the great escape
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« Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. »

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MessageSujet: « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » EmptySam 19 Juin - 8:11

    J'étais devant la lourde porte de cette chapelle rose presque orangée. Je n'avais pas de raison de stresser. Après tout, je savais qu'en entrant je ne trouverais que deux personnes. Charlie et le pasteur. Je me mis à sourire. C'était assez étrange car je savais que ce n'était pas un véritable mariage, même si ça m'unissait à lui, je n'avais pas nécessairement l'impression de tromper Kienan. Je dois avouer que j'avais un peu cette impression tout de même car j'avais toujours ressentit quelque chose pour lui, depuis qu'il m'avait vaguement collé une pomme dans les cheveux. Ça semble bizarre comme rencontre à raconter aux enfants, non ? Je tournais la pognée froide et passait la tête par entrebâillement. Bien sur qu'il n'y avait qu'eux. Je n'allais inviter personne alors que j'étais censé sortir avec quelqu'un d'autre que le mari quand même. Je marchais, les Doc aux pieds comme convenu, une robe courte ,blanche finalement, bustier avec de la dentelle. Je ne l'avais encore montré à Charlie, ça porte malheur de toute manière. Je reconnaissais les notes de Still Loving You, choisie hier, comme la décision de se marier. Mais l'Égypte... Se marier avec Charlie, ce n'était pas vraiment ce qu'il y avait de plus dur à faire. Certes, on avait parlé hier de notre rencontre en quelques sortes et j'avais beau dire que c'était du passé, il n'empêche que le Sigma avait toujours réussi à me mettre le cœur à l'envers et ne plus trop savoir quoi penser. Il me faisait rire.

    Il me tendait la main. Je souris une nouvelle fois, plus soulagée et enlaçai ses doigts aux miens. On devait avoir l'ai malin tiens, tout les deux avec nos Doc aux pieds, la facture des alliances dans la poche, sans invités et sans témoins. On avait tout prévu hier à la va vite mais d'un côté, je suis heureuse de le faire. Je me souviens qu'on est censé demander aux invités en question de lire des passages de la Bible etc. mais là, en nous regardant, le prêtre a préféré passer directement aux consentements. Je n'étais pas vraiment croyante car la religion n'était qu'une illusion, un moyen de se rassurer selon moi. Bref. Je n'avais rien préparé. Et le pasteur attendait. Je me suis lancée comme ça, comme je le sentais.

      b e l a ; Charlie, on s'est rencontrés il y a peine quelques mois et pourtant, je ne reviendrais par sur cette décision. J'ai une confiance infinie en toi, une petite voix qui me dit que ça ne va pas trop vite et que peut-être que oui, t'es le bon, t'es celui qui me faut. Tu me rends heureuse, tu me fais sourire les journées où il pleut. Je sais pas où le monde nous emmènera mais je suis prête à tout tenter pour toi et si on crève en 2012, autant que je profite de toi tant que je peux encore. Je t'aime Charlie.


    Aie. Je ne sais pas ce qui fait le plus mal. Que je pense tout ce que je viens de dire et que je sois donc en train de tromper Kienan ou encore que Charlie ne sache rien de tout ça et que je sois condamnée à balancer entre les deux ?
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MessageSujet: Re: « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » EmptySam 19 Juin - 18:54

Je n'avais pas dormi cette nuit la. Zero. Le fait de me marier pour une seconde fois me mettais un peu la pression, j'étais l'homme d'expérience dans l'affaire. Oui, j'avais de l'expérience, mais je ne me rappelais même plus d'avoir été dans une Chapelle, la première fois. J'avais passer la nuit entière à faire des recherches sur le mariage, les stades et tout ces trucs. La première chose que j'appris, c'était que les mariages à vegas se signaient aussi vite que les divorces, de sorte que mon mariage avec Maxence était bel et bien fini aux yeux de la loi et que j'étais bel et bien plus riche de la moitié de la fortune de Maxence et célibataire. Bon, plus pour longtemps. Durant la nuit, je rédigeai mon texte, deux pages sur Word, c'était plus que la plupart de mes travaux scolaires au lycée. Je pris le temps de l'apprendre à peut près par coeur, je mangeai d'incroyables croissants du café du coin de la rue, le repère des artistes insomniaques et je cirai mes docs.

Tout cela pour dire que je m'étais stressé, beaucoup trop. J'avais commencer à m'inquiéter depuis un bon moment. En fait, je stressais depuis que Bela avait commencer à remplir le formulaire pour le concours. Depuis que je savais ce que j'aurais a faire pour aller en Egypte. Ça ne me dérangeais pas tant que cela de me marier, en fait, c'était pour moi que la signature de papier, le gros truc, c'était les mots que j'allais prononcer, en guise de consentement, les secrets que j'allais avouer, et ceux que je devrais garder par la suite. Je n'avais même pas fait de demande convenable, en fait, je ne devais même pas avoir demandé officiellement à Bela de m'épouser. Bref, c'était très peu important. Ce qui était important, c'était que j'étais là, quelques moi à peine après l'avoir rencontrer à attendre ma futur femme dans une petite église près de la foire où je l'avais rencontré. Nous avions acheter les bagues dans l'après midi, juste avant de se quitter pour aller se préparer, chacun de son côté. J'étais là, à attendre, avec un pasteur qui puait l'eau de Cologne. Je tapais du pied. J'avais vraiment envie de pipi.

