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« Comme d'habitude » Arsène

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MessageSujet: « Comme d'habitude » Arsène « Comme d'habitude » Arsène EmptySam 28 Fév - 17:25



« Comme d'habitude » Arsène 454_xtaylorr22 « Comme d'habitude » Arsène 2rokg7q

« Comme d'habitude,je vais sourire. Comme d'habitude je vais même rire. Comme d'habitude... »
    ' Berkeley. Prestigieuse université Californienne ' tu parle d'un prestige, elle est banale cette université, celles d'Europe sont pareilles... Voilà la première pensée de Roxanne qui déambulait dans les couloirs du dortoir. Elle venait de sortir de la villa d'une amie – qui lui racontait toujours tout ce qu'elle savait – énervée comme jamais. Sa mauvaise humeur avait pourtant disparue quand elle était dans les bras d'Arsène mais c'est à cause de la même personne qu'elle replonge dans une haine quasi bestiale tellement qu'elle était forte. Pas besoin de se demander pourquoi, c'était tout simplement parce qu'il c'était passé quelque chose entre lui et « son ex »... cette brune... cette prétendue « amie géniale,fabuleuse » qu'il ne fallait pas critiquer et bien si, dans sa tête elle l'insultait de tous les noms et n'allez pas croire que c'est la seule, celui pour lequel elle en pinçait en prenait aussi pour son grade. La jeune Dickens ne voulait même pas le voir, tellement qu'elle était de mauvaise humeur. Quand elle rentra dans sa chambre, elle claqua la porte bien fort ce qui risquait de déranger tous les autres Zêta mais elle s'en fichait totalement car c'était le cadet de ses soucis. Immédiatement, elle s'avança dans sa chambre pour se laisser tomber dans son lit. Elle n'avait pas verrouiller la porte, on pouvait l'ouvrir mais elle avait oubliée ce détail. Ses longs cheveux blonds étaient étalées sur ses draps, des draps qui étaient encore totalement imprégnés de l'odeur de celui qui la faisait souffrir actuellement. Roxanne ferma ses yeux, elle cru que son cœur allait encore finir en miettes mais elle avait décidée de pas se laisser détruire, certainement pas par ce petit Alpha qui prétendait l'aimer de tout son être et de ficher des autres filles alors qu'il était encore beaucoup trop attachée à son « amie d'enfance ». Un rire vint cassé l'ambiance morbide mais un rire ironique, elle venait encore de se faire piégée et par un homme, rien de plus insultant pour elle. Ses larmes, elle les cachera comme d'habitude. Sa peine, elle la refoulera, comme d'habitude elle s'en prendra à ce qu'il lui tombera sous la main.

    « La crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même »

    Restant seule, allongée sur son lit, elle n'avait envie de parler à personne, elle voulait rester dans sa solitude jusqu'à ce qu'elle en ait marre. Une idée vint à son esprit : celle de partir, le plus loin possible de cette fichue université, des états-unis mais surtout d'Arsène. Comme d'habitude, elle pensait que la distance réglerait tout ses problèmes, elle fuyait constamment de pays en pays mais pour celui-là elle croyait que c'était le bon ; grossière erreur. N'y avait-il pas, une phrase qui correspond à sa future situation ? Si, celle là ;

    « Loin des yeux loin du cœur »


    Être loin de celui dont elle était éprise, c'était être loin du cœur. Elle l'avait rencontrée elle était adolescente, encore gamine et complètement naïve, elle a grandie aux yeux de certaines personnes mais pour d'autres elle reste l'éternelle femme qui se fait piégée dans l'amour et en souffre, ils n'avaient pas tout à fait tort... Sur son journal intime, ses dernières pages étaient consacrées à son « divine idylle » avec lui, mais ça n'avait plus rien de divin désormais. A quoi elle pensait ? Ce qu'elle avait écrit ? De jolis choses sur ses sentiments pour lui, malheureusement la suite allait se dégrader d'une façon ahurissante. Roxanne avait marquée qu'elle avait besoin de son soutien, de son amour, de sa présence, d'entendre sa voix, d'être dans ses bras... tout ce dont elle avait besoin c'était ça mais, elle avait l'impression qu'elle n'y aura plus jamais le droit. Les yeux vitreux, elle fixait le plafond en se demandant comment elle avait pu être aussi stupide de croire qu'Arsène n'était pas comme les autres hommes. Ne pas regretter, c'est ce qu'à la base elle voulait en étant en sa compagnie mais elle regrettait tout maintenant, en restant enfermée dans sa chambre. Elle déposa ses mains sur les draps, elle les arrachait presque et elle inhalait l'odeur de celui qu'elle aimait encore malgré son chagrin. Ça sentait... si bon... mais... elle n'avait plus le goût de la réussite, plutôt de la déception. Aucun retour n'était possible, elle ne pouvait plus que faire un gros détour. La veuille encore, elle dormait à ses côtés, elle n'en était plus capable maintenant. Reniflant une dernière fois le parfum de ses draps, elle finie par les relâcher sans refaire son lit. Une boîte vide était encore présente dans la pièce, celle où il y avait de la crème au marron, dévoré par les deux tourtereaux la veuille. Elle lança d'ailleurs un regard noir sur cette objet avant de le balancer contre le mur, tâchant son papier pain au passage avec les restes. La boîte se retrouva sur la moquette à rouler jusqu'à ce qu'elle s'arrête. Marchant lentement, elle glissait ses doigts sur ses meubles calmement avant de reprendre son état d'énervement : elle rasa tout ce qui était sur son passage, tout volait à l'autre bout de la pièce. La tempête Roxanne n'épargnait rien de ce qui était au dessus des meubles. La jeune Dickens ne s'en arrêta pas à là non, elle commença à tirer ses tiroirs sans aucune douceur pour balancer les choses sans valeurs. Elle tomba sur son journal intime, elle prit un crayon pour dessiner vite fait sa future destination. Son dessin était assez bien fait malgré la rapidité, on pouvait y voir le « tower bridge » avec quelques mots écrits à la suite ; retour à la case départ. Prise d'impulsivité, elle arracha la page où elle venait d'écrire et elle la jeta au sol. On pouvait encore tout lire et tout voir mais ce n'était pas grave, personne ne la trouvera, elle était à moitié sous son meuble. Après avoir visitée chacun de ses tiroirs, elle prit doucement les objets qui comptait pour elle – dont son journal intime – et les posa sur son lit. Elle prit une valise et s'empressa de tout y ranger à l'intérieur. Une fois que c'était fait, elle s'approcha dangereusement de son placard à vêtements et elle balança tout sur le sol. Roxanne s'agenouilla pour ensuite faire le tri du plus important : elle n'aura pas assez de places dans ses valises donc elle achètera des tenues sur place. Des robes, des hauts et autres finirent sur son lit.

