the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez

Attraper la main dans le sac ▶ Léo

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Attraper la main dans le sac ▶ Léo Empty
MessageSujet: Attraper la main dans le sac ▶ Léo Attraper la main dans le sac ▶ Léo EmptyJeu 23 Mai - 0:09

Attraper la main dans le sac ▶ Léo Bgse40« Casey t’es chiante là ! Bouges ton joli petit cul de cette foutue chaise. » Hayden commençait, semble-t-il, à s’impatienter. Ça ne m’étonnait pas. Il était toujours d’une patience enfantine quand il me voyait m’installer à mon bureau pour travailler. Les cours n’étaient clairement pas son passe-temps favori. Surtout quand à l’extérieur le soleil brillait et les jolies filles avaient ressorti leurs jupes et leurs débardeurs qui laissaient entrevoir beaucoup –trop- de chair. Je savais très bien au fond de moi que la seule raison pour laquelle il m’avait invité à déjeuner était de lui permettre de pouvoir se rincer l’œil à la terrasse de la cafétéria du campus. J’en avais conscience. Je le connaissais par cœur. Peut-être était-ce pour ça que je passais plus de temps que prévu sur mon exercice de maths. « Tu m’énerves Hayden. Occupes toi ! T’as pas des cours à réviser, tu n’es pas ici en vacances je te rappelle… » Ma voix laissait sous-entendre que j’étais exaspérée et légèrement énervée. Mon chéri que j’aimais tendrement, mais qui à ce moment précis m’insupportait, leva les yeux au ciel comme à son habitude pour se laisser tomber sur le lit. Etrangement depuis notre arrivée sur le campus, cette chambre qui était à l’origine celle de Mackenzie et moi était peu à peu devenue celle d’Hayden et moi. Ses affaires étaient éparpillées partout que ce soit sur mon lit, dans l’étagère ou même sur ma chaise de bureau. Il marquait son territoire, j’étais habituée. Il était très jaloux et il ne supportait pas qu’un garçon me regarde de façon trop intense alors il disposait plusieurs indices au cas où j’ai la folle idée de ramener un garçon dans ma chambre sans qu’il le sache. Je me concentrais de nouveau sur mon exercice de maths qui habituellement me prenait à peine vingt minutes. Seulement là cela faisait plus de trente minutes que j’y étais. Non pas que ce soit plus difficile qu’habituellement mais je soupçonnais Hayden et ses gémissements digne d’un enfant de quatre ans de me perturber et de me faire perdre un temps fou. J’avais prévu de rattraper mon retard durant cette matinée que j’avais de libre. Rien de tel qu’une demi-journée sans cours en amphithéâtre pour travailler tranquillement dans ma chambre étudiante. J’avais été bien naïve de croire que mon amoureux allait être en cours à ce moment-là. Quand il avait su qu’aucun de mes cours n’avaient lieu jusqu’à 14h passées, il avait désactivé son réveil pour pouvoir flâner au lit et profiter de moi pour faire des cochonneries sous la couette. Non pas que l’idée m’ait déplu sur le moment mais la présence d’Hayden était toujours accompagnée d’une baisse de ma concentration et de mon efficacité au niveau de mes devoirs. Allez savoir… Après avoir vérifié tous mes calculs et revu mes formules à la perfection, je me levai et tapotai le genou d’Hayden qui ressemblait à une larve sur la couette de mon lit. « J’ai faim. On y va ! » Parfois, je pouvais être insupportable quand même. Depuis près de deux heures, il m’attendait désespérément pour sortir et voilà qu’une fois qu’il était posé à jouer sur son portable, je décidais qu’on pouvait y aller. Mais bon, depuis le temps qu’on était ensemble, il s’était fait –je crois- à mes coups de tête et mes changements d’humeur. J’enfilai une veste en jean par-dessus ma robe blanche et je mis une paire de bottes. Hayden s’était changé –étrange pour un simple déjeuner- mais au moment de partir mon portable sonna. Hayden l’attrapa sur mon bureau et répondit. Son visage changea d’expression et me tendit le portable. En général il répondait toujours à ma place, c’était une autre manière de marquer son territoire seulement là le fait qu’il ne cherche même pas à parler à ma place m’inquiéter. Soit c’était mes parents à qui il n’avait jamais eu à faire soit quelque chose de beaucoup plus officiel comme la banque, l’hôpital… « Oui, allo ? » Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Hayden semblait encore surpris de ce qu’il venait d’entendre. Pitié, pas une mauvaise nouvelle. « Bonjour, mademoiselle Sonenclar. Ici le commissariat de San Francisco, vous serait-il possible de passer dans les plus brefs délais ? Nous avons quelques questions à vous poser au sujet d’une affaire sur laquelle nous