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When the past reappears - Naomi J. Venn

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MessageSujet: When the past reappears - Naomi J. Venn When the past reappears - Naomi J. Venn EmptySam 13 Mar - 13:18

When the past reappears - Naomi J. Venn Mangokulfi_s2-8-19c97ef When the past reappears - Naomi J. Venn Ghj18-19c9809
(c) Livejournal
Les hommes sont toujours entre une ex et une future, car le présent ne les intéresse pas.
Frédéric Beigbeder


    Le samedi. Un jour sacré pour un bon nombre de personnes. Pour certains, c’est un jour de repos, un jour où il n’y a pas lieu de se lever à une heure très matinale et de prendre ses affaires pour aller travailler ou encore aller en cours. Pour d’autre, le samedi est un synonyme de fêtes et d’alcool. Une préparation qui dure toute une journée à faire les magasins pour se trouver la meilleure et la plus extravagante tenue puis, un après-midi pour se maquiller, s’habiller, choisir ses chaussures, son parfum, son gloss et j’en passe ! Pour moi, c’était simplement samedi, un jour où je n’avais pas le droit à un quelconque repos. En effet, depuis que je suis devenu mondialement connu grâce à mes deux films diffusés dans le monde entier, mes samedis ne sont plus les mêmes qu’auparavant. Il y a encore une année en arrière, je les passais comme tous les étudiants de la fac de Berkeley. Je me réveillais à des heures très tardives, j’allais prendre mon petit déjeuner devant mon poste de télévision et je restais en tenue décontractée jusqu’en milieu d’après-midi là où je me décidais enfin à sortir de ma demeure pour aller m’éclater avec des amis. Aujourd’hui, ma journée avait commencé en stresse, quelque chose dont j’ai toujours eu horreur étant quelqu’un de plutôt simple et relax dira-t-on.

    Mon réveil n’avait pas sonné alors que j’avais rendez-vous au centre ville à 9 heures tapante dans le but de me faire photographier pour la marque Hemerson. Marque de vêtements pour laquelle j’ai signé un contrat il y a très peu de temps afin d’en être la nouvelle égérie masculine. N’ayant plus vraiment la possibilité de tourner dans des films, je suis bien obligé de me convertir dans d’autres domaines et puis, il y avait eu la fille de la fondatrice d’Hemerson, Heavynne. Elle était venue me trouver et m’avait proposé ce contrat. Je la connaissais déjà, ou du moins, on s’était croisés quelques fois et puis, on avait passé notre noël ensemble il y a peu de temps.
    Moira, qui n’est autre que la femme à tout faire chez moi, s’était aperçue à 9 heures que je n’étais toujours pas chez Hemerson après avoir reçu un appel de la grande entreprise. Elle n’avait pas perdu de temps et s’était rendue chez moi en quatrième vitesse me sortant de mon lit limite à coup de pieds au cul. Autant dire que ce ne fut pas du tout agréable de se lever dans de telles circonstances. Enfin bref, j’avais pris ma douche, je m’étais habillé, coiffé comme je l’avais pu puis mon chauffeur m’avait conduit jusqu’au centre ville. Bien entendu, étant samedi, nous avions perdu énormément de temps à cause des embouteillages. Heureusement, mon chauffeur était plutôt doué derrière le volant de sa voiture et avait su faire preuve d’intelligence et de rapidité ce qui ne m’avait rendu en retard que d’une petite heure. Moira avait trouvé une excuse pour me soutenir et ça avait passé comme une lettre à la poste. Personne ne s’était plaint de mon retard et encore heureux sans quoi, je leur aurais sans doute fait comprendre que c’est inhumain de me faire lever à une heure pareille à samedi !

    Heavynne ne m’avait pas rejoint aujourd’hui. Elle qui est pourtant l’égérie féminine de cette marque. J’avais pourtant demandé de ses nouvelles mais tout le monde était bien trop pressé pour me répondre ce qui avait eu le don de m’énerver mais, j’étais tout de même resté très professionnel. Les séances photos s’enchainèrent si bien que je dus me changer au moins sept fois. Je devais bien avouer que la marque Hemerson est une marque de qualité et que ses produits ne sont pas basse gamme bien au contraire. Par ailleurs, on m’offrit même quelques chemises très sympathiques lors de mon départ.
    Il était 13 heures et je demandai à mon chauffeur de me conduire dans un restaurant italien non loin de là où nous nous trouvions. Celui-ci exécuta mes ordres et c’est là que je mangeai les meilleures pâtes de ma vie. Par ailleurs, j’avais cordialement invité Moira et mon chauffeur à manger avec moi. J’avais quelques courses à faire cet après-midi et comme j’étais en ville, autant en profiter. Je décidai de donner leur après-midi à Moira et mon chauffeur et même si Moira s’obstina à faire ces fameuses courses à ma place, je refusai et celle-ci finit par céder. De toute manière, je savais bien qu’elle avait d’autres choses à faire. Et puis, comme j’avais réussi à percer à jour ce qui était en train de se passer derrière mon dos entre Moira et Mike – mon chauffeur – j’imaginais assez bien que cet après-midi de libre allait leur être bénéfique. Ils montèrent tous les deux dans la voiture et partirent esquivant les voitures comme possible.

    De mon côté, je pénétrai dans cette boutique de vêtements « The Golthes », boutique dans laquelle j’ai souvent fait des achats et dans laquelle je trouve toujours ce qui me plait. C’est loin d’être la boutique la plus luxueuse du centre ville de Berkeley cependant, on y trouve de tout. Aussi bien des vêtements de soirées comme des costars ou des jeans aux impressions vieux et délavés. Je me dirigeai vers le rayon des jeans quand mon portable vibra dans ma poche droite. Je le sortis soigneusement de la poche droite de mon jean et pianotai sur le clavier tactile afin de lire le mail que je venais de recevoir. Pendant ce temps, je ne regardais pas du tout où j’allais, je me contentais d’avancer et qu’esquiver les personnes éventuelles sur mon passage. Toutefois, ce que je n’avais pas encore vu, c’est que je me trouvais précisément dans le rayon de la lingerie féminine. Ce n’est que lorsque je déposai ma main inoccupée sur une étagère et que j’en retirai un string que je constatai où je me trouvais. Sans compter que juste à côté de moi, une vielle grand-mère me regardait avec insistance s’imaginant sans doute qu’elle et moi pourrions nous retrouver dans une cabine d’essayer à faire je ne sais quoi. Cette image me répugna si bien que je fis demi-tour et au passage, je bousculai une jeune femme.

    THOMAS : « Excusez-moi… »
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MessageSujet: Re: When the past reappears - Naomi J. Venn When the past reappears - Naomi J. Venn EmptySam 13 Mar - 18:23


      « Remember the past ... »

          When the past reappears - Naomi J. Venn 2iue1xk When the past reappears - Naomi J. Venn 2moxsvn When the past reappears - Naomi J. Venn COMPANY14
            Thomas Johansten & Naomi J. Venn



    Je n’ai aucunement envie d’écrire cette fichue dissertation sur les bienfaits du cinéma, surtout après avoir vécue ce que tout les films d’amour aiment à nous montrer, la passion naissante entre deux personnes qui ont jusque là étaient les meilleurs amis du monde et qui découvrent enfin, qu’une attirance sexuelle est bien réelle entre eux. Comment pouvoir trouver des bienfaits là dedans lorsque votre meilleur ami vient de vous embrasser, et que cela semble avoir bouleversé votre vie entière. Je pose finalement le stylo qui dans ma main attend depuis bien une bonne demi heure, et je lève les yeux. Au mur sont accrochés des centaines de photos, qui résument assez bien ma vie, mon passé, mon présent, et ceux que j’aimerai sûrement voir dans mon futur. Il est impressionnant à quel point Sterling est présent sur toutes ces photos, c’est sûrement lui qui y est le plus, parmi tous les hommes qui ont partagés ma vie. Je repousse les feuilles de classeur devant moi, excédée, je me lève brusquement de ma chaise, ma vie semblait enfin être devenue un havre de paix avec l’arrivée de Nathaniel, et voilà que d’autres évènements à la fois inconcevables et surprenant viennent tout chambouler. Une chose est certaine, il est impossible que j’ai le courage d’écrire quelque chose. J’ai besoin de parler, à quelqu’un, j’ai besoin de me livrer, à une personne de confiance qui saura sûrement m’aider à travers tout cela, et malheureusement, celui qui le fait tout le temps habituellement se trouve au cœur de mes problèmes. A qui parler ? A qui tout raconter ? Ma sœur… Mais même avec Caroll les choses sont étranges, voir impossibles, je ne peux plus me passer de son affection, de sa confiance, de son amour. Mes yeux se posent sur l’une des photos de notre enfance, où mains dans la main nous posons pour la photo. Ce bout de papier glacé me procure une sensation de tristesse et une larme s’abat sur ma joue. Aujourd’hui, maintenant, j’ai besoin d’elle plus que jamais.