    Elle retourna sur ses draps en apportant une énorme valise. La jeune Anglaise rangea tout nerveusement, pressée de s'enfuir pour son pays natal. La demoiselle n'avait plus que ses vêtements à prendre ainsi que son portable et tout était bon. Pressée, elle rangeait de façon désordonnée ses vêtements, tant pis elle les rangera une fois en Angleterre. Elle prit tout de même le temps de ranger chacune des choses dans ses valises, ça serait bête de laisser des choses utiles ici. Son but était d'oublier tout ce qui c'était passé dans sa maudite chambre ainsi que ses retrouvailles avec Arsène, pour cela elle s'aventurait aux endroits de son enfance dans la capitale Anglaise, à la recherche de réponses à de nombreuses questions encore sans réponses... Soudainement, elle crue entendre des bruits de pas, elle tira une drôle de tronche et elle s'arrêta jusqu'à ce que...
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MessageSujet: Re: « Comme d'habitude » Arsène « Comme d'habitude » Arsène EmptySam 28 Fév - 19:03

« Comme d'habitude » Arsène Rosie-foxglove_icons « Comme d'habitude » Arsène 6f189035
"Je me lève et je te bouscule, tu n'te réveilles pas... Comme d'habitude..."

Pour tout vous dire, aujourd’hui, l’humeur d’Arsène était splendide. Il venait de passer ses partiels, d’obtenir une augmentation et en plus, il filait le parfait amour avec sa Roxanne adorée. Que demander de plus ? N’étai-ce pas déjà là tout ce qu’un homme peut désirer ? Il ne manquait plus qu’un café pour se réveiller un peu les méninges et alors tout serait… Splendide. Le jeune homme sortait de son travail en ville lorsqu’il poussa un grand soupire de soulagement le tout mêlé à un large sourire qui intrigua plusieurs passants qui se tournèrent vers lui avec une mimique d’étonnement. Qu’importe, il se sentait bien ! Cela devait bien faire des années qu’il ne s’était plus… Non, même pas attendez, il n’avait jamais ressenti ce genre de plénitude auparavant. La magie du bonheur ! Le soleil se couchait quand il se mit à tournoyer sur lui-même dans la rue en fermant les yeux. Qu’on le prenne pour un fou, il s’en moquait bien. Son travail venait enfin à être remarqué, fini les mois à se ronger les ongles quant à l’argent qu’il lui reste. Fini aussi l’envie impitoyable de péter les plombs en jurant intérieurement le plus possible concernant ce monde pourris. Tout en marchant, le garçon sifflotait comme un bienheureux en sautillant de temps à autre et en grimpant sur les petits murets jusqu’à ce qu’il finisse par bousculer une vieille dame. Coupé dans son élan mais pas pour autant démit, le Franco-russe s’excusa auprès de la personne en question d’une voix rieuse avant de passer son chemin et de croiser un ami qui dût lui attraper le bras afin de le sortir de son euphorie.

« Bah Arsène, ça va ? » Lui demanda-t-il alors, l’air un peu étonné par tant de joie soudaine. « Qu’est-ce que t’as fumé ? »

Pourquoi ? C’était si incroyable que ça de le voir ainsi ? Ah bon ? Bon… Arsène se ravisa donc, se posant sur ses deux pieds et relevant son col, il répondit d’un ton tout à fait posé bien que plus mélodieux que d’habitude en regardant son interlocuteur droit dans les yeux.

« Hey Karl, bah attends oui j’vais bien pourquoi ? Ça s’voit pas ? Au fait, merci de m’avoir prêté ta Twingo l’autre jour, pour aller chercher Cameron à l’hôpital… j’me voyais pas trop y aller en moto. »

L’autre le dévisagea un moment, laissant un silence s’installer entre les deux hommes… Puis il sourit à son tour en le tirant par le haut de la chemise :

« Dis donc petit malin, tu serais pas amoureux toi par hasard ? Nan parce que pour sauter comme ça sans avoir honte, j’vois pas trop c’que ça peut être d’autre… C’est de te vider les bourses qui te rend aussi léger ? » Murmura-t-il à son oreille d’un ton plaisantin.

Le Parisien ne pu s’empêcher de réprimer une grimace de dégoût avant de rire à son tour tout en se libérant de son emprise d’un revers de bras :

« Wow, un peu de romantisme dans ce monde de barbare, tu pourrais formuler ça autrement au moins ! Mais tu as visé juste… »

Le prénommé Karl fit un bond en arrière, la bouche grande ouverte comme s’il allait pousser un cri de joie, de la même façon que lorsque la France avait remporté la coupe du monde (pour les Français)

« Nan sérieux ?? C’est qui ? Elle est canon au moins ?! Et tu faisais quoi dans la rue, t’allais lui acheter des fleurs ? Un bijou ? »

Arsène jeta un coup d’œil à la vitrine derrière eux mais sa mimique changea lorsqu’il regarda de plus près les prix affichés. Houlà… Dans 110 ans, s’il ne touchait pas à un seul centime de ses économies, alors peut être pouvait-il espérer pouvoir offrir cette bague ou ce collier à Roxanne. Mais là en l’occurrence… Il ferma les yeux et haussa les épaules :

