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Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.

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MessageSujet: Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one. Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  EmptyJeu 15 Juil - 23:02

Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  Th_lovingly & Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  Rosie-huntington-whiteley-7
Yelyah Williams & Kaeleigh Jane Walker

Quel bonheur pour un fan de musique comme Yelyah de passer toute une journée à parler de sa passion avec un professeur et des élèves qui partagent ça avec lui, l'orgasme intellectuel tout simplement ! Pour l'occasion il avait sortit son tee-shirt d'Iron Maiden, fer de lance du Heavy Metal dans les années 80, histoire de poser déjà les bases et de montrer à quel "camp" il appartient. Grossière erreur que de vouloir se montrer et s'imposer ! En entrant dans la classe, Yel avait face à lui une trentaine d'élève qui au vu de leurs ethnies, de leurs vêtements venaient d'une culture différente pour les uns et similaires pour les autres, un melting-pot comme seul les USA peuvent nous en offrir. A l'entrée du professeur, sans même un mot de sa part chacun rejoignit une place et le cours commença. Une présentation personnelle un peu différente de celle que l'on peut rencontrer un peu partout puisque Mr Beel demanda à chacun de donner ses groupes ou artistes favoris en essayant de décrire pourquoi on l'aime, donner les émotions ... Yelyah pris conscience à ce moment-là que tout était une histoire d'émotion et de feeling, que ce soit pour l'auditeur mais encore plus pour l'auteur/compositeur de la chanson qui retranscrit une partie de lui-même en espérant que nous - en tant qu'auditeur - seront réceptif à ce message. Voila comment tirer un enseignement important, vital après même pas 1h de cours. Tout se déroulait sous la forme d'un jeu, un instrument par personne, un air choisit par chaque étudiant et une sorte de blind-test avec comme récompense le bonheur de pouvoir faire un exposé sur un artiste de notre choix pour le vainqueur. Confiant à propos de sa culture, Yelyah tomba vie des nues en voyant la culture de ses collègues étudiants, impressionnant ! Encore beaucoup de boulot mon bonhomme ...

Après ce premier cours et une après-midi de libre, Yel décida de continuer son exploration de San Francisco en se dirigeant cette fois-ci vers Sunset District. Décrit pas les quelques personnes à qui il avait parlé comme un des quartiers les plus agréables et les plus commerçants de la ville. Intéressant pour lui qui avait une petite envie de virée shopping, histoire de se trouver pourquoi pas un nouveau tee-shirt de groupe ou n'importe quoi. Arrivé dans le quartier et la zone commerçante, il fut ébahit devant le nombre et la variété de magasins de fringues, déjà beaucoup de choix pour lui à Denver mais là cela dépassait toutes ses attentes ! De quoi habiller les Chinois et les Indiens pour 10 ans, énorme ! Il longea la rue de long en large et se décida au hasard à rentrer dans une enseigne qui répondait au nom de The Hard Wear Store, quelque peu équivoque comme nom pour des esprits divaguant d'étudiants. La porte d'entrée passée, Yelyah fut assailli par la climatisation du magasin qui tournait à plein régime amenant une ambiance assez fraîche à l'intérieur du magasin. Il prit son temps pour faire le tour et vit que le magasin était envahit de jolie jeune femme, sans doute étudiante à Berkeley comme lui mais qu'il n'avait encore jamais croisé sur le campus ; quoi de plus normal vu le nombre ahurissant d'étudiants me direz-vous, pas totalement faux.
Il se dirigea vers le rayon homme, se trouvant au fondu magasin et fut tout de suite attiré par un tee-shirt blanc avec le logo du campus sur le dos et sur le devant "Welcome to Berkeley my friends, time to stud.... party !" Fun et représentatif de la folie qui entourait l'université pour les jeunes américains comme lui ! Il chercha sa taille, prit le tee-shirt sous le bras et se dirigea vers le rayon sous-vêtements, il choisit les boxers les plus fun - ou les plus ridicule, tout est une question de ressentit - qu'il trouva, ce qui en faisait une bonne dizaine ! Te voila équipé mon bonhomme. Détour rapide ensuite vers les jeans, Levis pour lui histoire de faire original et enfin passage par la cabine d'essayage pour voir quel taille prendre en jean à cause de ces satanés kilos qu'il avait perdu pendant les vacances ! 90% des gens veulent maigrir et n'y arrivent pas et lui veut grossir mais n'y arrive pas, vas trouver la solution toi ! Il n'eut besoin que d'un essai pour se décider, il ramassa précipitamment toutes ses affaires et sortit en trombe sans regarder ou il allait et bien évidemment il buta sur une jeune femme, pathétique ...

- Désolé mademoiselle, je suis confus !

Voyant qu'elle ne portait rien dans ses mains, il s'imagina qu'elle était une des vendeuses du magasin, quoi qu'habillée un peu chic mais c'est sûrement le crédo du magasin d'habiller ses vendeuses de façon très classe pour appâter le client, il prit le jean qu'il avait sous le bras et lui tendit afin qu'elle aille le ranger :

- Tenez, je peux vous le rendre ? La taille est trop grande pour moi, merci.


[HS : Histoire de bousculer l'égo de la jeune demoiselle que tu incarnes :love2:]
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MessageSujet: Re: Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one. Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  EmptyVen 16 Juil - 21:45

Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  Jeremy-3-jeremy-davis-12399918-100-100 Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  Rhw87

    Pour Kaeleigh, les cours étaient terminés. Les élèves ayant commencé leurs vacances plus tôt que la date prévue, certains professeurs ne se donnaient plus la peine de donner des cours devant des salles vides ou presque. Kae', élève assidue, avait assisté jusqu'au dernier cours, du moins, le seul pour lequel le professeur s'était déplacé. Ces cours, elle n'avait même pas été obligée de les suivre. Etant arrivée en fin d'année scolaire, elle ne validait aucun examen. Ses cours étaient donc facultatifs. Passionée de droit et de tout ce qui s'y rapproche, elle les avait pourtant suivis comme une élève normale, et aurait facilement pu valider sa première année en politique. A force de lire des livres volumineux sur l'histoire de l'humanité, sur les droits de l'Homme etc., elle s'était déjà forgé un lourd bagage culturel qui lui permettrait facilement d'accéder à sa deuxième année. Mais pour cela, elle devait attendre douze mois. Douze mois qui risquaient d'être gravés dans les annales de l'université. En moins d'une semaine, elle avait déjà été convoquée par la directrice, retrouvé un amant irrésistible, été rentrée en effraction dans la chambre d'une Epsilon avec Sandro l'italien. Autant dire que ce n'était qu'un délicieux début et qu'elle comptait bien se faire connaître : non pas pour son argent ou sa plastique, rien de ça. Elle voulait être reconnue, et non connue.

