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Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ? [HOT]

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MessageSujet: Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ? [HOT] Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ?  [HOT] EmptyMar 7 Aoû - 15:27


Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ?  [HOT] Tumblr_m0jxqoJXNR1ql2l3ro3_250


L’été. Le temps parfait pour célébrer des mariages. Enfin, aux yeux de nombreux couples du moins. C’est ainsi que je me retrouvais là, vêtu d’une chemise blanche, d’un costume noir et d’une cravate de la même couleur, pour l’occasion qu’était le mariage d’une des amies de Cheyenne. Une femme ayant visiblement très bien réussi sa vie, avec un compte en banque des plus intéressants. C’est ce que j’en déduisais en voyant l’importance de l’évènement. Les petits plats avaient été mis dans les grands. Aucun détail n’avait été laissé au hasard. Je n’étais pas un grand fanatique des mariages où l’on expose autant sa richesse. Aucune part de jalousie : j’avais moi-même réussi ma vie financièrement, sans le montrer. Mais je venais d’un monde totalement différent. J’ai grandi dans une famille ni pauvre, ni riche. Et quand j’ai fondé la mienne, un peu plus tôt qu’à la normale, j’avais plus que frôlé la précarité. C’est de cette façon que je me retrouvais entouré de personnes qui avaient pour la plupart, toujours grandi dans un environnement doré. Cheyenne en faisait partie. Mais pour elle, j’acceptais d’encaisser cette situation, et même de faire en sorte de m’intégrer.

Bien évidemment, quand Cheyenne avait été conviée au mariage de son amie, on lui avait expliqué qu’elle pouvait amener quelqu’un. Sous-entendu : son petit ami. Comme chaque invité après tout. Son choix s’était tout naturellement porté sur moi. Et de mon côté, c’est avec tout autant d’évidence que j’avais accepté. C’était l’occasion de me présenter à certains de ses amis qu’elle n’avait pas l’occasion de voir souvent. Je voulais faire bonne impression, ne serait-ce que pour la rendre fière de moi, même si nous mettions un point d’honneur à nous rappeler que nous n’étions pas en couple. Rien de formel. J’avais eu le droit de refuser l’invitation. Et à sa grande surprise, je l’avais accepté. Je fis même preuve d’ouverture d’esprit, abandonnant un temps soit peu mon côté d’ours mal léché afin de me mêler à la population. C’est de cette façon que je fis la connaissance – sans le savoir en premier lieu – d’un ex-petit-ami à elle : le frère de la mariée.

J’étais parfaitement conscient que chaque personne de trente ou quarante ans a des bagages derrière elle. Cependant, voir un homme passer le plus clair de son temps à observer et à tenter de séduire Cheyenne pendant que j’ai le dos tourné, ça, c’est autre chose. Je détestais la façon dont il avait de la regarder, puis de me narguer avec l’air le plus arrogant du monde. Mais inutile de faire des histoires : l’évènement ne s’y prêtait pas. Et même si j’avais sympathisé avec bien des personnes, me montrant presque bavard avec certains, et meilleur ami des enfants de la soirée, au fond de moi, je fulminais. Personne ne pu le voir, à part la principale intéressée : Cheyenne, connaissant chacune de mes mimiques lorsque je ressentais de l’agacement.

La tension s’atténua une fois à l’église, où le mariage fut célébré juste après la mairie. Là, Cheyenne et moi faisions preuve d’une complicité que j’imaginais attendrissante. Ce lieu saint m’amusait dans la mesure où je trouvais la religion chrétienne comme étant une secte qui a marché. On pouvait critiquer les autres croyances, mais j’estimais que celle-ci se foutait pas mal de la gueule du monde. Mis à part cela, je respectais tout autant les chrétiens que les juifs, les musulmans, les bouddhistes, etc… Et puis, c’était tellement plus intéressant de faire des suggestions salaces à Cheyenne dans ce genre d’endroits, plutôt qu’un autre. C’est ainsi qu’avec la plus grande discrétion du monde, je lui avouais mon envie de lui arracher cette robe qui la rendait si sexy, et de la prendre dans un petit endroit sombre pour l’entendre crier un ‘‘Hallelujah !’’. J’en venais même à parier qu’elle portait sa petite culotte en dentelle noire. Et son regard amusé me mit le doute. Certainement en faisait elle exprès, mais je lui jurais qu’avant la fin de la soirée, j’aurais jeté un petit coup d’œil à cet endroit pour me prouver que j’avais raison.

Un manque de romantisme ? Absolument pas. Car même s’il nous arrivait d’avoir entre nous des dialogues assez osés, nous nous montrions particulièrement proches et tendres. Je ressentais une grande fierté de la trouver à mon bras si bien que durant le vin d’honneur, qui se trouvait dans un château loué pour l’occasion, je volais une rose rouge dans le jardin afin de la lui offrir. « J’aime tellement tes lèvres. », lui avais-je avoué en glissant mon doigt dessus après qu’elle ait esquissé un sourire face à la fleur. Effectivement, ses lèvres me rendaient fou, tant que les trouvais à mon goût – au physique comme au touché. Et la façon dont aujourd’hui elle s’était vêtue et maquillée ne faisait qu’accentuer sa beauté naturelle. Il n’y avait plus aucun doute : je tombais sans cesse davantage sous le charme de cette femme. Et ce, depuis le premier jour où je l’avais rencontré dans cette salle de sport.

Mais le moment revenait bien vite aux tensions. Le dîner avait lieu, avec, bien évidemment, des pauses entre chaque assiette où tous les invités se mélangeaient. Alors que je pensais m’être débarrassé de jeunes amis au moment où Edward nous avait promis de s’occuper des jumeaux durant notre absence, je me voyais kidnappé par les enfants présents. J’aurais juré voir un air attendri sur le visage de Hutchinson alors que je jouais le type agacé, sans que ça ne soit réellement le cas. J’allais fumer à l’extérieur. Pas moins de cinq gamins me suivirent de près pour que je joue avec eux. Et quand je revenais à la table, je retrouvais l’ex-petit-ami de Cheyenne se montrer particulièrement proche d’elle. Il arborait ce sourire stupide et charmeur avant de croiser mon regard. C’est à cet instant précis qu’il se pencha vers la jeune anglaise pour lui chuchoter quelque chose en employant un ton certainement amusé. Probablement lui parlait-il de ma jalousie, ou bien de mon visage agacé en les voyant là, entre lui qui tentait de la séduire, et elle qui ne l’envoyait pas balader. Après tout, nous n’étions pas exclusifs. Mais ça ne m’empêchait pas d’être jaloux. Et quand les deux visages se tournèrent vers moi pour m’observer, je grognais légèrement avant de faire volte-face : direction l’extérieur pour fumer une clope à nouveau. « Hey Logan ! Tu viens de fumer une cigarette, pourquoi tu y retournes ? » Je tournais la tête vers l’enfant un soupirant, exaspéré : « Pour te faire parler, microbe. ». C’est ainsi que je m’exilais de nouveau à l’extérieur, suivi de près de ma petite escorte juvénile.
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MessageSujet: Re: Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ? [HOT] Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ?  [HOT] EmptyMar 7 Aoû - 21:00


Logan
« you were in my shoes, i was in your pants »

La vallée de Napa. Pour beaucoup, ce n'est qu'un beau coin de Californie. Pour d'autres, c'est le coin rêvé pour une retraite loin des métropoles côtières. Pour Amélia, ça allait être le lieu rêvé pour concrétiser la relation qui la liait à Jeffrey, berceau pour cela d'une soirée somptueuse au sein d'un domaine viticole réputé qui ne manquait véritablement que le fait d'être établi en Europe pour avoir droit au titre de propriété châtelaine de plein droit. Il n'y avait pas tant de "vrais" châteaux par ici, les lieux se tenant bien souvent à une demeure imposante et inspirée des forteresses médiévales ou Renaissantes d'outre Atlantique. Une chose est sûre, la famille n'avait pas lésiné sur les moyens et le tout était resplendissant. J'étais invitée en tant qu'amie de la mariée, les droits de demoiselle d'honneur allant aux soeurs et belle-soeurs de cette dernière. Je ne m'en offusquais pas, je devais même avouer que cela m'arrangeait puisque j'imaginais bien mal laisser Logan seul au milieu d'un océan de personnes qu'il ne connaissait pas. Certes, le français était parfaitement capable de se débrouiller sans moi, mais j'estimais la plus élémentaire des courtoisies que de ne pas disparaître dans la foule alors que j'avais été celle qui l'avait attiré ici pour l'occasion. Il n'avait pas autant rechigné à l'idée d'être mon "+1" que je l'aurais cru, et à entendre le bruit de ses pas crisser sur le parterre en caillou, je retournais un regard pour l'admirer une nouvelle fois. Il avait beau ne pas porter cela de manière habituelle, il était indéniable que le look costume lui allait comme un gant, même s'il était moins strict et plus relâché sur la chemise que le reste des convives mâles présents. Je ne m'étais personnellement pas trop foulé pour me vêtir, préférant rester simple comparé au faste de certaines tenues. Cela m'amuserait toujours. Et au moins, mon compagnon et moi suivons bien d'un point de vue colori, puisque je me présentais à la compagnie vêtue d'une petite robe noire qui avait déjà fait saliver Logan dans la voiture -d'un autre côté, quelle tenue ne le fait pas rêver, je me le demande. Je le voyais capturer du regard un maximum de détails, soulignant le faste de l'occasion et la fortune certaine des gens qui avaient organisé l'évènement, ravie qu'il soit un parfait gentleman et se soit fait un devoir de m'accompagner; si je m'étais retrouvée seule ici, non pas que je me serais ennuyée, mais... c'était différent et pas nécessairement agréable. Au moins, il reconnaissait le fait que j'avais grandi dans un environnement pareil après que la famille nous ait adoptées ma sœur et moi. J'avais eu de la chance. Et pour autant exagéré soit les détails de la réception comparé à un quotidien aisé, je tenait pour autant à partager ça avec Logan. Je n'avais jamais fait partie de l'aristocratie anglaise, mais l'univers dans lequel j'avais été élevée en grouillait et c'était une facette comme une autre de celle que j'étais aujourd'hui. Et pour autant l'opération "rencontre avec les amis de la petite copine" allait, autant Logan s'en sortait avec brio, ayant apparemment remballé son caractère bourru au placard pour se montrer sous son meilleur jour et faisant de moi une femme ravie à chaque présentation que je faisais entre l'homme et les connaissances qui avaient un jour ou l'autre débarqué dans ma vie. Et ils y passèrent tous, saluant gaiement l'homme qui partageait ma vie jusqu'à ce que finalement je venais à devoir présenter Jeremiah.

A première vue, les choses se présentèrent bien: après tout, je ne venais pas à sauter à la gorge de la moindre ex que Logan avait pu avoir et je fus ravie de voir qu'il me rendait la politesse. Mais il y avait quelque chose de changé, un aspect plus tendu à sa manière de se tenir debout, une tendance plus ouverte à se distraire pour un rien avec l'assemblée de gosses présents au mariage ou alors un air presque prédateur lorsqu'il revenait alors que Jerry se faisait taquin, de loin. De la jalousie ? Le concept était tellement ridicule que je m'en amusais presque.

