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CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest

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MessageSujet: CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest EmptySam 28 Nov - 17:34



CATAHLEEN&NELLIGAN
YOU KNOW THAT I COULD USE SOMEBODY

    Vous est-il déjà arrivé de vous sentir tellement inutile dans ce monde ? D’avoir l’impression que votre existence ne fait qu’être un lourd fardeau pour celle des autres ? Lui, constamment. Il avait beau retourner loin dans sa tête, dans ses souvenirs, il ne se rappelait pas avoir fait quelque chose de vraiment bien pour qui que ce soit. Quelque chose qui aurait changé une vie, qui l’aurait améliorée. La seule chose qu’il avait fait faire à quelqu’un, c’était un suicide. Il ne pouvait se l’enlever de la tête. Son premier et seul amour, qui s’était enlevé la vie alors qu’ils vivaient pourtant une relation stable. Qu’avait-il fait pour qu’elle se sente autant pressée par la mort ? Il n’avait jamais pu réussir à répondre à cette question, puisqu’elle n’avait laissé aucune trace sur son passage. Rien. Elle l’avait laissé dans le noir total, et il lui en voulait un peu pour ça, même s’il se maudissait de le faire. Bref, Nelligan fixait le plafond de sa chambre. Il ne bougeait pas depuis au moins vingt bonnes minutes, et je dis bien au moins. Il avait arrêté de compter les minutes. Les mains posées sur son ventre, ses jambes en étoile sur son lit. On aurait dit que quelque chose de très intéressant se passait au-dessus de lui. Pourtant, c’était le vide total. Puis la porte de sa chambre s’entrouvrit, et il pu par la même occasion voir que son cadran avait dépassé le minuit. Il reporta son attention sur la porte, et s’étant habitué à la noirceur, il pu distinguer la silhouette de Catahleen. En même temps, ce n’était pas très difficile à deviner. Elle était bien la seule à pouvoir venir frapper à sa porte à une heure aussi tardive de la nuit. Nelligan bougea à peine. En fait, pas du tout.
    Nell ▬ « Je ne dors pas, entre. »
    C’est à ce moment qu’il se releva sur son lit, en position assise, pour accueillir Catahleen qui venait de s’approcher de lui. Elle s’assit juste à côté, et il en profita pour passer un bras autour d’elle, geste plus amical qu’autre chose. Il était rare qu’il soit aussi ouvert avec une femme, mais la brunette et lui avaient une relation assez spéciale, assez fraternelle si je peux dire. Ils se confiaient tout de leurs peines, leurs peurs, quand ils avaient un coup de blues. Et c’était bon d’avoir des oreilles pour nous écouter pleurer, de temps en temps.
    Nell ▬ « Hé. Ça va pas ? »
    Dit-il dans un murmure se voulant réconfortant et incitant à parler.
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Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest EmptyDim 29 Nov - 14:33



    Zecheriah, Jacob, César ... Jacob, César, Zechariah ... César, Zechariah, Jacob ... Depuis que je m'étais couchée, le prénom de ces trois jeunes hommes ne cessaient de faire des allers et venus dans ma tête. Il faut dire qu'il y avait de quoi aussi. L'un était mon ancien petit ami et il paraît qu'il venait de faire son grand retour à Berkeley. Le second était un garçon charmant avec qui je m'étais rendue à plusieurs reprises à des bals, notamment celui de la Saint Valentin et depuis ... Rien du tout. Et le troisième garçon avec qui je jouais un peu à l'amour vache ... Eh bien parfois je me demandais si ce jeu ne cachait pas quelque chose de plus profond entre nous. Je sais bien ce que vous vous dîtes : Cette chère Catahleen Hammersmith est encore en train de nous faire l'un de ses fameuses crises paranoïaques. Oui possible ... Mais ce n'est tout de même pas ma faute si ma vie ressemble plus à l'ancienne série télévisé Dallas plutôt qu'un un conte de fée quand même ! Le pire dans tout ceci est le fait que je n'arrivais pas à me confier à qui que ce soit. Au début j'avais pensé à en parler à ma jumelle mais elle avait aussi ses soucis, notamment par rapport à Shaun qui venait tout juste de sortir de cure de desintoxication. Je ne voulais pas l'embêter plus encore avec mes problèmes. Je me suis tournée vers mon radio réveil et je vis alors l'heure : 00h08. J'avais besoin d'un ami, d'une personne de confiance avec qui je pourais tout simplement me sentir à l'aise et rassurée...