« Euh… Tu cris que ça lui ferait plaisir ? J’hésite un peu tu sais… J’y connais rien moi, en bijou… Et tu ne penses pas qu’il vaut mieux réserver ça pour de grandes occasions ? »

« Mais naaaaaan ducon ! C’est ça qu’elles aiment : les surprises. Si tu leur payes le restau un jour de Saint Valentin… Elle est où la surprise ? Alors que là, journée comme les autres… Elle ne s’y attendra pas ! Allez viens, on rentre et tu trouves quelque chose, je t’avance si tu veux ! »

L’Alpha n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit que déjà il se trouvait presque porté à l’intérieur de la bijouterie. Une dame d’une quarantaine d’années vint les accueillir, Arsène ne put s’empêcher de rosir légèrement en vu du regard de celle-ci, qui devina très vite ce que les deux étudiants cherchaient. Elle leur proposa plusieurs models de bagues et plusieurs tailles. Déjà, ça posait problème… Quelle taille de doigt faisait Roxanne ?? o_O ça existait ça ? En tour de taille ce devait être du 36 mais s’il fallait mesurer la main aussi… Malgré tout, il pencha pour celle qui lui semblait le plus similaire. Les prix étaient… Assez exorbitants et le jeune Ephèbe ne comprenait pas que l’on puisse mettre autant d’argent dans un bijou que peu de monde remarquerait… Néanmoins, l’une d’elle attira tout particulièrement son attention…

« Qu’est-ce que tu penses de celle-ci … ? » Demanda-t-il timidement à son ami en pointant son index sur un anneau argenté surplombé d’un rubis rouge sang et de petites pierres blanches qu’il interpréta comme des diamants.

Spoiler:

« Ah tiens, je ne l’avais pas vu. T’as l’œil p’tit prince ! Vas-y prends là, j’en paye la moitié et tu me rembourseras plus tard, quand tu veux. » Lui répondit celui-ci en le gratifiant d’une tape dans le dos.

Arsène détestait emprunter de l’argent aux autres, mais en vue des circonstances, il n’avait pas le choix. Dessinant un pauvre sourire sur ses lèvres, il ne savait même plus où se placer tandis que la vendeuse ultra maquillée aux cheveux décolorés le regardait avec un sourire conquis d’une femme se souvenant de ses années passées. Elle semblait en cela vouloir le mettre à l’aise, mais c’était raté et inutile… Elle attrapa donc le fameux bijoux, présenta ses « fabuleuses qualités » à l’acheteur qui s’en contrefichait complètement mais qui fit mine de s’y intéresser beaucoup beaucoups avant de la ranger dans une jolie boîte polygonale à fond plat et de couleur nacre et de le donner au dandy qui la rangea immédiatement dans sa poche.
Lorsqu’ils sortirent du magasin, le parisien n’avait toujours décollé son nez de la facture :

« 2500 $ !! Non mais tu te rends compte ?! Je viens de liquider toute ma paye et je t’en dois encore 1000 ! Ces gens sont de vrais rapiats, tout ça pour des cailloux qui brillent. »

Karl se tourna vers lui et posa sa main sur son épaule en se pinçant les lèvres :

« T’occupe, et va rejoindre ta belle ! On s’appelle okay ? Ciao ! »

Le retour fut plus lourd déjà, et le Don Juan eut la sensation que la bague dans son manteau pesait 10 tonnes. Jamais il allait oser la lui donner, jamais ! Lorsqu’il arriva devant la porte, il regarda en l’air comme pour dire « Arsène, pourquoi t’as acheté ça ? » puis enfin, posa sa main sur la clenche et entra…

Il ne s’y attendait pas, oh non ça il ne s’attendait pas à découvrir ce carnage. A peine avait-il mit les pieds dans la chambre de Roxanne que son regard effaré se posait sur une multitude d’objets lancés dans toute la pièce, cassés, déchirés… Une tornade était passée ici ou quoi ? Son attention bifurqua alors immédiatement sur la valise qui se trouvait posé sur le lit complètement défait. Il pâlit, et tout son monde s’effondra autours de lui… mêlant à la fois angoisse et totale incompréhension. Hors de question de se laisser faire cette fois. Sans chercher à comprendre, l’Apha se précipita sur la valise ouverte et s’empara des affaires à l’intérieur pour les y retirer et les lancer ailleurs, qu’importe qu’ils soient par terre ou dans un tiroir, tant qu’ils n’étaient plus dans ce fichu sac ! Qu’est-ce qu’elle comptait faire ? S’en aller ? Et où ? Pourquoi ?! Arsène shoota dans la valise qui vola avant de retomber quelques mètres plus loin en un gros fracas de cuir… Il se tourna vers sa maîtresse et, les yeux ornés de questions, l’attrapa par le menton en serrant ses doigts de façon à ce qu’elle ne puisse pas se libérer :

« Qu’est-ce qui te prend ? C’est quoi tout ça ?? Mais qu’est-ce que tu as dans la tête bon Dieu ?! »

Il la relâcha pour contempler le désastre et se frotter le visage, comme s’il ne voulait plus rien voir. On se serait cru dans un téléfilm dramatique au moment où Brenda rompt avec John après que celui-ci l’ait trompé avec son meilleur ami. Alors ça c’était trop fort ! Mais elle faisait tout pour le rendre dingue ou bien ?? Croisant les bras sur sa poitrine le jeune homme fusilla la blondinette de regard…

« Pourquoi t’es comme ça… ? » Murmura-t-il entre ses dents tout en l’observant bouger dans tous les sens.
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MessageSujet: Re: « Comme d'habitude » Arsène « Comme d'habitude » Arsène EmptyDim 1 Mar - 13:10

