the great escape
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maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae

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MessageSujet: maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae EmptyLun 6 Déc - 4:59



    C’en était fini de ma vie. Je n’en pouvais plus. J’avais cette colère qui grandissait en moi, comme un monstre qui me grugeait de l’intérieur. Je ne respirais plus. Je ne voyais plus. J’étais aveugle, sourd, muet. Je n’arrivais plus à me reconnecter à la réalité. J’étais absent. J’étais déjà mort de l’intérieur, il ne restait plus que mon corps qui errait dans les sombres endroits de cette ville alors que mon esprit n’arrivait même plus à suivre la cadence. Ni mon cœur. Ni mon âme. Trop essoufflés par mon enfer. Je n’étais plus rien. Parce que sans la femme qui donnait un sens à ma vie, sans Belammée, je ne pouvais même plus seulement envisager de continuer à avancer. J’étais devenu un monstre. Elle avait fait de moi une horreur. Elle m’avait enlevé toute forme d’humanité. Non, je n’étais plus humain. Car un humain ressent, un humain vit, un humain croit, un humain sait, un humain est. Et je n’étais plus. Rien de tout ça. Je marchais dans ce parc, ce parc que Belammée et moi avions fréquenté tout l’été, nous aimant d’un amour innocent et libre, sans même seulement nous le dire. Nous n’avions jamais eu besoin de nous le dire. Car nous savions que ce n’était pas un mensonge que nous nous dessinions. C’était du vrai. Du pur bonheur fabriqué à la main. Je marchais, le teint livide, en sueur, le regard vide et éteint. Plus rien ne m’animait. C’est alors que je vis une silhouette prendre place sur notre banc de parc, sur lequel nous nous étions endormis dans les bras de l’autre, insouciants de l’heure ou du temps qu’il faisait. Le soleil se levait à peine. Je ne discernais que de longs cheveux ondulés, et un ventre rond. Je reconnus ma belle Belammée, et elle m’appelait, de sa voix suave. Elle était ma sirène, celle qui m’envoûtait pour mieux m’utiliser. Et elle pouvait m’utiliser autant qu’elle le voulait, je ne lui en voudrais pas. Parce que je ne demandais que ça. Je m’approchai d’elle, lentement. Et je fronçai les sourcils lorsque, à quelques mètres seulement, je remarquai cette tignasse brune. Cette taille trop petite. Ce n’était pas ma Belammée. C’était un mirage. Une mauvaise plaisanterie. Je sentis alors que la rage bouillonnait en moi. J’avais mal. Je n’en pouvais plus de la voir partout où j’allais. Je respirai lentement, calmant mon courroux. Je m’avançai encore, et je pris place aux côtés de cette jeune femme. Ambrae. Je la connaissais. Elle me connaissait. Mais pas encore assez pour savoir que ça, c’était son signal d’alerte. Fuis, pendant qu’il en est encore temps, idiote ! Mais elle ne savait pas. Elle ignorait tout ce qui se passait dans ma tête en ce moment. Elle ignorait qu’alors que je tournai mon regard enflammé sur elle, je n’avais qu’une envie : la violer, lui faire mal, déchirer son cœur, déchirer son âme, aspirer tout ce qui lui restait de vie, lui enlever ce qu’on m’avait enlevé à moi. Lui enlever son enfant, tout comme on m’avait enlevé le mien, et enlever sa vie à elle, comme on m’avait enlevé ma Belammée. J’esquissai un sourire mauvais, apeurant, à son égard. « Ce n’est pas très prudent d’être ici à l’aube, pour une jeune femme enceinte … » J’approchai légèrement mon visage du sien. « On ne sait jamais sur qui on peut tomber. »
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MessageSujet: Re: maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae EmptyLun 6 Déc - 6:00


maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae 5y9suf

Toucher, parler, rire. Il me semble une éternité que je n'ai pas fais ce genre de chose. Planer, être heureuse, se sentir légère, cette boule qui me servait de ventre m'en empêchait. Au-delà des pensés, je n'étais point heureuse. Seule, complètement seule depuis quelques temps, je regardais les jours et les semaines s'éteindre avec le profond désir que ma vie retrouve un sens. Il était parti. Je ne lui en voulais pas, enfin je ne lui en voulais plus maintenant. Suite à son départ, je fus troublée. Il m'avait lâché, abandonné comme une personne sans importance sur le sentier près de la rivière, sous le regard de tous ses passants. Honteuse, je n'avais eu d'autre choix que de m'effondre en solitaire. Je ne me montrais plus à la lumière du jour comme une personne joyeuse, je ne me cachais point sous un masque. En fait, je demeurais moi et je respectais les