste ce mot, je ne suis malade, je n'aime tout simplement pas mon corps je ne vois pas en quoi cela me rend malade. Et quand je réussit à ne pas me faire vomir sur une longue période j'arrive toujours à me détruire avec autre chose. Soit je me met à consommer beaucoup trop drogue, à un point tel que je ne sais plus se que je fais ou bien je regarde les couteau d'une autre façon et personnes ne s'en rend compte. Comment est-il possible pour une personne saine d'esprit de trouver cela normale que j'ai au tant de cicatrice sur le corps, faut croire qu'ils sont tous aveugles. Cette douleur que je me créer moi même me donne l'impression d'être vivante pour une fois je ne me sens pas morte. Lorsque je suis en compagnie de Woddy c'est les moments où je me sens le plus vivante au monde, comme su soudainement une vague d'oxygène m'envahissait et me redonnais vie. Je n'avais pas envie de répondre à son commentaire, je savais très bien qu'il avait dit ces mots seulement pour me faire sortir de mes gonds. Il avait toujours su comment me faire choquer, mais à chaque fois j'embarquais dans son jeu, notre jeu. « Et alors, ça te gène? » Woody mit alors la clé dans le contact avant de se mettre à rouler en direction de son nouvel appartement. Je n'y avait encore jamais mit les pieds et j'étais très intrigué de voir ce nouvel endroit où visiblement j'allais sans doute passé beaucoup de mon temps. « T'es sérieux là? F*ck je t'ai dit hier que j'allais passé la nuit chez toi, mais tu'sais si t'as pas envie de me fourrer je peux aller le rejoindre je suis sur qu'il en sera très heureux. » Il se tourna rapidement vers moi et je plongea mon regard directement dans le sien, à ce moment précis j'avais qu'une envie ... lui sauter dessus et lui enlever tout ces vêtements. Les menaces c'est toujours bien excitant, non?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty
MessageSujet: Re: when a tornado meets a volcano - militine&woody when a tornado meets a volcano - militine&woody  EmptyDim 5 Déc - 3:57

    Certes, je me plaisais à voir Militine souffrir. Parce que j’avais alors l’impression de ne plus être le seul à couler. Je l’avais embarquée dans mon navire qui n’était voué qu’au fin fond des mers. Je l’avais fait exprès. J’avais eu besoin que quelqu’un me comprenne, que quelqu’un sache à quel point la vie pouvait être un calvaire, parfois, pour certains. C’est pourquoi j’avais fait de la vie de Militine, un supplice. C’était cruel et égoïste, très sadique même. Mais je me plaisais à ce qu’on se fasse mal mutuellement. J’avais l’impression de vivre, car je jouais le jeu avec quelqu’un d’autre et pas qu’avec moi-même comme je le faisais avant. Nous n’avions pas de règles, juste des coups bas et des je t’aime passionnés. J’étais animé par le désir et l'exaltation à chaque fois que je me trouvais à ses côtés. C’était malsain. Nous irions directement en enfer, mais au moins, ce serait main dans la main. Tout de suite quand je la vis arriver, je remarquai cet imbécile qui la draguait devant mes yeux. Il ne savait visiblement pas à qui il avait à faire. Je notai son visage dans ma mémoire et me contentai de faire payer ma copine, pour le moment. Je relevai le fait qu’ils semblaient un peu trop complices, et d’un regard pétillant et provocateur, elle me demanda si ça me gênait. Je la regardai froidement, ouvrai la porte de ma bagnole et prit place sur le banc du conducteur alors qu’elle faisait de même sur celui du passager. Je me tournai vers elle et enroula ma grande main autour de son mince cou, la pressant légèrement contre le banc. « Non, ça me gêne pas, ça me donne seulement envie de lui casser le cou et le tien après. » Puis j’éclatai de rire, en glissant ma main sur sa joue et l’embrassant passionnément. Je me détachai finalement d’elle et mit la clé dans le contact, chauffant jusqu’à mon appartement, où je lui ferais surtout visiter ma chambre, parce que le reste, on s’en foutait ; elle n’y mettrait pas les pieds souvent pour autre chose que pour le lit. Je lui demandai d’ailleurs si elle comptait rester à dormir chez moi ou si elle allait plutôt laisser l’autre gros connard poser ses sales pattes sur elle. Je rigolai à sa réplique et tournai ma tête brusquement vers elle, négligeant donc la route devant. « Oh t’emportes pas comme ça ma belle, tu sais