    Depuis son arrivée, Kae' avait parcouru pas mal de quartiers de San Fransisco. La plage de Bayview District, entre autres, où elle avait retrouvé Charles-Edouard, un amant sulfureux rencontré par hasard lors d'une soirée. Depuis ces retrouvailles peu banales, la relation entre eux était plus que confuse, d'autant plus que Kae' ne voulait plus le voir passer dans son lit. Ne vous méprenez pas, c'est un excellent amant. Mais elle n'aime pas s'attacher. C'est tout. En début d'après-midi, elle décida de passer un peu de temps dans Sunset District qu'elle n'avait pas encore visité. Elle adorait découvrir de nouveaux lieux. Une ville aux multiples facettes ne peut être que intéressante. Sunset District était connu pour être le quartier le plus culturel de la ville, celui qui intéressait donc le plus Kae'. Une aubaine pour ceux qui veulent voir le Golden Gate qui déimite un côté du quartier. Elle quitta donc son appartement en jupe blanche et débardeur vert d'eau. Elle descendit les escaliers de la maison de confrérie et croisa quelques Epsilons qui lui lancèrent des regards noirs, ayant sans doute appris son intrusion avec Sandro dans la chambre de Spencer Fields. Cela lui soutira un sourire et elle continua sa route sans se retourner. Ils lui donnaient ce qu'elle voulait, et elle adorait ça. Une fois dans le hall, elle prit son vélo (en bonne écologiste qui se respecte, elle n'a pas de voiture) et marcha à côté de ce dernier jusqu'à ce qu'elle se trouve sur la route. Elle monta donc sur son deux roues non polluants et prit la direction du Sunset District.

    Elle cala son vélo quelques minutes plus tard et commença à déambuler dans les différentes rues. Des magasins à perte de vue, comme dans presque tout San Fransisco. Elle passa devant une boutique de vêtements qui attira son attention. Exactement le genre de fringues que porte son frère. Bien qu'elle ne lui soit pas totalement dévouée, elle avait pensé à son anniversaire. Se serait l'occasion de lui faire un beau cadeau pour ses dix ans. Il aimait énormément sa soeur, et Kae' s'en voulait de ne pas pouvoir lui rendre cet amour, par un blocage qu'elle ne pavient pas à expliquer. Tant pis, il serait content de voir qu'elle a pensé à lui. Elle rentra dans la boutique et commença à déambuler dans les allées. Elle se rapprocha des cabines, ces dernières étant proches de nombreux portiques de vêtements. A peine se fut-elle rapprochée qu'un homme la percuta en sortant d'une des cabines. Il s'excusa avant de lui donner un jean qui ne lui allait pas. Elle fut d'abord surprise avant de comprendre qu'il l'avait prise pour une vendeuse. Vendeuse? Bizarrement, ce n'est pas le genre de métier qui lui colle à la peau. Elle ne supporterait pas de ne jamais bouger et de devoir servir des clients tous aussi chiants les uns que les autres. C'est alors qu'une idée lui vint. Elle se retourna et rattrapa le garçon. Elle avait entendu parler des lois complètement absurbes établies aux Etats-Unis et décida de s'en servir histoir de l'embêter. Rien de bien méchant. Elle le rattrapa par le bras.

    - Excusez-moi, mais vous-savez que bousculer une vendeuse est punissable en Californie?

    Elle le regarda, aussi sérieusement qu'elle pouvait. Sacré Kae', chiante un jour, chiante toujours. Le jeune homme n'avait pas l'air méchant, elle ne comptait pas l'embobiner jusqu'au bout de la nuit.


[En espérant que ça te plaît... ma prochaine réponse après les vacances - 31 juillet-. N'hésite pas à me répondre, j'irai voir ta réponse avec mon téléphone, je taperai ma réponse en vacances et je posterai en rentrant Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  120644 ]
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MessageSujet: Re: Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one. Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  EmptyVen 16 Juil - 23:48

La vendeuse prit son jean et sans lui jeter un autre regard, Yel était déjà partit vers la caisse afin de régler ses achats et de continuer à arpenter les rues piétonnes et marchandes de Sunset District. La climatisation lui donnait des frissons, même si il faisait très bon dehors, on se serait plus cru dans un magasin de surgelé que dans un magasin de fringues ! Pas vraiment une bonne idée, enfin bon ses achats dans ce lieu était finit et il ne lui restait plus qu'à payer. Alors qu'il avait parcouru quelques mètres il entendit des talons derrière lui, sûrement la vendeuse qu'il venait de bousculer qui s'en allait ranger le jean trop grand, mais il fut surpris de sentir que quelqu'un venait de lui accrocher le bras. Il se retourna et se retrouva une nouvelle fois nez à nez avec cette même vendeuse ! Elle était tombée sous le charme et voulait lui filer son numéro de téléphone ou quoi ?

- Excusez-moi, mais vous-savez que bousculer une vendeuse est punissable en Californie ?

Ouah ! Quel culot ! Yelyah ne s'attendait certainement pas à ça surtout vu l'air tout à fait sérieux de la jeune femme qui le fixait d'un air un peu hautain, suffisant. C'était nouveau que les vendeuses répondaient aux clients de cette manière mais surtout sur un ton plus proche de l'affrontement qu'autre chose. Il devait avoir l'air un peu stupide avec ses yeux grands ouverts et interloqués par la situation mais il se devait de reprendre contrôle de lui-même et se reconcentrer et préparer la réplique qui se devait d'être cinglante, histoire de laver l'affront et montrer à cette petite impertinente le sens de la répartie des habitants du Colorado ! Il baissa la tête, les yeux à moitié fermé et anima son visage d'un petit rire moqueur. Tentative de déstabilisation enclenchée, à savoir si elle va fonctionner maintenant et cela est une toute autre affaire vu le caractère affiché par son interlocutrice ! Elle voulait jouer un petit jeu ? Et bien jouons ensemble très chère, c'est un plaisir de converser.