    Sans perdre une seconde, je me suis faufilé hors de mon lit en faisant bien attention à ne pas réveiller Haleigh, ma colocataire. J'ai tatonné un peu à l'aveuglette pour saisir mon jogging que j'ai enfilé en priant pour ne pas l'avoir mis à l'envers. Ce serait bien mon genre ça de faire une telle boulette. J'avais un vieux tee-shirt que je mettais souvent pour dormir ... Bah, je n'allais pas à un concours de mode donc ce n'était pas bien grave si je n'étais pas parfaitement présentable. J'ai doucement ouvert la porte puis je l'ai refermé tout aussi doucement pour qu'elle ne grince pas. Chez les ALPHA, j'avais un confident, une sorte d'âme soeur version amicale, un jeune homme qui savait m'écouter, me faire rire, m'apprendre à m'aimer comme j'étais : Nelligan. Je ne compte plus les heures que nous passons ensemble mais en tout cas, sachez qu'elles sont nombreuses. De plus, je sais que je peux débarquer dans sa chambre à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, il sera toujours présent pour moi. L'inverse est égalemment vraie soit dit en passant. Arrivée, devant la porte de sa chambre, j'ai frappé deux coups légers. N'obtenant pas de réponsé, j'ai entrebaillé la porte pour voir si il dormait ou non. Si il se trouvait déjà dans les bras de Morphée, je n'aurais plus qu'à faire demi tour et repartir dans me chambre et passer très certainement une nuit blanche. Il ne bougeait pas ... J'allais refermer la porte lorsque le son de sa voix parvint à mes oreilles. Discrètement je me suis approchée de lui et me suis assise sur son lit. Quand il me mit son bras autour de moi, j'en ai profité pour laisser reposer ma tête sur son épaule. Nelligan était certainement l'un des seuls garçons à l'université qui pouvait faire de tels gestes envers moi sans que je ne m'enfuie en courant. Nous avons établis une véritable confiance entre nous. A l'entente de sa question j'ai légèrement haussé les épaules, presque avec fatalisme ...

    CATAHLEEN : « Bof. »

    Là c'était tout moi ça. Répondre par monosyllabes lorsque je n'arrivais pas à m'exprimer correctement. Ce qui est plutôt étrange pour une ALPHA censée être plus intelligente que la moyenne. Je me suis raclée la gorge, prête à reprendre ma parole mais en même temps, je cherchais désespérement les mots justes. Je savais bien que Nelligan ne me brusquerait pas et qu'il me laisserait le temps de rassembler mes idées. Lentement, j'ai bredouillé une espèce d'explication plutôt piteuse ...

    CATAHLEEN : « J'ai l'impression que ... Que je ne maîtrise plus vraiment ma vie. Depuis que je suis à Berkeley ... Avant il n'y avait que les études dans ma vie et puis maintenant ... »

    Difficile, difficile d'exprimer mes sentiments ...
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MessageSujet: Re: CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest EmptyMar 1 Déc - 23:33

