Ce n’est pas parce qu’on connait une personne depuis bien longtemps que cette personne est obligée d’être une sorte de meilleur ami, ou autre. Et la preuve entre Carl et Mickael. Ces deux là se connaissent bien depuis leur enfance, ils sont très proches l’un de l’autre, mais pas dans le sens : « meilleur ami » ou encore « confident » mais plutôt comme « sexfriend ». Leur relation est quelque chose de très compliquée. Jeune, ils ne s’aimaient pas, et ne pouvait donc vraiment pas se calculer, comme on peut le dire en langage familier et jeune. Mais alors qu’à l’adolescence ça allait un peu mieux, ils pouvaient enfin discuter ensemble et passer un peu de temps ensemble, tout redevint comme avant. Pour seule cause : ils ont couché ensemble. Et pour les deux se fut leur première fois homosexuelle. D’où on peut comprendre leur gêne l’un envers l’autre. Un peu plus tard, ils remirent ça de temps en temps, et c’est ainsi que leur relation amicale commença, mais aussi leur relation sexuelle. C’est aussi grâce à Carl que Mick a pu travailler ici. Même si entre eux deux il n’y a un peu que du sexe, notre cher homme s’est tout de même attaché à Carl, alors lorsqu’il a prit la décision de quitter SF, il eut du mal à laisser seul son ami, sans rien lui dire, sans aucune explication.

La veille de son départ les deux avaient eu une dispute assez violente. Pendant toute son absence, il n’avait pas du tout essayé de joindre son ami, même pas pour lui dire qu’il n’est pas partit à cause de leur dispute mais à cause de quelque chose d’autre. C’est avec une légère anxiété qu’il revint alors sur SF, mais surtout sur le campus. La seule chose pour laquelle il parlé à Carl c’était pour lui demander de revenir travailler parmi eux, ce qu’il avait accepté à une seule condition qu’il lui dise pourquoi il est partit. Il lui avait promit de le faire mais comptait bien éviter cette explication, il ne fit que de se promettre à lui-même de s’excuser auprès de son très ancien ami. C’est en voiture qu’il arriva à l’université, il se gara donc, et n’eut aucun problème pour cela. Au contraire du temps scolaire, où toutes les places sont presque tout le temps prises. A peine la voiture stoppé, et sur une place, il vit son ami s’avancer vers lui, il devait surement l’avoir attendu.

Une fois sortit de sa voiture alors, il s’avança vers lui, et les deux se prirent dans les bras. Cela faisait tout de même deux trimestres, voire plus qu’ils ne s’étaient pas vus, et qu’ils n’avaient échangé aucunes nouvelles, juste parce que Mick n’en avait pas eu envie. Carl n’avait rien fait de mal pour ça, mais c’était surement ce qu’il pouvait penser. Tout d’abord qu’il soit partit à cause de leur dispute, et qu’ensuite il n’eut pas envie de lui parler. Ce qui pourrait tout de même se comprendre, mais tout cela n’avait rien à voir. Pour Mick cette histoire était bien loin derrière, mais il allait quand même s’excuser de s’être emporté ainsi, ainsi que de ne pas lui avoir donné de nouvelles pendant tout ce temps-là. D’accord ils ne sont pas super proches l’un et l’autre, mais entre eux c’est quand même la moindre des choses de donner des nouvelles. Ce que Mick n’avait pas fait, juste il y a une semaine, lorsqu’il avait voulu lui redemander de revenir travailler avec lui. Aucune explication pour tout, rien qu’une seule question, et rien d’autre à côté, comme s’il y avait que du professionnalisme entre eux.

M I C K - Mon très cher Carl. Avant que tu dises quoique ce soit, je veux vraiment m’excuser pour ce qui s’est passé la dernière fois. Puis, bon je dois avouer que tu m’as manqué quand même.