Le temps de la cérémonie vint, célébrée dans une chapelle adjointe au domaine permettant ainsi de garder une certaine intimité malgré le nombre croissant d'invités. Logan prenait le tout comme une véritable farce -je n'étais pas étrangère à son point de vue sur la religion- et si je n'étais pas particulièrement croyante moi-même le petit coup de coude occasionnel pour lui rappeler de se tenir à carreau ne fut pas inutile. Mais il finit par abandonner la religion pour porter des propos certes discrètement mais qui frôlaient vraiment juste un peu trop l'obscène à mon goût. Et étonnamment, même si je me doutais qu'il l'avait deviné, cela fonctionnait: nous avions toujours eu une sexualité éclectique et insolite, et Logan savait ce qui savait ou non me faire réagir peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvions. De plus, il était l'acteur, je n'étais pas nécessairement en possession des meilleures armes possibles pour lui résister et faire comme s'il ne venait pas de suggérer de faire quelque chose de hautement peu catholique dès l'instant où le prêtre aurait le dos tourné. Il me promit se frayer un chemin à mes sous-vêtements avant que nous n'ayons à regagner la route pour rentrer et juste le murmure contre mon oreille me rendit dingue. Je ne fus rappelée à l'ordre que par un raclement de gorge, avant de légèrement me retourner pour voir qui s'était fait savoir et pourquoi, avant de blêmir et revenir hâtivement face à l'assemblée, tâchant d'ignorer la personne derrière nous et ce qu'elle pouvait bien, ou non, avoir entendu des suggestions de mon petit ami. Un nouveau coup de coude mit fin à la discussion et si Logan se retourna pour saluer d'un coup de tête notre voisin de derrière, il n'y fit pas davantage attention que cela.
LOGAN – « J’aime tellement tes lèvres. »
Grâce au ciel, il lui avait fallu une cérémonie eucharistique entière pour se calmer et retrouver ainsi le romantique qu'il me surprenait toujours à être parfois. Les autres invités avançaient toujours vers le château, nous traînions un peu en retrait et il faisait l'amoureux transi en jouant avec la douceur de pétales de roses sur mes lèvres avant de les suivre par un doigts caressant la chair. De la presque indécence d'il y a une heure au romantisme de l'instant, il n'y avait véritablement que lui pour passer de l'un à l'autre en si peu temps. Il y avait une douceur certaine et une intensité dans son regard qui me coupa le souffle pendant que ses yeux me dévoraient entière, amoureux transi qui se refusait à l'admettre. Notre voisin de l'église s'approcha, et ce n'est qu'à l'occasion d'un câlin de Logan que je remarquais la figure approchant derrière mon compagnon. Réagissant comme prise sur le fait, je me délogeais bien vite de l'étreinte de Logan avant de capturer sa main et faire face au nouvel arrivant. Nerveuse, je replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille avant d'aller m'enfermer dans les bras ouverts de l'homme. Un salut. Des retrouvailles. Cela ne dura pas bien longtemps avant que je ne retrouve le côté de Logan et n'entrelace à nouveau mes doigts avec les siens en serrant doucement comme pour l'encourager.
CHEYENNE – « Permets-moi de te présenter mon père. James Hutchinson. Papa, voici Logan... mon compagnon. »
J'avais hésité quant à la manière de décrire Logan. Je ne pouvais dire qu'il s'agissait d'un ami, puisqu'un ami ne se comportait pas comme un amant. Mais je ne pouvais vraiment dire qu'il s'agissait de mon petit ami, puisqu'aux dernières nouvelles notre relation n'avait rien de conventionnel à ce point de vue. Les deux hommes conversèrent très brièvement, mon père retrouvant son aspect taquin que je lui connaissais bien lorsqu'il vint à mentionner la cérémonie religieuse et juste à quel point la signification de tout ce qui avait été échangé à ce moment là était importante. J'en souriais. J'expliquais un peu qui était l'homme à Salaun, et plaisantais sur le fait qu'on ne voyait pas l'aide de camp alentours, signe que le patriarche Hutchinson avait finalement pu libérer une place dans son emploi du temps de ministre pour se présenter aux noces de celle avec qui j'avais grandi. Diplomate. Je m'inquiétais de l'absence de ma mère jusqu'à ce qu'il ne me dise qu'elle était restée à Londres pour affaires urgentes.
CHEYENNE – « Ils nous ont adoptées ma soeur et moi lorsque j'étais enfant. Eeet oui, Logan, je ne suis pas née dans cet univers si fastueux, j'y ai juste grandi. »
Oui, bon, j'étais toujours la fille qui présentait un parent à son petit ami et derrière mon père je voyais ma sœur se fendre la poire mais la réunion ne dura heureusement pas énormément plus longtemps puisque bientôt les convives fut invités à l'intérieur pour un premier apéritif. Puis le dîner arriva et d'autres personnes à présenter à l'homme qui aux yeux de tous étaient mon petit-ami (non pas que notre attitude l'un envers l'autre leur donnait tort, nous ne l'avouions pas, voilà tout). Quelques copines se lamentèrent de ne pas voir mes enfants, d'autres amis nous félicitaient comme s'ils voyaient Logan comme le père (chose qu'il était, plus ou moins). Le tout se déroula pour le mieux au moins jusqu'à ce que la première "pause" entre plats vint. Logan fila fumer une cigarette avec d'autres consommateurs de tabac, suivi de près par tous les enfants de l'assemblée, décidés à faire de lui leur mascotte: il était moins stricte que les autres, moins formel, et les enfants l'adoraient. C'est à son retour que les choses se corsèrent.

J'étais restée installée à ma table, attendant patiemment soit le retour de l'homme soit l'arrivée du plat suivant et Jeremiah vit dans l'absence du français une opportunité pour faire un mouvement. Il vint. Il causa de tout et de rien, si ce n'est pour retenir mon attention un instant de plus que Logan. Et je l'écoutais, pour le seul principe de l'écouter sans pour autant prêter une importance trop significative à ce qu'il avait envie de me dire: dans le fond, je ne l'avais pas plaqué pour rien, non plus. Et puis il avait bu un cocktail de trop sans pour autant couper la boisson avec un breuvage plus "soft", si bien que j'entendais ce qu'il disait sans nécessairement le satisfaire d'un intérêt qu'il avait perdu il y a bien des années de cela. Nous étions en bons termes, mais dire que nous étions restés amis serait fort avancé: nous ne nous entendions que pour le salut d'Amélia. Fin de l'histoire.
JEREMIAH – « Un jour il faudra que tu m'expliques comment tu as pu passer de moi à ... ça. »
Je buvais tranquillement mon eau lorsque ses propos me firent presque avaler de travers, causant un regard ahuri à mon interlocuteur avant de suivre son regard et poser les yeux sur mon +1, fulminant, muscles bandés et tournant les talons pour ressortir aussi rapidement qu'il était venu. Et là, il n'y avait plus le moindre doute. Toute sa façon d'être criait "jalousie" et plutôt que d'être flattée j'en étais agacée lorsque je réalisais au moins quelque chose. Salaun fut désagréable presque en répondant à l'un des jeunes et c'est à ce moment là que je décidais finalement de faire ce que j'aurais dû faire dès le départ: remettre Jerry à sa place.
CHEYENNE – « Ecoute-moi bien, Jeremiah, le "ça" comme tu dis si bien est mon petit-ami. Je suis avec lui, et tu auras beau essayer tout ce que tu veux je ne viendrais pas à lui tourner le dos pour revenir vers toi. On a eu notre chance, tu l'as foutue en l'air, et si tu n'as pas encore compris que je ne reviens jamais en arrière alors c'est vraiment que tu n'auras jamais rien compris de moi comme je m'en doutais au départ. Comment je peux choisir Logan plutôt que toi ? Comment est-ce que tu peux te permettre d'être arrogant au point de t'imaginer être le centre du monde, et encore plus du mien ? Désolée de décevoir, mais c'est lui et ça ne sera jamais toi. Alors maintenant, si tu permets un peu, j'aimerais retrouver ma table alors que je suis sûre qu'il y a au moins deux bimbos qui doivent t'attendre à la tienne. »
Il resta deux secondes estomaqué, receptacle d'une frustration dont il n'était pas seul responsable, observant alors que je me levais de table, croisait un serveur et vint à suivre le français à l'extérieur. Il ne fut pas bien difficile à localiser malgré l'obscurité, les piaillements des enfants aidant pour cela et si aucun mot ne furent échangé, la petite troupe comprit bien assez vite qu'il valait mieux me laisser seule avec leur mascotte. En m'adressant à Logan, c'était presque comme si je continuais le monologue que j'avais tenu à Jeremiah il n'y a pas deux minutes.
CHEYENNE – « Et toi, est-ce que je peux savoir ce qu'il te prends ? Alors quoi, c'est comme ça hein? Monsieur peut débarquer avec n'importe quelle blonde au bras mais je ne peux pas avoir le plaisir d'une conversation avec un homme ? »
Je pausais un instant sur le concept de "conversation plaisante" une fois Jerry sous entendu et secouait la tête comme si je regrettais l'idée même. Mais l'idée restait la même. Je cognais mon doigt furieusement contre la clavicule de Salaun comme si je voulais forcer la question dans tout son être.
CHEYENNE – « Et éteins moi ça. »
Il venait de toute évidence de rallumer une cigarette et c'est d'un geste agacé que je la lui arrachais des mains pour la jeter de côté. Je n'étais pas encore à crier, mais plutôt à parler plus rapidement que fort et réclamant une attention que Logan avait tout intérêt à m'accorder. Capturant son visage, je crashais mes lèvres contre les siennes avant de clamer son être contre moi. Le baiser fut furieux, bref, et aussi porteur de signification que faire se peut.
CHEYENNE – « Tu ne me vois pas faire ça à Jeremiah, et s'il est futé il restera loin de moi pour le restant de la soirée. Mais il serait peut-être temps que tu comprennes que je suis une grande fille, si j'ai envie de parler avec un homme je ne m'en prive pas, ce n'est pas comme si tu t'interdisais le "et plus si affinités" lorsque j'ai le dos tourné. Alors maintenant remballe un peu ta fierté de mâle, tu me feras plaisir. »
Seigneur, les hommes et leur sang chaud. J'étais particulièrement agacée à l'idée qu'il m'interdise ce qu'il ne se privait pas de faire et trouvait particulièrement sarcastique qu'il me le reproche presque. Je n'étais pas à lui, pas officiellement, pas de manière à ce que je le lui fasse comprendre avec des mots, mais je ne pensais pas avoir été la dernière des catins en couchant à tout va dernièrement. Au minimum, je pensais avoir droit à sa confiance à ce niveau là... Apparemment, j'avais tort.

