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if you still want me please forgive me [ coleen ]

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MessageSujet: if you still want me please forgive me [ coleen ] if you still want me please forgive me [ coleen ] EmptyMar 27 Avr - 21:16


    « Bonjour. Comment allez-vous? » me dit mon psychologue, en s'appuyant lourdement sur le dossier inclinable de son fauteuil. J'esquissais une grimace travaillée, discrète et pourtant explicite pour bien faire comprendre à cet homme détestable, que ce ne serait pas aujourd'hui que l'on arriverait à extorquer une parole, un mot, une LETTRE même sur moi sans effort. Depuis deux semaines que j'étais sorti de l'hopital, je distribuais mes mots au compte-goutte. Moins de politesse, moins de gentillesse, l'envie de mener une vie normale et saine avait laissé sa place au besoin de comprendre. Je désirais être capable de répondre à cette question brûlante sans aide de la part d'un vieux arnaqueur. C'est donc sereinement, en posant mes mains sur les accoudoirs, que je commencais à débiter un discours, banal, mielleux, sur ma douce existence. Il n'était pas dupe mais laissait faire, attendant probablement le bon moment pour sortir sa ruse de psy qui ferait basculer la situation en m'apprenant qu'en réalité, j'étais un poisson-lune réincarné en looser... la solution à tout mes problèmes serait un retour aux sources. Enfin, je dois continuer de lui servir ma soupe de mensonges, une heure durant. Quelle beau début d'après-midi pour moi.

    Fini. Le psy(copathe) avait rempli une fiche, fixé un prochain rendez-vous. Maintenant libre à moi de trainer dans Mission District, de mater les peintures murales, personne ne m'attendait. Oui, absolument... oh fuck. Ce soir là, je lui avais dis que je la préviendrais quand je tiendrais en un seul morceau. C'est le cas. Coleen... doucement, je laissais mes doigt froler ma plaie, vérifier que les points de suture tenaient. Je sentais confusement ma main aggripant mon portable, quand une devanture attira mon attention. Tartine, cuisine variée. Je franchis le seuil, reniflant la bonne odeur de sucre roux. Une banquette violette, perpendiculaire à la vitre semblait m'attendre. Je m'assis, repliais mes jambes sur le tissu coloré, posait mon téléphone sur mes genous et cherchait le numéro de Coleen. Bon, d'accord, je mens, ce numéro est en raccourci depuis des années. Un serveur tapote sur mon épaule, me tend un menu que je lis en diagonale. Les "Muffins américains" ont l'air sympas. Je retourne à l'écran de mon portable. Col' doit être en cours. M'en fous. Je suis prêt.
    Citation :
    Je suis prêt... à partager des muffins américains avec toi.
    vo ; i'm ready... to share american muffins with you.

    Envoyé. Le serveur, un blondinet souriant, prend ma commande. Une douzaine d'american muffins avec un supplément de glaçage. Doucement, je me rend compte du côté un peu trop obscur de mon sms. De l'impossibilité qu'elle soit prête pile en même temps que moi. Pourtant le miracle se produisit. Je fixais la rue quand une femme apparue devant mes yeux. C'était la plus belle, la plus gracieuse, la plus élégante. Coleen. Nos regards se croisèrent, elle me rejoint. Je dépliais mes jambes, et lui souriait, avec un léger mordillement de lèvre. Message très clair... Je saisissais un muffin, le saupoudrait d'un peu de sucre glace, puis m'addressait à Coleen.
    « Salut... » commençai-je en retournant l'american muffin dans mes mains. « Je suis en bonne santé, donc me voilà. » et pourtant il me manque un p'tit bout de coeur. « Tu ne trouves pas ça étrange? Nous sommes normaux. Je n'arrive pas à y croire. Quelque chose va changer ça. » J'avais fais un grand geste de la main dans le vide .
    vo ; « Hi. I'm sane, so here I am. You don't find it strange? Were normal. I can't believe it. Something's gonna change it. »
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MessageSujet: Re: if you still want me please forgive me [ coleen ] if you still want me please forgive me [ coleen ] EmptySam 1 Mai - 19:32


