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Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha

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MessageSujet: Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha EmptyJeu 11 Déc - 16:37

Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha 19 Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha 20 Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha 21

« La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée. »
Il devait être dans les alentours de 18 heure et demi lorsqu'Amely quitta son cours de français. Comme soulagée d'avoir enfin terminé les cours, elle s'étira gracieusement en un baillement inaudible. Elle n'avait ce soir là rien de prévu avant vingt heure. Du temps à perdre, le rêve pour notre petite ingénue. Elle remit donc correctement la bandoulière de son sac avant de reprendre sa marche en direction des salles de musique. Etrangement, dans toute l'université c'était le lieu qu'elle préférait fréquenter après le parc. Il lui permettait en effet, de se resourcer et de puiser assez de force pour le jour suivant. Chaque jour, chaque spectacle, chaque petit moment de vie était un défi pour Amely ; il fallait feindre, être au meilleur de sa forme, au meilleur de son rôle. Elle ne se souvenait pas avoir un jour été naturelle devant une seule personne, s'être laissée aller comme elle s'abandonnait devant son piano (ou sa guitare). La musique sondait son âme, comme ses yeux sondaient les coeur. Notre virtuose finit donc par entrer dans une petite salle à l'acoustique épatante, où se tenait au centre un piano à queue. Elle s'installa sur le tabouret en velour noir et déposa son sac juste à côté d'elle, histoire de pouvoir prendre la poudre d'escampette rapidement dès qu'elle en resentirait le besoins. Et oui, la jeune fille avait besoins de se rassurer, d'être sure de pouvoir prendre ses décisions, de pouvoir faire ce qu'elle veut quand elle en ressent le besoin, d'être libre.

Elle prit une légère inspiration et se malaxa les doigts meurtis par le froid qui envahissait cette pièce, histoire de les réchauffer puis elle entama un morceau. Elle aurait pu se mettre à jouer un grand classique pour se remettre dans le bain ; mais elle opta pour l'air d'un film qu'elle avait vu une semaine auparavant, Good Bye Lénine. Elle l'avait loué en V.O afin de perfectionner son niveau d'Allemand et fut agréablement surprise par la qualité de ce film. Alors qu'elle s'attendait à regarder une niaiserie du genre, rébarbative qui racontait une fois de plus le communisme et les méfaits de la guerre ; elle fut surprise devant un film aussi beau et lourd. Lourd de sens, d'émotion ... Puis cette Bande Original ! Merveilleuse. Si ses souvenirs étaient exacts le morceau qu'elle avait commencer à jouer était de Yann Tiersen : Summer 78. Elle avait tellement écouter ce morceau qu'elle en connaissait à présent la moindre croche, le plus petits silences et en devinait les trémolos qu'elle ne pouvait malheureusement pas reproduire au piano ... Le violon. Ce qu'elle n'aurait pas donner pour jouer de cet instrument. Cependant il fallu comme pour tout faire des choix, et son agent lui conseilla les instruments les plus bateau qui pourraient l'accompagner lors des auditions tel que la guitare ou encore le piano (il y'en a un dans quasiment tout les foyers de BH). Ses doigts glissaient sur l'ivoire des touches ; elle semblait posséder par la musique. Insouciente. Elle pensa alors à sa vie qui était pour le moment plutôt plate. Vous me direz ce n'est pas neuf ; sauf qu'il y avait habituellement toujours un rebondissement quelconque ; soit une Jodie pour vous lancer une réflexion ou encore un inconnu pour renverser son café sur sa robe. Mais là rien, enfin rien qui vaille la peine d'être écrit ici ; pas d'homme ni de rencontre particulière, cependant elle espérait toujours (a). C'est alors qu'une larme perla dans le coin de son oeil, ce vide devenait invivable. L'orpheline, chevrotante, continuait son morceau entamant un passage plus sombre ; elle ne s'avouait pas vaincu, pas après tout ce qu'elle avait vécu.(
THEME) C'est alors que le cliqueti de la porte résonna dans la pièce qui devait avoisiner les 20m² ... Un intru semblait avoir pénetrer dans les lieux. Amely ne prit pas en compte cette irruption éspérant voir le perturbateur repartir aussi vite qu'il était venu. Ses yeux ruisselants fixaient le vide. Possédée, elle continuait sa mélodie. Puis la dernière note retentie. La jeune blonde se doutait que l'individu n'avait pas bougé d'un poil, cependant elle ne lui accorda pas une once d'attention, même pas un rapide coup d'oeil pour combler sa curiosité. Rien. Et elle enfonça douloureusement sa tête dans ses mains, pour pleurer à chaude larme. Silencieuse et paisible, on aurait pu croire qu'elle s'était endormie ; seul le ruissellement de ses larmes sur l'ivoire la trahissait. Au bout d'une longue minute, elle se redressa et essuya avec le bout de sa manche ses joues. Il serait bête de se trahire devant plus de peronnes qu'il n'en faut ... Alors qu'elle attrappa son sec et fit volte face en direction de la porte, l'individu lui barrait la route ...
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MessageSujet: Re: Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha EmptySam 13 Déc - 14:07