travaillons. » En soit, personne n’était mort. Ce qui était déjà une bonne nouvelle. Seulement le fait que la police m’appelle pour me poser des questions n’annonçait rien de bon non plus. Je n’avais jamais rien fait de mal. Hayden savait que j’étais un véritable ange et que malgré mes colères et mes crises, je ne pouvais pas blesser quelqu’un ou faire quelque chose d’immoral. Il était donc aussi surpris que moi, voire même plus. Pour moi, ce n’était que des questions de routines. Rien de bien grave. Je n’avais commis aucun crime depuis mon arrivée à Berkeley. Malheureusement je laissais Hayden déjeuner avec son meilleur ami, Jader, ce qui m’empêchait de surveiller les yeux et les mains de mon amoureux et je partis immédiatement au commissariat. Il était hors de question que je les fasse attendre. Ça ne servait à rien que je rumine dans mon coin et que je fasse durer le suspense, je n’avais rien fait. J’en étais certaine. Une fois arrivée au commissariat, je me dirigeai directement à l’accueil du moins à ce qui y ressemblait le plus. Je ne savais pas vraiment à qui m’adresser et ce que je venais faire là. « Bonjour, excusez-moi l’un de vos collègues m’a appelée il y a à peine vingt minutes mais je ne sais pas ce que je fais là. » Le jeune policier m’accorda tout juste un regard. De toute façon, le policier qui m’avait appelée allait vite voir que je n’avais rien d’une criminelle. On me fit m’asseoir sans toutefois m’expliquer la raison de ma présence au commissariat. Quelques minutes passèrent, mes doigts s’occupaient à jouer avec mon portable quand je vis une tête connue faire son entrée dans le commissariat. Une grande blonde qui n’avait pas changé depuis mon adolescence. « Léo, qu’est-ce que tu fais là ? » Je ne m’attendais pas à la voir ici. La dernière fois qu’on s’était vues c’était en Angleterre, notre patrie à toutes les deux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Attraper la main dans le sac ▶ Léo Empty
MessageSujet: Re: Attraper la main dans le sac ▶ Léo Attraper la main dans le sac ▶ Léo EmptySam 25 Mai - 15:03

    Attraper la main dans le sac ▶ Léo Tumblr_mjf50uZFjX1qjbcbao1_250Il m'en avait fallut bien du temps avant de sortir de mon lit et me dire qu'il était grand temps que je fasse la même chose que Marni et Harper. Se bouger les fesses ! Harper était sûrement dans les bras d'Erwan à l'heure qu'il était et je ne supportais pas le jeune homme qui jouais avec elle et Abbi en même temps mais je ne disais rien. Ce n'était pas mon rôle bien que je n'en pensais pas moins que et je n'aimais visiblement pas la façon dont il traitait ma meilleure amie et une personne que je connaissais depuis bien longtemps. Et puis à en juger par le lit défait et non recouvert de Marni, je me disais que la jeune femme avait dû se précipiter hors de la chambre et j'imaginais bien que c'était pour aller retrouver Jorden. Après tout maintenant qu'ils étaient mariés je lui avais bien dit que c'était le bon moment pour arrêter de jouer au jeu du chat et de la souris. Malheureusement, cela me fit réaliser que de mon côté je n'avais aucune envie de voir Casey ni Mavis. Bon en même je ne pourrais pas y échapper. Casey était mon meilleur ami et Mavis et bien. Mavis était Mavis. Oh bien pour être un peu plus précise avec moi-même j'aurais pu dire qu'au moins, nous étions collègues puisque nous travaillions tous les deux au burlesque. Mais j'avais fauté. Je voulais récupérer Mavis et pour le coup j'avais fait fort en coucher la veille avec Casey. Mais qu'est-ce qui m'avait pris bon sang ? Une attraction irrésistible entre nous. C'était incontrôlable, passionnel, amoureux. Je ne savais pas mais en tout cas j'étais dans une foutue merde et je n'avais pas envie de faire de choix. Je les voulais tous les deux. Était-ce possible ? Et puis qu'est-ce qui me prenait de faire un choix ? Après tout, Casey et moi n'en avions pas parlés du coup je me disais que c'était peut-être encore une connerie entre nous et Mavis et bien ... Ça se trouve il ne voulait plus de moi alors à quoi bon essayer de chercher midi à quatorze heures ? Tout simplement parce que j'étais persuadée que je finirais par faire du mal aux gens que j'aimais avec mes conneries ! Tout cela me donna une forte migraine et je ne pus m'empêcher de m'enfouir la tête sous le coussin comme pour essayer de refouler mes pensées sombres et pourtant cela ne servait à rien. On pouvait se couvrir du bruit extérieur mais pas de celui qui venait pile de là-haut ! Je me leva alors décidant qu'il était grand temps de me relaxer. Ce n'était en rien bon pour moi et ma santé