    Le retour à la réalité avait été comment dire ? Très très dure. Petit à petit j’avais commencer a limite prendre mes marques à Las Vegas, je me sentais presque chez moi. Bon faut pas pousser quand même ! J’avais passer la plupart de mon temps à voyager entre la piscine, le casinos, les soirée et Drew et je n’ai pas penser une seule seconde à réviser pour les examens. Après tout le break étais fait pour faire tout et n’importe quoi et sûrement pas pour bosser non ? En parlant de n’importe quoi, j’avais flirter avec ce coter « n’importe quoi » tous le long du voyage, et surtout le premier jour. L’administration du Bellagio avait fait une erreur dans la répartition des chambres, je m’étais malencontreusement retrouver dans la même chambre que Drew Mcfendders, un Delta très connus sur le campus et c’étais loin de nous déranger. On avait commencé la soirée par s’amuser aux « Je n’ai jamais » et donc a se vider quelques bouteilles, par la suite on à fait un petit tour par la chapelle à coter du casinos pour se marier et …enfin le reste de la soirée je ne vais pas vous le décrire. On voulais que la soirée soit mémorable, je pense qu’on aurait pas pu faire plus inoubliable que ça !

    J’étais rentrer depuis quelques jours, j’avais passer les deux premier jours à dormir je ne parvenais pas à me concentrer deux minutes sans que mes yeux se ferme. J’avais beaucoup de mal à récupérer, je m’étais quand même décider à faire un effort en allant en cours le mardi histoire de dire que. Mais là encore je n’arrivais pas à me concentrer sur le cours, les profs m’interpellais toutes les dix minutes pour me réveiller avec des remarques plus désobligeante les unes que les autres je n’avais même pas trouver la force des les envoyer baladés. Je reçu un message, Vladimir.

    Citation :
    Je suis prêt... à partager des muffins américains avec toi.

    Je resta bloquée sur le message pendant plusieurs minutes, il m’avais dit qu’il me contacterais le moment venus mais je ne pensais pas que sa allait être aussi tôt. Notre dernière soirée avait étais un beau désastres, ça m’apprendras a accepter la poudre de bonheur ! Après son départ, j’avais laisser s’envoler la drogue par la fenêtre, je m’étais dit que j’allais pas me résoudre à me replonger la dedans. Je ne serais pas la fille à secourir, pas encore une fois j’avais finis d’être un désastres ambulant. La sonneries retenti, je sortit du bâtiment et hésitant pendant plusieurs longue minutes encore devais-je y’aller ? Je secouais la tête rangeais mon téléphone dans mon sac est je suis partit en direction du seul restaurant qui servait des muffins américains au Mission districts. Je tournais la tête, pour voir si il étais vraiment là. Il y étais. Je poussais la porte du restaurant et me dirigeais vers sa table. Je pris place en face de lui, je posais mon sac à terre et je remarquas que je portait la bague de Drew, mince quel idiote ! Je ne pouvais pas l’enlever maintenant sans qu’il s’en rendre compte, je me contentais de laisser ma main sous la table. Je souris enfin à Vlad. « Nous somme normaux » avais t’il dit être marié a un homme avec qui on a seulement coucher Est-ce normal ?

    « On à jamais été normaux Vlad tu sais »

    Dis je avec un grand sourire en me saisissant d’un muffin qui me faisais de l’œil depuis tout à l’heure

    « J’ai une faim de loup depuis plusieurs je passe mon temps à manger et dormir ! »

    Je croqua dans mon muffin et reportas mon intention sur Vladimir.

    « Je ne pensais pas que tu allais me contacter…enfin pas aussi tôt du moins… »

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MessageSujet: Re: if you still want me please forgive me [ coleen ] if you still want me please forgive me [ coleen ] EmptySam 1 Mai - 21:50