Il lui fit un sourire, toute leur amitié défila dans la tête de notre cher Mick. Oui ça le fit sourire, car il trouvait cela mignon, ils avaient vécut tellement de choses ensembles, que leur amitié en devenait éternelle, et immortelle. Ils ne pourront jamais se séparer et ne perdre contact, c’est juste impossible, ils ont presque tracé leur vie ensemble, et ça ne va donc pas être maintenant que tout va s’arrêter. A cause du manque, du manque de son cher Carl, il le trouvait encore plus beau, et mignon qu’auparavant. Il avait envie de lui, ça c’était une évidence. Mais il n’allait pas lui sauter dessus, il allait attendre le moment précis, lorsqu’il lui demandera pourquoi il était partit. C’est ainsi qu’il comptait éviter de lui répondre, que ça marche ou pas, il allait tenter. Mais il se voyait mal lui dire toute la vérité. Mais surtout lui avouer cette chose là. Par contre pour ça, ils n’étaient pas assez proches pour qu’il lui raconte.

Cela avait été tout de même dur pour notre homme de partir du jour au lendemain comme ça. Sans prévenir personne, sans en parler à quiconque. Il était partit comme un voleur, comme quelqu’un qui fuyait quelque chose. Oui, il avait fuit quelque chose, ses propres sentiments à vrai dire. Mais pour cela, il avait du quitter ses amis, sa vie, son travail, tout. Bien sur il avait des connaissances partout dans le monde entier, il ne se retrouvait donc pas complètement seul, mais ses vrais amis étaient quand même à San Francisco. Et Carl faisait partit de ses plus anciens amis, et était une personne qu’il appréciait beaucoup. Le quitter comme ça, sans aucune explication l’avait dérangé au début. Il lui avait manqué, mais comme on peut le dire : un n’oublie pas une personne, on s’habitue simplement à son absence. Voilà, il s’était habitué à vivre sans son grand ami. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y pensait plus du tout, non il lui avait prit de penser à lui, mais sans plus. Bien des fois il avait eut envie de lui envoyer des nouvelles, de lui téléphoner même, mais ces envies n’aboutissaient jamais à rien de bien concret.

Après avoir vu ce psychologue, il avait décidé tout de suite de revenir sur San Francisco et d’affronter ce qu’il avait voulu fuir. Mais pour cela, il espérait pouvoir récupérer son ancien boulot au sein de l’université, c’est là qu’il dut faire face à Carl. Ce n’était qu’une simple conversation au téléphone, mais ce fut assez dure pour lui. Il lui avait promit de tout lui expliquer à son retour, mais ne pensait pas du tout, tout lui raconter. Il s’imaginait déjà arriver à contourner les questions qui pourraient lui être posées. Mais ce n’est pas pour autant qu’il ne se rendit pas au rendez-vous qu’ils s’étaient fixés. Il avait envie de le revoir, et de le revoir en face, de le prendre dans ses bras, et de lui parler. Ils avaient vécut tellement de choses ensembles que sa vie sans lui n’avaient presque plus de sens pour notre Mickael. Installé dans sa voiture, il avait mit la chaine Hi-fi à fond, roulant à bien plus que la vitesse limitée. Il s’en fichait d’être flashé, et de payer une amende. Il avait juste envie de rouler comme il le souhaitait. Personne n’était sur la route qu’il empruntait, pour lui ce n’était donc pas très grave s’il enfreignait quelques règles de sécurité. De plus, il était tout de même pressé de revoir monsieur Hambrush.

C A R L - Un peu ? Hum je sais bien que tu pensais chaque jours à moi avoue. Par contre va falloir que tu m'expliques.

Il était vraiment heureux de le revoir, un câlin se fit entre les deux hommes. Mick lui avoua qu’il lui avait manqué, mais simplement « un peu », ce qui n’était pas tout à fait vrai. En réalité, il lui avait horriblement manqué, et se sentait revivre maintenant en face de lui. Seulement il ne lui dirait jamais cela ainsi, de peur de montrer qu’il est presque dépendant de son ami. Il se voyait mal lui dire qu’il ne voit pas sa vie sans lui. Toute personne extérieur à leur vie ne comprendrait jamais leur relation qu’ils ont, mais en même temps c’est bien difficile de les suivre. Aux paroles du beau brun, il se mit à rire, mais lorsqu’il l’entendit lui demander des explications, son visage redevint sérieux. Il pourrait lui dire le stricte minimum, après tout il n’est pas obligé de tout lui raconter, dans les moindres détails. Enfin c’est ce qu’il pensait.

