the great escape
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ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN

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MessageSujet: ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN EmptyJeu 18 Aoû - 4:23

    ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN Tumblr_lpwmr6rtJR1qie3z8o1_500
    Ilona Mitrecey••• C'EST LES VACANCES EN ITALIE C'est les vacances, nous partons en voyage ! Deux heures, d'avance, et beaucoup de bagages ! Le coeur, qui bat, les sandwiches en plastique, l'été, est là c'est vraiment fantastiiique ! C'est bien mieux que la voiture, pour partir à l'aventuuuure : C'est les vacaaaaances, c'est les vacances en Italie, c'est les vacaaaaances, pizza klaxons et spaghettis, c'est les vacaaaaances, c'est les vacances en Italie, c'est les vacaaaaances, antipastiiii tutti quantiii


    Après un bref voyage à Cancun où j'avais trouvé bien plus que ce que j'étais venu chercher, me voila prêt à prendre à nouveau la route, où plutôt le ciel puisque je me dirigeais vers l'aéroport direction l'Italie. Un bref regard en arrière me faisait repenser à ma vie qui avait pris ce tournant si brusque il y a peu en m'arrachant l'amour de ma vie. Une douleur presque aussi ancienne que grave c'était réouverte, en effet cette sensation de manque, le fait de sentir un vide dans mon coeur était revenue aussi vite qu'un cheval au galop lors du derby ! J'avais décidé d'arrêter de m'en vouloir pour des choses dont je n'étais même pas responsable ! C'est vrai sérieusement, étais-je amoureux de Plum ? Bien sur que oui j'étais fou d'elle mais le problème... oui le gros hic dans l'histoire c'est qu'elle en aimait un autre voila tout, tout en me portant une partie de son amour, elle avait choisis de couper son coeur en deux pour en donner une autre partie à Damian qui semblait désormais bien loin d'être indifférent à la volonté de l'alpha de eut-être retenter le coup avec lui. Ce petit salaud avait enfin eu ce qu'il désirait, il m'avait volé l'amour de ma vie et il le regretterait tôt ou tard j'en étais persuadé !
    C'est donc sans grand complexe ni frayeur que je me trimbalais une grosse valise derrière moi prêt à partir pour de nouvelles aventures et pas avec n'importe qui puisque j'avais décidé de poursuivre mes vacances avec nulle autre que Rowan Jesse, celle qui était pour moi bien plus qu'une ex avec qui j'avais brièvement couché, elle était aussi une très bonne amie, surtout depuis l'épisode du bal où elle m'avait soutenu... d'ailleurs je n'oubliais pas non plus qu'il y a de ça quelque semaines nous étions enlacés dans un lit à Cancun, un lit qui s'était trouvé être celui de Nathaniel, qui est soit dit en passant mon cousin. Okay ça peut paraître compliqué mais avec un peu d'entrainement on s'y retrouve je vous assure ! Enfin l'essentiel était que nous avions à nouveau couché ensemble et que tout était différent maintenant ! Notre relation était elle toujours amicale ? Nous étions en quelque sorte des friends with benefit, mais si je me fiais à mon intuition qui me disait de ne surtout pas m'embarquer dans une histoire où la fille a déjà un copain, je serais déjà en train de la textoter pour lui dire que nous annulions tout ! Mais cette fois-ci, je n'avais aucunement l'intention de me défiler, tout ce que je voulais c'était passer des vacances tranquille sans me prendre la tête avec les histoire de coeur qui m'avait bien trop accaparées ces temps-ci ! Avec elle, tout avait toujours été simple car nous avions la faculté de nous comprendre sans même piper mot, il était très simple de deviner ce que pensais l'autre rien qu'en le regardant car avec le temps nous avions appris certaines mimiques qui en disaient long sur le comportement de l'autre : lorsqu'il mentait, lorsqu'il était nerveux et d'autres petits signes du genre qui font que nous pouvons considérer notre relation comme vraie et forte, sans malgré tout pouvoir la définir avec un seul mot.

    A peine avions nous posé le pied sur le sol italien que déja nous comparions nos Rayban pour être au top de la mode, évidemment nous n'étions pas là pour faire de la figuration, deux êtres parfaits se doivent à tout prix de montrer le charme à l'américaine dans ce pays où l'on parle de machos et beaux gosses à tout va ! Annnh les tiennes elles brillent c'est pas juste ! voila le genre de phrases inutiles que nous échangions en se pliant littéralement de rire tout simplement parce que nous étions idiots et que nous ne préférions pas réfléchir avant de parler, c'était bien plus drôle comme ça de toute façon, la spontanéité il n y a rien de mieux !
    Une nuit passée à l'hôtel... cette première nuit avait été éprouvante car il ne leur restait plus qu'une seule chambre à l'hôtel où nous avions réservé ! Comme des idiots nous n'avions pas confirmé notre arrivée et ils avaient donné la deuxième à un client un peu fortuné qui avait lissé un billet dans la poche du groom... quelle bande de rapaces ! Avec un peu de tacts et en tirant quelques ficelles j'espérais pouvoir faire flancher le mec de la réception, mais celui-ci ne voulait rien entendre, de plus son anglais était si affreux que parfois je me demandais s'il ne m'insultais pas en italien ou en chilien... de toute façon pour moi ça aurait été la même chose car il faut dire qu'à part l'anglais et le français je ne maîtrisais aucune langue. J'abandonnais finalement pour venir annoncer à ma chère compatriote que nous allions devoir partager une suite à deux ! Heureusement il y avait un canapé et je pourrais sans problème dormir dessus même si c'était loin d'être ce que j'avais espéré pour des vacances... devoir dormir dans une position inconfortable à cause d'un simple oubli ! J’espérais au moins qu'elle me laisserais une place dans le lit histoire que je ne finisse pas comme le bossu de notre dame avant la fin du voyage ! Que nenni ! Madame faisais sa princesse à se prélasser dans l'immense lit 6 places tandis que moi je me tapais ce foutu canapé que j'avais bien du mal à ne pas voir comme un engin de torture des temps moyenâgeux ! Un oreiller lancé à travers la pièce et nous voila partis pour une belle bataille de polochon ! Nous étions incorrigible, impossible d'être sérieux un instant lorsque nous étions ensemble car les taquineries et plaisanteries en tout genre étaient notre credo.

    Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner copieux, nous avions enfilé des vêtements assez légers histoire de se faire une balade en vespa à travers la toscane, un must lorsque l'on vient en Italie il faut dire ! Cheveux aux vents nous écumions la côte sans trop nous soucier du reste, tantôt j'étais le conducteur, tantôt elle prenait ma place histoire de montrer que elle aussi pouvait conduire un gros engin ! J'avais déjà vu la fille à l'oeuvre et croyez moi, elle sait très bien manier les gros engins, parole de maître ! En tout cas ce périple nous ayant donné faim, nous nous arrêtâmes sur le bord de la route, une plage s'étendait devant nous à perte de vue et dès que nous nous tournions nous avions devant les yeux une prairie qui s'étendait à perte de vie avec un moulin qu'on apercevait tout au loin brassant de l'air dans le vent si je puis m'exprimer ainsi, puisqu'il y a bien longtemps que les meules ont cessé de moudre dans cette région... je me sentais ici comme chez moi car toute cette verdure me rappelait un peu la maison, au Texas lorsque nous étions encore une famille unie et que tout allait pour le mieux... le manque d'argent au final ne nous allait pas si mal que ça ! Au moins nous étions encore tous ensemble... aujourd'hui chacun vis sa vie de son côté certains sont morts, d'autres morts à l'intérieur et les autres essaient de survivre, ainsi se résume la famille Daniels à l'heure d'aujourd'hui.
    Laissant le véhicule sur la route qui était déserte nous ne tardions pas à retirer nos chaussures pour sentir nos pieds s'engouffrer dans le sable mouillé par la marée récente. Le vent venait nous chatouiller la peau et le pique-nique que nous avions spécialement apporté pour l'occasion ne serait surement pas de trop dans ce rendez vous épique en terre inconnue ! Tandis que j'attrapais le panier à l'arrière de la vespa, Rowan s'était déjà chargé de déposer une couverture sur le sol afin que nous puissions nous attabler.

    Attention ! C'est moi qui ait fait les sandwiches alors tu as seulement le droit de dire qu'ils sont absolument "délicioso" et "perfecto" okay ? je la regardais en riant tandis que je mettais mes lunettes de soleil sur le haut de ma tête, c'était toujours plus agréable de pouvoir regarder la personne en face,dans les yeux. Je ne regrette vraiment pas qu'on soit venus en tout cas, le paysage est magnifique, tu es magnifique bref, le rêve absolu ! je me laissais tomber en arrière avant de revenir sur mes fesses jouant un peu le bilboquet humain pour la faire sourire. Bon aller trêve de plaisanterie, A TABLE ! Je mordais dans un sandwich de bon coeur et fit mine qu'il était plus que bon, histoire de corroborer avec le fait que je me prenais pour un chef étoile ! Je te défis de faire un truc aussi bon tiens ! Après on goûtera tes gâteaux pour rire !

    Je regardais la mer aller et venir, son bruit m'apaisant encore plus qu'à l'ordinaire j'avais vraiment l'esprit vide et tout ce à quoi je pouvais penser, c'était que j'avais de la chance d'avoir une amie comme Rowan, grâce à elle, j'avais pu oublier mes soucis, passer à autre chose et enfin arrêter de me dire que Plum était la femme de ma vie et que je devais absolument la récupérer ! Ce serait perdre un temps précieux que de croire qu'elle avait encore des sentiments pour moi...
    Je préférais aujourd'hui me tourner vers quelque chose de plus réel comme ma complicité avec Rowan qui grandissait de jour en jour ! Déjà presque une semaine que nous avions passé ensemble et je ne me lassais pas d'elle, de son sourire, de ses petites mimiques et de son timbre de voix si sensuel... J'en venais même à me demande si peut-être... non non il faut que je me resaisisse qu'est ce qui m'arrive bon sang ! Ce n'est pas le moment de flancher et de retomber amoureux ! Pourtant cela faisait plusieurs jours déja que j'y pensais... pourquoi ne pas lui demander, simplement l'informer de mes sentiments à son égard ? Après tout nous avions un passé ensemble, une histoire, un vécu ! Elle était ma Rowan d'amour, celle sans qui je ne pouvais pas vivre et plein d'autres niaiseries que nous avions l'habitude de nous sortir en pleine face en riant ! Mais cette fois-ci... et si c'était vrai ?
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MessageSujet: Re: ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN EmptyJeu 18 Aoû - 18:43



ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN Tumblr_lq4lfidBmO1qllbn4
« Ethan M. Daniels&F. J. Rowan Adams-Reeder »
ETWAN SOMETHING GOOD CAN WORK There’s a spanner in the works you know, you gotta step up your game to make to the top. So go! Gotta little competition now, you’re going to find it hard to cope with living on your own now. Uh oh! Uh oh! Let’s make this happen, girl you gonna show the world that something good can work and it can work for you, and you know that it will. Let’s get this started girl, we’re moving up we’re moving up It’s been a lot to change but you will always get what you want. Took a little time to make it a little better, it’s only going out, just one thing and another, you know! You know! __


    13h38, je détournais mes yeux fatigués du réveil matin et allais me replonger dans les bras de Cameron. Attendez, 13h38, quel jour étions-nous? Je reçus une décharge électrique qui m'éveilla définitivement. L'avion était supposé décoller dans deux heures et j'étais loin d'être sur le départ. Je repoussais les draps doucement, me levant du lit à pas de souris pour ne pas réveiller Cameron. Même si j'avais été assez réticente à l'idée de partir à Cancun cet été, c'était la meilleure chose que je n'eus faite de toute ma vie. Ces vacances avaient marqué le retour du couple trop beau pour être vrai, Camowan. Nous nous étions enfin retrouvés après quelques années écoulées. Sortie du lit, je me préparais à rejoindre la cuisine du vaste appartement de Cameron quand une paire de mains m'agrippa le ventre avec fermeté et me poussa à nouveau sur la couchette. « Cameron, lâche moi! Je vais rater mon avion!» parvins-je à articuler à travers mes pouffements. Incapable de résister à la force qui me tractait, je me retrouvais prisonnière de ses bras forts et musclés. Le paradis, j'avais envie de ne m'en déloger pour rien au monde. « Reste avec moi.» murmura-t-il au creux de mon oreille. Je frémis au toucher de son souffle chaud, disposée à me rendormir comme un bébé en sa compagnie. Je me saisis de ses mains afin d''y entrecroiser mes doigts. Quand nos lèvres s'étaient déposées délicatement l'une sur l'autre à Cancun, j'avais tout d'abord ressenti de l'anxiété, j'avais peur de ne pas retrouver cette osmose familière, la complicité qui nous liait autrefois, terrorisée de ne pas être à la hauteur. Tout compte fait, rien n'avait changé, veinards que nous sommes, tout se passait comme si nous nous étions quittés la veille. Sauf que Danna restait un sujet sensible et nous n'avions osé l'aborder, comme si prononcer son nom à intelligible voix était jouer avec le feu. Hors, nous ne voulions pas nous brûler les ailes. Je lui avais caché aussi que l'heureux élu avec qui j'allais séjourner en Italie pendant une semaine n'était autre que le fier Ethan. J'avais opté pour la solution la plus simple, l'informer que je partais avec Plum, ma cousine, que nous voulions découvrir les biens faits de l'ancien empire romain et nous gaver de pizzas tout en nous émerveillant devant les fantastiques paysages de la Toscane. Coupable votre honneur. J'avais honte de lui avoir conté des fariboles, Cameron méritait de connaître la vérité mais si je m'étais aventurée sur ce terrain, jamais il ne m'aurait laissé franchir la porte de l'appartement. Ironie du comble, Plum se trouvait être l'ancienne petite amie de Ethan, mais à lui aussi je m'étais bien gardée de dire que j'avais menti à Cameron. A ce rythme là, nous avions outre passé le stade du triangle amoureux, les quadrilatères étaient tellement plus séduisants. Le seul garçon avec qui il était capable de me voir partir, était sans nul doute Nathaniel, l'un de ses meilleurs amis et l'un des plus proche pour ma part. Alors lui confier que je m'envolais avec un ex à l'autre bout du monde, il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin Maurice. « Ne me tente pas, j'ai déjà promis à Plum de l'accompagner, elle me tuerait si je n'y allais pas. Tu vas me manquer gros comme ça..». Je ponctuais ma phrase en écartant les bras le plus possible. Le sexy Cameron m'accorda un doux baiser dans le cou, et un sourire satisfait se dessina sur mon visage. « Je ne t'ai pas dit que je t'avais préparé des crêpes?».