Nous n'avions pas de témoins, ni même d'invités, le but n'était pas de faire un coup d'éclat. En fait, c'était plutôt le contraire. Il fallait que ce mariage reste secret pour un moment, du moins. Ça me rappelais vachement une situation que j'avais vécu précédemment, mais cette fois, j'avais un brin d'espoir, peut-être à cause des révélations que m'avait fait Bela la veille, sur son coup de foudre à la foire ou encore... parce que c'était elle, tout simplement. Je ne pouvais pas m'en empêcher, depuis que Maxence avait quitté ma vie, de penser à cette jeune femme, peut-être parce qu'elle m'avait aider quand j'en avait besoin, ou encore parce que je... bref. J'avais également décider de ne plus m'avouer amoureux avant d'en être plus que certain. Mais Bela devait constituer l'exception. Je la connaissais depuis un moment déjà, et elle ne m'avait jamais encore déçu.
J'entendis la poignée tourner. Eh merde, je ne pouvais plus m'enfuir, même si cela n'avait jamais fait partie de mon plan, je n'étais pas du genre à laisser des lapins aux gens, vaut toujours mieux les affronter, et vivre pour vrai au lieu de courir et de fuir la réalité. Je lançai un regard au pasteur. Je n'aimais pas vraiment cet homme, du moins au première impressions. Je n'avait jamais apprécier les hommes d'Église en général, je préférais largement les mariages avec célébrant, c'était plus familial, plus intime, plus personnel. Tandis que les pasteurs, eux, ne faisaient que lire des chapitres d'un livre écrit il y a des siècles par des hommes vivant une réalité trop loin de celle du monde actuel. Tant qu'a croire quelque chose de si loin de moi, je préférais croire en la mythologie, au moins, cela, c'était amusant à lire.
Elle entra. Elle était tellement... je gardais la bouche fermée pour me retenir de baver, sinon, je l'aurais certainement fait. Le pasteur m'en aurait voulu aussi, de souiller le tapis. Comment faisait-il, lui, pour rester aussi neutre? Il avait l'air d'une statue. Oh, il était probablement paralysé par les charmes de Bela. Je crois que je n'avais jamais vu un truc aussi beau que Bela, dans une courte robe blanche avec des docs au pieds, avançant vers moi. Je lui tendis la main, quand elle fut assez près. Je priais pour qu'elle ne soit pas trop moite, bien qu'elles ne l'étaient pas d'habitude, mais la situation l'invitait tout de même. Elle prit ma main et je lui sourit, elle me sourit et enlaça ses doigts au miens. Je sentis un frisson me parcourir la colonne vertébrale quand elle le fit, mais je retombai vite sur terre, on se mariait seulement pour le voyage, il ne fallait pas se faire d'illusions. Je regardai le prêtre pendant qu'il cherchait le bon passage dans son petit livre, il n'avait pas trop l'air de nous prendre au sérieux. Il avait raison de le faire, je crois. Préparer son mariage la vielle, et c'était sensé être l'évènement de notre vie. Il trouva finalement. Je lui avait dit au téléphone qu'il n'y aurait aucun invité, que l'on célébrait dans le secret et je lui avait donner une raison bidon pour cela, mais il n'avait pas l'air de s'y être préparer. Nous passâmes donc direct aux consentements, Bela commença.

Merde, c'était tellement parfait, court, mais parfait. Il ne faillait pas que je m'attache à ce qu'elle venait de dire, se n'était que pour le pasteur, pour faire joli. Pourtant, je ne pouvais pas croire qu'elle avait choisit des mots si parfait, eut l'expression si parfaite pour les accompagner. Bela ne pouvait pas être une si bonne actrice. C'était mon tour, le pasteur me regardait d'un air sévère. Je sortis donc mes deux feuilles tapées la veille pour les lire et avoir l'air du mec organisé.

    CHARLIE NOAH SILVERBon... je me lance. Bela. Je n'ai jamais été le plus doué en français et j'écris ses lignes à trois heures du matin, donc pardonne moi si c'est un peu boiteux. Pardonne moi aussi si je fais de longues pauses pendant ma lecture parce que je remarque que ce que je dis n'a aucun sens, que je fais long ou encore que j'ajoute des trucs. Aussi, je tiens à dire que je ne suis pas du tout un as dans les déclarations, la preuve, c'est que j'ai du écrire ce que je te dis en ce moment sur word, pour être certain de trouver des mots convenables et avoir une écriture compréhensible. Je tiens aussi a dire qu'il est possible que je pleure, parce que je ne crois pas dormir – ou plutôt avoir dormit – cette nuit, et que toutes ses émotions me mettent dans un état ou mon corps ne réagit plus normalement, surtout au niveau des yeux. Oui, tu t'apprêtes a marier un mec qui pleure, parce qu'il est un peu hyper sensible, mais dit toi que tu ne le retrouveras jamais en train de s'ouvrir les veines. Je suis émotif, mais pas tant que ça. Merde, je me rend compte à l'instant que je divague totalement du sujet principal, toi. Je peux pas croire que j'ai écrit ça, j'étais un peu stupide, ce matin. Sinon, Eh bien je voulais te dire que je t'aime. Depuis la première fois que je t'ai vu et que j'ai trébuché sur je ne sais pas quoi pour venir mettre une pomme d'amour dans tes cheveux, à la foire d'à côté. Je crois que je n'étais jamais tombé amoureux si rapidement. Je tiens à dire que tes cheveux avaient la meilleure des odeurs du monde. Tu as vraiment été chanceuse que je ne m'appelle pas grenouille, sinon, je t'aurais tuer sur le champs. Quand je t'ai rencontrer, j'avais vraiment l'impression que j'allais me réveiller le lendemain, et réaliser que c'était un rêve. C'était tellement magique. La foire était mon pays des merveilles, et toi, tu étais Alice, coupable de me faire tomber amoureux. Tu m'as aussi fait perdre la tête, alors tu dois avoir un peu de la reine rouge aussi, mais bon, j'arrête de parler d'Alice, sinon, je vais commencer à te comparer à la chenille, et ça serait pas cool. Bela, quand je suis avec toi, rien n'a de sens, tout devient si merveilleux que je ne veux jamais te quitter. Quand tu es loin, eh bien je suis perdu, le monde est trop fade. Alors, je pense a toi, je ne fais plus que ça de mes journées. Je ne dors presque plus, parce que je perdrait du temps pour penser à toi. Oui, je pourrais rêver, mais je préfère penser, de toute façon, tu es aussi merveilleuse en rêve qu'en pensées. Quand je pense a toi, je nous imagine vivre en campagne, ou encore en pleine ville, avec des petites bela et des petits charlie, et ça me fait sourire. Ou je nous imagine faire le tour du monde.... enfin, ça peu d'importance. Je vais t'épargner la prochaine page, qui nommait toutes les choses que je voulais faire avec toi, parce que sinon ça aurait été trop long et trop incomplet. Tout ce que je voulais te dire, c'était que Je t'aime, que c'est pas de la comédie parce que je suis un trop mauvais acteur et que bien... c'est tout, je sais que je vais trouver d'autres mots à te dire, mais là, je stresse tellement que j'arrive plus a lire. Bref. Voilà.

J'étais une merde. Sérieusement. Je n'avais pas lu un car de mon texte, et ce que j'avais lu avait mal sortit. L'important c'est que j'avais senti ce que j'avais dit, bien que Bela ne le croirait probablement pas.
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MessageSujet: Re: « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » EmptySam 19 Juin - 21:10

    C'était vraiment trop dur. J'avais le cœur qui battait trop fort, comme si il voulait briser mes os et sortir de mon corps, histoire de rejoindre celui de Charlie. Il implosait et exploitant en même temps, comme un feu d'artifice, je sentait presque des gerbes de sang couler sur mes poumons. Lorsque les gens vous disent «  Si je meurs maintenant, je mourrais heureuse. », ce n'était pas vraiment le cas maintenant. Oui, je suis heureuse mais je voulais pourvoir dire à Charlie tout ce que j'avais encore à lui. Qu'est-ce que j'aimerais lui dire ?