M I C K - Bon très bien, je vais t’avouer que je rêvais de toi toutes les nuits, que t’es devenu un fantasme interdit. Content ? Pour faire court, j’ai fuis des sentiments. Et sinon t’as des choses à me raconter toi ?

Ses paroles pouvaient être prises comme le voulait Carl. Il le dit sur un ton de rigolade, mais ça n’en restait pas moins la simple vérité. Il y avait bien des nuits où il s’était mit à rêver de son ami, et ça en était devenu un fantasme, voire des fantasmes. Le corps de Carl ne lui était pas interdit, tout au contraire, mais le savoir en tant que fantasme lui avait servit pour combler le manque. Et il essayait tant bien que mal de passer à une conversation que les explications de son départ qu’il lui devait. Il espérait qu’il ne lui en demande pas plus, et en même temps il voulait aussi que Carl lui parle de certaines choses. De ce qu’il aurait pu manquer par exemple. Les connaissant, on ne pourrait pas savoir combien de temps leur conversation durerait, ou bien comment elle finirait, ni dans quel endroit. Ils sont tellement imprévisibles ensembles. S’approchant de lui, de son visage plus précisément, il lui vola un baiser.

M I C K - Ce sont tes lèvres qui m’ont manqué le plus mon beau Carl.

C A R L - C'est tout ? Ne compte pas t'en sortir comme ça toi !

Bien sur que si il comptait s’en sortir comme ça, et ne rien dire de plus, sur ses choix de son départ. Il savait très bien comment s’y prendre, et espérait que cela marche. Il lui vola tout de suite un baiser, il avait envie de ses lèvres, mais surtout de tout son corps. Depuis le temps qu’il ne l’avait pas vu, mais surtout qu’il ne l’avait pas embrassé, touché, l’envie arriva très vite. Il en oublia même pourquoi il était venu ici : récupérer sa place dans l’université en racontant tout à son amant préféré. L’envie était trop abondante, il en oubliait vraiment tout. Même le lieu où ils se trouvaient, mais cela n’était pas du tout un problème. D’ailleurs le fait qu’ils soient là, dans le parking, peut très bien exciter encore plus sur le feu de l’action. Lorsqu’il sentit les mains de Carl sur son torse, sous son tee shirt, il en eut des frissons. Il y en avait des gens qui le touchaient ainsi, mais ce n’est jamais la même chose lorsque c’est Carl qui le fait. Tout est différent avec ce directeur, et c’est surement pour cette raison qu’aucun des deux ne pensent à voir plus loin que leur relation qu’ils ont déjà ensemble.

C A R L - J'ai envie de toi Mickael Derek Fergusson.

Mick n’avait jamais pensé un seul moment à avoir une relation amoureuse avec Carl, ce qui ne veut pas dire que ça ne pourrait pas marcher, au contraire ils pourraient très bien s’entendre ainsi, et ils pourraient très bien former un des plus beaux couples. Mais leur relation est très bien comme elle l’est. En ce qui concerne Fergusson, il n’a pas envie de tout gâcher en essayant un truc sérieux avec Carl, ou en tout les cas pas maintenant. De plus, son cœur penche bien sur un autre homme. Aux paroles de son amant, il eut un sourire coquin qui se posa sur ses lèvres. C’est surement l’une de ses phrases préférées qu’il aime entendre. Rien que le fait d’entendre quelqu’un dire qu’il a envie de vous, de votre corps, ça fait bouillir Mick au plus profond de lui-même, et encore plus quand il s’agit de Hambrush. Même s’il ne suffit que d’un seul regard entre les deux pour qu’ils se comprennent, ils aiment tout de même se dire la vérité en face. Mick avait comprit que son ami avait envie de lui, Carl savait qu’il le savait, mais ça ne l’empêcha pas de le lui préciser quand même. C’est tout simplement comme ça entre les deux hommes. Ils se disent tout, même si l’autre le sait déjà, surement de telle sorte que ça excite et donne encore plus envie à l’autre. N’essayons pas de les comprendre, ça serait perdre du temps.

