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Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède.

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MessageSujet: Re: Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 16:12

Benedikt ∞ Leyla
Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède.
Vraisemblablement, elle s'était fourvoyée en pensant que la courtoisie fonctionnerait avec lui. Il était vraiment insupportable, complètement hors norme et impossible à canaliser. Même sortir le drapeau blanc et jouer la carte de la neutralité ne semblait avoir aucune prise sur son arrogance. Enfin … Elle n'avait rien à lui prouver de toute façon. Un tantinet agacée par son humour déplacé et un peu trop pince sans rire à son goût, la jeune femme fronça les sourcils, levant les yeux au ciel. Il ne fallait pas être particulièrement perspicace pour se rendre compte qu'elle n'avait rien d'une pédagogue dans l'âme. Elle n'y allait généralement pas par quatre chemins, et était souvent considérée comme un peu trop brute de pomme pour être bienséante. Leyla commença à bredouiller un semblant de réponse, mais fut interrompue par le cellulaire de  monsieur. Apparemment un appel important, une mauvaise nouvelle peut-être ? Elle rassembla ses affaires en attendant sans s'y intéresser plus que ça, sauf lorsqu'il commença à la jauger de bas en haut (chose qu'elle ne supportait pas). « Probablement oui. » répondit-elle interloquée, avant de le regarder sortir de la salle sans trop savoir à quoi s'en tenir. Quelques minutes plus tard, elle pensait déjà à autre chose de toute façon.

•••

La soirée avait pourtant bien commencé. En rentrant de la faculté, elle s'était servie un verre de vin blanc, libérant en même temps ses pieds de chaussures trop serrées qu'elle laissa ici et là sur son passage. Elle s'octroya pour une fois le plaisir d'un bain, et lança un vieux vinyle de Billie Holiday, dont la voix à la fois triste et envoûtante imprégna son appartement d'une atmosphère singulière. Un pied dans l'eau, puis deux : elle lui parut sur le coup brûlante, puis elle s'y fit. S'immergeant complètement, sa peau commençait à rougir et la pièce à se remplir d'une nuée de vapeur épaisse. Se délassant doucement, parvenant presque à détendre chacun de ses muscles constamment sous tensions, elle fit l'erreur de fermer les yeux quelques instants. Elle somnolait, se trouvant à mi-chemin entre la torpeur du sommeil et la conscience du réveil. Au bout d'un moment, elle ne savait plus bien si elle était endormie ou réveillée. Le fait est que son subconscient se fit plus sombre. Il n'y avait rien … Seulement un voile noir sur lequel une voix, doucereuse et grave, chantonnait une comptine sans parole. Elle ne voyait rien, sentait son souffle se saccader et se couper sous la terreur. Et puis d'un coup, un visage. Un visage qui la fit se réveiller en sursaut dans son bain, avec un léger cri de terreur. Tremblante, à bout de souffle, livide comme la pierre, elle réalisa qu'en fait, ce qui l'avait éveillée était son téléphone qui sonnait. L'eau était devenu froide, la vapeur d'eau avait eut le temps de partir, il faisait même un peu froid. Elle sortie en vitesse de la salle de bain, enfilant au passage un peignoir pour récupérer son téléphone qui continuait de crier dans tout l'appartement.

« Allô ? » - « Agent Harrows ? Ah pas trop tôt, ça fait deux fois que j'essaie de vous joindre, ici l'inspecteur Harscher. » - « Désolée je m'étais assoupie. Un problème ? » - « Ah il vous arrive de dormir vous parfois ? Bref. Oui, on a besoin de vous tout de suite. Motel Coral Sands, sur la 5ème avenue. On vient d'avoir le signalement pour un autre couple … On pense que c'est le Biochimiste. » - « Très bien j'arrive. Je vous rejoins sur place directement. » - « Très bien, faites vite, il faut qu'on arrive à faire un premier état des lieux avant que la presse débarque. »

A peine vingt minutes plus tard, elle arrivait sur place. Déjà les girofars tournaient de manière continue. La police locale était là, balisant l'entrée du Motel pour que personne ne puisse entrer, et surtout pas la presse qui était déjà sur les lieux. Certains des agents du FBI chargés de l'enquête étaient présents aussi. Il devait être aux alentours de quatre heure du matin. « Ah, Harrows ! Vous voilà ! On a essayé de faire en sorte que personne ne touche à la scène. Seule la légiste est déjà sur place avec l'inspecteur. Ils vous attendent. J'crois que le patron a appelé le ptit génie en chimie vous savez ? Il lui a dit de venir pour qu'il voit la scène de ses propres yeux. Il ne devrait pas tarder à arriver. » Lui, c'était Jimmy. Tout nouveau sur le terrain, encore assistant, il était chargé de prendre les photos des scènes de crimes, et était davantage compétent dans le domaine informatique. Leyla l'écouta attentivement puis se dirigea dans le Hall d'entrée du Motel. On était entrain d'emmener certains employés pour les interroger. Certains étaient bouleversés, choqués, en larmes. Un étage, puis deux, puis trois … Arrivée au septième, elle longea le long couloir jusqu'à la porte d'entrée de la chambre. Dans le couloir, d'autres agents, en uniformes, prenaient des notes. Son patron était devant la porte, avec la légiste, le visage visiblement abattu et très austère. « Inspecteur. » elle hocha la tête. « Delphine. » elle hocha de nouveau la tête, saluant ses collègues. « On pense que c'est le même tueur. Je vous laisse aller voir par vous même, nous vous rejoindrons lorsque vous aurez terminé. » - « Bien, merci. » dit-elle avec une impassibilité surprenante. Intérieurement, la tension était entrain de monter dans sa poitrine, rapidement rattrapée par une faculté de concentration qui lui était propre, et qui lui permettait de voir au delà de ses sentiments, et au delà de l'horreur. C'est grâce à cela qu'elle parvenait à percevoir des détails que d'autres ne voyaient pas. Entrant d'un pas furtif dans la pièce, elle ferma les yeux quelques secondes, avant de les rouvrir sur un spectacle d'une horreur absolue. Un homme assez trapu était attaché à une chaise posée contre un mur : les mains liées derrières le dos et les pieds aux pieds avants de la chaise. Complètement dénudé, il n'avait pas de lacérations sur le corps. Seule sa gorge était tranchée. Son visage affaissé laissait apercevoir deux orbites creux. On lui avait arraché les yeux … Ou plutôt, on les lui avait dissous, avec un mélange qui dégoulinait encore sur ses tempes, et semblait comme brûler des parcelles de sa peau. Juste en face, sur le grand lit double, un vision qui ne la laissa pas de marbre. Elle faillit avoir un haut le cœur, détourna les yeux quelques instants, puis se força à regarder. La femme était nue, le bas de son corps contusionné comme toutes les autres. Dans une position à demie allongée, elle portait entre ses bras un bébé … Ou plutôt un fœtus pas encore entièrement formé, pressé contre son sein. Sur son visage affaissé par la mort, l'assassin lui avait dessiné un sourire, en lacérant la coupure de ses lèvres. Sur le mur, juste au dessus de la scène, quelques mots : « Family's pictures » inscrits à la main en lettre de sangs. Leyla demeura un bon quart d'heure à contempler la scène, à l'examiner et surtout à essayer de se mettre dans la peau du tueur qui avait commis ces atrocités. Lorsqu'elle ressortie de la chambre, elle était plus froide et plus pâle que d'ordinaire. Cela ne laissait jamais indemne ce genre de vision, jamais. « C'est le même. C'est lui. Mais il se perfectionne. Il a laissé l'enfant cette fois-ci. Le couple a été identifié ? » - « Oui il s'agirait de Alice et Charles Newton. » - « Le fameux couple de chercheurs ? » - « Oui, eux-même. » - « Mais pourtant les deux premiers couple qu'on a retrouvé n'avaient rien à voir avec l'univers de la recherche, et de la chimie. Seuls les deux derniers en avaient un ... »
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MessageSujet: Re: Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. - Page 2 EmptyLun 13 Avr - 0:36


“Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède.”

Il était encore loin de six heures et des poussières lorsque le téléphone sonna à nouveau. « Allo ? Je croyais que le rendez-vous était fixé à six heures et demi » ronchonnai-je à un homme au bout du fil. « Je suis là dans dix minutes. » L’esprit encore embrumé par mon dernier cauchemar, je m’assois le temps de quelques secondes sur le matelas, repoussant les draps et la couverture d’un geste rageur. Les photos que m’avait envoyées le QG me revenaient en mémoire. Et maintenant, je devais faire celui que n’avait pas vu ces horreurs, m’y confronter dans la réalité. J’enfile un jean et tee-shirt noir, ainsi que ma veste en cuir, ma paire de bottines  cloutées et mes gants. Inutile de passer un coup de peigne dans ma tignasse rousse, elle n’écoutait jamais. Et je n’étais pas d’humeur à enfiler des habits plus saillants. Ce soir, je redevenais le rebelle d’antan. A la fois sauvage et solitaire. J’enfourche ma moto, et je mets environ cinq minutes pour me rendre sur les lieux du crime. Le boucan de l’engin face à la lourdeur et au silence régnant sur place interpella plusieurs agents qui froncèrent immédiatement les sourcils en se demandant ce qu’un motard comme moi faisait dans le secteur. Force est de constater que je n’avais pas vraiment l’allure de l’intello coincé. A peine descendu de ma bécane, je me dirige vers l’attroupement de policiers en uniforme. « Shark. On m’attend. » Et vous avisez pas de me demander mes papiers d’identité, j’ai très mal et très peu dormi, je suis pas d’humeur. Tout autour, les médias tentaient de se frayer un chemin jusqu’à la chambre, allant jusqu’à essayer de corrompre les forces de l’ordre par leur beau discours et leur flash crépitant. Relevant mon col de veste et détournant le regard pour éviter d’être reconnu parmi cette masse, j’entrevois plus au nord ce qui semble être celui qui m’a téléphoné, puisqu’il me fait signe de la main. « M. Shark ? » « Oui, c’est moi. » « Benedikt Shark ? » « Vous en connaissez d’autres des Shark ? » Bon certes, il y avait mon père, mais vu qu’il haïssait au plus profond de son être les autorités, et qu’il ne côtoyait que le gratin, je doute que sa réponse puisse être affirmative. « Je sais, j’ai pas la tête de l’emploi. Bon, vous me conduisez ou je dois me débrouiller ? » repris-je un brin excédé. Il faudra un jour que l’on m’explique d’où provient ce stéréotype qu’un homme intelligent doit forcément être habillé comme dans les années 20 ou qu’il était incapable d’entretenir une vie sociale parfaitement normale. Bon, dans le deuxième cas, c’est vrai, mais cela n’a rien à voir avec ma profession je puis vous l’assurer. « Oui, c’est par là… » Malgré tout suspicieux, l’agent me conduisit jusqu’à la scène de crime, veillant à ne pas marcher trop vite pour avoir le temps de me jauger sommairement avant de me présenter à son chef. « Ce n’est pas parce que vous n’avez trouvé aucun lien qu’il n’y en a pas. » répliquai-je à peine la porte franchie. Je vous l’avais dit qu’on se reverrait. « Shark. » Les présentations avant toute chose. A son tour de me regarder avec suspicion, avant de lever la main vers son collègue pour qu’il me laisse entrer. « Shark, enchanté. Vous connaissez mademoiselle Harrows je crois ? » « Connaître est un grand mot. Disons qu’on s’est déjà rencontré. » soufflai-je en faisant plus attention à la mise en scène macabre que j’avais sous les yeux qu’aux agents présents dans la pièce. Je mentirais si je disais que je n’avais pas contenu mes larmes devant le spectacle de ce fœtus bercé par les bras du cadavre de sa mère. Après la douleur psychologique, vint la douleur physique. Ma mâchoire qui se contracte, mes poings qui se serrent jusqu’à leurs limites et ce goût de métal au fond de ma gorge alors que je suis parvenu à crier sans ouvrir la bouche. Salop, attends que je te mette la main dessus. « Vous avez des témoins ? » Parce que j’imagine qu’il n’y a aucun suspect, ce serait trop beau. Mais peut-être que le tueur a commis une erreur. On en fait tous. « Non, et de toutes façons, nous ne vous avons pas fait venir pour ça, monsieur Shark. » Je hausse un sourcil, surpris. « Pourquoi vous m’avez fait venir alors ? Me donner des cauchemars jusqu’à la fin des jours ? C’est sympa de votre part mais j’ai déjà fait mon stock. » ironisai-je avec un air pourtant très sérieux. «  Nous voulions être certains d’avoir votre entière coopération et que vous sachiez à qui nous avons affaire. » Et ? « Mon entière coopération pour…quoi, exactement ? » répétai-je en fronçant peu à peu les sourcils. « Pour une infiltration. Ainsi que l’agent Harrows. » Lequel agent Harrows ne semblait pas être au courant le moins du monde. « Mais nous verrons ça au bureau. Laissons aux légistes le soin de s’occuper des corps. Le temps d’avoir les dernières analyses et la réunion pourra commencer. Vous serez des nôtres, monsieur Shark. Et il est six heures passées. Voyez, vous n’êtes pas trop en avance. » Très drôle. Je les suis brièvement du regard, le temps qu’il s’éloigne et qu’il s’explique avec Leyla, ou pas d’ailleurs, et jette un dernier coup d’œil sur ce portrait de famille. Un portrait fabriqué par des mains d’amateur, un mauvais artiste peignant son ultime toile. Parce qu’il était hors de question qu’il s’en prenne à d’autres. Maintenant que je travaillais sur cette affaire, et bien que je savais que ce n’était pas très professionnel de prendre les choses tellement à cœur, j’étais décidé à le traquer jusqu’à la mort.


