Ah, enfin le samedi, un des seuls moments de répit pour Olivia, prendre des cours à Berkeley n'a que des avantages, vraiment, c'est la plus prestigieuse et la meilleure pour notre avenir, mais ça demande vraiment des efforts colossales et on a parfois besoin d'utiliser autre chose que des bidon entier de caféines... Olivia n'était pas rentrée chez elle hier soir, ce matin, enfin cette après-midi, elle avait décider de se rendre directement en ville, débuter sa journée et passer voir sa mère à son magasin. Il faisait chaud et le soleil tappé sur San Fransisco, un climat habituel en Californie, moins à San Fransisco quand même. Les gens étaient totalement désaltérés et Olivia avait passer sa journée dans des cafés à boir des kirs (drôle de façon de se rafraichir mais on y peut rien). Il était maintenant 19 heures, Olivia était éxténuée, en plus de la chaleur, elle avait cette horrible envie de s'éffondrer par-terre pour enfin pioncer en paix, elle pouvait à peine se tenir debout, c'était un vrais suplice pour ses jambes et ses bras qui portaient un sac de trois tonnes avec toutes ses affaires de rechanges et ses multiples trousses de maquillages, portefeuilles, accessoires ... Elle portait également de grosses lunettes " mouches " noires pour cacher ses cernes. Elle souvait pathétiquement sa robe qui lui arrivait à la moitié des cuisses pour se faire de l'air : sans résultats. Elle marchait depuis vingt bonnes minutes et passait devant des tas de magasins de haute couture où elle était obligée de rentrer pour saluer les gérants de ceux-ci, soit-disant amis de sa mère, le seul bon point c'est qu'elle pouvait s'offrir quelques minutes dans un espace climatisée, on arrivait même à en avoir froid, ça changer de dehors. Après avoir au moins une dizaine de va et viens de chaque boutique de l'avenue, elle arriva enfin devant la porte de Lockwood's, elle poussa le poignée en forme de " L ' s " et pénétra à l'intérieur du magasin. Trois acheteur potentiel, les vigiles et Marc, le vendeur, pas de maman à l'horizon, tant mieux, elle allait pouvoir faire une sieste dans l'arrière boutique. Elle salua brièvement le personnel et la clientèle et se rendit donc dans l'arrière boutique où elle posa son sac avec soulagement et s'affala sur le divan. Malheureusement pour elle, pas le temps de roupiller, Marc était venue la dérangée après 3 minutes 26 secondes de repos mérité.

- Olivia, j'ai besoin de toi, on commence à avoir du monde dans la magasin et je risque d'être débordé, et tu sais ô combien ta mère détèste ça et ...

- Et en quoi est-ce que ça devrait me faire bouger d'ici ? Ça va ça va, j'arrive, incapable de te débrouiller seul, je ne vois vraiment pourquoi ma mère perd autant d'argent avec toi.

Elle revint dans la boutique, poussant discrètement le caissier au passage et se dirigea avec un sourire radieux vers les clients. Elle prit le premier qui lui tomba sur la main, un garçon à peine plus grand, ça avait l'air d'un sportif, elle l'interpela

- En quoi puis-je vous aidez monsieur ?

Quand il se retourna, elle prit sur elle et sur toute la classe qu'elle avait accumulée ces dernières année pour s'empêcher de vomir et de continuer à afficher un sourire désormais hypocrite. Elle lui cracha quelque mots au visage en essayant d'articuler le plus possible mais ses dents étaient comme soudées.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu veux un coup de pied au derrière ou tu sors ta carte de crédit pour qu'on puisse en finir au plus vite ?

Elle eut un frisson qui lui parcouru tout le corps de la tête aux pieds. Ce genre de frissons qu'on a qu'une fois dans sa vie ou alors que très rarement . Elle prit soudainnement appuie sur la rembard de métal qui était soudée au mur et à la quelle on accrochait les vêtements. Qu'est-ce que c'était que ces idioties ? Encore un pauvre machin insignifiant qui venait faire de la philosophie, du moins essayait d'en faire, pour lui faire perdre son temps... Elle essayait de reprendre le plus rapidement possible son calme en inspirant puis expirant à plusieurs reprises. Une fois remise de ses émotions, elle prit la parole d'un ton froid, le visage fermé et une atmosphère glaciale s'installa alors dans le magasin.