M I C K - Pourquoi s’attarder sur des paroles, alors que tu pourrais utiliser ta bouche pour autres choses ?

Il ne tourne pas autour du pot, il est plutôt direct, mais pas trop non plus. Il aime bien s’amuser avec les mots, les expressions. On peut dire tellement de choses ainsi, que Mick s’en amuse toujours. S’en devient un jeu, un pur plaisir. Il avait envie de le prendre tout de suite, et s’unir de nouveau avec lui, comme ils le faisaient si bien ensemble, comme ils ont apprit à le faire ensemble. Ils ont découvert « l’amour » à deux ensembles, l’union entre deux hommes. On peut dire que la pratique est une bonne chose pour apprendre, et bien c’est ce qu’ils ont fait, ils ont mit en pratique, et c’est ainsi que maintenant ils remettent ça très souvent.

M I C K - Tout chez toi m’a manqué mon Carl. J’ai envie de te retrouver, mais surtout tout d’abord de retrouver ton corps, et de me retrouver en toi encore une fois de plus.

Plus il sentait les doigts de son amant sur lui, sur son corps, contre sa nuque, plus il en avait envie. Mais il avait cette habitude de ne pas tout de suite sauter sur les gens, et de laisser l’envie encore plus monter pour que l’extase soit encore plus présente. Pour que ça soit encore plus orgasmique qu’on ne peut déjà l’imaginer. Son ami se mit alors à lui mordiller le cou, et Mick comprit très bien ce que ça voulait dire. Il n’avait qu’une seule envie, mais ne voulait pas qu’ils parlent par la suite. Il comptait épuiser le beau brun ténébreux, pour qu’il ne pose pas de questions après l’acte. Il avait confiance en lui-même, et se savait capable de ça. Disons aussi qu’il est prêt à tout, même à de nouvelles expériences juste pour ne pas avoir à dire certaines choses. Il se voyait très mal raconter de ce genre de petits soucis à Carl. Il le regarda dans les yeux, et d’un seul coup il le fit tomber sur le capot de la voiture, le bruit se fit entendre. Mais pas grave, car ce bruit n’est rien par rapport à ce qui va suivre.

Il ne peut décidément pas avoir de secrets entre eux deux. Notre homme peut vouloir ne rien dire à son ami, mais lui-même sait qu’il ne va pas s’en sortir aussi facilement qu’il l’espérait, et voyait donc comment Carl n’allait pas lâcher l’affaire. Mais étant très têtu, il ne comptait quand même pas se laisser faire aussi facilement. Il a de la ressource pour éviter des sujets de conversations. Il y avait tellement de raisons pour lesquelles il ne voulait rien lui dire. Il se voyait mal lui dire qu’il est partit à cause des sentiments qu’il peut avoir pour Tom, Tom Hamrey. Le dire à quelqu’un d’autre, ça aurait pu, mais il ne peut vraiment rien dire à Carl. Pour tellement d’autres raisons. Les raisons se suivent, se complètement, s’emboitent. Il a aussi peur que ça fasse comme un jeu de domino, que s’il lui avoue cette chose, tout, autour s’écroulera. En fait, oui il y a un peu de la peur, peur de perdre Carl ? Surement. Il est perdu, et ne sait même pas lui-même comment pourrait réagir son amant s’il lui avouait la vérité. La seule façon de le savoir est de tout lui raconter. Il pourrait commencer même à détester Carl, il ne pourrait pourquoi, mais comme on le dit : il n’y a qu’un seul pas entre l’amour et la haine.