    « DES CRÊPES !!!!!!!!». J'avais bondi du lit, dévalais les escaliers et me ruais vers la pièce maîtresse de l'appartement. Le mot magique, qui vous fait tout oublier, même un avion à prendre. Je me mis à table sur un tabouret haut, commença à frapper la table de mes deux paumes. « Des crêpes! Des crêpes! Des crêpes!» répétais-je encore et encore. Cameron s'était lancé à ma poursuite entre temps. Arrivé dans la pièce, il enfila une coque de chef et se mit à me servir selon le gré de mes désirs. D'accord, il n'était pas le Zinedine Zidane des cuisines, mais les crêpes étaient ce qu'il réussissait de mieux et elles étaient si délicieuses qu'un jour je lui avais gentiment ordonné d'en refaire trois fois dans la journée. « Tu es sûre que tu ne veuilles pas être escortée à l'aéroport?». Je faillis m'étrangler avec ma crêpe nutella. J'avais complètement oublié, le plus dur avait été de le convaincre à ne pas m'accompagner jusqu'à LAX. « Non!» hurlais-je. Oups, un petit peu trop sonore. Je me repris, croquant une petite bouchée de ce qui trônait dans mon assiette avant de reporter mon attention sur lui. Mon cri strident l'avait stoppé net et je le voyais me regarder de ses prunelles perplexe, le couvercle de la poubelle toujours ouvert, attendant des explications. « Non, je veux dire. Je n'ai pas encore eu le temps de parler avec elle depuis mon retour de Cancun, elle ne sait même pas pour nous deux, on a tellement de choses à se dire. Elle pourrait même prendre mal le fait que je ne l'ai pas averti dans la minute.» repris-je calmement tout sourire. Cameron eut l'air convaincu puisqu'il referma la poubelle avant de prendre place en face de moi. « Je te souhaite un bon vol alors, reviens moi vite, je t'aime.». Puis, il m'embrassa légèrement.

    « Annnh les tiennes elles brillent c'est pas juste !». Je jetais un oeil dans la vitrine qui me faisait face. J'étais... comment disons-nous déjà.. ah oui, c'est cela, parfaite. Le mot touriste était inscrit sur mon front, effectivement mon chapeau ne trompaient guère le regard des beaux italiens, celle-ci ne vient pas de chez nous. J'avais le charme à la française, j'adorais apporter une petite french touch lorsque je m'aventurais dans les pays étrangers, ma manière à moi de me faire accueillir comme une reine. Cependant, les dieux vivants qui se pavanaient devant mon regard joyeux me laissaient de marbre. Désolé les petits gars, mais j'ai déjà ma propre statue grec à la maison, signé l'oncle Sam. Je me tournais vers mon acolyte, ma peau satinée baignée par le soleil. « Tu n'avais qu'à mettre deux ou trois euros de plus, tu aurais eu les mêmes.» le charriais-je l'air espiègle.
    Une fois arrivés à l'hôtel, les ennuis commençaient déjà, nous qui aspirions à passer de belles vacances inoubliables et reposantes. Sans amour, sans sentiments, et tout le blabla qui traîne autour. Nous voulions garder une ambiance de franche camaraderie. Pour préserver cette valeur PRIMORDIALE, mon choix était tout fait. « Comme c'est aimable à toi Ethan de prendre le canapé.». Celui-ci me lança un regard irrité. Non! Ne me dites tout de même pas que monsieur pensait avoir une place dans mon pieu de luxe, se souvenait-il du du «non attachement jusqu'à la fin du voyage». Et puis, la galanterie mon petit père, la galanterie. A peine je tournais les talons que je reçu un oreiller dans le dos. Je saisis l'arme à deux mains et lançais un sourcil suggestif à son attention. Je balançais mes talons dix centimètres à travers la pièce avant de me lancer à sa poursuite dans toute la suite.

    Une vespa rouge! Nous nous étions bien rassasiés au buffet de l'hôtel et je me félicitais d'avoir opter pour un pantacourt Guess au lieu d'une robe en mousseline ou que sais-je. Je pris le casque les Ateliers de Ruby avant de le reposer. Après tout, avec Ethan j'étais en sécurité, rien ne pourrait m'arriver. Les paysages étaient grandioses, nous traversions les prairies italiennes, apercevant de temps en temps des vignes. Nous parvenions à présent vers des horizons rocailleux, où s'étendait une plage déserte, comme dans les films. J'ôtais mes compensées Beau Coops, mes cheveux flottant selon la volonté du vent marin. Mon choix se porta sur un coin ensoleillée, assez proche de la mer tout en étant à l'abri des vagues. Le petit nid douillet installé, nous pouvions sortir les fourchettes et les couteaux en plastique.

    « Attention ! C'est moi qui ait fait les sandwiches alors tu as seulement le droit de dire qu'ils sont absolument "délicioso" et "perfecto" okay ?. Je réprimais un « mon dieu, seigneur!». Ethan était-il aussi doué que Cameron, ses sandwiches vaudraient-ils ses crêpes? Une seule solution, les goûter. « Okayyy... J'espère tout de même que tu ne vas pas m'empoisonner.» dis-je en accentuant bien mon intonation sur le premier mot. Je saisis l'une des baguettes avec précaution, mes yeux avides essayant de deviner ce que renfermait le pain croustillant. Avant que je ne pus m'aventurer plus loin et commencer ma dégustation, je fus surprise de rougir aux dires de Ethan. « Je ne regrette vraiment pas qu'on soit venus en tout cas, le paysage est magnifique, tu es magnifique bref, le rêve absolu !». Nous étions ensemble 24h sur 24 depuis maintenant presque une semaine, et je m'étais faite à sa compagnie. Cependant, celui-ci ne s'en aperçut pas, trop occupé à jouer le pitre de service et provoquer mon rire guilleret. Je ne répondis pas à son compliment, mieux valait éviter de pénétrer sur ce terrain ardu, rien n'en résulterait de bon et Cameron continuait à me manquer atrocement, je souffrais de son absence. « Bon aller trêve de plaisanterie, A TABLE !». Ethan croquait dans son sandwich à pleines dents, ce qui eut pour effet de me mettre en confiance, et je me risquais à la goûter. Huuum, délicioso. « Dis moi, tu tenais une sandwicherie dans ta vie intérieure ou bien?». Je l'observais silencieusement de mes yeux rieurs. « Je te défis de faire un truc aussi bon tiens ! Après on goûtera tes gâteaux pour rire !». Honnêtement, je ne voyais pas ce qui pourrait bien nous faire rire. Il étaient excellent mes gâteaux. Je m'empressais de l'en informer et de plaider ma cause. « Non mais attends, c'est moi où tu te fends la poire tout seul là. Sache qu'ils sont exquis mes gâteaux, jamais tu ne trouveras un aussi bon cheesecake dans le voisinage. Même pas chez Starbucks, sérieusement, je ne déconne pas.».

    Depuis que mon talon Gucci avait frôlé le sol italien, une vague de sérénité m'habitait et ne me quittait plus. Loin du stress, des étudiants bruyants, soit quand ils beuglaient jusqu'à cinq heure du mat' empêchant tous les autres de fermer l'oeil ou alors quand ils pestiféraient en vue des examens. Les derniers tournants dans ma vie avaient fait que j'avais vraiment besoin de prendre un bol d'air pur, loin du monde, prendre un peu de recul en charmante compagnie. Pourtant, au fil des jours grandissants, je remarquais l'attention particulière que m'accordait Ethan. Nous nous étions promis d'enfermer nos coeur dans une putain de malle restait en Californie mais notre raison commençait à être dépassée par les évènements. Ou du moins sa raison. Certes je l'appréciais beaucoup, parfois je repensais aux merveilleux moments que nous avions passé quand nous sortions ensemble. Peut-être, il y avait un tout petit quelque chose au fond de moi qui sommeillait et que je n'osais m'avouer, mais j'aimais éperdument Cameron. Du tout profond de mon être, et rien ne pourrait transgresser cet amour. Je regardais les cheveux chatoyants de Ethan Daniels, se pouvait-il que je ne le laisse plus indifférent? Loin des yeux, loin du coeur. Loin des yeux, loin du coeur. Ma conscience me jouait des tours, mais ce n'était qu'un proverbe bien menteur.
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MessageSujet: Re: ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN EmptyVen 19 Aoû - 5:20

    ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN Tumblr_lq19s9NmaA1qfacr7o1_500
    Ricchi E. Poveri ••• SARA PERCHE TI AMO Che confusione Sara perche ti amo E un'emozione Che cresce piano piano Stringimi forte e stammi piu vicino Se ci sto bene Sara perche ti amo Lo canto al ritmo del dolce tuo respiro E primavera Sara perche ti amo Cade una stella Ma dimmi dove siamo Che te ne frega Sara perche ti amo


    Rien de mieux qu'une escapade à la mer pour profiter enfin du beau temps que nous offrait ce beau pays qu'est l'Italie. Je dois avoue que j'ai toujours été friand de ces paysages reflétant à la fois calme et liberté car tout ce dont on pouvait avoir envie ici c'est de respirer l'air à plein poumon, de sourire, de laisser le vent s'engouffrer dans ses cheveux et vêtements tout en se vidant la tête de tous les problèmes possibles et imaginables. Rowan était elle aussi ce genre de personne, le genre de fille qu'on ne rencontre qu'une seule fois dans sa vie, un être à part vous savez un peu comme dans x-files ces extraterrestre sur lesquels on fait des expériences pour voir ce qu'il y a de spécial en eux ? Eh bien il n y avait aucune explication au fait que l'Alpha était si spéciale à mes yeux... elle était là pour moi voila tout, toujours fidèle au poste telle une gardienne de prison, elle savait maintenir l'ordre dans ma vie et depuis que nous étions en Italie je n'avais rien eu d'autre à me soucier à part moi même, ce qui était très réconfortant je fois l'avouer.
    La regarder sourire me rendait heureux, nous chahutions sur la plage avant que la faim ne vienne s'inviter, ce n'était pas du luxe nous avions fait pas mal de km et il était bien temps de se restaurer maintenant ! Okay je n'avais fait que deux maigres sandwiches mais au pire c'est l'intention qui compte non ? En fait je les avais même fait préparer par le cuistot de l'hôtel en douce mais chuuuut c'est un secret ça ! Au moins je ne prenais pas de risque sur le fait d'empoisonner ma chère complice qui semblait bien inquiète à scruter le morceau de pain bien garni de tout les côtés comme si un truc allait lui sauter à la figure dès qu'elle croquerait dedans. Un sourire sur mes lèvres se dessinant, j'arquais un sourcil histoire de lui dire à quel point j'étais étonné qu'elle ne veuille même pas goûter à mon oeuvre !

    Bah dis tout de suite que je suis mauvais ! C'est pas parce que je suis un mec que je ne sais rien faire d'autre que des pâtes, tu m'offenses ! je lui donnais un petit coup d'épaule histoire de la bousculer un peu, de la taquiner et de voir si elle répondrait en me lançant un truc à la figure ce qui déclencherait une bagarre monstre digne de la 3ème guerre mondiale ! Il ne manquerait plus que les casques et l'uniforme de camouflage pour parfaire à notre petite reproduction de scènes d'antan.

    Tandis que je la complimentait je pu distinguer un peu de rouge sur ses joues, c'était exactement l'effet escompté et je n'étais pas peu fier d'avoir pu faire flancher l'espace d'un instant la jolie blonde en ma faveur, la faisant oublier ce crétin qu'elle avait pour petit ami ! Okay après Plum volée à Damian voila que je m’attelait à voler Rowan à son cher Cameron, j'aimais jouer avec le feu décidément ! il ne manquait plus qu'à me tendre la corde pour me pendre moi même si je ne voulais pas me faire allumer par l'autre alpha qui quand il le voulait pouvait devenir un véritable enfoiré ! Mais bon, le jeu en valait la chandelle, et après tout c'est moi qui l'ai vu le premier alors elle me revient de droit, non mais ! Mon raisonnement d'homme préhistorique fait peut-être un peu macho mais au moins ça montre que je l'aime la ch'tite ! Bah évidemment que je tenais à elle après tout elle m'avais sorti d'affaire un paquet de fois, et puis avec elle je n'avais même pas l'impression que nous avions déjà couché ensemble et j'imaginais bien une relation de couple où j'avais l'impression d'être à la fois l'ami et l'amant de ma copine et cela me plaisait au plus haut point. Cette fois-ci je voulais faire les choses bien, y aller doucement et ne pas brusquer les choses c'est pourquoi en une semaine je n'avais pas fait de pas en avant ni de geste qui aurait pu laisser penser à la jolie blonde que je l'aimais outrepassant notre relation platonique actuelle ! Je ne pouvais m'empêcher de sourire face à sa remarque, il était évident qu'elle avait compris que ce sandwich était trop bon pour être vrai, trop croquant et parfait ! je décidais donc de passer aux aveux.

