the great escape
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« Pull me out for inside, I am ready » _ Julian

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MessageSujet: « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian EmptyLun 8 Déc - 21:27

« Pull me out for inside, I am ready » _ Julian Createandshine_opposites02 « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian 187
« Pull me out for inside I am ready, I am ready
I am ready, I am fine »
« I like to move it, move it ». La musique allait à plein tube dans la décapotable de la jeune blonde. Etrangement, même si la musique House n'était pas son genre préféré, elle avait le don de la mettre de bonne humeur. Il faut avouer que sur un rythme endiablé comme celui-ci, à quoi pense-t-on si ce n'est à danser ?! Amely se trémoussait donc, dans sa voiture tout en entonnant ce chant avec entrain. Cela faisait environ deux bonnes heures que notre jeune artiste sillonnait les routes. Elle revenait en effet de Beverly Hills où elle avait rendu visite à son parrain et surtout, où elle avait rencontré un nouveau producteur qui pensait à la belle pour son premier rôle féminin. Bref, une journée habituelle chez la jeune blonde, j'aurais même envi de dire la routine. Amely roulait donc en direction de San Francisco afin de se rendre à son cours de langue de 18 h. Jusqu'à présent la jeune femme avait été chanceuse, le trafic ne semblait pas trop dense. Et alors qu'elle arrivait dans les alentours de Pacific Forest Hill, elle tomba en panne, panne sèche. Dire que son agent l'avait bien prévenu ; "Amely n'oublie pas de faire un plein avant de partir !", mais non, trop bornée la jeune fille ne l'avait pas écouter une fois de plus, persuadée de pouvoir faire son plein une fois arrivée à San Francisco ... Quoi que d'une certaine façon elle n'avait pas totalement tord ; elle y était à San Francisco, seulement elle n'était pas du bon côté de la ville.

C'est donc quelque peu iritée que la jeune fille descendit de sa voiture. Elle claqua la portière violement avant de s'asseoire sur la capot de l'engin rouge vif. Un peu tape à l'oeil, cette voiture qui semblait si bien se fondre dans le paysage à l'habitué, faisait tâche parmis la verdure. Amely ne se soucia guère de ce détail insignifiant trop préoccupée à chercher une solution à cet impasse. Elle aurait volontier appeler un ami ou alors un dépanneur ; cependant, le réseau semblait inexistant au confint de cette forêt. C'est donc d'un pas nonchalant que la jeune fille se dirigea à l'arrière de la cabriolet afin de la pousser au moins sur le bas côté. Fort heureusement pour elle, elle n'était pas en pente ou en monter, le terrain semblait plat et dénivelé comme si sa bonne étoile ne l'avait pas entièrement quitté. Alors qu'elle commençait à pousser l'engin, après avoir pris le soin de déserrer le frein à main, elle entendit un bruit suspect. Elle fit alors volte-face, cependant rien ne semblait se dessiner à l'horizon. Paratgée entre la déception et la joie d'éviter un danger potentiel, la jeune blonde repris son entreprise fastidieuse. Fluette, il lui fallait déployé une force colossale pour pousser l'engin qui pourtant habituellement fendait l'air à la vitesse de l'éclair. Et oui, vous l'aurez compris ; la jeuen demoiselle avait un péché mignon : la vitesse. Elle roulait souvent bien au-delà de la vitesse autorisé frolant parfois les 180 km/heure. Il faut dire que dans sa jeunesse, je fais bien sure référence à ses dernières années de lycée ; la demoiselle se pris au jeu des courses organisées, c'est d'ailleurs grâce à l'argent empocher lors de celle-ci qu'elle put s'acheter ce terrible engin. C'était là, un des rares plaisirs qu'elle s'accordait.