«La bonne musique ne se trompe, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore. »



L'horloge titillait les 6 heures 30 du soir, Sacha était sorti d'histoire de l'art... Il aimait ça, mais en fin de semaine ainsi, c'était un supplice... Il était harassé... Fin de journée, fin de semaine... Il ne s'était pas beaucoup amusé cette semaine entre les devoirs, et les "pauses" cours, exactement du genre de celui qu'il venait de quitter.... Je vous laisse imaginer sa tête... Alors quoi de mieux pour se vider l'esprit que se balader un peu? Le toit serait a éviter alors, c'était le moment des ébats amoureux, et plus si affinités.... Le parc serait bruyant... Les salles d'art seraient bondées et aliénées par les Muses productives ou non des autres... Autant profiter de la stérilité des couloirs. Ils se vidaient vite en ce vendredi soir, face au charme du weekend... Alex se retrouva bien vite seul...

Il marchait, les mains dans les poches, le regard bas...

On ne remarquait pas d'écouteurs à ses oreilles, qu'est-ce qui n'allait pas? Rien, enfin à première vue, juste que son compagnon était resté sur sa table de nuit, suite à un réveil précipité ce matin... Mais il semblait bercé par autre chose... Il aimait se passer des dizainees de fois s'il le fallait les mêmes morceaux, jusqu'à presque voir les tremblements des cordes, les vibrements des cuivres, les frémissements des percussions... Il percevait cela en entendant la musique... Et là, pourtant, il la percevait. Il paraissait l'entendre, du moins il le voulait... L'entendait-il? Ou n'était-ce que le fruit de son imagination débordante?... Non, cette mélodie parvenait bien à ses sens, et n'était pas juste la représentation de sa fatigue...

Inconsciemment?, il se dirigeait vers la salle de musique, ce petit hameau ou reposait juste cet état bestial de la douceur des anges... Ces notes si cristalines dans ce corps si froid. Et la Déclicatesse qu'il renfermait alors, qui exprimait ses plus profondes vérités, en dehors de son enveloppe de semblant. Mais ça, Sacha ne le percevait pas encore. Il n'arrivait qu'a distinguer cette harmonie qui ne présageait nullement telle humanité; lorsqu'il pénétra dans la salle...

Il ne sut que dire, que penser, que croire, qu'entendre... Il ne voyait, ou ne ressentait encore que l'effet du charme, pourtant brisé. Une stase éphémère qui éclata au refus violent de la jeune fille à continuer, sous sa présence... Il ne réagit pas, même au choc prévisible face à cette frèle furie blonde qui allait s'échapper...