    J’attrape mon jean fétiche, l’enfile rapidement, ainsi qu’un petit bustier blanc qui a toujours eut le don de mouler ma poitrine parfaite, j’enfile une veste de cuir, et attrape mon sac à main avant de quitter la résidence des OMEGA. Aujourd’hui, maintenant, plus que jamais je suis décidée, il faut que je renoue avec mon passé, maintenant, j’ai besoin d’elle dès à présent, je ne puis supporter plus longtemps son absence à mes côtés. Je me rue dans la voiture que mon père avait achetée avant son décès, étonnement j’ai réussi finalement à conduire de nouveau après ce qu’il est tragiquement arrivé, et plus que jamais j’ai le courage de tout affronté, même ma sœur. Je me hisse entre les voitures, j’évite les feux rouges, et je prête peu attention au magnifique soleil haut dans le ciel. Je connais la route par cœur pour rejoindre notre appartement et pourtant je reste extrêmement concentrée sur la route, avant de finalement ralentir, et de me garer doucement. J’inspire profondément, puis décide enfin de quitter le siège confortable. Je suis forte, et j’ai toujours put en plus de cela, puiser ma force dans son regard, alors j’y arriverai. Les battements de mon cœur sont plus rapprochés qu’à mon départ de la chambre universitaire que j’occupe, lorsque je monte les escaliers jusqu’à notre petit appartement et que je tourne la clé dans la serrure. Je pousse la porte et je découvre alors, une température glaciale qui trône dans l’appartement. Les radiateurs à coup sûr n’ont pas été allumés depuis un certain temps, je n’ai pas de mal à comprendre que Caroll n’est pas là. Je me trouve alors complètement stupide, pourquoi ai-je cru qu’elle pourrait véritablement se trouver là, à m’attendre, elle a une vie, elle n’attend pas que sa fichue sœur vienne pour tenter des réconciliations. Je me laisse glisser contre le mur quelques instants, le temps de réaliser ma solitude, de comprendre à quel point je suis abandonnée, seule, et dévastée par les derniers évènements. Une larme se fraie un chemin sur ma joue droite, je l’essuie furtivement de la main et me relève brusquement. Il ne reste plus qu’un seul moyen maintenant pour tenter de penser à autre chose. Je me dis parfois qu’il s’agirait d’un autre loisir si je n’étais pas issue d’un milieu aussi aisé, mais le shopping est mon plus fidèle ami quand rien ne va. Je ferme l’appartement derrière moi et redescend les marches, plus peinée qu’à mon arrivée. Dans la voiture, j’inspecte mon reflet fatigué, je réajuste mon maquillage, et je redémarre, en direction d’une boutique voisine, puisque je suis là, autant au moins en profiter pour tenter d’aller mieux, pour tenter de ne plus penser à tout cela…

    The Golthes est une boutique de vêtement plutôt modeste, il ne s’agit en effet pas de grands couturiers, cependant la lingerie y est toujours somptueuse. Je me glisse entre la foule jusqu’à cette petite boutique. Je me permettrai de rajouter qu’en effet, acheter des centaines de dessous est réellement la chose qui me remonte le moral dans le shopping. Simplement le contact de la dentelle, le fait de savoir que la lingerie pourra retourner l’esprit de beaucoup d’homme m’aide à aller mieux, à me redonner confiance en moi. Il est certain que c’est assez particulier, peu de personnes ont cette lubie, pourtant, je dois avouer que c’est la mienne, par excellence. Les gens inspectent la dernière collection, tandis que machinalement je me dirige jusqu’à l’endroit où se trouve la plus jolie lingerie. Il ne me faut que très peu de temps pour trouver deux ensembles splendides que j’ai envie d’essayer, je m’en empare, vérifiant la taille et me retourne pour rejoindre les cabines lorsqu’un homme me rentre dedans. Je m’apprête à pester, sûrement parce que mon humeur n’est pas des meilleures et pourtant, je reste muette lorsque mes yeux se posent sur lui.

    Je ne comprends pas ce qu’il se passe, je suis traversée par une vague de sentiments étranges, du désir qui renaît instinctivement, de la joie, et peut être aussi un peu de colère, dut sûrement à la dernière fois où j’avais put apercevoir ces magnifiques traits. Des images fusent dans mon esprit, celle de la dispute énorme qui a été notre dernière conversation. J’entends encore la dureté de ses mots, le son haut de sa voix, et les mots blessants qu’il a alors crié, et pourtant, cette colère pourrait presque se voir estompé par l’attirance qu’il provoque en moi. Comme si j’avais besoin de cela, en ce moment. Sa voix me confirme que c’est lui. Instinctivement, je ne peux m’empêcher de rétorquer quelques mots, peut être en écho à notre relation passée. « Tu vouvoies toutes tes anciennes conquêtes ? » Peut être peut on lire dans ma voix une certaine rancune, cet homme ne m’a jamais été fidèle, c’est dans sa nature de vagabonder, et pourtant, il n’a jamais accepté que je fasse de même. Je souris faiblement, parce que dans le fond, une partie de moi est heureuse de pouvoir à nouveau contempler son regard. Je ne saurai expliquer tout cela, c’est simplement trop compliqué pour y mettre des mots. Je le fixe, inlassablement, il a quelque peu changé et pourtant, je l’aurai reconnu entre tous. « Qu'est ce que tu fais ici ? »
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MessageSujet: Re: When the past reappears - Naomi J. Venn When the past reappears - Naomi J. Venn EmptyDim 14 Mar - 18:17

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    Je sais que je suis un beau gosse et que je peux faire craquer n’importe quelle fille mais de là à séduire une vieille grand-mère toute ridée !? Peu pour moi ! Par ailleurs cette scène me fit penser à une petite anecdote que j’avais vécue il y a environ trois ans lorsque j’étais arrivé à Berkeley. Avant de pénétrer dans cette haute école, je connaissais les alentours venant de Los Angeles mais je n’avais pas encore toute les connaissances requises il faut croire. Ou alors, c’était un manque d’inattention de ma part qui m’avait conduit à cette soirée organisée dans un bar du centre ville. Vous vous dites sûrement, une soirée, dans un bar, mais, c’est tout ce qu’il y a de plus banal. Oui, mais attendez un peu de connaître la suite. Je rentrai dans le bar et m’installai au comptoir. Jusque là, tout se passe bien, la musique n’est pas terrible mais bon, de toute façon, vous pouvez aller dans n’importe quel bar ou boîte de nuit, il y a toujours un moment où la musique n’est pas terrible. Alors, je ne me posais pas trop de question, j’étais là, seul et je jouais avec le verre vide qui se trouvait devant moi avec une petite trace de rouge à lèvre à l’extrémité du verre. Par ailleurs, je pensai à un épisode de la fameuse série Les Experts que j’avais regardé la veille ne trouvant rien d’autre de plus intéressant. Enfin bref, revenons en à nos moutons. J’entendis une voix féminine s’adresser à moi et c’est là que je découvris l’horreur. En relevant la tête, je me retrouvai nez à nez avec une barmaid âgée sans doute d’une soixantaine d’année, un décolleté bien trop plongeant pour sa poitrine pendante et fripée. J’avais très mal choisi mon endroit où boire un verre ce soir. J’étais à une soirée spécialement organisée pour les séniors. Autant vous dire que cette mauvaise expérience n’est jamais sortie de là. J’ai rapidement commandé mon verre, une bière et je crois que je n’ai jamais bu autant vite une bière. Payant ma consommation avec le seul billet que j’avais dans mon porte-monnaie soit un billet de 10 dollars, j’ai préféré lui laisser le reste en pourboire histoire d’éviter d’attendre qu’elle perde du temps à mettre ses lunettes et chercher ma monnaie dans sa bourse. Après cette soirée, je ne suis jamais retourné dans ce bar de peur de revivre la même scène qui m’a, dit entre nous, traumatisé au plus haut point.