bien que j’ai toujours envie de te baiser … » Ajoutai-je en glissant ma main sur sa cuisse et vers son entre-jambe. C’est alors que je me rangeai sur le côté et appuyai brusquement sur les freins, nous propulsant légèrement vers l’avant. Je me fichais bien que la ceinture lui ait coupé le souffle. Je souris. « Nous y voilà. » Je sortis de la voiture, traversai rapidement celle-ci, et vint ouvrir la portière à Militine, lui tendant la main pour l’aider à s’extirper de mon vieux bolide. Lorsqu’elle fut debout à côté de moi, je la poussai doucement sur la porte refermée, l’allongeant verticalement sur le métal de ma bagnole, et je l’embrassai langoureusement, avant de la tirer vers moi et de commencer à marcher, côte à côte avec elle et main dans la main, jusqu’au troisième étage, où se trouvait mon appartement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty
MessageSujet: Re: when a tornado meets a volcano - militine&woody when a tornado meets a volcano - militine&woody  EmptyMar 7 Déc - 22:33

    Je ne me rappel plus la dernière fois où j'ai vu mes propres yeux ou la couleur de ma peau. Personne ne comprend ce que c'est de se sentir laide à tous les jours, personne à l’exception de Woody. J'avais l'impression qu'il me comprenait, il était le seul à se sentir de la même façon que moi. Mes amis, ma famille on beau le blâmer pour tout le mal qu’il me fait, mais la dure réalité est qu’il y a qu’une seule personne à blâmer pour tout ce mal et c’est moi-même. J’aimais ne pas être seule dans cette merde. Je pouvais enfin être moi-même devant lui, je n’avais pas besoin de mettre ce masque que je devais porter tous les jours. Ce masque qui donnait l’impression à tous que j’étais heureuse, que je n’avais aucun problème, que j’allais bien. Combien les gens peuvent être naïf parfois il suffit de leur dire ‘’oui je vais bien’’ et ils ne posent pas plus de questions, après tout je n’aurai sans doute pas envie de leur raconter ma vie et mes souffrances. Woody enlaça sa main autour de mon petit cou, s’il en avait envie il pourrait facilement me briser le cou et me tuer sur le champ, mais je n’avais pas peur. Je plongeai mon regard au fond du sien et après m’avoir fait ses menaces habituelles il m’embrassa passionnément. Je devais sans doute être folle d’aimer qu’il me traite de cette façon, mais la supériorité qu’il avait sur moi m’excitait. Le danger et le doute qu’il me procurait me donnait envie d’en avoir toujours plus. Je ne pris pas la peine de répondre à cette provocation probablement par peur qu’il passe réellement à l’acte. La voiture démarra en trombe , je me sentais toujours un peu coupable de le laisser vivre dans cette misère alors que j’avais tout l’argent qu’il fallait pour lui offrir un appartement et une voiture digne d’être appeler de la sorte. J’avais été privilégiée par la vie d’une certaine façon et je me refusais de partager cette fine ligne de bonheur avec lui. Si on considérait que l’argent amenait le bonheur ce qui est absolument faux dans mon cas. Puis tout en clissant sa main sur ma cuisse, ce qui me donna des frissons comme à chaque fois où il me touchait, il me dit qu’il avait toujours envie de moi. D’une certaine façon c’est quelque mots savait me rendre heureuse, heureuse à ma façon. Il détourna le regard de la route, ce qui me rendit un peu nerveuse, mais si j’avais à mourir à cette instant au moins ce serait main dans la main avec l’homme que j’aime. « Et bien dans ce cas je vais passer la nuit avec toi et tes beaux yeux bruns. » Woody rangea la voiture sur le coté, nous étions arrivé chez lui, un immeuble qui selon moi devait être détruit, mais j’y portai peu d’attention tout ce qui m’importait en ce moment c’était de sentir la chaleur de Woody contre moi. Il vient m’ouvrir la portière, pas parce qu’il lui arrivait de me frapper qu’il ne savait pas être galant envers moi. Il me plaqua contre la voiture rouiller avant de m’embrasser ardemment puis c’est main dans la main que nous montions jusqu’au troisième étage de l’établissement. Il ouvrit la porte grinçante et me laissa entrer à l’intérieur devant lui. Je sentais l’énergie en moi descendre à vu d’œil, j’avais besoin de ma dose de speed sans quoi j’allais sans aucun doute m’endormir dans les minutes qui suivent. J’étais quelque peu à bout de nerfs, c’est