- Ecoutes, tu voudrais arrêter de me servir tes phrases toutes faites pleines de bon sens et d'esprit héroïque qui cherche à démontrer que tu es le gars bien juste et que je suis la méchante ? Pour le moment tu ferais mieux de te taire et d'observer un maître en plein travail, ce que tu choisis n'est pas accordé, les formes te ferrait parraitre trop maigrelet et les couleurs te donnerait un aspect trop froid qui ne te va pas, bien-entendu... Arrêtes donc de mettre de la mauvaise foi dans tout ça et on en finiras plus vite, j'aurais tout le temps de te martyriser à l'Université.

Il commençait à devenir trop pesant pour Olivia, elle avait l'habitude de s'occuper de gens comme lui mais elle n'avait aucune envie de regler ce problème, il n'était pas vraiment un gros problème d'ailleurs puisqu'il ne se passait rien de plus palpitant que ça, mais elle n'avait pas envie qu'il croit qu'il puisse un jour être supérieur à elle. Olivia est une fille très posée et intelligente, elle a des principes, certes enfouis au plus profond d'elle-même mais ils éxistaient tout de même et elle connaissait l'éthique " Personne n'est au dessus de personne " même si elle ne respectait jamais ce dicton, elle aimait s'en servir contre les gens. Elle continua à chercher la touche final à la tenue qu'elle composait pour Anton, il lui manquait quelque chose mais elle n'avait aucune idée de ce qu'il s'agissait. Il y avait une chemise, une veste, un noeud de papillion, un pantalon en soie noir et des mocassins noir. Il fallait une touche d'originalité dans cette indémodable combinaison d'habits qu'on appelle vulgairement " costard " . Quelque chose qui ressemblait à la personne qu'Olivia commençait à haïr profondémment, il lui fallait un sac ! Elle leva son index et le posa sur ses lèvres, une pose qui appellait à la réfléxion... Elle mit les habits sur une table en verre du magasin en faisait attention à les disposer de telle sorte à ce qu'ils ne se froissent pas et se dirigea vers une porte close. Elle fit signe au vigile de se déplacer vers elle puis lui demanda la clé de la résèrve. Elle la saisit puis ouvrit la porte et lui rendit, elle alluma la lumière sur son passage et marcha en direction des sacs mixtes . Elle s'arrêta devant une centaine de sacs différents, tous uniques, qui se concurrencent de beauté . Elle vit Anton le suivre et lui fit signe de rentrer

- Rentre donc, Brendon

Elle avait oublié son nom, c'est qu'il ne devait pas être élégant...

- Pour une fois, je vais faire confiance en tes goûts et te laisser choisir un sac, il y en a de toutes sortent, un qui rappel les sacs de sports, Louis Vuitton en a fait des similaires et il est devenu le sac fétiche de la maison de couture. Il y'en a d'autres en bandoulières, d'autres qui sont assez larges et qui ont des petites anses ce qui rappelle la mode vintage ...

Elle aurait pu continuer de parler pendant des heures et des heures, elle était une vrais passionnée, elle connait l'histoire de tous ces sacs sans les avoir jamais vu, leur style, à quelle années ils appartiennent, la façon dont ils ont étaient cousus, elle savait même définir dans quel pays a été créer l'article car elle dit toujours que chaque pays, chaque ville a sa propre manière de coudre ... Elle vit Anton bouger sa tête de droite à gauche, elle doutait qu'il connaisse si bien son style, oui parce que chaque personne a un caractère différenrt, une personnalité différentes, les gens pensent que les gens à la mode sont des copies qui marchent dans la rue et parlent de la même manière. Mais ils ne voient pas les efforts fournis pour être différent des autres, pour avoir cette façon d'être propre à nous même, qui fait que les gens nous aiment, la mode fait partit à part entière de nos vie et c'est quelque chose d'important, c'est comme une plante qu'on se doit d'entretenir chaque jours de nos vies, un divertissement pour quelques uns, une raison d'être pour certains ...