de paniquer ainsi sur chaque parcelle de ma vie qui semblait en ce moment dédiée à l'homme et à tous ses fameux petits tracas qu'ils amenaient avec eux ! Je sauta dans la douche et fonça alors droit vers le spa le plus proche. Oui, voila ce qu'il me fallait. Une bonne journée rien qu'à moi pour me relaxer pour au moins une journée ! Piscine, jacuzzis puis masque à l'avocat étalé sur le visage, deux rondelles de concombre sur les yeux, j'étais en train de me faire masser tranquillement lorsque mon téléphone heurta la bonté de ce moment magique. La masseuse me dévisagea sûrement d'un air réprobateur. Il était vrai qu'ici les portables étaient proscrits mais j'étais une accro de la technologie et ne pouvais m'empêcher de répondre, génant le travail de la femme. Allô ?Le sourire de bien-être que j'avais sur le visage, se figea légèrement quand j'entendis une voix autoritaire au téléphone qui me demandait de me présenter dès que possible au commissariat. Je ne pus m'empêcher de rire jaune lorsque je raccrocha bien pensive sur la raison de l'appel. Non mais au moment où je pouvais me faire tranquillement plaisir il fallait forcément quelque chose pour me couper dans la chose que je préférais au monde. S'occuper de moi. Merde alors et pourtant il fallait le dire que j'aimais proscrit tous mots vulgaires de mon vocabulaire ! Je me redressa enleva les concombres de mes yeux et essuya la bouillasse de mon visage. Sans même un mot, je me rhabilla, et m'enfuie de mon lieu de prédilection favoris où j'imaginais bien ne pas y retourner vu la manière dont j'avais écourté mon séjour ! Direction donc le commissariat où ouvrant la porte et voulait me diriger vers le secrétariat de suite, j'entendis une voix m'interpeler sur ma droite. Je baissa les yeux et apperçus alors Casey. La deuxième Casey du moins, assise sur un banc l'air aussi surpris que le mien de me voir ici. Je ne pus m'empêcher de sourire après l'étape de la surprise passée. Elle représentait une très bonne amie pour moi et j'avouais que la revoir, même dans une situation plutôt étrange, ne me déplaisais guère ! C. ! Ça va ? Je l'étreignis alors passons tout d'abord, outre, la situation dans laquelle nous nous trouvions et m'assis alors à ses côtés. Je revins finalement à l'objectif premier de ma présence ici. En général, se retrouver dans un commissariat n'était pas forcément un bon point. On vient de m'appeler comme quoi il fallait que je me présente ici pour une affaire. On ne m'a rien dit de plus ! Et toi ?Elle semblait surprise voire bien embêtée tout comme moi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Attraper la main dans le sac ▶ Léo Empty
MessageSujet: Re: Attraper la main dans le sac ▶ Léo Attraper la main dans le sac ▶ Léo EmptyDim 2 Juin - 22:51


    J’étais la perfection incarnée. On me l’avait toujours dit, mes parents les premiers et j’avais fini par le croire. Je n’avais jamais manqué de rien. Mes parents avaient les moyens de me gâter et j’avais toujours été comblé. Le premier jouet que je voulais, je l’avais. Je n’avais jamais eu à faire des caprices et je n’étais donc jamais devenue une petite peste. J’étais considérée comme une petite princesse et je n'avais pas besoin d'avoir le caractère arrogant et capricieux que cela encourrait. Je vivais dans un grand manoir avec mes parents et les domestiques. Je les voyais relativement souvent et j’étais en permanence couverte d’amour et de baisers. Je n’avais jamais posé de problèmes à mes parents. J’étais une élève modèle qui se tenait parfaitement bien et qui renvoyait une image positive de la ville. Très tôt mon père m’avait expliquée que j’avais un rôle à jouer dans son travail de maire pour la ville. Il était l’homme le plus riche et le plus aimé de Bradford et il devait en être de même pour moi, qui était sa fille unique. J’avais alors appris dès l’âge de huit ans à faire face aux paparazzis et aux journalistes. Heureusement pour moi, ils m’aimaient et j’étais rapidement devenue la «fille chérie de Bradford ». J’étais toujours bien habillée, toujours souriante et ouverte à la conversation ce qui semblait plaire aux médias. Je ne ressemblais pas du tout à ces petites filles uniques qui jouaient les princesses du dimanche avec leur air hautain. Finalement ma mère m’avait dit que j’étais un modèle pour les petites filles de Bradford. Leur Kate Middleton locale en fait. J’avais grandi et j’étais restée la même. Toujours attentionnée et attachante. Même si mes défauts s'étaient eux aussi affirmé mais j’évitais de trop le montrer… Mes tenues vestimentaires étaient décortiquées dans le