états que je ressentais. Je n'allais pas passer ma vie dans ma chambre à me morfondre, je n'avais pas le droit de lui faire sentir coupable de mon échec personnel. Ce matin, à lever du soleil, j'étais déjà debout. Là, assise sur ce bout de bois qui servait de banc public dans ce parc, caressant mon ventre légèrement arrondis. Je n'étais pas suffisamment grosse pour susciter de grands commérages ou pour avoir besoin de changer mes vêtements de tous les jours, pourtant je savais que les autres parlaient sans cesse de moi -ou d’anton même. Je ne sais pas pourquoi je m’obstinais à sortir malgré les ragots que l’ont pouvait raconter à mon sujet. La plus part des filles auraient été détruite par ce qu’on pouvait inventer, mais pas moi. Et par là, il ne fallait pas imaginer que je ne ressentais rien. Seulement, j’avais été tellement blessée par les gens qui m’entouraient de près ou de loin, que j’avais appris à me forger une carapace antidouleur. Il avait fallu que je perde l’homme que j’aimais pour m’en rendre compte. Non pas qu’anton ne comptait plus à mes yeux, loin de là, il avait la plus grande place que mon cœur pouvait offrir. Cependant, s’il avait besoin d’être loin de moi pour être heureux, je le respectais. En fait, si, je peux affirmer être une femme assez compliquée. Je me contredis, je ne suis pas claire dans mes propos. Assise sur ce banc, je regardais au loin. Mon imagination divaguait légèrement, m’imaginant avec mon Anton et notre bébé. Au loin, un terrain de jeu où des enfants courraient et où des parents étaient assis, buvant un café en parlant et de tout et de rien se dressait. Je m’imaginais me lier d’amitié avec de nouvelles mamans, comme moi, et surveiller mon bébé qui le laissait glisser dans le toboggan. Cela m’arrivait de temps à autre. Je me créais de faux scénarios. Cela avait le dont de me rassurer. Ils ne verraient jamais le jour, cela m’était peut-être même égal, mais pendant que j’imaginais une famille unis, j’oubliais que j’étais véritablement seule. Shabbela m’en voulait, Anton m’en voulait, je n’avais plus personne vers qui me tourner. Je sortis de mes rêveries lorsqu’une voie semi familière m’adressa la parole. Je levai les yeux vers l’étrange homme qui me parlait pour me rendre compte qu’il s’agissait d’un méprisable humain que je n’aurais jamais dû rencontrer. Woody. Que me voulait-il exactement ? « Ce n’est pas très prudent d’être ici à l’aube, pour une jeune femme enceinte … » Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas ce qu’il voulait insinuer. « On ne sait jamais sur qui on peut tomber. » dit-il en rapprochant son visage du mien, je tournais la tête instantanément pour l’éviter. « Tu me veux quoi Woody bordel… dégages ! » Je retournai mon visage face au sien, espérant qu’il est compris le message, mais je semblais avoir alimenté ses idées parce qu’il affichait un atroce sourire sur ses lèvres. J’aurais aimé me lever et partir, mais une force me retenait clouer sur ce banc….
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MessageSujet: Re: maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae EmptyJeu 9 Déc - 3:31

    Toucher, parler, rire. Je ne le faisais plus depuis longtemps. Parce que tout ce que je touchais mourrait. Tout ce que je disais était mal interprété, parce que j’étais incompris. Et rien ne me faisait rire. Car je n’avais jamais appris à le faire. On m’avait conditionné à ne plus sourire, alors qu’on m’avait pourtant toujours complimenté sur mon sourire, avec mes dents parfaitement alignées et mes fossettes sur mes joues. Tant pis, ce sourire-là seraient pour les morts en Enfer, parce que là, et seulement là, je pourrais vivre. Ici-haut, sur Terre, je me sentais en cage. Je n’avais pas été fait pour ce monde qui se voulait pur et juste mais qui vivait dans le mensonge. Moi, je ne vivais pas dans le mensonge ; j’étais le mensonge. Et il m’était insupportable de regarder tous ces hypocrites jouer leurs jeux stupides. Mon jeu était honnête, au moins. Je n’avais jamais laissé entendre à Ambrae que je l’aimais bien, ni que je lui voulais du bien. En fait, mon regard voulait lui faire comprendre tout le contraire. Il était donc entre ses mains de fuir ou de rester. Fuir, ou rester. Opposition qui ne cessait de trotter dans ma tête depuis que j’avais tiré sur Charlie, manquant de le tuer. La meilleure solution aurait été de fuir, parce que je savais très bien que j’avais dépassé les limites. J’avais été trop loin. Mais le problème était que j’avais pris plaisir à lui faire mal, à le voir souffrir, à le voir se vider de son sang. J’avais