    Les muffins américains se distinguaient des autres par leur apparence particulièrement soignée. Les notres, dans les plat, rivalisaient de couleurs éclatantes, fioritures comestibles aussi délirantes les unes que les autres. Celui que je tenais entre mes doigts était bleu primaire, avec des petites étoiles en sucre sur les haut. Un peu de glaçage coula sur ma main. Je ne me sentais pas gêné le moins du monde, puisque les clients de Tartine n'avaient pas un regard pour nous deux. Ils enfournaient les patisseries dans leurs bouche, affichant sans retenue un incroyable plaisir. Je ne voulais pas leur ressembler, mais face au resplendissant sourire de Coleen, je ne pu resister, je croquais. Contre toute attente, le bleu correspondait à la saveur chocolat. Sans me presser, je découpais le muffin en morceaux, que je mastiquais en écoutant les paroles creuses de Col'. "On n'a jamais été normaux". Qui définit la norme? Peut-être étais-ce très ordinaire de vivre à cent à l'heure, de se droguer, de se disputer, de crier ou de se retenir de hurler. A cet instant, j'étais en dehors de mes habitudes. Rien que le fait d'être assis sur une banquette me donnait des frissons. Les sièges en métal ou en bois délabré étaient mon quotidien depuis, quoi, ma naissance? J'étais incapable de concevoir l'univers de Coleen, à la base si différent du mien. Elle possédait de l'argent. Un minimum d'amour. Elle pouvait être capricieuse et superficielle, pourtant, nous nous étions entendus dès la première minute. Hélas, depuis cette même minute, nous courions de catastrophes en catastrophes les yeux fermés. La dernière en date était cette nuit, enfin cette soirée. Je m'étais littérallement enfuis de l'hopital, en recevant un message alarmiste. J'avais volé des vetements, un scooter, pour la sauver... d'un misérable sachet de poudre blanche. On s'était disputé comme si nous étions de vrais ennemis. Alors qu'aujourd'hui, on étais en train de manger en se faisant des politesses. Incroyable.
    « Je sais. Mais on a su donner l'impression aux normaux que nous étions comme eux. » constatai-je, sechement, pincant une miette de muffin entre mes mains. J'aimais détruire ce que des patissiers avaient pris le temps de construire. « Ah? Ca se voit. Enfin... ça doit aussi se voir que je travaille plus beaucoup en ce moment. » Je souriais pour moi-même. Il existait deux Vladimir, le méchant, celui qui à le temps de réflechir à des réparties tranchante, ainsi qu'un Vladimir le mou, trop fatigué pour penser. Je du retenir un soupir en me rendant compte que Coleen, sans moi, n'avait pas vu le temps passer. « Ca fait plus de trois semaines Col'. Il faut croire que l'hopital en a eu marre de moi, le voleur-fuyard-fou à lier. » Je souriais très fort en me rememorant la tête du jeune homme auquel j'avais "emprunté" une chemise et un très beau pantalon.
    D'une main, je cherchais à attraper celle de Coleen, pour m'excuser de notre dernier desastre d'une manière un peu plus demonstrative. Je ne trouvais pas sa main, elle fuyait. Je tirais une moue boudeuse, cessant de malmener mon muffin . « Tu me le dis si tu veux pas d'excuses. Ca ira plus vite. » Quel tact !
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MessageSujet: Re: if you still want me please forgive me [ coleen ] if you still want me please forgive me [ coleen ] EmptyDim 2 Mai - 15:41


    Je croquais une nouvelle fois dans mon muffin et pris la peine d’essuyer le glaçage qui c’étais coller autour de ma bouche. J’écoutais attentivement Vladimir, la normalité n’était qu’un concept en réalité tout comme le bonheur. On est jamais tout à fait normal ou totalement heureux, que celui qui a été heureux pendant toutes sa vie sans une secondes de répits se lève ! La normalité elle n’existait pas tandis que le bonheur lui ne durait pas plus d’une minutes et encore. Je chasser ces idée de ma tête, il fallais que je pense à arrêter d’être pessimiste aussi, se serait irrévocablement une très bonne idée !

    Trois semaines ? Okay c’étais officielle j’avais totalement et involontairement perdus la notions du temps, j’avais encore l’impressions que c’étais hier qu’on c’était pris la tête. Je secouais la tête, bon il avait appeler c’était le principal ! Je repensais encore à l’état dans lequel se trouvait Vladimir se soir là, il avait faillit - soyons franc - risquer ça vie pour un stupide message, pour de la stupide poudre quelle idiote j’avais été ! Je pense que je m’en voulais encore plus que lui. J’avais toujours eu cette facilité à mettre les gens que j’aimais dans des situations pas possible, enfin surtout des situations dangereuses… Je repensais alors à mon accident, à la mort de ma meilleure amie et de son frère qui avait provoquer ma descente aux enfers ainsi que ma plus belle rencontre, Vladimir. Je repensais à ça et je me demandais si j’avais déjà parler de l’accident à Vlad, je me souviens pas de mettre confier à quelqu’un sur ce tournent de ma vie et encore moins à Vlad…Hum, il devait sûrement être au courant. Je chassais cette idée de ma tête, si je pensais encore plus longtemps à ça j’allais partir en courant.