∞everleigh
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MessageSujet: Re: Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. - Page 2 EmptyMar 14 Avr - 21:59

Benedikt ∞ Leyla
Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède.
Les sourcils froncés, très concentrée sur ce qu'elle venait de voir, elle épluchait un à un chaque détail dans son esprit, toute trace de sentimentalisme disparaissant peu à peu. C'était aussi cela, son métier. Réussir à passer outre les myriades de sentiments qui pouvaient l'envahir face à ce genre de scènes macabres, et ne conserver que le professionnalisme, ce qui lui permettrait de ne voir plus les corps tels qu'ils étaient, mais davantage comme des énigmes à élucider. Si elle avait dû se laisser aller à chaque sentiment de vengeance et de haine qui l'avait animée chaque fois qu'elle avait croisé un tueur, la plupart ne seraient plus de ce monde. Quoiqu'il en soit, sans doutes entrain de penser à haute voix sans véritablement s'en rendre compte (chose normale lorsqu'elle réfléchissait), une voix grave qui lui était très vaguement singulière l'interrompit tout à coup, l'agaçant au plus haut point. Face à cette remarque désobligeante, elle faillit répondre : « Évidemment, je ne suis pas stupide. » en grognant, mais se retint juste à temps lorsqu'elle se retourna vers l'inconnu … Pas si inconnu que ça finalement. « Vous ? » fut-elle seulement capable de lâcher avec un soupir proche du dépit (quoique sa surprise fut elle aussi plutôt grande). « C'est donc lui le petit génie en chimie que vous nous avez dégoté ? » maugréa t-elle doucement au pauvre Jimmy qui n'avait fait que faire de son mieux, et qui ne comprenait sans doutes pas très bien d'où venait cette hostilité latente, pendant que le nouvel arrivant s'informait de la situation auprès de leurs supérieurs. « Il est insupportable, complètement désinvolte … C'est n'importe quoi ... » continua t-elle alors qu'il essayait de plaider la cause de celui qu'il avait contacté pour « rejoindre l'équipe ».

C'est alors que son nom fut prononcé à haute voix, captant soudain son attention, et interrompant sa discussion avec Jimmy. Elle haussa un sourcil, sentant un sentiment incontrôlable s'insinuer dans ses veines et grimpant en même temps qu'il continuait de leur expliquer quel serait leur … Rôle. « Je vous demande pardon ? » lâcha t-elle d'un ton entièrement discourtois, oubliant un instant le rapport hiérarchique qui existait entre elle, et l'inspecteur ici présent. « Harrows Harrows … Calmez-vous. Venez par là ... » dit-il en l'isolant un peu, se doutant probablement que la bombe à retardement allait exploser. Hors, lorsqu'elle était en colère, malgré sa petite taille, elle demeurait impressionnante, même pour les plus imposants. « Vous plaisantez j'espère ? Vous voulez que l'on serve d’appât j'imagine ?! Que l'on se fasse passer pour un heureux couple avec un enfant en route pour qu'il s'intéresse à nous?! Vous pensez vraiment qu'il sera assez stupide pour y croire ? Je ne pense pas … Vous savez pertinemment que ces affaires sont casse gueule, toutes ou presque ont quasiment mal tourné. Surtout quand l'un des deux agents n'est pas un pro … » Et puis, il y avait cette chose qu'elle ne voulait pas avouer. Cette chose tapie au fond d'elle-même : la peur. Une peur frénétique, proche de la folie, de revivre ce qu'elle avait déjà vécu en tant qu'agent infiltré. « J'étais contre l'idée de vous mettre sur cette affaire. C'est Crawford qui a insisté. » Sa surprise se lut alors sur son visage. Pourquoi Crawford, qui avait été le premier à la mener dans la gueule du loup, voulait prendre le risque de recommencer ? Elle ne pouvait aller à l'encontre de sa volonté, c'était lui qui déterminerait l'avenir de sa carrière après tout. Ou tout du moins … En partie. « Disons que cette affaire sera un moyen pour vous de vous surpasser, et … De prouver que vous êtes apte à retourner pleinement sur le terrain. Si vous coincez ce tueur, vous serez promue inspecteur, vous serez déclarée entièrement apte au service et vous pourrez … Reprendre le fil de la carrière que vous avez interrompu il y a trois ans. » Ces informations la laissèrent sans voix. Cela faisait des mois qu'elle prétendait être prête, et qu'elle attendait qu'ils lui donnent sa chance de la prouver. Elle n'aurait jamais pensé que cela serait ça, leur épreuve : retourner une nouvelle fois dans la gueule du loup, mais cette fois-ci, en ressortir  sans laisser quelqu'un derrière elle. « Très bien. Mais je refuse d'avoir à materner ou que l'on me tienne pour responsable de tout ce qui pourra lui arriver. » dit-elle d'un ton mécontent, le regard sombre, en désignant Benedikt du regard. Sans crier gare, elle quitta les lieux du crime (puisqu'une réunion allait avoir lieue), balançant à la dérobée à Benedikt une phrase tout à fait accueillante qui ressemblait à : « Bienvenue dans l'équipe monsieur Shark. J'espère pour vous que vous n'avez plus rien à perdre. » avant de se rendre au bureau par ses propres moyens.
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MessageSujet: Re: Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. - Page 2 EmptyMar 14 Avr - 23:39


“Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède.”

Si je l’entendais ? Oui, je l’entendais même très bien malgré le volume. Et ça m’amusait de constater que mademoiselle éprouvait de la rancœur à mon égard. Enfin, amusé étant un grand mot au vu du contexte. Disons que j’étais indifférent à son évaluation de ma personnalité mais que son attitude me donnait envie de jouer encore plus des pieds et des mains rien que pour avoir la satisfaction de la voir me détester. Et non, je ne suis pas masochiste. Quoiqu’il en soit, pendant que j’observe et détaille la scène de crime, miss Harrows entretient une discussion des plus houleuses avec son boss. Discussion que j’entends plus que je n’écoute, cela va de soit. Ce n’est que lorsque j’ai terminé mon inspection, que je retourne à la porte d’entrée, là où se tiennent les deux agents, et que sa dernière remarque me parvient aux oreilles. « Si vous êtes capable d’être responsable de votre propre personne, ce sera déjà un exploit en soi. » répliquai-je du tac au tac. J’ai horreur que l’on me considère comme un gosse de trois ans. Seul mon père avait le droit de me qualifier de « fiston », et encore en de rares occasions. Même mon oncle, que j’avais retrouvé il y a moins de 6 mois, qui avait osé me qualifier de « gamin » s’en était tiré avec des contusions. Alors surtout, que personne ne vienne me parler de maternage. Lorsqu’elle s’éloigne, après m’avoir ironiquement souhaité la bienvenue dans l’équipe, je ne peux en détacher le regard, à la fois grave et amer. Une vieille rengaine tournait en boucle au fond de ma tête depuis le début de cette rencontre. Un disque rayé. Une histoire oubliée.