certes déguerpit de son appartement, mais je ne décampais toutefois pas du jeu que j’avais fait de ma vie. Et de la sienne, par la même occasion. Et Ambrae ferait bientôt parti de ce jeu, elle aussi. Non, je ne fuirais pas. J’avancerais, moi, petit pion, jusqu’à la case finale. Je ressortirais de la planche de jeu gagnant. La tête haute. C’est pourquoi, en m’asseyant sur ce banc de parc, à côté de cette femme qui représentant tout ce qui ne m’était pas accessible, je savais pertinemment comment notre rencontre allait se terminer. Je n’avais pas peur. Je voulais que elle, elle ait peur. Mais je la ferais d’abord languir, je voulais voir l’angoisse monter en elle, peu à peu, à mesure que je me rapprocherais dangereusement d’elle. La brunette leva enfin les yeux vers moi, sortant de sa petite bulle dans laquelle je ne voulais certainement pas me trouver. Je voulais qu’elle vienne dans la mienne. Parce que ma bulle à moi puait le malaise et le chaos. Je voulais qu’elle goûte à ce que c’était que d’être moi. Je relevai d’abord le point que ce n’était pas prudent d’être ici, surtout quand on était enceinte. Je voulais bien souligner ce dernier point, pour qu’elle comprenne bien que ce n’était pas seulement elle qui était en danger, mais aussi celui qu’elle portait en elle. Alors que faisait-elle encore là, à me regarder, et à me dire de dégager ? « Tu ne devrais pas me provoquer, Ambrae … tu sais pourtant qu’il ne faut pas réveiller la bête qui dort … » Le truc, c’était qu’elle ne dormait pas. Elle était wide awake. Parfaitement réveillée. Je levai ma main vers elle et vint caresser ses longs cheveux blancs. Elle était si terrifiée qu’elle ne trouvait pas le moyen de prendre ses jambes à son cou et de courir pour sa vie. C’était amusant. J’adorais. « Une si jolie fille … n’importe qui pourrait avoir des idées malsaines en te voyant … et qui pourrait blâmer cette personne … » Dis-je en souriant, encore et toujours. Je sentais l’exaltation bouillonner en moi. C’était palpitant. J’aurais voulu continuer, encore et encore, à lire la peur dans ses yeux. Car cette peur alimentait ma bestialité, ma cruauté.
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MessageSujet: Re: maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae EmptyVen 10 Déc - 5:40

La vie ne sert à rien.

On m’a souvent dit qu’il fallait croquer dans la vie à pleine dent. Profiter des bons instants avec ses proches, rire avec ses amis. Sortir pour oublier les coups durs. Se changer els idées quand un souci nous tracassait. Profiter des moments que l’ont apprécie grandement, parce qu’un jour malheureusement tout se termine. Eh bien moi, je n’en avais pas assez profité, je devais avouer. Avais-je réellement été heureuse ses derniers temps ? La réponse : non. Entre le départ hâtif d’Anton, ma nuit d’égarement avec Joe, les réconciliations avec Anton, la pagaille au sein de la famille Miller, celle au sein de la famille Wellingthon, ma grosses, ‘ma rupture’, où avais-je pu trouver le temps de m’asseoir tranquillement sur le canapé et visionner le film de mes souvenirs tout en me disant, au plus profond de moi-même, que j’étais bien ? Ma vie, c’est derniers mois, n’avaient pas été la plus calme. Oui, j’avais passé de bons moment avec Anton, mais maintenant c’était terminé, et j’étais seule avec mon gros –enfin, moyennement gros- ventre à m’imaginer élever un enfant qui ne verrai jamais le jour. Et si seulement je le voulais vraiment ce bébé, au fond, au plus profond de moi, bien caché dans mon imaginaire ? Hélas, il était trop tard. J’avais donné ma parole, j’avais promis me débarrasser de lui. La mort. Voilà tout ce qui l’attendait. La triste fin. Tuer un être innocent pour retrouver du calme dans ma vie. Pour lui, pour moi, pour le bébé : je ne pouvais plus me remettre en question. Que dirait mes parents s’ils apprenaient que j’étais enceinte…. Bordel, je voyais déjà ma mère perdre connaissance et mon père m’interdire de coucher une fois de plus avec un garçon, m’achetant peut-être même une ceinture de chasteté. Ou alors, peut-être que l’inverse arriverait. Peut-être seraient-ils contente pour moi, trop content. Peut-être seraient-ils déçu que je mette fin aux jours d’un être humain. Trop de question pour une si petite personne. Trop de remise en question, d’insécurité. Si seulement ma pire crainte était en sécurité. Anton. Ma pire crainte. Celle qu’il trouve bonheur ailleurs. Celle qu’il quitte l’université pour me fuir et retourné à New-York. Bordel… je l’aimais ce petit bout de garçon, ce grand cœur sur deux pattes. Ses yeux