Je me retournais pour retourner en salle lorsqu'il m'arrêta, n'ayant apparemment pas fini avec moi. Ou bien désireux d'avoir droit à une réponse. Je n'en savais rien. J'étais tellement agacée que je ne m'en intéressait que peu... Mon regard brûlait d'une conviction certaine, vexée par son attitude alors que la part de moi qui trouvait sa jalousie flatteuse restait enterrée au moins le temps qu'il comprenne mon point de vue. Combien de temps cela prendrait ne dépendait finalement que de lui...


fiche par century sex.
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MessageSujet: Re: Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ? [HOT] Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ?  [HOT] EmptyMar 7 Aoû - 22:24


Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ?  [HOT] Tumblr_m0jxqoJXNR1ql2l3ro3_250


Je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer les parents de Cheyenne. Nous avions beau être plus ou moins ensemble depuis presqu’un an maintenant, je n’avais pas la moindre idée du physique qu’ils pouvaient avoir. Et même si psychologiquement, j’imaginais la mère de Hutchinson avec des traits semblables aux siens, je me reprenais en m’avouant être stupide. Même si la belle anglaise avait toujours été discrète sur ses origines, j’avais réussi à en apprendre un peu : elle avait été adoptée, petite, par la riche famille Hutchinson, avec sa sœur. Une chance qu’elles avaient finalement eue. Et dans la mesure où ces gens n’avaient aucun lien du sang avec elle, il ne pouvait pas y avoir de ressemblance. Mais je devais avouer que j’aurais aimé en connaître un peu plus, l’entendre parler de son enfance, m’imaginer une Cheyenne fillette en train de courir partout, aussi nerveuse que la femme qu’elle était devenue aujourd’hui. Je me jurais d’ailleurs lui tirer les vers du nez s’il le fallait, mais je voulais des anecdotes.

De cette façon, je fus l’homme le plus surpris du monde au moment où Cheyenne me présenta, sans prévenir plus tôt, son père adoptif. James Hutchinson. Mes yeux s’écarquillèrent face à l’homme. Ce n’était pas sa fortune qui m’intimidait chez lui, mais plutôt l’idée qu’il ait le même caractère que l’anglaise, mais faisant le double de son poids. Et puis, comme il s’était trouvé derrière nous à l’église, je me demandais s’il avait entendu la conversation et surtout, s’il allait se jeter sur moi pour défendre l’honneur de sa fille. Néanmoins, je m’étais bien vite repris pour lui serrer la main, dans une poigne ferme. Et ma foi, pour un premier contact, je dû avouer ne pas l’avoir trouvé désagréable, voir même sympathique. Peut-être avait-il été un père tout simplement trop absent ? Quand à la mère de la jeune femme, elle ne fut pas présente, restée à Londres. J’étais resté silencieux. D’un côté j’aurais aimé pouvoir mettre un visage sur le nom, mais l’idée d’être caractérisé comme le ‘‘compagnon’’ de leur fille me mettait mal à l’aise. Disons que j’avais peur de ne pas être à la hauteur parmi cette foule-ci en particulier. Idée probablement très stupide. Mais j’ai toujours imaginé les personnes trop riches comme étant des langues de vipères passant le plus clair de leur temps à juger et à critiquer les plus pauvres. Un stéréotype qui ne s’appliquait pourtant pas à tous, Cheyenne en était la preuve vivante. Tout ceci restait psychologique. Puis il y avait la sœur biologique de Hutchinson. Une demoiselle un tout petit peu plus jeune, de peut-être deux années, trois au maximum. Elles possédaient une certaine ressemblance et si je n’avais pas vraiment eu l’occasion de discuter avec elle, je devais avouer la trouver très sympathique.

Pourtant, l’heure à présent n’était pas aux rencontres, mais aux tensions. J’étais sorti pour fumer une seconde cigarette, sous l’effet de l’énervement. Cheyenne ne prit pas bien longtemps avant d’arriver comme une furie, me faisant ainsi comprendre que j’allais en prendre pour mon grade. Les enfants aussi semblèrent saisir ce fait et ne tardèrent pas à décamper pour nous laisser nous expliquer. « Et toi, est-ce que je peux savoir ce qu'il te prend ? Alors quoi, c'est comme ça hein ? Monsieur peut débarquer avec n'importe quelle blonde au bras mais je ne peux pas avoir le plaisir d'une conversation avec un homme ? » Mes sourcils se froncèrent face à ses questions. « Ba voilà, c’est pas si difficile à comprendre ! » Là, je me moquais d’elle, bien que sur un ton aussi agressif que le sien. En plus, elle caractérisait la conversation comme plaisante. Ma jalousie ne fit que s’accroître alors que Cheyenne arracha ma cigarette des lèvres pour la jeter, comme une mère aurait pu arracher un objet des mains de son enfant parce que ce dernier fait trop de bêtise. Il n’en fallu pas plus pour fusiller la jeune femme du regard, lui faisant ainsi comprendre que j’avais déjà eu une mère pour agir de cette façon, quelques décennies auparavant. Je n’avais pas besoin qu’elle s’y mette. Mais au lieu de cela, une fois n’est pas coutume, elle captura mes lèvres avec fureur. Je pris une profonde inspiration par le nez, traduisant mon agacement face à son comportement à elle. Et pourtant, l’une de mes mains se promena au bas de son dos pour la rapprocher de moi.

« […] Ce n'est pas comme si tu t'interdisais le "et plus si affinités" lorsque j'ai le dos tourné. Alors maintenant remballe un peu ta fierté de mâle, tu me feras plaisir. » Suite à ses mots, Cheyenne tourna les talons pour s’éloigner. Mais je la rattrapais par le poignet, sans lui faire mal, mais l’obligeant à faire volte-face. Et comme certaines personnes se trouvaient à l’extérieur, à se griller une cigarette tout en discutant entre eux, j’entrainais Cheyenne sur l’un des côtés du château où des petits escaliers extérieurs descendaient vers le sous-sol où se trouvait plusieurs pièces comme une cuisine. Le tout était également allumé alors que nous restions devant la porte menant à ce sous-sol. « Justement ! Si tu as le dos tourné, comment tu peux le savoir ? En me posant la question peut-être ? Comme ça tu aurais appris que ça fait de nombreux mois que je n’ai pas touché à une seule femme autre que toi ! », lui avouais-je dans un grognement. Et je disais vrai. Je ne ressentais plus le besoin de voir ailleurs, même si je me plaisais à faire sous-entendre à Hutchinson que les conquêtes se faisaient nombreuses, uniquement pour ne pas éveiller de soupçons de sa part, concernant mes sentiments.

« Qu’est-ce que tu crois ?! Ce n’est pas parce que je te fais croire que je vois d’autres femmes que c’est forcément vrai ! On passe le plus clair de notre temps ensemble. Quand tu fais tes courses, maintenant, tu m’achètes des céréales, des pains au chocolat comme si j’étais un membre de la famille, tout comme désormais, il y a toujours du bacon dans mon frigo, juste pour toi. Il y a une partie des affaires de l’un dans l’appartement de l’autre. Je me considère désormais comme le père de tes enfants parce que contrairement à ce crétin qui a juste été bon pour les faires, moi, je les aime ! J’ai été présent pour chaque grand moment ! J’étais là quand ils ont dit pour la première fois ‘‘maman’’ et je ressens de plus en plus le besoin de les entendre m’appeler ‘‘papa’’ même si cette simple idée me fait peur ! »
Je ne quittais pas Cheyenne des yeux. « Comment tu peux penser que je suis encore à courir après les autres femmes quand je t’ai toi ? Je serais un idiot si une femme comme toi ne me suffisait pas. Oui, je serais un idiot parce que tu m’apportes tout ce dont j’ai besoin. Et j’estime avoir le droit d’être jaloux parce que je n’ai pas envie qu’un autre homme prenne ma place, te fasse sourire comme moi je le fais, ou encore qu’il élève tes enfants. » Mon ton s’était fait plus calme alors que la tension retombait doucement. Je penchais un instant la tête en arrière pour observer le ciel et surtout éviter un seul craquage. Finalement, je reposais mes yeux sur la jeune femme. « J’ai un problème : je suis fou amoureux de toi… et ça ne m’a jamais autant fait flipper… »
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MessageSujet: Re: Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ? [HOT] Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ?  [HOT] EmptyMer 8 Aoû - 15:55


Logan
« you were in my shoes, i was in your pants »

Je n'attendais pas d'être près de l'entrée de service avant d'arracher mon bras à l'emprise de Logan dans un geste rageur laissant clairement comprendre que je n'étais pas exactement prête à me laisser faire, par la main ou à la baguette. Logan allait devoir faire mieux que ça. Lorsque son monologue commença, je croisais les bras sur ma poitrine et le toisais méchamment, presque impatiente à l'idée qu'il finisse de parler pour que je puisse retourner manger, et oublier cette situation. Mais Logan parla. Afficha son point de vue. Remis les choses en place. Et au plus je l'écoutais, au plus ma silhouette se détendait presque, la tension musculaire transformée en une certaine gène qui me poussait à valser d'un pied à l'autre comme si je ne pouvais supporter l'idée de rester trop longtemps sur mes voutes plantaires. Salaun abordait un terrain miné, et si nous ne nous étions jamais mis d'accord, cela semblait presque tacite maintenant que ni lui ni moi n'allions nous mettre à table et avouer un peu tout ce qui pouvait s'enterrer sous les couches de faux semblants et les nuits torrides.

LOGAN – « Je me considère désormais comme le père de tes enfants parce que contrairement à ce crétin qui a juste été bon pour les faire, moi, je les aime ! »

Jusque là j'avais fui son regard par vilaine manie de ne pas le laisser avoir accès au plus profond de mon âme et réaliser juste tout ce que je pouvais penser de cette histoire. Plonger mon regard dans le sien me laissait vulnérable, d'une certaine manière et si lui semblait parti sur un concert d'aveux, je n'étais pas encore prête à en faire de même. La vulnérabilité était une faiblesse, pas une qualité et pour l'instant je ne pouvais pas me permettre de lui faire don de cette arme sur moi. Au moins jusqu'à ce qu'il prononce ces quelques mots. Il n'y a rien de plus important pour une mère que ses enfants et pour autant que je puisse aimer Logan, il passera toujours second après mes deux enfants. Je n'y pouvais rien, c'était viscéral. Mais ça je le savais. Et maintenant, je découvrais en plus un côté de Logan que je n'avais jamais soupçonné: paternel. Oh, bien sûr il aura eu ses moments d'égarement à faire le gosse avec mes jumeaux, mais je n'avais jamais imaginé quoique ce soit de "plus" . Le coeur d'une mère passait par ses enfants et s'il ne pouvait s'en rappeler à l'avenir, mes casse-cous avaient définitivement adopté Logan. Et ce qu'il disait là. Cela dépassait de loin tout ce dont nous avions jamais parlé jusqu'à présent et son agacement se transforma en une certaine crainte de ma part. Plus instinctive que rationnelle, souffrant presque pathologiquement de l'abandon soudain d'Andrew; Logan pouvait bien m'assurer rester, je me faisais toujours cette crainte. « Ce n’est pas parce que je te fais croire que je vois d’autres femmes que c’est forcément vrai ! » Je devais reconnaître qu'il n'avait pas tort sur le fait que nous étions toujours ensemble, mais nous ne l'étions pas 24h/24. Depuis l'arrivée d'Edward, même, Logan prends un malin plaisir à prendre la poudre d'escampette pour un rien dans le seul but d'éviter d'avoir à parler à mon meilleur ami.