- Pas du tout ! Je savais qu'à San Francisco il était interdit de laver sa voiture avec des sous-vêtements usagés ou encore qu'il est illegal de tirer au fusil sur quoi que ce soit depuis sa voiture, sauf si c'est une baleine mais pas cela ! Vous m'en apprenez une bien bonne.

Le pire dans ce qu'il disait c'est que c'était vrai ! Et encore il ne lui avait pas sortis les absurdités de la loi dans le Colorado - Il est illegal de laisser des pissenlits pousser dans les limites de la ville - et avait donc sortit les lois qu'il avait retenu de ses cours d'histoire du lycée d'autant plus qu'une question de son sujet d'examen portait sur ce chapitre de cours. Il releva la tête, essayant de discerne si sa tentative de blague avait fonctionné mais vraiment difficile d'en voir les conséquences étant donné le visage toujours fermé avec ce ton de défi de la jeune femme. Il la parcourra rapidement de la tête au pied, elle était très jolie en tout cas, une prestance à vous rendre jalouse beaucoup de mannequins et modèles de ce pays. Pas tout à fait le type, le look non plus d'une serveuse mais il faut de tout pour faire un monde comme on dit. Il aurait été dénicheur de nouveaux talents pour je ne sais quelle marque de fringues que Yelyah lui aurait proposé un contrat sans attendre ! Ah les femmes et leurs pouvoirs d'attractions. La jeune femme lui tenait toujours le bras alors comme pour rajouter au comique de la situation, il s'acquitta de lui attraper son bras à elle de sa main libre, ce qu'il fit aussitôt, sans se souvenir qu'il avait dans les mains tout un tas de choses achetées dans le magasin ! Quel petite tête il avait ... Il lâcha instantanément le bras de la jeune femme et se mit à rigoler.

- Comique comme situation vous ne trouvez pas ? Comique et embarrassante, voila les termes.

Il remit ses lunettes correctement sur son nez puis se passa la main dans les cheveux afin de vérifier si ils étaient toujours bien aplatis et pas tout ébouriffé et mis n'importe comment comme cela arrivait depuis son arrivé à cause de la petite brise qui berçait la baie San Francisco.
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MessageSujet: Re: Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one. Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  EmptySam 17 Juil - 1:23

Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  Jeremy-D-3-jeremy-davis-12400189-100-100 Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  Rhw86

    En effet, pour être comique, cette scène était comique. Les clients qui se font confondre avec les vendeurs, c'est toujours drôle. Le client se sent con, et le serveur fantôme est gêné ou flatté, ça dépend. Apparamment, ni elle ni lui ne semblaient correspondre à cette définition générale. Kae' ne se sentit ni flattée ni gênée ; le garçon ne se rendit pas compte de la supercherie, il ne pouvait pas se sentir con. Scène peu habituelle en fin de compte. Aucun souci, Kae' aime ce qui est original, et pour le coup, elle était servie. Et en étudiant son style vestimentaire, elle se dit qu'il pourrait peut-être l'aider à trouver un tee-shirt pour son frère, histoire de se faire pardonner après être passé pour un con. Oui, il découvrira forcément qu'elle n'est pas vendeuse. Mais quand? Good question my friend! Toujours est-il qu'elle enchérit la première avec sa loi inexistante dans les textes officiels. Elle prit la première chose qui lui vint à l'esprit. Sa main pose sur son bras, elle le regarda quelques secondes avant qu'il ne se décide de réagir. Son visage était toujours aussi neutre, elle parvenait à garder son sérieux, même si l'envie de lui dire qu'ele n'était pas vendeuse lui brûlait les lèvres.

    - Pas du tout ! Je savais qu'à San Francisco il était interdit de laver sa voiture avec des sous-vêtements usagés ou encore qu'il est illegal de tirer au fusil sur quoi que ce soit depuis sa voiture, sauf si c'est une baleine mais pas cela ! Vous m'en apprenez une bien bonne.

    Voyez-vous ça. C'est qu'il avait du répondant le jeune homme. Elle se retint de sourire. C'est exactement le genre de réponse qu'elle aimait. Enfin quelqu'un à sa hauteur... Ou pas. Kae' n'est pas une grande comique, juste une bonne déconneuse. Et ça lui suffisait. Elle aimait jouer, être prise de fous rires pour un rien. Le rire, elle trouve ça magnifique. Et encore plus lorsqu'il est émis par un enfant. Et c'est cela qu'elle voudrait: voir un sourire sur toutes les bouches. 6 milliards de sourires: un rêve. Mais pour l'instant, elle devait se contenter de nettement moins. Toujours la main enlaçant l'avant-bras du jeune homme, Kae' décida de continuer sur leur lancée.

    - Sous-vêtements usagés? Je pensais que ça se limiter aux caleçons troués. La loi a du changer.

    A vrai dire, elle n'y connaissait pas grand chose. Elle savait qu'un grand nombre de lois absurdes avaient vu le jour ces dernières années. Les Etats-Unis, un monde à part, je vous jure. Elle ne souriait toujours pas mais en profita pour s'intéresser au look du garçon. Bien loin du monde Epsilon, elle aurait pu se croire sur une autre planète. Une planète qu'elle adorerait. Mais pour l'heure, cette planète n'existait pas, elle se contenta juste d'étudier son style histoire de trouver quelque chose à son frère. Il avait du goût, à sa manière. Il était différent des pecnos qu'elle cotoyait toute la journée. Rien que pour ça, elle eut envie de sourire. Elle remarqua au passage son intense regard bleu dans lequel elle se perdit quelques secondes. Il tenta quelque chose avec son bras mais abandonna vite l'idée avant de prendre la parole.

    - Comique comme situation vous ne trouvez pas ? Comique et embarrassante, voila les termes.

    - Comique pour moi, embarassante pour vous.

    Elle lâcha son bras et sourit. Il avait compris donc. Kae' tendit alors le jean donné ar le garçon à une vraie vendeuse avant de se retourner vers lui. -J'te propose d'être mon vendeur maintenant, histoire de te faire pardonner. - J'peux te tutoyer hein? - Mon frère a un peu le même look que toi, et c'est son anniversaire dans deux semaines. Tu pourrais m'aider à lui dégoté un tee-shirt?

