Bleu , Océan , Immence . Ma main, automatiquement se porta a- dessus de mes yeux, en guise de visière. Le soleil écrasant de ce début de printemps était trompeur. Il vous trompait, vous promettais une magnifique journée ensoilégné, mais c'est au moment ou vous tentez, ne serait-ce qu'un orteil, de vous aventurer dans son paradis bleu que là ; vous vous rendez compte que ce n'était pas votre ami. Mes bras ballants retombèrent en un mouvement flasque le long de mon corps et sans ordres donnés, mes jambes prirent la décision de se mettre à bouger. Lorsqu'elles décidèrent enfin à s'arrêter, au bout d'un bon quart d'heure, quand mes ballerines trop pleines de sable commençaient à être vraiment lourdes à porter ; mon cerveau repris les commandes. Je m'assis dans un mouvement brusque dans le sable et enlevais mes chaussures, soulagement soudain. Je regardais autour de moi, la plage était déserte. Au loin, j'apperçue un coureur, longeant le sentier près de la bordure de la plage, à l'abris de l'ombre des palmiers. Tout aussi loin, du côté opposé, je puis voir une silhouette humaine, avec ce que j'en conclue un chien, étant donné qu'il fessait la moitié de la taille du bonhomme et qui courait partout à ceux je devinai facilement un frisbee. Malgrés le magnifique soleil que nous offrait cette journée de printemps, les gens avaient quand même décidés d'aller se réfugiés dans les nombreuses piscines chauffées de cette ville, s'il n'avait pas leur propre piscine bien sûr. Et ils avaient bien raison. Je me sentie soudain très seule, mouvement de solitude, comme beaucoup trop nombreux dans ma vie ses temps-ci à mon gout. Il fallais dire que c'était un peu de ma faute, ce jour était le retour de vacances et je n'avai fait aucun efforts pendant les vacances. En fait, plus exactement, j'étai partie en Angleterre, voir ma famille ; encore et toujours. Et les messages recus sur mon téléphone portable pouvait bien hurler la mort, je les avaientt complètement ignorés. Maintenant, je le savais, je le regrettais. Les derniers jours, plus personne ne s'était donné la peine de m'en envoyer, après vaines tentatives, ils avaient finalement décidés d'abandonner la partie. J'allais devoir réparer mes conneries, comme d'habitude. Je secouais la tête, comme si mes problèmes allaient s'y regrouper dans un coin, qu'ils se ferait tout petits que je les oublierai ; malheureusement, ce fus l'effet inverse, comme rependu partout dans ma tete, je pensais encore plus à toute cette pollution. Mes deux paumes se soulevèrent pour finir leur trajectoire contre mon visage, sur les yeux. Ma tête bascula vers l'arrière et je terminais dans une chute armotie dans le sable fin, doux. Je soufflais un coup, comme pour récupérer mon temps d'apnée ou je réfléchissait tellement sérieusement que j'en avai presque oubliée de respirer, façon de parler bien sûr. Je fermais les yeux. Les seuls sons que mes oreilles percaient était le fracassement léger des vagues sur le sable. Je respirai un bon coup, que ça fessait du bien un peu de calme. Je savais que cela n'allais durer, mais j'essayais tout de même de profiter au maximum de l'instant présent. J'avais raison de m'inquiéter, quelques minutes seulement après, je sentie mon portable vibrer dans ma poche. Je le sortie et soulevais ma main de mon visage, le soleil m'ébloui, il me fallu donc quelques secondes à m'en remettre. L'expéditeur devait vraiment être insistant au bout de tellement de temps, qui paraissait en réalité peut mais un téléphone à l'oreille une éternité. Quand je fus apte à lire enfin l'afficheur de mon téléphone, je pus lire le nom que je redoutais ; à savoir mes parents. Sans réfléchir, je balançais mon portable à quelques mètres de là, il était évidemment qu'il était maintenant foutu, avec tout le sable qui avait dû rentrer dedans. La sonnerie se stoppa quand l'appareil rentra en contact avec le sol. Sur le coup, j'explosais. Librement, étant donné que cette plage était déserte. Une fois calmée, je me dis que c'était pas si mal, m'a mère me cassait la tête depuis des mois pour m'en acheter un nouveau. Elle allait etre contente, et moi tranquille, enfin jusqu'à trouve autre chose. Je retombais en arrière, mes mains toujours sur mon visage. A un moment, l'ombre ce fis plus présente, enfin l'obscurité, au-dessus de mon visage. J'enlevais mes mains d'un coup et ouvris les paupières. Au-dessus de mon visage, s'en tenais un autre, tout près. Un visage familier. Effectivement, je regrettais d'avoir coupé les pons ses quelques dernières semaines, je le regretais drôlement. Une expression involontaire se logea sur mon visage, je sentie mes lèvres bougées, en en sourire j'imagine ; enfin, je l'espérais grandement.