    … jusqu'à ce que Arsène ne débarque et observe le massacre. Il l'avait rendu folle, elle n'avait jamais autant massacrée une pièce pour un homme. Elle le regardait avec mépris sans parler, elle ne pleurait pas même si dans le fond elle en avait envie. Verser des larmes pour lui voulait dire une chose ; qu'il ne la méritait pas car un homme qui fait souffrir une femme n'a rien de bienveillant. Pourquoi n'avait-elle pas fermer la porte avant de rentrer ? Quelle boulette, elle allait devoir se disputer avec lui. Son menton était empoigné par ses doigts, elle ne bougeait plus comme si elle était une statut. Il faisait comme si il était innocent, de quoi la dégoutée encore plus car il était loin d'être blanc comme neige. Un froid immense s'empara de la pièce, elle n'avait pas répondue de suite à ses premières questions. Ses sourcils se froncèrent, montrant sa haine actuelle, elle lui balança ;

    « Comment ose-tu venir ici après ce que tu as fais ?! Enfoiré c'est toi qui tourne pas rond à te comporter comme ça avec TA C.A.M.E.R.O.N ! ' Ne l'insulte pas, c'est une fille géniale mais je romprais c'est promis, j'en ai rien à ciré des autres, tu es la seule que j'aime ' mais va y que je t'en fais bouffer de ces mensonges... Salaud, j'arrive pas à croire que tu m'as manipulé comme ça . Ça crève les yeux, tu n'aime QUE ta brune, tu t'es foutu de moi depuis le début, le pire c'est que je t'aime encore... »

    Regardant ailleurs, elle évita les yeux bleus d'Arsène de peur de retomber de le piège. La deuxième question vint refroidir la demoiselle qui se leva pour voir où il avait fichu ses vêtements et son sac. Elle ne le regardait toujours pas, elle se leva de son lit pour ramasser certains vêtements et les balancer sur le sac qui pouvait encore les contenir. Tout en ramassant ses affaires, elle dit ;

    « Je suis juste stupide, stupide d'avoir pu croire à l'amour... vous êtes tous des cons, vous les hommes, vous pensez qu'au sexe et une fois que vous êtes rassasiés vous jeter les femmes ou alors vous vous la jouer polygame. Désolée de ne pas être aussi cruche pour être aveuglée jusqu'au bout, je ne resterais pas avec une personne qui crève d'amour pour une autre... »

    Une fois qu'elle avait tout récupérée, elle ferma son sac et elle dit ;

    « De plus, ça ne servait à rien de t'en prendre à ma valise, je partirais même sans. J'ai assez d'argent pour mener ma barque jusqu'à l'endroit où je veux aller alors ne tente pas de me retenir. J'en ai assez qu'on se foute de ma gueule constamment alors je vais dire adieu à Berkeley et à tout ce qui s'y trouve à l'intérieur toi y comprit et ta ' petite princesse ' aussi, moi j'me casse ! »

    Elle plaça sa valise sur son lit et la boucla à grande vitesse. Roxanne avait deux valises de prêtes, ça devrait être suffisant. Quand elle regardait ses draps, elle avait mal de revoir toutes les images, ses rêves, les bras de son franco-russe dans lesquels elle se réfugiait... Son regard vitreux, elle se remémorait malgré elle ses souvenirs en restant assise. Il l'avait brisé comme elle ne l'avait jamais été. Pourquoi avoir autant aimé cet Alpha ? Elle se le demandait en se moment même. Elle eut un sourire nerveux avant de dire à haute voix :

    « Je ne me ferrais plus jamais avoir, à chaque fois que j'avoue mes sentiments c'est la même chose, je me fais avoir... c'est terminé maintenant je vais tourner la page, prendre un nouveau départ...»


    Non non même si on pourrait croire le contraire, elle ne rompait pas, il restera son petit ami, elle parlait juste de s'éloigner. Avoir un boyfriend qu'elle ne voyait pas était une idée tordue mais elle l'aimait trop pour le remplacer, elle mettra beaucoup de temps à venir à bout de son cœur qui ne n'obéissait jamais. Un amour épais, voilà ce qui collait avec ce que ressentait Roxanne, c'était trop étouffant, elle crèverait petit à petit de ce qu'elle pouvait ressentir en l'égard d'Arsène... Restant immobile, elle n'approchait pas Arsène mais restait à côté de ses valises. Muette, elle ne savait pas quoi faire, elle n'avait même pas envie de le frapper, ça ne servirait à rien. Cette histoire lui restait en travers de la gorge... Elle décida subitement de se lever, elle se mit face à son intéllo et elle plongea son regard dans le sien, en se disant que c'était une bonne façon de l'affronter mais ce n'était pas tout, elle lui demanda ;

    « Ose seulement me dire que tu n'aime que moi et que Cameron n'est rien, ose seulement me mentir et tu seras le plus indigne des hommes que j'ai jamais eus... assume le... tu l'as embrassée, tu ne l'as pas repoussée tu m'as trahis, on m'a tout dit...»


    Le dilemme, l'espèce d'ultimatum... « elle ou moi ? » il devait choisir, c'était le moment ou jamais si il ne voulait pas la perdre une bonne fois pour toute. Fragile, elle pouvait facilement retomber dans sa schizophrénie ou bien dans la drogue, choses auxquels elle n'avait plus toucher depuis la première fois qu'elle avait embrassée Arsène... S'il il enchainait les erreurs, il ne pourrait pas garder notre Dickens bien longtemps rien que pour lui même avec ses beaux yeux. Elle craignait le pire pour sa réponse, qu'il la choisisse elle. Si il répondait les deux c'était comme si il ne répondait pas à la question, il énervera juste un peu plus la Zêta. Alors qu'elle le regardait encore droit dans les yeux, elle se serra le poing en se demandant si elle allait encore tenir longtemps avant de le toucher d'une façon comme d'une autre ; soit en l'embrassant, soit en le frappant... Roxanne gardait un visage montrant sa colère avec ses sourcils froncés. Peut être que si elle l'embrassait, ça la rassurerait mais elle n'arrive pas à l'embrasser comme avant, quand « tout allait bien ». La jeune Dickens finie par se tourner, Arsène ne voyait plus que son dos. Elle croisa les bras et elle baissa son regard, elle dit à voix basse ;