    Elle posa ses mains sur ses hanches, attendant une quelquonque réaction de sa part. Seulement il ne sembla pas bouger. Elle lui tendit alors la main et se présenta, comme si cette déclaration allait déclencher en lui une réaction. - Kaeleigh Jane Walker, Epsilon en politique à Berkeley. Elle n'aimait pas avouer son appartenance à cette confrérie, mais elle était malheureusement, le seul moyen de protéger son secret.
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MessageSujet: Re: Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one. Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  EmptyDim 18 Juil - 2:30

Yel avait détourné son regard quelques instants, essayant de voir si des badauds s'étaient arrêter pour les regarder et écouter leurs conversations. Heureusement ce n'était pas le cas, une poignées de personnes passaient devant eux, sans s'arrêter, continuant leur chemin vers un but précis sans se soucier de ce qu'il se passait hors du champ visuel offert par leurs yeux et c'était tant mieux. Les gens étaient-ils si différents suivant l'Etat ou ils habitaient ? C'était fort possible.

En détournant son regard, il n'avait pu apercevoir que la jeune femme présente en face de lui avait du mal à réprimer un sourire à l'évocation des lois débiles de la Californie. Ce qui lui faisait toujours penser qu'elle était vendeuse ici. Yel eut un petit flashback du cours portant sur ces lois et du fou rire générale de sa classe à l'énonciation de certaines d'entre elle. En bon public qu'il était - il était du genre à rigoler pour vraiment pas grand mais quand c'est pas grand chose c'est vraiment pour une blague bidon voir pas drôle du tout même si chez lui c'était plutôt l'intonation et le comportement de celui qui racontait la blague qui le faisait partir dans un rire impossible à retenir - il n'avait pu réprimer un éclat de rire et encore maintenant en discutant de cela avec la vendeuse, il eut du mal à se contenir mais l'envie de lui tenir la tête avait été plus fort et il était resté impassible.

- Sous-vêtements usagés? Je pensais que ça se limiter aux caleçons troués. La loi a du changer.

Elle allait vraiment loin la demoiselle et un petit quelque chose au fond de lui, lui intimait qu'elle était autant vendeuse que lui était un boy-toy vous voyez le truc, mais pas plus sûr que ça de son intuition il la considérait toujours comme la vendeuse qui tenait le jean qu'il avait essayé un peu pus tôt. Un instant il eut l'impression que la jeune femme le reluquai de la tête au pied, soit pour le déshabillé du regard - on pouvait toujours rêver hein - ou alors parce qu'elle attendait quelque chose de lui, une autre possibilité mais laquelle était celle qui correspondait à la situation, bien malin celui qui pouvait le savoir hormis elle. Il pouvait aussi se faire un film et qu'elle ne le reluque pas du tout, c'était bien possible aussi. Les hommes se font des films parfois, c'est quelque peu hallucinant.

- Comique pour moi, embarassante pour vous.

La conversation continuait dans le vouvoiement de rigueur lors d'une conversation client - vendeur même si après cette phrase un poil mystérieuse faisait ressurgir les doutes qu'il commençait à avoir. Et si elle n'était pas du personnelle mais simplement une fille qui flanne dans un magasin lors d'une séance de shopping ! Elle était douée, il devait s'avouer vaincu sur ce coup-là. Garder son sérieux dans ce genre de situation n'est vraiment pas facile mais le plus dur est de savoir quoi dire pour paraître crédible, comme si le cerveau qu'on utilise qu'à seulement 20% de nos capacités ne savait plus quoi inventer pour nous tirer d'affaire et rester sérieux, et elle avait parfaitement réussi tout en accompagnant la parole d'un regard perçant, défiant de penser à autre chose. Bien joué jeune demoiselle.

- J'te propose d'être mon vendeur maintenant, histoire de te faire pardonner. J'peux te tutoyer hein ? Mon frère a un peu le même look que toi, et c'est son anniversaire dans deux semaines. Tu pourrais m'aider à lui dégoté un tee-shirt ?

Cela ne l'enchantait guère de servir de mannequin mais cela expliquait le reluquage de toute à l'heure, elle avait déjà l'idée en tête, futée la demoiselle ! Mettre ses goûts vestimentaires au service de l'anniversaire du petit frère de la fausse-vendeuse était dans ses cordes malgré tout et puis ça pouvait être sympa ! Si la jeune fille n'aurait pas été aussi bien habillé et classe, il aurait aussi bien pu lui désigner le truc le plus moche du magasin et la convaincre qu'il était beau mais non, Yel n'était pas comme ça. Cela serait bien appréciable parfois pourtant mais non pas maintenant. Il fut sortit de sa torpeur par la main que lui tendait la jeune fille.

- Kaeleigh Jane Walker, Epsilon en politique à Berkeley.

Une étudiante de Berkeley donc ! Elle était la première qu'il rencontrait vraiment, hormis Lin' mais c'était plus des retrouvailles qu'autre chose, et il avait du mal à se souvenir la particularité de la confrérie Epsilon ! Un mystère qu'il élucidera le plus tôt possible. Etude politique, intéressant. Si peu de jeunes s'intéressent à cela alors que c'est quand même super important, mais non pas pour eux ...

- Enchantée Kaeleigh ! Yelyah Williams, Thêta en Histoire de la Musique à Berkeley aussi. Pour te servir.

Il exécuta une sorte de révérence un peu stupide et parfaitement inutile mais qui venait dans la veine du comique de la situation du moment. Quitte à paraître pour un imbécile, autant jouer le jeu jusqu'au bout hein. Seulement avant de jouer son rôle de modèle pour cadeau d'anniversaire, Yel devait aller à la caisse, payer ses achats et demander à la personne de garder tout cela au chaud en attendant que la séance de mannequinat soit terminé et qu'il retourne vaquer à ses occupations.

- Tu m'excuseras juste deux minutes, que j'aille payer tout ça et que la caissière mette de côté le sac. Et après cela je m'improvise mannequin, mais attention, on ne touche pas et on admire avec les yeux !

Crédible ? Non pas du tout ...