océans profond et ravageur. Et là, me voilà assise sur une saleté de banc en bis, dans un parc, aux côté de l’homme le plus –après Joe- ignoble de la terre. « Tu ne devrais pas me provoquer, Ambrae … tu sais pourtant qu’il ne faut pas réveiller la bête qui dort … » Mais je m’en fichais de cette foutu bête qui dormait. Je voulais la paix, la simple paix ! Et pour ça, il devait dégager et vite fait. Sa simple présence m’angoissait. Ses yeux me pétrifiaient. Je ne pouvais demeurer ici, mais mes jambes ne savaient pas s’enfuir. Si j’avais eu une envie pressante, croyez-moi elle aurait atterrie sur le sol au simplement croisement de son regard. « Tu Une si jolie fille … n’importe qui pourrait avoir des idées malsaines en te voyant … et qui pourrait blâmer cette personne …» Dit-il en caressant une mèche de mes cheveux. Sur le coup, je repoussai sa main violement. « Ne t’avise surtout plus de me toucher Woody » Dis-je en mettant l’accent sur chacun de mes mots. « Laisses-moi tranquille et vas donc traquer un autre. Je ne suis pas Batman et tu n’es pas Joker ! Tu me veux quoi à la fin hein… Mon argent ? Tiens, prends le, j’ai qu’un pauvre billet de dix dollar sur moi ! Tu as entendu dire que j’avais eu de la drogue en ma possession et tu veux ce qui me reste ? Dommage pour toi, j’ai jeté le joint ! Je n’ai rien à faire avec toi et jusqu’à présent je passais une presque agréable journée. Vas-t’en ! Va donc voir Belammée ou... Non serait-ce Militine l’élue de ton cœur ? Peut-importe de qui il s’agit, ta présence sera d’autant plus apprécier à leur côté qu’au mien » Je n’avais pas pris une pause, crachant tout d’un trait et même si je semblais confiante, la peur m’habitait. Mais merde, qu’avais-je fais !
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MessageSujet: Re: maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae EmptyDim 12 Déc - 5:21

    Ma vie ne sert à rien. Celle des autres, je m’en fiche. Ils font ce qu’ils veulent avec. Après tout ça ne me regarde pas, enfin à l’exception de certaines personnes qui s’étaient immiscées à ma vie intentionnellement et m’avaient donc permis de ne pas me mêler de ce qui me regardait, parce qu’au final, ça me regardait. Cependant, des gens comme Ambrae ne voulaient rien dire pour moi, ils mourraient demain que je continuerais à tanguer entre ma vie et ma mort, rien ne changerait dans ma petite routine. Mais il était que ma vie, à moi, ne valait rien et ne signifiait rien pour qui que ce soit. Avec Belammée, j’avais pensé que pour une fois j’étais un minimum important aux yeux de quelqu’un dans ce monde. Il semblerait que j’aie tout eu faux. Parce qu’elle était sortie de ma vie aussi vite qu’elle en était entrée. Me laissant seul, en détresse. Elle se fichait visiblement de moi, car si elle avait vraiment eu un minimum d’affection à mon égard, elle ne m’aurait pas laissée crever comme elle l’avait fait. Je ne voulais cependant pas y penser, car cela me faisait la détester. Et par sa faute, j’en venais à détester tout le monde. Elle avait fait de moi un homme cruel, sadique, sans pitié, immoral. Je n’avais plus le sens du bien et du mal. Tout revenait au même, à mes yeux. Parce que tout ce que je voulais, c’était de brûler en Enfer. Car je ne supporterais pas le Paradis ; on y était trop heureux, à ce qu’on en dit. Et moi, je n’étais pas heureux, alors pas question de passer mon éternité avec les anges. Je ferais donc en sorte que ce soit Lucifer qui me prenne, et non Dieu. Pour ce faire, je devais céder à toutes mes pulsions sexuelles et agressives. Comme ça tombait bien ; je n’avais jamais eu tendance à les inhiber. Et la compagnie d’Ambrae m’aidait énormément à les faire surgir hors de moi. Je souriais. Je n’étais plus moi. Ce n’était pas moi. La brunette repoussa vivement ma main lorsque je tentai de lui caresser sa fine chevelure. Je l’enlevai avant qu’elle ne puisse trop me violenter, la gardant un moment dans les airs, puis en laissant tomber mon bras le long de mon corps. J’avais tellement avalé d’ecstasy que je ne contrôlais même plus mon corps. Je ne sentais même plus mes muscles se contracter. Mon cerveau était déconnecté du reste de mon corps. Je disais n’importe quoi. Je faisais n’importe quoi. Et bordel, j’adorais ça. Peut-être que c’était moi, finalement. Ce que j’étais devenu par sa faute. Ce que je serais pour le reste de ma vie. Je m’en fichais. Je ne voulais pas retourner en arrière. Il était trop tard pour me sauver. Et je n’avais pas besoin d’être sauvé. « Pardonne-moi, ma princesse, je ne voulais surtout pas te froisser … » Elle