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MessageSujet: Re: Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha EmptyMar 30 Déc - 0:50

Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha 19 Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha 20 Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha 21

« La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer ce silence. »

    L'impact fut brève, prévisible et pourtant inéluctable. La jeune fille percuta donc de plein fouet le jeune homme. Cet anonyme lui donnait décidemment du fil à retordre. Et alors qu'elle se retrouvait une fois de plus au tapis (c'est plus jolie que sur les fesses, je trouve), elle jaugea l'esprit frappeur. Il était blond et devait avoisiné les un mètre quatre-vingt ; plutôt bel homme d'ailleurs... Amely eut un haut le coeur, il s'agissait de Sacha. Comment cette petite tête blonde, rencontré six ans plus tôt à Paris pouvait se retrouver en ces lieux ... Soudain une réminiscence, le vague souvenir d'une lettre, "Bientôt nous nous retrouverons.". C'était à présent chose faite, l'impact en parru presque moins douloureuse, importante ; il faut dire qu'avec lui, tout était plus léger. D'une main secourable, il aida la belle à se remettre sur pied avant de l'étreindre de ses bras de danseur. Bon, il n'était certe pas danseur ; mais la demoiselle lui avait longtemps fait remarqué qu'il en avait le physique, était-ce à cause de l'équitation ? Le palpitant de notre jeune amie battait à en transpercer sa poitrine, ce contacte lui mit le feu à la peau et son teind habituellement si blème se rosit. C'était tout à fait charmant ! Les yeux brillants, presque larmoyant ; Amely s'enquit à lire dans ces yeux, si rassurant -dans son souvenir- une réponse à sa présence en ces lieu. Le destin faisait parfois bien les choses ... Il n'avait pas changer. Bon j'exagère peut être, il avait très certainement pris quelques centimètre, son visage avait muri et pris de l'assurance et ses cheveux en batailles avaient atteind une longueur raisonnable ... Ses deux saphirs transpercaient la demoiselle à outrance. Mise à nue, ou presque ; Stevens brisa la solennelité de l'instant et dit tout en se pinçant les lèvres (comme si son esprit rêveur jouait de nouveau les trouble-fait, dévoilant e mirage pourtant plus vrai que nature).

    _ Sacha !!! Que fais-tu ici ? Je veux dire à berkeley, il était question que tu viennes rejoindre le nouveau continent mais ... Berkeley. C'est ...

    Il n'y avait effectivement pas de mot pour représenter ce que resentait à ce moment précis notre petite blondinette. Elle avait fait un bon dans le temps et retrouvait soudainement son insoucience d'antant ... Ce qu'elle avait pu chérire ce petit frenchy. Elle l'avait tout d'abord vu comme un camarade, un ami, un frère puis avait émis l'hypothèse de l'amant ... Qui n'avait pas tenu la route par peur de se perdre, de le perdre ... Il lui été trop précieux, je dirais même essentiel ; un rayon de soleil dans ses ténèbres ; une caresse dans ce monde de brut. Elle ne scillait pas, et posait sa main sur son bras afin de vérifier qu'il était bien là, bien réel, materiel. Sacha quand à lui, se laissait faire, comme habitué aux excentricités de la jeune Blonde.

    Ca pour sur, il en avait vu de toutes les couleurs, ne serait-ce qu'en cours de théâtre au collège ... Leur rencontre d'ailleurs peu orthodoxe en témoignait volontier. Ce jour là, la demoiselle avait décider de se porter volontaire. Elle évitait en général les exercices d'improvisation qui demandait d'une part une extrême rigueur et d'une autre la compréhension de tout les termes de la consigne ; et la demoiselle avait beau avoir fait d'énorme progrès en français, ses connaissances en argo se limitait à "merde" et "put**". Qu'elle employait difficilement trouvant cela trop vulgaire et déplaisant à dire, alors qu'elle disait toujours "fuck" ; allez saisir le paradoxe ... Elle avait cependant ce jour là accepté la bouche en coeur, ne se doutant pas une seule seconde de ce qui l'attendait ou même de la rencontre qu'elle allait faire ... C'est alors que le prof demanda un volontaire et que ce freluquet à l'imagination débordante se proposa. Il attérit donc à quatres pates alors que notre ingénue lui ordonnait de souffler et faire le petit chien ... Non, vous ne venez pas de rêver Mesdames et Messieurs ; Amely venait bel et bien de faire naître le bébé imaginaire du jeune Hambourg ... pas étonnant qu'ils soient à présent si intime. *siffle*
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MessageSujet: Re: Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha EmptyJeu 1 Jan - 18:29