moindre détail dans les journaux anglais et mon entrée à Oxford avait fait du bruit. Apparemment c’était surprenant que je sois jolie, attachante et intelligente. Tout ça à la fois. Le doyen de l’université m’avait vite remarqué et n’avait cessé de me complimenter. J’étais dans ses petits papiers, je devais le reconnaître. Ce qui était appréciable c’était que je n’avais pas à me mettre en avant, j’étais moi et cela semblait être mon plus gros atout. Ma grand-mère m’avait toujours répété que quoi qu’il arrive je devais rester fidèle à moi-même et que je devais rester vraie et naturelle. J'avais toujours suivi ce conseil. Pour moi c'était la clé pour être aimé et bien entourée. Je riais face aux petites princesses hautaines et arrogantes qui cherchaient sans arrêt à attirer l'attention comme ma correspondante June car elles finiraient seules et malheureuses. C'était l'ordre des choses. Les mauvaises personnes attiraient les problèmes. Pourtant étrangement malgré mon passé angélique et mon visage qui laissait supposer que je ne pouvais faire de mal à personne, je me retrouvais dans un commissariat. Si mes parents le savaient, à l'heure qu'il est je serais déjà dans un avion avec un aller direct pour Bradford. Heureusement pour moi, les médias anglais étaient bien loin de Berkeley en ce moment et j'étais relativement tranquille de ce côté-là de la frontière. Vingt minutes auparavant, j'étais encore une étudiante normale qui se disputait -encore- avec son petit ami et à présent, j'avais l'impression d'être une criminelle en cavale qui avait commis tous les crimes du monde possible. Gênant. Très gênant. Heureusement je n'étais pas seule dans cette histoire, ce qui me rassurait. « C. ! Ca va ? » Mon sourire s'agrandissait au fur et à mesure qu'elle s'avançait vers moi. Je me levai pour la serrer dans mes bras. Une tête connue dans ce commissariat faisait du bien au moral. Surtout Léo. Je ne l'avais pas revu depuis un bon moment. Nous avions passé beaucoup de temps adolescentes ensemble. J'étais surprise mais heureuse de la revoir ici. « Disons que ça pourrait aller mieux vu les circonstances... » Je lui montrai du doigt les policiers qui s'activaient chacun de leur côté sans nous prêter attention. Ça avait le don de m'agacer encore plus. Déjà qu'on m'avait appelé pour que je vienne le plus rapidement possible et voilà qu'une fois que j'étais présente, personne ne s'occupait de moi. Si la situation ne changeait pas très vite, ils allaient vite m'entendre et se rendre compte que j'étais là à poireauter comme une quiche sans savoir à quelle sauce j'allais être mangée. « On vient de m'appeler comme quoi il fallait que je me présente ici pour une affaire. On ne m'a rien dit de plus ! Et toi ? » Bon apparemment on était dans le même bateau. Enfin on venait pour le même style de rendez vous. Je pouvais m'empêcher de chercher pour quelle genre de chose Léo avait été appelée. Elle semblait relativement sage, en même temps avec le visage d'ange qu'elle avait on était prête à lui reconnaître aucun crime. Mais la Léo que je connaissais, du moins que j'avais connu pendant mon adolescence, n'était pas aussi sage que ça. Je pouvais en témoigner ! « Exactement la même chose que toi et ils commencent sérieusement à m'énerver à nous ignorer comme ça. » Je ne tenais plus en place. D'une j'aimais pas être ici. C'était forcément une erreur et il suffisait qu'ils le reconnaissent et qu'ils nous laissent repartir. Mon téléphone allait finir par tomber si je continuais à le laisser filer entre mes doigts de cette façon. Il fallait peut-être mieux que je pense à autre chose et m'occuper l'esprit. « Et si tu me disais ce que tu es devenue depuis qu'on s'est quittées ? » J'étais contente de la revoir. Sincèrement. Mais cette histoire de commissariat et de mystérieuse affaire me rendaient nerveuse et m'empêchaient de savourer ces retrouvailles. Quelques minutes plus tard après qu'on soit en pleine conversation, un agent de police eut la gentillesse de venir nous informer de ce qui allait se passer par la suite. « Mesdemoiselles je vais vous demander de me suivre dans mon bureau par ici. » Aussitôt dit aussitôt fait. Je regardais Léo avec un air très intrigué mais je ne cherchais pas à répliquer. Je me levai suivie par Léo jusqu'à son bureau. On s'asseya toutes les deux face à lui sans savoir ce qu'il allait nous annoncer. Apparemment nous étions toutes les deux concernées... « Nous avons quelques questions à vous poser à propos d'une affaire qui s'est produite à Londres il y a quelques années et dans laquelle vous étiez toutes les deux impliquées. Une entrée par effraction dans un magasin ça vous rappelle quelque chose ? » Oh. God. Ceci expliquait cela. Moi et Léo au commissariat ça n'était arrivé qu'une seule fois. Et apparemment il s'agissait de faire ressortir ce moment très embarrassant de nos mémoires. Je regardai l'agent de police droit dans les yeux. Cette affaire avait été classé et il allait vite le comprendre. « Je ne vois pas de quoi vous parlez monsieur. Il s'est avéré que le propriétaire du magasin s'était trompé. N'est-ce pas Léo ? » Je n'aurai jamais cru revivre ce moment, pourtant c'était le cas. Et encore une fois, Léo et moi allions devoir nous serrer les coudes pour pouvoir ressortir d'ici.