ne mit pas de temps pour me répliquer. Elle me cracha son venin au visage, et j’espérais bien qu’elle était en train de regretter ces mots, car elle le devrait. Elle venait de réveiller en moi une rage encore plus profonde que ce que je ressentais depuis ce matin. Et je n’aurais jamais pensé que ce soit possible. Ambrae avait touché la corde sensible; je n’aurais plus aucune pitié. Si du sang coulait ce matin, ce serait sur ses mains. « Je ne veux pas de ton argent, Ambrae … » Dis-je calmement, pour commencer. Mais ses paroles concernant Belammée et Militine me revinrent en tête. Je bondis. Sans prévenir, mon corps s’élança vers elle et ma main droite entoura son cou. Son petit cou de jeune fille sans défense. Je riai en lisant la peur sur ses yeux. « Tu peux pleurer, tu peux crier à l’aide, personne ne viendra à ton secours … parce que t’es aussi seule que moi dans ce monde … » Je refermai mon emprise sur elle. Je voulais qu’elle étouffe. Je voulais la voir, incapable de respirer, se tortiller devant moi. Je voulais qu’elle me supplie de la garder en vie. Je voulais qu’elle se mette à genoux devant moi, trente secondes avant que je lui casse le cou de mes propres mains nues. « Je t’avais pourtant prévenue … tu as toi-même pris la décision … » Dis-je en la regardant intensément dans les yeux, de mon regard satanique et vide à la fois.

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MessageSujet: Re: maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae EmptyLun 13 Déc - 4:41

Je me sentais si brisée tout à coup. Il y a une seconde, j’étais là, assise sur ce banc à me répéter sans cesse que ma vie étant un aimant à malheur et, sans crier garde, me voilà prise par l’étau des mains de mon traceur. J’avais sous-estimé Woody, sincèrement. Je savais qu’il n’allait pas bien, qu’il était peut-être même fou… mais pas à ce point. J’avais vu ses yeux, ses petits yeux qui au naturel n’avaient rien de bien spéciale. Mes paroles avaient provoqués sa rage. À un tel point, que le feu s’était allumé en ses billes. J’étais terrifiée, d’autant plus depuis qu’il m’avait sauté au cou comme un lion sautait sur sa proie. Sa grosse main avait maintenant pris possession de mon coup, pressant un peu plus sur celui-ci petit à petit. « Tu peux pleurer, tu peux crier à l’aide, personne ne viendra à ton secours … parce que t’es aussi seule que moi dans ce monde … » je le fixais maintenant dans les yeux. Je ne voulais pas craquer, je ne voulais pas lui montrer à quel point il me faisait peur. C’était ce qu’il voulait. Il voulait me faire peur, point. Il voulait que je regrette chaque mot dit, chaque syllabe. Il voulait me punir par la violence, des mots aussi violents que j’avais prononcé. D’accord, ma petite taille n’avait pas le poids d’un seul de ses poings, mais je savais quoi dire pour blesser niveau cœur. Et il le savait. Il savait la puissance que je détenais, en un sens. Il en avait eu la preuve. Et pour cela, il se protégeait de la vérité elle-même en me menaçant. Il resserra un peu plus son étau à mon cou. Je n’arrivais plus à respirer, mes yeux se fermèrent automatiquement. Je les senti s’humecter à la vitesse de la lumière. J’avais envie de crier, mais je lutais. De toute façon, je ne pouvais rien faire contre lui. Le mieux était de ne rien tenter : sans cela il serait dans l’envie de pousser le bouchon un peu plus loin. Il voulait déjà ma mort… Ses paroles résonnaient sans cesse dans ma tête. Il avait raison. J’étais seule. J’avais beau prier qu’une personne me sauve : personne ne viendrait. Sans famille, sans amour, sans amis près de moi, qui allait accourir au bon moment pour l’empêcher de me briser la nuque ? Maintenant, les larmes coulèrent. Il avait eu raison de moi. Il avait ce qu’il désirait : ma perte. « Je t’avais pourtant prévenue … tu as toi-même pris la décision … » mon sang se glaça : qu’allait-il faire maintenant ? La pression était trop forte, je me débâtais. Ses yeux étaient plus intenses qu’il y a quelques minutes. Je toussais maintenant, en manque d’air. En moi résonnait une sorte de mélodie de film d’horreur, celle juste avant que le tueur achève sa victime. Je fermai complètement les yeux. Je voulais être ailleurs. Chez moi.. avec anton. Lui et moi, seulement. Sans bébé, sans histoire. Juste lui et moi. Et si mon heure était sonnée ? Je n’aurais jamais pu dire à anton à quel point il était toujours dans mon esprit. « Lâches moi…je…t’en supplies » dis-je avec un mal fou à prononcer un mot. Je le suppliais maintenant.. ce qu’il voulait… il pouvait bien m’accorder un moment de répis.