    Je grimaçai en repensant à toute cette scène et je me retournai direction… le plus loin possible de cette vieille grand-mère tout en espérant qu’elle ne prenne pas mon petit sourire forcé d’avant pour un « aller poulette on se rejoint à l’extérieur ! ». Vérifiant une dernière fois derrière moi qu’elle n’était pas en train de me suivre, je fus plutôt soulager de constater qu’elle était toujours entrain de scruter les différents strings entreposés sur des étagères presque trop hautes pour elle. Malheureusement, en perdant de vue où je me dirigeais, je percutai une jeune femme. Je n’avais pas encore vu qui s’était et sans même voir qui était la personne que je venais de bousculer je m’excusai d’avance. Ce n’était en tout cas pas ma mère qui m’avait appris à m’excuser mais, étant parfois poli, j’avais préféré m’excuser immédiatement histoire d’éviter les embrouilles.

    NAOMI : « Tu vouvoies toutes tes anciennes conquêtes ? »

    A l’entente de cette voix que je ne connaissais que trop bien, je relevai immédiatement la tête. Je savais que c’était Naomi J. Venn debout devant moi. J’avais vécu quelque chose avec elle, une histoire qui n’avait pas duré très longtemps par ailleurs. A vrai dire, on formait un couple mais, au regard des autres, on était un couple libre. Je passais mon temps à aller voir ailleurs pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas m’attacher à une fille. Je me demande aujourd’hui pourquoi alors j’ai accepté de sortir avec elle. Ce qui a détruit notre couple et sans doute ce fait là, le fait que je suis allé voir ailleurs à un bon nombre de fois et qu’elle n’a jamais eu mon autorisation. En effet, elle a voulu aller voir ailleurs et je dois dire que j’ai très mal encaissé la chose c’est pourquoi nous avions terminé par nous séparer sous les insultes et les cris de chacun. Malgré tout, à chaque fois que je la vois, je ne peux me résigné à lui faire la tête incessamment. Elle éveille en moi un sorte de désir. D’un autre côté, quel homme peut résister à un physique pareil à celui de Naomi ? Et puis, malgré ce qui s’est passé, on était plutôt bien ensemble

    THOMAS : « Non, pas toutes, seulement celles avec qui le séparation s’est mal passée. »

    Par cette réplique, j’introduisais le sujet qu’elle devait sans doute redouter. De mon côté j’avais plus au moins oublié. Plusieurs mois s’était passé entre notre dernière conversation qui s’était finie en dispute et comme tout cela avait été de ma faute, je n’avais pas grand-chose à reprocher à la belle brune donc autant voir ce que elle en pensait. Elle avait peut être récité sa première réplique d’une façon assez dure mais son léger sourire la trahissait, à mon plus grand bonheur.

    NAOMI : « Qu'est ce que tu fais ici ? »
    THOMAS : « Dans un centre commercial, plus précisément un magasin de fringues, je dirais que je fais du shopping ! » fis-je avec humour.

    Elle voulait sans doute me demander qu’est-ce que je fabriquais dans le rayon de la lingerie féminine mais je ne pus m’empêcher de plaisanter un petit coup. Je ne savais pas du tout si l’heure était à la rigole ou pas mais c’est ainsi que j’ai toujours réagit. Une plaisanterie par-ci, une plaisanterie par là et hop, mon interlocutrice est séduite. Toutefois, j’avais tendance à négliger le fait que Naomi me connait, qu’elle a vécu avec moi durant quelques temps et qu’elle connait aussi cette facette de moi. A l’époque, elle lui plaisait bien, elle aimait rigoler de mes plaisanteries mais maintenant ? Si elle m’en veut toujours, va-t-elle en rire ou plutôt me lancer une pique en pleine face ? La réponse allait sans doute arriver mais en attendant, je me retournai et c’est là que je vis la vieille femme me saluer d’un petit geste de main.

    THOMAS : « Et j’essayais aussi d’échapper à la grand-mère. »
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MessageSujet: Re: When the past reappears - Naomi J. Venn When the past reappears - Naomi J. Venn EmptyDim 21 Mar - 12:44


      « Remember the past ... »

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            Thomas Johansten & Naomi J. Venn


    « Naomi, ce mec n’est pas fait pour toi, il te trompe. » Ces mots raisonnent dans mon esprit, et me renvoi quelques mois en arrière, peut être un peu plus. Je suis comme transportée dans le passé, aucun moyen de lutter contre les souvenirs qui me submergent subitement, lorsque je découvre les traits toujours aussi séduisant de Thomas… Je ne lutte pas, je me laisse envahir par cette nostalgie, et je revois quelques instants, comme si je les vivais à l’instant.

    « Mais il tient à moi-même s’il me trompe, je le sais ! » J’essaye de me convaincre de ces mots, j’essaie de me dire que je ne me trompe pas, parfois son comportement laisse à penser le contraire, pourtant, une partie de moi peut être naïve est certaine que Thomas est quelqu’un de bien, et qu’il a un cœur. Je ne laisse pas ma meilleure amie en dire d’avantage, je me contente simplement de fuir cette discussion, c’est bien trop difficile de se faire entendre dire qu’on ne compte pas, ou bien qu’on est qu’un objet purement sexuel. Peut être parce qu’une partie de moi est sérieusement entichée à Thomas. Plus que je n’aurai put penser que cela puisse être possible. Elle ne s’arrête cependant pas là, elle prétend que je suis idiote à croire qu’un homme comme lui peut aimer une fille comme moi. Je ne sais pas ce qu’elle entend par là, mais les mots qui suivent ne forment pour moi qu’un brouhaha peu important. Je n’écoute plus, je tourne la tête, j’essaie juste de fuir, comme j’ai toujours fait, par simplicité. Elle continue, elle s’en prend maintenant à lui, je peux parfois entendre quelques insultes le désignant, je ne peux en supporter d’avantage, trop c’est trop. Je ferme les yeux quelques secondes, j’hésite, et puis je les ouvre à nouveau. « Stop. Tu ne pourras jamais comprendre ce qu’il y a entre moi et Thomas, alors arrête maintenant. » Je ne juge pas utile de lui tenir compagnie d’avantage, je me glisse en dehors de son appartement, je dévale les marches quatre à quatre et je fuis cet immeuble de banlieue, plus rapidement qu’il n’est possible de le faire, je fuis, je tente de retenir mes larmes, parce que c’est elle qui me soutient dans cette relation depuis le début et qu’à présent plus personne ne sera là pour le faire. Sterling lui ne tolèrera pas que Thomas me trompe et sera sans doute de son avis, je suis seule dans cette relation, mais je sais que je peux compter sur Thomas, seul lui compte maintenant. Je cours à une vitesse folle, j’ai besoin de ses bras, même si je suis contente de ses faiblesses, je sais qu’il tient à moi, pas d’amour non, mais un lien nous unit, j’en suis convaincue. Je cours, à travers la rue, je suis presque sûre de le retrouver au bar du quartier voisin, il aime tellement cet endroit. En quelques minutes j’y suis, je me glisse à l’intérieur du bar et mon regard cherche à trouver sa silhouette quelque part, il ne me faut que quelques secondes pour reconnaître sa veste. Il est de dos, je m’approche doucement, mon cœur bat tellement fort à cause de ma course effrénée. Mais alors que je suis presque à son niveau, il se penche en avant et dépose ses lèvres sur celles d’une jeune femme qui l’entoure de ses bras. Les battements de mon cœur n’ont jamais été si peu rapides, comme s’il ne battait simplement plus. Comme si ma meilleure amie avait raison, comme si je ne comptais pas, le moins du monde. Je ne peux plus bouger durant quelques instants, avant de finalement refermer ma veste en cuir, je fais marche arrière, sans un mot, je fuis simplement cet endroit, avant que mon cœur ne finisse en miettes, à nouveau.