    " La musique est le langage des passions, mais toutes les passions
    ne gagnent pas à être mises en musique. "

    L'impact fut bref, prévisible, et pourtant inéluctable. La jeune fille ne ralentit pas à la rencontre du corps de Sacha, qui fut plaqué contre la porte - la fermant avec fracas - alors qu'elle tombait sur le sol avec lourdeur. Alex se passa une main sur le torse - qu s'était pris la tête dure de cette fuyarde - avant de relever le regard sur cette frèle silhouette qu'il avait renversé. Une figure mince, très mince, aux lignes légères, qui s'éclataient sur une crinière blonde, une touche sauvage, qui couronnait un visage fin, discret, mais terrible à la fois. Terrible d'émotions, de vie, de suggestions; et à présent cette face n'exprimait que tout ce qui était mélange, indécision, contrainte, balance, faiblesse, effroi même... Les mots ne suffisaient pas. Mais le jeune français n'eut pas la possibilité de s'atarder longtemps sur l'état qu'il désirait souligner de la jeune demoiselle tombée devant lui, car déjà à travers ces émotions marquées, paraissaient des traits encore plus significatifs, surtout pour le petit SIGMA. Ce nez légèrement en trompette, qui trompait une malice et une candeur enfantines, ces yeux cristallins à la transparence presque tragique qui ne pouvaient s'empêcher d'exprimer, de suggérer, ces lèvres généreuses, qui ne demandent qu'à parler, parler, toujours et encore déclarer, déclamer, protester, et rire; et aujourd'hui restaient peut-être timides pour un trouble que Sacha ne pouvait deviner. Ces indices ne trompaient pas, et sans pouvoir encore tromper le jeune homme, devant cette innocence sincère, il ne pouvait que la reconnaitre. Il revoyait alors cette figure qu'il n'avait connu qu'avec des expressions agréables - bien que ses sentiments présents qui transparaissaient sur son visage ne lui otaient rien de son charme - ces souvenirs si doux, l'attrait de l'enfance, ou beaucoup moins de questions se posaient...

    Sans plus attendre, il tendit la main pour l'aider à se relever, alors qu'il gardait une expression de surprise plaisante. Etait-ce bien elle? Oui, il n'y avait aucun doute, cette figure était bien celle de son amie, qu'il n'avait pas revu depuis des mois... Il n'eut pas le temps de réfléchir qu'elle lui sautait au cou. Elle l'étreigna, avant de revenir face à lui, sans rien dire, comme si elle ne voulait pas rompre quoi que ce soit par une parole mal-avisée, préférant laisser parler ses joues, et son regard encore humide. Il avait pu la voir dans ces films, grandir, murir, s'épanouir, toujours émerveillé de connaitre Amely Stevens, mais là, il était face à elle, enfin! Il se passa quelques instants, ou ni l'un, ni l'autre - et d'ailleurs Sacha s'étonna de n'avoir rien pu déclarer à cet instant - n'eut l'intention d'émettre un seul son. Jusqu'à ce qu'enfin, Amely laissa éclater sa surprise de voir son camarade français ici. Il sourit en la voyant se pincer les lèvres, comme une enfant incertaine...