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MessageSujet: Re: maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae EmptyMer 15 Déc - 3:05

    Bienvenue dans mon monde des âmes brisées. Ici, rien n'est beau et tout est noir. Tout le monde qui se trouve enfermé dans cette prison est voué aux enfers, parce que la vie en a voulu ainsi. Nous sommes, tous et chacun, des éplorés du monde dans lequel les autres, les gens heureux, vivent. Il n'y a plus d'espoir pour aucun d'entre nous, pauvres pécheurs. Alors Ambrae, c'est le temps de faire un choix. Saute. Cesse de basculer entre la lumière et la pénombre. Choisis. La vie. La mort. Aussi simple que cela. Suffit de demander. Implore-moi de te laisser vivre, je le ferai, avec les conséquences qui viendront avec moi. Demande à mourir, j'exaucerai tes vœux. C'est simple, pourtant. Je ne te pose pas d'ultimatum. Rien de bien compliqué. C'est ton choix, et c'est tout. Je cessai alors de réfléchir, et j'enfonçai mes yeux dans les siens, en entourant sa gorge de mes mains salies par la vie. Salies par le sang de Charlie. Salies par cette soif de vengeance que Belammée m'avait offert sur un plateau d'or. Je rappelai à Ambrae qu'elle était seule, aussi seule que moi, et que son prince charmant n'accourrait pas sur son cheval blanc pour la secourir. Personne ne voulait d'elle. Nous étions dans la même galère. Mais cela ne me donnait aucune pitié envers elle ; au contraire. La regarder me donnait envie de mourir, parce qu'elle me rappelait à quel point ma vie était de la merde. Au fond, je lui faisais un cadeau. Je lui offrais ce que je caressais du bout des doigts sans pouvoir l'obtenir : la mort. Elle me fixait dans les yeux. Elle cachait sa peur. Elle portait un masque. Comme j'avais toujours porté un masque aujourd'hui. J'avais essayé de me cacher que j'étais un être cruel. Je buvais, je me droguais, pour ne pas avoir à affronter la vérité. J'étais un criminel. J'avais soif de sang ; celui des autres. Je voulais le voir couler entre mes mains. Je voulais jouer au dieu tout puissant, qui enlève la vie à qui je veux bien. Je voulais tout ce pouvoir. Je voulais tout contrôler. Je n'avais aucune limite. Aucune morale. J'étais libre. Ce n'était en rien contre Ambrae. Elle se trouvait seulement à la mauvaise place, au mauvais moment. Certes, elle m'avait blessé. Certes, elle possédait un certain pouvoir de par ses mots. Le pouvoir de parler, de me cracher ce venin. Mais j'étais immunisé. J'en avais tant entendu. Plus rien ne m'atteignait, et certainement pas sa pluie d'insultes. Elle pensait tout connaître sur ma vie et ainsi pouvoir me diriger comme un pantin ? Non. Mon pouvoir à moi était bien plus fort. Le pouvoir d'être si froid et sans-cœur que rien ne m'arrête. La force de tuer sans ressentir. Voilà pourquoi, malgré tout ce qu'elle pouvait bien me dire, Ambrae ne pouvait rien contre moi. Et elle le savait. Je commençais à le lire dans ses yeux, plus mes mains se refermaient sur sa gorge. Elle étouffait. Je jouissais. Le son de son souffle asphyxié m'excitait. Elle jugulait. Je jubilais. Elle toussait, se débattait, en vain. J'étais plus fort qu'elle. Puis elle me supplia. Je rigolai, machiavéliquement, puis je relâchai mon emprise. « Bien sûr, Ambrae ... avec joie ... » Je me relevai du banc. Je tendis ma main vers elle. « Relève-toi. » Elle ne le fit pas. Elle m'ignorait. « RELÈVE-TOI. » Elle le fit. Je souris, plongeant mes mains dans mes poches. « À quoi tiens-tu le plus dans ce monde ?»