    Eh bien, avoir autant de choix que Catahleen au niveau des femmes ne déplairait pas tant que ça à Nelligan. Pour le moment, il avait seulement l’impression de repousser tout le monde. Les filles les plus belles se trouvaient dans deux catégories, dans la vie du jeune Alpha. Soit elles étaient ses meilleures amies, et donc terrain interdit, ou bien elles riaient de lui et étaient limite dégoûtée en le voyant. Cette dernière catégorie renfermait surtout des Bêta, des Epsilon ou des Iota, enfin vous voyez le genre de personnes. Ses bonnes amies, elles, étaient des Zêta, des Thêta, des Alpha évidemment, et limite des Sigma. Les confréries restantes, Nelligan s’efforçait de ne pas trop les fréquenter. Disons que les rébellions, la drogue et l’alcool, étaient très négatifs dans sa tête. Évidemment, il ne mettait pas tous les membres des fraternités dans le même panier – car il trouvait l’étiquetage très idiot, mais quand même. S’ils se trouvaient là où ils se trouvaient, il y avait bien une raison. Bref, tout cela pour dire qu’alors que son amie se demandait lequel choisir et comment écouter son cœur, Nell se demandait ce qui clochait chez lui pour qu’il ne soit jamais en train de vivre une romance. Il n’était pas dépendant à l’amour, bien que dépendant affectif, mais à vingt-trois ans, il était plus que normal qu’il ait envie de se faire aimer. Il était plus que temps, aussi. Donc, lorsqu’il fut dix minutes passé minuit, sa porte s’entrouvrit, comme dit un peu plus tôt. Après avoir signalé son éveil à sa chère confidente, cette dernière entra sur la pointe des pieds et vint s’asseoir à ses côtés. Broinowski passa tout naturellement son bras autour d’elle et attendit un peu, pour calmer leurs esprits, avant de lui demander si ça allait. Au fond de lui-même, il savait bien que la réponse serait négative. Si elle ne dormait pas à cette heure-ci malgré la session d’examens, c’était parce qu’elle avait quelque chose en tête, et ce quelque chose la tracassait à un tel point qu’elle ne pouvait se laisser aller dans les bras de Morphée. Chaque fois que ça lui arrivait, elle s’incrustait dans la chambre du jeune homme et ils parlaient, longtemps. Ils n’avaient pas à pleurer toutes les larmes de leur corps, bien que parfois, ils aimaient faire le vide. Cependant, le simple fait de discuter ensemble, de leurs problèmes, mais aussi de tout et de rien, leur procurait un grand bien. Ils pouvaient rire, chanter parfois, et ils s’endormaient ensemble, le cœur léger. C’était une relation si saine. Nelligan adorait Catahleen. Alors chaque fois qu’il la voyait comme cette nuit, son cœur se nouait. Bref, lorsque la jeune femme lui répondit un bof qui voulait tout dire, l’universitaire ne dit rien. Ce n’était pas la peine de la questionner plus, elle parlerait lorsqu’elle serait prête à le faire. C’est pourquoi il se contenta de la serrer un peu plus fort contre lui et de déposer un baiser sur le dessus de sa tête, pour lui montrer qu’il était là. Finalement, après quelques instants de silence confortable, elle racla sa gorge et prit la parole. Nelligan ne pouvait pas nécessairement comprendre ce qu’elle ressentait, puisqu’il en était encore à la phase de sa vie où seules les études comptaient. Le reste ne l’atteignait pas autant que Catahleen. Il regarda donc le mur, les sourcils légèrement froncés, essayant de se mettre à sa place, bien que ce fût assez corsé.
    Nell ▬ « Maintenant, tu dois affronter ce que c’est que d’avoir des responsabilités dans pas mal de domaines … et aussi d’assumer les conséquences qu’a l’amour dans nos vies … »
    Il n’avait aucune idée de ce qu’il disait, il ignorait si c’était juste, peut-être était-il totalement à côté de la plaque. Cependant, il connaissait quand même bien Catahleen, et habituellement, il était assez bien capable de la lire, bien qu’elle fût loin d’être transparente.
    Nell ▬ « En même temps, souviens-toi de quand tu passais ta vie à étudier … aucune relation, aucun piquant dans ta vie, aucune sortie le samedi soir … une routine platonique. »
    Il y avait un juste milieu. Et tous les deux semblaient être aux extrémités.
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest EmptyDim 6 Déc - 15:25




    Dans la vie, il y a deux sortes de gens. Tout d'abord il y a ceux qui vivent, jouent, profitent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que se tenir en équilibre sur l'arête de la vie. Un jour sans trop que je ne sache pourquoi ni comment, mon équilibre s'était rompu. Ou bien est-ce moi qui ai coupé ce fil sur lequel je me maintenais en équilibre ? Je ne saurais le dire ... Quoi qu'il en soit depuis plusieurs jours déjà, je faisais partie de cette première catégorie de personne. Vivre, jouer, profiter, s'amuser ... Tant de mots que les jeunes gens d'aujourd'hui connaissent par coeur. Cependant de mon côté je voguais de découverte en découverte. Toute ma vie se résumait autour de termes comme travailler pour être la meilleure, apprendre pour mieux comprendre etc. A présent j'avais comme l'impression d'être un nouveau-né qui voit pour la première fois le monde qui l'entoure depuis sa naissance. Et j'avais besoin par dessus tout d'être rassurée. C'est pourquoi je me suis tout naturellement dirigée vers la chambre de mon confident : Nelligan Broinowski. Il est sûrement la personne dont je suis la plus proche au sein non seulement de notre confrérie mais aussi au sein de l'université même.

    Pourtant ce n'avait pas forcément était une partie de plaisir de s'apprivoiser mutuellement. En effet Nelligan et moi avons à peu près les mêmes traits de caractères. Tous deux bien réservés, il n'a pas était facile de s'ouvrir à l'autre pour lui raconter ses malheurs ou ses déboires. Et pourtant ce soir c'est vers lui que je suis venue sans la moindre hésitation. Je ne savais pas vraiment comment aborder le sujet ni comment il parviendrait à me conseiller mais le simple fait de pouvoir être avec lui me mettait du baume au coeur. Peut-être que notre relation était difficile à comprendre pour la plupart des autres étudiants mais peu importe. Nous nous moquions bien des quand dira-t-on. Notre relation était exclusivement amicale, Nell était un peu comme un grand frère pour moi. Oui je sais ce que vous vous dîtes : Elle en a déjà cinq et il lui en faut un sixième maintenant ?! Eh bien, je n'ai jamais été aussi proche de mes frères de sang comme on dit. J'ai lentement expliqué ce que je ressentais à mon ami et il finit par prendre la parole à son tour. Mes épaules se haussèrent avec fatalisme. Il avait bien raison, cependant je ne me sentais pas capable de mettre en application ses conseils.