    _ Berkeley c'est...?, répéta-t-il d'un ton interrogateur. Tu n'as pas totalement compris ce que je t'avais écrit... Je t'avais pourtant dit que "bientôt nous nous retrouverons"... Je me doute que mon entrée à Berkeley est... assez surprenante mais... Je ne peux pas aller aux Etats-Unis comme je le désire, malheureusement...donc...pour moi c'était presque logique., finit-il avec un petit sourire.

    Il était vrai qu'imaginer Sacha entrer à Berkeley n'était pas aisé. C'était une chance particulièrement...énorme qu'il soit là, et surtout comme par hasard pour Amely, dans son université. Mais c'était le cas, il était là, ici, maintenant, face à elle, en chair et en os, à lui sourire timidement, heureux aussi de la retrouver, vraiment. Le jeune français revoyait beaucoup de choses, beaucoup de choses vécues avec Amely... Le théâtre..... Les belles années d'insouciance..... Et il la revoyait en face de lui, cette petite nature chétive, mais débordante de vie. Elle semblait avoir pris de l'assurance, sa vie à présent avait du la forger à cela aussi. Elle n'avait pourtant pas perdu son air espiègle, qui devait toujours subjuguer, assurément.
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MessageSujet: Re: Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha EmptyDim 11 Jan - 15:14

    Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha 19 Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha 20 Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique. _ Sacha 21

    « Offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est comme donner du pain à qui meurt de soif. »
    Perdue, obnubilée par ce sourire, cet air faussement désinvolte ; Amely saisit la main secourable de son ami. Au contacte de sa peau diaphane, la Belle se sentit défaillir. En feu. A la fois comblée et troublée ; un frisson s'était emparé du corps de cette frêle donzelle, allant et venant à son grès, le long de sa colonne vertébrale. Déstabilisée par cette sensation nouvelle, inconnue ; Amely déglutie, feignant n'avoir rien resentie. Une fois de plus, ses talents d'actrice la sauvèrent d'une situation embarrassante. Cependant, même si elle tentait d'occulter ce détail, son coeur battant à rythme endiablé se chargeait de le lui rappeler. Ses yeux brillants telle deux émeraudes vinrent se perdre dans les prunelles du jeune homme, en quête de réponse, d'apaisement ... Étrangement, cette confrontation eut l'effet inverse et augmenta les angoisses de la Belle, ainsi que ses soupçons sur la nature de ses sentiments. Ce n'était pas possible, ou du moins tout bonnement inimaginable. Elle ne pouvait pas, n'avait pas le droit !!! Sacha était son meilleur ami, elle avait émasculé depuis le temps. Tout ça ; ce cinéma, ce marivaudage n'avait pas lieu d'être. Amely déchanta, se sentant trahit par ses émotions, sensations, son cerveau qui à la minute où nous parlons déraillait totalement. Elle se releva indécise, ses membres encore endoloris suite à l'impact reprirent peu à peu vie, de leur contenance. Puis son instinct repris le dessus et c'est presque machinalement qu'Amely entoura son « ami » de ses deux bras, avant de l'étreindre tendrement. Était-ce vraiment judicieux ? Son coeur à présent battait à tout rompre, tambourinant la poitrine de la Belle, comme s'il voulait fuir, fuir les lieux, fuir un quelconque danger ... Mais le seul danger n'était-il pas le nouveau regard que jetait la jeune femme à son meilleur ami. Un regard flamboyant, rêveur, empreint d'affection, débordant d'amour ... Était-ce réellement malsain ? Impardonnable ? Après tout il n'avait pas vraiment de lien fraternel, or celui qu'ils se donnaient volontiers. N'étaient-ils pas avant d'être des amis, un homme et une femme ? Était-ce normal ? Quel tournant prendrait leur relation s'il venait à l'apprendre, serait-ce la fin d'une belle amitié ? Le début d'un tout autre rapport ? Tant de questions, sans réponse apparente ; si ce n'est l'instant présent. Cette étreinte entre deux êtres qui s'aiment, chacun à leur façon.