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MessageSujet: Re: maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae EmptyMer 15 Déc - 6:49

Dans la vie, il y avait deux sortes de personne. Celles qui naissent à l’abri et celles qui au contraire naissent au cœur du danger. Dans un sens, les personnes heureuses et celle malheureuses. Ma sœur était née à l’abri. Anton, malheureusement, était né en plein cœur du danger. Renier de son frère, se sentant coupable de mon mal, trahis par la seule personne qui donnerait tout pour lui. Ce n’est pas pour rien que j’ai été mise sur sa route. Moi ? J’étais née aussi dans le danger. Au plein cœur, au centre du volcan des soucis même. Au contraire de la fable, tout ce que je touchais ne se transformait point en or, mais bien en mal. L’obscurité totale. Et même si je ne voulais me l’avouer : je jonglais constamment entre le mal et le bien. Et Woody le savait. Il ne me connaissait pas mieux que personne, il ne savait pratiquement rien de moi. En fait, il ne savait rien de mon passé, mais une chose nous liait : notre solitude. Lui comme moi étions abandonné par les gens que nous ‘aimions’. D’un sens, je reconnaissais la méchanceté de mes paroles vis-à-vis lui. J’aurais pu me contenir de ressortir ses vieux démons. Cependant, il en était trop tard pour m’excuser, maintenant qu’il me tenait à la gorge avec la seule envie de me tuer. Il était conscient de la force qu’il avait sur moi, l’emprise de ses mains. S’il augmentait la pression, il brisait ma nuque et ce serait la fin inévitable ou pire même…. Être paralysée. Vivre figé dans mon corps, sans pouvoir le contrôler. Voir les personnes qui tiennent à moi souffrir de me voir agir déconnectée de mon corps. Je ne voulais pas devenir un légume. Une personne sans geste. Je deviendrais folle de vivre que dans ma tête. Il en était simple…. Je n’avais qu’une chose à faire : lui offrir ce qu’il voulait, quitte à me voir et savoir humilié pour le reste de ma vie. Sans prendre le temps de réfléchir ou de penser, je le suppliai tant bien que de mal de me laisser un peu d’air. Non pas de me laisser m’enfuir ou de me ficher la paix, car il n’allait pas être si généreux, mais juste de me laisser inhaler un peu de ce O2 qui me faisait vivre. Son ton était trop calme, trop posé, lorsqu’il affirma ‘avec joie’ vouloir me laisser respirer un peu. Je m’attendais au pire.. Bien sûr. Que d’autre venant de sa part ? Nous parlions le même langage, c’est pourquoi lorsqu’il me dit de me lever, je ne pu m’exécuter. Je m’attendais au pire. Je ne voulais pas. Il m’avait lassé, enfin, il m’avait accordé une pause. Je tentais de reprendre une respiration normal, je n’avais aucunement envie qu’il ne me fasse du mal de nouveau. Alors qu’il se mit en colère et cria, je m’exécutai, effrayée. Je priais secrètement pour voir Anton accourir à mon secours, bien que je savais qu’à ce moment précis, il dormait paisiblement oubliant que j’avais peut-être un soucis. Et même si j’avais voulu le prévenir, enfoncer la touche de mon téléphone exécutant sa composition rapide n’aurait servie à rien : il n’aurait pas décroché en voyant mon numéro sur l’afficheur. J’étais donc seule, complètement seule. « À quoi tiens-tu le plus dans ce monde ? » La réponse était évidente. Certains auraient dit la vie, la famille, son chien. Pour ma part… je restais perplexe à ses énoncés. Je baissai les yeux et murmurais « Anton… » puis je relevai les yeux vers Woody, sachant qu’il n,avait pas entendu ma réponse et bravement je lui dis, assez fort pour qu’il entende « À Anton » et sans plus tarder, je rajoutais « Alors si tu veux t’en pendre à quelqu’un… fais le à moi. Mais laisses le hors de tout cela. » Je ne voulais pas qu’il lui arrive malheur par ma faute, après tout j’étais la seule fautive. Il n’y était pour rien.