    Pendant que le prêtre parle de je ne sais pas trop quoi surement qu'on se promet de s'aimer toute notre vie, j'y pense. Tu sais Charlie, t'es le seul avec qui j'accepte de partager mon chocolat blanc pendant qu'on boit du Café pour rester éveillé parce qu'on a décidé de faire un marathon de comédies musicales et qu'on doit se taper Catherine Zeta Jones en train de se taper un mec sur le piano dans Chicago. Est tu sais ce qui est pire ? C'est qu'on connaisse les chansons par cœur. T'es le seul que je peux écouter parler sur la mythologie grecque alors que j'y comprends strictement rien et que je ne retiens aucun nom. Juste parce que j'aime ta voix et que j'ai pas sommeil. Je serais prête à tout. Je ne sais pas si tu te rends compte dans quoi on s'embarque. Merde, je suis censé être casé et je peux pas m'empêcher de penser à toi et quand je regarde dans tes yeux, je vois un reflet que je préfère.

    Depuis hier, je peux m'arrêter de penser à tout ça. Et de se marier, avouons-le, ça n'arrange pas vraiment les choses. Alors c'est vrai Charlie ? C'est vrai qu'on s'aimait ? C'est vrai que si ça se trouve on s'aime toujours ? C'est vrai que le pasteur doit nous prendre pour deux criminels en fuyarde ? C'est vrai que si on avait eu un peu plus de courage, on aurait peut-être fini ensemble ? Est-ce que tout ce que tu me dis, c'est vraiment honnête ? C'est vrai qu'on a merdé alors. Mais plus je réfléchis, plus je me demande ce qu'on foutrait là si il ne restait pas quelque chose. Comme si deux amis qui voient un concours pour l'Égypte vont aller se marier le lendemain pour seulement « participer ». Je voulais y croire mais c'est comme la religion, il y a un moment où ça prend fin. Dans ces moments là, où vous tombez amoureux d'un seul coup, que cela vous pèse comme ces poids d'une tonne qu'on vous lâche dessus dans super smash bros melee, vous espérez que ça va repartir aussi vite que c'est venu. Mais avec Charlie, ça ne passait pas. Surement parce que je passais la plupart de mon temps avec lui et qu'il était dur de s'en défaire. Dans son genre, il était assez addictif.

    Peut-être que t'es un homme qui pleure mais je sens que mes yeux sont humides, parce que j'ai la vue trouble. C'est un peu flou dans ma tête aussi. Et je ne peux pas retenir mon sourire. Là tout de suite, j'aimerais te serrer dans mes bras aussi fort que lorsque je me blottit dans ton oreiller les fois où tu me forces à regarder des films d'horreur parce que tu sais que j'aime pas du tout ça et toi tu ris, ça te fait rien parce que t'y crois pas.

    Tu me protègeras des orages, des papillons et des mouches que je ne veux pas tuer ? Je demanderais pas le divorce, je suis pas du genre à me marier par amour. Alors de rester Belammée Olympe Canterburry Silver jusqu'à la fin de ma vie, c'est pas gênant, même si on ne se parle plus, tout simplement parce que je saurais qu'au final tu n'es jamais très loi, parce que je te suivrais où tu iras. Je te le promet.

    Je sens le regard insistant du prêtre. Je le trouve un peu con. On échange les consentements et on dit oui après, ce n'est pas très logique. Inconsciemment, je lui caresse la main avec mon pouce. Comme si il ne savait pas ce que j'aillais répondre. Ça me semble tellement évident...

      b e l a ; Oui.


    Cela résonne dans la chapelle vide. C'est une grande décision, même si elle n'est pas vraiment censé être. J'ai l'impression que les ondes de mes paroles me font trembler de l'intérieur. Un si petit mot. Trois lettres. Et on vous passe la bague au doigt. Je sens l'anneau glisser contre ma peau et je frissonne, de froid ou d'émotion, surement des deux. Je suis dans un état où je pense pouvoir me réveiller à tout moment. Qui sait ? Est-ce que j'aurais pu ne pas me réveiller ce matin ? Non, je fais des cauchemars, mes rêves ne sont pas aussi doux. Mais je crois que le pire des moments, qui se trouve être également la meilleure dans un sens, c'est le moment toujours attendu du « vous pouvez embrasser la mariée » qui va arriver. Heureusement que ce n'est pas à la fille de bouger car je jure que je suis paralysée. Mais je sais qu'avec de geste, je lui appartiendrais définitivement. Et je ne peux pas m'empêcher de me sentir coupable dans un coin de ma tête. C'est un peu immoral de ce que je fais mais je n'ai même pas envie d'y penser. Je vais garder ma philosophie de « La vie est courte. » et profiter de ça comme je peux. Après tout, personne ne peut être au courant. Sauf nous. C'est un peu notre secret, pas vrai ? Mais ce que je me demande c'est... Comment-va-t-on agir en dehors de cette église ?
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MessageSujet: Re: « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » EmptyLun 21 Juin - 5:16

Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais bien. Le me sentait mou comme un gummy bear, j'avais des papillons magiques dans l'estomac, et mes belles bottes toutes cirées me donnaient l'impression de marcher sur un nuage. Je trouvais ce mariage beaucoup trop lent, j'avais tellement envie de courir dehors, quand tout serait finit, d'aller manger avec ma femme, aller à la foire avec ma femme, remporter un gros ourson pour ma femme et aller dans la grande roue. La grande roue était un endroit tellement magique de nuit, toute illuminée. D'en haut, l'on pouvait voir toute la ville, ou presque. Là haut il faisait toujours frais le soir, et ça c'était super. J'avais vraiment envie de pleurer. Bon, j'aurais pu pleurer aussi, mais bon, se montrer un peu viril le jour de son mariage ne ferait pas de mal. J'essayais d'écouter le prêtre, mais il m'énerve. Il n'a aucun dynamisme, et il est moche. Alors, je me contente de penser, en essayant de ne pas contempler celle qui devenait peu à peu ma femme.