    Je peux aisément ressentir la douleur de cet instant là maintenant, elle me traverse telle une vague de douleur insurmontable, pourtant, avec les années j’ai appris à maîtriser la douleur et aucune larme ne coule, aucune colère ne naît. Je me rappelle de cet instant comme l’un des plus douloureux de la relation que j’ai put entretenir avec cet homme qui se tient fièrement devant moi après m’avoir bousculé. Cet instant a été l’événement déclencheur de notre séparation, c’est l’unique raison pour laquelle je suis allée voir ailleurs. Même si j’étais consciente de ses tromperies, je n’avais encore jamais eut à le voir en direct. Mais ce jour là, fut celui où la douleur fut si immense que j’eus besoin de faire de même. Bien sûr tout cela avait mené à fin de notre histoire, mais de toute façon elle était faite pour se terminer. Peut être même qu’elle avait duré trop longtemps. Comme quoi, le sexe peut retenir deux personnes ensembles même quand il n’y a rien à côté. C’est ce que je m’étais dit ce jour là, mais je mentirais en disant que nous n’avions pas eut d’excellents moments ensemble. Je fais mine de rire, un rire plutôt sarcastique lorsqu’il répond à ma première question. Celles avec qui cela s’est mal terminé. Il est certain que je fais partie de cette catégorie avec les cris et les larmes qui ont eurent raison de nous, le jour de la plus grosse dispute de ma vie. Je me souviens que je n’ai jamais autant hurlé contre quelqu’un, peut être parce que j’étais bien plus blessée que je n’aurai voulut l’être par celui qui était censé avoir un peu de sympathie pour moi. J’inspecte les traits séduisant de son visage tout en formulant une réponse quelque peu rancunière vis-à-vis de lui. « A qui la faute ? » Je prends le risque d’un règlement de compte mais je ne peux m’empêcher de fournir cette petite réponse. Et puis, peut être que nous aurions été plus à même d’en discuter plusieurs temps après que sur le moment même, peut être que ça aurait évité ma fuite totale de sa vie.

    Ma question suivante semble stupide lorsqu’il y fournit une réponse, il faut dire qu’il a toujours aimé user d’humour. A l’époque je riais à ses blagues et j’étais en admiration devant lui, pourtant, aujourd’hui, tout ne semble pas s’être effacée, il me fait encore rire même si l’avouer semble douloureux. Il m’attire même encore, je me concentre sur ses lèvres qui bougent lorsqu’il parle et je ne peux m’empêcher de le trouver particulièrement sexy. Il a toujours ce petit quelque chose qui me rend folle, parce qu’il faut l’avouer, notre relation était basée sur l’attirance et aujourd’hui, malgré les disputes, la haine et les mots durs, mon corps est aimanté au sien. C’est scientifique, inexplicable. Je ne cache plus mon rire cristallin lorsqu’il précise qu’il essaie d’échapper à une grand-mère. « Tu n’as qu’à pas être si beau. » C’est ce qu’intérieurement je réponds, mais il n’en saura rien, je ne veux pas que ses chevilles ne gonflent, encore moins le complimenter, à la place je me contente de l’attraper par le bras. « Viens chéri, je veux essayer ces ensembles, tu m’aideras à les enfiler dans les cabines ! » Cette réponse est prononcée assez forte de manière à ce que la grand-mère entende, sur un ton à la fois sensuel et doux. Je l’entraîne avec moi un peu en retrait, vers les cabines avant de lâcher son bras. Et de le fixer. Ses yeux sont parfait, et j’aime les regarder, comme autrefois. Cependant j’essaie de me ressaisir, il n’est plus censé m’attirer, pas après tout ce qu’il a put me faire bon sang ! « Tu me revaudras ça ! » Je jette un œil aux ensembles que j’ai dans les mains, de la dentelle couleur plutôt vives. Quelque chose de sexy, pour un homme qui saura réellement apprécier cela. Puis je relève les yeux vers lui, m’interrogeant sur le pourquoi je me souviens de la façon dont il faisait glisser les bretelles sur mes épaules tout en picorant le creux de mon cou. Je chasse ces images de mon esprit, et me lance sur un sujet, le premier qui me tombe sous la main. « Tu as toujours autant de femmes à tes pieds à ce que je vois ! Même le troisième âge s’y met ! Ce n’est pas trop difficile à vivre ? »
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MessageSujet: Re: When the past reappears - Naomi J. Venn When the past reappears - Naomi J. Venn EmptyMar 23 Mar - 15:49

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    Je ne me souviens plus vraiment de notre rencontre. Je crois que tout s’est passé à l’université. Je l’ai croisé dans les couloirs et immédiatement, j’ai été séduit par sa beauté naturelle. Sa façon de marcher tel un vrai mannequin professionnel sans omettre de citer sa plastique tout simplement parfaite. Oui, c’est une fille qui correspond parfaitement aux critères des filles qui me plaisent facilement. Ensuite, tout s’est enchainé et peut être même un peu trop rapidement. On est sortis plusieurs fois ensemble et comme à mon habitude, c’est en faisant de l’humour que j’ai réussi à la séduire. Les filles sont parfois si naïves… une petite blague par-là suffit pour les faires succomber à mon charme. Mais d’un autre côté, certaines sont autant douées dans leur façon de séduire. Il n’y a qu’à prendre comme exemple Naomi tout simplement. Chez elle, ce qui m’a séduit c’est son physique avant tout. Je ne me suis pas intéressé à la connaître davantage car rien que de l’imaginer dans mon lit m’a satisfait. Je l’ai voulu pour moi et j’ai usé de tous les moyens nécessaires pour qu’elle soit complètement séduite. Il a fallu quelques rendez-vous avant que nous nous échangeons notre premier baiser. J’ai embrassé tellement de filles au cours de ma vie que je ne sais dire si celui-ci avait quelque chose de différent des autres. Au final, tous se ressembles sauf quand il y a de l’amour. Là, on a l’impression qu’un baiser peut vous transporter dans un autre monde. Ensuite, nous nous sommes revus à plusieurs reprises et nous avons finit par coucher ensemble. Ce que j’ai attendu avec grande impatience. Malgré tout, on peut penser que je suis un sans cœur et qu’au fond, la seule et unique chose qui m’a toujours intéressé chez Naomi n’est autre que le sexe. C’est vrai que j’ai du lui donner cette impression et que j’ai du en faire de même aux personnes extérieures qui ont suivi notre relation. Mais au fond de moi, j’ai bel et bien eu des sentiments pour Naomi. Dire que ça a été de l’amour serait mentir et puis je n’aurais sûrement pas agit de la sorte à son égard en la trompant dès que l’occasion se présentait mais oui, cette fille a éveillé quelque chose en moi, un désir profond et inexplicable qui fait, qu’à chaque fois que je la vois, que je croise son regard, elle réanime cette chose en moi. Elle m’attire encore aux jours d’aujourd’hui et pourtant, on ne peut pas appeler ce sentiment de l’amour. Moi-même je suis perdu vis-à-vis de cette sensation plus que frustrante.

    NAOMI : « A qui la faute ? »

    A moi évidement. Ne pensez pas que je ne sais pas pourquoi nous nous sommes séparés de cette façon aussi brutale. C’est bien parce qu’au cours de notre relation je la trompais constamment. Et pourtant oui, j’ai tenu à elle d’un certains point de vue. Elle ne le sait sans doute pas et je ne compte pas le lui dire parce que ce serait s’en prendre à ma fierté. Et de toute façon, est-ce que cela changerait quoi que ce soit ? Au fond, je l’ai trompé, à de maintes reprises pour ne pas donner un chiffre exact et peu importe ce que je peux lui dire aujourd’hui, je lui ai quand même brisé le cœur et ça, peu importe ce que je lui sors, ça ne réparera pas les blessures. Niveau « brisage de cœur », je m’y connais un peu maintenant…
    Pourquoi répondre à une question si évidente ? De plus, je suis persuadé que c’est ce qu’elle attend au fond. Que je dise que tout est de ma faute et que je m’en veux. Cependant, à quoi bon remuer le passé ? Laissons-le où il est tout simplement. Surtout si c’est pour raviver des émotions comme la colère ou la tristesse.

    NAOMI : « Viens chéri, je veux essayer ces ensembles, tu m’aideras à les enfiler dans les cabines ! » …« Tu me revaudras ça ! »

    Sur ce, je la suivis sans rien dire. Elle m’emmena près des cabines d’essayage et je contrôler que dernière nous, la petite vieille que j’avais séduit ne nous suivait pas. Imaginez un peu qu’elle veuille à tout prix vérifier que nous sommes un couple ! Nous serions obligés de faire quelque chose de convainquant et dit entre nous, cela ne me dérangerais pas du tout, bien au contraire.