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Attraper la main dans le sac ▶ Léo Empty
MessageSujet: Re: Attraper la main dans le sac ▶ Léo Attraper la main dans le sac ▶ Léo EmptySam 8 Juin - 15:18

    Attraper la main dans le sac ▶ Léo Tumblr_mjf50uZFjX1qjbcbao1_250Casey et moi c'était une longue histoire. En faîtes, personne ne pouvais s'étonner que nous étions si proches. Après tout, nous étions toutes deux d'Angleterre et avions grandit avec une petite cuillère en or dans la bouche. La seule différence avait été que j'avais suivis des cour à la maison et de ce fait, n'était entré dans une école, ou pourrais-je dire un pensionnat, qu'à partir de ma terminale. De deux manières différentes nous étions des coqueluches reconnues. Elle était fille de Maire et de ce fait apparaissait comme une vraie lady dans la presse anglaise. Pour ma part, j'évoluais dans une toute autre direction puisque depuis petite, mon visage représentait la marque de luxe de ma mère et bientôt, je me mis à défiler sur les plus grands podiums du monde. Il s'avérait alors que les photographes n'avaient de yeux que pour moi et bien souvent ils étaient assez déçus de ne pas réussir à avoir des scoops qui auraient pu arrêter ma carrière de divas sages et prévenantes car j'étais bien à l'image de mes parents. Sans bavure. Un corps de déesse qui aurait pu en ensorceler plus d'un mais qui semblait bien trop sage bizarrement. Pourtant, il fut évident que ce n'était pas le cas. J'avais une manie de toujours foncer sans regarder devant moi et me foutre dans des histoires impossibles à gérer. Ce qui me discrédita pour la première fois aux yeux de mes parents fut lorsqu'ils découvrirent que j'avais une liaison avec le collègue à mon père chez qui j'allais à chaque vacances dans sa maison en Australie. Ce fut un choc pour eux. Une douleur sans précédent. Je n'étais plus leur petite fille, j'étais devenue une femme sans qu'il le voit et une des plus dangereuse. Une séductrice. J'aimais les hommes c'était un fait. Je les prenais, les jetais, sortais avec eux puis m'en lassais. Je ne connaissais pas l'amour pourtant j'y croyais dur comme fer. Et puis ma mère étouffa l'affaire et ne me fis plus autant apparaître. Je restais bien sûr l'égérie de sa marque, mon visage étant bien trop ancrée dans les mémoires pour s'en défaire mais pourtant, c'était comme si elle me poussait vers le fond de la scène. Elle avait honte. Alors elle et mon père m'avait envoyé en pensionnat mais cela n'avait pas arrangé les choses puisque j'y avais fait mes plus grosses conneries. Bien sûr, je fis tout pour que jamais ils n'apprennent quoi que ce soit. Ce qu'ils pensaient de moi était le plus important et je ne voulais plus les décevoir comme j'avais pu le faire à l'époque. Dorénavant, les journaux, me voyant lâché dans la nature et surtout dans un autre pays me traquais pour déceler quelque chose qui pourrait me discréditer. Qu'ils essaient ... Pourtant, à en juger par l'endroit où je me trouvais je me disais que mon visage d'ange n'était bel et bien qu'une façade. Gosh, j'avais vraiment le don pour me foutre dans toutes sortes d'histoires invraisemblables. En même temps lorsqu'on était traitée toujours comme une princesse on imaginait pas qu'il pouvait y avoir certains risques à faire certaines choses. Des fois, bien naïve j'avais l'impression que les ennuis n'existaient que pour les gens sans argent. C'était triste de penser ça et pourtant j'avais raison. Avec de l'argent on faisait disparaître les preuves. Mais pas les souvenirs. Je souris donc à Casey qui semblait en colère. Elle avait bien raison. Je détestais patienter mais j'avouais que j'avais l'impression de redevenir petite fille à ses côtés. Gosses de riches qui sont parfaites en tout point mais qui peuvent déraper certaines fois. je ne pus m'empêcher de sourire à ses remarques et regarda ma montre au moins deux bonnes minutes. Mais