    Vladimir cherchais ma mains, pour s’excuser, mais celle-ci étais comment dire involontairement indisponible pour le moment. Je tentais désespérément de faire glisser ma bague sur la banquette, je réussis, enfin pour quelques secondes celle-ci tomba à terre, ce qui n’échappas à Vladimir qui fut interloquer par le bruit. Et voilà j’allait encore une fois faire tous foirer ! Mais quelle idiotes quelle stupides idiotes ! Je fermais les yeux pendant que celui qui rythmer encore ma vie, malgré lui, ramassa le bijoux. Il l’examina de tous les coter tout en me jetant des regards ébahis, j’avais deux solutions : lui dire la vérité et prendre le risques qu’il parte encore, lui mentir et prendre le risques qu’il finisse par découvrir que je lui ai mentis et qu‘il finisse par partir…C’est fou ce que j’avais le choix ! J’inspirais un grand coup, je tentais de sortir un mot n’importe quoi mais rien ne sortis de ma bouche, je me contentais de baisser le regard. Je réussis au bout de quelques minutes à balbutier quelque choses..

    « C’est…c’est pas ce que tu crois, je … je peux t’expliquer … »
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MessageSujet: Re: if you still want me please forgive me [ coleen ] if you still want me please forgive me [ coleen ] EmptyDim 2 Mai - 20:09


    Je désirais tant éviter un enième desastre, malheureusement je ne possedais pas toutes les cartes entre mes mains. Non, l'objet le plus compremettant aujourd'hui se trouvait autour du doigt de Coleen, et se preparait à en glisser. Sourire narquois aux lèvres, je laissais aller le cours des choses, juqu'à entendre un tintement cristallin. Sans lui laisser le temps de protester, j'attrapais le fin anneau puis commencait une analyse. Le bijou était assez classique, luxueux, détonnant par rapport au style de Coleen. Je continuais à retourner la bague, me donnant le temps de la reflexion. Bague... le synonyme d'alliance. Je ne pu m'empecher de dévisager Coleen avec insistance, rejouant son arrivée mentalement. Sac posé... petite moue. Main cachée. Et début de la conversation, doucement, sans passion. De ma main libre, j'attrapais une miette de muffin, la réduisant en purée. Ce n'était pas de la colère, bien pire, de la deception. Néanmoins, ma conscience me disait que Coleen devait s'expliquer par elle-même. Je retenais un cri de rage. J'avais raison, comme toujours. Quelque chose était apparu pour nous empecher de partager des muffins américains à la manière des personnes normales. La vie ne me gatait plus depuis un certain temps, sauf qu'à cet instant, je sentais la goutte qui ferait déborder le vase. Je me crispais, agrippant le rebord de la table. Le mélange me constituant, violence et calme, montrait ses limites. J'étais incapable de frapper Coleen, mais le matériel du restaurant ne serait pas épargné par ses révelations. Ma voix tremblait tandis que je maitrisais les sentiments en moi.
    « Col', ça fait trois semaines que j'entends des gens m'expliquer.» Un noeud se formait dans ma gorge. Elle me donnait le sentiment d'être dur. « M'expliquer pourquoi il faut que je prenne des médicaments. Pourquoi c'est impossible d'arreter de travailler pendant un mois. Pourquoi ma vie est si nulle. » Je ne pouvais plus m'arreter.« Alors je ne pense pas que j'ai besoin que tu m'explique pourquoi tu me caches une bague de luxe. J'aimerais... je ne sais plus quoi au juste. Peut-être que tu me racontes en détail ce que tu as fait durant les trois semaines passées. » Ce n'était pas une demande, mais un ordre calmement formulé . Je me préparais à être anéanti, j'allais être anéanti d'une manière ou d'une autre.
    Un muffin rouge sang se détachait des autres sur le plateau. Il devait être à la cerise, je l'attrapais, et le mangeais en deux bouchée. J'aimerais pouvoir m'étouffer dans la minute pour ne pas savoir. Je glissais la bague dans la poche de mon jean, elle formait une petite asperité. Si je m'étais levé, on aurait pu croire que j'allais demander la main de Coleen, ce qui était logiquement impossible.
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MessageSujet: Re: if you still want me please forgive me [ coleen ] if you still want me please forgive me [ coleen ] EmptyDim 9 Mai - 0:25