    « Arsène, dis moi qu'elle ne compte pas... dis moi que tu ne la reverras plus... dis moi que je fais un cauchemar éveillée, que tu ne l'as pas embrassé... qu'on m'a menti pour que je mette fin à notre relation... DIS LE ! »

    Bien sûr elle lui en demandait trop mais elle avait besoin d'être rassurer, de se dire que l'autre femme ne comptera pas à ses yeux, qu'il ne l'abandonnerait pas pour retourner avec elle, ça risquerait de la tuer de l'intérieur. Roxanne resta de dos, elle ne voulait pas voir son visage, elle aimait le moindre détail de cette partie de sa tête et même ses cheveux, elle les connaissait assez pour toute les fois où elle avait passer ses doigts dans sa chevelure. Statique, elle attendait toujours une réponse et pourtant, elle ne voulait pas attendre. La jeune Dickens se mit de nouveau à parler ;

    « Chéri, c'est toi que je veux.Alors arrête de me faire perdre mon temps...et Chéri, c'est toi dont j'ai besoin.Alors s'il te plaît décide toi.Il est temps de choisir... C'est maintenant ou jamais,je ne veux pas te dire..te dire "Au revoir" serait trop dur....Je ne veux pas jouer, je ne veux plus jouer Arsène... »

    Dit-elle d'une voix des plus maussades.
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MessageSujet: Re: « Comme d'habitude » Arsène « Comme d'habitude » Arsène EmptyDim 1 Mar - 14:12

Une chose était sûre, cette journée n’allait pas finir aussi bien qu’elle avait commencé. C’est du moins ce qu’en avait déduit Arsène en entrant dans la chambre de sa maîtresse. Et tout ça pour quoi ? Pour trouver une véritable chantier, des affaires balancées n’importe où et elle, Roxanne, qui préparait sa valise on ne sait même pas pourquoi… mais qu’elle mouche l’avait donc piquée pendant la nuit ? Elle ne pouvait pas s’en aller comme ça… Si ?! Et surtout, qu’elles raisons l’avaient poussées à en arriver à ce degrés de colère ? Ça sentait l’arnaque… ça sentait la merde surtout. La belle semblait plus qu’énervée, de la haine reluisait de son visage. Le cœur du Franco-russe s’était serré, il avait peur… A nouveau. Effrayé par cette nouvelle scène de ménage qu’il n’arrivait ni à comprendre et encore moins à maîtriser. Comment le pouvait-il d’ailleurs, s’il ne connaissait même pas les raisons de ce soudain retournement de situation ? Evidemment, il fut tenter d’assommer son interlocutrice un bon coup pour qu’elle se calme une bonne fois pour toute, de l’allonger dans le lit qu’elle avait complètement dépouillé et d’attendre qu’elle se réveille après avoir tout remis en place, afin de s’expliquer. Lorsqu’il s’avança, quelque chose sous son pied craqua… Baissant soudainement son regard, il constata qu’il venait de mettre en miette son chargeur de portable. Nom de D… Merde !!! Retenant une insulte, il se contenta de se baisser pour ramasser les restes de l’objet et de les poser sur le meuble derrière lui, sans pour autant arrêter de fixer la donzelle avec sévérité. Il n’allait pas la laisser lui défaire le moral pour une saute d’humeur, par cette fois. Madame était mécontente ? Et bien qu’elle gueule si elle en avait envie ! Il n’était pas là pour ramasser ses cacas nerveux ! Dingue ça, cette impression de se retrouver nez à nez avec une schizophrène en phase terminale ! C’était fatiguant à la longe… fatiguant de devoir jongler avec une fille aussi lunatique. Ne pouvait-elle pas partager un peu sa bonne humeur ? Lui laisser d’autres moments de répit que les nuits où ils faisaient l’amour ? Non ? Pas possible ? Il existait portant d’autre moyen de se sentir bien avec son petit ami qu’en s’unissant à lui. « Comment ose-tu venir ici après ce que tu as fais ?! Enfoiré c'est toi qui tourne pas rond à te comporter comme ça avec TA C.A.M.E.R.O.N ! ' Ne l'insulte pas, c'est une fille géniale mais je romprais c'est promis, j'en ai rien à ciré des autres, tu es la seule que j'aime ' mais va y que je t'en fais bouffer de ces mensonges... Salaud, j'arrive pas à croire que tu m'as manipulé comme ça. Ça crève les yeux, tu n'aime QUE ta brune, tu t'es foutu de moi depuis le début, le pire c'est que je t'aime encore... » Arsène n’en cru pas ses oreilles… Encore Cameron ? Mais qu’avait-elle fait cette pauvre fille pour se recevoir tous les maux du monde ?! Il écarquilla les yeux, d’abord complètement ahuri par ces plaintes. Elle l’insultait en plus ? C’était son truc ça, d’insulter son mec ? Pas de chance, ça n’était pas le tripe du dandy qui afficha un air mécontent. C’était rare lorsqu’il s’énervait pour de bon, mais la transition entre l’avant et l’après le passage de la porte avait été si… Rapide, qu’il n’accusait pas le coup. Serrant la mâchoire il se retint de lui rendre la gifle qu’elle lui avait injustement donné le soir de la Saint Valentin. Là il avait mal oui… mal de ne pas savoir ce qu’il avait encore fait de travers. Mal qu’elle le prenne pour ce qu’il n’était pas.