    Non mais en fait j'ai demandé au cuisinier de l'hôtel de nous les préparer ce matin mais je serai ravi de lui transmettre tes compliments ! je riais de bon coeur avant d'ajouter. Roooh ça va je voulais t’impressionner, je vois que c'est réussi ! Bon par contre tes gâteaux là moi je veux juste en goûter un morceau histoire de voir si tu as de l'avenir dans une cuisine, parce qu'il ne faut pas oublier que plus tard tu repriseras mes chaussettes et que tu fera mon dîner tous les soirs, femme ! je parlais avec une voix un peu autoritaire, imitant ces mecs des années 50 qui rentraient à la maison pour se foutre les pieds sous la table et attendre d'être servis. C'est un comportement que j'avais l'habitude d'adopter pour faire rire les filles, à vrai dire ça les énervait plus qu'autre chose et s'était un très bon point car attirer l'attention était la clé d'un jeu de séduction réussi.

    J'avais passé tout mon temps à la charrier pendant le voyage, lui faire de petites allusions cochonnes en lui laissant croire qu'il ne s'agissait que de simples sous entendus entre potes et rien d'autre, mais dans le fond j'vais toujours très envie d'elle, le fait qu'elle dorme à quelques mètres de moi, entendre sa respiration lorsqu'elle dort, sentir son odeur au réveil lorsque je venais chahuter avec elle pour la réveiller... autant de petites choses qui faisaient que je commençais à tomber raide dingue d'elle, mais je n'osais tout simplement pas aborder le sujet de peur de me faire remballer en beauté ! J'avoue que l'offre était tentante, le cadre idéal et il ne manquait plus qu'un petit coup de pouce du destin pour nous rapprocher définitivement...
    Tout en dévorant la fin de mon sandwich, j'avançais une main prudente vers le cheesecake pour le détailler du regard, il ne me rappelait en rien celui de ma mère, mais il faut dire, tant mieux car elle était une piètre cuisinière ! Je me souvenais de nombreux dîners où nous avions dû commander chez le traîteur parce que maman avait fait brûler la viande en restant trop longtemps au téléphone ou des choses du genre ! A l'époque nous en avions beaucoup ris et nous commencions même à prendre les paris entre nous pour voir si ce soir là nous aurions un rôti dans l'assiette ou une pizza à commander ! Malheureusement tout ça me semblait si loin que les images devenaient floues dans ma tête... j'avais l'impression d'oublier mon passé et cela me faisait culpabiliser en quelque sorte même si je savais que tout ce que je devais faire au final c'est de me tourner vers l'avenir, vers mon futur et ce que j'allais faire de ma vie ! Les études c'est bien beau mais encore fallait-il que j'arrive à trouver un job par la suite... c'est vrai que au pire j'étais millionnaire mais bon cela n'excusait en aucun cas la flemmardise ! J'avais besoin de me trouver un but, quelque chose à atteindre pour ne pas m'ennuyer et finir malheureux comme la pierre simplement avec mon argent et sans amour, sans travail, sans amis, sans rien... tout ce que je voulais c'était de passer le reste de mes jours en compagnie de quelqu'un qui me comprendrait aussi bien que je la comprendrait et avec qui je pourrait fonder une famille et être heureux, étais-ce trop demandé ?
    Tandis que maintenant j'entamais enfin la part de gâteau, je le trouvais étonnement bon... je me demandais d'où pouvait bien venir le talent de Rowan pour faire de la pâtisserie, je ne l'avais jamais vu lever le petit doigt même pour faire son lit cette feignasse de première catégorie, alors apprendre à faire un gâteau ?! A moins qu'elle ne voulait que lécher la cuillère de pâte pour faire encore un peu grossir ses jolies fesses rebondies ? Seul dieu le savait.

    Non mais je rêve où c'est le meilleur cheesecake que j'ai jamais mangé ! Tu l'as acheté où ? Il faut absolument que tu me donnes l'adresse j'y retournerai volontiers ! un sourire sur les lèvres je venait évidemment de sous entendre que ce n'était pas elle qui était à l'origine de cette merveille gustative. Okay admettons que ce soit toi qui l'ai fait à partir de maintenant j'en veux un à chaque repas et c'est bien sur non négociable ! je disais cela sur le ton de la conversation tandis que j'en reprenais bien vite une autre part pour la dévorer en un instant.

    J'avais le ventre plein et j'étais calé pour le reste de la journée ! Le vent empêchait parfois que l'on comprenne ce que l'autre disait, on entendait seulement une sorte de chuchotement presque inaudible mais bon il suffisait de sourire pour faire genre qu'on avait compris et puis voila ! C'était devenu une sorte de jeu si bien que parfois nous nous mettions à mourir de rire pour rien tant cette histoire loufoque de dialogue de sourd était ridicule ! Autant détendre encore un peu plus l'atmosphère, de toute façon tout ce dont j'avais envie en ce moment c'est de me rafraîchir après cette balade en vespa et le soleil qui nous tapait sur la tête !

    Bon aller vient maintenant qu'on a mangé il est temps de faire le grand saut ! Tu vois la falaise là haut ? Bah on va y monter et sauter directement dans l'eau, et tu sais pourquoi ? Bah parce qu'on est des fous pardi ! Une fois montés sur les rochers, j'avais l'impression d'être quasimodo dans une des tours de Notre-Dame. C'était tout de même bizarre que j'avais oublié ce petit détail mais qui valait son pesant d'or dans cette situation : j'avais le vertige, un vertige presque maladif qui me tétanisait au moindre mouvement en l'air ! Cette fois, je devais essayer de prendre sur moi, me dire qu'en un instant je serais dans l'eau, après tout ce n'était qu'un petit saut de rien du tout ! Il faut juste éviter de regarder en bas et d'avancer comme si je me baladais sauf qu'il n y aura plus rien sous mes pieds et que je tomberai à pic dans l'eau couleur azur... la couleur était attrayante mais l'altitude un peu moins ! Ceci dit je ne pouvais pas me permettre de jouer les poules mouillées devant Rowan, ça non ! Mon plan pour la séduire serait alors tombé à l'eau et ça c'était juste hors de question ! Déja qu'elle n'aimait pas les hommes violents alors que penserait-elle d'un mec qui a le vertige !?

    Bon aller, à trois on saute ! 1...2...3... ! je fermais les yeux et main dans la main, aussi naturel que cela puisse être, je sautais dans le vide avec Rowan, ma peur semblait s'être envolée à la suite de ce contact... une fois dans l'eau je sentais mon coeur battre à tout rompre dans ma poitrine, je cherchais des yeux la jolie blonde avant de la sentir m'attraper par le t-shirt. je remontais donc à la surface également avant de me secouer la tête pour retirer les quelques mèches rebelles qui venaient entacher mon visage. Oh bon dieu je l'ai fait ! J'ai sauté de la falaise, je le crois pas, je l'ai fait !! je riais aux éclats sans que la jeune femme ne puisse comprendre, elle ignorait tout de ma peur et c'était mieux comme ça... c'est alors que, les yeux dans les yeux, tout sourire, quelque chose me frappa : je la désirais à nouveau, j'avais envie de ses lèvres sur les miennes sans que je ne puisse expliquer pourquoi, et surtout... je voulais son coeur...
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MessageSujet: Re: ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN EmptyVen 19 Aoû - 21:13



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« Ethan M. Daniels&F. J. Rowan Adams-Reeder »
ETWAN VIVO PER LEI Vivo per lei da quando sai la prima volta l'ho incontrata, non mi ricordo come ma mi è entrata dentro e c'è restata. Vivo per lei perchè mi fa, vibrare forte l'anima, vivo per lei e non è un peso. Vivo per lei anch'io lo sai e tu non esserne geloso, lei è di tutti quelli che, hanno un bisogno sempre acceso come uno stereo in camera di chi è da solo e adesso sa, che è anche per lui, per questo lo vivo per lei __




    J'avais l'impression d'avoir à faire à une renaissance. Je me souvenais comme si c'était hier du baiser échangé quelques mois plus tôt, ou plus exactement volé lors du bal de promo où Ethan se faisait couronner. Mais le plus étrange dans la situation n'était pas le fait qu'une fois élu roi de la soirée il aille embrasser une autre devant les yeux de sa petite amie, le plus étrange était que son choix se porte sur une certaine magnifique blonde aux yeux de jade. Bon certes, l'évènement avait ébranlé les chroniques et l'histoire avait fait le tour de l'université aussi vite que la durée d'une chute libre. Mais nous nous étions ignorés durant les six dernières années. Avoir l'honneur de goûter ses lèvres à nouveau après tout ce temps passé, m'avait faite descendre de mille étages. Et maintenant, nous étions assis côte à côte sur une plage loin de notre chère mère patrie, comme si nous étions inséparables. Une renaissance. Outre le fait que le gentil Ethan ne manquait pas de culot, je le connaissais sensible, je savais qu'il n'avait pas méchant fond et que son mauvais comportement au bal avait été impulsif et non prémédité. Peut-être sa manière de réagir quand les événements le dépassaient complètement. Loin d'être un parfait salop, il avait toujours été un grand rêveur qui ne grandirait jamais. Son credo était de croire que le monde se résumait à un jeu d'enfant où l'amour finissait toujours vainqueur, même contre la mort. C'était son caractère nigaud qui m'avait enclin à répondre à son appel. Je l'appréciais pour sa simplicité et sa sincérité, passer des vacances avec un garçon aussi charmant m'avait séduite immédiatement. Entre nous il n'y avait pas d'ambiguïté, de cachoteries ou de leurres, juste une belle amitié que je ne laisserais mourir pour rien au monde. Il était tellement rare de pouvoir accorder aveuglement sa confiance à un garçon sans que tout cela dégénère. Que ce dernier se permette de vous manipuler à son aise dans l'unique but de vous attirer dans ses bras. Certains étaient vraiment prêt à vendre leur mère pour mettre le grappin sur la mistinguette qui accroissait leur libido. Mais Ethan ne mangeait pas de ce pain là, je pensais que la malheureuse histoire vécut avec Damian n'était pas volontaire et que l'on ne l'y prendrait plus.

    Mes pupilles perdues dans la contemplation de la mer céleste, je n'emmagasinais pas le coup félon de Judas. Surprise, je m'étais retrouvée allongée sur le sable humide. La bousculade décernée par le iota m'avait mise ko en un round. Vulnérable, je me déterminais à la jouer Michel dans Peter Pan, the boy who wouldn't grow up et poussais mes jérémiades. « Ouille.. Ethan, tu m'as fait mal.. ça pique..» gémis-je faiblement. Je gardais un oeil rivé vers le fautif, observant comment il allait encaisser l'information. Si il allait me saisir dans ses bras, puisque l'affection est le meilleur des remèdes, et ces derniers jours, j'en manquais grandement. Après l'océan d'amour dont Cameron m'avait innondé, je n'avais plus de paire de bras dans laquelle me blottir, je savais bien que ma peluche grandeur nature Oui-Oui n'aurait pas été de trop dans ce voyage. Rowan, où l'art de gagner un gros câlin gratuit. Enfin il fallait que Ethan se montre un point concerné, le connaissant, il serait capable de me charrier gentillement sans me tendre sa main pour me relever. La notion de tact n'était pas encore tout à fait assimilée chez ce personnage.

    Petit rusé et malin comme un singe. Toutes fois ces fraîches remarques laissaient planer un léger doute. Pourquoi Ethan s'efforçait tant à me plaire ? Depuis que nous étions montés à bord de l'avion lui et moi, j'avais noté chez lui une certaine retenue. Il affichait le même air de circonspection qu'un jeune professeur lors de sa première inspection académique. Même si son allure bon blagueur et joyeuse passait au premier plan, le jeune homme prenait garde à ce qu'il laissait transparaître dans ses paroles, tout comme dans ses gestes. Mais je me faisais peut-être des films après tout, c'était juste sa manière d'être, il avait reçu une éducation polie et ne voulait pas se comporter aussi librement que s'il était en compagnie d'une bande de sportif délibérée, puant la testostérone à trois cents kilomètres à la ronde. M'offusquer devait être la dernière de ses intentions. Je feignais d'être remontée contre lui. « C'est un mirage auditif ou j'ai bien entendu?». J'adoptais une mine dramatisée et l'emprisonnais de mes yeux boudeurs, avant de reprendre d'une voix éclaircie. « Petit un, tu commanderas chinois à chaque collation comme tu sais tant et si bien le faire, parce que ne pas savoir mettre deux tranches de fromage et une tranche de jambon dans du pain, il ne faut pas pousser mémé dans les hortensias. Un petit stage chez mcdo te serait bénéfique, je le pense vraiment. Et petit deux, tu aurais réussi si tu t'étais tu. Un magicien ne révèle jamais sa botte secrète.» le réprimandais-je, trahie par mon sourire amusé. Ce qu'il ne fallait pas entendre. De plus, le concept du mariage était tellement tiré par les cheveux et me semblait une si mauvaise et lointaine idée que j'étais sûre d'être morte et enterrée six pieds sous terre avant que l'on me contraigne à dire oui.