Six heures et demie…passées. Des donuts, doonies, café, thé…il y avait un peu de tout pour nous restaurer dans la grande salle. Une chaise derrière chaque mini-table, un bloc note et un stylo posés en évidence sur chacune d’entre elles, et sur l’estrade, un tableau autrefois immaculé, de nos jours noirci de feuilles, de schémas, de portraits, de témoignages et de photographies. Les agents qui travaillaient sur cette affaire avaient été appelés à rejoindre la salle de réunion, se frayant difficilement un chemin jusqu’à leurs sièges. Pour ma part, j’avais préféré rester debout, dévisageant chaque membre des forces de l’ordre qui entrait comme une abeille en plus rejoignant sa ruche. S’il savait qu’il fut un temps, quand j’étais encore adolescent, où j’adorais les faire tourner en ridicule. En passant par les courses de vitesse à l’insubordination… Il y a même une fois où ils m’ont trouvé en train de forniquer sur le siège arrière d’une voiture de police. Le grillage séparant les voyous de l’autorité nous avait affolé les sens, à Tacha et à moi. On avait pas pu résister à l’appel. Bizarrement, ce prétexte là n’avait pas paru être une bonne excuse à leurs yeux.

« Bonjour, bonjour à ceux que je n’ai pas encore vu. Bon, vous savez tous pourquoi nous sommes réunis ce matin. Le meurtre de Alice et Charles Newton. Cinquième homicide, en moins d’un mois. Tous des couples mariés, heureux en ménage. Le dernier en date attendait même un enfant. » Dans la salle, pas une mouche ne vole. Les traits sont tirés et les nerfs à fleur de peau. Tous sont attentifs. Concentrés même. « Comme certains le savent, nous n’avons retrouvé aucun indice sur le tueur sur les scènes de crime, ce qui nous laisse à penser qu’il s’agit sinon d’un professionnel, d’un habitué. Il y a un laps de temps d’une semaine maximum entre chaque crime, excepté le dernier qui a eu lieu la même semaine que l’avant-dernier meurtre. On peut donc en déduire que notre tueur a de moins en moins besoin de préparation, qu’il prend de plus en plus confiance en lui, et surtout, que sa soif de sang est plus importante de jour en jour. » Pas besoin d’être Einstein pour comprendre qu’un type qui tue plus d’une personne, et à la suite, apprécie son « hobby ». Je lève les yeux au ciel, la fatigue se fait sentir. Appuyé sur le mur de derrière, je cherche en vain un passe-temps discret pour éviter de mourir d’ennui. BIP BIP BIP... « Excusez-moi. » Sans un regard pour l’assistance et le chef qui me fixait avec insistance, je sors de la salle afin de répondre à l’appel. « Je suis occupé. » précisai-je d’avance en reconnaissant le numéro. « Shark ? » Le patron aussi utilise le portable des petits employés maintenant ? C’est nouveau ça. « Bonjour chef, vous passez une bonne journée ? » « Excellente. Et la vôtre ne fait que commencer, à propos. Je veux que vous fassiez équipe avec mademoiselle Harrows sur l’affaire du Portrait de famille. » « Oui, on m’a déjà prévenu, merci de… » « Pas en tant qu’agent, Shark. En tant que civil. » Plait-il ? Les sourcils froncés, je ferme les yeux quelques secondes avec l’espoir que quand je me réveillerai, tout sera différent. « Vous m’avez compris, Shark ? Elle, et personne ne doit savoir qui vous êtes. Vous êtes sous couverture, ne l’oubliez pas. » « Oui, ça j’ai compris. Mais si je suis effectivement sous couverture, pourquoi est-ce que je me comporterai comme un civil ? » répliquai-je, agaçé. « C’est de la politique. Ecoutez, le FBI est sur l’enquête et Interpol me met le grappin dessus par deux des dix victimes étaient des Européens. Quand ce type se fera boucler, on se fiche de savoir qui le fera mais ce serait bien que ce ne soit pas les services secrets américains, vous comprenez ce que je veux dire ou je dois vous faire un dessin ? » Non, j’ai parfaitement compris, boss. « Je suppose que je n’ai pas le droit d’utiliser mon arme ? » grognai-je en grattant mon front d’une main. « Seulement en cas de nécessité, Shark. Evitez de vous faire remarquer. Ne laisser rien paraître aux yeux de cette profiler, est-ce que c’est clair ? Devenez qui vous voulez : un intellectuel coincé, un clown,…même un attardé si ça vous chante, mais elle ne doit surtout pas se douter de ce pourquoi vous travaillez ensemble. » Je raccroche, maudissant en mon for intérieur le jour où j’avais été recruté à la CIA, et retourne à la salle, juste au moment où le chef attribue la mission de chacun. « …et Harrows vous ferez équipe avec le chimiste. Ah, monsieur nous honore enfin de sa présence. » C'est censé être drôle ? « Je disais, monsieur Shark, que vous et mademoiselle Harrows travaillerez ensemble sur cette affaire. Vous formerez un couple de jeunes mariés, chimistes de votre état, qui a décidé de prendre quelques vacances pour votre lune de miel. » Mais où va-t-il chercher tout ça ? Je m’apprête à protester, mais il continue sur sa lancée, comme si je n’existais pas. « Il y a une conférence qui pourrait vous intéresser dans un mois, à Sausalito, le temps de vous préparer. Je veux que vous y assistiez, tous les deux. Nous pensons que c’est de cette manière que notre tueur repère ses prochaines victimes. Nous vous avons déjà réservé une chambre. Voici vos billets. Vous partirez dans deux jours. Notre contact sur place vous briefera sur la procédure habituelle. » Ah oui, j’oubliais que je suis censé être un amateur complètement idiot. « Je peux dire quelque chose ? » « Non. N'oubliez pas de m'appeler en arrivant. » Je rêve ! Ils se sont donnés le mot ou quoi ? Je suis certain que mon chef et lui s’entendraient à merveilles s’ils se rencontraient un jour. En attendant, de fort mauvaise humeur, je jette un coup œil rapide à ma « femme » avant d'annoncer, très sérieusement : « Je prends le côté hublot. »


∞everleigh
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MessageSujet: Re: Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. - Page 2 EmptyMer 15 Avr - 14:53