    J’étais faite. Je savais pertinemment que je n’allais pas m’en sortir indemne, quoi que je dise, quoiqu’il arrive il allait m’en vouloir. Je n’osais même plus le regarder en face, même si en réalité je n’avais rien a me reprocher c’est vrai nous n’étions pas ensemble malgré qu’un lien sentimentale et destructeur nous unissais encore, et nous unirait à jamais. On ne pouvait pas casser ça j’en étais persuadée, mais j’avais aussi le sentiments que tous foutait le camp, plus on se rapprochait plus le destin nous dictais de nous éloigner, c‘était infernale. A ce moment précis tous s’embrouillais dans ma tête, je ne savais plus ce que j’avais à dire, je ne savais plus ce que j’avais fait et ce que j’avais à faire. Je relevais les yeux vers lui, je voyait qu’il avait fait le rapprochement et que quoi qu’il arrive j’étais foutus. Machinalement je jouais avec une mèche de cheveux c’est toujours ce que je faisais en cas de stresse, j’ignorais comment tourner assouplir cette accident.

    Pour moi, ce mariage bidon ne représentait - encore - rien, Drew et moi avions bu, on voulais passer une soirée mémorable pendant ce Spring Break et le mariage c’est imposer à nous comme une éventualités. Ça ne représentais rien, rien du tout, un délires stupide d’étudiant américain, un passage obligatoire à faire à Vegas, Drew étais là j’étais là aussi et ça s’arrêtait là. Drew étais un amis comme un autre, rien nous obligeais de rester ensemble après tout ? Je pouvais très bien aller le voir pour lui demander d’annuler le mariage, après tout je ne représentait qu’une sexfriend pour lui - certes la meilleure mais tous de même - . Je comprenais très bien que ça ne plaisait pas à Vlad, si lui ce serais marié j’aurais piquée une colère monstre à alerter tous les États-Unis, je frapperais tous ce qui bouge à commencer par la pxtxin qui à oser mettre la main sur lui je m’arrangerais ensuite pour tout faire foirer entre eux et je finirais par partir loin très loin. Eh merde, mais quelle idiote pourquoi j’avais fait cette erreur ?

    « Je .. Je n’ai rien fait de spéciale en dehors du spring break… En faite il y’a eu une erreur dans la distribution des chambres et je me suis retrouver avec un ami dans la chambre, on a passer la soirée ensemble et on a bu, on a beaucoup bu et…ben on voulait que la soirée soit mémorable donc on…on…on c’est marié … »


    Je tremblais, j’avais dit tous ça tellement bas que j’ignorais si il m’avais entendus, mais vu la tête qu’il faisait je ne devais même pas me poser la question. Il avait mis la bague dans sa poche, j’allais pas la réclamer je m’en foutais, mais Drew, je ne pense pas qu’il le voyait de cet œil là. Je me levais de la banquette pour m’installer à coter de Vlad, et je m’empressais d’ajouter :

    « Vlad ça ne signifie absolument rien, tu sais Vegas et toutes cette folie ça ne veut rien dire pour moi, rien ne me relie à ce type ! »

    Je parlais vite et je tentais de le persuader, chose relativement difficile ! Je savais qu’il pouvais se lever et partir d’une minute à l’autre sans un mot sans un regard envers moi, je cherchais son regard aussi, j’avais les larmes aux yeux j’avais encore tout fait foirer encore une fois je n’étais bonne qu’a ça apparemment, à chaque fois qu’il y’avais un minuscule espoir entre celui que je considérais comme ma moitié, ma survit je trouvais systématiquement un truc pour tout faire foirer.
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MessageSujet: Re: if you still want me please forgive me [ coleen ] if you still want me please forgive me [ coleen ] EmptyDim 9 Mai - 1:24