    CATAHLEEN : « C'est vrai mais ... Je ne sais pas si je suis réellement capable de tout affronter et de faire face à toutes ces situations pour le moins nouvelles pour moi ... »

    Comme d'habitude, mon compagnon avait une fois de plus réussi à trouver les mots justes. Il tapait toujours en plein dans le mille. A croire qu'il pouvait lire en moi aussi facilement que dans un livre. Moi qui me vantais d'être énigmatique et mystérieuse ... On peut dire que sur ce point là j'avais tout faux. J'ai écouté les paroles de Nelligan. Je n'étais que moyennement d'accord avec lui. D'accord je ne vivais peut-être que dans une routine platonique qui n'apportait aucune excitation dans ma vie quotidienne. Mais le fait est que j'aimais cela. J'aimais savoir ce que j'allais faire, quand, où et comment. Les surprises ? Très peu pour moi. Vu ma maladresse légendaire, il y avait toutes les chances pour que je termine à l'hôpital avec une fracture ou quelque chose dans le même genre. C'est pour cette raison que je milli mettais chaque seconde de ma vie. Pour éviter autant que possible les catastrophes dont je pourrais être à l'origine ou bien la victime.

    CATAHLEEN : « Justement ma vie me convenait parfaitement bien. J'étais heureuse ainsi, vraiment. Maintenant ma paranoïa reprend le dessus, j'ai peur de l'inconnu ... »

    Comme toujours lorsque je me sentais en situation de faiblesse, je sentais mes angoisses revenir au galop et prendre le pas sur ma raison. Essayant du mieux que je pouvais de chasser ses pensées néfastes de ma tête, je me suis alors rendue compte qu'il était minuit passée et que Nelligan ne dormait pas ... Quelque chose devait le tracasser aussi ...

    CATAHLEEN : « Et toi ? Pourquoi n'es-tu pas dans les bras de Morphée en ce moment ? »
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MessageSujet: Re: CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest EmptySam 19 Déc - 5:44

    La vie, selon le futur que s’était tracé Nelligan lui-même, était vide de sens. Alors pourquoi ne se bougeait-il pas pour changer le cours des choses ? Probablement la peur de l’incertitude, de l’instabilité. Il avait besoin de savoir qu’il n’aurait jamais de problème financier, il avait besoin de savoir qu’il allait toujours avoir ses amis à ses côtés, et besoin d’être certain que la femme qu’il choisirait, serait la femme dans les bras de laquelle il s’éteindrait. Ce n’était plus d’actualité, pour un jeune, de vouloir tout simplement fonder une famille et d’avoir un boulot pour la faire vivre. Les gens d’aujourd’hui recherchaient l’aventure, l’action. Par n’importe quel moyen. Pourtant, ce genre de vie n’intéressait pas du tout Nelligan. Il ne voulait pas avoir ce sentiment de culpabilité qui se traîne sans cesse dans son ombre. Il ne voulait pas de l’adrénaline, il préférait de loin le calme et la sérénitude. Cependant, trouver un but à sa vie lui semblait de plus en plus complexe, et de ne pas trouver de réponse lui donnait un sentiment qu’il n’arriverait jamais à se réaliser. Comment peut-on accomplir notre but ultime lorsqu’on n’en possède point ? Comment peut-on mourir en paix, lorsque nous n’avons même pas l’impression de l’avoir complètement achevée, cette vie ? Le jeune homme prenait peur à l’idée de devoir vieillir. Il ne voulait pas vieillir. Parce qu’alors, il devrait faire face à la vérité : sa vie n’était rien. Naître, étudier, travailler, mourir. Quelle horrible et pathétique façon de décrire son existence. Heureusement, ça n’était pas ces pensées qui hantaient l’esprit du jeune homme à ce moment-là. Enfin, heureusement était un mot assez relatif, puisque l’événement qui troublait son sommeil n’était pas des plus beaux non plus. Catahleen, en poussant la porte de sa chambre, venait de pénétrer sur un terrain assez délicat. C’était probablement la seule nuit durant laquelle Nelligan se sentirait des plus faibles. L’avoir passée seul, il n’aurait tout simplement pas fermé l’œil de la nuit, fixant le plafond, l’impression que son corps entier était un bloc de glace. En particulier son cœur. Seulement, dès qu’il avait vu le visage de son amie entrer par l’entrebaillement de la porte, il avait eu les larmes aux yeux. Il les ravala toutefois, pour pouvoir lui dire sans que sa voix se casse qu’il était éveillé. Raison pour laquelle sa réponse avait mise un peu de temps à fuser dans le silence. La brunette manqua de partir, mais elle entendit juste à temps l’écho de la voix de l’universitaire. Elle se faufila donc jusqu’au lit de l’Alpha, et se coucha à ses côtés. Enlacés l’un à l’autre, Catahleen s’ouvrit librement à lui. Nelligan l’écouta sans rien dire, puis répondit quelque chose d’assez vague, d’assez aléatoire, mais qui se prêtait assez bien à leur conversation.
    Nell ▬ « Voyons, Cat’ … t’es une femme si forte … prends ton temps, et tout rentrera dans l’ordre quand le moment sera venu … »
    Nelligan décida finalement de lui rappeler ce qu’était sa vie avant qu’elle ne s’ouvre un peu plus aux plaisir que la vie avait à offrir. Les études et l’excellence, soit dit en passant les seuls mots qui semblaient régner dans l’esprit de Broinowski. Cependant, la réponse de son amie le surprit un tant soit peu. Il s’imaginait que si elle avait commencé à vivre ainsi, c’était parce qu’elle le désirait et qu’elle se sentait bien dans sa nouvelle peau. Pourtant, lorsqu’il l’entendait parler, ça ne semblait pas être le cas. Catahleen lui avoua finalement que sa vie d’autrefois lui convenait parfaitement, qu’elle était heureuse, dans le temps. Il fronça les sourcils.
    Nell ▬ « Mais alors … qu’est-ce qui te retiens de redevenir la Catahleen d’avant ? Personne ne peut t’en empêcher … »Il tentait simplement de mieux comprendre la situation de sa confidente. Peut-être y avait-il quelque chose, quelqu’un, qui faisait en sorte qu’elle était bloquée en elle-même, qui faisait qu’elle était incapable d’avancer ou de reculer sur son chemin. Finalement, la conversation dévia et se rapporta sur Nelligan. Catahleen, voulant probablement prendre une pause quant à ses réflexions sur sa propre vie, voulu savoir pourquoi le jeune homme, qui habituellement voulait prendre le plus d’heures de repos possible, était encore éveillé à une heure pareille. Il soupira, prenant tout son courage.
    Nell ▬ « Ce soir, vers les vingt heures, ça fera cinq ans exactement que la femme de ma vie se sera enlevée la vie. »Une larme perla sur la joue de Nelligan. Sa voix se cassa.
    Nell ▬ « Et je ne comprend toujours pas pourquoi. »
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest EmptyLun 21 Déc - 22:02