qu'est-ce qu'ils font ? J'ai pas toute la vie devant moi ! Ça y est, c'était à mon tour de râler. Je fus alors plongée dans une brève discussion avec ma Casey lorsque quelqu'un vint enfin nous chercher. Je leva les yeux au ciel. Pas trop tôt ! On nous emmena alors dans un bureau et je ne pus m'empêcher de penser qu'il manquait un certain goût pour la décoration ! Je laissa la femme parler n'étant pas du genre à jouer les garces et me mettre à lui rigoler au nez en taillant son manque certains d'élégance. je n'y comprenais plus rien. Il me parlais du vol qu'on avait fait dans un magasin à Londres. Ok, gros problèmes. Les souvenirs ne s'effacent pas et les faits non-plus apparemment. Il fallait bien gérer le coup et même si je voyais que Casey à mes côtés gardait un calme olympien il s'avérait que j'étais une piètre menteuse et j'espérais que les faits ne se liraient pas à la simple vue de mon visage c'est pourquoi reprenant contenance je poursuivis pour appuyer les paroles de mon amies. C'est sûrement une erreur. Le dossier a été classé. Le dossier était peut-être classé mais en attendant il avait été peut-être bien réouvert. C'était quoi cette histoire ? J'avais envie de demander un avocat mais pour quoi faire ? Après tout, si c'était une erreur je n'en avais pas besoin ! Pourtant le policier nous regardait avec des yeux qui n'acceptaient pas nos remarques. Je me tourna vers Casey. Je n'y comprends rien. Jouer la carte de l'incompréhension, une technique qui pouvait sauver des vies parfois !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Attraper la main dans le sac ▶ Léo Empty
MessageSujet: Re: Attraper la main dans le sac ▶ Léo Attraper la main dans le sac ▶ Léo EmptyMer 3 Juil - 13:47


    Je n'avais rien à faire là. Je me sentais mal à l'aise. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée que je me retrouvais au commissariat. Il y avait d'autres endroits beaucoup plus agréables à visiter en ville, je le savais mais cette visite n'était pas vraiment voulue. Si j'avais pu choisir mon programme de l'après midi je l'aurai probablement passé ailleurs qu'entourée de policiers qui me regardaient de haut en bas et essayaient de deviner quel crime j'avais bien pu faire pour attendre gentiment dans le hall sans broncher. Je n'avais pas la tête adéquate pour avoir fait un gros crime : je n'avais commis aucune agression, je n'étais pas le genre de filles qu'on récupérait ivre morte sur le trottoir. Je n'étais pas une rebelle. Ca se voyait sur mon visage et ma façon d'être. Je ne cherchais pas les problèmes. Mes talons claquaient sur le sol. J'étais nerveuse. Anxieuse. J'avais juste envie de m'enfuir. Je détestais l'inconnu. J'aimais tout planifier, j'aimais savoir dans quelle direction j'allais pourtant là tout de suite je n'étais plus sûre de rien. Je me retrouvais dans un commissariat avec Léo et je ne savais pas ce qui m'attendait. Je ne savais pas quelles questions ils allaient nous poser. Je ne savais pas ce que j'allais bien pouvoir leur répondre. J'avais beau toujours tout maîtriser, là je ne pouvais rien faire. J'étais impuissante. Je regardais Léo avec les yeux remplis de doute. J'essayais de garder mon sang froid. Je ne devais pas perdre la face.  Ils ne nous rendaient pas la tâche facile. Ils nous faisaient attendre et j'allais mourir. S'ils continuaient à nous faire attendre, j'allais repartir. Je ne voulais pas perdre mon temps ici. J'avais mieux à faire. Une petite voix au fond de moi me répétait qu'ils s'étaient trompés de personne. Ce n'était pas moi qu'ils voulaient interroger. Après tout c'était possible, l'erreur était humaine et les policiers pouvaient en commettre. J'essayais tant bien que mal de me raccrocher à cette idée. Ils avaient fait une erreur. Ils allaient venir nous voir et nous dire de rentrer chez nous. Léo s'impatientait autant que moi, elle râlait et je pouvais m'empêcher d'esquisser un sourire. J'étais vraiment contente de la revoir malgré les circonstances. C'était finalement peut-être un mal pour un bien. « Et si tu me disais ce que tu es devenue depuis qu'on s'est quittées ? » Puisqu'ils avaient décidé de nous faire attendre, autant s'occuper. Elle était sublime, encore plus que dans mes souvenirs. Toujours aussi pimpante et agréable à regarder, personne ne pouvait dire le contraire. Les années l'avaient embelli. Elle devait en faire chavirer des cœurs depuis qu'elle était en Californie. J'avais hâte d'en savoir plus. La connaissant, elle allait avoir des tonnes de choses intéressantes à me raconter. Une fois arrivée dans le bureau, j'entendis l'agent