    Un meurtre semblait imminent. L'envie de violence à cause de laquelle mes doigts s'agitaient frénétiquement et mon esprit s'échauffait doucement devait se décharger sur une cible précise, facile dont le triste sort serait mérité. Détruisant sans y penser un énième muffin, j'imaginais le visage du mari de Coleen. Le stereotype du sale type s'imposa à mes yeux, etonnament celui-ci avait quelques uns de mes traits. Je ne supporterais pas de le rencontrer, mes mains iraient dans l'instant rencontrer sa joue d'imbécile. Etais-ce possible de détester un inconnu? Oui. Oui, même si cet homme était un sain, j'aurais envie de lui planter un couteau dans le coeur. Coleen vivrait son expérience conjuguale à fond, mariage rime avec veuvage. En ce moment, elle retournait nerveusement une mèche de ses magnifiques cheveux, signe d'anxiété. Je connaissais par coeur les tics de cette femme, du plus anodin au plus significatif. L'homme, enfin le voleur qui s'était uni à elle ne pouvait comprendre quoi que ce soit à son subtil fonctionnement. Elle était unique, exceptionnelle. La bague contre ma jambe me brulait presque, preuve accablante que deux verres d'un alcool fort suffisait à détruire une histoire construite sur des années. Je ne savais qu'en faire si ce n'est la porter au premier preteur sur gage de la rue, l'échanger contre le prix de mon loyer, puis fuir. Ce n'était pas une si mauvaise idée. Mon regard se detourna, j'observais la rue désormais, jusqu'à reperer un certain Craig-échange. Craig-échange... il m'était dur de ne pas courir lui remettre cet anneau.
    La voix coupable prononca des paroles faiblardes qui arrivèrent en retard à mon cerveau. Spring Break. Je ricanais calmement. Moi, j'avais passé un Spring Break banal, m'incrustant aux côtés d'une prof de math charmante. J'avais ingurgité des litres de boisson, retrouvé une connaissance en gardant un oeil sur les Berkeleens. Mon comportement avait été exemplaire. Elle me donnait le sentiment d'avoir soixante ans avec son excuse. " On s'est marié ". Oui, tu t'es marié, j'avais deviné. Certe moi je ne suis pas allé en cours depuis des années, je ne fais pas d'études supérieures mais une bague de luxe à ton doigt ça a un sens très clair, lui disais-je en pensées.
    « Essaye de le redire en articulant, droit dans mes yeux. Allez, c'est simple. Tu t'es marié. Tout à fait anodin, je veux dire, on se marie tout les jours dans le monde! Y'a surement un couple qui se promet amour éternel en ce moment. » Je me complaisais dans ce ton ironique, sarcastique. Je savais être méchant sans remords depuis mon enfance, j'avais insulté ma propre mère alors qu'elle était à l'article de la mort. « T'sais, moi j'y étais aussi au Spring Break. J'ai pas de bague au doigt pourtant j'ai passé un bon moment. Hum... depuis quand je suis plus raisonnable que toi? » Un sourire furtif passa sur mon visage. Je ranimais sa plaie la plus douloureuse, l'abandon honteux lors de son overdoose. Je savais aussi être insouciant et cruel. Je pouvais tout. « Trois semaines. Trois semaines suffisent donc pour... » Je n'achevaus pas la phrase.
    Elle s'installa soudain à côté de moi, provoquant involontaire des tremblements de ma main. Mon dieu, une part de moi mourait d'envie de la gifler alors que l'autre voulait la comprendre, et un bout minoritaire me demandait de l'embrasser langoureusement pour l'emmener ensuite dans les cuisines de "Tartine" dans le but de rechauffer un peu l'ambiance entre nous. Ma bipolarité m'agaçait, si bien que la mauvaise part de moi allait gagner. J'étais crispé à un point rare. Ses paroles ne me rassurèrent pas le moins du monde. Coleen prenait son mariage à la légère quand je projetais déjà de contacter certains amis fils d'avocats.
    « Tu n'as aucun lien avec ce type excepté ceux "sacrés" du mariage. J'ai l'impression de me répeter. » grommelai-je.« Ne me joue pas ce cirque la. J'ai effectivement fait des conneries à Las Vegas plus tôt dans ma vie mais rien d'aussi implicant. Ca t'amuses de penser à ce que va être ton divorce? » Je serrais les dents, la fixant. Excedé, je tuais un à un les muffins, haussant le ton pour que l'ensemble du restaurant entende. « DONC, rien ne te relie à ce type MAIS tu n'oses même pas dire son nom. CA TE BLESSERAIT, SI J'ALLAIS REGLER MES COMPTES AVEC LUI? Parce que j'ai l'intention de le faire. Il est étudiant, marié, ça va être inscrit dans son dossier. Il me suffit de demander à une collègue et ton mari est défiguré. » La fin justifie les moyens. « Je ne suis pas en colère. Juste extremement déçu et emplie d'une envie destructrice comme j'en ai connu peu dans ma vie. Alors prend tes distances. » Tuer. Tuer quelque chose tant que ce n'est pas Coleen.