Benedikt ∞ Leyla
Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède.
LLeyla était inquiète. Plus qu'inquiète, elle était soucieuse. Que se passerait-il si les choses devaient mal tourner ? Parviendrait-elle à garder le contrôle d'elle-même quoiqu'il puisse se passer ? Le schéma même utilisé par ce tueur était loin de la laisser de marbre, bien au contraire. Cet homme qui « peignait » des portraits de familles sordides, arrachant à de futures mères ce qui grandissait en elle, lui donnait à la fois envie de vomir et d'arracher un à un les membres de ce malade. Ce qui la perturbait également dans cette mission qui allait leur être confié, c'était le rôle qu'elle allait devoir jouer. Mimer une jeune mariée, heureuse en ménage … Probablement enceinte aussi, c'était tellement loin de ses propres perspectives d'avenir, que cela la perturbait sensiblement. Crawford avait eu le nez fin sur ce coup là. S'il y avait bien une affaire qui réunissait tous les éléments qui pouvaient la mettre à l'épreuve sur ce qui l'effrayait à la fois, c'était bien celle-ci. Mais en même temps … Devenir inspecteur, avoir sa propre équipe … C'était son rêve, ce qu'elle voulait depuis toujours. C'était ce qu'elle aurait dû finalement devenir il y a trois ans si les choses n'avaient pas si mal tourné. Elle se résolut donc à voir cette affaire plus comme une opportunité, et un moyen de voir où elle en était par rapport à son parcours personnel. Mais cela ne l'empêchait pas d'être malgré tout furieuse contre Crawford de l'avoir ainsi prise au dépourvu. La seule chose qui pouvait la motiver était la perspective de retrouver ce type, pour qu'il ne fasse plus jamais de mal à qui que ce soit. Le reste n'avait finalement que peu d'importance.

La réunion avait débuté depuis une bonne heure maintenant. Tous les agents avaient un air assez déconfit, et malheureusement, elle ne faisait pas exception à la règle. Il fallait bien avouer que l'on atteignait le comble de l'horreur avec cette affaire. Les photos qui défilaient sur le grand écran blanc en arrière plan lui donnaient des frissons d'effroi. Assise sur une chaise, les jambes croisées et la mine pensive, Leyla écoutait d'une oreille distraite les paroles de l'inspecteur, jusqu'à ce que ces dernières s'orientent vers le sujet de leur mission. Evidemment, compte tenu de son caractère, elle ne put s'empêcher d'intervenir. « Si la conférence n'est que dans un mois, pourquoi nous faire aller là bas un mois plus tôt ? Vous voulez qu'il observe la béatitude de notre amour avant pour que l'on paraisse crédible c'est ça ? » ironisa-t-elle tout en sachant pertinemment qu'elle ne devait pas être bien loin de la vérité. Pour que leurs personnages aient un semblant de crédibilité, et surtout qu'ils paraissent réels aux yeux du tueur, il leur faudrait du temps. Peut-être trop de temps d'ailleurs. « En un mois, il va avoir le temps d'en faire des victimes, compte-tenu du rythme qu'il a pris jusqu'à présent ... » lâcha t-elle soucieusement. C'était de rapidité, et d'efficacité dont ils avaient besoin. « C'est la raison pour laquelle il faut qu'il vous repère le plus rapidement possible. Tous les couples qui ont été tués jusqu'à maintenant avaient tous fait un séjour dans cet hôtel de Sausalito avant d'assister à la conférence organisée dans ce dernier. Peut-être que notre homme fait partie du personnel de l'hôtel, ou des organisateur … Toutes les perspectives restent à ce stade envisageable. » Deux jours, c'était extrêmement court. Heureusement qu'elle n'avait aucun impératif familial ou personnel, on était rapidement mis dans le bain dans cette structure. « Monsieur, j'ai une question. Comme tous les couples en question étaient jeunes mariés, et qu'à chaque fois, la femme attendait un enfant … Vais-je devoir … ? » demanda t-elle un peu à la dérobée, se doutant là aussi un peu de la réponse. Ce n'était pas comme si elle eut été un peu forte, à pouvoir faire semblant d'être enceinte sans subterfuge. Crevette comme elle était, les artifices seraient probablement nécessaires. « Oui. On compte sur vous pour avoir l'air d'une jeune future maman épanouie. Tout ce que vous n'êtes pas en temps normal quoi. On vous fournira tout le nécessaire sur place pour que vous ayez l'air moins … Svelte je dirais. Et vous Shark, tâchez d'avoir l'air d'un futur prix Nobel, bien sous tous rapport, en arrangeant votre air négligé par exemple. Tous les deux, vous n'aurez pas le droit à l'erreur. La moindre faille, et il devinera que vous êtes sous couverture. » Déjà elle se sentait bouillir elle-même, mais juste cette phrase n'allait certainement pas beaucoup plaire non plus à son « partenaire ». Tous deux probablement aussi colériques l'un que l'autre, cela allait faire des étincelles, je vous le dis. « Evidemment, inutile de proposer avant, vous êtes l'incarnation de la galanterie. » maugréa-t-elle en se demandant combien de temps elle arrivait à tenir sans lui mettre son poing sur le nez. Dire qu'ils allaient devoir jouer la comédie, jouer les amoureux transis pendant plusieurs semaines … Rien que d'y penser ça lui donnait des haut le cœur (rien de tel pour se mettre dans la peau d'une femme enceinte.)
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PS : Mise en page en cours, ma connexion merdouille :p
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MessageSujet: Re: Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. - Page 2 EmptyMer 15 Avr - 20:56


“Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède.”