    THOMAS : « C’était un geste de sympathie je me trompe ? Et si tu veux que je te ravaude ça, alors essaie ce joli petit ensemble que tu as choisi et je te dirai s’il te va ! »

    Comme si c’était si facile ! Parfois, j’aimerais que tout soit aussi simple que cela malheureusement c’est loin d’être le cas. J’utilisai un peu d’humour mais au fond de moi, j’aimerais bien qu’elle retire ses vêtements et qu’elle se glisse dans cette magnifique lingerie qu’elle a choisie. Ceci me fit penser aux fois où je l’ai vu en sous-vêtements. Elle a toujours eu ce don à choisir de la lingerie haute gamme et surtout très sexy. En même temps, vu son corps, elle pourrait aussi s’enrouler des torchons en guise de string ou de soutien-gorge, je suis sûr qu’elle serait toujours autant sexy.

    NAOMI : « Tu as toujours autant de femmes à tes pieds à ce que je vois ! Même le troisième âge s’y met ! Ce n’est pas trop difficile à vivre ? »
    THOMAS : « C’est sûr que c’est bien plus facile quand il s’agit de filles comme toi. »

    J’utilisai un ton charmeur puis je la regardai. Elle est toujours aussi belle, elle a toujours ce petit quelque chose que je n’arrive pas à décrire qui m’attire encore comme à l’époque où nous étions ensemble. Me faire appelé « chéri » me rappela fortement le temps où nous formions un couple. C’est vrai que nous étions loin d’être un couple sur lequel on prend modèle mais je ne nie pas avoir été bien avec elle. Car malgré tout, on a partagé des choses, des biens comme des moins biens mais seules les bonnes choses me revinrent en mémoire puis, je baissai les yeux sur la lingerie qu’elle tenait entre ses mains.

    THOMAS : « Qui est le chanceux qui va pouvoir t’enlever cette lingerie ? »

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MessageSujet: Re: When the past reappears - Naomi J. Venn When the past reappears - Naomi J. Venn EmptySam 27 Mar - 21:43


      « Remember the past ... »

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            Thomas Johansten & Naomi J. Venn


    C’est étrange ce que je ressens pour Thomas. Vraiment étrange. En réalité, ça n’a pas toujours été comme ça l’est en ce moment précis. Il y a eut différente période depuis cette tragique journée où j’ai pris en pleine face l’affreuse vérité, à savoir que je n’avais jamais compté, que je n’avais jamais été importante, et qu’il s’était amusé de moi durant toute notre relation. Au départ, je m’étais sentie cruellement nulle, je m’en étais voulut, pas de l’avoir crut non, pire encore, de ne pas avoir été à la hauteur de ses attentes, pas assez jolie pour le contenter, pas assez douée pour le retenir, pas assez parfaite pour lui arriver à la cheville. J’ai eut tellement de mal à accepter à nouveau mon reflet dans un miroir, à ne pas me détruire petit à petit de ne pas avoir été celle que j’aurais dut être pour qu’il puisse m’aimer peut être un peu. J’ai eut des sentiments réels pour lui je crois, je ne l’aurai jamais parié avant de souffrir en m’apercevant que je n’étais rien d’autre qu’un jouet purement sexuel. Il y a une citation qui dit à quelque chose près que l’on aime toujours ceux qui nous font du mal. C’est mon cas. Ca a été mon cas, je me suis attachée à lui, plus il me faisait souffrir et plus je m’agrippais à lui, comme si j’aimais cette douleur. Peut être que je l’ai aimé, parce qu’elle me faisait me sentir vivante, ou peut être que je suis totalement folle, oui, sûrement…

    Cette période a duré, j’ai continué de penser à lui et j’ai cherché dans les regards des autres les bribes de l’intensité du sien de regard, j’ai cherché son sourire chez d’autres hommes, j’ai trouvé quelques tonalités de sa voix, et j’ai même couché avec un homme qui riait de la même façon que lui, qui avait à quelques traits près les mêmes fossettes. En y repensant, cela n’avait pas tant de sens que cela, mais je ne pouvais m’en empêcher à l’époque. Les souvenirs, la douleur, je m’y rattachais et j’y pensais sans cesse, jusqu’à ce que je me rende compte que je passais parfois certaines journées sans y penser. Une joie immense m’envahissait le soir quand je me rendais compte que je n’avais à aucun instant penser à mon tendre, et je commençais alors à guérir, pourtant trop doucement encore. Mais petit à petit, j’ai arrêté de m’en vouloir à moi, j’en ai voulut à cet homme qui m’a déchiré le cœur. J’ai commencé à me dire que j’étais à la hauteur et que c’est uniquement lui qui avait fait quelque chose de mal. J’ai essayé du plus fort possible de m’en convaincre, j’y suis doucement arrivé. Je crois, et puis finalement, à force de lui en vouloir, la colère s’est évanouie, et j’ai arrêté d’en vouloir à Thomas. J’ai finis par mettre une croix définitive sur la souffrance de notre relation, et aussi sur notre relation entière. Ce fut sûrement la plus sage des décisions. Pourtant, aujourd’hui, quand je le croise, il y a encore quelque chose. A la fois cette petite rancune, à la fois cette petite envie de comprendre, d’avoir enfin les explications que j’ai tant espérer ou au moins les excuses que je pense mériter, et puis il y a cette infime partie de mon cœur qui l’apprécie encore un peu trop. Je crois. Sans nier le désir qu’il fasse naître. Sauf que cela reste incontrôlable, c’est totalement physique, et je ne peux faire autrement que de le réprimer et de l’ignorer, quand j’y parviens.

    Je ne peux m’empêcher de voler à son secours, j’attrape son bras et l’emmène un peu plus loin. Le contact physique entre nous me fait l’effet d’un électrochoc, parce qu’il est vrai que je n’aurais jamais pensé que cela puisse encore être possible. Rien que l’idée qu’il pose ses doigts sur moi me révulse. Parce qu’il est devenu un étranger qui est passé dans bien trop de lit. Pourtant, d’un autre côté le désir n’a jamais disparu, dur de vraiment comprendre ce qu’il se passe à l’intérieur de mon corps mais lorsqu’il me propose de m’aider en me donnant l’avis de ce bout de tissus sur moi, je ne peux m’empêcher de rétorquer immédiatement. D’un ton quelque peu détaché. « C’est bien beau de rêver très cher, mais le jour où tu me verras à nouveau si peu vêtu n’existe sûrement pas… Et puis de toute façon tout me va alors je n’ai nullement besoin d’un avis pourtant expert en lingerie féminine. »

    Bien sûr, il pourrait être d’une aide précieuse vu le nombre de soutien gorge qu’il a dut dégrafer, sans oublier que c’est un homme, mais ma fierté n’est pas prête à le laisser me découvrir peu vêtue, oh non. Il y a ce petit quelque chose qui m’empêche de m’amuser à quelconque petit jeu avec lui. A la fois attirée et effrayée. Peut être, je ne saurai si ce sont les bons mots mais ils se rapprochent de ce que je pense. Il continue et me fait doucement rire, monsieur serait il difficile ? Je n’en crois pas un mot, tant que cela bouge et a entre dix huit et trente ans je suis sûr qu’il ne regarde pas plus loin, mais je fais semblant de le croire tandis que j’hausse doucement les épaules. Je ne peux m’empêcher d’être sur la défensive, et malgré le fait que face à lui je perds toute confiance en moi, je surjoue pour qu’il ne s’aperçoive de rien, aucune de mes faiblesses ne doit lui apparaître. « Comme moi ? Moins bien que moi tu veux dire ? Personne ne m’égale très cher. » Une petite voix dans ma tête me crie que si, sinon j’aurais sut le contenter mais je l’ignore, douloureusement.