CHEYENNE – « Justement, je suis supposée te croire. J'ai les jumeaux à la maison, les journées bien pleines, je n'ai pas le temps de mettre en doute ta parole si tu viens à m'affirmer toujours fréquenter d'autres personnes. Nous ne sommes pas liés à la hanche, tu as toujours tes moments à l'extérieur et si je suis moins démonstrative que toi, l'idée m'est tout autant horripilante. »

C'était en partie l'une des raisons pour laquelle je lui faisais l'amour dès que je remettais la main dessus: à craindre de ressentir sur lui le parfum d'une autre, on est on ne peut plus tenté à affirmer sa possessivité et lui rappeler justement pourquoi il revient presque sans arrêt vers moi. La jalousie n'est pas rationnelle et c'est en réalisant ce point que le ton baissa, même si mes yeux devaient probablement encore lancer des éclairs agités. Logan aussi se calmait, même s'il respirait encore lourdement pour me faire comprendre que la tempête n'était pas passée. Nous étions idiots. Joe et ma sœur se fendraient la poire à nouveau s'ils venaient à être témoin de notre petite "discussion". Salaun avança un peu, mains sur les hanches, décidé à respirer un grand coup en passant légèrement derrière moi me poussant ainsi à tourner ma tête de côté avant de continuer à parler.

CHEYENNE – « Jeremiah n'est qu'un idiot. Je l'ai plaqué il y a longtemps, je n'ai pas l'intention de lui revenir. A lui ou à n'importe qui... Peu importe de qui on parle, j'en ai marre des hommes sur qui on ne peut pas compter. »

A contrario de Logan qui, pour aussi imprévu que soit ce fait, se montrait particulièrement constant dans notre contrat de non-exclusivité relationnelle. Un terme qui ne servait de moins en moins à quelque chose puisque nous ne nous reposions de plus en plus que l'un sur l'autre. Joe rigolerait bien, en affirmant un "je vous l'avais dit!" que j'entendais de loin.

LOGAN – « J’ai un problème : je suis fou amoureux de toi… »

Mon regard flasha immédiatement vers le sien en gardant un soupçon de douleur à ses mots: ainsi donc m'aimer posait problème ? C'était à la fois flatteur et blessant, et je déglutissais difficilement en accusant la nouvelle.

LOGAN – « ...et ça ne m'a jamais autant fait flipper » Et là je compris. Sasha. Je ne savais pas tout, juste assez pour comprendre le point de vue de l'homme à cet égard. Je me retournais totalement maintenant, lui faisant face et prenant ses mains dans les miennes pour au moins lui offrir quelque chose sur lequel se concentrer.

CHEYENNE – « Hey... Ils ne sont pas toi. Jeremiah se demandait comment je pouvais bien être passée de lui à toi, mais il ne comprends pas: ce n'est qu'un gamin. C'est d'un homme dont j'ai besoin et c'est toi que j'ai choisi. Je n'ai pas exactement un passé reluisant en matière de relations mais ça, ce qu'on a là.. cela représente tout pour moi et je n'ai pas envie de gâcher ça. Maintenant si tu me parlais un peu quand quelque chose te dérange plutôt que ressortir aussi sec. Tu auras eu plus d'aventures que moi, je ne faisais que discuter puisque je m'imaginais mal lui offrir mon dos toute la soirée. C'est le frère d'Amelia ! Mais c'est tout ce qu'il est... Et si jamais ça peut t'aider, rien ne t'empêche de revenir avec moi dans cette salle et de lui faire comprendre une bonne fois pour toute à quel homme j'appartiens. »

Logan avait fait l'armée, après tout et je ne doutais pas que le côté posh de Jerry en ferait dans son slip s'il venait à découvrir que l'homme que je choisissais avait fini par ôter des vies à un moment de sa vie...

CHEYENNE – « Je pense qu'on doive encore bosser un peu sur la confiance qu'on s'accorde, hein? Je te veux, toi. Je t'ai choisi, toi. Les enfants t'aiment, toi. Je n'arrive même pas à imaginer un jour où il n'y aurait pas toi alentours. Ils sont je ne sais combien de milliers d'hommes là dehors, et je risque fort de leur parler, voire m'amuser avec. Mais aucun n'arrivera à tes chevilles lorsqu'il sera question de ce que je peux éventuellement ressentir pour qui que ce soit. Tu me connais assez pour savoir que je suis nulle à parler de tout ça et en ce moment je dois passer pour une adolescente en pleine crise d'hystérie amoureuse mais, Logan... parler à ces hommes ne me fera pas les aimer comme je peux le faire avec toi. »

Capturant ses lèvres avec plus de douceur que mon impulsion possessive de toute à l'heure, je traduisais par le geste tout ce que je ne trouvais absolument pas de mots pour exprimer. Le coeur d'une mère passe par ses enfants et Logan avait défoncé toutes les entrées possibles vers mon coeur, faisant fi de la barrière de douleur érigée par Andrew, se souciant de ce que j'avais à offrir plutôt que se laissant berner par ce que j'avais à montrer. J'aimais cet homme, si enrageant, agaçant, frustrant soit-il.

CHEYENNE – « Tu penses que je n'ai pas peur, moi ? La dernière fois que je me suis surprise à aimer quelqu'un, je me suis faite avoir. Mais c'est là. J'aimerais me persuader que non, surtout avec ton caractère de cochon », un petit clin d'oeil pour lui faire comprendre que je le taquinais, « ... mais le fait est là: tu es présent, tu est celui qui fait rire Caitlin, qui ramène un sourire sur mon visage, qui m'aide à dormir même si généralement tu préfères me garder debout toute la nuit plus efficacement que les enfants. Tu es frustrant, enrageant, agaçant, nos disputes sont comme aucune que j'aurais un jour connu par le passé mais il y a cet amalgame de qualités et défauts que je n'aurais jamais retrouvé que chez toi et qui me rends complètement dingue de toi. Et ça me fait peur aussi. Parce que c'est ouvrir la porte à tous les possibles, y compris la douleur. Mais j'ai envie de m'y risquer, parce que j'ai plus de choses à y gagner qu'à y perdre... » quelque part durant mon monologue j'avais passé mes bras autour de son cou pour le garder près de moi, alors qu'il logeait doucement ses mains sur mes hanches, « ...laisse juste tomber le côté jaloux, d'accord ? Ce n'est pas parce que je parle à un autre que je vais convoler en justes noces avec lui, hein? »

En parlant de quoi, un tonnerre d'applaudissements se fit entendre dans la salle voisine et je venais à deviner que nous avions passé notre temps à nous chamailler et donc avions manqué la vidéo que la famille avait décidé de montrer sur les jeunes mariés pour faire patienter l'assemblée en attendant le repas suivant. Décidant qu'il n'était jamais trop tard pour rentrer, j'allais me diriger vers la salle de réception à nouveau, avant de me faire arrêter une nouvelle fois par l'homme à qui je venais de confesser ce que je n'avais jamais vraiment avoué à qui que ce soit. Et à repasser la conversation dans ma tête, je me dis que je devais vraiment passer pour une romantique éperdue, un peu trop naïve, mais ce que je ne trouvais que mal les mots, mes gestes viendraient à prouver une fois rentrés chez moi. Ou chez lui. Je n'étais juste pas certaine que Logan en ait fini avec moi, puisqu'il semblait désireux de faire perdure notre aparté... La raison exacte restait aussi obscure que la nuit noire dans laquelle nous étions plongé, mais si Logan était connu pour quelque chose, c'était pour son impatience égalant presque la mienne: qu'il ait à dire ou faire quelque chose de précis, je ne l'imaginais pas attendre tout le dîner pour m'en faire part.

Soit...


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MessageSujet: Re: Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ? [HOT] Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ?  [HOT] EmptyMer 8 Aoû - 21:37


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Même si au début de notre étrange relation, j’avais toujours considéré les jumeaux comme étant les enfants de Cheyenne, au bout d’un an, je les considérais peu à peu comme mes jumeaux à moi aussi, le papa de substitution, celui sur qui ils pourraient toujours compter au cours de leur vie. J’étais tombé sous le charme de ses deux bambins, que ce soit sur Caitlin que sur Aidan. J’avais beau pester lorsqu’il fallait se lever la nuit pour leur donner à manger, ou bien jouer le grand dur en m’empêchant de les prendre dans mes bras pour garder le plus de virilité possible, j’étais devenu fou d’eux. Hutchinson pouvait se reposer un peu plus lorsque je me trouvais dans l’appartement. Je lui permettais de souffler en m’occupant des petits, notamment le matin. J’étais souvent le premier levé lorsque l’un des jumeaux commençait à brailler pour traduire les envies de son estomac. J’assurais à Hutchinson qu’elle pouvait se rendormir. Et quand elle se levait, il lui arrivait de me retrouver avec les deux mômes dans chaque bras, en train de leur donner efficacement le biberon en même temps. Parfois, c’était un spectacle plus attendrissant qui se déroulait devant elle : soit j’emmenais les enfants avec moi dans la chambre pour poursuivre ma nuit, soit je m’endormais de nouveau dans le canapé avec mes deux petits anges confortablement installés contre moi, en pleine sécurité. Je serais capable de tout donner pour eux. Il est vrai que de nombreux hommes sont effrayés face à une femme qui a déjà des enfants. Pour ma part, je savais que si je venais un jour à les perdre de vue, j’en serais plus que malheureux. Mais malheureusement, je n’avais aucun droit sur eux. Je n’étais que le copain de leur maman bien qu’officieusement, je restais plus que ça.