Je pensais, aussi. J'essayais de me remémorer la suite des évènements qui m'avaient permis de me rendre à ce point. C'était tellement merveilleux. Toutes les erreurs que j'avais commises mais qui me permettaient quand même de me marier avec Miss Belammée, la fille la plus chouette de l'univers. Je regardais les fleurs dans la chapelle. Le genre de fleur qui ne fanent jamais. Le genre de fleurs qui accumulent la poussière, qui décolorent mais qui restent là. Pour une raison sans grand fondement, je détestais ce type de fleurs, mais aujourd'hui, je les trouvaient plutôt cool. Je ne sais pas, c'était peut-être le fait qu'un truc du aussi éphémère qu'une fleur puisse durer l'éternité, qui me faisait... je ne sais pas trop... rêver? Avoir espoir? Bref. J'aimais bien ces fleurs sans parfums qui ne peuvent pas déranger personne si elle sont nettoyées de temps en temps. Je pensais a Bela, encore, et a sa perfection. J'avais été tellement con, de ne pas tenter ma chance. Mais bon, j'étais tout de même là, sur le point de lui mettre l'alliance au doigt. L'histoire se répétais, encore. Moi, entrain de me marier. Cette fois au moins, je n'étais pas casé, mais bela elle, si. En même temps, je devais avouer que je me foutais pas mal de cet autre mec. Il ne devait pas être si génial que ça, si elle m'avait dit ce qu'elle m'avait dit la vielle, via internet, et elle ne serait pas là, à se marier. Bon, il n'était pas faux que j'aimais Kim le jour de mon mariage avec Maxence... Mais bon, ce n'était qu'un détail, Bela n'était pas parfaitement comme moi, non plus. Belammée Olympe, le plus beau nom que ses parents auraient pu lui donner, ça la reliait à mes « croyances » en plus de ça. Okay, peut-être lui donner un nom de lieu n'était pas vraiment la meilleure des idées, ils auraient pu l'appeler Venus ou un truc très joli dans ce genre là, mais au moins, ils avaient choisit un lieu paradisiaque, tout comme elle. Paradisiaque? Une personne? Je déraillais totalement, je devais devenir fou, tranquillement.

Le pasteur ne devait pas avoir un QI plus élevé que 30. vraiment. À voir que nous nous serions déplacés, aurions prit des réservations, acheté robes et alliances pour se dire non à la fin. Oh mon dieu, et si bela avait changer d'avis? Et si elle ne voulait plus du tout aller en grèce? Oh mon dieu, il n'était pas si fou que cela alors le prêtre. J'avais toujours la main de Bela dans la mienne, elle me caressait doucement. C'était une manière gentille de dire; oh charlie, je ne veux pas faire ça? Merdouille.

Sauvé! Elle avait dit oui, un oui plutôt ferme, un oui magnifique, un oui qui était du genre; mais pour qui tu me prends t'as des doutes vieux fou? Un oui tout simplement parfait. Le pasteur me regardait d'un air; toi, t'en pense quoi qu'on en finisse, y'a du foot à la téloche. Je ris. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Il y avait toute cette pression sur moi, mais en même temps j'étais tellement heureux que ça fit un mélange plutôt étrange de rire mal placé. Merde. J'avais encore droit au regard sévère du méchant monsieur. Je me tu et je répondis à la question, qui en fait n'avait jamais été posée.

    CHARLIE NOAH SILVER - Désolé, je ne voulais pas rire mais... Bref. Oui je veux prendre Belammée Olympe Canterburry pour épouser l'aimer et la respecter jusqu'à la fin de mes jours et patati patata.

    LE PASTEUR COOLVous ne semblez pas prendre toute cela au sérieux.

    CHARLIE NOAH SILVER Bien sûr que je prends tout ça au sérieux. Vous pouvez continuer.


Je me sentait comme un gamin à la petite école. Ce mec avait le dont de me frustrer, sérieusement. Je viens encore de me marier, mais cette fois, je sais que c'est différent, peut-être à cause des frissons que je ressens quand je passe l'anneau à la main de bela, et ceux que je ressens quand elle me passe le mien au doigt. Je suis plutôt satisfait et mon coeur fait la fête. Nous fit signer, rapidement, en nous dictant le code civil, il fait aussi signer le photographe et la réceptionniste, en guise de témoins. J'avais parler un peu avec le photographe, avant le mariage, un type bien, selon lui, il n'était pas rare de voir des couples arriver, comme ça, et faire un mariage secret. J'aimais bien le concept de secret, ça mettais du piquant. Nous reprîmes nos place, moi à droite de bela, main dans la main. J'avais fortement l'impression d'avoir affaire à un pasteur avec très peu d'expérience, le mariage sautait du coq à l'âne et rien n'était fait dans le bon ordre. Mais bon, en même temps, ce n'était que de la structure. Je regardai le pasteur, en attendant qu'il nous dise quoi faire. Puis je réalisai. C'était l'heure du vous êtes maintenant mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée, enfin, dans leur mariage express sans queue ni tête. On devait jouer le jeu du couple, non? Alors pourquoi pas le jouer jusqu'au bout. J'attendis que l'ordre sorte de la bouche pâteuse du prêtre, et je m'approcher tranquillement de Bela. Jouer le couple, hein. Ce n'étais pas le temps de faire le timide. Je décidai d'y mettre tout l'amour que je portais pour elle depuis des mois, je me dis que le résultat devrais être pas si mal, vu le temps que j'avais passer à penser à elle. Je pris donc tout mon temps et toute la tendresse que je pouvais avoir accumulé dans mon grand corps et je l'embrassai finalement, pour satisfaire les traditions, bon, aussi un peu pour combler un besoin que j'avais depuis un moment déjà, mais bon, c'était un détail. J'entendais quelqu'un tousser dans la salle. Bon, je prenais mon temps, je l'avais mérité, non?
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MessageSujet: Re: « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » EmptyLun 21 Juin - 20:06

    Je l'entends rire. Depuis le temps que je me retiens, je peux pas m'empêcher de suivre. Vous savez, c'est le genre de rire qui vous emporte. Je peux plus m'arrêter de sourire. Je suis heureuse, un peu de remords mais heureuse. Non, de la culpabilité. J'étais assez adepte de « vivre au jour le jour » et même à l'heure et j'avais peut-être abusé. Soit. J'avais déjà dit oui. J'avais la bague au doigt et le regard sévère du pasteur qui venait d'engueuler Charlie. Je riais encore, ça me donnait mal au ventre. Je t'aime Charlie, une fois, quatre, cinq. Qui est-ce que ça regarde ? D'où maintenant, on doit rester fidèle ? Je sais que j'essaye sans doute de me dire que c'est pas si grave, ce que je suis en train de faire et que n'importe quelle fille aurait pu le faire mais j'ai un petit doute. Quoique, lorsque je vois le nombre de mariage qu'il y a eu à Vegas... Quand on voit le temps que ça dure de toute manière. Je me calme en même temps que Charlie. C'est sur qu'on doit pas avoir l'air sérieux, à appeler la veille et demander n'importe quelle heure. On peut pas juste paraître je sais pas moi... Amoureux ? Pas pressé, ni inconscient ou encore trop jeune. Non, juste heureux et amoureux. Je crois que maintenant, il faut attendre d'avoir quarante ans pour aller foutre un pied dans une Église.