    « 13 Revelo Drive San Francisco, CA 94131, USA.». Je lui lâchais mon adresse sans me démonter. Je n'étais pas une tricheuse, et quand je promettais de faire le dessert, je ne me défilais pas dans les cuisines de l'hôtel cinq étoiles. J'avais ce petit sourire en coin, et les yeux qui pétillaient d'amusement face au comportement infantile de mon comparse. « Oui admettons le. Tu comptes m'enfermer dans une tour d'ivoire tout le restant de ma vie? Si ce n'est pas ton dessein, je crains que ce joli programme ne soit pas réalisable.» décrétais-je tout sourire. J'étais à des années lumières de m'imaginer en soubrette et baignée dans le fromage blanc pendant des heures entières. La merveilleuse histoire de Cendrillon avait été écrite pour nous prévenir, nous la gente féminine. Un jour un prince viendra, nous trouverions chaussure à notre pied et non une belle marâtre au masculin.

    Le temps se gâtait au fil des heures. Combien de minutes s'étaient écoulées depuis que nous étions ici? Je ne saurais le dire, tellement la compagnie d'Ethan me distrayait et les longues aiguilles de ma montre filaient à tout allure quand il était à mes côtés. A présent, le vent soufflait trop fort, et je parvenais à ouïr un mot sur trois. Certains étaient même déformés, j'avais réussi à entendre des mots surprenants comme lolos ou une variante du mot nord, modifié par son accent new-yorkais. Je joignais mon rire au sien et lui donna un coup de coude dans une parfaite complicité. Enfin, je riais aux éclats jusqu'à ce qu'il daigne reprendre la parole. « Quoi ! On va sauter ? On est des fous, tu es sûr ?» Je déglutis avec difficulté. Si il y a bien une chose à laquelle je n'avais pas pensé en me levant ce matin, c'était bien à sauter dans le vide du haut d'une falaise aussi pernicieuse qu'elle était ravissante. A la stupéfaction générale, je le suivis sur les rochers tranchants. La montée était interminable, une fois au sommet, j'allais rendre l'âme, j'en étais persuadée. Ou sinon mes os contreplaqueraient sur le tapis turquoise qui m'attendait en bas. Me hisser en haut de la paroi rocailleuse m'avait donné chaud et tout ce que je désirais, c'était de faire redescendre la température. Pourtant, je n'étais pas prête à m'envoler de sitôt. Je me tournais vers Ethan, masquant mon appréhension. Au contraire, son visage à lui était marqué par un sourire figé mais éclatant, il en était presque artificiel. Il m'offrit la paume de sa main en me regardant tendrement. « Tu as confiance en moi? - Pardon. - Tu as confiance en moi? Alors saute !». Je resongeais à Aladdin et la princesse Jasmine, cherchant désespérément à fuir la horde de garde qui les poursuivait. La seule différence était que nous n'étions pas dans un disney.

    Je me saisis de sa main et fermais les yeux, attendant l'ordre de ce petit lutin malicieux. Les dents serraient, je réprimais un cri alors que mes poumons hurlaient un chant macabre à l'intérieur de moi, que mon coeur vivaient mal la force de mon poids se battre contre la loi gravitationnelle. Mon corps étaient en feu, quand soudain, je me retrouvais immergée, la plus intense douche froide de toute ma vie. Mon coeur battait la chamade et l'adrénaline était montée d'un cran. Waouuuh, quelle sensation. Je regardais le pic caillouteux que nous avions quitté quelques secondes plus tôt. La hauteur en était bluffante. Mes prunelles se posèrent ensuite sur un Ethan fou de joie, qui repoussait ses cheveux trempés d'un coup de tête, comme dans les pub. Il respirait la fraîcheur de vivre et il était séduisant comme jamais. Une minute. « Comment ça tu le crois pas?» hurlais-je en riant. Non, non ! Il était si confiant, si sûr de lui, seule son assurance inébranlable m'avait confiné à l'idée de me propulser dans le vide à ses côtés. Tout cela était du bluff ? Je n'arrivais pas à le croire, il m'avait tellement donné l'impression que ce n'était pas son premier baptême de l'air que je ne lui avais posé aucune question. A la réflexion, nous aurions pu nous tuer. Il était incorrigible ! Je le regardais d'un air à la fois épaté et amusé, à l'évidence, il était un iota plein de surprises. Je regagnais la rive au crowl, gracieuse comme les femmes poissons, vers le petit tas formé par nos effets personnels.

    « Ethan on rentre? Il commence à faire noir et je meurs d'envie d'essayer ce restaurant provincial! Notre saut de la mort m'a ouvert l'appétit.» Le ciel d'un bleu azur avait viré au bleu de prusse, et la première étoile scintillait loin au-dessus de nos têtes angéliques. Quand nous étions descendus du taxi, le jour de notre avènement, un petit établissement où régnait une ambiance placide avait attiré mon regard satiné. Je n'y avais aperçu que des couples, allant de la vingtaine à la soixantaine, dans leurs yeux dansait la même lueur, celle de l'amour véritable. La relation que j'entretenais avec Ethan était fusionnelle mais fraternelle. Je voulais tout de même dinais dans ce petit paradis, n'était-ce pas là le charme de l'Italie ?
    Je décidais de porter mes chaussure à la main, et de retourner sur la vespa pieds nus. Le même sentiment d'exaltation réservé aux enfants m'habitaient et je ne parvenais pas à mettre fin à ce sourire qui traduisait les merveilleux moments que j'avais passé.

    La délicieuse mélodie qui émanait de la cantine luxueuse me parvenait aux oreilles, faisant tanguer mon coeur. Mes iris ravis contemplaient la façade ancienne d'un blanc nacré. Je nous dénichais un petit coin en aparté à l'extérieur et attendis que Ethan me tire la chaise. Je porter une légère robe à bretelle, de la même couleur que les murs qui se mariait à merveille avec ce cadre idyllique. Avant de saisir mon menu pour passer commande, je m'adressais à mon compagnon. « Merci pour tout Ethan, je passe des vacances fantastiques.». Je me penchais vers lui pour lui donner un baiser furtif sur la joue. Puis, je lui accordais un sourire radieux et pris mon menu. Les plats proposés étaient exquis, et je n'arrivais pas à arrêter mon choix sur l'un d'entre eux. Perdue parmi tous ces délices, je relevais la tête, cherchant la bouée de sauvetage. « Tu sais ce qui te ferait envie?» le sondais-je. Il leva les yeux à moi et je lui souris de nouveau. Ethan me faisait penser à un diamant d'innocence. Nous passions une bonne soirée, une excellente soirée. Elle n'était pas prête de se terminer, après cela j'avais envie de visiter les environs faiblement éclairés par les lampadaires antiques. L'ambiance était douce et romantique. Nous avions le plaisir de goûter à l'atmosphère de la vieille Italie, l'Amérique ne me manquait aucunement, mis à part la personne que j'y avais laissé.
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MessageSujet: Re: ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN EmptyLun 22 Aoû - 21:40

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    Vitamin C ••• VOLARE Volare, oh oh Cantare, oh oh oh oh nel blu dipinto di blu felice di stare lassù Volare, oh oh Cantare, oh oh oh oh nel blu dipinto di blu felice di stare lassù Penso che un sogno così non ritorni mai più mi dipingevo le mani e la faccia di blu poi d'improvviso venivo dal vento rapito e incominciavo a volare nel cielo infinito,infinito


    Faire plaisir à la jolie blonde était devenu un de mes objectifs principaux et s'il fallait passer par le fait de faire faire mes sandwich par un professionnel alors j'y allais de bon coeur ! La jeune femme était une perle, un diamant rare que l'on ne trouve qu'une seule fois dans sa vie, le genre de fille que vous savez ne pas être faîtes pour vous mais que vous aimez quand même à la folie... par simple esprit masochiste j'avais encore je fol espoir que Rowan puisse partager mes sentiments un jour, qui sait ? Peut-être finirait-elle par oublier Cameron cet espèce de gros moche qui passait son temps à se la jouer alors que tout ce qu'il avait dans le pantalon c'était knacki desséché ! J'en oubliais presque que l'alpha en question était un de mes potes depuis notre voyage à Cancun, nous avions pas mal déliré en faisant voir à Nathy comment il fallait draguer les filles et aussi en lui apprenant à se décoincer un peu ce qui n'avait pas été du luxe ! Mon cousin avait toujours eu une tendance à être trop séreux ! Se retrouver avec la même fille pendant si longtemps ne lui réussissait pas et maintenant qu'il avait Fleur je me doutais que les choses allaient aller de mal en pis ! Enfin au moins une fois que j'aurai réussi à remettre ma vie sur les rails je m'occuperai de lui sérieusement !
    Le fait de me retrouver ici avec Rowan avait un sens tout particulier pour moi, étais-ce le destin qui nous envoyait un signe ? Un signe que notre histoire n'était pas encore achevée et que nous devions nous résoudre à nous aimer pour la vie, peut-être ? Non il ne fallait pas que je me fasse d'illusion, à vrai dire il y avait très peu de chance pour que nous rentrions à Berkeley main dans la main mais j'étais loin d'être prêt à abandonner, après tout elle était ici avec moi et pas avec l'autre ! Pourquoi est ce que je devrais m'en faire ? A moins qu'elle soit venue avec moi par pitié, du fait que j'ai perdu ma copine récemment et là tout les espoirs que j'avais fondé en nous disparaîtrait dans un nuage de fumée...
    Pour l'instant la plage nous accueillait volontiers, le vent était clément et le sable, chaud nous n'allions pas nous plaindre ! Je la regardais avec envie avant de détourner les yeux pour éviter qu'elle ne s'en rende compte, je ne voulais pas qu'elle remarque ma gène en sa présence ou mes regard trop insistants, ce serait griller mes chances avant même d'avoir poussé mon premier pion sur l'échiquier ! La partie était déjà bien entamée certes, mais pour moi elle commencerait réellement à la minute où à son tour elle réaliserait que j'étais plus qu'un ami pour elle.
    Je riais doucement lorsqu'elle me dit qu'elle avait mal à cause du pauvre petit coup de coude que je lui avait donné ! Je prétextais un bisou magique pour pouvoir poser mes lèvres sur son coude afin de la soigner. Tout cela n'était que balivernes un peu niaises mais au moins ça avait marché, je senti un frisson lui parcourir le corps alors que je m'éloignais peu à peu d'elle pour retrouver ma position assise sans broncher. Je reprenais une part de cheesecake histoire de rompre le silence par ma mastication puis me mit à rire tandis que j'en avais laissé un peu partout en mangeant presque comme un porc. La voir sourire, rire aux éclats était pour moi une vraie réussite, elle brillait comme un rayon de soleil et je le pensais réellement cette fois, pas comme toutes les fois où je lui avais servi des phrases de dragueur de base juste pour la mettre dans mon lit à une époque...

    m'être révélé comme un tricheur n'était peut-être pas la meilleure idée que j'avais eu mais à voir son regard impressionné je n'avais pas pu résister à l'envie de le lui avouer, en même temps je ne pouvais pas rester impassible devant une beauté telle que la sienne. Hein ? Non mais n'importe quoi justement c'est moi qui ait mis les tranches de fromage dans le sandwich ça t'embouche un coin hein !? Eh ouai j'ai quand même contribué à ta gloutonnerie madame je me goinfre comme un dealer qui n'aurait pas eu sa dose depuis 3 semaines ! Mcdo serait honoré de m'avoir dans ses rangs, la casquette me va si bien ! Et si en plus je suis un magicien alors là tout est parfait, je vais donc pouvoir t'empêcher de dire des bêtises d'un coup de baguette magique ? ou faut-il vraiment que je trouve un moyen plus... sympa de te faire taire ? ma dernière phrase laissait sous entendre un baiser bien évidemment mais je laissais à sa propre interprétation le soin de faire le reste, j'avais fais un pas en avant j'espérais qu'elle ne m'en ferais pas faire 5 en arrière !

    Mon idée un peu saugrenue de nous faire sauter dans le vide me paru beaucoup moins géniale lorsque je suis arrivé à regarder l'espace qui me séparait de la mer ! Un vertige incontrôlable m'avais pris mais j'avais simplement sauté sans me poser de question car le contact de sa main dans la mienne m'avait donné toute la confiance nécessaire à la réussite de mon saut périlleux et sans filet, s'il vous plaît !Une fois dans l'eau je jetait un oeil à Rowan, je l'éclaboussais affectueusement nous en revenions à des jeux simples d'enfants, ce n'était pas vraiment là où je voulais en venir avec elle mais au moins je m'amusais, je n'avais pas besoin de faire semblant ni de tricher lorsque j'étais avec elle il suffisait que je sois moi même, ce grand enfant atteint du syndrome de peter pan et qui ne pouvait définitivement pas se passer de son comportement aussi infantile soit-il.
    Alors que nous étions trempés jusqu'aux os, Rowan me pressa un peu de sortir de l'eau, elle commençait à avoir droit et j'avoue que l'heure avançant je n'avais pas non plus aussi chaud que je le voudrais, même si la place où se trouvait mon coeur était étrangement tiède lorsque je voyais ses lèvres s'étirer en un sourire béat, preuve qu'elle s'amusait et qu'elle profiter de chaque instant sans penser à autre chose qu'à... nous. Elle voulait essayer un petit restaurant provincial ? On se croirait limite dans la petite maison dans la prairie mais bon elle avait toujours été du genre très nature ce n'était pas nouveau.