    A cause de la pénombre qui hantait la chambre de Nelligan, je ne pus distinguer le ravalement de ses larmes. Sinon, il faut bien se douter que j'aurais immédiatement fait demi tour afin de le laisser seul avec ses pensées. Je savais à quel point mon confident pouvait se renfermer sur lui-même parfois et ce sans vouloir donner la moindre explication à son entourage. Au début de notre relation j'avais maintes fois essayé de le faire parler ... Puis j'avais découvert que dans certains moments il n'avait besoin que d'une présence. Sans parole. Sans sermon. Sans conseil. Se blottir l'un contre l'autre suffisait largement. Nous pouvions rester parfois des heures entières sans parler, nous regardions la pluie qui glissait avec lenteur sur les fenêtres de sa chambre ou de la mienne. Ou alors nous mettions un CD quelconque que nous écoutions jusqu'au bout sans faire la moindre remarque. J'aurai aimé percer tous les mystères de Nelligan Broinowski mais je savais qu'il me les révelerait de lui-même lorsqu'il le voudrait.
    Cependant ce soir j'avais moi-même ce besoin de me confier. Il faut bien dire qu'à la base je n'avais l'intention de ne déranger personne à cette heure-là pour le moins tardive. Mais finalement, mes jambes m'avaient tout naturellement conduit à mon ami. C'est pourquoi à présent, je m'étais faufilée et tentant de prendre le moins de place possible dans son lit dans lequel je m'étais tout naturellement installée. Et là j'avais débuté le triste et pathétique racontage de vie. Je détestais me plaindre car c'était une preuve de faiblesse manifeste et dieu sait que je ne supporte pas de me montrer vulnérable aux yeux de ma famille, d'un ami ou pire encore d'un ennemi. Néanmoins les mots sortirent de ma bouche - certes très difficilement au début - sans que je ne puisse les arrêter à un moment. Nelligan, toujours adorable comme à son habitude ma laissa déblatérer tout ce que j'avais sur le coeur sans m'interrompre. Le silence s'installa alors entre nous, durant quelques secondes et mon ami Alpha prit à son tour la parole. Là encore, ses conseils étaient des plus logiques et je l'ai écouté attentivement, hochant parfois la tête en signe d'affirmation.