    C'est dur de croire que c'est aussi facile de se marier ici qu'à Vegas, non ? Et pourtant. Il a dit oui. Je souris, encore une fois et passe l'anneau froid sur son doigt. On a bien choisi quand même. Je me lance pas des fleurs hein. D'ailleurs, à qui est-ce que je peux bien envoyer mon bouquet ? La réceptionniste est si vieille qu'elle doit avoir connu les flashs aux magnésium. Si ma mémoire est bonne et que j'ai bien appris mon cours, elle devait être là entre 1887 et 1930. En parlant de photographe, j'observe d'un œil critique celui de l'Église. Il a plus l'air d'un touriste japonais qu'autre chose. Pendant qu'il signe avec la réceptionniste et que le pasteur les regarde je peux pas me retenir de donner mon avis à Charlie. Merde quoi, c'est mon mari, je peux me permettre de critiquer avec lui, non ?

      b e l a ; C'est un amateur, des appareils comme ça, un gosse de cinq ans peut se le payer en vendant ses bonbons à la récré !


    Bon, d'accord, j'exagère peut-être un peu. Mais l'idée est là. Ça va, j'ai parlé assez bas pour ne pas qu'ils nous entendent. Oh et puis mince hein, si le patron de playboy sortait avec trois femmes et qu'on trouvait ça normal, je ne vois pas pourquoi je m'embête. Tant pis. Ça se passera comme ça viendra et c'est tout. J'envoie valser ma vie, les préjugés, la moralité.

    Je pensais à des trucs cons, comme le fait qu'il n'y ai jamais aucune mariée ou aucun marié qui ai dit « Attends, tu veux pas un tic-tac ? ». Charlie, il sentait le café, un peu la cigarette aussi mais je baignais dans cette odeur -même si techniquement on ne peut pas baigner dans une odeur – car mon père avait le réflexe très connu du café, clope le matin. Je me souviens qu'il ouvrait les fenêtres, puis mon frère s'est mis à fumer et ça fait un aquarium dans l'appart. Alors je m'y suis fait et un soir, devant un Hitchcock que les deux « mâles » de la maison regardait, je me suis dans mon fauteuil fétiche, en cuir noir, tout mou dans lequel je finissais toujours pas m'enfoncer dedans en fin de soirée, et j'avais allumé une cigarette, le plus naturellement possible. Ils n'avaient rien dit, comme toujours.

    C'est le moment qu'on voit toujours dans les séries télé, parce que c'est toujours celui où l'un des personnages dit « non, je peux pas. » mais très franchement, quand je regarde dans les yeux de Charlie, je pense plus à rien, il y a plus que lui. Je ne peux pas m'empêcher d'être assez impatiente, pas que ça se finisse mais combien de fois j'y avais pensé, à ce moment, les premiers jours où je l'avais rencontré ? Indénombrable je crois. Vous savez, comme quand un acteur vous plait, vous vous faîtes des films. Eh bien là, c'était sensiblement la même chose. Mais avec Charlie. Je passe mes bras autour de sa nuque et me rapproche de lui. Quoi ? Au moins on sera convainquant. J'ai plus seulement le cœur qui bat, j'ai le ventre qui se tord et qui se met à l'envers. Mes intestins font des nœuds, j'ai l'estomac broyé et les poumons qui voudrait hurler « ENFIN. » mais heureusement, un poumon, ça crie pas. Je crois que c'est la vieille réceptionniste qui toussote, surement parce qu'elle veut pas louper le loto. Avant même d'avoir réalisé, j'ai grogné de mécontentement. Merde, j'ai vraiment fait ça ? Je ris doucement et reprends les doigts de Charlie entre les miens. Vu le regard du pasteur, je commençais à me diriger vers la sortie, il me faisait vraiment peur, dans le sens psychopathe. Genre il allait nous tuer si jamais on disait non.
    Il faisait encore jour, il faut dire qu'on était en été. Naturellement, je gardais ma main dans la sienne, ça me rassurait un peu, de savoir qu'il était là. Je pensais encore à la veille, la conversation sur le Chat. Je le sentais que ce vicelard nous regardait partir à pied, tranquillement, main dans la main. On allait arriver à la foire, là où je l'avais vu la première fois. Enfin, je l'avais pas vu venir qu'il me colle tout ce caramel dans ses cheveux.

      b e l a ; Je peux faire tout ce que tu veux tant que tu t'attaques pas à mes cheveux. Mais... Charlie, tu sais, je le pensais ce que j'ai dis. Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? Enfin, tu vois ce que je veux te dire ou pas ?


    J'angoissais un peu. Peut-être qu'au final, pour lui, c'était que du faux. Aouch.
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MessageSujet: Re: « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » EmptyMar 22 Juin - 3:25

u moins, je n'avais pas été le seul à rire. Bela avait rit avec moi, la bad girl. Elle était tellement mignonne, a critiquer le photographe. Et moi, j'avais tellement l'air con, à lui répondre seulement d'un sourire parce que je ne connaissais absolument rien à la photographie. Alors, je souris. J'en avait presque mal aux joues. Lui tenir la main de me suffisait plus. En fait, ça ne m'avais jamais pleinement satisfait de seulement lui tenir la main, mais bon, en même temps, je n'avais demander plus. Ils prennaient un temps fou a signer. Ils devaient avoir lut mille fois le contrat, pas besoin de le refaire quand même, il y en a qui attendent pour aller à la foire.

Je devais avouer que je n'avais pas trop envie de me séparer de Bela, même si la réceptionniste se faisait plutôt insistante. C'était tellement merveilleux, j'avais l'impression que j'allais m'envoler à n'importe quel moment. Personnellement, j'aurais été heureux pour quelqu'un vivant ce moment, je l'aurais laisser continuer, mais la réceptionniste ne devait pas avoir la même vision des choses que moi. Nous nous séparâmes, et je crus même entendre Bela grogner. Je devais avoir rêver, mais de toute façon, je n'étais pas mieux, j'avais l'expression d'un enfant de cinq ans à qui ont vient d'enlever son jouet favori. Bela me reprit la main, je prit le contrat de l'autre et ma nouvelle femme m'entraina vers la sortie. Je lançai un dernier regard à la réceptionniste. J'étais prêt à parier qu'elle était jalouse. Elle devait même être mariée au pasteur, et avoir fait une gaffe.