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MessageSujet: Re: if you still want me please forgive me [ coleen ] if you still want me please forgive me [ coleen ] EmptyDim 9 Mai - 19:02

    Aille. Il m’avais toucher en plein cœur, comme à chaque fois. Il étais le spécialiste, dire des choses blessante sans en avoir l’air, trouver les mots justes, subtil, les mots méchant et surtout blessant. J’avais envies d’exploser à ce moment là, je voulais crier que tous cela ne représentait rien , lui est partit moi je l’ai abandonner d’une autre façons un partout. Amis je ne voulais pas aggraver ma situation, il ne fallait pas que je joue a celle qui voulait avoir le dernier mot face à lui je ne l’aurais jamais, je perdrais toujours. C’étais évident. A coter de lui à présent, je voyais ses main trembler, ces poing se serait je savais pertinemment ce que je risquais quand j’étais proche de lui et qu’il étais dans cette état là il ne m’avais jamais frapper et j’étais persuader qu’il ne le ferais jamais. Je prenais le risque, je m’en fouettais de ce qui pouvait arriver, je voulais calmer la situation arranger tous ça, je ne voulais pas qu’il me pardonne je savais que c ‘étais impossible, je voulais juste qu’il reste dans ma vie. Je pouvais arranger tous ça. Je devais arranger ça ! Je posais ma main sur la sienne, je savais très bien que je prenais le risque qu’il me rejette je m’en foutais.

    « J’ai jamais été raisonnable et tu le sais très bien, j’ai jamais réussis a prendre de bonne décisions et ça à toujours été comme ça. Et c’est pas vraiment un divorce, y’a pas d’amour là dedans et cette stupide bague il l’avais acheter pour son ex ! »

    Mes paroles sonnait comme si je me cherchais des excuses, ce qui n’étais pas mon intention, je n’avais aucune excuse je devais assumer mes actes et pas me cacher derrière tel ou tel raisons. Il avais mis du temps à enlever ma main de la sienne, sur le coup je ne m’attendais pas a ce qu’il la rejette aussi brutalement. J’essayais tant bien que mal de ne pas montrer que cela me blessais, enfin Vlad n’étais pas dupe il savais pertinemment lire le moindre de mes sentiments qui s’affichait sur mon visage.

    « Je me suis mariée avec … avec Drew Mcfendders. »

    Je lui avais dit ça en essayant un maximum de le regarder dans les yeux, a ce moment précis je ne réussissais pas a affronter son regard. « Régler ses comptes », ces mot raisonnais dans ma tête, je ne voulais pas que l’un et l’autre s’affronte a cause de moi, je ne tenais pas a ce que Drew touche à Vladimir, je ne m’en faisais pas pour les deux il étais capable de ses défendre tous seul, mais se battre de ma faute ça n’en valait pas le coup.

    « Non Vlad, non, ce ne me blesserais pas … mais je veux pas que tu te batte pas a cause de moi ça n’en vaut pas la peine ! Je n‘en vaut pas la peine …»

    Je voulus reposer ma main sur la sienne, mais je la reculais ce n’étais pas le moment, partir ? Ce n’étais même pas envisageable a cet instant, je ne pouvais pas laisser cette situations comme ça. Les larmes au yeux je m’apprêtais a ajouter quelques paroles, ma voix c’étais durcit, il fallait qu’il me croit, je ne pouvais pas imaginer une seule seconde qu’il pense que j’en aime un autre que lui.