[HS : J'ai balancé une private joke en rapport avec ce dont on parlait par SMS, j'espère que tu vas reconnaitre. haha]
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MessageSujet: Re: Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one. Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  EmptyDim 1 Aoû - 0:23

Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  Jeremy-3-jeremy-davis-12399918-100-100 Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  Rhw87


    Kaeleigh n’est pas du genre à se prendre la tête pour un simple malentendu comme celui-ci. Elle préfère en rire et transformer cette gêne en vraie scène comique histoire d’en rire quelques années plus tard ; si leur relation évolue et ne reste pas au stade de simple quiproquo, évidemment. Dans ce cas, ils ne seraient qu’un client et une fausse vendeuse dans un magasin de fringues en plein San Francisco. Kaeleigh n’aura pas tout perdu. Elle aura appris l’existence de nouvelles lois complètement stupides aux Etats-Unis, bien qu’elle soit persuadée que se ne sont pas les pires. Quoi que, le coup des sous-vêtements usagés… Il est vrai qu’elle eut du mal à réprimander un sourire. Loin d’être une coincée niveau humour, elle ne rate jamais une occasion pour rire, que se soit avec un parfait inconnu ou ses meilleurs amis. La preuve avec Sandro ; une relation ambigüe mais qui ne les empêche pas de s’amuser comme des gosses (en retournant les chambres des Epsilon par exemple…) Puéril, certes, mais efficace lorsqu’il s’agit d’embêter des gosses de riches.

    Leur conversation tournait au ridicule et le garçon devait plus ou moins se rendre compte que Kae’ n’était pas vendeuse dans ce magasin ; et heureusement pour le patron ! Après l’avoir regardé de haut en bas, elle ne put s’empêcher d’envisager qu’il pourrait peut-être l’aider à trouver un cadeau d’anniversaire à son petit frère de 17 ans. Elle avait un peu farfouillé, le magasin proposait une large gamme de tailles. Il avait l’air sympa, alors autant tenter de lui demander, elle n’avait rien à perdre. Et puis, ça ne pourrait que le flatter. Une fille comme Kae’ qui lui demande d’être son guide et son mannequin durant quelques minutes, il ne pouvait pas refuser. Il sembla indécis et Walker décida de se présenter, tant qu’à faire. Et à vrai dire, elle était aussi curieuse. En se présentant, elle espérait qu’il se présente à son tour. Et c’est ce qu’il fit.

    - Enchantée Kaeleigh ! Yelyah Williams, Thêta en Histoire de la Musique à Berkeley aussi. Pour te servir.

    A l’annonce du nom de sa confrérie, Kae’ ne put s’empêcher de sourire. Les Thêta étaient ses préférés. Les plus simples, ceux qu’elle voulait absolument connaître. C’est vrai qu’elle aurait voulu appartenir à cette confrérie, mais au vu de son passé et de son statut, cela aurait été impossible. Seulement voilà, bien que sa famille soit extrêmement riche, ses parents ne lui ont jamais inculqué de valeurs aristocratiques. Et elle les en remercie énormément. Elle n’aurait pas supporté de ressembler à Spencer Fields, entre autres. Elle était Epsilon et fière de l’être, ce qui n’était pas du tout le cas de Kae’. Enfin bon, il faut de tout pour faire un monde, et on voit le résultat aujourd’hui… Kaeleigh sourit à Yelyah.

    - J’dois t’avouer que j’y connais absolument rien en musique. A croire qu’elle faisait tout pour qu’il la déteste haha. Il lui fit une remarque qui la fit sourire. – J’ai toujours trouvé cette expression débile. On ne s’attardera pas là-dessus…

    Il partit déposer sa masse de fringues au comptoir histoire de payer. Ravie d’avoir trouvé un compatriote, elle fit quelques pas dans une allée en attendant Yelyah. Etrange comme prénom, mais plutôt original. Il arriva quelques minutes plus tard pendant que Kae’ faisait aléatoirement coulisser les cintres sur les portiques sans vraiment faire attention à ce qui se trouvait dessus. Sans le regarder pour autant, elle parvint à glisser : -Je serai partie sans payer personnellement. Une vraie vendeuse passa au même instant et la fusilla du regard. Kae’ retint son rire avant de se tourner légèrement vers le garçon, les mains toujours entre les tee-shirts. – It’s a joke darling. Si il y en a bien une qui n’a jamais rien volé (à part une vie, et encore…), c’est Kae’. Elle prône l’égalité, le respect etc., ce n’est pas pour voler des commerçants, quel que soit leur statut. Tout travail mérité salaire.

    - Bon, j’te fais un rapide topo. Il a 17 ans, grand comme ça (elle fit un geste avec sa main) et je pense que tu pourrais être son idole. Alors ?

    Elle lui donnait un peu carte libre, elle et son frère étant tellement différents qu’elle aurait eu du mal à lui trouver quelque chose de bien. Elle avait savamment étudié le look de sa nouvelle connaissance pour en déduire qu’ils s’habillaient de la même façon. La séance de mannequinat se déroula plutôt bien (je te laisse détailler comme c’est le look de ton personnage) et ils se dirigèrent vers la caisse. Finalement, Kae’ avait gardé deux tee-shirts. Une fois leurs sachets dans les mains, ils quittèrent le magasin. Une fois sortis, Kae’ se tourna vers Yelyah.

    -Un milkshake sur la côte, ça te tente ?

    Elle comptait bien le remercier pour son aide, et se serait l’occasion de faire plus ample connaissance, non ? Ils avaient un point commun : le sens de l’humour. Et rien que pour ça, Kae’ pourrait le hisser au rang d’acolyte officiel. Vous savez, les duos de choc comme on en voit quelquefois dans les universités. Des potes, cools, marrants, sans prise de tête. Je ne vous le fais pas dire : dans une université comme Berkeley, ça se fait rare.


[J’ai changé l’âge de son frère, c’est plus sympa si il est plus vieux]
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MessageSujet: Re: Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one. Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  EmptyDim 1 Aoû - 22:06

Yelyah était le genre de garçon qui portait tous le temps des tee-shirts même quand il faisait froid, sauf que là une présence pour se réchauffer n'était pas de refuse, et ainsi il possédait une bonne collection. Une bonne partie était composée des tee-shirts de ses groupes favoris, une autre partie était composée de maillot de basket qu'il enfilait par dessus des tee-shirts blancs et enfin des tee-shirts trouvés dans des magasins de fringues à Denver et maintenant à Berkeley.