    Ô dame, par chance ; le poète ne semblait rien soupçonné. Tant mieux. Après tout, la Belle n'était pas non plus sur de ce qu'elle éprouvait. Autant éviter une longue et pénible cogitation à son ami d'enfance, elle lui devait bien ça. Elle s'abandonna donc à ce moment, dans ses bras ; insouciante. Le visage perdue dans l'odeur enivrante qui émanait du jeune sigma, Amely se laissait bercer, devinant chaque fragrance avec un intérêt perturbant. C'est alors qu'elle finit par lâcher le blondinet, desserrant son emprise. Elle l'observait, détaillant les contours de ce visage d'ange, ces traits enfantins qui s'étaient étirés aec le temps, cette moue rieuse encline à la tendresse, ce regard troublant empreint au mystère et au scepticisme. Ô combien de coeur avait-il du faire chavirer ! Il n'avait pas spécialement changé, il faut dire que la Belle l'avait toujours trouvé beau. Cependant, il avait muri, et sans nul doute pris en assurance. C'était si bon de le revoir. Amely n'osait briser cet instant presque solennel ; le silence qui avait envahit la salle de musique n'était pas lourd mais agréable, loin des blancs habituelles celui-ci s'expliquait par l'émotion des jeunes protagonistes. Leurs regards et leurs respirations suffisaient amplement, échangeant quelques divagations passagèrent ... Puis Amely finit par rompre ce moment, d'un air effaré elle attrappa la main de son jeune ami, comme pour vérifier si tout cela était réel, qu'elle ne rêvait plus ... Qu'il ne la quitterait plus désormais. Ses doigts noueux entrelacèrent ceux du jeune français, et c'est alors que ses lèvres en un murmure cristalin demandèrent au petit frenchy le pourquoi du comment, dans un français un peu brouillon. Elle adorait parler français avec lui, se prêter au jeu. De plus, elle n'était pas sans ignorer que son petit accent attendrissait le damoiseau ; elle jouait donc avec cette faiblesse. Un brin manipulatrice ? Certainement. Il faut dire que la vie et surtout les malencontreuses aventures qu'elle vécue participèrent à forger cette carapace, ce masque dont elle connaissait à présent toute les facettes et surtout qu'elle utilisait à bon grès mal grès. Son mensonge n'avait ainsi pas de limite et elle se jouait à présent de l'homme qu'elle chérissait le plus sur cette planète, le jeune Sacha. Etait-ce ça grandir ? Détruire ce qu'il y a de plus beau par peur de le perdre ? Pourquoi préférer une fin à une continuité incertaine ; par lacheté certainement ... Quel gâchi ! Malgré, toutes ces malheureuses pensés, assombries par son pessimisme habituel, la demoiselle se laissait consumer par ce feu, ce brasier naissant. Puis sa voix de stentor raisonna, mêlée de doute, trouble ... Qu'est-ce qu'était Berkeley ; quelle question ! Berkeley était tout bonnement inimaginable, hors d'accès pour quelqu'un qui ne voudrais pas dès sa majorité se mettre un prêt sur le dos ou pire jouer avec la crise financière actuelle ... Berkeley était tout simplement le rêve de tout étranger. Certes les bourses existaient, mais tout de même. Puis même ; c'était formidable !!! La demoiselle contenait sa joie à mesure qu'elle gagnait ses veines telle une bouffée d'oxygène. Elle souria à son ami et ses paumettes s'empourprèrent de plus belle. Le sentiment de gêne ne lui était pas inconnu ces dernier temps ; que cela soit avec Arsène ou même Maxwell .. Tout ces hommes, satellites qui tournaient autour de son petit monde ; un petit monde qui venait de retrouver sa pièce manquante : principale.

    To be continued ...
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