    Le regard de Thomas est prenant, renversant, c’est je crois ce qui m’a plus au départ, bien qu’ensuite tout le reste n’a été qu’appréciable de ma part. J’ai apprécié chaque partie de son être avant de les haïr de la même force. Et aujourd’hui où en sommes nous ? Je ne saurai le dire, parce que je ne me suis jamais vraiment posé la question. Je suis passée à autre chose je crois, enfin je suis sûre. Ou du moins j’espère. Alors pourquoi j’ai l’impression de ne rien être lorsqu’il est ainsi posté devant moi et qu’il use de mots gentils, chanceux, cela veut tout dire, c’est flatteur et pourtant je vois ça comme une attaque à laquelle je rétorque froidement. « Quelqu’un qui saura me prouver que tous les hommes ne sont pas des salauds infidèles, du moins j’ose l’espérer. » Je me radoucie finalement, en me rendant compte que je suis peut être un peu dure. Mais comment ne pas l’être avec quelqu’un qui m’a tant blessé. Tout ressurgit, l’attirance, mais aussi la douleur et face à Thomas je suis si vulnérable qu’il m’est devenue nécessaire de me protéger comme je le peux. « Enfin, les personnes infidèles ne sont pas forcément mauvaises, au fond j’ai toujours pensé qu’il y avait quelqu’un de bien en toi. Je suis un peu… Sur les nerfs, excuses moi, c’est juste que… Je… je ne sais pas. Tu ne veux pas parler là, parce que je n’ai pas changé quand je suis désolée et gênée, je parle sans cesse je dis tout et n’importe quoi et je ne parviens pas à m’arrêter… Thomas au lieu de m’écouter déblatérer des idioties je sais pas, parles moi de toi… » Qu'il me fasse taire, n'importe comment...
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MessageSujet: Re: When the past reappears - Naomi J. Venn When the past reappears - Naomi J. Venn EmptyVen 2 Avr - 17:32

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Les hommes sont toujours entre une ex et une future, car le présent ne les intéresse pas.
Frédéric Beigbeder


    J’ai connu de nombreuses filles durant ma vie et j’ai commencé très jeune à fréquenter les filles. A commencer par mon professeur lorsque j’étais encore à la petite école. Oui, dès mon plus jeune âge j’ai commencé à montrer un grand intérêt pour la gente féminine. Je lui faisais des avances alors que je n’étais âgé que d’une dizaine d’années voire pas encore. J’ai toujours eu ce don de trouver ce que les femmes aiment. Mais à la fois, elles sont si sensibles. La plupart se forcent à dire qu’elles sont indépendantes et qu’elles savent ce qu’elles veulent dans la vie mais au fond, ce ne sont que des paroles jeter en l’air. Elles pensent pouvoir rencontrer le prince charmant, un homme qui sera là en cas de coup dur, un homme qui saura les écouter et un homme qui les aimera. Pour elle, c’est tout ce qui compte. Laissez-moi vous dire une chose, ces filles là sont bonnes à recevoir une paire de gifle. Quelle fille est toujours aussi naïve de nos jours ? Comme si l’homme parfait existe ! Malgré les apparences où ce que l’on peut dire, tous les hommes sont pareils. Vous croyez qu’on cherche quoi en réalité ? L’amour ? Pfff, j’ai connu l’amour, et je ne parle pas du petit amour qu’on peut partager entre potes ou avec sa famille. Non, je parle de l’amour avec un grand « A » et croyez-moi, quand vous tombez de si haut après, vous ne voulez plus le connaître parce que vous savez pertinemment où cela va vous mener.

    Avec Naomi, pour moi, c’était plus un flirt comme j’ai toujours vécu ça. D’un autre côté, on était jeune tous les deux et de toute façon, aucun de deux ne voudraient se poser à un âge pareil. Du moins, c’est ce que j’ai cru pour nous deux. Parce que pour moi c’était le cas. Je ne voulais pas d’une relation sérieuse qui s’éternise et devienne une routine. J’avais besoin de beaucoup plus de ça mais malgré tout, je suis forcé d’admettre qu’à cette époque, j’étais relativement bien avec la jeune brunette. On formait un couple et tout le monde nous enviait. Ça m’effrayait. On commençait à rentrer dans une routine et on allait finir je ne sais pas où. Je l’avais donc trompé une fois, puis une seconde fois et une troisième fois. Au fond, je crois que j’attendais qu’elle me surprenne avec une autre fille. Je pense que j’avais envie que notre relation en prenne un coup et qu’elle ne continue pas sur cette lancée de bonheur. On s’attachait de plus en plus chaque jour mais j’étais forcé de mettre une barrière entre nous et je n’avais trouvé que cette solution. Comme Naomi ne semblait rien voir, j’avais embrassé des filles devant les logements de ses amies. Je voulais qu’elles nous voient et qu’elles se rendent chez Naomi pour tout lui raconter. Elle me posait des questions, j’essayais de la faire douter. Au fond, je jouais un double jeu. Et puis, elle a finit par rentrer dans ce même bar où je me trouvais en compagnie d’une autre fille. Je me souviendrai toujours de son regard lorsqu’elle m’a aperçu avec cette autre fille. Ca m’a fait mal, je suis forcé de l’admettre. Surtout parce que Naomi est une fille bien et qu’elle ne méritait pas ce geste. Elle ne méritait pas que je la fasse souffrir de la sorte mais malgré tout, ça n’as pas été la dernière qui a subit cette trahison.

    NAOMI : « C’est bien beau de rêver très cher, mais le jour où tu me verras à nouveau si peu vêtu n’existe sûrement pas… Et puis de toute façon tout me va alors je n’ai nullement besoin d’un avis pourtant expert en lingerie féminine. »

    J’esquissai un sourire face à sa remarque. Je ne peux pas m’empêcher à cet instant précis de l’imaginer sans vêtement. Ce corps si parfait, sans aucun défaut et si doux au touché. Je voulais pouvoir avoir une nouvelle occasion de faire glisser ma main sur son corps et de sentir toutes ses formes généreuses où il le faut. Des flashs perturbèrent mon esprit en me rappelant à quel point ces fois là avaient été agréables. Mais y’avait-il de l’amour au-delà de nos ébats ? Je n’en sais trop rien et probablement que je ne le saurai jamais. C’est vrai que Naomi à cet impact sur moi qui m’attire vers elle mais cela ne correspond en tout cas pas à des sentiments amoureux mais plutôt à une attirance physique, à une envie.

    THOMAS : « Tu dis ça mais au fond, je suis sûr que tu en meurs d’envie. Sinon tu n’aurais pas dit sûrement qui est un synonyme de peut-être… »

    Elle allait sans doute réagir d’une façon qui ne me plairait pas, ou du moins, faite pour ne pas me plaire mais au fond, je crois que rien de ce qu’elle pourrait me débiter n’allait me toucher. J’avais raison et ça, elle ne pouvait pas le nier parce que ça partait d’une évidence qu’elle-même avait du en prendre conscience. Et puis ça crevait les yeux. Sinon, pourquoi serait-elle ici à me parler ? N’était-elle pas censé me détester ? Au fond je n’allais pas me plaindre, bien au contraire.

    NAOMI : « Quelqu’un qui saura me prouver que tous les hommes ne sont pas des salauds infidèles, du moins j’ose l’espérer. »

    Cette réaction était prévue et je n’attendais plus que le moment où elle allait enfin sortir cette phrase. Je savais pertinemment que cette phrase me visait et je serais complètement stupide si je ne l’avais pas compris. Malgré tout, je ne pus m’empêcher de sourire bêtement. Il n’y avait rien de drôle c’est vrai mais avouons quand même que la situation avait un petit côté comique. Je voulu rétorqué quelque chose face à cette attaque mais elle ne me laissa pas le temps de dire quoi que ce soit et elle ajouta énormément de choses, si bien que je pensais qu’elle n’allait plus s’arrêter.