Alors comme ça, mademoiselle ne s'y connaissait pas trop en musique ! Rien de bien surprenant à cela, la plupart des jeunes de maintenant entendent une chanson à la radio, l'aime, en fond une overdose pendant 2 semaines puis passent à autre chose sans se soucier de tout le travail derrière, la personnalité du chanteur/groupe ... Alors qu'il était tout le contraire, aimant en savoir un maximum sur un groupe qu'il découvre, au travers des moyens mis en oeuvre grâce à Internet par exemple puis faire passer l'épreuve du live au groupe, les rencontrer et échanger avec eux sur l'importance de la musique, ce qu'elle apporte ... Ma foi, il pourrait bien lui apprendre quelques trucs. Sauf si madame prend ses blagues au premier degré, sans quoi il ne risque pas de s'entendre très longtemps ! Les gens ont tellement de mal à percevoir l'ironie de nos jours, cela en devient navrant. Yel leva les yeux aux ciels. Il se dirigea donc ensuite vers le comptoir de caisse tout en priant pour qu'il n'y ait pas de queue, il en avait horreur, son voeu fut exaucé. La vendeuse encaissa le tout et accepta de garder le sac derrière la caisse en attendant qu'il finisse sa petite affaire. Il s'en retourna vers Kaeleigh qui était en train de jouer avec des cintres tout en l'attendant vraisemblablement. Elle ne regardait pas en sa direction mais elle dut s'apercevoir de sa présence puisqu'elle prit la parole.

-Je serai partie sans payer personnellement.

Voila que pour couronner le tout, elle aurait préférée voler plutôt que payer ! Si elle continuait ainsi, Yel n'aurait pas d'autre choix que de la laisser toute seule, à son acte de vol à l'étalage. A en juger par les fringues qu'elles portaient, elle ne devait pas être sans le sou pourtant ! A moins qu'elle soit cleptomane et que tous ce qu'elle portait provenait de vol, pas très reluisant si cela se vérifiait. Justement une vendeuse surprit sa phrase et lui lança un magnifique regard noir qui allait lui valoir une surveillance accrue le temps qu'elle reste dans le magasin. Au lieu d'effrayer la jeune fille, un sourire se dessina sur son visage.

- It's a joke darling.

On dirait bien que les deux rivalisaient pour faire la blague la plus pourrie de la journée dis donc, qui sera le grand vainqueur de la compétition ? Réponse la semaine prochaine !

- Bon, j’te fais un rapide topo. Il a 17 ans, grand comme ça et je pense que tu pourrais être son idole. Alors ?

Son idole vraiment ? Yel ne put s'empêcher de rigoler à l'énonciation de cette phrase. Si encore il s'appelait James Hetfield, Bruce Dickinson ou encore Michael Jordan, il pourrait être le héros de quelqu'un mais ce n'est pas en s'appeland Yelyah Williams que cela arrivera ! A en juger par le geste de la main qu'elle fit pour désigner sa taille, il était un tout petit peu plus petit que lui mais vraiment de pas grand chose. Il n'avait pas d'indication sur sa corpulence mais si elle l'avait choisit lui, c'était qu'il devait lui ressembler aussi de ce côté là. Une aiguille donc. Ils se promenèrent dans les rayons pendant un petit moment avant que Yel trouve ce qui lui convenait, un tee-shirt gris représentant un adolescente courant avec une montre dans un univers un peu bizarre, tout à fait le genre qu'il aimait, il regarda les tailles et choisit celle qui lui convenait. Il continua et en trouva trois autres dont un au couleur des Golden State Warriors, l'équipe de basket de San Francisco, au cas où son frère soit un tant soit peu intéressé par le basketball. Ils se dirigèrent en silence vers les cabines d'essayage, il passa un à un les tee-shirts puis sortait à chaque fois pour que Kaeleigh se fasse une opinion et puisse faire son choix. La séance se passa sans encombre et la jeune femme fit son choix parmi les deux favoris de Yel ! Belle coïncidence. Rapide détour par la caisse pour qu'elle paye ses achats et que lui récupère son sac, ils sortirent ensemble du magasin. Yel tint la porte bien sûr, en parfait gentleman qu'il était mais aussi pour continuer le comique qui caractérisait leurs rencontre. Tout en passant à son tour, Kaeleigh s'était tournée vers lui.

- Un milkshake sur la côte, ça te tente ?

Cela ressemblait à une proposition, vous n'êtes pas d'accord ? Yel réfléchit peu de temps sachant qu'il n'avait rien qui l'attendait d'urgent surtout quand on est un petit nouveau dans une si grande université. Passer du temps avec une jolie fille est toujours agréable n'est-ce pas ?

- Ca me tente. Je connais pas grand chose de la ville, donc je te laisse me servir de guide !

Ils marchèrent tranquillement. Yel cherchait quelque chose à dire pour faire la conversation, lui qui détestait les blancs dans les conversations, quitte à sortir des blagues de merde, à dire n'importe quoi même les trucs les plus inintéressants du monde. Justement, une question lui venait à l'esprit à propos de la confrérie fréquentée par Kaeleigh. Il n'arrivait pas à se souvenir de la particularité des Epsilon et c'était un bon moyen d'engager une conversation, plutôt que la pluie et le beau temps ou encore la situation amoureuse de la personne en face de vous. Moins avenant du moins.

- Je me pose la question depuis toute à l'heure. Tu es une Epsilon et qu'elle est la particularité de la confrérie ?

Tout en parlant, le regard de Yelyah fut attiré par une enseigne et un magasin qui vendait des disques, des instruments et tout ce qui pouvait servir à un musicos. Intéressant. Il nota dans une partie de son cerveau le nom de la rue inscrite près du feu rouge à une dizaine de mètres d'eux.
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MessageSujet: Re: Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one. Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  EmptyJeu 5 Aoû - 0:50

Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  Jeremy-3-jeremy-davis-12399997-100-100 Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  Hunt31