Je n’avais pas besoin d’analyser la réaction de Cheyenne pour apprendre qu’elle avait encore plus de mal que moi pour exprimer ses sentiments. Je le savais déjà. Certes, il fut un temps où je la battais sur ce plan là. Mais je retrouvais peu à peu une humanité, des sentiments enfouis au plus profond de moi-même. Je m’ouvrais doucement mais sûrement aux autres, tout en faisant bénéficier Hutchinson d’un état propre à l’ancien Logan, en juste un peu plus grognon. Voilà un signe de plus qui traduisait mon affection pour elle. Jamais il ne m’avait été donné, depuis le décès de Sasha, d’être aussi à l’aise avec une femme sur le plan intime. Et par intime, je ne parle pas uniquement du sexe, mais de la vie à deux ainsi que de la complicité. Ainsi, je ne fus pas surpris quand Cheyenne m’expliqua qu’elle aussi, elle avait peur de ses sentiments. En effet, bien qu’elle n’ait de son côté, pas vécu de décès de l’être aimé, ce dernier l’avait lâchement abandonné, sans prévenir, avec deux enfants à venir. Hutchinson s’était sentie trahie, humiliée, blessée. Et j’imaginais sans trop de mal que cet évènement avait pu la traumatiser sur les relations amoureuses. Nous ne nous laissions pas une tâche facile. J’étais l’homme qui arrivait après Andrew, et donc après sa plus grande défaite sentimentale, bien que plus je fréquentais cette dernière, plus je trouvais Holden complètement fou d’avoir laissé une femme comme elle lui glisser entre les doigts. Cheyenne, de son côté, était la femme qui arrivait après le décès de Sasha. Je réapprenais doucement à aimer bien que je n’arrive pas encore à prendre assez d’assurance pour me projeter dans le futur. Mais j’imaginais bien qu’ensemble, en se serrant les coudes, nous étions capables de faire face à nos peurs afin de laisser le bonheur frapper à notre porte.

« Je te veux, toi. Je t'ai choisi, toi. Les enfants t'aiment, toi. Je n'arrive même pas à imaginer un jour où il n'y aurait pas toi alentours. [...] Logan... parler à ces hommes ne me fera pas les aimer comme je peux le faire avec toi. » Je l’écoutais attentivement, touché par les mots qu’elle employait. Ainsi donc, nous nous retrouvions au même point ? Pris au dépourvu par de nombreux sentiments amoureux ? Un choix s’imposait suite à cette discussion qui prenait une tournure particulièrement sérieuse. Ses lèvres se plaquèrent sur les miennes. Mes mains puissantes se déposèrent sur ses joues avec tendresse, prolongeant ainsi ce délicieux baiser. « Tu es frustrant, enrageant, agaçant, nos disputes sont comme aucune que j'aurais un jour connu par le passé mais il y a cet amalgame de qualités et défauts que je n'aurais jamais retrouvé que chez toi et qui me rends complètement dingue de toi. » Alors que j’avais stoppé mes mains sur ses hanches, je ne pus retenir un sourire de fierté quand elle me qualifia de frustrant, d’enrageant et d’agaçant. Inutile de préciser que j’adorais la mettre dans tous ses états. Mais je fus davantage touché par la suite : elle avait peur d’avoir mal et me laissais l’occasion de la détruire un peu plus, achevant le travail qu’avait pu effectuer Andrew sur elle. Voilà à quoi se résumait sa confiance : à me laisser la possibilité de lui donner le coup de grâce. J’aurais aimé lui faire comprendre que j’étais prêt à tout pour la rendre heureuse, mais des applaudissements se firent entendre. Nous devions repartir à l’intérieur de la salle.

Mais déjà je l’arrêtais à nouveau, l’attirant contre moi. Elle ne sembla pas comprendre ce que je lui voulais que je capturais ses lèvres avec ferveur en la plaquant doucement contre la porte de service. J’enfermais d’ailleurs sa lèvre inférieure entre mes dents, le souffle court, ma main descendant de son cou à sa hanche en passant par sa poitrine. « Je sais que tu as souffert avec Andrew mais sache que je suis très différent de lui. Je suis conscient de la chance qui m’est offert et je ne la laisserais pas filer aussi facilement. » Je l’observais dans les yeux, capturant son regard avec le mien. « Il n’est pas seulement question de nous deux, mais aussi des enfants. Je ne veux pas prendre le risque de vous perdre et encore moins de vous faire souffrir. Le fait que tu me laisses l’occasion de te blesser comme a pu le faire Holden me prouve que tu me portes une grande confiance. Et… je ne compte pas te faire faux bond. » Je déposais un nouveau baiser sur ses lèvres, plus fiévreux. « Mais alors, qu’est qu’on est au final maintenant, toi et moi ? », lui demandais-je sans la quitter des yeux. Mais je n’eus pas le temps d’avoir une réponse que j’entendis des voix d’enfants. « M’sieur Logan ?! » Ma petite tribu semblait actuellement en train de me chercher. Je plaçais mon index à la verticale sur les lèvres de Cheyenne pour lui demander de rester silencieuse. « J’suis sûre qu’elle l’a tué ! Elle semblait vraiment en pétard sa chérie… », lança une fillette. Des protestations se firent entendre. « Mais non, enfin… j’espère pas ! Faut le retrouver, on n’a pas fini de jouer ! » Je ne pus me retenir de sourire en observant Hutchinson. Je penchais mes lèvres vers son oreille droite, et murmurais entre deux mordillements sensuels du lobe. « T’as vu ça ? Et c’est moi qui ai un caractère de cochon ? Peut-être mais toi, tu es une furie doublée d’une folle à liée. » Et oui, petit-ami ou pas, j’aimais bien trop la provoquer pour m’empêcher ce genre de paroles ironiques.

Les enfants ne passèrent pas très loin de nous sans pour autant nous apercevoir. Ils continuèrent donc de me chercher, mais un peu plus loin. Cela d’ailleurs m’amusa beaucoup alors que je glissais mes mains sur ses cuisses de Cheyenne, les remontant sous sa robe, entraînant d’ailleurs cette dernière dans ce mouvement d’ascension. Mes doigts se retrouvèrent au niveau de ses fesses, par-dessous le sous-vêtement. Au simple touché, j’écarquillais les yeux tout en observant Cheyenne. « Et mais… t’as mis tes sous-vêtements rouges en fait ? » Oui, j’en arrivais à un point où je connaissais la garde-robe d’Hutchinson sur le bout des doigts – c’était le cas de le dire –, des coats aux petites culottes. Je me mordillais la lèvre inférieure avec envie. J’imaginais déjà son corps sexy dans cet ensemble que je ne connaissais que trop bien. D’ailleurs, elle savait à quel point j’en étais friand. « Cheyenne trésor ? Où es-tu ? » Cette voix, je la reconnaissais comme étant celle de son père. Mais je n’eus même pas le temps de me dégager que l’homme approcha. « Cheyenne Joan Hutchinson ! » Je me pétrifiais sur place, les mains toujours posées sur les fesses d’Hutchinson, sa robe soulevée bien que ma présence contre elle ne dévoilait rien de plus que ses cuisses, sans pour autant laisser un quelconque doute sur ce rapprochement. Je me raclais la gorge avant de reculer d’un pas. « Mh… je crois que les enfants me cherchent, je vais aller les rejoindre… » Sous entendu ? ‘‘Bon courage à toi ! Je n’ai pour ma part pas envie d’être assassiné.’’ Mais à peine je remontais les marches que je trouvais le papa Hutchinson devant moi, bien que je fuyais son regard. Je plissais les lèvres comme un gamin. J’aurais été incapable de savoir si le grand manitou de ma 1 était réellement agacé ou bien amusé mais faussement outré.
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MessageSujet: Re: Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ? [HOT] Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ?  [HOT] EmptyJeu 9 Aoû - 15:40


Logan
« you were in my shoes, i was in your pants »

LOGAN – « Mais alors, qu’est qu’on est au final maintenant, toi et moi ? »

Je le regardais d'un air songeur. La conversation avait beau avoir toujours été destinée à mener à cette question, je ne savais pas vraiment comment définir la réponse. ou bien l'avais-je déjà fait, sans le savoir ? En présentant Logan en tant que compagnon, avais-je si tort que je l'aurais cru alors ? Cela avait déjà jasé assez du côté de la table des demoiselles d'honneur à propos de "à quel point Logan était un bel homme" et je m'étais fait un malin plaisir de leur rabattre le caquet et leur annoncer que l'homme sur lequel elles fantasmaient été pris et que l'heureuse élue n'appréciait pas leurs caquètements. Oui, bon, rien n'était officiel alors, mais il fallait que je les fasse taire pendant qu'elles imaginaient mon homme comme un vulgaire bout de viande tout juste bon à servir de buffet.

CHEYENNE – « Logan. Cher Monsieur Salaun.... voulez-vous me faire le plaisir de devenir le père de mes enfants ? »

Bien sûr, le ton était taquin, le murmure était soufflé à son oreille et je ne lui demandais ni de m'épouser ni d'adopter mes enfants mais une question pareille valait son pesant d'or et devait absolument être posée, ne fut-ce que pour savourer l'instant où il avala de travers sous le coup de la surprise et failli dévoiler notre position avant l'heure aux enfants qui traquaient notre présence. Je le charriais, mais en même temps je voulais dans ma phrase un côté sérieux et soulignant l'importance du moment. L'importance que je lui demandais de m'accorder dans ma vie.

CHEYENNE – « J'ai toujours trouvé un peu "adolescent" de parler de petit amie, petite amie quand nous sommes deux adultes, mais je pense que nous en sommes là. Si tu veux bien... »

L'insécurité n'avait pas quitté mon être depuis cinq minutes qu'elle revenait au galop. Je connaissais la réponse, mais c'était pour le plaisir de le voir réagir. Et puis... Dans un sens, la question était à double tranchant et je ne réalisais qu'après avoir parlé le fait que je l'invitais presque à fonder quelque chose de plus permanent avec moi. De me faire un enfant, comme gage de ce qui nous liait. Il pouvait bien élever Aidan et Caitlin mais il pourrait les adopter et passer sa vie avec, ils ne seraient jamais 'vraiment' sien. Et l'idée ne me plaisait vraiment pas... Et puis, ce n'était pas comme si nous en étions à notre "coup d'essai", même si la première fois avait été soldée d'un échec cuisant qui parvenait encore à me faire pleurer en silence aujourd'hui. Si Logan adoptait mes enfant, la porte restait ouverte aux possibles. Pourquoi pas, dans le fond. S'il continuait à me fixer ainsi et garder son doigt si près de mes lèvres j'allais user et abuser de lui jusqu'à ce qu'un médecin m'annonce que j'attendais son bébé. Fleur de peau? Moi ? Peut-être, suivant le cas. L'idée de fonder une famille avec lui paraissait peut-être précipitée, mais je me laissais emballer par le concept. Voilà jusqu'où allait l'ampleur de ce que je désirais et qui motivaient en partie mes craintes d'abandon.

Les enfants nous manquèrent de peu et pour autant que j'adorais être ainsi captive de la poigne du français, j'avais besoin de respirer comme tout le monde. Logan commenta leurs dires, ce à quoi j'eus à lui réponds qu'il me rendait complètement dingue et que paraître en pleine crise de jalousie furieuse faisait partie de mes attributions. Quitte à être folle, autant ne pas sombrer seule.

CHEYENNE – « Tu oublies sans doute qu'il y a un médecin légiste parmi les convives. Je saurais bien ne pas me faire prendre, va... Cela, ou alors les corps des enfants qui nous auront interromp... u»

Je finissais ma phrase sur un étranglement de surprise, distraite par sa main si proche de là où je l'attendais. Je n'avais pas senti la peau arriver contre la mienne et ce n'est que lorsqu'il palma l'une et l'autre de mes fesses que sa présence fut soudain intenable. Il en profita pour m'interroger concernant mes sous-vêtements.