    NAOMI : « Enfin, les personnes infidèles ne sont pas forcément mauvaises, au fond j’ai toujours pensé qu’il y avait quelqu’un de bien en toi. Je suis un peu… Sur les nerfs, excuses moi, c’est juste que… Je… je ne sais pas. Tu ne veux pas parler là, parce que je n’ai pas changé quand je suis désolée et gênée, je parle sans cesse je dis tout et n’importe quoi et je ne parviens pas à m’arrêter… Thomas au lieu de m’écouter déblatérer des idioties je sais pas, parles moi de toi… »

    THOMAS : « Quelqu’un de bien en moi ? C’est pourquoi tu restes là à discuter avec moi ou c’est parce que tu as toujours envie de moi ? » fis-je en la fixant intensément avant de reprendre « Tu sais déjà tout ce qu’il y a à savoir sur moi comme la plupart des personnes de Berkeley d’ailleurs. Tu peux peut-être te venter de savoir en plus qu’en plus des jeunes femmes, il y a le 3ème âge qui s’intéresse à moi. »

    Je faisais bien entendu allusion au fait d’être devenu acteur. En effet, depuis que j’ai rejoins le monde du cinéma, il ne se passe plus un jour sans que je vois ma tête quelque part. On parle de moi dans de nombreux magasines et puis, maintenant que je me suis en quelque sorte reconvertit dans le mannequinat, il y a cette affiche immense à l’entrée de l’université où l’on me voit à moitié nu. Mais détrompez-vous, cette affiche est loin de me rendre mal à l’aise, au contraire.

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MessageSujet: Re: When the past reappears - Naomi J. Venn When the past reappears - Naomi J. Venn EmptyMer 7 Avr - 16:34


      « Remember the past ... »

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    Je ne sais pas vraiment pourquoi lui, je ne saurais répondre si l’on me demandait ce qui m’a séduit chez lui. Son franc parler, son charme fou, ou bien encore son rire communicatif. On était sur la même longueur d’ondes, au début, on s’entendait plutôt bien et au lit, les choses étaient à la fois torrides, sensuelles et toujours de plus en plus orgasmiques. Ca a fait qu’entre nous est né cette petite routine finalement, on se voyait, on s’embrassait, on rigolait et on s’envoyait en l’air, je n’ai commis qu’une erreur, penser qu’au fur et à mesure il se plaisait là dedans et désirait peut être un peu plus. J’ai à aucun moment suspecté qu’il s’ennuyait dans une telle relation, que se poser ne lui venait même pas à l’esprit. Je n’ai pas sut être attentive aux signes, peut être que je voulais me persuader que pour une fois, je pouvais être réellement aimée. Au jour d’aujourd’hui j’ai bien changé, je le lui dois un peu. Oui, l’amour avec un grand A, j’y crois pas vraiment, j’suis intimement persuadée que les hommes ne désirent qu’une chose et ne pense qu’à un but, avoir une fille dans leur lit. Il n’y a qu’à voir le regard de certains pour confirmer cette hypothèse, pourtant, je suis intimement persuadée que certains sont différents, du moins j’essaie de m’en convaincre, mais comment les dissocier ? J’ai toujours eut cette facilité de contact, mes longs cheveux brun tombant sur un dos parfaitement proportionnée, des épaules fines, une taille dessinée à la perfection, une poitrine généreuse et des fesses à tomber par terre. Comment différencier les regards des hommes qui me voient comme un coup potentiel et le regard de ceux que j’anime de désir sain. A savoir qui ne me voit pas comme un vulgaire sextoy. J’ai encore du mal à trouver une différence, s’il existe des hommes différents.

    C’est sûrement la meilleure des raisons pour expliquer ma vie amoureuse chaotique, même quand certains hommes me montrent un intérêt amoureux, je m’entête à aller voir ailleurs, parfois guidée par mes sentiments, parfois tout simplement par cette affreuse peur d’être encore abandonnée. Peut être que dans le fond, revoir Thomas ne fait que me renvoyer l’affreuse rancune que j’ai eut pour lui pendant un temps. La véritable question est de savoir si elle a vraiment totalement disparue. Mais dans ses yeux je me perds, et j’en oublie toutes ces questions. Il m’attire, c’est inévitable, ça a toujours été ainsi et pourtant je ressens ce besoin de m’éloigner de lui. A la fois aimantée et certaine de ne plus jamais vouloir succomber. C’est un paradoxe. Il faut dire que je me suis habituée à l’idée de voir Thomas partout malgré notre passé. Il faut dire que Monsieur fait la une de certains magasines et il est inutile de préciser que les grandes affiches des marques dont il est l’égérie ne font que me tourner autour. J’ai eut un mal fou au départ, mais à présent je m’y suis faite. Avoir été l’idiote dans une histoire avec une personne dont tout le monde parle. Seulement voilà, ce n’est rien comparé à ce que je peux ressentir lorsqu’il se trouve en face. La page tournée semble vouloir à nouveau être en tête du roman de ma vie, et je mets toutes mes forces pour résister. Heureusement, Thomas rend les choses faciles lorsqu’il se met à parler. Je déteste qu’il pense que je vais succomber à son charme, qu’il se croit de la sorte irrésistible, et même s’il l’est je déteste son égocentrisme. D’ailleurs, je ne me prive pas d’essayer de le faire taire, comme si c’était possible. Thomas a un répondant particulièrement prononcé, et j’ai toujours aimé ça.

    NAOMI « Mais bien sûr. Ca ne se voit pas là, mais intérieurement je succombe à ton charme, vois tu, je ne vais pas résister longtemps, tes longs cils, tes yeux d’une profondeur sans égale, tes lèvres qui bougent ensemble, et le grain de ta peau qui semble si doux… »

    La phrase est prononcée sensuellement, pour qu’il ne se doute en aucun cas des quelques mots qui vont suivre, d’un ton plus amusé que jamais.

    NAOMI « Oui, fais attention ou je vais vraiment cesser de résister à l’envie de te mettre une gifle pour que tu arrêtes de rêver… Tes désirs seront vains. »

    Je ne peux m’empêcher les petites remarques quand il s’agit de Thomas, peut être qu’au fond de moi il y aura toujours à son encontre cette espèce de tension, à la fois parce qu’il m’énerve et à la fois parce qu’il m’attire. Une tension sexuelle accumulée à une tension entre nous ne peut qu’être maléfique, et pourtant, je reste plantée là, sans réelle raison. Il me le fait remarquer après avoir esquiver particulièrement bien ma remarque sur les hommes infidèles. Je ne peux m’empêcher d’être tout de même en admiration devant sa façon d’éviter les sujets difficiles, mais je crois que c’est bel et bien une chose que les hommes savent faire. Alors que je n’étais qu’une enfant, il arrivait à ma mère de hurler à travers la maison que mon père n’était qu’un lâche et qu’il préférait fuir que de s’expliquer. Tout cela prend un réel sens depuis que je suis en âge de fréquenter des hommes.

    Pourquoi suis-je la à discuter avec lui ? Et s’il n’avait pas vraiment tort ? Comme si j’étais capable de lui avouer qu’il a peut être raison, bien sûr que non. Je ne suis pas assez naïve pour le laisser prendre trop d’importance. De plus ses chevilles doivent déjà être assez importante sans que je n’en rajoute une couche, je prends l’un de mes plus beaux sourires avant de formuler une réponse qui se veut plus douce que je ne l’aurais espérer.

    NAOMI « Vois tu je me demande bien ce que je fais là, moi aussi ! »

    Je le fixais intensément tout en répondant de tels mots, de la façon dont il me regardait préalablement, j’aurais très bien put partir et le laisser en plan, cette idée naquit dans mon esprit mais il ne me laissa pas le temps de tourner les talons, En effet, il répondit à l’une de mes questions précédentes. Et finalement, je l’écoutais attentivement, tandis que mes yeux fixaient ses lèvres en mouvement, d’une façon inlassable.