« Arrêtes tu entends ? Arrête de parler d’elle ! Mais c’est une obsession ma parole ?! Pourquoi toujours tout ramener à Cam’ ?? Si je faisais la même chose avec tes ex, tu serais ménopausée que j’aurais toujours pas terminé ! T’es obligée de te montrer insupportable comme ça, chaque fois que ça ne va pas ?! Tu préfère te diriger vers les solutions les plus extrêmes sans user de ce que le bon Dieu t’as donné : Ton CERVEAU ! »

Elle avait récupéré sa valise, l’avait reposée sur le lit et remplie d’affaires. L’organe battant de son amant se mit à vriller dans tous les sens, tandis que ce dernier cherchait un moyen de la stopper. Elle lui dit qu’elle voulait quitter Berkeley… mais pour aller où ? Et surtout pourquoi ? La réponse lui vint immédiatement : pour ne plus le voir, ni lui, et ni « sa petite princesse ». Arsène tenta plusieurs fois de reprendre la parole, mais aucun son ne voulu sortir de sa gorge. « Je ne me ferrais plus jamais avoir, à chaque fois que j'avoue mes sentiments c'est la même chose, je me fais avoir... c'est terminé maintenant je vais tourner la page, prendre un nouveau départ...» Cette fois elle esquissa un sourire nerveux qui ébranla plus encore notre Alpha, qui dût s’adosser un mur. Un nouveau départ ? Elle… Rompait avec lui ? Elle lui disait adieu ? Mais… Mais non ! Non elle ne pouvait pas ! Pas comme ça du moins ! Et s’il n’était pas rentré à l’heure, il était persuadé qu’elle serait déjà partie sans même l’attendre, et qu’il n’aurait plus eu qu’à contempler la chambre ravagée… Et vide. Les yeux du parisien devinrent vitreux, et il abaissa lentement son visage vers le sol, ses cheveux bruns lui cachant progressivement la vue. Si elle s’en allait… Qu’allait-il faire ? Il ne pouvait même pas espérer pouvoir continuer sa vie d’avant sans son soutiens… Elle lui était vitale, sa présence, son sourire, son rire, ses paroles, son corps… Tout en elle lui était indispensable. Ses lèvres tremblèrent lorsqu’une ombre indiquant que Roxanne s’était plantée devant lui, lui indiqua de la regarder. « Ose seulement me dire que tu n'aime que moi et que Cameron n'est rien, ose seulement me mentir et tu seras le plus indigne des hommes que j'ai jamais eus... assume le... tu l'as embrassée, tu ne l'as pas repoussée tu m'as trahis, on m'a tout dit...» C’est vrai… Cameron comptait énormément pour lui. Mais pourquoi se refusait-elle à comprendre qu’ils n’étaient pas liés par le même amour qui pouvait les entretenir lui et sa petite amie ? Pourquoi se bornait-elle à voir la bouteille à moitié vide et non à moitié pleine ?!

« Le plus indigne ? Pire que… Josh ? » Siffla-t-il entre ses dents comme un serpent, espérant bien la toucher là où ça fait mal.

Il ricana, sarcastique. Mais qui lui avait dit ça ? Qui lui avait révélé ce court instant à l’hôpital, durant lequel effectivement Arsène avait embrassé son amie… ? Elle lui enfonçait un pieu dans le cœur, voilà ce qu’elle faisait. Elle l’épuisait à force de reproches jusqu’à l’écraser comme une vulgaire mouche à merde. Elle s’était retournée, la blondinette lui tournait le dos maintenant. Le dandy dodelina de la tête, comme s’il était un autre, une sorte de… D’autiste. Il afficha un sourire stupide et une rage incommensurable l’obligea à répondre…

« Si, je l’ai embrassé. Enfin, c’est elle… Mais je n’ais pas dis non. Et alors ? Elle venait tout juste de se faire renverser, elle était au bord de la crise de nerf par ma faute et tout ce qu’elle me demandait, c’était d’accepter son baiser plein de haine. Tu es jalouse ? Mais tu es TOUJOURS jalouse ! »

La repoussant en arrière, il se dirigea vers ses valise et les empoigna des ses deux mains pour se diriger vers la porte, l’ouvrir nerveusement puis jeter les males dans le couloir. Ivre de colère et de tristesse, il s’empressa ensuite de tirer violemment Roxanne par le bras et de faire de même avec elle, la jetant comme un vieux sac de linge sur les deux valises. Là, toujours dans l’encadrement de la porte, il se mit à rire puis lui jeta ses clefs au visage :

« Mais vas-y, casse-toi donc pauvre conne, retourne a ta vie d’avant, fais la folle, défonce-toi les naseaux à la poudre, brille sous les projecteurs puis crève sous un pont ! J’en ais plus rien à faire ! Et j’vais pas te retenir ici !! J’vais pouvoir me taper toutes les filles de Berkeley maintenant parce que oh oui, j’oubliais, je suis un MEC et les mecs ne pensent qu’au CUL !! »

Cette fois, c’est son manteau qu’il lui envoya dans la figure.
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MessageSujet: Re: « Comme d'habitude » Arsène « Comme d'habitude » Arsène EmptyDim 1 Mar - 21:25

    La journée allait très mal se terminer, ça c'est sûr, il ne faut pas être devin pour le deviner. Pauvre fille pauvre fille... oué c'est ça madame a autant de malheurs que Roxanne, quelle foutaise, elle ne lui arrivait pas à la cheville niveau emmerdes, elle pouvait déjà se rhabiller, elle ne faisait pas le poids contre autant d'années de souffrance ne serait-ce pour les toutes premières années de sa vie. Sa bonne humeur c'était tellement vite envolée après tout ce qu'avait pu lui dire Kendall, c'était comme si on lui avait jeté un sort pour qu'elle ne soit plus jamais heureuse. Elle se sentait laide, non pas de le l'extérieur mais de l'intérieur, elle était brisée encore plus qu'autrefois. Arrêter de parler d'elle ? Pff comme si c'était facile, lui qui était tellement heureux aux côtés de cette nana, ça lui sortait vraiment par les yeux cette situation des plus merdiques. Nouvelle réaction ; elle décidait de ne rien lui répondre à toutes ces attaques qui étaient pires que des gifles physiques... c'étaient des gifles morales mais elle savait qu'elle ne pourrait rester la bouche fermée très longtemps. Elle sombrait sans le monter, elle avait si mal en se noyant dans sa haine et ses idées noires qu'elle ne savait plus où donner de la tête. Pourquoi fallait-il que le destin s'acharne sur elle et plus particulièrement sur sa vie amoureuse ? Que ce qu'elle avait fait pour mérité autant de malheurs d'un tout ? Rien et pourtant elle enchaînait les choses négatif en une malheureuse journée. Chuterait-elle pour toujours sans fin ? Certainement mais à se rythme son âme ne suivra plus. Quand elle entendue le mot cerveau, elle passa ses mains dans ses cheveux et elle se mit à crier :