    «  Je ne compte pas prendre mes distances, si tu veux me frapper frappe moi je m’en fou ! Vlad, ça toujours été toi celui que j’aimais et se sera toujours toi, si tu crois une seule seconde que je me suis embarqué dans sa mariage par amour tu te trompe, c’est toi l’homme de ma vie et ça à toujours été toi ! »




Mon post vaut rien à coter du tiens ..
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MessageSujet: Re: if you still want me please forgive me [ coleen ] if you still want me please forgive me [ coleen ] EmptyLun 10 Mai - 22:09

    Mon monde reposait sur deux choses essentielles, le cinéma et le sourire de Coleen. Je me depensais pour garder Coleen, réussir à lui faire oublier mes défauts car comme dans toutes les vraies histoires d'amour, il y avait des erreurs commises, des séparations avant de se souvenir pourquoi l'on s'aimait tant. Personnellement, je possédais quelque part la liste des raisons qui m'avait permis de tomber si amoureux d'elle. Son sourire, son charme, cet enthousiasme incroyable qui pouvait se dégager de sa personne lorsque que je lui proposais les pires plans du monde, cette manière étrange de me jeter des regards dont le sens m'échappait. De son côté, Coleen avait été capable de trouver mes qualités derrière le masque de mauvais garçon. Pourtant nous n'arrivions pas à nous calmer. Nous embrasser, vivre calmement un truc, vous savez, cette chose innomable, proche du bonheur mais infinimment plus excitante? J'aurais voulu essayé "ça" avec Col', si il n'y avait pas eu cet homme. Mes doigts grattaient la banquette jusqu'à découdre de petits bouts. Je ne la frapperais pas quoi qu'il arrive, excepté lors d'une déclaration de sa passion pour son mari.
    Elle n'arrivait plus à m'enerver, j'étais au maximum. Au-dela la table serait défoncée, puis je redeviendrais ce charmant Vlad. Ma vie tournait en boucle sur ce cycle monotone alternant calme plat pendant de longs mois et épisode de violence. J'ai juste dis violence, car la colère était un sentiment qui faisait rarement apparition dans mon existence. Je n'étais tombé en haine contre une seule personne ; moi-même, au point de le hurler sans gêne à l'université entière. A part cette déplorable expérience, la colère m'était inconnue. Ce ... Drew, m'inspirait plus de la jalousie et une cordiale mésentente. Il se prendait mon ressentiment dans le visage, avant que je l'oublie totalement. C'était une tâche facilement effaçable sur le naperon de ma relation avec Coleen. Un insignifiant résidu de l'accident Vegas, qui partirait invariablement du côté des affaires classées.
    Je l'écoutais se déprecier sans ciller jusqu'au moment ou elle aborda ces mots. Mon coeur loupa un battement, sans m'en rendre compte ma main vient se poser sur ses cheveux, ramenant doucement son visage vers le mien. Je la regardais dans les yeux, enfin reconnecté à cette réalité invraisemblable, et sans plus attendre, l'embrassais langoureusement. Une fois le baiser achevé, je ne la quittais pas des yeux, sourire au lèvres. La parole semblait denuée de sens. Depuis que j'avais croisé Coleen, je priais pour cette déclaration. Ma voix perça soudain le silence. « Pardon. Je ne sais pas ce qui m'a pris de m'emporter. Tu dois avoir deviner que je vais aller... m'enerver contre ce Drew... C'est plus fort que moi. Je suis le pire de nous deux. Crois-moi. » un léger rire. « Si tu me dis que ce mec ne t'interresse pas je te crois. » main posée sur la banquette, caressant le tissu. « Mais on a chacun nos problèmes. J'en peux plus de cette cicatrice. De me trainer des antidepresseurs tout seul dans mon appart'... » voix descendante. « J'oublierais cet incident. Juste une chose, cette fois... aide moi. » supplique.


arrête. moi j'ai plus d'idée tellement ma tête est une passoire.
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