Tout à coup, son attention fut détournée par un bruit qui semblait provenir des amymes de la forêt, un frisson parcoura donc la demoiselle le long de sa colonne vertébrale. Elle ne savait que trop ce qui se passait dans ces bois pour ne pas avoir envi de rester là plus longtemps. Disparition, homicide, viol ... De quoi donner la chaire de poule, ce qui, il faut l'avouer était chose aisée avec la jeune Stevens. C'est alors que clef sur le compteur elle se prostra sur le siège du conducteur, tenant le volant d'une poigne de fer ; ce qui il faut l'avouer ne servait pas à grand chose si ce n'est la rassurer. C'est alors qu'une ombre sembla se dessiner au loin, elle avançait dans sa direction. Prise d'une sueur froide sa tention était palpable ; que faisait une silhouette à cette heure alors que le soleil semblait se dissimuler vers l'ouest.. de plus à pied ?! Elle tira machinalement la capotte de sa voiture, comme pour se rassurer alors que le temps, lui, sembalit se rafraichir.
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MessageSujet: Re: « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian EmptyVen 12 Déc - 0:11

    Les yeux fixés dans l’immensité nuageuse du ciel, Julian était complètement allongé dans l’herbe. Près de lui se trouvait son sac dont dépassaient une paire de lunettes et une corde, semblables à ceux-là, ses pensées dépassaient de son esprit depuis bien longtemps et il avait dû venir se réfugier dans l’amplitude titanesque de la forêt de San Francisco pour leur donner la liberté de s’enfuir, il chérissait l’idée de se retrouver ainsi allongé dans l’herbe fraiche depuis son entrée à cette université huppée, depuis qu’il s’était enfermée de son propre gré entre quatre murs, depuis qu’il avait choisi des cours au lieu des routes. D’ailleurs ses songes allaient aussi dans ce sens là, une remise en question de son choix de vie tout récent. Comment avait-il pu renoncer à la liberté de voyager ? A celle d’aller et venir à son gré ? Et choisir de suivre des cours lassants et ennuyants parfois même déjà appris au détour d’une vieille ruelle où se battaient quelques génies en mathématiques ou d’autres savants de littératures à propos de la réelle signification d’une formule ou d’un mot, de son origine ou de son utilisation. Son objectif premier avait été de décrocher un diplôme afin de couronner ses années de savoir, d’y donner un sens aux yeux de la société. Mais, il n’arrivait pas à distinguer à quel moment est-ce qu’il avait bien pu se soucier assez de ce que pouvait bien penser la société pour accepter cette bourse, à quel moment est-ce qu’il avait eu l’idée de décrocher un job bien comme il le faut, un travail sûr qui l’enfermera dans un bureau ? Ses questions mêlées à tous les événements survenus en la courte période de temps qui suivit son arrivée le mettaient dans un de ces états les plus désolants. Raison pour laquelle il avait d’ailleurs décidé que cette matinée là, il ne devait être vu de personne.

    Le doyen l’avait convoqué en début de semaine et le verdict était tombé tel un coup de couteau tranchant : Mr Kurtwood se voyait dans l’obligation de suivre absolument tous ces cours du matin jusqu’au soir ou alors il serait contraint de renoncer à sa bourse. Un euphémisme évidemment, on la lui enlèverait. Cette convocation avait su faire monter en lui toute cette colère accumulée contre le système universitaire mais heureusement, il s’était retenu devant monsieur le doyen. Une erreur et on ne le reconnaitrait pas, contrairement à d’autres enfants à papa, personne ne viendrait verser un montant colossal pour la construction d’une bibliothèque afin qu’on le reprenne. Mais n’allez pas croire qu’il s’en plaignait, il considérait le coup du sort d’une tout autre façon : tel une force. Au moins tout ce qu’il accomplissait dans la vie provenait de ses propres efforts, que demander de plus ? Ajoutez-y le stress et la fureur de retrouver les détails les plus intimes de sa vie privée dans un stupide site de commérages et vous obtiendrez un Julian en pleine rébellion, déprimé ou tout ce que vous voudrez d’autre. Il n’avait aucune idée de la durée de temps qu’il avait passé planqué dans cette forêt, il y était arrivé alors que le soleil se levait à peine et voilà que celui-ci se mettait déjà à vaciller vers l’ouest. Se relevant brusquement après avoir senti une bête se faufiler dans son cou, il jeta un coup d’œil vers sa montre. Il se faisait plutôt tard et il eut le regret d’admettre que s’il ne se mettait pas en marche jusqu’à la station de bus la plus proche, la nuit reprendrait ses droits et il n’y verrait plus rien. Il ramassa donc ses affaires, mit sa paire de lunettes et tout en admirant le ciel, tout en prenant un bon bol d’air frais et regardant à l’horizon une dernière fois, il regagna le côté de la route le plus proche, usant de son sens aigu de l’orientation.