    CATAHLEEN : « Oui tu as sans doute raison ... »

    Une femme forte ... C'était bien la première fois de ma vie que j'entendais un tel compliment. Pour toute ma famille j'étais la dernière d'une fatrie de sept enfants. La petite trouillarde qui ne monte pas aux arbres parce que l'un de ses frères l'a fait tombé lorsqu'elle était plus jeune. Je n'ai jamais été considérée comme forte à part entière. A part pour les études, domaine où j'excelle littéralement. Je vis dans le regard de Nell' que ma réponse le surprenait. Une mince sourire éclaira mon visage. Mon manque flagrant de logique démontrait bien à quel point une femme est complexe ... Voire même tordue certaines fois !

    CATAHLEEN : « Mais si il y a ... Tout ça ! » Dis-je en englobant de ma main la pièce. Je ne voulais pas parler de la chambre mais de l'ensemble, de l'université. « Je veux dire ... Regarde-moi. Du jour au lendemain je passe de la fille qui n'a pratiquement aucun intérêt à celui de présidente de confrérie que tout le monde salue ... Le juste milieu est bien difficile à trouver. »

    Non ma vie n'était pas devenue un enfer car j'adorais vraiment mon rôle de présidente. Pouvoir aider ma confrérie à se développer, prouver à tous les autres étudiants que nous n'étions pas que des boutonneux à lunettes ... Ma motivation était énorme. Mais cette soudaine côte de popularité m'effrayait. Je ne m'attendais pas à ce genre de réaction. Mes pensées se tournèrent vers mon ami car je sentais que ma tête allait exploser à force de blablater dans n'importe quel sens. Je me suis donc risquer à lui poser une question. Le souffle retenu, j'attendais que Nell' se confie lui aussi à son tour. Je voyais bien que cela allait être difficile vu les expressions de son visage mais je gardais espoir. Il commença tout doucement à parler et sa réponse me bouleversa.

    CATAHLEEN : « Oh Nell' ! »

    Je me suis doucement dégagée de ses bras pour le prendre à mon tour les miens afin qu'il puisse y prendre tout le réconfort qu'il souhaitait. Tranquillement, je me suis mise à nous balancer comme pour nous bercer. Le voir pleurer me transperçait le coeur car je me savais incapable de remédier à son mal-être. Pourtant j'ai chuchoté :

    CATAHLEEN : « Tu veux en parler ? »


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MessageSujet: Re: CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest EmptyMar 22 Déc - 19:37

    Être seul avec ses pensées était quelque chose que Nelligan aimait et détestait à la fois. Il aimait parce que ça lui permettait de réfléchir, de remettre ses idées en place, de ne plus voir le temps passer tellement il était concentré sur son esprit. Il détestait parce que ça le rongeait de l’intérieur, ça le rendait toujours un peu plus faible, ça le mettait devant le fait accompli et ça lui minait le moral pour toutes les heures qui suivraient sa mini-dépression. Alors il ne pouvait vraiment dire s’il était heureux, au plus profond de lui-même, que Catahleen ait décidée de franchir le seuil de la porte. Bien sûr, en apparence, il semblait bien content qu’elle soit à ses côtés alors que tous deux passaient du mauvais temps. Il arriva d’ailleurs assez facilement à se convaincre qu’il avait besoin d’elle, cette fois. Two is better than one, n’est-ce pas ! Nelligan n’était certes pas le garçon qui ouvrait son cœur et son âme aussi facilement, même pas à ses meilleurs amis. Il avait assez de difficulté quand il en venait à se confier lui. Écouter les autres, ça allait, tant que ça ne demandait pas trop de conseils logiques et réconfortants. Toutefois, il connaissait Cat’ depuis assez longtemps pour savoir que ce serait chose aisée avec elle. C’est pourquoi il se dit que peut-être, pour une fois, pourrait-il se laisser aller. Se laisser balancer dans les bras d’une amie. Se jeter dans le vide. Il verrait cela plus tard. Pour le moment, les problèmes de la présidente étaient sa priorité. Il la laissa déblatérer, oui, sans jamais l’interrompre. Il fallait profiter du fait qu’elle était dans sa lancée, pour qu’elle déballe tout ce qu’elle avait sur le cœur. Un silence s’installa finalement, marquant la fin du récit de son amie, et après un moment de réflexion, Nelligan essaya de converser de la façon la plus rassurante possible. Il était assez cohérent, et surtout assez fier de son analyse. D’ailleurs, Catahleen approuva ce qu’il disait. Le jeune homme avait été tout à fait sincère dans ses propos. Oui, il trouvait que la présidente était une femme forte, pas pour rien qu’il avait voté pour elle, héhé. Il ne la connaissait pas lorsqu’elle était auprès de sa famille, mais l’image qu’elle projetait à l’université était celle d’une femme en contrôle, posée, réfléchie, forte, grande. Finalement, Nelligan se demanda à lui-même tout en le demandant à son amie, ce qui la retenait de redevenir celle qu’elle était avant. Pas parce que la nouvelle Hammersmith lui déplaisait, au contraire, mais si son vœu était de retrouver son existence d’avant, alors soit. Lorsqu’elle engloba la pièce de ses mains, Nell eut pour réflexe de suivre son geste, en sachant pourtant que ce n’était pas la pièce qu’elle parlait.
    Nell ▬ « Tout le monde peut te saluer sans que tu ne deviennes quelqu’un d’autre, Cat’ … tu n’as pas besoin de changer pour t’adapter au monde de la popularité … en même temps remarque que j’ai jamais été populaire, alors j’peux pas vraiment savoir comment ça marche dans ce monde-là mais … tu ne devrais pas avoir à changer. »
    Si elle adorait son rôle de présidente, si elle aimait son mode de vie, alors ce serait dommage de s’en lasser seulement parce qu’elle ne retrouvait plus la vraie personne qu’elle était. Catahleen méritait la place qu’elle avait ; elle avait tant travaillé pour arriver au sommet. Elle devait concilier sa nouvelle vie avec son ancienne, c’était aussi simple que ça. Alors Nelligan commença à se confier, une fois le chapitre de Cat’ refermé – pour quelques minutes, au moins. La réaction de la jeune femme fut prévisible, mais réconfortante. Nell se laissa prendre dans les bras chauds de la brunette. Elle le balança, comme s’il était un enfant. Comme sa mère lui faisait lorsqu’il était tout petit. Elle lui murmura alors à l’oreille s’il voulait en parler. L’universitaire haussa les épaules.
    Nell ▬ « Il n’y a rien d’autre à dire, Cat’. Elle ne voulait plus vivre. Elle m’a abandonné. Un geste si simple. Que je ne comprendrai jamais ... Jamais … Tout allait si bien, tu vois … je ne comprends pas ce que j’ai fait de mal … »
    Il se releva légèrement, essuya ses larmes et la regarda. Ils s’étaient habitués à la pénombre et pouvaient discerner les traits de l’autre.
    Nell ▬ « Je ne sais même pas si j’serai capable d’aimer à nouveau, à cause d’elle … »
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest EmptyJeu 7 Jan - 16:12