    « DE QUOI J'ARRETE ?! Je viens TOUT JUSTE D'OUVRIR LES YEUX ! Et revoilà que tu en viens aux sujets des exs. Pour information monsieur, je ne suis pas assez proche d'un seul de mes exs que toi avec ta ' Cam' ' ! »

    Elle en était presque à s'arracher les cheveux à force d'attendre ce prénom qu'elle haïssait plus que tout. Cameron par-ci, Cameron par-là... Cameron elle est si merveilleuse, Cameron elle est en détresse, Cameron elle aime toujours Arsène et lui aussi... mais MERDE qu'il l'épouse dans ce cas là mais qu'il vienne pas prétendre l'aimer ELLE c'est à dire Roxanne Dickens ! De nouveau, elle se tut pour s'empêcher de lui cracher sa haine en pleine figure. Ça suffit maintenant, c'était la goutte d'eau en trop, il fallait qu'elle parte et vite. Ses valises étaient pleines à craquer mais elle s'en fichait qu'elles soient lourdes, elles se débrouilleraient comme toujours. Pas question de rester ne serait-ce une heure de plus avec cet Alpha, c'était trop. Consciente qu'il lui manquerait, elle tenait tout de même à retourner à Londres, elle était vraiment motivée. Le nom de son ex retentit, elle ne changea pas d'attitude et l'attaqua même à son propre petit jeux :

    « Mais JOSH est un PETIT joueur à côté de toi ! »

    Une nouvelle insulte dans la face de celui qu'elle aimait, comme quoi même l'homme dont elle était le plus proche recevait toute son agressivité. Il avait avoué avoir embrassé une autre, elle en grinça des dents. Bien évidemment monsieur avait une excuse pour ne pas l'avoir repousser... Tssss n'avouera t-il jamais la connerie qu'il avait fait en agissant ainsi ? Apparemment non, c'était hors de question pour lui. Pouvait-il seulement voir à quel point, en ce moment même le monde de Roxanne s'écroulait sous ses pieds, elle tombait dans un gouffre inévitable, elle sombrera jusqu'au bout.. Elle voulait qu'on la réveille de ce cauchemar tout de suite mais elle savait qu'elle n'en sortirait pas indemne. Pleurer ne servira à rien, il fallait qu'elle agisse d'une autre façon... La Zêta attaqua une nouvelle fois l'Alpha ;

    « Mais la jalouse elle t'emmerde ROYALEMENT ! Ah oui c'est logique, une fille amoureuse qui donne un baiser avec de la haine c'est tellement courant... »

    Ironique, elle finie repoussée en arrière et fut jetée sur ses propres sacs. Quel toupet, la coller à la porte de sa propre chambre ! Après l'avoir balancé en dehors de la pièce, il lui dit les pires horreurs qu'elle n'avait jamais entendue et qui ressemblaient plutôt à des centaines de poignards venant s'enfoncer à toute vitesse dans sa poitrine jusqu'à atteindre son cœur. Il osait lui reprocher son passé en quelque sorte ainsi que son métier, évidemment cela ne pouvait rester sans réponse...

    « La conne elle préfère ' crever sous un pont ' comme tu dis, plutôt que de rester dans le bras d'un enfoiré comme TOI et elle comptait DÉJÀ partir ! Mais va y donc je t'en prie, fais toi aussi Shiri pendant que t'y es, fais une partouz avec Cameron ça lui ferra plaisir de voir à quel point tu es une bête... »

    Elle se releva avec difficulté mais sans empoigner ses valises. S'avançant de quelques pas, elle se retrouva en face d'Arsène et elle lui jeta un regard frigorifiant. Roxanne souffla dans le cou de son amant avant de lui dire ;

    « Je vais te montrer ce que c'est qu'un... vrai baiser avec de la haine »

    La jeune Dickens s'empara des lèvres de son franco-russe sans son avis. Avec fougue, passion mais surtout avec mépris, elle lui donnait un dernier baiser avant son départ comme si c'était un baiser d'adieux. Elle finie par se reculer de façon vive, mettant fin à ce qu'elle pensait être le dernier contact physique qu'elle aurait avec lui. Ironique, elle lui dit ensuite ;

    « Je te souhaite BEAUCOUP de bonheur avec ta nouvelle pétasse, ' petit prince ' d'mon cul ! T'as plus qu'à mettre le feu à ma chambre, tu brûleras nos souvenirs avec ainsi et m'oublieras encore plus vite au bras de ta ' princesse ' à deux balles...»

    Avant qu'il ne lui répondra, elle attrapa à toute vitesse ses valises, se tourna vers lui et elle cria bien fort ;

    « ADIEUX »


    Elle commença sa marche dans les couloirs avec des pas pressés. La Zêta avait oubliée de préciser quelle partait en Europe le lendemain mais ça il n'avait pas à le savoir. Roxanne avait totalement oublié son gribouillis et son dessin sur Londres qui se trouvait encore en dessous de son meuble. Ses valises étaient fermement tenues en mains et elle avait son portable sur elle comme toujours. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui court après ou même qu'il lui dise le moindre mot tendre. En même temps qu'elle s'avançait, ses larmes coulaient malgré elle sur ses joues...
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MessageSujet: Re: « Comme d'habitude » Arsène « Comme d'habitude » Arsène EmptyLun 2 Mar - 0:02