donc sur un ton sec que je lui demandai où se trouvait la salle de bain. J’avais toujours tout ce qu’il me fallait sur moi-même plus qu’il ne m’en fallait en réalité juste au cas où. Une fois dans la salle de bain j’ouvris mon sac pour en sortir une petite boite métallique en forme de Hello Kitty, j’y écrasai au fond une pilule de speed avec la lame de rasoir qui s’y trouvait, j’en fis une belle ligne droite que je m’empressai de snifer. J’avais laissé la porte entre ouverte et Woody avait sans doute vu tout ce que j’y avais fait, mais je m’en foutais complètement de ce qu’il pouvait bien penser, après tout c’était la seule façon que j’avais afin de retrouver mon niveau normal d’énergie, c’était ce qui allait me permettre de coucher avec lui. C’est le sourire aux lèvres que je sortais de la salle de bain.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty
MessageSujet: Re: when a tornado meets a volcano - militine&woody when a tornado meets a volcano - militine&woody  EmptyVen 10 Déc - 18:15

    Je me voyais à chaque matin. Ce n'était probablement pas la meilleure chose à faire. Parce qu'à chaque fois que je me rasais devant ce miroir brisé de ma salle de bain vide et déprimante, je voyais ce visage livide, en sueur, ces lèvres séchées, ces yeux rouges aux veines éclatées, ce regard sans vie, vitreux, ces cheveux sans volume et en pagaille. J'étais laid. Je puais la mort et la décomposition. Je ressemblais à un messager de la faucheuse, revenu à la surface dans le simple but de ramener avec moi les pécheurs, les damnés. Mais non, même pas. Ma vie n'avait même pas cette signification qui, déjà, m'aurait donné quelque chose à faire. Non, je ne servais définitivement à rien si ce n'était que de faire souffrir les gens autour de moi et moi-même, par la même occasion. J'étais voué à mourir seul, et détesté de tous. Mon destin était ma prison. Je ne pouvais m'en détacher, c'était moi et j'étais dans une impasse. Je ne pouvais changer, ce droit m'avait été enlevé depuis des années déjà. J'avais décidé de mon sort et je devais assumer ce choix. Une erreur ? Probablement. Il m'arrivait souvent de me demander ce qu'aurait été ma vie si j'avais écouté mon père et que j'étais resté au Wyoming, dans ma petite ville natale et paisible où tout le monde se connaissait, et où tout le monde m'aimait. J'étais le petit Woody, le beau gosse plein de vie au sourire poignant, doté d'un humour spécial qui épatait toujours la galerie. Malheureusement, les terres du Wyoming m'étaient à présent interdites, mon père m'en avait banni, et je savais que malgré tout ce temps qui nous séparait, il n'avait pas changé d'avis. D'autant plus que ses prédictions s'étaient révélées vraies. J'étais devenu exactement ce qu'il avait craint que je devienne en partant pour Hollywood. Un junkie, un criminel, une cause perdue. J'aurais tellement aimé réaliser mon rêve et devenir mannequin, pour lui prouver que pour une fois, j'avais eu raison d'écouter mon cœur. Mais non. Mon cœur était maudit, vilain. Et il battait en moi et me donnait la vie. Me donnait sa malédiction. Alors tout le monde devrait vivre avec, Militine la première. J'ouvris donc la porte délabrée de mon appartement. Le mien. Parce que Belammée avait foutu le camp, pour aller rejoindre son mari. Son putain de mari. C'était vide sans elle, et je ferais en sorte que Militine soit ici le plus souvent possible, pour que j'oublie un peu tout le reste. Je lui indiquai où se trouvait la salle de bain après qu'elle me l'ait demandé, et j'allai préparer du café pendant ce temps. Alcool, sexe, drogue et café. Ma vie se résumait pas mal à ça, ces derniers temps. Je ne prenais même plus le temps de manger, si ce n'est qu'un fast-food de temps en temps. Ma santé se dégradait à vue d'œil, j'étais mal en point. Parce que plus rien me tenait accroché à la vie ; j'allais bientôt basculer vers la mort. Après avoir allumé la cafetière, je me tournai vers la salle de bain, où la porte était entrouverte. J'aperçus Militine en train de s'écraser ses pilules blanches, et je secouai la tête en signe de négation. Lorsqu'elle ressortit, toute sourire, je croisai les bras. « Depuis quand tu fais ça sans moi hein ? » Dis-je d'un ton dur. Elle me fit signe de laisser tomber, dans le genre "arrête c'est pas si grave". Je m'avançai