    Tiens madame a encore faim ! Nous sommes tous étonnés de voir ça dis donc ! Une vraie nouveauté ! je la regardais en riant, faisant allusion au fait qu'elle mangeait bien souvent tout en gardant ce corps de déesse. c'est donc ça ce petit bourrelet que j'ai vu tout à l'heure... non okay okay j'arrête je m'empressais d'ajouter en voyant son regard noir légendaire prêt à me fusiller sur place.

    Après s'être séché rapidement, nous avons bien vite remballé nos affaires et sommes remontés sur la vespa pour faire le chemin en sens inverse. On sentait une légère brise venir nous chatouiller le visage tandis que le soleil commençait déja décliner dans le ciel. La lumière rouge qu'il faisait refléter sur les arbres et les plaines étendues devant nous, rendait ce paysage incroyablement romantique. Je tournais la tête un instant vers Rowan qui était plus belle que jamais et l'envie irrésistible de l'embrasser que j'avais du être réfrénée pour l'instant car je sentais bien qu'elle n'était pas prête, et surtout rouler a 80km/h n'était pas le meilleur moyen de déclarer sa flamme à une fille entre le vent qui couvre les paroles et le fait qu'on ne pouvait pas la regarder dans les yeux, j'étais coincé !

    Une fois sur les lieux du restaurant, je levait la tête pour remarquer la façon pittoresque dont celui avait été conçu et cela me rappelait presque le genre de maison que l'on trouvait dans un disney, vous savez les bicoques perdues au fond de la forêt où on avait l'impression d'être à l'abri de toutes les mauvaises choses et que ce cocon nous insufflait une joie toute nouvelle de ne pas avoir à le partager avec quiconque ! J'avais l'impression de me laisser porter par les évènements et tandis que je tirais la chaise de Rowan qui nous trouva bien vite une place en terrasse, je vint m’asseoir face à elle, relevant mes lunettes de soleil sur la tête je la contemplait regarder son menu avec envie pendant un instant avant de prendre à mon tour le mien... je serais surement plus discret à la regarder par dessus ce menu que en restant avec ce sourire béat devant elle comme un parfait idiot !

    J'avoue que le cadre est idyllique et ne me remercie pas, j'avais moi aussi besoin de m'éloigner un peu de Berkeley, je ne voulais pas passer mes vacances à ruminer ma rupture avec Plum et j'avoue que tu m'as aidé de la meilleure des façons je disais cela en faisant référence à notre petite escapade intime à Cancun. Mais je passe encore un meilleur moment avec toi ici, je dois dire que ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien ! Tu es presque plus efficace qu'un bon verre de bourbon ! je riais un instant avant de reprendre ma concentration ardue sur le menu qui s'offrait à moi. je faisait une petite grimace indiquant la difficulté du choix. On ne sait que choisir c'est fou ! j'ironisais un peu repensant à un film que j'avais vu il y a peu où un mec apportait des espèce de trucs dégoûtants roulés sous les aisselles, j'espérais que les italiens avaient tout de même un peu plus de classe même si le cuisinier et sont tablier maculé de tâches de graisses ne m'inspirait pas vraiment confiance. Je crois que je vais me laisser tenter par une escalope à la milanaise mais tout ça avec une bonne bouteille de leur meilleur vin, rien n'est trop bon pour nous n'est ce pas, très chère ? je prenais une voix plus que bourgeoise histoire de jouer au grand avant de rire.

    Un petit sourire sur les lèvres notre commande arriva quelques minutes après que le serveur l'ait noté sur un bloc note qui semblait dater de la guerre 14-18... décidément je commençait à ne plus vraiment avoir confiance en ce qui se trouvait dans nos assiettes mais l'odeur était si alléchante que je commençait directement à manger sans demander mon reste. Délicioso ! Presque autant que mes sandwiches de tout à l'heure, hein ? je la regardais avec un sourcil arqué comme pour la taquiner. Bon appétit, mademoiselle ! Après avoir mangé quelques bouchées, je versais le vin dans nos deux verres avant de le lever vers elle pour trinquer, nous ne pouvions pas dire que le cadre aurait pu être plus parfait que celui-ci ! A nous et à notre voyage plein d'aventures ! limite je me croyais dans pokémon, prêt à partir en quête des badges de la ligue kanto mais bon l'intention y était, et la voir sourire à la moindre de mes blagues était comment dire... plaisant.
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MessageSujet: Re: ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN EmptyJeu 25 Aoû - 0:41



ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN 699965tumblrljlgxteYO91qce1rfo1500
Cette attente d'un oui va me garder éveiller ce soir,

ce suspense est hantant, sur quelle nouvelle mon matin va-t-il se lever? Sur des mélodies d'amour comme la pluie ou cette soif restera-t-elle inassouvie? Gajhini Marco se n'è andato e non ritorno più, il treno delle 7:30 senza lui. E un cuore di metallo senza l'anima, nel freddo del mattino grigio di città. A scuola il banco è vuoto Marco è dentro me, e dolce il suo respiro fra i pensieri miei. Distanze enormi sembrano dividerci, ma il cuore batte forte dentro me. Chissà se tu mi penserai, se con i tuoi non parli mai. Se ti nascondi come me, sfuggi gli sguardi te ne stai. Rinchiuso in camera e non vuoi, mangiare, stringi forte a te. Il cuscino piangi e non lo sai, quant'altro male ti farà, la solitudine. __



    Mes gentilles petites piques l'avaient fait partir au quart de tour. Tout son être respirait un étrange mélange de fougue et d'amusement. Comme si il prenait un véritable plaisir à notre petit débat, comme si son souhait le plus cher était de reprendre le dessus coûte que coûte. J'appréciais sa détermination, si dans un temps il avait joué sur le plan modeste, à présent il dégageait la même fraîcheur qu'un enfant cabochard. Enfant auquel on aurait sagement conseillé que le meilleur dessin animé n'est autre que Pocahontas et non Peter Pan. Je le dévisageais de mes prunelles menthe à l'eau, sourire aux lèvres. Nous pourrions passer des heures à tergiverser là dessus, à se taquiner gaiement, mais sa dernière parole me prit de cours. Ethan Daniels venait à nouveau de laisser une interrogation en suspens, chargée de sous-entendus. Je battis des paupières et l'ombre lisse de mes cils recouvrit mes yeux. Pourquoi s'amusait-il à me tourmenter ainsi, cela ne devait être qu'un stupide jeu pour lui, il aimait chatouiller les esprits et se montrer complice, mais à la longue, tout ce qu'il parvenait à faire, était de me rappeler un passé douloureux. Les premiers rendez-vous, premiers baisers échangés passaient, une fois que ma confiance lui avait été accordée, il me semblait avoir tout perdu. Ce fut comme si l'on m'avait offert un voyage à la note salée pour ensuite me subtiliser les billets. J'avais le coeur fragile à l'époque, la fin de notre idylle m'avait été douloureuse et laissé un goût amer qui m'avait brulé la gorge. Toutefois, je ne laissais rien paraître, ses intentions n'étaient pas mauvaises, j'en étais certaine, nous étions venus ici pour nous éclater en toute amitié. A la place, je lui souris de ma gaieté juvénile habituelle, je jetais mes prunelles au ciel, faussement exaspérée. et murmurais un « Laisse tomber Daniels.».

    Chaque matin, je me levais avec la certitude que j'avais retrouvé un excellent allié, un ami qui répondrait présent dans n'importe quelle situation, tout comme Drew ou Nathaniel. Je me réjouissais, puisque ces alliances étaient rares, le delta et l'alpha étaient des exceptions, puisque chaque autre relation entretenue avec la gente masculine était placée sous le signe de l'ambiguïté. Cependant, au fil des jours, cette certitude devenait de plus en plus flou dans mon esprit. Je m'étais surprise devant le miroir à scruter mon visage, pour s'assurer que la personne qui me faisait figure était bien moi-même. J'apercevais malgré moi cette petite lueur que je me connaissais si bien, une lueur d'exaltation prompte aux nouvelles rencontre ou à l'évolution de mes sentiments. Finalement, je m'étais arrêtée sur l'idée que mon excitation soudaine était juste due à la perspective d'aller en Toscane et notre bonne entente. Cette fraîche et forte amitié avait juste masqué involontairement les sentiments ardents que j'éprouvais pour Cameron, après m'être interrogée, Ethan était juste un ami précieux.

    Revoilà le iota partit à la charge. Il ne pouvait s'empêcher d'y aller de sa petite boutade. Si dans un premier temps j'avais ris de bon coeur, la phrase suivante me figea sur place. Je venais d'avoir eu le droit à une douche froide, ou plutôt glacée. En fait, j'étais plutôt stupéfaite que Ethan se laisse glissé sur un terrain aussi dangereux, n'était-il jamais tombé sur un article «Comment plaire aux femmes et quels sont les mauvais pas à ne surtout pas effectuer», à l'évidence non. Que tu arrêtes ou pas, il était trop tard mon cher Daniels, tu paieras la note. Je n'étais pas une fille superficielle, une bimbo blonde envahit par la panique au moindre gramme prit mais je voulais me jouer du iota. Il me connaissait bien pourtant, la dernière chose à faire était de me tendre des perches ou dans son cas, me donner le bâton qui allait servir à le battre. J'optais pour un regard froid et pénétrant. « Tu sais, tu n'es pas obligé d'être aussi désagréable. Tu m'as coupé l'appétit.» m'offusquais-je. Je gardais le silence, la tête baissée et faussement vexée. « Enfin, toi et ton nez en trompette... chacun ses défauts ! Allez, viens, on va manger !» galvanisais-je, en espérant grandement qu'il fasse une fixation sur son groin toute la fin de la soirée. Je arquais un sourcil suggestif et détournais les talons, le laissant cogiter sur place.

    La nuit commençait à s étendre sur le paysage qui filaient derrière la couleur rouge cardinal de la vespa. Un sentiment de liberté grandissait, le visage fouetté par le vent frais, j'affichais un sourire béat. La nouveauté, le cadre inconnu qui m'arrachait à la monotonie de tous les jours. Il n'y avait pas le moindre nuage dans le ciel et toutes les petites bavures que j'avais rencontré cette année, s'étaient dissipées comme par enchantement. Je resserrais mon étreinte sur Ethan, et lâchais dans la nuit noir un cri d'enivrement. « Wouhouuuuuuuuuu !». Mon tumulte se perdit dans l'immensité du tableau de campagne. Les coins de ma bouche se relevèrent, et mes dents blanches s'accrochèrent à la lueur des étoiles qui brillaient au-dessus de nos tête. Je regardais avec envie les terres inconnues, éclairées par la lune. J'étais curieuse d'emprunter ces chemins solitaires, de découvrir ces régions de la Toscane. Malheureusement, la semaine était passée à une vitesse fulgurante et nos vacances touchaient à leur fin.
    Nous arrivâmes rapidement au restaurant désigné par mes bons soins. Sa façade rustique et champêtre avait un pouvoir irrésistible sur les touristes issus des grandes villes, venus changer de peinture.

    Je tressaillis légèrement quand il prononça le nom de Plum. La jeune alpha était une personne chère à mes yeux. Avant notre entrée à Berkeley, nous avions pensé être cousine, nous ne nous quittions jamais. Puis, elle avait découvert sa véritable identité, mais étrangement, les rapports que nous entretenions n'avaient pas changé d'un pouce. Son évocation me mit mal à l'aise, Ethan lui avait brisé le coeur et l'avait humilié lors de la soirée du bal. Être assise en face de lui, discuter du beau temps et de la pluie tout en partageant un délicieux repas n'était-il pas pactiser avec l'ennemi ? Surtout que je m'étais retrouvée au beau milieu de l'histoire, un froid avait été jeté entre nous, bien que je remuais ciel et terre pour le dissiper, il était malheureusement toujours présent. Je pinçais mes lèvres rosées et charnues, haussant les sourcils à cette révélation. Nous n'avions jamais abordé le sujet « fiasco au bal » et je n'allais pas m'en plaindre, préférant esquiver le sujet. « Je suis heureuse que tu t'en sois remis, les ruptures ne sont jamais faciles...». J'étais mauvaise conseillère. Dès que les conversations se tournaient vers des grands thèmes comme l'amour, la mort, la tromperie, je voulais me terrer dix pieds sous terre. Ces sujets sensibles me confinaient dans mon mutisme et tout ce dont j'étais apte à faire, c'était de hocher la tête à d'intervalles régulières dans un geste de compréhension parfait. Heureusement, l'humour fluet de Ethan détendit l'atmosphère. « Jolie comparaison ! Non, vraiment, je suis touchée... Et encore, le bon verre de bourbon me devance..». Je lui décernais une gentille tape sur le coude et levais l'index en signe de mise en garde. « Ceci étant dit, moi aussi je passe un joyeux moment, j'ai l'impression d'observer une série de test, comment se faire larguer en dix bonnes leçons.» Un sourire éclatant se dessina sur mon visage, mon rire cristallin se diffusant dans l'atmosphère douce, aux couleurs mielleuses.
    [color=indianred]« Un choix judicieux monsieur Daniels! Toutefois je me suis promis de ne pas faire d'excès ce soir. Rappelez moi à l'ordre si il m'arrive de faire un écart !» éclatais-je de rire. J'entrais dans le jeu du iota avec malice mais une pointe de sérieux. Demain était notre dernière journée passée en Italie, et j'avais envie d'en profiter pleinement, sans migraine et sans comater. Je parcourais le menu des yeux, mordant ma lèvre à plusieurs reprises, traduisant mon hésitation agitée. Enfin, ms iris s'arrêtèrent sur une recette digne de ce nom. « Et je vais prendre la scaloppina di pollo !» annonçais-je au serveur de mon accent américain qui dépeignait sur cet univers italien. Celui-ci repartit avec empressement aux cuisines, nous laissant seuls à nouveau. Nous partagions une discussion animée, riant à chaque déclaration faite par notre interlocuteur. Voyant notre serveur de retour, j'enchainais « On va se régaler !».