Les questions de Leyla étaient pertinentes, logiques…et malheureusement sans réponse étant donné que son supérieur semblait avoir déjà pris sa décision. « Vais-je devoir… ? » Là, soudainement, je prêtais plus d’attention à ce qui se disait. D’accord pour me faire passer pour un mari fidèle, pas d’accord pour le devoir conjugal. Sans doute que n’importe quel homme normalement constitué aurait sauté sur l’occasion pour afficher un air béat ou un rictus de complaisance, mais je ne faisais pas partie de ceux-là. D’une, parce que si j’avais besoin d’une distraction pour la nuit, je pouvais en trouver une très facilement, de deux, parce que j’ai déjà une gamine dont je ne sais pas m’occuper alors deux, non merci. Enfin, parce que contrairement à 007, je ne mélange pas travail et plaisir. Surtout pas avec une femme qui de toutes évidences, me considère comme le pire des salops. Oups, je crains d’avoir mal interprété la question. Sans doute qu’il y avait un désir inconscient là-dessous. Des artifices, mais biensûr ! « Vous savez ce qu’il vous dit mon air négligé ? » Pendant que dans un coin de ma tête, j’entendais la voix grave de mon boss me hurler de la fermer. Ok, je laisse passer, pour cette fois. « Oh, je suis désolé, vraiment. Attendez, on la refait. Je vous propose…de ne pas vous asseoir du côté hublot, c’est mieux comme ça ? » lâchais-je avec ironie tandis qu’une policière qui passait par là se cachait les lèvres pour rire en silence devant ce spectacle. « C’est vous les infiltrés ? » « Non, mais on me confond toujours avec Di Caprio. » Qui est ce jeune gaillard qui vient de débarquer ? Blond, la vingtaine, des lunettes noires, un style profondément…disons qu’on remarque tout de suite qu’il travaille derrière un bureau, et un sourire avenant. Un peu trop si vous voulez mon avis, ça ne présage rien de bon. Quoiqu’il en soit, il me fait un clin d’œil suite à ma remarque pour me signifier qu’il avait compris la référence cinématographique, et nous invite alors à le suivre. « Très drôle, vraiment c’était… Je me présente : Martin Stewart, c’est moi qui vais vous préparer à devenir le plus mignon petit couple de Sausalito. » Je déteste déjà ce type. « Pardon ? » « Suivez-moi, venez venez…on va aller dans le gymnase, je l’ai réservée et j’ai tout installé. On a que deux heures devant nous alors dépêchons ! » Installer quoi au juste ? Bon gré mal gré, le gamin a déjà filé sans nous attendre, on est bien obligé de suivre. Honneur aux dames. Une fois dans le gymnase, je fronce immédiatement les sourcils – c’est devenu une habitude quand je suis à côté de cette fille – en remarquant le canapé en plein milieu de la salle, un paravent un peu plus loin, ainsi que d’autres petits accessoires sur une table placée en évidence sur le côté. « Alors, le chef m’a dit que vous deviez être très amoureux. Enfin, paraître très amoureux. » Oui, la nuance est de taille, petit. « Donc, je vous ai concocté des petites mises en scène pour vous aider à entrer dans la peau du personnage. Monsieur Shark, si vous voulez bien vous mettre ici … mademoiselle Harrows, là… » L’optimisme de ce drôle de blondinet est fascinant à observer, mine de rien. « Je ne sais pas si vous connaissez l’hôtel où vous allez séjourner, ou la ville d’ailleurs, mais c’est un coin tranquille. Tout le monde se connait. Il ne tient qu’à vous de faire bonne impression pour que ça se répande comme une trainée de poudre, d’accooordd ? Donc, imaginez-vous par exemple en tête à tête au restaurant de l’hôtel. Que faîtes-vous ? » Tu veux répondre en premier, chériiiiee ?  


∞everleigh


Ps : Aie, ça arrive. Bon courage, pas de souci... calin
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MessageSujet: Re: Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. - Page 2 EmptyMer 15 Avr - 22:20

Benedikt ∞ Leyla
Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède.
Par artifice, elle songeait bien sur au fait qu'ils allaient probablement l'obliger à porter du rembourrage, un faux ventre, ou quelque chose du style. Elle avait déjà du mal à se faire à l'idée de devoir le voir plus d'une heure par jour, alors songer à autre chose était entièrement mal venu. Quoiqu'il en soit, Leyla bouillonnait intérieurement. Un peu comme un chaudron dont le breuvage aurait été porté à très haute température vous voyez un peu ? Et évidemment, comme il était aussi caractériel qu'elle, il voulait aussi avoir le dernier mot, et ne cessait de rajouter des couches inutiles. N'avait-il pas encore compris qu'il était absolument inutile de rajouter une remarque salasse à chaque fin de phrase qu'elle pouvait prononcer ? Dire que pendant un bref instant, quelques heures plus tôt, elle avait faillit faire preuve de compassion à son égard. D'ailleurs, en reparlant de ça, leurs conversation lui revint vaguement en mémoire. Et ces réactions qu'il avait eut face aux photos qu'elle avait montré ? … Hmm. Elle allait garder précieusement ce souvenir dans un coin de son esprit, d'ores et déjà persuadée qu'il lui resservirait un jour.

« Le plus mignon de ? ... » marmonna t-elle en se retournant d'un bond, n'ayant auparavant jamais croisé cet agent alors qu'ils bossaient au même endroit. Ils ne devaient pas faire partie du même service … En tout cas, il n'avait pas le look de l'agent de terrain, ça, c'était une évidence. A l'écouter, sa mine se renfrogna quelque peu. C'était la foire du trône ou quoi ? Elle n'arrêtait pas de voir des agents inconnus faire des allers retours, des informations ne cessaient de fureter de partout, un vrai salon de conversation dès le petit matin, elle n'avait jamais vu ça ! Déjà, sans s'en rendre compte (sûrement par mimétisme), elle s'était mise à suivre les deux hommes, jusqu'à arriver dans … La salle d'entraînement, métamorphosée pour l'occasion. Où étaient donc passés ses chers tatamis ? Leyla s'installa à la « table de restaurant », ne cachant pas du tout son manque d'enthousiasme face à cet exercice qu'elle trouvait à la fois futile, et inutile. Ils pouvaient très bien se débrouiller sans l'aide d'un professeur de savoir vivre. Quoi ? Vous en doutez un peu ? « Des ? Parce que vous allez nous en faire faire plusieurs ? » Elle soupira, s'ajusta convenablement devant la table, un coude sur cette dernière, sa main soupesant son menton comme si elle eut été entrain de l'écouter avec une admiration proche de la niaiserie. « J'imagine que je devrais boire ses paroles. Un peu comme ça ... » Un sourire mielleux illumina alors ses traits. Dommage qu'il eut été forcé et joué, sinon, elle aurait presque pu paraître belle. « Rire de toutes les blagues à dormir debout de son répertoire et éventuellement, glisser ... » Et là elle fit glisser son pieds, sous la table, le long de la cheville de Shark. Aux vues du sursaut qu'il eut, il ne devait pas s'y attendre, ce qui la fit rire ironiquement quelques instant. Puis elle le défia du regard. « Bah alors Shark. Il n'en faut pas beaucoup pour vous effrayer. » dit-elle en haussant les sourcils avec défiance, le sentant bouillir de l'intérieur et lui lancer des éclairs. Évidemment, elle l'avait fait exprès. Comme une élève indisciplinée, elle testait ses limites, et montrait en même temps sa mauvaise volonté. Martin eut juste le temps d'intervenir avant que cela ne tourne au vinaigre. « Calmez-vous, calmez-vous. Harrows … Oui bon, et sinon, vous pouvez simplement sourire, être agréable, et avoir l'air complice … M'voyez ? » Évidemment qu'elle voyait, elle avait déjà dîner en tête à tête avec un homme. C'est juste que c'était lui en particulier qui lui faisait cet effet. « Moui bon, on va peut-être passer directement à une autre étape. Vos métamorphoses respectives ! Vous vous doutez bien qu'on ne va pas vous lâcher dans la nature avec vos mines actuelles ? Shark, vous allez venir avec moi, j'ai quelques petites choses à vous faire essayer. Harrows, Mina juste là bas va s'occuper de vous. » Mina, c'était une intervenante qui bossait de temps à autre pour leur structure, et qui était spécialisée dans la « transformation physique » des agents sous couverture. Elle lui fit passer diverses tenues, toutes très féminines. Surtout des robes, et des jupes … Tout ce qu'elle ne portait quasiment jamais en temps normal. Elle rendit ses cheveux bruns plus longs, en y ajoutant des rallonges, et en les bouclant. Cela lui changeait un peu le visage, lui rendait presque un air plus doux. Lorsqu'elle se regarda dans le miroir, elle fut même agréablement surprise de ce qu'elle y voyait. Elle la maquilla même un peu, soulignant ses traits finement pour agrandir son regard sombre, et rehausser son teint trop pâle. Une bonne heure plus tard, elle était prête. Elle portait une jolie robe imprimée fluide, dont une fine ceinture colorée marquait légèrement sa taille toute menue, et laissait entrevoir, sur le devant de son ventre, comme un arrondi. C'était en réalité un faux ventre, lui faisant paraître être enceinte de quatre ou cinq mois tout au plus qui avait été glissé sous ses vêtements, à même sa peau. L'illusion était bluffante. A  moins de la voir entièrement dévêtue (et encore), nul ne se serait douté que tout était faux. Elle-même trouvait cette vision d'elle-même troublante. Sur le coup, elle eut même un peu de mal à se reconnaître. Retournant dans le coin réservé aux « mises en scènes d’apprentissages », Martin était déjà là, patientant derrière le paravent que son 'apprenti' daigne se montrer enfin sans trop râler. « Ma chère vous êtes à croquer. Je savais qu'il y avait un potentiel caché sous cette mine pâlichonne ! Bon et vous derrière là ? Ça avance un peu ? On a pas toute la journée ! » lâcha t-il avec un naturel désarmant. Elle ne su sur le coup si elle devait le prendre pour un compliment ou non.
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MessageSujet: Re: Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. - Page 2 EmptyVen 17 Avr - 19:57


“Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède.”

Ah. Ah. Ah. Très spirituel. Hilarant. Pathétique. Aux commentaires de Leyla, je ne réponds que par un air profondément blasé, à la limite du mépris, en croisant les bras contre mon torse et en faisant mine de trouver particulièrement intéressant le plancher de la salle d’entraînement, alors qu’au fond je réfléchissais déjà à ma prochaine réplique à son intention. Je rêve ou elle vient de me toucher la jambe avec son talon ? Ah, tu veux jouer à ça ? « Quant à moi je devrais sûrement payer l’addition pour être galant alors que c’est mademoiselle qui a englouti tout le repas, faire semblant d’être intéressé par sa nouvelle coupe de cheveux ou la couleur de son vernis ? » Je me lève aussitôt de la chaise sur laquelle je m’étais installé dix minutes auparavant, contournant la table pour m’arrêter pile à côté de Leyla, l’attraper par le menton avec trop de rapidité pour lui permettre de voir venir, et de lui voler un baiser « Et ça, ce serait la conclusion logique. » C’est qui qui a cherché l’autre la première tout à l’heure avec son pied ? Œil pour œil, dent pour dent. « Nos…quoi ? Je vous préviens tout de suite : il est hors de question que je porte un costume ridicule au prétexte qu’on risque de me reconnaître. Je n’ai jamais mis les pieds à Sausalito ! » grondai-je comme argument, hélas peu convaincant. Je le dis et je le répète : je déteste ce type, que je suis finalement obligé de suivre après que Leyla ait avancé la première vers une certaine Mina.

Derrière le paravent, occupé à essayer les vêtements que m’avait confié le blondinet à binocles, je peste intérieurement contre mon chef et tous ceux qui ont osé participer à cette grotesque mise en scène.  La première chemise, je la lui balance en plein visage. Trop rouge. La seconde, trop serrée. La troisième…hum, pas mal. Je n’aurais jamais pensé que cette couleur puisse m’aller. Un beige profond, avec de très fines rayures couleur caramel. Et le pantalon assorti. « C’est quoi comme matière ? » Par le passé, lorsque j’étais adolescent, je ne portais que des jeans. Depuis 7 ans environ, je me suis mis aux costumes, impeccablement taillés, sobres et chics, qui me donnaient une classe folle. « C’est du lin, vous avez fini ?! » soupira Martin avec impatience. Du lin ? D’accord, je n’y connais rien à la mode, ne suivant que mon instinct et les conseils de ma cousine Sydney, styliste de son état. Bref, un pantalon en lin, couleur caramel donc, une ceinture marron foncé qui était assortie aux chaussures. Le look du parfait baba cool à mon avis, mais qui, je devais le reconnaître, passerait parfaitement inaperçu. Et le plat de résistance ? Une perruque aux boucles blondes et des moustaches pour aller avec. « Je préfère encore porter du rose que de mettre ça. » ronflai-je en rejetant catégoriquement l’idée des moustaches, sachant que le rose était la couleur que je haïssais le plus. Va pour la perruque, ça me donnera un côté hippie. Je ressors finalement de la séance essayage pour contempler le visage béat d’admiration de Martin, tandis que j’affiche une mine sceptique au possible. « Par-fait ! Vous êtes a-do-rables tous les deux ! Maintenant personne ne pourra se douter de vos identités respectives ! »

Je n’avais pas écouté. Toute mon attention était pour Leyla. La robe lui allait bien. La chevelure lui donnait un air doux un peu bohème, quant à son ventre, ma mâchoire se contracta légèrement en songeant qu’elle serait une mère tout à fait craquante un jour. Bref, j’étais sous le charme, sans me l’avouer à moi-même, et sans qu’heureusement, je ne perde tous moyens. « Vous avez presque l’air attachante avec cet attirail sur le dos. » Non, je n’ai vraiment rien perdu de mes moyens…pour attirer ses foudres, bien que de mon côté, je ne souffrirai d'aucun commentaire sous peine de réplique immédiate. « Stop ! Shark, s’il vous plait…on se détend, on respire un bon coup…pfffiiou pffiiouuu... vous voyez ce fauteuil, je l’ai fait installer exprès pour que vous puissiez vous préparer à une mise en scène à laquelle vous serez le plus souvent confrontés. Donner l’illusion que vous êtes en couple. Venez vous asseoir…Shark, installez-vous ici, et Harrows là… » On était censé faire quoi au juste ? « Maintenant, imaginez-vous tous les deux, seuls, dans votre chambre, sur un banc…où vous voulez. Shark, soyez sérieux, s’il vous plait. Toute cette opération en dépend. Si ça peut vous aider à entrer dans la peau de vos personnages, vous n’avez qu’à faire comme si vous aviez affaire à votre âme sœur. Vous avez déjà été amoureux je suppose ? Ou en couple ? » nous demande t-il en passant de l’un à l’autre, plein d’espoir.