    La solitude ... Catahleen connaissait ce sentiment. Depuis toute petite, elle avait comme la fâcheuse impression de ne pas être forcément comme toutes les filles. A l'âge de quatre ans, elle demanda à ses parents de lui apprendre à lire et à compter parce qu'elle détestait jouait à la corde à sauter avec les fillettes de son âge alors que sa soeur jumelle, elle était comme un poisson dans l'eau. Elle a toujours refusé de porter du rose : Pour elle c'était comme ressembler à une barbe à papa géante. Plus tard, à l'âge de douze - treize ans, toutes les adolescentes commençaient à faire les yeux doux aux garçons qu'elles croisaient dans les couloirs du collège ... Catahleen, toujours le nez dans ses bouquins les ignoraient ouvertement. Alors, avec le temps on ne se fait pas que des amies. Combien de fois ses frères et soeurs avaient-ils été invité à des fêtes et elle non ? Des dizaines de fois. Mais cela ne la chagrinait pas. Parce qu'elle se sentait beaucoup mieux toute seule qu'accompagnée. Il est plus aisé ainsi que de réfléchir au travers de sa propre vie.

    C'est pourquoi tout en interrogeant son ami Nelligan, la jeune femme savait déjà pertinemment qu'elle ne s'opposerait pas à son silence si jamais il ne souhaitait en aucun cas se confier à elle. Il est toujours plus facile de poser des questions que d'y répondre c'est bien connu. Mais elle espèrait secrètement qu'il pourrait enfin s'ouvrir à elle comme elle s'ouvrait à lui. Avec des difficultés certes mais avec le temps Catahleen apprenait tout doucement à parler avec les gens, à leur faire confiance et par la suite à leur révéler ce qu'elle avait sur le coeur. Comme elle venait de le faire cette nuit. Elle écoutait depuis un petit moment les conseils du jeune homme. Dans l'ensemble elle était d'accord avec lui comme le montrait ses hochements de tête affirmatifs.