nous parlait d'un vol commis à Londres quelques années plus tôt et je sentis les battements de mon cœur s'accéléraient. Apparemment nous étions là pour une raison, le policier avait décidé de ressortir l'affaire et ça ne présageait rien de bon pour nous. Je cherchais de l'aide dans le regard de Léo. Nous étions à nouveau toutes les deux. Comme au bon vieux temps. «  C'est sûrement une erreur. Le dossier a été classé. » Léo n'était pas à l'aise et elle ne savait pas mentir, je m'en rappelais. Je la voyais bien qui commençait à paniquer et je pensais la même chose qu'elle. Nous savions très bien de quel dossier, de quel vol, de quelle soirée ce policier parlait. Nous étions complètement concernées. Nous avions commis ce vol. Nous avions déjà été face à un policier qui attendait des réponses quelques années auparavant. Mais encore une fois, nous allions tenir et rien relâcher. Il était hors de question que cette histoire refasse surface. Léo et moi avions grandi depuis le temps et c'était une vieille histoire. Ce soir-là devrait être rayé de notre vie tout comme ce dossier allait l'être des archives. Mais le policier ne comptait pas en rester là, il semblait même pas prêter attention à ce que Léo pouvait dire. Il voulait des aveux, j'en étais quasiment certaine mais cela n'allait pas arriver. Léo se tourna vers moi. Elle cherchait du soutien et elle ne savait pas quoi faire. Je comptais bien prendre les rênes de cet entretien et mon amie allait me suivre dans mes dires. Hors de question que Léo et moi finissions dans une cellule d'ici la fin de la soirée. Nous étions innocentes. Du moins c'est ce qu'il fallait lui faire croire. «  Monsieur l'agent, vous nous avez appelées pour rien. Nous ne sommes pas concernées par cette affaire. Je ne sais pas ce qu'on fait là. Donc si vous n'avez pas de.. » Je n'avais pas eu le temps de finir ma phrase qu'il m'avait déjà coupé avec un petit sourire narquois. Il n'allait pas être facile à berner, je le sentais. Pourquoi avait-il fallu qu'il mette le nez dans ce dossier ? Il n'avait pas des méchants à poursuivre et à menotter ?! « Des preuves ? Vous croyez peut-être que je vous ai appelé pour vous relâcher aussi vite ? Nous avons une vidéo de surveillance qui peut vous inculper mesdemoiselles. Êtes vous toujours aussi sûres de n'avoir rien à confesser ? » Il venait de poster un cd sur la table devant laquelle Léo et moi étions assisses. Il n'allait pas nous avoir. J'avais déjà regardé Les Experts et ils mentaient très souvent pour tirer les vers du nez aux suspects. Seulement je n'allais rien lui dire. Nous n'allions rien lui dire. Il allait être déçu. Je continuais de regarder droit dans les yeux le policier. Il ne fallait pas qu'il s'attaque à Léo en premier, je la sentais fragile sur ce coup-là et je ne voulais pas qu'elle se sente coupable de quoi que ce soit. « Je vous répète que nous ne sommes pas concernées par cette histoire. Nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes là et s'il faut on vous le répétera jusqu'à ce que vous nous croyez. » Oh God. Combien de temps allions nous rester ici ?  Il me souria avec un air narquois et se tourna vers Léo. Il ne fallait pas qu'elle craque. Elle devait savoir que j'étais là. Instinctivement ma main se glissa dans la sienne. Je savais qu'elle avait aussi peur que moi mais nous étions deux contre un. Nous pouvions gagner et repartir saines et sauves. « Mademoiselle Woobleforth que faisiez vous la nuit du 28 juillet 2008 ? Vous étiez à Londres n'est-ce pas ? » Léo, par pitié. Tiens le coup.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Attraper la main dans le sac ▶ Léo Empty
MessageSujet: Re: Attraper la main dans le sac ▶ Léo Attraper la main dans le sac ▶ Léo EmptyJeu 25 Juil - 22:41


    Attraper la main dans le sac ▶ Léo Tumblr_mjf50uZFjX1qjbcbao1_250Elle se défendait avec virtuosité et j'avouais que j'aimais beaucoup cette manière qu'elle avait de toujours se battre pour tout. J'eus un sourire lorsqu'elle parla et je ne pus m'empêcher de la dévisager non sans admiration. Après tout, j'avais toujours admiré les fortes têtes car elles avaient appris à faire avec le monde autour d'elles et surtout à se défendre contre tout problème qui aurait pu surgir dans leur vie. Moi c'était bien différent. En plus d'étudier à la maison, j'avais été depuis toute petite adulée par la presse et montée sur un pied d'estal par les grands noms de la mode. Poupée au visage d'ange, je frôlais bien plus souvent les podiums de mes longues jambes que je ne sortait avec des copines ou avec des garçons de mon âge. Je connaissais