vers elle et j'attrapai fermement son bras. « Je suis sérieux là. C'est quoi ton problème de me cacher ça ? Tu veux plus partager maintenant ? » Je plongeai ma main dans sa sacoche, où elle avait remis son contenant de petite fille. Je l'attrapai et le ressortit vivement, le poing serré. « Tu le fais exprès Mili, tu fais exprès de me mettre à cran. À quoi tu joues merde ? » Je me retournai vers le comptoir de ma cuisine, je sortis un couteau et à mon tour, j'écrasai ces pilules en fine poudre que j'étalai en une belle ligne droite sur le bois poli. Je sniffai ma ligne avant de tout refermer et de lancer un peu plus loin le boîtier. Je soupirai de soulagement en appuyant mes coudes sur la table et en fourrant ma tête dans mes mains. J'avais mal partout. Mes muscles me tiraillaient, ma tête voulait exploser.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty
MessageSujet: Re: when a tornado meets a volcano - militine&woody when a tornado meets a volcano - militine&woody  EmptyDim 12 Déc - 6:25

    Je n'arrivais même plus à me regarder dans le miroir, pas seulement parce que je me trouvais laide, mais parce que je me détestais plus que tout. Je n'aime pas du tout la personne que j'étais devenu, cette fichu maladie m'avais complètement changé, je ne me reconnaissais plus. Ce n'était pas mon reflet que je voyais dans le miroir, ce n'étais qu'une illusion de moi même. Depuis que j'avais quinze ans je traînais avec moi le fardeau d'être anorexique, je n'avais pas choisit d'être comme ça. C'était comme si c'était la seule solution à mes problèmes. Quand je contrôlais ce que je mangeais j'avais toujours eu l'impression de contrôler ma vie entière. Je n'ai qu'une vie, je ne suis qu'un animal sale et désespéré. Je me prosterne devant mon faible cerveau aux tendances primitives. Les gens me regardent mourir de faim, sans dire un mot pour la plus part. J'ai simplement envie de m'évader, de quitter ce monde dégoûtant. Mais je suis prise dans cette boucle infini d’autodestruction, souffrante à cause de mes vices égoïstes, je suis prise dans cette boucle infini d’autodestruction, souffrante parce que je n'ai plus confiance en moi même ni en personne d'autre d'ailleurs. Cette anorexie qui m'a gâché la vie, celle à cause de qui je ne peux sortit de chez moi sans être maquiller, celle à cause de qui je me cache les yeux derrière mes cheveux. Je ne veux pas voir le monde, je me refuse de voir des gens heureux. Je ne supporte pas les gens qui sourissent, je serai prête toute pour les rendre aussi malheureux que moi, si seulement j'en avais la force. Je me sens faible, j'ai l'impression que je me tue à petit feu. Bientôt je serai qu'un petit ta de poussière qu'on s'empressera de mettre à poubelle. Je venais de prendre ma dose de drogue, la seule chose qui me gardait en vie, enfin qui me donnait une impression d’être en vie. Woody n’apprécia pas du tout que je fasse cela sans lui, derrière son dos qui plus est. Ce n’était pas pour mal faire, j’avais seulement prit l’habitude de le faire dans le dos de tous, je devais toujours me caché lorsque j’avais envie de prendre cette fichu de drogue et il m’arrivait parfois d’oublier qu’avec Woody c’était différent, il m’arrivait parfois d’oublier bien des choses. Je n’y pouvais rien, c’était mon cerveau qui refusait de collaboré avec moi, sans doute ça façon de me montrer que ce que je fessais à mon corps c’était mal. Il me serra le bras, je ne bougeai pas et le regarda au plus profond de ses yeux. « C’mon Woody! Do you really think I would had let the door open if I didn’t want you to see me? I could care less about what you think. » Il s’empara ensuite de mon petit contenant et sur le comptoir de la cuisine il écrasa une des pilule à l’aide d’un couteau, puis il sniffa à son tour avant de s’accroupir sur le comptoir la tête dans les mains. « Happy now? » J’alla près de lui et me mis à ouvrir les armoires afin de trouver une tasse, je mis rapidement la main sur l’une d’entre elle puis je poussai un peu Woody d’un léger coup de hanche afin d’avoir accès à la cafetière. « Sorry! » Je me servis un café et me retourna vers Woody « Want one? » Question stupide, puisqu’il avait lui-même fait le café il en voulait forcément.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty
MessageSujet: Re: when a tornado meets a volcano - militine&woody when a tornado meets a volcano - militine&woody  EmptyMer 15 Déc - 2:48

    Mais Militine était si belle. Je ne le lui disais peut-être pas assez. Elle n'était pas que canon, elle était splendide, magnifique. Son visage me coupait le souffle, son corps m'enflammait, son regard me glaçait le sang de par leur profondeur. À chaque fois que je la regardais, je perdais tous mes moyens. La façon dont ses cheveux retombaient sur ses épaules, longs, droits et effilés. Ses yeux presque noirs qui valaient mille mots. Son sourire, bien que je ne le voyais que très rarement, me donnait un semblant de bonheur. La chaleur de son corps redonnait de la tiédeur à la froideur de mes jours et de mes nuits. Je l'aimais, malgré que ce vous pourrez en penser. Et je n'arrivais pas à comprendre comment elle pouvait se trouver si laide, comment elle pouvait être tant dégoûtée par elle-même. Bordel ne voyait-elle pas à quel point elle était exceptionnelle ? En même temps, je devais assumer le fait que je ne l'aidais pas du tout dans sa maladie. Sans cesse, tout ce que je faisais ce n'était que de la rabaisser, de la traiter comme de la merde, de la faire se sentir mal-aimée. Mais j'étais incapable de faire autrement. J'étais incapable de la complimenter, de la faire se sentir bien. C'était dans ma nature d'être méchant et irrespectueux. Et le fait qu'elle encaisse chacun de mes coups ne faisait que raviver mes envies de la torturer. De la voir souffrir. Nous étions dans un cercle vicieux ; nous allions nous tuer à force de nous aimer. Mais c'était si bon. Si beau. J'étais si confortable dans notre malheur commun, que je ne voulais même pas essayer de m'en sortir. Nous aimions notre situation. Nous aimions notre tourment. Et voir quelqu'un qui ne fasse pas parti de notre enfer nous répugnait. Militine et moi, nous étions pareils. Et c'est pour cette raison que nous étions là l'un pour l'autre. Pour le meilleur comme pour le pire. Parlant de ce dernier, j'attrapai brusquement le bras de ma copine en lui reprochant de ne pas même seulement penser à moi lorsqu'elle était allée se droguer dans les toilettes. Pour qui se prenait-elle ? Chez moi, en plus ! Sa réponse m'apaisa un peu, et je lâchai son bras en la repoussant légèrement. « If you don't give a damn then why do you even take the time to go to the bathroom while you could just do it in front of me ? You're such a nonsense. » Dis-je en fronçant les sourcils, et en m'emparant de son contenant. J'écrasai les pilules à l'aide de mon couteau de cuisine, et je sniffai enfin la fine poudre blanche alignée sur le comptoir. Elle m'avait regardé faire du début à la fin, et me demanda ensuite si j'étais content, maintenant. Je détestais son sarcasme, cette attitude qu'elle me faisait. « Yeah, thanks. » Lâchai-je avec indifférence. Militine me dépassa et alla ouvrir les armoires une à une, cherchant les tasses. Elle en sortit deux - de toute façon il n'y en avait pas plus que ça - et me poussa d'un coup de hanche pour atteindre la cafetière. Je rigolai légèrement. « Relax. » C'était étrange. Ses comportements me faisaient parfois rire, et parfois perdre la tête. Après s'être servi un café, ma copine se retourna vers moi en m'en proposant un. J'haussai les sourcils. Quelle question. « Give me that shit and shut the hell up. » Je lui arrachai des mains la tasse de café blanche et je n'eus même pas besoin de la tasser de la cafetière : elle le fit par elle-même. Je me versai du café jusqu'au bord de la tasse, et je commençai à le boire. « Are you hungry ? » Comme si.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty
MessageSujet: Re: when a tornado meets a volcano - militine&woody when a tornado meets a volcano - militine&woody  Empty

Revenir en haut Aller en bas

when a tornado meets a volcano - militine&woody

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Purple in the morning, blue in the afternoon, orange in the evening, and green at night, it’s simple. One, two, three, four. | PV Ethan |
» ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN
» # And when it’s done we will walk where the road meets the sun.
» maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae
» find a way to where the sky meets the earth (maxim)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-