C A R L - Je suis sérieux Mick ne compte pas t'en tirer sans m'en parler avant je veux tout savoir pourquoi tu es partis, pourquoi tu n'as pas donné de nouvelles, pourquoi tu es revenu, si je suis la cause de ton départ j'ai quand même le droit de le savoir tu ne crois pas ?

Lorsque son ami lui dit cela, il le regarda avec un air aussi sérieux que ce qu’il disait l’être. Carl venait de lui affirmer qu’il était sérieux, et qu’il ne devait pas compter s’en tirer aussi facilement sans lui avoir parlé. Il ne savait pas quoi lui répondre. Il savait que dans de telles circonstances ça allait être Carl qui allait avoir raison, et qu’il « était fait », il n’allait vraiment pas pouvoir s’en sortir comme ça. Il pourrait alors donc avoir le courage de lui raconter, mais l’avoir comme ça en face de lui, en se disant qu’il pouvait avoir ce qu’il voulait venant de son amant, il en oubliait d’être raisonnable, et n’en voulait qu’au corps de son ami.

M I C K - On verra Carl, je ne te promets rien tout compte fait.

Il ne le laissa point répondre quelque chose, il s’occupa de lui et l’embrassa pour qu’aucun son ne puisse sortir. C’est tellement compliqué d’expliquer comment tout cela avait manqué à Mick. Dire que Carl est comme une drogue pour Mickael serait trop facile, mais surtout c’est du déjà vu. Carl pour Mick c’est tout simplement comme H2O. Indispensable à sa survie. Vous demanderiez alors comment il a fait pour survivre pendant tout ce temps où il l’a quitté, et bien il a fait de son mieux. Il a essayé de le remplacer, et de trouver une personne qui pourrait être son eau, mais personne n’a put l’être. Faisons une belle comparaison : tous les hommes sont comme de l’eau, mais plusieurs eaux toutes différentes, comme il peut y avoir Evian, Volvic, Contrex, ou bien d’autres encore. Et bien on peut aimer Evian, mais non pas Volvic. Il faut trouver son eau qui est bonne pour nous. Et bien, pour Mick, son eau à lui elle s’appelle Carl, et il ne pourra jamais le remplacer. Tous les autres n’ont pas du tout le même effet que monsieur Hambrush produit sur lui.

C A R L - Moi aussi.

Vous pouvez donc comprendre la joie qui se fait en lui maintenant qu’il l’a de nouveau pour lui. Il était assoiffé, mais maintenant il peut reboire à volonté, comme il le souhaite. Il peut profiter de son Carl à volonté, il sait aussi qu’il le veut tout autant que lui. Ils sont très souvent sur la même longueur d’onde, et « c’est ça qui est bon ». Les deux sont indispensables dans la vie de l’autre, comme dans un couple, exactement. Sauf qu’ils ne sont pas du tout un couple, juste de très bons amis qui ont tout vécu ensemble jusqu’ici. Leur histoire, c’est comme un livre, à chaque très bon moment passés ensembles, c’est comme un chapitre, et à chaque fois un chapitre se finit pour qu’un nouveau commence. Cette histoire n’a pas de fin, Mick n’a pas envie d’en voir la fin, mais plutôt que la fin les rattrape à leur mort. C’est bien beau dit ainsi, mais leur histoire pourrait être une très jolie histoire d’amour, mais pas du tout une histoire à l’eau de rose, tout comme aime notre président. Une histoire bien compliqué, de deux amants qui se connaissent depuis tout petit, qui cherchent le grand amour alors qu’il est là depuis le tout début du roman.

C A R L - Tu me rends dingue.