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MessageSujet: Re: maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae maybe this is danger and you just don't know - woody&ambrae EmptyVen 17 Déc - 4:41

    J'étais né à l'abri. J'avais préféré le danger. Visiblement, le confort du Wyoming m'avait dégoûté à force. Les paisibles levers de soleil, les tranquilles repas rassemblant tout le village, les messes du dimanche matin, toute cette merde ; ça m'avait mené à bout de moi-même. Je m'étais moi-même jeté dans le feu. J'avais laissé mon âme brûler et j'en étais parfaitement conscient. Consentent. J'avais approuvé ma condamnation. Je m'étais moi-même livré au châtiment. Je le regrettais amèrement. La vie était si facile là-bas. Mais j'avait été banni de ces terres, c'était un billet de non-retour que j'avais pris vers l'enfer. Je ne pourrais plus remonter la pente, je m'étais jeté au fond du gouffre en chute-libre. Je n'avais rien à quoi m'accrocher, et rien qui ne me retenait. Seulement, au point où j'en étais, je n'en avais que faire de mes regrets. Je m'en foutais du passé, du présent et du futur. Plus rien ne m'importait. Je faisais n'importe quoi, je devenais n'importe qui, et ça m'était égal. Mes actes n'avaient aucune répercussion sur ma vie, car de vie je n'avais plus. J'étais mort. Si un homme est capable de tuer, de faire souffrir, sans ressentir quoi que ce soit. Si un homme possède des yeux vidés de toute émotion. Si un homme marche sans savoir où aller. C'est qu'il est mort. Je l'étais. Mort. Alors aucun mot d'Ambrae, ou aucun regard de pitié ni quoi que ce soit d'autre, ne pourrait me faire changer d'avis. J'avais décidé que je voulais la voir pleurer, crier, avoir mal ; rien ne pourrait désormais m'en empêcher. Et si quelqu'un avait le malheur de se mettre sur mon chemin, je me mettrais sur le sien et je lui passerais dessus avec hargne et violence. J'étais un monstre, cruel et sanglant. Je n'avais plus d'âme. C'en était fini de moi. Et je voulais en finir avec tout le monde. Cependant, je ne savais même pas ce que je voulais qu'Ambrae m'offre. Peut-être qu'au bout du compte, peu importe ce qu'elle ferait, le résultat serait le même. Parce que j'étais une cause perdue et aucune once d'humanité ne vivait en moi. Toutefois, je savourai tout de même chaque seconde de ses plaintes, de ses supplications. Putain, j'étais Dieu et Lucifer à la fois. Rien ne me semblait impossible maintenant que la bête s'était réveillée en moi ; elle était capable de tout, et tout le monde le savait. Ce qui me donnait encore plus de pouvoir. Je souris à cette simple idée d'être une divinité satanique. Deux adjectifs qui ne vont pourtant pas ensemble, mais qui s'accordaient si bien à moi-même. Tout-puissant. Puis Ambrae me supplia de la laisser respirer, et parce que je désirais faire durer mon plaisir, je la lâchai avec autant de force que je l'avais empoignée. De la voir s'étouffer, asphyxier encore, me donnait un sentiment de domination. Je pouvais dorénavant la contrôler, chacun de ses faits et gestes. Je testai. Elle se leva à mes ordres brusques et saisissants. Je lui posai alors la question qui déterminerait la tournure des événements. Anton. Il s'agissait de Anton ; la personne à qui elle tenait le plus au monde. « Ne t'en fais pas ma chérie, je ne ferai pas de mal à ton amour ... » Je souris. Je passai une main dans mes cheveux avant de laisser retomber lourdement mon bras le long de mon corps, mon autre main toujours dans poche. Elle avait peur pour sa vie. Elle croyait que je m'en prendrais à elle. « Ni à toi d'ailleurs ... enfin ... si ... un peu ... mais c'est bien parce que j'y suis obligé ... » Mes yeux tombèrent alors jusqu'à son ventre. Mon sourire retomba tout d'un coup. Je soupirai. « Tu n'en veux même pas ... je le sais, je le sens ... à toi on t'a donné le privilège d'avoir une famille ... et tu gâches tout. Tu fous tout en l'air. »Je m'approchai rapidement elle, je posai ma main sur son ventre et je me mis à le presser, ardemment. « Tu ne le mérites même pas ... » D'un élan fort et rapide, je repoussai Ambrae et elle retomba violemment sur le petit chemin cimenté du parc, directement sur son abdomen. Elle avait mal. J'avais mal aussi. Mes yeux se remplirent de larmes alors que je contenais ma rage. Putain, j'étais en train de devenir fou.
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