    La musique, un monde auquel Kaeleigh n'avait jamais pris le temps de s'intéresser. Elle préfère la photographie afin d'immortaliser des scènes de part et d'autre du globe. Qu'ils s'agissent d'indiens dans des bidonvilles ou de milliardaires à Dubaï. Elle a pour objectif, en plus de monter un projet humanitaire, de présenter une exposition de ses voyages avant la fin de l'année 2011. Autant dire que cette année scolaire allait être riche en évènements. Une manière de se faire un nom le plus tôt possible. Cette expo' sera principalement basée sur le différents contrastes entre les sociètes, les personnes d'un même pays pour mettre en valeur les inégalités au sein d'un pays à l'autre, mais aussi au sein d'un et même état ; ce qui est, pour elle, le plus choquant et donc le plus démonstratif. Les jeunes d'aujourd'hui ne s'intéressent pas, ou du moins, plus, à ce genre d'actualités, préférant les potins à deux dollars, comme Jude L. Ashcroft par exemple... Ce garçon, Kae' l'a rencontré il y a de cela quelques mois lors d'un gala auquel leurs deux familles étaient conviées. Pompeux, mondain, fric à volonté, vous voyez le genre. Exactement ce que Kaeleigh déteste. Jude semblait différent des autres, ignorant ce qui se passait autour de lui, bien qu'il fasse quelques efforts. Kae' avait cru voir en lui une bonne âme, un simple photographe sympathique... qui s'avère être un héritier de la famille Ashcroft, en plus d'être un répandeur de gossips. Kaeleigh s'était largement trompée sur son compte et espérait que Yelyah soit différent. Et il l'était. Il n'avait pas rechigné à l'aider, au contraire, et était le prototype même du bon pote avec qui elle allait pouvoir s'amuser. Une année à Berkeley sans un gars comme lui ne vaut pas la peine d'être vécue. Kaeleigh sembla l'effrayer en supposant qu'elle serait partie sans payer. En effet, il sembla quelque peu interloqué avant que Walker lui fasse comprendre qu'elle plaisantait. En voyant la vendeuse, Kae' eut envie de sortir un "oh, si on n'a plus le droit de plaisanter" mais se retint, reposant son attention sur les tee-shirts avant de suivre Yelyah comme une apprentie styliste. Au moins, son frère ne pourra pas lui reprocher de ne pas connaître ses goûts cette fois-ci.

    Kaeleigh lui décrivit rapidement son frère et ils partirent à l'aventure entre les portes-cintres. Yelyah s'y connaissait nettement mieux qu'elle vu l'assurance avec laquelle il choisit les articles ; elle fut contente d'avoir misé sur le bon cheval. Ne voyait pas là une certaine manipulation de sa part, elle s'est promise de lui rendre la pareille. Il essaya dont les quatre tee-shirts trouvés : un gris représentant une adolescente courant avec une montre dans un univers un peu bizarre, un au couleur des Golden State Warriors, l'équipe de basket de San Francisco dont elle avait déjà entendu parlé, s'intéressant un tant soit peu à l'actualité sportive de la ville. Finalement, elle garda le premier, le trouvant elle-même plutôt sympa. Evidemment, ils avaient échangé des propos complètement ahurissants pendant la séance et Kae' ne put retenir un fou rire en attendant Yelyah pour aller payer son achat. Finalement, il l'a rejoint à la caisse où elle était en train de donner sa carte à la vendeuse qui l'avait surprise en train de dire des mauvaises choses. Kaeleigh lui adressa un petit sourire, et lorsque Yelyah récupéra son sac, ils quittèrent le magasin, avant que Kae' ne lui proposa d'aller boire un milshake, l'un des meilleurs de San Fransisco.

    - Ca me tente. Je connais pas grand chose de la ville, donc je te laisse me servir de guide !

    Kaeleigh ne put réprimer un sourire. - Toi, tu veux pas rentrer ce soir je crois. En effet, Kaeleigh ne connaissait pas San Fransisco comme sa poche, et Yelyah prenait un énorme risque en la déclarant guide personnel et officiel. Ils prirent donc la direction de l'une des quelques grandes plages. Kaeleigh en profita pour lui donner l'adresse d'un bon café où régnait une ambiance très conviviale, loin des gros Starbucks Coffee, si célèbres dans le monde entier. C'est Yelyah qui engagea la conversation. Sa question surprit Kae', les Epsilon étant connus pour régner sur le campus.

    - Elle regroupe tous les enfants de Crésus et Rotschild, les héritiers de grandes familles. Ils se croient tout permis et ont un certain pouvoir non négligeable à Berkeley. Mais, hm... Elle marqua une pause, profitant du bruit d'un camion pour réfléchir à la forumulation de la deuxième partie de sa réponse. Je suis pas vraiment une Epsilon. J'ai l'argent, mais c'est tout. Elle se tut, ne voulant pas s'étaler sur le sujet. De peur de paraître froide, elle finit par enchaîner. J'ai beaucoup d'amis THETA. A mes yeux, se sont les plus sympas. Elle lui sourit avant de traveser la rue qui les amena sur la plage. Kae' délaça ses sandales qu'elle prit dans une main et se dirigea vers ce vendeur de milkshake. Par chance, le dernier client quitta le petit carosse, tout fier de son achat. Kaeleigh s'avança la première.

    -Bonjour! Un framboise-banane pour moi. Yelyah? Elle attendit qu'il choisisse et anticipa lorsque le vendeur annonça le prix. Elle lui tendit un billet et fit signe à Yelyah que c'était ok. -C'est ton pourboire de mannequin. Elle lui sourit avant qu'ils n'aillent s'assoir plus loin. Préférant éviter toute conversation en lien avec son secret, elle enchaîna sur la musique. - Tu joues d'un instrument ou t'étudies simplement la musique?
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MessageSujet: Re: Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one. Some of us don't get a second chance. But I aint blowing this one.  EmptyJeu 5 Aoû - 2:51

Finalement Berkeley était peuplé de gens normaux, qui lui ressemblait en de nombreux points ! Yelyah avait été un peu angoissé par la perspective de se retrouver avec des gens qui n'ont pas les mêmes centres d'intérêts que lui - hormis ceux de ses cours bien sûr - ou encore qui soit d'une classe social bien plus élevé que la sienne. Il se rendait compte maintenant qu'il avait été un peu bête de penser cela étant donné que l'université compte plus de 30 000 étudiants de quoi offrir une immense diversité et ainsi des possibilités infinies de gens avec des caractères, des atouts ... bien distincts. Il n'avait pour le moment rencontré que des gens intéressants, même si bien sûr il y avait des abrutis partout même dans une des universités les plus réputés des USA, et cela le comblait de bonheur et lui donnait la pêche au moment de se lever tous les matins. Kaeleigh rentrait dans cette catégorie de personne.
Après qu'il eut accepter la proposition de Kae' d'aller boire un milkshake, le meilleur de San Francisco selon elle, et lui donner les clés pour le guider, la jeune femme ne put réprimer un sourire et d'ajouter non sans malice.

- Toi, tu veux pas rentrer ce soir je crois.