A ces propos, le cœur de Mick fit comme un saut. Alors qu’il était en train de s’imaginer tout un truc dans sa tête, le fait d’entendre d’un coup : « Tu me rends dingue », le fit sursauter, mais surtout il ne sut pas comment le prendre. Son cerveau était encore dans toute son histoire d’amour des deux amants, il pourrait mal interpréter ce que voulait lui dire le beau brun. Il le regarda, et plongea son regard dans les beaux yeux de son amant. Pendant un millième de seconde, il lui prit de vouloir construire cette histoire avec Carl, cette belle histoire d’amour. Mais ça ne devait pas être aussi simple que ça. La vie n’est pas faite de simplicité, bien au contraire. Pour le moment, l’histoire n’en est restée qu’au stade d’amants, donc de sexe. Il avait envie de Carl, et laissa donc tomber cette stupide histoire d’amour, et se demanda même pourquoi il s’était mit à penser à une telle chose aussi stupide qui n’arrivera jamais. Il se sentait complètement con, stupide comme cette histoire. Il s’en voulait, et donc pour oublier tout ça, il allait se réfugier dans ce que les deux connaissent le mieux.

Carl était sur le capot de la voiture, avec ses jambes autour de la taille de notre homme dont la ceinture avait été retirée. Son souffle commença déjà à s’accélérer lorsque son amant se mit à lui mordiller le lobe de son oreille. Mick n’aimait pas utiliser le mot « baiser » avec Carl, c’était bien trop vulgaire, enfin pour eux deux. Mais il ne pouvait pas non plus dire qu’ils « font l’amour » c’est bien trop fort. Il utilise alors le terme d’ « union ». Il trouve ça parfait pour eux deux. A cet instant, il ne veut que s’unir avec son amant. Ce fut à son tour de passer ses mains sous le tee shirt de Carl, mais lui, il le lui retira carrément. Pendant un petit instant, il regarda ce corps, ce torse qui lui avait tant manqué, cette perfection qu’il aimait tant. Ses mains se posèrent sur les deux joues de Carl, il l’embrassa avec fougue, pour qu’ensuite sa bouche se mette à parsemer ce torse si parfait sur cette personne si parfaite aussi. Tout son corps bouillonnait, il en avait complètement envie.

« Il n’y a qu’un seul pas entre l’amour et la haine » phrase très philosophe pouvons nous dire. Mais lorsque l’on y réfléchit bien, on peut se rendre que cette phrase est complètement vrai. On peut par exemple aimer une personne, et si celle là vous blesse, d’un seul coup vous la haïssez comme vous n’avez jamais pu haïr une personne. Ou tout simplement vous détestez une personne tout simplement parce que vous l’aimez. Oui oui, c’est tout à fait plausible. On peut tomber amoureux d’une personne, alors que l’on ne veut pas l’aimer de cette façon, ce qui nous fait la haïr d’être comme elle est, car oui tout compte fait si on aime une personne, c’est pour sa personnalité, sa façon d’être. Si cette personne était autrement, on ne l’aimerait pas, même si elle est jolie. Mick sait que Carl l’apprécie, tout comme il l’aime bien lui, mais il sait aussi, comme on pourrait dire, le manipuler. Rien qu’avec un regard il peut lui faire faire ce qu’il veut, et non ce que Carl veut lui-même, c’est ainsi qu’il arriva à le faire « oublier » tout ce qu’il voulait lui demander. Bien qu’il savait qu’après il n’arriverait plus à trouver une feinte pour ne pas lui répondre.

Mick prit possession des lèvres de son ami amant, avant qu’il ne puisse répondre quoique ce soit. Bien sur qu’il prenait les choses en main, il aime être la personne qui domine. Rien que de savoir qu’il a tout en contrôle, et qu’il est le seul au commande, pour lui c’est l’extase. Il a toujours été comme un meneur, une personne qui aime être le chef. Et ça ne change pas en ce qui concerne le sexe. Bien sur si un jour, il devait être le soumis, il ne dirait pas non, car il n’est pas contre pour savoir quel sensation peut on avoir lorsqu’on est sous les « ordres » d’un autre. Notre Mick aime toujours tenter de nouvelles choses. Pour le moment, il n’a fait que de dominer, il ne s’est jamais retrouvé dans la situation où c’était l’autre personne qui devait le dominer, et pour le moment ce n’était pas son intention de faire le soumis. Surtout pas avec Carl, cet homme qu’il aime tant dominer. Lorsqu’il ses lèvres sont posées sur les siennes, c’est comme s’ils entraient dans un nouveau monde, un monde où ils ne sont qu’eux deux. Et cet effet était produit que par un simple baiser, alors imaginons un peu ce que peut donner plus.