Qu’elle journée pourrie ! Si Roxanne ne l’avait pas déjà fait sans doute notre dandy aurait lui aussi réduit la chambre à sac. Elle l’agaçait, non pire encore, elle l’exaspérait. Mais quand allait-elle la boucler sa grande bouche ?? Pourquoi toujours user des moyens les plus extrêmes pour faire comprendre qu’elle était de mauvais poil. Ça, on avait vaguement remarqué… Voilà qu’elle haussait le ton encore en plus ? Tant pis, elle l’aura mérité. Fini d’essuyer sa merde, la belle allait comprendre qu’elle n’était pas tombée sur la première lopette venue, et que son amant pouvait lui aussi se montrer aussi bien égoïste que désagréable ! Non mais et puis quoi encore ?! Elle voulait peut être qu’il s’excuse alors qu’il avait finalement rompu avec Cameron et tout ça pour les beaux yeux de mademoiselle ! Mais non, elle ce qu’elle voyait, c’était ce misérable baiser – en rien agréable – qu’avaient partagés les deux étudiants avant que celui-ci ne parte. Avait-elle conscience que son amie avait bien faillis mourir dans cet accident ? Y avait-elle seulement pensé ? Non ! Bien sûre que non puisqu’elle s’en fichait comme de sa première paire de chaussettes et qu’elle préférait gueuler comme quoi son cher et tendre n’était qu’un vulgaire infidèle, un enfoirée de première loge ! Sauf que voilà, s’en était assez de jouer les gamines pleurnichardes, assez de supporter ses crises puériles ! S’il avait des tords… Elle aussi. Et s’il devait choisir entre défendre Cameron ou adopter l’opinion débile de Roxanne… Son choix était fait ! Elle perdait la tête, cette fille devenait folle. D’accord la blondinette avait vécu des choses très douloureuses jusqu’ici, et Arsène s’en souvenait encore très bien et le prenait en compte. Jusque là il s’était montré d’une patience infinie justement pour éviter ce genre de débordement… mais là, c’était décourageant. Les valises étaient bouclées, et elle n’avait plus qu’à partir… « DE QUOI J'ARRETE ?! Je viens TOUT JUSTE D'OUVRIR LES YEUX ! Et revoilà que tu en viens aux sujets des exs. Pour information monsieur, je ne suis pas assez proche d'un seul de mes exs que toi avec ta ' Cam' ' ! » Et en plus de cela, elle osa ajouter que son « Josh » n’était qu’un bien maigre joueur comparé à lui, sinistre salaud. Ah oui vraiment ? L’accusé arqua les sourcils, amusé :

« Du calme, tu vas te décrocher la mâchoire ma grande. En même temps, vu le temps que tu as passé avec chacun d’eux, je me demande même si tu te souviens du nom de chacun… Petite putain. En attendant, je vais pouvoir t’ajouter à mon « tableau de chasse » n’est-ce pas ? C’est vrai quoi, je suis le méchant, celui qui fait mal à l’innocente princesse aux cheveux d’or… Pauvre fille. Tu es pitoyable Roxanne, juste pitoyable. »

Elle eut beau lui jeter encore une tonne et demi de saloperies en tous gens dans la figure, le Don juan n’en tint pas compte, faisant un gros effort pour prendre sur lui et encaisser le choc. Sa colère était dure à contenir, et sa seule envie était de craquer définitivement et de lui hurler à la gueule qu’elle n’était qu’une pauvre paumée, une véritable salope et un cas désespéré même pour les meilleurs psy d’Angleterre ! Néanmoins, il ne se gêna pas plus que ça pour la jeter de la force d’un seul bras en plein sur ses valises qu’il avait précédemment envoyé valser devant la porte, dans le couloir. Là il lui lança encore ses clefs et son manteau sur la tête jusqu’à ce qu’elle se relève, avec difficulté… Les pupilles du jeune homme suivirent le moindre de ses gestes et lui jura de lui montrer ce qu’était un « vrai baiser avec de la haine ». Arsène voulu s’écarter vivement mais n’en eut ni le temps et ni l’occasion puisque déjà, la furie s’était emparée brutalement de ses lèvres pour les lui dévorer… c’est du moins l’impression qu’il eut. Son cœur manqua d’exploser à ce contacte qui le bombarda de souffrance. Comme des milliards et des milliards de poignards qui venaient lui déchirer les entrailles… Usant de ses dernières forces les plus violentes, il la repoussa en arrière, la faisant retomber sur les fesses. « Je te souhaite BEAUCOUP de bonheur avec ta nouvelle pétasse, ' petit prince ' d'mon cul ! T'as plus qu'à mettre le feu à ma chambre, tu brûleras nos souvenirs avec ainsi et m'oublieras encore plus vite au bras de ta ' princesse ' à deux balles...» Son cul, son cul, elle ne savait dire que ça ? Le Franco-russe grimaça avant de rétorquer méchamment :

« Ouai bah j’en aurais bien profité de ton CUL ! Et sans payer en plus !! »

Elle attrapa ses mâles et commença à partir…

« ADIEUX »

Arsène serra ses poings avant de donner un grand coup dans l’encadrement de la porte et de lui lancer à son tour au tac au tac :

« BON DEBARRAS »

Puis il s’enferma dans la chambre en un claquement sourd. Ne sachant trop que faire pour disperser sa rage, il se dirigea d’un pas rapide vers la salle de bain et ouvrit machinalement les robinets d’eau froide. S’aspergeant le visage, il compris que ce ne serait pas suffisant lorsqu’il sentit ses bras trembler. Relevant la tête, il croisa son reflet dans le miroir. Le coup partit tout seul : son poing fracassa la glace en milles morceaux qui s’éparpillèrent un peu partout autours de lui en un bruit de verre aiguë. Il fit ensuite vole face, sans faire attention à ses articulation d’où dégoulinaient de larges filets de sangs, et lança cette fois un gros coups pieds accompagné d’un cris de rage qui brisa la vitre de la douche… Essoufflé, au bord de la crise de nerf, il revint chancelant dans la chambre qu’il ne voulut même pas regarder, et se laissa choir sur le lit, comme un pantin désanimé. Son autre main – intacte – rencontra dans la poche de son manteau, le boîtier contenant la bague qu’il était venu lui offrir… Avant que… Il l’avait presque oubliée celle-là… Et ce rebond de vérité lui fit d’autant plus mal que des larmes brûlantes se mirent à couler le long de ses joues… Incapable de se contenir, il profita d’être maintenant seul pour pleurer en silence…
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