Il aurait préféré mais si elle décidait de le capturer pour la nuit, il n'était pas contre bien entendu. Il sourit à sa petite blague puis la suivit quand elle l'emmena vers ce qui semblait être la grande plage de sable blanc si célèbre dans le monde entier, tout en passant devant un café dont elle lui recommanda de venir un jour. Il garda l'adresse pour y emmener une future jeune demoiselle, pourquoi Kae' d'ailleurs. Quand il lui parla de son ignorance de la particularité des Epsilon, la jeune femme parut quelque peu interloquée qu'il ne sache pas cela. Il faut dire que Yel ne s'était que peu intéressé à cette partie du folklore universitaire en s'inscrivant, remplissant son dossier au moment du lycée et ce n'est qu'en arrivant ici qu'il avait du faire un choix et intégrer les Thêta même si il n'apportait qu'une faible importance aux fraternités contrairement à la plupart de ses compagnons. Pour lui elle n'était qu'un moyen de rencontrer des gens nouveaux, de faire des soirées ... Cela était déjà un plus bien sûr mais pas non plus indispensable, néanmoins il paraissait que cela faisait bien sur un CV d'avoir intégré une fraternité donc voila pourquoi il avait accepter tout en choisissant bien celle qui lui paraissait le mieux le représenter. Voila pourquoi il n'avait pas retenu la particularité de la fraternité de sa camarade, il fut vite au courant quand elle lui exposa le pourquoi du comment.

- Elle regroupe tous les enfants de Crésus et Rotschild, les héritiers de grandes familles. Ils se croient tout permis et ont un certain pouvoir non négligeable à Berkeley. Mais, hm... Je suis pas vraiment une Epsilon. J'ai l'argent, mais c'est tout. J'ai beaucoup d'amis THETA. A mes yeux, se sont les plus sympas.

Hum en quelque sorte les Epsilon étaient tous les fils à papa de ce monde, réunis tous ensemble dans leur petit monde rempli d'argent, de luxure, de soirées mondaines ... Au premier abord, hormis les vêtements classes qu'elle portait, il n'aurait pas du tout imaginé que Kaeleigh soit de ce monde là ! Il l'avait beaucoup plus imaginé comme une fille comme lui, venant de la même classe sociale. Oh bien sûr il n'allait pas rejeter la jeun femme sous prétexte qu'elle soit riche, ce n'était pas du tout son genre et encore moins quand cette personne est agréable, de bonne compagnie et qu'en plus elle trouve les Thêta géniaux - elle n'avait pas tort, haha - Cela étant, les Epsilon sont un peu une caste recherchée par toutes les universités vu l'argent que les parents amènent pour que leurs enfants adorés étudient (se bourrent la gueule, se droguent, sèchent les cours ...) dans le meilleur environnement possible, ils sont l'assurance d'avoir des fonds. C'est ça les USA, c'est toujours mieux quand tu as du fric. Ils arrivèrent sur la plage après une petite marche bien agréable, le sable et la mer étaient absolument magnifique ! Les montagnes et le ciel embrumé de denver ne manquait absolument pas à Yel dans ses moments là. Voyant que Kaeleigh enlevait ses sandales en les prenant dans ses mains, il décida de l'imiter et glissa ses tongs afin de ressentir le contact du sable chaud sous ses pieds, quel bonheur ! Ils s'avancèrent vers un stand ou un petit bonhomme d'origine mexicaine sûrement servait un client, sourire aux lèvres qui était un signe estival.

- Bonjour! Un framboise-banane pour moi. Yelyah ?

Son choix ne fut pas long à décider tellement il avait une affection sans borne pour la framboise, assurément son fruit préféré.

- Framboise pour moi s'il vous plaît !

Pendant que le vendeur annonçait le prix, Kaeleigh sortit un billet indiquant qu'elle réglait pour tous les deux. Yel se sentit gêné de ce geste, il aimait payer pour les autres mais pas se faire offrir, comme si il se sentait redevable de la chose. Après avoir récupéré chacun leurs boisson, ils filèrent s'assoirent sur le sable, face à la mer et le soleil. C'est à ce moment-là que Yel se maudit de ne pas avoir penser à prendre cette lunette de soleil, c'est ça quand on est pas habitué à les porter dans un Etat comme le Colorado. Voulant faire part de cette remarque à Kae', il n'eut pas le temps puisque la jeune femme avait déjà entamée la conversation.

- Tu joues d'un instrument ou t'étudies simplement la musique ?

Ainsi elle avait décidée de repartir sur des questions qui portaient sur Yel, avait-elle peur de parler d'elle ou tout simplement était-ce une marque de politesse ? Un peu des deux sûrement. Se rappelant ce qu'elle lui avait dit sur ses études au moment des présentations, il garda en tête sa question qu'il lui poserait après qu'il ait répondu à celle qu'elle venait de poser.

- Hum et bien je joue de la guitare et de la basse pour m'amuser. On a monté un petit groupe avec des potes, enregistré une démo vendu à une centaine d'exemplaires rien de plus mais c'est vraiment pour s'amuser tu vois ! La musique, c'est 50% de ma vie en fait.

Tandis que le reste prenait place dans le basket. Un vrai garçon occupé. Il aspira une gorgé de son milkshake par sa paille, rose comme le contenu, et constata avec bonheur qu'il était très bon. Kae' n'avait pas mentit à ce propos. La conversation semblait partir sur une tendance une question pour Yel puis lui posait la même à Kae ... jusqu'à plus soif, ou plutôt qu'ils tombent de fatigue tous les deux.

- A moi maintenant ! Pourquoi la politique ? Pour changer le monde ou tout faire pour garder certains privilèges ?

Il balança un sourire à Kae' pour qu'elle ne prenne pas trop au sérieux ce qu'elle disait tout en ne voulant pas trop la froisser par ses blagues pas toujours très marrante, et elle en avait déjà fait les frais dans le magasin. Quel blagueur il faisait, comme le dise si bien les mangeurs de cuisses de grenouille, euh les français : "Jean Blaguin, humoriste" !
Yel s'intéressait à la politique contrairement à beaucoup de jeune et c'était bien dommage, c'est pour ça qu'il faut que de belles et intelligentes jeune femme dans la veine de Kaeleigh se mettent à prendre le pouvoir pour que le mâle de base essaye de s'intéresser un tant soit peu à tout ça en voulant zieuter un maximum.

- Oh tiens au fait vu que tu m'as payé mes honoraires de mannequin, je t'emmène boire un café pour te payer ceux de vendeuses la prochaine fois.
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