    Sacré Ethan ! Il ne me lâcherait jamais la grappe avec ses fameux sandwichs préparés par un véritable cuisinier qui ne s'avérait pas être lui. Je pouffais. [color=indianred]« Outre le fait que ce ne sont pas TES sandwichs, une escalope relève du niveau supérieur, tu ne trouves pas?»[/b]. Je ponctuais ma phrase par une nouvelle gorgée de vin. Le liquide à la couleur de rubis se répandit sur mon palais, me servant une palette d'aromates raffinée de fruits rouges, réglisse et violette. « Délicioso !». Définitivement le mot qui caractérisait le mieux cette soirée estivale. Il est vrai que notre voyage était plein d'aventures, un peu plus, je me serais sentit comme dans une comédie romantique à l'italienne. Soudainement, notre diner fut perturbé par une clameur, provenant de l'intérieur. Les rumeurs des discussions autour de nous s'éteignirent, et plusieurs têtes se tournèrent vers l'origine du brouhaha. Ma curiosité attisée, j'observais la scène silencieusement à travers de la fenêtre en fer forgé. Une grande brune à la peau brune s'était levé d'un bond, abandonnant son siège vert émeraude. Hystérique, elle saisit son vert de vin à la robe pourpre et en déversa le contenu sur son compagnon. Des «o» se dessinèrent sur toutes les bouches et l'assemblée retenait son souffle. Son mari, son amant, où qui que ce soit d'autre, se leva à son tour, sa silhouette se dessinait dans l'encadrement de la fenêtre. Il avait le nez filant droit comme une flèche, une peau claire et des yeux d'un bleu intense. Son visage carrée délicieusement encadré par des cheveux blonds et soyeux. Il commença à l'interpeller vivement mais la jeune femme avait déjà tourné les talons. Gênée, je me tournais vers Ethan, reposant ma fourchette gentiment garnie dans mon assiette. « Eh bien.. c'est triste..» commentais-je d'une voix éteinte. Les deux protagonistes m'avaient rappelé que la vie n'était pas toujours aussi rose qu'on osait l'espérer et qu'il suffisait d'une parole mal placée pour ruiner tout ce qui avait été battit pendant des mois entiers. Si tout le monde recommençait à parler avec vivacité, je ne pus m'empêcher d'être peinée pour le joli couple. Mes paupières refermaient sur mes prunelles jades, j'étais perdue dans une profonde songerie, ce qui ne dû pas échapper à Ethan. Pourtant, mon chagrin s'envola bien vite. La latinos retournait sur ses pas avec énergie, faisant claquer ses talons aiguilles avec force sur le sol poli. Elle brandit un doigt d'honneur à l'attention du beau blond et repartit dans la nuit obscure. Mes yeux s'agrandirent de stupeur et je me permis un rire franc. « Mon dieu ! Elle n'a pas besoin de se montrer aussi pathos !». Je cherchais la complicité d'Ethan, une lueur moqueuse dans le regard. Cette femme était dotée d'un culot effarant que je ne possédais pas. Leur exhibition terminée, la scène m'avait offert un nouveau sujet de discussion. « Confidence, confidence... Raconte moi, qu'elle a été la rupture la plus désastreuse de toute ta vie ?». Je le regardais avec attention, une étincelle avide dans le regard. Après réflexion, j'ajoutais avant qu'il ne prenne la parole « Mis à part celle avec Plum, rupture qui a sa place dans le livre des records qui plus est.». Je lui saisis la main tout en rigolant, geste traduisant que je ne faisais autre que le taquiner. « Allez, raconte moi tout Ethan, promis après, ça sera mon tour..» ajoutais-je en lui lançant un clin d'oeil. Je pris une nouvelle bouchée de mon assiette, savourant les mets raffinés de l'Italie sans quitter mon acolyte du regard. La lumière, engendrée par les bougies du milieu de la table, se reflétait sur sa peau de pêche. Ce dernier semblait hésiter mais enfin, il ouvra la bouche.
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MessageSujet: Re: ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN EmptyVen 26 Aoû - 4:22

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    Dean Martin••• ON AN EVENING IN ROMAComo e' bella ce' la luna brille e' strette strette como e' tutta bella a passeggiare Sotto il cielo di Roma Down each avenue or via, street or strata You can see 'em disappearing two by two On an evening in Roma Do they take 'em for espresso Yeah, I guess so On each lover's arm a girl I wish I knew, On an evening in Roma



    La petite moue de Rowan lorsqu'elle n'était pas contente d'une de mes remarques ? Je la chérissais tellement... à vrai dire je n'avais même pas les mots pour exprimer ce qu'elle provoquait en moi. Une fille comme elle il n'en existait pas deux dans ma vie et pourtant je ne la considérais même pas comme une âme soeur, une petite amie... pour l'instant tout ce que je savais c'était que j'avais besoin d'elle, de la serrer dans mes bras, de la sentir tout contre moi, voir sa chevelure blonde sous mon menton, que je puisse humer le doux parfum qu'elle dégageait au moindre mouvement. Son parfum était devenu comme une drogue pour moi, chez elle, tout me rappelait la perfection, à vrai dire sa simple vue me donnait des frissons. Je ne savais pas l'expliquer, la dernière fois que j'avais ressenti ça, c'était lorsque Plum et moi sommes devenus plus que des amis et qu'un couple nous avions formé... l'alpha avait été pour moi comme une bouffée d'air frais, elle m'avais sortis de la léthargie dans laquelle la mort de mes parents m'avait installé pour me propulser au 7ème ciel, plus rien ne pouvais m'atteindre, lorsque j'étais avec elle pour la simple et bonne raison que j'oubliais tout mes soucis pour laisser place à l'enfant que j'avais été et tant apprécié être. Rowan n'était pas une fille sérieuse, elle ne prenait pas les choses au premier degré c'est ce que j'aimais aussi, pouvoir blaguer sans risque avec elle, quoique... lorsque j'évoquais innocemment les petits bourrelets qu'elle pourrait avoir, elle prit bien vite la mouche, mon dieu que les filles peuvent être susceptibles quand elles le veulent ! J'avais juste envie de lui jeter la carafe d'eau qui se trouvait face à moi sur la table histoire de la faire rire un peu ! Ouai j'avais l'espoir, qu'en étant trempée et sa robe blanche devenue presque transparente elle serait plus encline à venir se marrer avec moi... naïf ! Et boum la voila qui se vengeait en parlant de mon nez un peu retroussé je l'avoue. je me posais les doigts dessus essayant de le regarder m'obligeant à loucher. Je devais avoir l'air d'un véritable débile mental et c'est à ce moment que la jeune femme en profita pour me prendre en photo avec son téléphone Xperia dernière génération, qui - soit dit en passant - ne valait rien comparé à mon blackberry bold qui m'accompagnait partout ! J'essayais de lui voler l'engin histoire de dire bonjour à mon ami la touche "delete" mais elle fut trop rapide et l'avais déjà envoyé sur sa boite mail, quelle garce ! Quelle magnifique garce ! La couleur de ses yeux me rendait presque aussi joyeux que le blond doré de sa longue chevelure d'ange, impossible de lui en vouloir de toute façon, elle était bien trop persuasive avec ses yeux de chat potté mal léché ! ahlala les filles... ça vous prend, ça vous jette mais on les aime quand même !

    Hey attend... je l'arrêtais tandis que nous venions de commander. Question cruciale... tu trouves vraiment que mon nez est moche ? je la regardais un instant avec l'air le plus sérieux du monde avant de mourir littéralement de rire. J'avais totalement confiance en mon physique et ce, peut importe l'avis des autres, ça n'allait pas changer parce qu'une petite blondinette qui se prenait pour un tyran venait la ramener, alors qu'elle n'était qu'un pauvre flan aux abricots !

    Assis tous les deux au restaurant, une ambiance plus que romantique flottant dans l'air, je me décidais enfin à commencer les petits sous entendus histoire de ne plus perdre de temps, je ne voulais pas que nous quittions les terres toscanes sans que la jeune femme sache ce que je ressentais pour elle... elle qui était aujourd'hui comme la prunelle de mes yeux, me permettait de faire le point sur moi-même. J'étais toujours capable d'aimer, oui mon coeur avait été brisé une première fois mais voila qu'aujourd'hui il battait à nouveau et plus fort que jamais pour une seule fille, une blonde aux yeux clairs émeraude m'avait transpercé le palpitant d'une flèche décochée sans même son aval... sa seule présence autour de moi faisait flotter des petits angelots amis de cupidon autour de nous, il ne me restait qu'une chose à savoir c'était si la chose était réciproque ou non ! Mais avant cela je laissais place à quelques blagues histoire de ne pas me laisser décontenancé car dès que je perdais le contrôle de la situation, je devenais nerveux et j'avais tendance à lâcher des infos que j'aurais préféré garder personnelles...

    C'est notre dernière nuit coupés du monde à pouvoir se faire plaisir, accord toi au moins un petit excès voyons ! Et puis on ne refuse jamais un vin italien tu sauras ! je la regardais des étoiles plein les yeux et plein le coeur. Je me demandais à quoi elle pouvait bien penser... est ce qu'elle ressentait aussi cette atmosphère un peu confinée, comme s'ils n'étaient plus que tous les deux sur terre ? J'avais l'impression d'être le seul idiot à me foutre à fond dans cette fucking relation tandis que Rowan vivait sa vie bien tranquillement en s'imaginant toujours dans les bras de l'autre moche d'alpha qui lui servait de petit ami... pour l'instant ! Il fallait avouer qu'elle devait être loin de se douter de mes sentiments pour elle, j'avais réussi à les cacher soigneusement depuis le début de notre périple italien et je comptais bien continuer comme ça oui mais pour combien de temps ? J'avais décidé que ce soir était le grand soir, mais comment trouver l'occasion parfaite ? Je n'avais pas vraiment l'intention de la prendre par surprise (même si je suis sûr qu'elle aimerait ça la coquine) mais j'avais juste envie de lui avouer enfin ce que j'avais sur le coeur, ce trop plein d'amour qui m’oppressait le coeur et me le faisait pratiquement exploser à l'intérieur de ma poitrine, le manque d'air se faisait ressentir... mon dieu il fallait faire quelque chose, agir... parler, rire ? Je ne savais plus... Tu devrais revoir ton italien, la prononciation est comment dire... euuh... merdique ? je crois que c'est le mot en effet ! je commençais à rire de bon coeur tout en avalant mon repas bien tranquillement. Nos bavardages ne menaient à rien mais voulaient tout dire, nous étions avide de se parler l'un l'autre, nous ne cherchions pas de sujets particuliers, à vrai dire nous nous laissions embarquer par le flot et ce n'était pas plus mal.

    Le repas touchant à sa fin un mec se pris un verre en pleine face tandis qu'une bombe latine (dj ! ) s'en allait faisant retentir le bruit de ses talons sur le pavé de la terrasse. Nous la regardions l'air interdit ne comprenant pas trop la scène avant de faire le rapprochement, il avait simplement du la tromper cet enfoiré ! Et il n'avait pas été assez malin pour se cacher non mais je vous jure et après on dit que les italiens sont des lovers ! S'ils ne peuvent même pas cacher une ou deux relations extra-conjugales mais où va le monde sérieusement ! je les regardais consterné en buvant une gorgée de mon verre. Non mais tellement triste... je te jure le mec n'a aucune fierté il se laisse traîter de cette façon devant tout le monde... s'il n'avais pas été stupide et se contenter d'une seule fille ce ne serait pas arrivé ! C'est chose récurrente pourtant ce genre de comportement ces temps ci on dirait... je la regardais avec un petit sourire en coin sur le visage. Aller viens on bouge, si tu me suis tu auras peut-être droit à une réponse à ta question je lui fis un clin d'oeil car malgré tout cela je n'avais pas vraiment envie d'aborder le thème des ruptures amoureuses qui pour moi semblait bien trop épineux en ce moment !

    J'emmenais Rowan dans les toilettes, discrètement nous entrons dans la petite cabine exiguë. Je lui fais signe d'ouvrir la fenêtre. Aller vas y je te fais la courte, depêche grimpe sur l'escalier de secours ! oui partir sans payer était bien mon intention mais pour cela il allait falloir que la jolie blonde y mette du sien ! Un dernier jeu avant de rentrer ne nous ferait pas de mal du tout ! Une fois qu'elle fut passé, je pris appui sur les toilettes, en ne manquant pas de me foutre le pied dans le trou idiot comme j'étais, oui un imbécile amoureux on peut dire ! Je passais enfin par la petite fente pour me glisser sur l'escalier à mon tour. je la regardais en riant. Alors pas cool mon jeu ? j'arquais un sourcil histoire de faire un peu le malin avant de l'inviter à monter les marches, puis, prenant sa suite je lui emboîtais le pas pour nous retrouver pile sur le toit...