Puis nous arrivâmes dehors. On avait vraiment très peu à marcher avant d'arriver à la foire, sur les lieux de notre première rencontre. Je pensais à mon père et à sa femme, au jour de leur mariage, jour ou j'avais jouer pour la première fois du piano en public. Ça avait été une journée tellement géniale, ils avaient penser à tout. Je pensais à leur réaction face a mon premier mariage. J'avais entendu ma belle-mère crier dans le téléphone. Il fallait dire que Casey n'y avait pas été de main morte. Puis, je pensais à Hannah, elle serait tellement heureuse, elle aimait tellement semblable à Bela. Puis je pensais à ma mère, qui serait probablement heureuse, elle était de plus en plus gentille avec moi, elle pourrait même prendre Bela comme photographe pour son album, qui sait.

Elle devait me faire marcher, elle pensait vraiment tout? En même temps, je n'avais jamais vu Bela comme quelqu'un de malhonnête. Alors, ça devait être vrai...? Je ne peux pas m'en empêcher, je la prit dans mes bras. J'étais tellement bien, je n'avais aucune envie de la lâcher.

    CHARLIE NOAH SILVER - Sérieux? Je veux dire que... c'était pas seulement pour le pasteur? Parce que... Bah moi aussi je pensais ce que je te disais, j'aurais été un trop mauvais acteur, il ne nous aurait jamais crue. Tu veux dire maintenant, ou dans un futur un peu plus lointain? Pour ton petit ami, bah je te dirais bien de lui dire au revoir, mais c'est ton choix en même temps... Sinon bah pour tout de suite, on ne trompe personne avec nos habit de mariés, alors, bah... euh... on pourrait aller, il est 19h11, donc on pourrait manger, non? Après bah on pourrait aller te gagner le plus mignon des oursons, puis faire la grande roue et puis... bah... on verra. Mais pour ce qui est du « mec », bah quand j'étais avec Maxence, je l'ai caché un moment a Kimy, j'avais genre une relation sécrète. Je peux pas croire ce que je dis, c'est vraiment con et égoïste.


Je la lâchai pour lui prendre la prendre par la main et marcher un peu, a travers la foire. Je pensais, tranquillement. Et puis merde qu'elle embrassait bien, je n'y avait même pas encore repensé, pourtant, J'avais tellement envie de ravoir ses lèvres sur les miennes. On était marié, donc techniquement, je n'avais pas a demander. Mais elle avait un petit ami. Mais elle m'aimait. Bon. 2 contre un. De toute façon, on marchait déjà main dans la main, habillés tel des mariés. J'arrêtai donc de marcher. Je la pris par les mains, puis je les lâchai, pour poser les miennes sur sa taille. Ça ne devait pas trop la déranger, parce qu'elle ne m'avait pas encore sèchement repoussé. J'étais égoïsssssssssste, mais je m'en fouttais royalement. Je m'approchai un peu d'elle, question de pouvoir lui dire quelques trucs a l'oreille.
    CHARLIE NOAH SILVERBela, j'ai pas du tout faim, on peut attendre un peu dit


C'était seulement pour passer le plus de temps possible avec elle, et aussi pour être certain de ne pas recevoir une de ses gifles pour les quelles les filles avaient toutes un énorme talent. Alors, comme elle ne m'avait toujours pas poussé, je décidais d'y aller. Je m'avançai encore, collant mon front au sien, le temps de la regarder un peu directement dans les yeux, puis je collai mes lèvres aux siennes. Elle avait un goût beaucoup trop merveilleux, elle goutait tout ce qu'il y avait de bon dans l'univers. Bela égalait la perfection, même la surpassait. Et elle c'était mariée au mec le plus imparfait. La belle et la bête, casimodo et esméralda, Belle et clochard. Bref, notre histoire était du genre a faire l'objet d'un film de Disney.
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MessageSujet: Re: « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » EmptyMar 22 Juin - 19:58

    Je me sentais coupable tout de même. J'ai pas envie de leur faire ça, à aucun des deux. Il faut toujours que je me mette dans de ces situations moi, aussi. Je me demande comment cela aurait été si jamais j'avais tout avoué à Charlie la première fois que je l'ai rencontré. Peut-être qu'on serait ensemble, je veux dire officiellement. Qu'on aurait du monde à ce mariage, que j'aurais parlé à sa mère que je lui aurais dit que je veux aller casser la gueule à mon père, il aurait rit. Mais d'un côté, ça évitera de retourner à Miami cet été justement, si on gagne. Aucune envie de voir ce qu'ils sont devenus. Encore moins de faire croire que je m'intéresse à eux. Je me porte mieux sans eux. Même si je lui en veux, j'aimerais voir ce qu'est devenu ma mère. Avec son mec plus jeune, si elle a percé. Je sais pourquoi elle a pu partir aussi vite, mes parents ne s'étaient jamais mariés. D'après eux, c'était de la paperasse inutile mais si il lui avait passé la bague au doigt, il aurait eu de ses nouvelles. Au moins pour les papiers. Il aurait pu remonter jusqu'à la ville, trouver l'adresse et la supplier de revenir. Connaissant ma mère, ses humeurs changeantes, elle serait revenue devant tant d'attention. Non, non, au lieu de ça, il priait tout les soirs pour qu'elle revienne mais ne faisait rien pour. J'en ai conclu que Dieu n'existait pas.

    Merde, Charlie, t'es obligé de me prendre dans tes bras, de me dire que t'étais sincère ? T'es obligé de me prendre dans tes bras aussi fort ? Tout aurait été plus simple si tu m'avais rembarré. Pas de problèmes de relations cachée, pas de remords, pas culpabilité mais pas d'amour. Je ne sais pas ce qui est le mieux parce que je me sens bien avec toi, d'une manière indescriptible. Je souris, je me rends compte que j'ai encore des larmes qui coulent le long de mes joues, c'est trop, trop d'un coup. Tu veux pas qu'on parte un peu, tout les deux ? Qu'on s'en aille le plus loin possible, qu'on profite de ce qu'on a et qu'on revienne comme des fleurs ? J'essuie les dernières traces de mes légers pleurs, je sens que ma voix tremblote un peu, je te fais un faible sourire. Pendant que ta main rejoint la mienne.

      b e l a Je crois que je vais être conne et égoïste aussi hein. Tu m'en veux pas ?