CHEYENNE – « Uh uh... »

Alors ça ou dire "ouais, ouais" sans écouter, c'était pareil. Mais il me captivait, tant par le contact physique que par le reste. Je pense qu'il répondait à sa manière à la question que je lui avais posée il y a un bon moment maintenant, bien que mise dans un contexte différent cette fois: il avait envie de moi et me prendrait telle que je suis dans l'instant si seulement je lui laissais l'occasion. Elégant, hein?

MR HUTCHINSON – « Cheyenne Joan Hutchinson !! »

Oops ? C'est littéralement la pensée que j'eus lorsque mon père apparu, visiblement soucieux de savoir où j'avais bien pu disparaître. Logan semblait figé sur place et l'aîné plissa des yeux comme s'il devinait où exactement étaient posées les mains de Salaun.

CHEYENNE – « Bonsoir, Papa ! Vous vous amusez bien, là bas ? »

Je faisais l'innocente, comme si mon petit ami n'avait pas les mains capturant mes fesses devant mon paternel. Mais Logan avait beau être un acteur, ce soir ses capacités lui échappèrent, si bien qu'il n'en menait pas large. Il tenta de 'fuir', me laissant gérer ma famille mais le patriarche coupait sa retraite et l'empêcha d'aller s'occuper des enfants comme le français le laissait supposer. Mon père, lui, sembla me répondre d'un regard un petit "Bien, mais jamais aussi amusant que toi ici, hein?" avec ses gros yeux comme si la présente situation venait de lui ébouriffer les plumes et que maintenant il tentait de reprendre un semblant de contrôle sur la situation.

CHEYENNE – « Logan et moi.... réglions un différends. »

C'était la stricte vérité, et j'allais lui proposer d'aller demander aux enfants persuadés que j'avais découpé le français en morceau lorsqu'il posa les yeux sur ce dernier et que Salaun refusa de croiser son regard. Papa n'était pas si vieux jeu, c'était même un vieux taquin et je ne doutais pas du fait qu'il trouvait hautement amusant de mettre ainsi mal à l'aise l'homme avant de l'accueillir dans la famille: riches, mais simples, ou alors je n'aurais été élevée que pour devenir une grognasse sans cervelle imbue d'elle-même. Décidant de voler au secours de l'homme, j'avançais. Lissant d'abord mes vêtements, approchant des escaliers, je montais toutes les marches sauf une de manière à être un cran plus bas que le britannique, profitant de l'occasion de lui rajuster sa cravate pour lui glisser quelques mots en anglais.

CHEYENNE – « T'inquiète pas, daddy... »

Oooh, Logan allait avoir droit à la fameuse conversation père / gendre (même si techniquement un mariage n'était pas prévu), probablementl orsque l'homme viendrait rendre visite à ses petits-enfants. D'ailleurs, d'un coup d'oeil je lui fis comprendre que je savais ce que je faisais, que tout allait bien... et aussi qu'il avait probablement dû faire de même à mon âge, si je devais croire ce que ma mère m'avait bien pu raconter sur la cour qu'il lui avait fait. Allusion à laquelle ses joues gagnèrent une couleur dans l'obscurité du lot. Ayant terminé avec le vêtement, je redescendais vers le français, à reculons, finissant par littéralement attérir dans ses bras et capturant ses derniers autour de mes hanches.

CHEYENNE – « Amelia a 250 invités là dedans, elle ne remarquera pas si nous disparaissons un moment. Et puis, si tu veux d'autres petits-enfants, il serait adorable que tu laisses faire les parents... Non? »

Un clin d'oeil, et un rictus d'amusement surpris de la part de mon père, suivit d'un coup d'oeil faussement sévère destiné à Logan avant de tourner les talons et attraper l'un des enfants par le col afin de l'attirer loin de nous.

KID – « Il est vivant ! Michael, va chercher Selena, qu'elle arrête de chercher un trou parce que j'avais dit que c'était stupide. M'sieur Logan ! M'sieur Log...! »

L'aîné ne mit pas bien longtemps à détourner l'attention des gosses de Salaun à lui même, nous laissant dans une petite bulle que je réchignais à percer. Me retournant enfin vers le français, je venais à cogner l'homme sur la poitrine en manifestant ainsi mon désaccord quant à sa tentative de fuite.

CHEYENNE – « C'est peut-être mon père, mais ce n'est pas un monstre. Et puis, je ne sais pas pourquoi mais il semble t'apprécier... Il avait presque brisé les phalanges de Jeremiah quand je lui ai présenté l'homme. Et puis il a joué les menaçants quand Jerry m'a trompée... Papa est un homme cool avec mes quelques compagnons, tant qu'ils sont réglos. Dis-moi, Logan, es-tu réglo avec moi ? Parce que je détesterais avoir à aller me consoler chez Joe... »

Si je mentionnais le britannique, c'était parce que le français savait mieux que quiconque ce que j'avais vécu avec lui. Je n'envisageais pas sérieusement d'aller voir l'homme, mais je voulais déclencher une sortie de la torpeur dans laquelle Logan s'était plongée à l'arrivée du chef de famille. Il allait falloir que je prenne les choses en main, le réveiller doucement, le redécouvrir et laisser mes gestes faire leur magie sur ses réactions physiques... Le faire frissonner, augmenter son souffle. Je voulais qu'il oublie mon père et qu'il revienne aux choses sérieuses. Revenant dos au mur, l'attirant à ma suite jusqu'à le tenir tout contre moi, je l'embrassais doucement avant de me demander juste un instant où nous avions pu laisser les choses avant d'être interrompus. Heureusement pour moi, je n'eus pas à m'interroger bien longtemps puisqu'il reprit la main bien rapidement.

SELENA – « Qu'est-ce que tu veux dire "il est pas mort" ? Tu as vu sa copine non, elle était vraiment d'humeur à.. Oi ! Ewww, ewww, ewww... ! »

Des pas s'éloignèrent en courant de nous, et ce n'est qu'à la réaction de l'enfant que je devinais que nous venions de gagner un nouveau témoin. Les mains de Logan n'était pas aussi distraites que tout à l'heure et le moindre de ses gestes faisait mouche, menant l'enfant à observer une scène qu'elle n'était pas supposée voir avant au moins cinq ans.

CHEYENNE – « C'est moi ou bien y-a-t-il un peu trop de monde par ici ? »

Je riais doucement, amusée et désolée à la fois, ayant passé une jambe sur la hanche du français pour le garder au plus près possible tout en me servant de lui et du mur pour garder l'équilibre. Certaines choses valaient mieux être vécues plutôt que racontées et pour l'instant j'aimais Logan. Je voulais juste le lui montrer, si seulement l'univers ne semblait pas conspirer pour interrompre la moindre de nos entreprises...


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« Logan. Cher Monsieur Salaun.... voulez-vous me faire le plaisir de devenir le père de mes enfants ? » Je fus surpris à l’attente de cette question. Le père de ses enfants ? Cependant, bien que le ton fût taquin et surtout amusé lorsque je me mis à tousser, je notais tout de même un certain sérieux. Ainsi, elle ne me demandait pas de rendre les choses officielles, mais peut-être bien de me comporter avec ses enfants comme aurait dû le faire Andrew s’il n’avait pas décidé de prendre la poudre d’escampette. Et elle savait qu’à mes yeux, cette relation que j’avais avec les jumeaux calquaient parfaitement – du moins je l’espérais – un paternalisme réel. Mais je n’eus pas vraiment le temps d’y répondre puisqu’elle m’avoua nous considérer comme des ‘‘petits-amis’’, du moins si je le désirais. Cette remarque laissa apparaître un beau sourire en coin sur mes lèvres : un sourire sincère et rempli de sens. Pourtant, encore une fois, je n’eus pas le temps de répondre puisque l’on fut interrompu par la conversation des enfants, puis par la présence du chef Hutchinson.

Alors que je tentais lâchement de fuir pour ne pas avoir affaire au patriarche, je vis ce dernier me couper la route pour m’empêcher de quitter les lèvres. Je me raclais ainsi la gorge, fuyant le regard de l’homme, comme si la pelouse juste devant moi, à quelques mètres, étaient devenues bien plus intéressantes que tout le reste. « Logan et moi.... réglions un différend. » Mes lèvres se plissèrent dans un rictus qui traduisait clairement mon malaise. Elle ne pouvait pas trouver une meilleure excuse ? Certes, en soit, elle disait vrai, mais d’une telle façon, ça sonnait presque faux. Je crus revenir deux décennies en arrière, face au père de Sasha. Cheyenne recula doucement pour atterrir dans mes bras, enroulant ces derniers autour d’elle. Rarement je n’ai été aussi crispé. Mais ce ne fut rien, car les paroles qui suivirent me glacèrent le sang. « Et puis, si tu veux d'autres petits-enfants, il serait adorable que tu laisses faire les parents... Non ? » Mes yeux s’écarquillèrent alors que je tournais la tête vers Hutchinson. « T’es complètement cinglée ! », murmurais-je avec un ton flippé. Cette fois-ci, elle venait de doubler mes ‘‘chances’’ pour que son père engage un homme afin de me découper en rondelles et me donner à manger à des chiens errants. Un frisson parcouru mon dos à cette simple pensée.

Le chef Hutchinson finit par quitter les lieux, emmenant les enfants avec lui. Et alors que je les observais s’éloigner, Cheyenne m’asséna un coup contre le torse qui me fit lui porter toute mon attention. « C'est peut-être mon père, mais ce n'est pas un monstre. Et puis, je ne sais pas pourquoi mais il semble t'apprécier... » Ah oui ? Il semblait m’apprécier ? Dans le fond, j’en fus touché même si je ne le montrais pas spécialement, restant tout de même sur mes gardes. Quand la charmante anglaise m’avoua que Jeremiah l’avait déjà trompé, mes sourcils se haussèrent, d’un air exaspéré. Décidemment, ce type n’a rien compris à la vie. « Papa est un homme cool avec mes quelques compagnons, tant qu'ils sont réglos. Dis-moi, Logan, es-tu réglo avec moi ? Parce que je détesterais avoir à aller me consoler chez Joe... » Cette fois-ci, ce fut un soupir d’exaspération qui s’échappa de mes lèvres face à la blague de Cheyenne. Même si je la trouvais drôle, je trouvais plus amusant de jouer le type agacé. Une fois n’est pas coutume, je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit, car à peine je sortais de ma frustration passagère, je me retrouvais bien vite contre Hutchinson, cette dernière dos contre la porte à nouveau, m’embrassant à pleine bouche afin de me faire continuer là où je m’étais arrêté quelques minutes plus tôt. Et c’est avec un sourire taquin que je décidais de reprendre la suite, déposant à nouveau mes mains contre ses fesses, sous sa robe. Du moins jusqu’à ce que la voix d’une fillette se fasse entendre. Mais ne peut-on pas être tranquille ici ?! Les paroles de Cheyenne me rendirent sarcastique : « Rien d’étonnant, tout le monde est à ma recherche parce que tu t’es montrée particulièrement… flippante envers moi. » Je levais les yeux au ciel avant de mordiller sa lèvre inférieure.