    NAOMI « Quelle chance ! »

    Le regard de Thomas semble être à cet instant comme celui d’autres hommes puisque je parierai qu’il se perd quelque peu sur ma silhouette. Cependant, aucune façon d’affirmer qu’il me matte réellement, peut être n’est ce qu’une idée, mais je n’ai rien à perdre et c’est la raison pour laquelle je m’approche doucement de lui, et murmure à son oreille…

    NAOMI « Cesse de me déshabiller du regard, je n’essaierais pas ces sous vêtements pour toi très cher, mais je n’ai rien contre l’idée que tu me fasses un cadeau… Pour te rattraper d’avoir été si ignoble par le passé… »

    Je jette un regard aux ensembles de lingerie et le regard telle une enfant qui désire quelque chose, avec insistance…
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MessageSujet: Re: When the past reappears - Naomi J. Venn When the past reappears - Naomi J. Venn EmptyDim 11 Avr - 16:31

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Frédéric Beigbeder


    J’ai toujours eu le don de faire rire les personnes qui m’entourent. Je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi. Si je ne drague pas, alors il va falloir que je sorte quelques plaisanteries. Une amie à moi étudiant à Berkeley la psychologie, - qui est à présent loin de Berkeley et de la Californie même – se résonnait à me dire que si je faisais ça, c’était pour me cacher. Pour empêcher les autres de venir à moi, de vouloir en découvrir plus sur moi ou de me poser des questions qui touchent à ma vie, à mes expériences. Une façon à moi d’échapper à des sujets qui requiert tout mon sérieux, comme les relations amoureuses par exemple. Je n’ai jamais compris d’où est-ce qu’elle sortait tout ça et je n’ai jamais aimé qu’elle s’amuse à m’analyser. C’est le genre de choses que je déteste au plus haut point, comme qu’on me dise ce que je dois faire. Je peux m’estimer heureux d’ailleurs parce que contrairement à de nombreux fils de riches qui ont constamment leurs parents sur leur dos et qui leur demande de faire ça comme ça et pas autrement pour ne pas déshonorer la famille, ma mère n’était jamais à la maison et par conséquent, elle n’était pas là non plus pour dicter les règles. De plus, étant elle-même un personnage très spécial qui n’a pas de quoi en être honorée, je dois dire que ce genre de remarques aurait été complètement déplacé.

    Avec Naomi, ça a toujours été un peu le jeu du chat et de la souris. Je me rends compte aujourd’hui à quel point parfois j’ai pu me montrer odieux envers elle. Et c’est d’ailleurs loin d’être la seule fille qui en a fait les frais, au contraire. A l’époque, je ne m’en rendais pas vraiment compte, parce que moi-même je n’avais encore jamais connu l’amour. Et puis, pour être franc, j’avais cru comprendre que Naomi avait saisi, que je n’attendais pas plus de notre relation. Elle était là, avec moi, simplement parce que je le voulais bien. Elle m’avait séduit, certes, je ne peux pas le nier. Comme d’habitude, je n’avais d’abord regardé que son physique puisque c’est avant tout, ceci qui m’intéresse chez une fille. D’abord ça puis, vient son rire. Racontant souvent n’importe quoi rien que pour décrocher un sourire à mon interlocutrice ou interlocuteur, je ne veux pas me sentir ridicule si jamais ma partenaire rit comme une chèvre où je ne sais quoi. Chez Naomi, tout m’avait plus. Son physique, on ne peut lui faire de reproche, elle sait se maintenir en forme c’est le moins que l’on puisse dire et quant à son rire, il est naturel, quelque peu aigüe et rapide mais, normal dira-t-on. Le reste de sa personne, je l’ai très peu explorée. Au fond, je me rends compte qu’elle est presque une inconnue pour moi à l’heure actuelle. Certes, durant plusieurs années nous n’avons pas reparlés et je me doute bien qu’entre-temps, elle a beaucoup changé et qu’elle a surtout muri. Du moins, je l’espère. Loin de là cette idée qu’elle agissait comme une petite gamine, non, mais tout le monde grandit et souvent grâce aux épreuves qu’on traverse. J’espère que ce que je lui ai fait lui à au moins servis à grandir. En tout cas, ça été le cas pour moi. Certes, je n’ai pas cessé de vagabonder à gauche et à droite mais j’ai cessé de jouer avec le cœur des filles. Ou du moins, je le pense, après, si ce sont de pauvres chochottes, je n’y peux rien.

    NAOMI : « Mais bien sûr. Ca ne se voit pas là, mais intérieurement je succombe à ton charme, vois tu, je ne vais pas résister longtemps, tes longs cils, tes yeux d’une profondeur sans égale, tes lèvres qui bougent ensemble, et le grain de ta peau qui semble si doux… »

    A l’entente de ses paroles – qui attirèrent d’ailleurs toute mon attention – une vague d’excitation s’empara de moi. Je la regardai prononcé ces mots avec une voix si sensuelle qui aurait séduit ou attiré n’importe quel homme… ou femme. Mais c’était presque trop beau pour être vrai, c’était même trop beau pour être vrai !

    NAOMI : « Oui, fais attention ou je vais vraiment cesser de résister à l’envie de te mettre une gifle pour que tu arrêtes de rêver… Tes désirs seront vains. »

    Je sortis des pensés qui m’avait traversé l’esprit. Entre autre elle et moi, à l’arrière de ma voiture, sur mes sièges en cuir derniers cris… Je restai silencieux durant quelques secondes puis, un sourire s’afficha sur mes lèvres laissant apparaître mes dents parfaitement bien alignées et à la blancheur des publicités pour le fameux dentifrice Colgate dont j’aurai très bien pu en être la vedette.

    THOMAS : « Exciter un homme de la sorte, ça doit être du Naomi tout craché ! » fis-je toujours en gardant ce même sourire pendu à mes lèvres. Sourire que je décidai de retirer avant de vraiment me faire gifler.

    J’avais résisté jusqu’à présent à ne pas dévorer son corps du regard mais pendant un bref instant, lorsque la jolie brunette tourna son regard dans une direction opposée, j’en profitai pour baisser mes yeux et admirer ce corps si parfait, sans défaut. Là, je me souvins la douceur de sa peau sous mes deux, glissant sur son corps, caressant sa chevelure toujours soignées et douce. Par ailleurs, je sentis son parfum s’en dégager lorsqu’elle tourna la tête. Un parfum intense, sensuel et qui vint me chatouiller les narines. Entre temps, une jeune femme passa à côté de nous et se retourna à plusieurs reprises pour voir si j’étais bien le Thomas Johansten. Celui qui a tourné dans deux films au succès énorme et qui a même été nommé aux oscars. Je lui adressai un sourire quittant un instant le corps de rêve de mademoiselle Venn.

    NAOMI « Cesse de me déshabiller du regard, je n’essaierais pas ces sous vêtements pour toi très cher, mais je n’ai rien contre l’idée que tu me fasses un cadeau… Pour te rattraper d’avoir été si ignoble par le passé… »

    Grillé ! Moi qui voulais être discret et qui pensais qu’elle ne me voyait pas, et bien je m’étais trompé. Mais je n’en avais pas honte, au contraire. Je ne suis tout de même pas le seul garçon à la regarder non ? A l’instant, peut-être bien que si, en même temps, se trouvant dans un rayon qui grouille de femmes et de strings en tout genre, c’est sûr, j’ai peu de chance de trouver un homme. A cet instant, je me sentis même seul, très seul.

    THOMAS : « Quoi ? C’est la meilleure ça ! »

    Je souris tout en étant à la fois surpris qu’elle me demande ça. Lui payer de la lingerie fine pour me rattraper d’avoir été si ignoble avec elle !? Dans quel monde je vis !? D’accord, j’avoue que d’un autre côté, c’est plutôt équitable, c’est même plus qu’équitable après ce que je lui ai fait endurer et c’est d’ailleurs ce qui me permis de changer d’avis sans compter en voyant sa mine sérieuse et quelque peu obstinée aussi. De toute manière, l’argent est loin d’être un problème et ce n’est pas ça qui me dérange, mais plutôt de lui payer ces sous vêtements parce qu’elle le veut… ouais, logique quand on me connait !

    THOMAS : « Amènes-toi ! »

    Je passai devant Naomi afin de me diriger vers la caisse. Nous arrivâmes devant celle-ci et bizarrement, il n’y avait aucune file d’attente. C’était plutôt rare dans des magasins comme ça et ça eu le don de m’étonner. Je me retournai pour voir si Naomi était bien derrière et en effet c’était le cas. Je la laissai déposer ce qu’elle avait choisi et je sortis mon portefeuille afin de payer les achats de la jeune brunette. La caissière semblait jeune mais ce qui la trahissait était ses mains, légèrement ridées et tâchés de petites marques brunes. Je compris alors l’importance que devait avoir le botox pour cette femme et j’en vins à soupirer en toute discrétion bien entendu. La caissière se permis de faire un petit commentaire sur les sous-vêtements choisis et, nous prenant pour un couple, elle nous complimenta aussi ce qui eu le don de me faire rire. Je passai ma main autour de la taille de Naomi la rapprochant de moi.

    THOMAS : « C’est presque un peu dommage qu’elle achète ces sous-vêtements quand on sait qu’ils vont pas lui rester bien longtemps sur le corps. Hein chérie ? » fis-je en jouant le jeu du faux couple.


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