un monde où tout le monde m'adulait, où tout le monde n'avait d'yeux que pour moi et j'adorais ça. Je ne connaissais que ça et donc, n'imaginais pas vraiment la vraie vie. La vie des gens normaux n'avaient rien de semblable et était pleine d'embuches et de problèmes dont je n'avais même pas conscience. J'avais dû sortir de ma bulle à mes dix huit ans. Autant dire que j'étais restée une enfant qui faisait ses premiers pas dans la vraie vie et forcémment qui dit premier pas n'étant pas protégé par papa et maman disait connerie à tout va parce que je pensais surtout que les gens m'adulaient tant, que tout le monde me passerait mes caprices et autres petits détails de ce genre. Ce n'était pas le cas. La preuve. Je n'étais pas au dessus des lois et je l'apprenais de la pire manière qui se pouvait. Elle parla donc et cela me motiva à me secouer. Dès que j'étais dans un soucis de ce genre, je feintais et surtout, je m'empourprais, ne sachant comment réagir, n'ayant jamais eu à me forger un caractère bien trempé. Pourquoi alors, aurais-je dû me préoccuper de quoi que ce soit ? Sauf que là c'était bien différent et encore une fois cela me rappelais que ma vie paradisiaque semblait bel et bien finit et que dorénavant je devais grandir et me débrouiller toute seule. C'est pourquoi je la laissa dire sans en rajouter pour reprendre confiance en moi et enlever cette envie de courir et de m'enfuir par la première porte que je verrais en espérant seulement qu'elle ne m'emènerait pas dans le local à balais. Pourtant, alors que j'allais appuyer ses paroles, je m'arrêta net aux propos du policier qui avait déposé sur le bureau un cd dans lequel toutes les deux nous aurions pu apparaître. Des preuves. Il avait des preuves. S'il y en avait comment cela faisait-il qu'elles ressortaient seulement maintenant ? Je perdis de nouveau mon sang froid me demandant comme nous allions bien pouvoir sortir du merdier dans lequel nous étions à présent. Elle s'en sortit à merveille mais de toute manière, je ne pouvais penser le contraire sa part. Je réfléchis et me dis que finalement je devais arrêter de jouer les naïves. Si la dur réalité m'avait bien apprit quelque chose, c'était qu'il fallait ne jamais être dupe. En tout circonstance. Même devant des agents des forces de l'ordre. C'est pourquoi lorsqu'il se tourna devant moi, toute frayeur avait été effacée de mon visage. De plus, il fallait le dire que le soutient moral de la jeune femme était une aide précieuse et sa main dans la mienne je sentais que je ne vacillerais pas si elle restais à mes côtés. C'est pourquoi je parla d'une voix calme et posée, bien plus d'ailleurs que je ne me serais imaginée le faire quelques minutes plus tôt. Vous poussez un peu, ma mémoire ne remonte pas à si longtemps mais si vous saviez que j'étais à Londres alors pourquoi poser la question ? Je ne cessais de fixer l'agent qui me dévisageait d'un air réprobateur pourtant je n'allais pas me démonter. Je continua donc sur ma lancée me disant que le provoquer ne servirait à rien pourtant c'était mon meilleur moyen de défense à présent. Mais comme Casey vous l'a dit, nous n'avons rien à nous reprocher. D'autant plus que j'aimerais bien voir cette fameuse vidéo car si vous auriez été sûr de notre culpabilité, vous n'auriez pas pris le temps de nous interroger. Voila qui était dit. les quelques notions en droit que mon père m'avait offert m'était d'une grande utilité aujourd'hui et dorénavant qu'il n'était plus sans arrêt derrière mes fesses je n'allais pas montrer que j'étais faible sans eux.



[vraiment désolé pour le retard :mimi:]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Attraper la main dans le sac ▶ Léo Empty
MessageSujet: Re: Attraper la main dans le sac ▶ Léo Attraper la main dans le sac ▶ Léo EmptyDim 29 Sep - 14:49

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Attraper la main dans le sac ▶ Léo Empty
MessageSujet: Re: Attraper la main dans le sac ▶ Léo Attraper la main dans le sac ▶ Léo Empty

Revenir en haut Aller en bas

Attraper la main dans le sac ▶ Léo

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» La main dans le sac?! [ZAYN]
» « Ma main saigne ; viens nous chercher dans l'océan » with. Sterling
» Pris la main dans le sac. Ou plutôt les doigts là où il ne faut pas. *Siflle* ||| Maria ♥
» On s'embrasse à la photocopieuse, on se tient la main chez Ikea, on baise dans la douche... T'appelles ça juste des amis toi ?
» Dans la vie jette toi à l'eau tant qu'il n'y a personne pour te pousser dans le dos ♪ [Mika & Amy]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-