Mes mains pressèrent ses fesses un instant, alors que je déposais de sensuels baisers dans son cou, et mordillais le lobe de son oreille d’une façon brûlante et taquine afin de la mettre dans tous ses états. « Je sais que ton père n’est pas un monstre mais… j’ai plutôt une mauvaise expérience avec les beaux-pères. Le premier a vraiment voulu ma mort quand il a appris que j’avais mis sa fille enceinte à seulement seize ans. », murmurais-je entre deux baisers dans le creux de son cou, sur un ton ironique. « Tu peux toujours aller te consoler chez Joe, mais je ne pense pas qu’il soit plus réglo que moi… » Croisant son regard, je lui adressais un sourire gentiment moqueur qui signifiait qu’elle n’avait pas vraiment le choix.

Comme je jugeais qu’il y avait trop de monde dans le coin pour me permettre une folie avec Cheyenne, je passais ma main contre la poignée de la porte derrière nous afin de l’ouvrir. Mes yeux se déposèrent derrière moi, afin de m’assurer que personne ne puisse nous voir, puis j’entrainais la jeune femme à l’intérieur. Nous entrâmes dans la première pièce à droite : un bureau visiblement. Un bureau assez luxueux qui devait appartenir à un des hauts placés. Quant à sa localisation, j’imaginais qu’ils n’avaient pas voulu réduire la capacité d’hébergements en transformant une chambre en bureau alors qu’il y en avait déjà suffisamment au rez-de-chaussée. En effet, le château faisait également office de gîte de groupe. Quelque chose d’assez appréciable pour de tels évènements. Ce bureau devait trouver son utilité pour gérer le flux touristique et organiser les visites et la dégustation de vins qui se situait non loin, dans la cave à côté. « On ne doit pas avoir le droit d’être ici… », murmurais-je avant d’esquisser un sourire. Si je n’avais pas vraiment réussi à obéir aux règles dans l’armée, ce n’était pas pour le faire dans la vie de tous les jours. Je portais Cheyenne pour la faire s’asseoir sur le grand bureau de la pièce puis écartais doucement ses cuisses pour pouvoir y loger mon bassin.

« Et je confirme. ‘‘Petit-ami’’, ça fait vraiment adolescent. Donc fais attention, en tant que petit-ami, je pourrais tout aussi bien te faire l’amour et m’enfuir aussi rapidement. » Je levais les yeux au plafond avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Cette remarque ironique signifiait également que j’acceptais d’officialiser les choses, d’être reconnu comme étant son compagnon, celui avait qui elle formait désormais un couple. Bien sûr, cette idée me faisait peur, mais c’était aussi un risque à prendre, non ? Mes lèvres retracèrent la courbe de sa mâchoire tandis que je détachais ma ceinture noire.
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MessageSujet: Re: Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ? [HOT] Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ?  [HOT] EmptyVen 10 Aoû - 21:56


Logan
« you were in my shoes, i was in your pants »

LOGAN – « T’es complètement cinglée ! »

Le regard que je lui accordais laissait comprendre que je prenais ça comme un compliment, une normalité, plutôt qu'une offense ou bien une remarque désobligeante. Si je n'étais occupée à gérer mon père, je lui aurais demandé volontiers si -vraiment- il ne faisait que le remarquer à l'instant, depuis le temps que nous étions ensemble. Peut-être. Peut-être pas. Logan dû probablement suivre le fil de mes pensées, ce qui ne serait pas exactement surprenant si l'on considérait que nous en étions au point d'une relation où les mots ne sont pas nécessairement requis pour une conversation. Le patriarche partit, et moi je venais à sermonner Logan sur le genre d'homme que mon père était et sur le genre de boyfriend qu'il se devait d'être; je n'avais pas le moindre doute que l'un et l'autre homme s'entendrait avec merveille et bien que le fait de voir Salaun la queue entre les jambes pour une fois et baisser l'échine devant un autre -chose qui me flatta aussi, vu le genre d'homme qu'il savait être- je devais avouer que je m'attendais à quelque chose de plus viril et déterminé venant de sa part. Même si le fait qu'il ne se la montrait pas trop avec mon père, qu'il faisait le modeste et non pas sa grande gueule témoignait juste un peu plus de ce que "ça" représentait pour lui. S'il s'était fichu de cette relation étrange que nous avions, l'avis de mon père lui aurait que peu importé et au final rien de tout cela n'aurait eu lieu. Qu'il fasse profil bas me réchauffa le coeur et ce n'est vraiment que l'interruption de la gosse qui vint à m'arrêter de le lui exprimer.

LOGAN – « Rien d’étonnant, tout le monde est à ma recherche parce que tu t’es montrée particulièrement… flippante envers moi. »

Ma bouche prit la forme d'un "O" surpris, refusant d'accuser la seule responsabilité du point de vue des jeunes de la réception, préférant au contraire approcher mon visage de son oreille et susurrer à cette dernière quelques mots.

CHEYENNE – « Tu ne serais pas parti comme un fou furieux pour fumer une ixième clope, on n'en serait pas là. Et puis... "A ta recherche"... est-ce que ça fait de moi la femme qui t'aura enlevé à tous ? J'aime l'idée, fais moi penser à la mettre en pratique plus souvent... Pour le reste, je ne te promet pas te garder sauf du "discours paternel" le jour où tu me mettras enceinte, mais... c'est un diplomate, ses armes ne sont que des mots. Je suis sûre que vous allez rendre les dîners de famille particulièrement intéressants, à tergiverser sur tout et rien. Quant à Joe... Hmmm... A voir.. »

Il fallu dix secondes à Logan pour déterminer que notre position était apparemment compromise et décider sur un retrait tactique qui nous emmena à l'intérieur du bâtiment. Dans un bureau. Un bureau relativement luxueux, si nous en jugions par la décoration ambiante mais qui pourtant me laissait à me demander pourquoi quelqu'un pourrait bien avoir envie d'un bureau situé dans un sous-sol. Et puis mon nez m'accorda la réponse: du vin. Il devait y avoir des tonneaux pas loin et probablement une zone de dégustation alentours qui justifiaient la présence d'un bureau d'administration ici, plutôt qu'à avoir toujours à courir jusqu'au bâtiment principal. Stupide. Ils auraient pu avoir une meilleure sécurité quand même, songeais-je en roulant des yeux. Même Logan souligna qu'on n'avait probablement pas le droit d'être là, ce à quoi je venais à rire doucement comme si je m'imaginais qu'il craignait d'être pris. Ou bien le fait justement de contourner les règles établies faisaient partie du fun que nous nous accordions.

CHEYENNE – « Sûrement pas. Et alors ? »

La jalousie avait le chic de déclencher quelque chose de fondamentalement plus rebelle en moi, désireuse de tenir tête à mon père (gentiment), ne pas craindre les foudres de la direction si jamais nous venions à être découvert. Profiter de l'instant, pendant que d'autres admiraient des films de famille j'étais là avec Salaun. Que demande le peuple, hein? Logan me prit à bras, m'incitant presque à entourer sa taille de mes jambes si seulement le déplacement avait été plus long. Au lieu de quoi, il me déposa sur le bureau sans faire attention qu'il y ait la moindre place pour moi m'installer. Un buvard, des portes-plumes, divers documents. C'était surtout au français de venir reculer la chaise dans lequel l'administrateur devait s'installer pour venir écarter mes cuisses et reprendre position là où il s'était si souvent posé par le passé. Assuré, comme si l'intimité du geste n'appartenait plus qu'à lui; et tant qu'il gardait en tête sa part du contrat de loyauté que nous signions doucement, pour ma part cela allait être le cas. Je n'avais envie de personne d'autre, laisser personne d'autre, faire confiance à nul autre que l'homme qui s'imposait à mon esprit et je me redécouvrait une passion que j'ignorais existait toujours après l'ouragan Andrew. Jusque là, avec Logan, ce n'était jamais que la chaleur du moment poussant nos corps dans une frénésie possessive n'ayant jamais que la satiété sexuelle comme but, mais progressivement, il avait fait son petit bonhomme de chemin. Pris une masse et défoncé le mur de glace que je m'étais imposée quand je m'étais juré de ne plus jamais sombrer à des sentiments pour un homme. Jusqu'à Logan, les seuls êtres qui allaient être dignes de mon amour allaient être mes jumeaux et ma chienne, jamais un homme qui ne représenterait jamais qu'un risque de plus de me mettre en pièces.

LOGAN – « (...) en tant que petit-ami, je pourrais tout aussi bien te faire l’amour et m’enfuir aussi rapidement. »

Je me reculais doucement, appuyant mes bras derrière moi sur le bureau, penchée ainsi comme pour admirer Logan en plein. Et mon regard sonda le sien, cherchant où allait la taquinerie et où cessait le sérieux. Et j'y lu de l'aise, et de la crainte, chose à laquelle je vins à sourire doucement tout en pondérant ses dires.

CHEYENNE – « Je ne sais pas pour le fait de me faire l'amour mais partir ? Fuir en courant ? Est-ce que tu penses vraiment que je te laisserais faire aussi facilement, monsieur Salaun ? »