∞everleigh
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MessageSujet: Re: Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède. - Page 2 EmptySam 18 Avr - 13:00

Benedikt ∞ Leyla
Psychologie : Maladie qui se fait passer pour un remède.
Comment avait-il deviné qu'elle mangeait pour deux ? Elle se posa intérieurement cette question avec ironie, se rappelant furtivement son ancien compagnon qui la surnommait souvent le « mini dinosaure », parce qu'elle était toute fluette, mais qu'elle adorait manger, et souvent en quantités impressionnantes pour les personnes ayant une corpulence normale. Elle se dépensait tellement, et avait une morphologie telle que même après un petit déjeuner opulent, elle ne prenait pas un gramme, voire même elle avait du mal à se renflouer. Quoiqu'il en soit, elle n'avait jamais rencontré quelqu'un qui la défia autant en si peu de temps. La plupart du temps les gens s'écrasaient devant la violence de son caractère : lui pas du tout. Au contraire, il semblait vouloir s'affirmer encore plus. Comme s'ils avaient été deux mâles dominants cherchant à prendre le pas sur l'autre. Sauf qu'elle n'allait pas le laisser faire, ça non ! Son cœur eut un raté lorsqu'il s'avança furtivement vers elle pour lui voler un baiser. Outrée et furieuse de ne pas l'avoir vu venir, elle eut le réflexe fulgurant (aussi fulgurant sur l'avait été son baiser) de lui coller sa paume sur la joue, dans une gifle qui avait dû le picoter un peu, mais sans plus (elle n'avait pas frappé fort). « Recommencez ça, et je vous passerai l'envie de jouer les jolis cœurs. » maugréa-t-elle en s'étant déjà levée d'un bond, interrompus dans leurs hostilités bouillonnantes par les deux intervenants qui n'avaient pas finis de sortir le drapeau blanc.

La fluidité de la robe sur sa peau lui procurait une sensation étrange, comme … De liberté. Mina avait choisi une robe fluide, qui était assez bien coupée pour cacher les traces de mutilation de son corps qu'elle avait notamment dans le dos. Cela cachait ce qu'il fallait, aux endroits qu'il fallait. Hormis peut-être cette cicatrice qui se percevait sur son genoux gauche, et qui remontait d'une quinzaine de centimètres sur sa cuisse. Elle commençait à peine à blanchir, à devenir une cicatrice du passé dont le corps garde une trace. Il ne serait pas difficile de faire croire qu'elle avait fait une chute à ski par exemple, lors d'un de leurs précédents voyages en « amoureux », ou en crapahutant ici et là. Elle qui n'osait plus se vêtir comme une « vraie » femme prenait presque goût à l'image que lui renvoyait le miroir. Elle avait l'impression d'être quelqu'un d'autre, quelqu'un de neuf. Cette sensation là également, était plaisante. Elle su alors à cet instant que jouer ce rôle ne serait peut-être pas si difficile pour elle, car il lui servirait, ne serait-ce qu'un moment, d’exutoire face à sa propre réalité.

« Merci. » répondit-elle furtivement sans rien ajouter, alors qu'elle le scrutait de bas en haut. Même si cela lui donnait un petit air désinvolte, elle préférait ses « vrais » cheveux que ceux là, blonds. En revanche, la façon dont il était habillé collait parfaitement au personnage. Cela lui allait très bien, e rendant à la fois fin, et élégant. Elle fut impressionnée sur le coup, on peinait à le reconnaître. « Et vous, qui aurait pu pensé que vous puissiez devenir un peu fin et élégant ? » Elle haussa un sourcil, l'interrogeant du regard sur sa réplique cinglante à venir … Qui ne vint pas. A croire que cette séance de métamorphose les avait calmé dans leurs ardeurs hostiles. Martin venait de leur poser plusieurs questions. Des questions qui la laissèrent songeuse, et auxquelles elle ne donna aucune réponse. Elle se souvenait bien de la dernière fois qu'elle avait été amoureuse … Ils auraient même dû se marier, fonder une famille … Mais le destin en avait voulu autrement. C'était ainsi, elle n'avait plus de regrets désormais. Trêve de futilités, il avait raison : de leurs attitudes dépendait la réussite de cette opération, et il était absolument hors de question qu'ils échouent. Prenant une inspiration silencieuse (comme pour se donner un semblant de courage), Leyla décida de prendre les choses en main. Silencieuse, elle attendit que Benedikt fut assis pour poser juste une question avant de se lancer. « Quels seront nos noms de couverture ? » - « Ah oui, j'oubliais » se rappela Martin dans un sursaut. Il paraissait évident qu'ils n'allaient pas garder leurs identités actuelles. « Adam et Myra McKinley ». Leyla le remercia d'un signe de tête. D'un pas feutré, elle se rapprocha de Benedikt, se postant devant lui alors qu'il était assis. « Rude journée mon amour ? Tu as l'air ... » Ses doigts frais effleurèrent le dessous de son menton, l'obligeant ainsi à la regarder quelques instants. « ...Fatigué. » Elle caressa sa joue, puis l'une de ses tempes, un sourire en demie lune éclairant son visage quelques instants. Calmement, avec une douceur qu'on ne lui soupçonnerait pas en la voyant comme ça, toujours entrain de fulminer, elle s'assit sur ses genoux, sa paume se posant sur le dessus de sa main tiède pour la guider jusque sur son faux ventre. « Lui en tout cas, il est plutôt en forme. » Un sourire éclaira même son visage. On aurait presque dit une femme enfant, bercée d'une insouciance allant souvent de paire avec la béatitude de l'amour. Et pourtant, tout cela n'était qu'un jeu. Martin semblait comme estomaqué. Plus un bruit ne venait troubler le calme de la scène. Ce n'est que d'un seul coup que ses traits changèrent, retrouvant leur intensité sombre habituelle, et que le regard qu'elle portait sur Benedikt changea. « Bon, comme ça, ça ira ? » Même la tonalité de sa voix avait changé, l'actrice laissant de nouveau place à ce qu'elle était réellement (ou du moins, ce qu'elle s'efforçait être). « J'y ai presque cru. » lâcha Martin tout ému, comme fier de ses deux « progénitures ». « Bon maintenant que vous avez joué « l'intimité », essayez quelque chose de plus public. Comment serez-vous au cocktail de cette fameuse conférence par exemple ? Quand tout le monde vous regardera ? »
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