Les deux se rendent dingues respectivement. Il n’hésita pas une seule seconde à mettre l’homme sur le capot de la voiture, pour lui enlever tout de suite après son tee shirt. Il contempla quelques secondes ce corps juste parfait, ce corps dont il avait du se passer pendant tout ce temps. Maintenant, il se demandait comment il avait réussi à se retenir. A cet instant-là, il se dit qu’il voulait le corps de Carl pour la vie, et qu’il espérait l’avoir pour toujours, n’importe quand il le souhaitait. C’était le premier corps masculin qu’il avait touché, et avec qui il avait apprit tant de choses. C’est avec Carl qu’il s’était rendu compte qu’il pouvait tout aussi bien être attiré par des hommes. Il a fait tellement de choses avec cet ami, qu’il ne se voyait même pas tout arrêter, comme il venait de le faire pendant tout ces mois. C’était la pire erreur qu’il ait pu faire pendant toute sa vie, enfin peut-être bien après avoir épousé cette femme. Mais comme on peut le dire, oublions le passé, et pensons qu’au présent ainsi qu’au futur prochain.

Son propre tee shirt fut aussi enlevé, ainsi que son pantalon. Il se retrouvait alors plus dénudé que son amant, ce qu’il trouva complètement injuste, mais lorsqu’il sentit des mains lui palper les fesses, il laissa de côté cette injustice qu’il ressentait. Il regarda monsieur Hambrush, avec plus qu’envie de lui, et puisqu’il lui mordillait les lèvres, il en profita pour prendre en possession de nouveau ses lèvres à lui, mais cette fois-ci, ce qu’il fit était de passé sa langue sur les lèvres de son ami, faisant tout le contour, pour ensuite l’embrasser une nouvelle fois, avec une fugueur qu’il ne rejetait pas. Il avait envie de lui montrer à quel point ses mains sur son postérieur lui faisaient de l’effet. On a tous un point sensible, qui nous font mettre plus en transe qu’autre chose, et bien en ce qui concerne Mick, il s’agit de ses fesses. Il aime vraiment lorsqu’on les lui touche, surtout lorsqu’on le faisait comme Carl en ce moment-même. Mais trêve de sensation forte, il monta lui aussi sur le capot de la voiture, pour se retrouver sur son partenaire. Ses mains se trouvaient toujours sur le torse parfait de son premier amant, jusqu’au moment où elles commencèrent même à descendre.

Mick ne pouvait s’empêcher de lui sourire, mais pas n’importe quel sourire, son sourire coquin, pervers. Ce sourire qui fait très bien comprendre qu’il a envie de passer à autre chose de beaucoup plus excitant, et non pas rester ainsi pendant plus longtemps. Ses mains déboutonnèrent alors le jean, qu’il lui retira aussi. Les deux se retrouvaient alors habillé de la même façon, c'est-à-dire : en sous vêtement, et rien de plus. Mais ce n’était pas suffisant pour notre homme qui retira tout de suite le sous vêtement de son ami, et ce n’était qu’à ce moment là qu’il fut complètement satisfait de la situation. Il parsema le corps de Carl de baisers, des baisers de plus en plus chauds. Le corps de Mick commençait à entrer en transe, et c’est même peu dire. Tout de même, avant de commencer les choses sérieuses comme on peut le dire, il l’embrassa une nouvelle fois, pendant que ses mains s’occupaient de « l’engin » de son amant. Le capot d’une voiture n’est pas l’endroit le plus confortable, mais il s’agit d’un endroit un peu plus « mieux », mieux dans le sens qu’il donne tout de même plus de sensation dès le début. Être à l’air libre, quelque part où quelqu’un peut débarquer d’un instant à l’autre. Oui, le fait de se savoir à la vue de tout le monde, rend toujours les choses plus excitantes dès le début.