    CATAHLEEN : « Je n'en suis pas certaine Nell' ... Avant j'étais toujours petite, brune et une étudiante Alpha et aucune marque d'affection. Je crois que le monde est rempli de stéréotype et la popularité arrive quand tu rentres dans le moule. Mais tu as raison, personne ne devrait avoir à changer. »

    Voilà qui clôturait le sujet concernant Catahleen. Il était temps à présent de se pencher vers Nelligan, ses états d'âmes et sa tristesse qui transparaissait dans son regard. Son ami s'ouvrit enfin à elle et ses aveux la laissèrent un long moment sans voix alors elle le prit dans ses bras pour le réconforter et parce qu'elle en avait aussi besoin pour lui montrer qu'elle le soutenait. Catahleen le laissa s'exprimer sans l'interrompre. Par respect bien entendu et aussi parce qu'elle savait que si elle l'interrompait, Nelligan n'aurait peut-être pas la force pour recommencer. Lorsqu'il se releva, la jeune Alpha s'écarta légèrement et tendit la main pour effacer un reste de larmes sous l'oeil droit de son ami. Puis elle encadra doucement le visage du jeune homme avec ses mains.

    CATAHLEEN : « Tu n'as rien fait de mal Nelligan tu m'entends ?! La culpabilité te détruit de jour en jour mais tu n'y es pour rien. Tu n'aurais rien pu faire pour empêcher ce drame ... Capable d'aimer ? Difficile à dire. La blessure sera toujours en toi mais la cicatrisation se fera petit à petit. Je pense que le temps est le meilleur des remèdes ... »
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MessageSujet: Re: CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest CATAHLEEN&NELLIGAN; something to get off my chest EmptyMer 13 Jan - 1:02

    Ce n’était pas juste une impression, dans la tête de Nelligan. Ce dernier savait pertinemment qu’il était tout à fait à l’opposé de la majorité des garçons de son âge. Ceux-ci pensaient aux filles en priorité, ensuite le sport et leur apparence physique, puis les études. C’était un parfait stéréotype mais auquel les hommes répondaient assez bien de toute façon. Ces hommes se vantaient d’avoir eu cinquante petites amies, de les avoir eues dans leur lit aussi et ce depuis leurs treize ans. Dans le cas du jeune Alpha, il ne pouvait se glorifier de ces faits puisqu’aucun d’eux n’était véridique. Il n’avait eu qu’une seule petite amie, et malgré ses vingt-trois ans de novembre dernier, il était encore puceau. Ce manque de popularité auprès des femmes était justement dû au fait qu’il était complètement à côté de la plaque sur tous les plans d’une bonne vie sociale. Il passait ses années scolaires le nez dans les bouquins, pour s’assurer le meilleur avenir possible. Il figeait complètement devant une fille, parce qu’il n’avait pas l’habitude d’être aussi proche du corps féminin. Il était assez étrange en apparence, avec ses cheveux frisés négligés et ses habits sans style. Ces facteurs réunis faisaient de lui un être duquel les gens ne s’approchaient pas vraiment en général. Évidemment, toute règle a son exception, et heureusement pour Nelligan, il avait quand même un petit réseau de contacts maintenant qu’il était à l’université. Catahleen faisait d’ailleurs partie de ceux dont il était le plus proche. Et auxquels il pouvait se confier, de temps à autre, si la tourmente devenait beaucoup trop oppressante dans sa tête et dans son corps.
    Nell ▬ « Je déteste le monde d’aujourd’hui … on m’avait dit que lorsqu’on arrivait à l’université, les gens étaient devenus matures et que c’était loin d’être le calvaire du lycée … au fond c’est juste un mensonge pour te convaincre de pas te tirer une balle avant d’en arriver là. »
    Soledad serait donc la seule à avoir vu dans le jeu des adultes. La seule à avoir réellement compris toute la game de la vie. Évidemment, Nelligan ne pensait pas vraiment tout ce qu’il disait cette nuit. Il était bouleversé, en peine, alors il ne broyait que du noir et ne semblait pas voir une lueur d’espoir. Un coup de blues. Ça lui passerait. Parce que pour dire vrai, le jeune homme était tout à fait contre le suicide. Il trouvait ces gens lâches, bien que beaucoup les trouvaient au contraire courageux. Il les trouvait aussi égoïstes, de ne penser qu’à eux et de mettre de côté toute la peine que leurs proches ressentiraient à leur mort. Détruire les autres pour apaiser nos peines. Ce fut donc dans cet était d’esprit assez sombre que Nelligan confia pour la première fois la mort de son ancienne petite amie à Catahleen. Cette dernière essuya les larmes de l’étudiant en astronomie, prenant son visage entre ses mains. Ce geste força le jeune homme à la regarder dans les yeux, alors qu’il aurait préféré les baisser et disparaître sous ses paupières.
    Nell ▬ « Le temps ? … Le temps ? Cinq ans. Cinq putains d’années. Et j’arrive toujours pas à regarder une fille qui me plaît sans que son visage à elle ne me revienne en tête et me rappelle qu’elle existe toujours … en moi … »
    Il ne pouvait tout simplement pas trahir Soledad. Il l’aimait encore. Et en regarder une autre était comme la tromper. Tromper une morte … voyez comme il était tombé bas dans ce trou béant.
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