    On est bien ici tu trouves pas ? je regardais l'horizon, la nuit était tombée, les astres commençaient à s'illuminer par millier et l'on entendait que le retentissement d'une explosion folle à quelques kilomètres de là. Je tournais la tête pour voir d'où cela venait avant de m’apercevoir qu'il y avait un véritable feu de joie accompagné d'un feu d'artifice, là juste pour nous ! je pris Rowan par la main pour l'inviter à s'asseoir sur un rebord qui se trouvait là avant de lui donner ma veste histoire qu'elle ne prenne pas froid. ]Tiens, mets ça sur le dos tu vas finir par m'éternuer dessus avec ce froid ! je lui souriais affectueusement avant de passer un bras derrière son dos pour la rapprocher de moi, tandis que nous avions un spectacle féerique devant nos yeux. Le cadre n'aurait pas pu être plus parfait que celui-ci... je me devais maintenant de trouver les mots, une façon de lui avouer ce que je ressentais ! je tournais la tête vers elle, un peu de timidité se faisait ressentir en moi, pour la deuxième fois dans ma vie, une fille me déstabilisait et je n'aimais pas la sensation que cela provoquait chez moi. Des hauts le coeur, de la transpiration et la bouche qui s'assèche, la parfaite panoplie du puceau de base ! Mon dieu aller je me lance... et puis naaaan aller si... nooooon... bon bref : Rowan veux tu m'épouser ? mais non bien sur que je n'ai pas dis ça voyons ! Plus sérieusement... Rowan... euh... il faut je t'avoue un truc... j'ai passé vraiment une semaine inoubliable avec toi et je m'imagine mal retourner à Berkeley, à ma vie d'avant sans t'avoir à mes côtés... enfin je sais que tu seras toujours là pour moi mais... ce n'est pas la même chose, Rowan je lui prenais les mains. Je crois que je t'aime, ce qu'il y a entre nous... c'est quelque chose de fort, de vrai ! Il me suffit d'une parole et je suis à tes pieds... je sais que toi aussi tu dois être confuse et crois moi je suis le premier surpris mais... oh et puis ! je posais ma main sur sa joue la caressant doucement avant de venir déposer mes lèvres sur les siennes, le baiser du prince charmant comme on dit dans les disney mais dans mon attitude j'étais plutôt un frolo torturé par l'amour interdit qu'il éprouve, cruel destinée qui est mienne...
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MessageSujet: Re: ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN EmptySam 27 Aoû - 2:36

ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN Etwan
It's taking all the power I have to walk away from you

“It's no good trying to keep up old friendships. It's painful for both sides. The fact is, one grows out of people, and the only thing is to face it.” In Napoli where love is King, when boy meets girl, here's what they say When the moon hits your eye like a big-a pizza pie, that's amore. When the world seems to shine like you've had too much wine, that's amore. Bells'll ring, ting-a-ling-a-ling ting-a-ling-a-ling and you'll sing "Vita bella" hearts'll play tippi-tippi-tay tippi-tippi-tay like a gay tarantella. When the stars make you drool, joost-a like pasta fazool that's amore. When you dance down the street with a cloud at your feet, you're in love when you walk in a dream but you know you're not dreamin', signore. 'Scusami, but you see back in old Napoli, that's amore __ That's Amore by Dean Martin




    Je pris une portion de ciabatta et la mis en bouche. Le régime crétois allait me manquer, plus porté sur le salé et les épices que la gastronomie américaine. Je reposais ma fourchette en argent, m'arrêtant un instant sur le paysage, cette architecture médiéval et ses petits chemins poussiéreux bordés de murs de pierres. Nous composions un joli tableau tous les deux, assis en terrasse, j'en regrettais presque Cameron, personne avec laquelle j'aurais voulu partager cette évasion prodigieuse. Mais la présence d'Ethan m'était devenue indispensable, il était revenu avec constance dans ma vie et la seule idée de le voir s'évaporer un beau matin m'était insoutenable. Il était devenu le soleil qui me protégeait de la nuit, cette douce chaleur qui repoussait la fraîcheur d'un temps vaporeux, la lumière qui guidait mes pas vers le droit chemin. Je l'observais un sourire niais sur le visage, qu'il était bon de pouvoir se confier à quelqu'un sans craindre qu'il retourne un jour toutes ces confidences contre vous.

    La question qui valait de l'or, je le regardais bouche bée, n'osant croire qu'il repensait encore à ma boutade de l'après-midi. « Non.. il est très bien ton nez ! Je..». Son fou rire me coupant dans mon élan. Qu'il était vaniteux, cela en était grotesque. Mes prunelles découragées le considéraient se tordre de rire. « Tu penses réussir à te calmer ? … Tu me diras, mieux vaut rire de ta dégaine qu'en pleurer.. ». Et bing ! Comme un radar non signalé sur une partie de l'autoroute, il ne l'avait pas vu arriver celle-ci. Je vis sa mine se décomposer instantanément et essayais de dissimuler mon sourire suffisant. J'osais enfin relever les yeux sur le iota. L'éclat de sa peau dorée resplendissait dans la pénombre, ses yeux basanés envoyaient un étrange message, Ethan me sondait de la même manière qu'un homme sortant du désert observerait un verre d'eau. Je pris un air inquiet avant d'ajouter à la ronde « Tout va bien ? Tu as une poussière dans l'oeil ? ». Je le contemplais de mes prunelles amusées, un peu plus et j'aurais même pu imaginer que je le déstabilisais complètement. Je le voyais même un peu tendu, ses yeux fixés ses mains et il n'arrêtait pas de changer de position, comme si il attendait quelque chose, mais quoi ? « Le diner ne devrait pas tarder, ne t'en fais pas.» articulais-je posément en lui tapotant la main. « Ou sinon... les toilettes sont de ce côté ! ». Je ponctuais ma phrase en lui désignant la direction à suivre. Maître bourreau ? Non ! Mais la tentation était trop grande, de plus Ethan avait l'habitude, c'était notre petit jeu. Je ricanais avant de reprendre mon sérieux. J'acquiesçais sagement pour le vin, faisant tournoyer entre mes doigts fins le verre vide. Les yeux concentrés sur les mouvements circulaires, je pensais à cette douce Californie que je retrouverais dans quelques jours, telle que je l'avais laissé. Cameron m'attendrait à l'aérogare, une boîte à bijou à la main et un sourire aussi lumineux que le parquet blanc lustré. Cette pensée se traduisit par un sourire béat sur mon visage. Quand mes paupières rouvrirent mes prunelles jades étincelantes, je débordais d'une énergie nouvelle, prenant plaisir à chaque petite chose. Encore une fois, je fus déstabilisée par la mine sérieuse d'Ethan, les doigts crispés sur sa serviette, il semblait perdu dans de profondes pensées. Cet air très concentré, son teint mordoré qui virait au vermeil et ses paumes moites. Je le jaugeais d'une inquiétude polie, prête à redemander de ses nouvelles quand il m'attaqua de plein fouet. J'encaissais sa raillerie la mine impassible, cherchant une réplique poignante à lui rétorquer. « Comment fais-tu ? Passer avec une telle aisance d'une phrase niaise à quelque chose de bête et de méchant … Un mécanisme d'autodéfense ? … Huum, je te perturbe .. Avoue le ! ». Je le regardais avec insistance, avec la ferme intention d'obtenir une réponse franche et sincère. Puis, j'éclatais de mon rire cristallin. Je dissimulais ma bouche moqueuse derrière ma main à la couleur satinée. Une minute plus tard, je plissais le nez et lui lançais un clin d'oeil. Plus le temps courrait, et plus j'évaluais cette soirée mémorable, cela faisait une éternité que je ne m'étais pas autant amusée.

    Contrairement aux autres clients, je ne posais pas un regard lourd sur l'homme aux cheveux pommadés, je n'appréciais guère juger les autres personnes, surtout quand je n'avais pas eu vent de leur histoire. Malgré tout, la réaction d'Ethan me laissa pantoise. « Non mais Ethan ! Encore heureux qu'il ferme son clapet ! ». Je pouffais à nouveau, incapable de me retenir. D'après ce que j'avais assimilé, ce bel homme élancé était fautif. Cette abjecte histoire me paraissait même familière, il m'était déjà arrivée d'être surprise par la colère devant Keyllan, un ex parmi tant d'autres. « A qui le dis-tu.. » dis-je, repensant à l'epsilon. Je le regardais perplexe. Comment ça on bouge? Le iota me tendit sa main que je saisis sans réfléchir. En l'espace d'un instant, je me sentis propulser en avant, slalomant entre les tables, nous nous dirigions vers les cuisines. Ravie, je songeais que Ethan m'avait concocté une petite surprise, un succulent dessert dans les loges de ce petit restaurant plein de charme à déguster avec le chef en personne. Mais il mit bientôt fin à mes espérances, nous faisant bifurquer vers les toilettes des hommes. Je plantais mes talons Gucci dans le carrelage, déterminée à ne pas faire un seul pas de plus. « Non mais tu déconnes là ! Mon prénom n'est pas Marie couche toi là ! ». Je m'accrochais à une décoration murale pour ne pas me faire entraîner. Toutefois, le regard brûlant que me lança l'un des serveurs me mit le feu aux joues et je lâchais bientôt ma prise pour entrer dans les cabinets derrière Ethan.

    Je relevais les yeux vers l'escalier de secours comme si j'avais été prise en flagrant délit de vider une flasque d'alcool dans une église. « C'est bien ce que je pensais, t'es malade ! Hors de question de partir d'ici sans payer comme des voleurs ! ». Je sortis ma carte bancaire, encline à rebrousser la route mais Ethan me saisit par la taille et me força à prendre pied sur le rebord de la fenêtre. Je me retrouvais à visiter le toit, les mains de Ethan toujours poser sur mes hanches avant que je me dégage de son étreinte. « T'es nul Daniels, un gros naze ! » parvins-je à articuler entre deux éclats de rire. L'adrénaline s'était infiltrée en moi, la peur d'être découverte, l'excitation qui avait suivit en grimpant les marches. Je tournoyais sur moi même, découvrant les environs de mes yeux jades grands ouverts. L'obscurité se refermait sur nous, au loin, les étoiles brillaient d'un nouvel éclat, comme si elles nous juraient de garder le secret de notre petite escapade. « On ne pouvait pas rêver mieux pour finir la soirée en beauté ! Oh ! Regarde, un feu d'artifices ! ». Je venais d'apercevoir au loin les couleurs primaires qui illuminaient le ciel tour à tour. Je me laissais aller dans les bras d'Ethan, charmée au possible. Ma chair de poule fut gommer par sa veste chaude, je sentis cette odeur familière, de fragrance et de musc, et tous ces autres parfums indéfinissables, caractérisant Ethan Daniels.

    Je souriais faiblement devant les élans de gentillesse dont avait fait preuve Ethan aujourd'hui. Il posa un instant ses yeux ambres sur moi, un sourire attentionné sur les lèvres. Je me sentis rougir, prisonnière de sa poigne, mon coeur battit plus fort. Le contact de sa main posée sur ma taille fut si délicat que l'espace d'une seconde, j'éprouvais une sorte de ravissement, une félicité que je n'avais pas ressentit depuis que j'avais quitté les bras de Cameron, il y avait une semaine. Cependant, l'instant d'après, j'étais prise d'une sensation de dégoût, cette émotion m'avait été transmise par un autre homme, et celui-ci n'était pas Cameron. Je commençais à être malade, et les paroles brulantes d'Ethan n'arrangeaient rien. Bien au contraire, ce dernier me laissa interdite, les mots redoutés glissaient sur ses lèvres sans que je n'aie aucune chance de les stopper. Mon teint devint livide, puis mes lèvres s'entrouvrir en une grimace qui traduisait mon mal être. Ce dernier me prit alors les mains, j'étais au bord du supplice. Des larmes salées me montèrent aux yeux. Sa voix pourtant hésitante, était parfaitement lucide parmi le bourdonnement du feu d'artifices, à mon grand désarroi. Ma tête était froide et mon corps brûlant, je fermais les paupières un instant, espérant que tout cela ne fut qu'un mauvais rêve. Ce fut un choc d'entendre quelque chose de vraiment, incroyablement, prodigieusement beau mais l'ombre de ce moment romantique se dressait comme horrible dans mon esprit. Troublée, je ne me rendis à peine compte que sa main douce s'était déposée sur ma joue, jusqu'à ce que Ethan vienne presser ses lèvres contre les miennes, un geste lent, qui semblait infini. Soudain, une explosion plus forte que l'autre me réveilla, je rouvris mes paupières et pris conscience de la situation infernale qui se déroulait. Je plaquais mes deux mains, à présent libres, sur le torse de Ethan et le repoussais énergiquement. La première larme naquit au creux de mes yeux et roula sur ma joue porcelaine. Mon visage était submergé par une émotion intense, puis la colère finit par prendre le dessus. « Ethan pourquoi tu me fais ça ?... On avait convenu que ce voyage se ferait en toute amitié et tu me traînes sur un toit face à un feu d'artifices ! En plus tu es surpris.. tu sembles plutôt tout avoir bien organisé et t'être joué de moi.. Je crois rêver.. ». Ma voix chevrotante trahissait à quel point j'étais émue, faible et vulnérable. Je commençais à prendre peur, effrayée que cette révélation engendre chez moi une quelque once d'affection pour lui. Les yeux noyés par le liquide salin, on ne pouvait être plus abattu. Je me sentais suffoquer, il fallait que je parte et vite. Ethan avait une addiction, et la seule manière d'éradiquer cette addiction était de la remplacer par une autre. « Tu es juste.. encore triste, tu n'as pas encore oublié Plum mais ne fiche pas en l'air ma relation avec Cameron. Je n'aime que lui et croire qu'il y aurait une quelconque possibilité entre nous deux serait te faire horriblement du mal. J'en ai rien à foutre Ethan. ». Menteuse, il fallait être aveugle pour croire un seul instant que sa déclaration ne m'avait pas touché. Mon apparence n'avait plus rien de joyeuse, mes yeux clairs, habituellement allègres comme une flamme dansante étaient rouges des larmes que j'avais versé, ma bouche autrefois rieuse était crispée en une moue désespérée. Je regardais Ethan Daniels mais je n'arrivais pas à aimer l'image qu'il me renvoyait. Relevant mon menton parfaitement dessiné, je clignais des yeux, laissant tomber les dernières bulles accrochées à mes cils, mes traits s'affermirent, ma résolution était prise. Je ne le lui laissais pas le temps d'objecter quoique ce soit, j'utilisais le peu de pouvoir qu'il me restait pour me précipiter hors du toit.