    Je me dis que d'une certaine manière, c'est encore la personne qui comprendrait le mieux ce que je ressens maintenant. Mais je crois que ce que je ne moi je ne saisis pas, c'est qu'en sachant tout cela, il ne soit pas déjà parti. Et d'un autre côté, j'en suis contente. Je vois les marchands crier, je sens l'odeur si particulière de la foire venir m'envelopper, avec ma robe blanche qui finira sale, on le sait tout les deux, on fait attention à rien.
    Il s'était arrêté de marcher, j'avais donc stoppé mes pas aussi, curieuse. Charlie posa ses mains sur ma taille et je n'ai pas pu me retenir de sourire. Je passais les miennes sur la sienne, il était vraiment plus grand que moi, taillé comme une allumette. Je ris. Oui, bien sur qu'on pouvait attendre. Je n'avais pas spécialement faim non plus. Même pas le temps de lui demander ce qu'il voulait faire j'avais eu la réponse en le regardant dans les yeux. Il a le front froid, je trouve ça assez étrange d'ailleurs.

    J'ai les mêmes sensations que devant le pasteur, le ventre qui se tord et un feu d'artifice à la place de mon cœur qui bat, explose, trop vite. Quelle idée de tomber amoureuse d'une hyperactive aussi. Je déplace mes bras de sa taille pour les passer autour de son cou. Kienan ne passera jamais par là. Vous savez, c'est comme lorsque votre chocolat est trop chaud, que vous essayez de manger un glaçon : Vous souffrez mais vous continuez, c'est un peu ça lorsque j'embrasse Charlie. Il est trop gentil de supporter tout ça. Je ne peux pas m'empêcher de penser aux conséquences. J'ai envie d'envoyer balader la morale, les indignations envers les adultères. Techniquement, je ne trompe personne en ce moment vu que je suis mariée à Charlie. Ohalala, c'est trop compliqué. Je me décalait et posai mon front sur son épaule. Il m'avait un peu coupé le souffle. Pas en mal, non, en bien. Comme une bonne surprise. Alors je souris. Mon Dieu, je suis horrible. Savourer ça, alors que techniquement, je ne devrais même pas penser à l'embrasser. C'est connu, les filles, toutes des salopes de toute manière. Mon frère le disait tout le temps, surtout après le départ de maman. C'est comme ça que j'ai appris à dire les gros mots en fait. Je lui dépose un léger baiser dans le coup, sentant son parfum. C'est dur de rester à coté de ça et retenir ses pulsions en même temps.

      b e l a J'ai pas vraiment faim non plus... Tu proposes quoi ?


    Je lui demande plus par curiosité qu'autre chose. Et si ça ne tenait qu'à moi, là tout de suite, je vous le séquestre dans une chambre d'hôtel pendant toute la nuit mais je ne crois pas que ce soit très sain. Et niveau moral, j'ai vu mieux aussi.
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MessageSujet: Re: « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » EmptyMer 23 Juin - 7:30

Je rêve ou Bela pleurait? Je priais pour que ça ne soit pas de ma faute, mais en même temps... Je comprenais. Elle ne vivait pas la situation la plus facile non plus. Elle réalisait peu à peu qu'elle était confrontée à un choix atroce. J'avais mis des semaines a faire le mien, j'avais très peu dormi ses temps là et mes notes avaient tombé en flèche. J'avais choisit Maxence, une erreur. Mais avec Kimy, ça n'allait plus non plus de toute façon, elle voulait que je sois quelqu'un d'autre, comme la première fois où j'avais été avec elle. Revenir avec ses exs était tout a fait comme ravaler son vomi. Je n'aimais pas du tout que ma petite fraise pleure dans mes bras. Du tout, c'était comme voir la vielle dame mourir dans Up, j'étais totalement incapable d'y rester insensible. J'avais envie d'être déjà en Grèce, que tous nos problèmes soient loin. Mais il fallait d'abord gagner ce foutu concours, et puis il fallait attendre la fin des classes. J'avais envie de ramener Bela à la maison, et m'assurer que rien ne pourrait lui faire mal. Merde que je devenais carrément mou. Mais bon, j'étais comme ça amoureux, je ne pouvais tout simplement pas m'en empêcher. Mon père aussi était dans ce genre là, quand j'y pensait bien. Et mon père était un mec formidable donc. Bela tremblait quand je la lâchai, mais elle souriait. Elle dit quelques mots la voix tremblante. Ses mots me frustraient à un point...

    CHARLIE NOAH SILVERJe ne t'en voudrais pas, parce que tu ne seras jamais conne et égoïste comme je l'ai été, regarde, tu penses aux sentiments des autres, moi, je me suis marié sans penser, seulement pour moi, après, quand j'ai du choisir, j'ai fait un choix simplement pour moi, sans penser aux conséquences. Sans penser à Kimy, qui aurait le coeur brisé, sans penser à Dakota, qui est une très bonne personne, qui aurait aussi le coeur brisé parce qu'elle était avec Maxence. Je l'ai fait juste pour l'expérience, totalement égoïstement. En plus, j'ai été con de ne pas penser, parce que tout ça m'a mener à un flop. Tu ne pourras jamais faire de truc comme ça, je ne te laisserais pas faire.


J'étais tellement bien avec elle, tellement que j'étais totalement incapable de décrire les sentiments que je ressentais. Je ne voulais plus du tout me séparer d'elle, mais en même temps, je me sentais tellement mal face à cet inconnu. Elle me retenait en aillant ses bras autour de mon cou, elle ne devait pas être si mal... pourquoi pas continuer alors. J'étais tellement bien quand elle était contre moi, si je pouvais mettre une image, je choisirais fort probablement celle d'un oiseau qui vole a travers les nuages, parce que j'avais vraiment l'impression de toucher le ciel. J'étais un pur cliché de l'amoureux fou. Mais en même temps, je n'avais tellement pas le choix, c'était Belammée... Elle se décala, trop vite à mon goût, mais bon, je pouvais pas trop en demander en même temps. Je soupirai, sans trop le vouloir. Je n'y pouvait rien, elle m'avait couper dans un moment de bonheur intense. Au moins j'avais de la chance, elle ne m'avait pas totalement lâcher, en fait, elle était toujours dans mes bras, la tête sur l'épaule. Pendant ce temps là, je lui sentait les cheveux. Elle sentait tellement bon, mais elle n'avait pas une odeur de shampoing, non, elle avait une odeur naturelle, une odeur de Bela.

Elle avait trouvé mon point faible, les bisous dans le cou. C'était mon point faible depuis toujours, même quand j'étais petit. Mais bon, je m'en remis plutôt vite, premièrement parce que Bela prit la parole, mais aussi parce que j'avais une envie soudaine de cigarette. Je proposais quoi? Te kidnapper et t'amener dans un monde magique, te donner des centaines de câlins, avoir des centaines d'enfants, tuer des papillons, envahir la terre, jouer aux cowboys et pirates, manger de la glace, donner de l'argent à un clochard, faire les tourisme dans la ville que l'on habite, danser dans les rues... faire tout ce que tu veux pour vu que je sois avec toi. Biensur, je n'aillais pas lui répondre un truc de la sorte, non, elle m'aurait prit pour un fou. Bien qu'elle avait probablement déjà cette opinion de moi.