Posant une emphase sur mes dires, je capturais finalement ses hanches comme j'avais voulu le faire plus tôt et le gardais tout contre moi, savourant la pluie de baisers qu'il laissa couler sur ma mâchoire en partance de mes lèvres alors que je restais là à presque me prélasser et, peut-être, le rendre dingue par mon manque d'initiative. Peut-être, dis-je, puisqu'il imposa sur moi suffisamment de force pour détacher nos bassins, réclamant peut-être la distance pour ne pas se laisser emporter par ses sensations ou bien, comme il le faisait, pour se débarrasser du premier accessoire vestimentaire. Les tenues de soirées, homme ou dame, étaient particulièrement complexes et mettaient un peu de temps à être débarrassées si l'on ne s'y connaissait pas. Heureusement, j'étais là pour l'y aider, mais pour l'instant je préférais l'observer, considérer ce qu'il avait passé la dernière heure à me dire et imaginer un instant ce que cela signifiait. Pour moi. Pour mes enfants. Pour le sien. C'était une chose de servir d'exutoire sexuel pour l'autre, c'en était une que de baser cette amitié avec bénéfice pour construire quelque chose de plus sérieux. J'avais déjà voulu construire quelque chose avec un autre et pour l'instant, je fermais les yeux pour me concentrer sur le fait que Logan n'était pas Andy. Et je voulais y croire, j'y croyais, mais je croyais également au fait que les contes de fées n'existaient pas et que je m'exposais une fois encore aux faits d'un homme sur qui je misais tout. J'espérais sincèrement ne pas me tromper, parce que là je doutais que mon père ne soit pas protecteur assez pour laisser passer une chose pareille. Je ne doutais pas qu'Andrew, où qu'il soit, avait dû en payer un prix d'une manière ou d'une autre... Attaquant sa chemise d'une main pendant que l'autre me soutenait à demi allongée sur le bureau, je déboutonnais un bouton à la fois, libérant le costume, découvrant la chair de l'homme alors qu'il s'occupait à son tour de moi. Avec lui, c'était si particulier, même si j'avais vraiment l'impression de jamais rien faire d'autre que lui faire l'amour. Un jour il allait falloir que nous sortions, au restaurant, quelque chose d'innocent auquel nous pourrions inviter Edward pour l'aider à se changer les idées et pousser un peu les deux hommes à se connaître dans un environnement dans lequel ils ne pourraient pas en venir aux mains. Non pas qu'Edward en serait incapable, je me souvenais bien de la rixe qu'il avait pu avoir avec Andrew lorsque l'un reprochait à l'autre de mal traiter la meilleure amie du premier. Ces hommes! Logan n'était pas Andrew en bien des points mais je ne doutais pas qu'en d'autres il agirait exactement de la même manière. Mais cette pensée fut balayée alors que Logan se pencha vers moi pour s'occuper du zipper de la robe que je portais dans le dos, probablement impatient de me revoir dans le complet satin rouge qu'il affectionnait tant. Je n'étais jamais vraiment le genre à porter des vêtements trop sexy, mais j'avais bien tôt appris ce qu'aimait voir Logan. Au possible, cela le rendait plus fou dans les restes de soirée et au final, pour quelques dollars de plus c'était de l'argent bien dépensé. Et là, alors qu'il acceptait visiblement ce que j'avais à offrir, ce que nous avions à construire, j'étais partagée entre les sensations physiques qu'il m'imposait et le flot de pensées qui submergea mon esprit.

CHEYENNE – « Logan... »

A plusieurs détails, cela correspondait à notre seconde première fois. Mais la première n'était jamais qu'une libido en folie réclamant à être rassasiée. Là, c'était sérieux. La fondation de quelque chose d'important, la signature sur un contrat que nous passions avec l'autre. Il n'y aurait pas de demi-tour et si nous venions à concrétiser, c'était pour le long terme. Plus du tout de plan tordu pour lui, plus de plaisir de le rendre jaloux pour moi. Il m'appartiendrait comme je serais sienne et si important soit le moment, je voulais qu'il soit compris. Et apparemment, il le fut, puisqu'il sourit. Un sourire à me rassurer, un sourire à me réchauffer le coeur, un sourire à me rendre juste un peu plus amoureuse de lui. Seigneur, quand était-ce donc arrivé ? Quand donc était-il passé de casse-pied international avec lequel les joutes verbales faisaient légion à l'unique homme avec qui j'imaginais vivre ma vie ? J'étais fascinée. Et quelque peu agacée par sa lenteur. Aidant finalement à me débarrasser de ma robe noire, le laissant torse nu contre moi je ne sais trop comment, je contractais mes cuisses et poussait en avant de manière à finir dans ses bras, littéralement. Je voulais cette fois mémorable, similaire à la première fois que nous avions eu, où nous avions bien failli défoncer la moitié de notre appartement. Je ne lui laissais décidément pas le temps de faire grand chose, dont observer la rondeur de ma silhouette capturée dans l'ensemble rouge qui comprima une sérieuse quantité de sang vers son bas-ventre en me faisant gémir d'anticipation. Il comprit apparemment l'intention que j'avais de ne pas faire de cet ébat un summum de tendresse. Je voulais de la franchise, dans tous les sens du terme et si je doutais encore de savoir si Logan allait délivrer à ce niveau, je ne fus certainement pas déçue du résultat.



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MessageSujet: Re: Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ? [HOT] Un mariage dans un château, ça fait un peu couple princier non ?  [HOT] EmptySam 11 Aoû - 21:32


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Qui aurait pu croire que Cheyenne et moi en arriverions jusque là ? Quand elle était encore avec Andrew, j’avais commencé à éprouver des sentiments pour elle. Cependant, j’aurais été incapable de dire s’il s’agissait d’amour. Peut-être était-elle davantage un fantasme, car en plus d’être charmante et sexy, elle restait une des rares personnes à savoir me tenir tête, là où beaucoup d’être se soumettaient face à mon caractère d’ours mal léché. Puis Holden s’était enfuit. A partir de là, ma relation avec Hutchinson s’était résumée à des bagarres et à du sexe. Beaucoup de sexe. Nous semblions faits pour nous entendre à ce niveau là. Et si l’homme a la chance d’atteindre l’orgasme beaucoup plus souvent que la femme, je devais avouer qu’avec Cheyenne, je trouvais le mot encore trop faible pour caractériser le plaisir intense qui me submergeait. Comment aurait-on pu deviner qu’une telle liaison – si peu sérieuse à la base – aurait pu se transformer en un amour réel et un attachement si fort ? Le sexe ne nous suffisait plus. Désormais, ce que nous voulions, c’était des parties de jambes en l’air ainsi qu’une vie commune. Des petits instants quotidiens capables de nous rendre encore plus complices. Nous souhaitions en apprendre plus sur l’autre, faire un bout de chemin ensemble, pouvoir s’endormir l’un contre l’autre sans arrière pensée : juste un câlin. Voilà donc où nous en étions.

« Je ne sais pas pour le fait de me faire l'amour mais partir ? Fuir en courant ? Est-ce que tu penses vraiment que je te laisserais faire aussi facilement, monsieur Salaun ? »
Un sourire s’était dessiné sur mon visage, tandis que je restais silencieux. Je compte sur toi pour ne jamais me laisser faire une telle idiotie., pensais-je sans la quitter des yeux. C’est de cette façon que mes mains se baladèrent dans son dos, jusqu’à trouver la fermeture éclaire de sa robe que j’abaissais doucement, cherchant à la faire languir toujours un peu plus. Et si mes lèvres se baladaient toujours dans le creux de son cou, je ne pus ressentir qu’une ascension de désir en sentant ses doigts s’attaquer aux boutons de ma chemise. Bien vite, je sentis une certaine fraicheur au niveau de mon torse tandis que mon vêtement s’ouvrait et glissait sur mes épaules, tombant peu à peu jusqu’à rencontrer le sol.

C’est à ce moment là que je pris conscience à quel point j’avais fait un réel pas en avant depuis mon départ de l’armée. Ma part d’humanité, je la retrouvais peu à peu. Et dans le fond, Cheyenne m’aidait à faire le deuil de Sasha. Treize ans s’étaient écoulés. Treize ans durant lesquels je n’ai jamais réussi à avoir une relation quelque peu sérieuse avec une autre femme. Hutchinson avait réussi à briser la véritable forteresse que je m’étais construite sans même le vouloir. Je voyais en elle comme ma seconde chance, mon opportunité afin de redevenir heureux. Après tout, pourquoi n’aurais-je pas le droit au bonheur ? En somme, Cheyenne pouvait se considérer comme ma seconde petite amie. Etonnant comme diagnostic quand on sait que ces dernières années, j’ai été un féru des relations d’une nuit. Ainsi pouvait-elle s’imaginer chanceuse d’avoir réussi là où les autres femmes depuis Sasha ont échoué. Ou bien était-elle une véritable cinglée pour oser s’embarquer dans cette histoire avec un homme comme moi. Serais-je un jour guéri ? Probablement pas. Je savais que j’aurais toujours des sentiments pour mon épouse. Mais en présence d’Hutchinson, il m’arrivait d’oublier cette malédiction qui s’était abattue sur moi. Sa simple présence me soulageait d’un poids que je portais depuis bien trop longtemps : le deuil de l’amour perdu. Ce qui m’avait poussé à avoir une discussion sérieuse avec elle pour officialiser notre couple n’était autre qu’une simple pensée : si j’étais incapable de franchir le cap avec Cheyenne, je n’y arriverais avec personne d’autre. Il fallait que je me fasse une raison : Sasha ne reviendrait pas, et l’anglaise ne m’attendrait pas éternellement. Mes sentiments pour elle ne devaient pas être occultés par ma mélancolie. Je me devais de saisir ma chance pour laisser de la place à cette femme dans ma vie car elle restait la seule que j’imaginais aisément faire partie de mon futur avec les enfants.

Cheyenne sembla agacée de ma lenteur volontaire quant à abaisser la fermeture de sa robe noire, si bien qu’elle m’y aida pour me faire avancer plus vite. A partir de là, une expression d’amusement mêlée à de la fierté s’empara de mon visage : j’adorais la provoquer et voir à quel point il était facile de la rendre folle dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Le vêtement tomba sur le sol, rejoignant la chemise, me dévoilant ainsi ce corps que je ne connaissais désormais que trop bien, à peine vêtue de cet ensemble glamour. Je n’ai jamais exigé d’Hutchinson qu’elle s’habille de telle ou telle façon. Pour tout avouer, j’aimais autant la voir en robe, qu’en jeans ou encore dans l’un de mes T-shirts, bien trop grands pour elle. Mais il est vrai que j’ai toujours aimé le rouge, et cette couleur ne faisait que ressortir ma tentation lorsque l’anglaise la portait. Mon désir se multiplia alors que je me retrouvais calé entre ses cuisses, ressentant désormais un manque d’espace dans mon pantalon de costume.

Et comme elle s’agrippait à moi en refermant ma taille entre ses cuisses, je pus la porter avant de la garder contre moi un instant. Une lueur fut visible dans mon regard, signifiant que je venais d’avoir une idée de ‘‘génie’’ : de ma main libre, je flanquais tout ce qui se trouvait sur le bureau par terre – à part l’ordinateur portable, n’exagérons rien. Là, je soupirais de contentement. « J’ai toujours voulu faire ça. » Croisant le regard de Cheyenne, je ne pus m’empêcher de rire doucement avant de l’allonger sur le dos, sur le bureau. Ce dernier était bien assez imposant pour l’accueillir et permettre à mes lèvres de venir s’échouer sur ventre. Il me suffit seulement de les descendre à l’intérieur de ses cuisses pour la sentir se cambrer. Cela m’arracha d’ailleurs un sourire. Vint le moment où je décidais de passer aux choses plus sérieuses. Mes doigts passèrent sous l’élastique du sous-vêtement pour l’abaisser, le laissant courir le long de ses jambes avant de finir sa course là où les autres vêtements s’étaient échoués, me dévoilant ainsi cette intimité que je connaissais tout autant. C’est là que je compris l’important de la chose, quand mes mains restèrent contre les siennes, doigts entrelacés, et que je travaillais à son propre plaisir. Mes lèvres s’attelaient sur elle pour faire grimper le désir. Je venais à ne plus faire attention au mien. Le simple fait de l’entendre susurrer mon prénom me suffisait, ainsi que de la sentir se mouver sous mes intimes baisers.
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