    Les joues rouges et humides par l'effort que je venais d'effectuer, je courrais toujours le long de la route goudronnée. Mes cheveux, au début de la soirée rassemblés en un nuage blond vaporeux, masquaient à présent mon visage. Certaines mèches dorées s'étaient mélangées aux larmes et me collaient au visage. Mon coeur battait si vite qu'il me semblait qu'il pouvait exploser d'un moment à un autre. Mes plantes de pied me brûlaient violemment, à chaque grande enjambée, mes talons aiguilles renforçaient la douleur en s'entrechoquant au sol granuleux. Une chute brutale me menaçait à chaque pas. Je crus basculer un instant et me blesser les genoux, mais ce fut juste une impression, la sensation d'une main qui se refermait sur mon épaule, une main qui appartenait à un certain iota qui venait de me décevoir considérablement.
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MessageSujet: Re: ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN EmptyMar 30 Aoû - 5:18

    ITALY : After a volcano killed a thousand of people, she resuscitated my heart •• ETHAN&ROWAN Tumblr_lhakg6CxsK1qdiiv9o1_500
    Pascal Obispo& Natasha St Pierre••• SI ON DEVAIT MOURIR DEMAIN y a ceux qui prendraient un avion, d'autres qui s'enfermeraient chez eux, les yeux fermés, toi qu'est ce que tu ferais ? toi qu'est ce que tu ferais ? Y en a qui voudraient revoir la mer, d'autres qui voudraient encore faire l'amour, une dernière fois, toi tu ferais quoi ? Eh toi ?! Tu ferais quoi ? ...


    Me perturber ? Elle ne faisait que ça depuis le début de notre voyage et je ne savais comment faire face à cet état de fait sachant que dans le fond je n'était encore qu'un petit enfant timide qui ne voulait pas grandir, tout cela dans un corps de grand narcissique qui se sert de son humour pour couvrir son manque de confiance... personne ne m'avait encore percé à jour mais le jour où une fille comprendrait que tout cela n'était qu'une carapace et que dans le fond j'étais un être meurtri, solitaire et blasé, certes je serai certainement déçu que quelqu'un ait lu aussi bien en moi, mais je saurais aussi qu'elle est LA fille, celle auprès de qui je désire passer le reste de mes jours, la chérir et la combler jusqu'à ce que la mort nous sépare comme on dit ! Oui j'étais très attaché au mariage et à toutes ces traditions ancestrales, c'était la mort de mes parents qui avait déclenché cet électrochoc en moi car en effet, ma mère n'avait jamais cessé de me répéter que je devais me trouver une fille bien pour fonder une famille et qu'elle serait heureuse d'être grand mère lorsque nous serions prêt... c'est un peu pour exaucer ce dernier voeu que je m'attelais à la tâche bien que dans ma tête le sexe et l'amusement primaient avant tout ! C'est pour cela que je posais des conditions très strictes à la candidate au poste de femme de ma vie, "alors si t'as les critères meuf, laisse moi ton phone-tél" ...
    Pour l'instant la seule chose que j'avais en tête c'était de faire quelque chose de complètement dingue, oui j'en avais assez de jouer les gentils garçons poli qui tire les chaises aux filles ! Il était temps que je retrouve ma fougue et mon impulsivité et c'est ce que je fis bien assez vite en traînant Rowan dans les toilettes ! La jeune femme qui n'avait une fois de plus rien compris au film en tant que bonne petite blonde, pensait que je l'avais amené dans la petite pièce pour qu'on fasse l'amour ! Non mais elle est sérieuse ? Depuis le temps que j'attend d'explorer à nouveau chaque centimètre de peau qu'elle possédait, je n'allais pas tout gâcher maintenant ! La petitesse de la salle nous obligeait à être serrés l'un contre l'autre, je pouvais admirer à foison sa longue chevelure et ses yeux de jade qui m'hypnotisaient d'une manière que je ne saurais décrire. Elle était devenu pour moi comme un but à atteindre, oui mon idéal Platonien était là devant moi ! Je ne voulais pas que mon âme rejoigne le monde des idées pour être heureuse à tout jamais, non ! Je voulais la lui donner toute entière, lui vouant ce culte qu'elle méritait amplement en tant que reine de mon coeur tout entier. Sa petite robe blanche laissant transparaître la naissance d'un décolleté que je ne connaissais que trop bien me fit déglutir, il était évident que Rowan était désirable, j'avais envie d'elle mais pas seulement ! Non l'amour physique n'est rien comparé à tout le flot de sentiments qu'elle déclenchait en moi ! C'était quelque chose de si fort qui me submergeait que je ne savais si je pourrai le supporter longtemps ! Il fallait que je le partage, que je lui avoue tout, oui je ne pouvais pas rester embourbé dans mes pitreries dans qu'elle ne sache ce que je ressentait pour elle au plus profond de moi même...

    Mais tu vas te calmer oui ? On est ici pour chercher l'aventure tu te souviens ? Notre voyage tourne autour de ça et toi tu refuses un petit trop plein d'adrénaline le soir de notre départ ? Allons tu ne voudrais tout de même pas que je te traite de... poule mouillée !? je la regardais avec un air de défi avant de la voir enfin s’engouffrer par la petite fenêtre, oui elle n'était pas dure à convaincre une fois qu'on y mettait les formes !

    Le rire cristallin qu'elle laissa éclater me conforta dans l'idée que j'avais visé juste avec mon idée de partir comme deux voleurs ! Ce fut un peu sur un coup de tête que je m'étais dit, quoi de mieux que les étoiles et la lune avec une vue imprenable sur la ville, pour lui annoncer ce qui me torturait tellement depuis quelques temps... Les dés étaient jetés et tous les pions en place pour que j'en vienne enfin au sujet principal, mais je ne savais encore comment l'aborder ! La difficulté était telle, que rien qu'en y pensant je sentais un frisson me parcourir tout le corps à la manière d'une décharge électrique qui me poussait à passer aux aveux ! Un léger sourire et un regard complice échangé, je lui déposait ma veste sur les épaules pour éviter qu'elle ne prenne froid. Là assis tous les deux nous avions l'impression d'avoir le monde à nos pieds ! Tout était si beau et si parfait que j'avais cette chaleur dans ma poitrine qui me brûlait presque de l'intérieur ! Ma passion était telle qu'il me semblait que mon coeur était devenu un brasier qui me consumerait petit à petit jusqu'à ce que les mots soient sortis de ma bouche. Tu as vu hein... tout ça c'est juste pour toi, pour nous je la regardais avec un léger sourire sur les lèvres tandis que ma mains venait serrer la sienne. j'avais l'impression que nous étions en osmose et que rien ne pouvait venir troubler notre tranquillité... J'avais bien tort! il fallut que ma bouche vienne se mêler à cette affaire, ainsi que mon coeur ce traître qui n'avait pas pu retenir le premier intervenant des deux protagonistes, car il venait d'exprimer totalement ce que je ressentais pour elle et que je brûlais de lui avouer depuis le tout début.

    Un léger regard vers Rowan me conforta dans l'idée qu'il s'agissait d'une terrible idée ! La voila maintenant qui paniquait et qui me prenait pour un espèce de pervers machiavélique qui avait prévu depuis le début de l'amener sur ce toit pour la coincer en quelque sorte en lui avouant ses sentiments ! Tout cela n'avait pas du tout été prémédité, j'étais seulement un homme qui avait profité du cadre plus que parfait dans lequel nous étions pour venir lui avouer la véritable flamme qui brûlait au fond de moi... mon dieu mais qu'avais-je fais ! Ca y est plus jamais elle ne me fera confiance maintenant, j'étais devenu le mec à éviter, à éviter comme la peste ! Je la regardais avec un air suppliant, il fallait qu'elle comprenne que je ne l'avais pas prise en traître, non ce n'était pas ça du tout ! Alors que j'allais lui répondre la jeune femme s'était enfuie, oui elle avait dévalé en quatrième vitesse les marches de l'escalier pour se précipiter dans la rue ! Je la poursuivais dans une course effrénée bien qu'elle était plus encline que moi à courir car l'envie de ne plus entendre ce que j'avais à lui dire devait lui avoir donné des ailes. Alors que nous arrivions à quelques mètres du restaurant maintenant. Je m'arrêtais enfin la voyant s'immobiliser à la manière d'une statue et continuer de verser toutes les larmes de son corps. Ses cheveux venaient bercer les quelques larmes qui avaient survécu sur sa joue rosie par la colère et la tristesse que je lisais dans son regard. Je posais une main sur son épaule afin qu'elle se retourne complètement vers moi... j'avais besoin de lui parler, il fallait tout simplement que je lui avoue tout ce qu'il me restait quitte à la perdre pour toujours je préférais savoir s'il y avait une infime chance pour qu'elle ressente des sentiments à mon égard bien qu'elle essayait de se persuader du contraire ! Je dégageais ensuite ses cheveux de son visage pour les ramener derrière ses oreilles, elle semblait s'être calmée me laissant faire, sans volonté et sans force. Je plongeais mon regard noisette dans ses yeux verts afin de lui ouvrir la fenêtre de mon âme.

    Rowan... Rowan je t'en pris ne t'en va pas ! Je sais ce qu'on avais dit et moi aussi j'étais parti avec cette idée dans la tête de ne pas parler sentiment mais... mon coeur en a décidé autrement ! Tu m'as redonné le sourire ces derniers jours, tu as été présente pour moi comme personne ne l'avais été auparavant... et ça depuis un bon bout de temps ! Mon amour pour toi... est très récent tu sais ! A vrai dire il m'a submergé tellement vite que je n'ais pas su y faire face et... et maintenant j'ai tout fichu par terre ! Tout ce que je voulais c'était un peu d'affection, je pensais avoir trouvé en toi celle qui me manquait depuis toujours, la deuxième partie de ma vie qui saurait me faire garder le sourire et la foi jusqu'à ce que la mort nous sépare ! je fis une petite pause. Tu vois, tu arrives à me faire citer des phrases du serment du mariage qui est pourtant un truc que je deteste au plus haut point ! je la regardais avec un petit sourire tendant à la rassurer. Je t'en prie, dis moi que tu ne ressens absolument pas le moindre sentiment pour moi que j'arrête de me torturer... dis le moi et je te promet que je te laisserai tranquille mais s'il te plaît... oui s'il te plaît... ne me mens pas... ne te mens pas et... ne nous mens pas... je laissais évacuer la fin de ma phrase en un murmure stupide certes mais je n'avais plus la force d'argumenter, je venais de lui avouer mon amour pour elle enfoui depuis trop longtemps si bien que les idées étaient confuses mais le sens y était, oui tout était là et désormais elle avait les cartes entre les mains...

    Alors que j'attendais une réponse claire et franche de sa part et qu'elle commençait à parler, nous fûmes tout à coup éclairé par une aveuglante lumière blanche. Je posais un bras sur mon front pour pouvoir apercevoir de quoi il s'agissait, mais il était déja trop tard... oui ce que je redoutais en apercevant ces deux boules blanches à l'horizon me tombait dessus comme une pomme venant d'un arbre, tombe sur la tête d'un passant... le trou noir... je ne ressentais plus rien, je ne pouvais plus bouger, je me sentais complètement vidé, vidé de toute émotion, de toute énergie ! Je ne parvenais même pas à me dire que j'avais mal même si je savais très bien que nous venions d'être percuté par un chauffard à cause de notre bêtise... je rouvrais les yeux un instant pour apercevoir Rowan, le visage en sang, encore inconsciente près de moi. Les passants avaient appelé une ambulance et nous étions désormais sur deux brancards séparés, je ne voulais pas la quitter, non je ne pouvais pas ! Une fois l'état de choc terminé, je me redressais pour voir la jeune femme, que je pensais alors morte à mes côté. Non je ne pouvais pas revivre ça encore une fois, non elle ne pouvait pas... noooooooon Rowan... Ma rowan... réveille toi je t'en supplie parvins-je à lâcher de façon inaudible tout en laissant couler toutes les larmes de mon corps. Je lui pris la main ne réussissant qu'à lui effleurer le bout des doigts avant que l'on nous sépare pour nous emmener aux urgences. Une fois de plus, j'allais être la cause d'une tragédie, si jamais elle ne s'en sortait pas, je ne pourrais pas me le pardonner, non... jamais...
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