    CHARLIE NOAH SILVERJe te propose de commencer par fumer une clope parce que je ne tiens plus, après bah... on pourrait aller te chercher un ourson? Ou encore aller se cacher sur une île déserte, histoire d'être seuls au monde un peu... Genre que ce n'est pas la nuit de noce rêvée hein... Si tu veux, on peut toujours prendre le bus et se rendre le plus loin possible et aller dormir dans un hôtel tout à fait douteux. Ça ferait presque le même effet que de s'enfuir, si tu veux mon avis, mais en moins... comment je dirais ça... exotique? C'est ça hein? Parce que je me mélange toujours avec Érotique et c'est pas vraiment la même chose...


Je parlais beaucoup trop, toujours. Je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était comme ça, tout simplement. J'avais toujours un truc à dire, et puis... Il fallait quelqu'un pour dire un truc, sinon nous en serions encore devant l'autel à attendre.
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MessageSujet: Re: « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » « Le fait d'être marié ne change rien aux sentiments c'est comme être en couple, une bague en plus. » EmptyMer 23 Juin - 21:02

(6000ème message :hey:)

    Je suis tellement désolée Charlie, je m'en veux. Pour toutes les femmes que tu aurais pu avoir, t'as pas choisi la bonne, hein ? J'ai pas envie de te faire du mal avec mes histoires. C'est un don chez toi, de te foutre dans les pires situations possibles. J'arrive pas à croire ce que je suis en train de faire. De te faire. Ça va mal finir. T'es trop bien pour moi, acceptes pas tout venant de moi. D'un côté, j'ai tellement peur que tu te rendes compte que je ne suis pas faite pour toi. Certes, cela simplifierait les choses mais je m'attache toujours un peu plus à toi, encore plus fort. Je te souris, rassures-moi encore. Dis-moi que tout ira bien. Dis-moi que tu ne m'en voudras jamais. Dis-moi que tu veux être avec moi. Dis-moi que ça va aller, s'il te plait, encore et encore jusqu'à ce que je m'endorme dans tes bras comme la belle au bois dormant. Dis-moi que tu m'empêcheras de faire des conneries. Je peux me raccrocher à toi, hein ? Tu me laisseras pas ? J'ai peur Charlie, tellement peur. Pour toi, pour moi, pour nous.

      b e l a ; je compte sur toi, préviens moi si je commence à trop merder.


    Je me calmais peu à peu. C'est pas classe, une mariée qui pleure. D'une certaine manière, il me rassurait par sa présence. Je ne sais pas comment expliquer, c'est un peu comme quand lorsque quelque chose vous donne l'impression que vous pouvez tout faire, et je parle pas que de la drogue, eh bah là c'est quelqu'un. Là, c'est Charlie. J'étais... Trop bien pour penser à autre chose que lui. J'ai ris, en l'entendant soupirer, j'étais pas si loin pourtant. J'avais rien contre sa peau claire. Il sentait bon. Pas trop fort, l'odeur ne nous étouffait pas, juste une vapeur pour se sentir ailleurs. Je sais pas très bien où, dans un pays imaginaire, au delà des tout les arcs en ciels du monde, un endroit sans pluie, sans canicule et sans verglas. Des nuages juste pour qu'on puisse s'asseoir dessus, des oursons en chocolat remplis de guimauve parce que c'est ça au fond que je suis en train de faire : de la guimauve pure et dure. Même si c'est mou, la guimauve.

    Tu sais Charlie, tu pourrais me demander n'importe quoi, je suivrais. Manger des fraises, des framboises, des pêches, tout les fruits que tu veux. Protéger la forêt amazonienne, jouer dans les fontaines des jardins de Versailles, traverser les USA par la route 66, me faire parier que je ne peux pas draguer les serveuses des cafés de cette même route et te prouver que j'ai tord. Sauver les baleines des japonais, tuer les pigeons dans Paris, aller à Amsterdam parce que t'as envie de te droguer, en Allemagne parce que c'est la fête de la bière, regarder des films toute la nuit – ou faire autre chose, chasser les mouches sans leur faire mal, tuer les papillons et tenter d'écraser les araignées, m'embrasser, courir sous la pluie. Tout. Et cela inclus fumer une cigarette.

    Je me mets à rire, toute seule au départ. J'avais pris un paquet de cigarette avec moi mais n'ayant ni sac, ni poche, il avait atterri dans la jarretière. Je lui tendis une cigarette ainsi que mon briquet. J'en pris également une.

      b e l a ; C'était ma cachette secrète. J'ai glissé de l'argent dans le paquet, je savais pas trop ce qu'on allait faire. Mais j'ai pas pris mon portable. Alors si jamais tu veux qu'on disparaisse rapidement, je crois que c'est le moment. Va pour l'hôtel douteux, on mènera une enquête comme dans Psychose mais on se fera pas tuer. En plus la gare routière est pas loin. Et ça me tente bien, rien à foutre de l'exotisme. Et pas érotisme, parce que oui, c'est pas vraiment la même chose mais je te vois mal t'expliquer alors qu'il y a des enfants de 5 ans tout autour de nous.


    Oui, non, je ne me vois vraiment pas expliquer le mot érotique tout de suite. J'allume ma cigarette et souffle doucement la fumée. Je ne me souvenais même plus si j'avais dit à Charlie que je fumais. Enfin, pas trop non plus, mais juste que là, je sentais qu'il fallait que je me calme. Partir avec Charlie cette nuit n'était peut-être pas la meilleure solution mais j'en avais terriblement envie. Rien ne pouvait laisser soupçonner que l'on se serait marié demain, techniquement. Et si je n'arrivais pas à résister à Charlie ? C'est d'ailleurs fort probable, il est trop gentil. Vraiment trop, j'ai l'impression de ne rien lui apporter. L'inconvénient avec les cigarettes, c'est qu'on risque de se brûler à chaque contact et c'est un peu ça, je me brûle là. Je passe mon bras autour de sa taille, j'ai vraiment le sentiment d'être minuscule. Comme une petite chose. Et on associe souvent les trucs petits avec la faiblesse... Ah non, hors de question. Mais j'en venais à me demander si Charlie n'avait pas raison hier, si les sentiments de deux personnes ne changent pas , mariés ou non mariés. Peut-être que ça m'avait juste ouvert les yeux. Je le regarde dans les yeux, en vue de lui poser une question que je pense qu'effectivement, il avait raison.

      b e l a ;Allez, on y va ? On va jouer les amants en fuite.
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