    Quelques minutes plus tard à peine, il se retrouva aux abords de l’autoroute. Levant les yeux du bout de ses baskets toute crasseuses, il se retrouva nez à nez avec une figure qui ne lui était pas des plus inconnus. Amely Stevens ou le plus dangereux (ou presque) des paris qu’il n’avait jamais pris était dressée devant lui telle une corde raide, le teint blême et les yeux sur le point de sortir de leurs orbites. La figure hébétée de la jeune femme réussit à lui arracher un sourire et un rapide coup d’œil à tout l’orchestre symphonique qui l’accompagnait ne fit que forger un peu plus l’image de Poupée Barbie qu’il associait à cette jeune blonde à l’allure superficielle. Une décapotable rouge, non mais quel cliché ! Comment osait-elle se trimballait ce bolide sans rougir de honte ? Cette question resterait pour lui tout un mystère et s’ajoutait d’ailleurs à ce lot d’absurdité que trouvaient les gosses dans son genre complètement coool. Sans se demander si la jeune femme l’avait reconnu ou pas, en même temps, qu’elle ne le reconnaisse pas serait absolument compréhensible malgré la popularité que se voyait attribuer le jeune homme depuis son arrivée aux portes de Berkeley, Julian s’approcha de ce pas nonchalant si caractéristique de sa façon d’être, puis demanda sur un ton qui se voulait être gentil mais bien loin de l’être :

    « Mademoiselle s’est perdue ? » Un sourire de malin se dessina sur les fines lèvres du jeune homme qui sans prendre la peine d’ôter ses lunettes, passa la main dans sa chevelure rebelle avant d’ajouter : « De l’aide ? »
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MessageSujet: Re: « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian EmptyVen 12 Déc - 12:08

« Pull me out for inside, I am ready » _ Julian 253 « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian 18-4
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I am ready, I am fine »

    Les carreaux grands ouverts laissèrent entrer une légère brise qui vint gifler de plein fouet le visage de l'actrice. Elle semblait cependant ne passe soucier de ce changement soudain de température et essayait de déchiffrer les courbes qui se dessinaient au fur et à mesure que l'inconnu avançait en sa direction. Une certitude ; il s'agissait d'un homme. Sa démarche non-chalante, son pas lourd ne fesait aucun doute. Puis il fut rapidement assez proche pour qu'Amely le reconnaisse. Le teint pâle, frêle, une peau diphane, les cheveux en bataille de la couleur des feuilles en automne et cette même veste en cuire ; il n'y avait aucun doute sur l'animal. Il s'agissait du jeune Kurtwood. Amely le connaissait juste de vu, même si sa réputation le précédait. En à peine quelques mois, il fut aussi adulé que tout ces deltas qui mettaient plus d'un an à batir leur pseudo réputation de Dom Juan. C'était pour le moin pathétique ; à se demander ce qu'ils avaient en tête ... Bref, il ne fallait pas lancer la Belle sur ce sujet, sinon on en avait pour trois jours minimum. Elle savait au fond que l'image qu'elle renvoyait n'était pas bien différente, cependant elle se rassurait : ce n'était qu'une facade. Le seul hic ; la plupart des gens s'arrêtent à cela, aux futilités qui ne font certe pas notre personnalité. Et Amely se doutait bien que Kurtwood n'était pas différent en ce sens. Il n'y avait qu'à écouter les insanités qu'il crachait toute la sainte journée aux gens. Bon nombre de fois il avait fait craquer des jeunes filles, les poussant à la rage et la tristesse. C'était le type d'homme que notre sigma cherchait à fuire habituellement, s'il y avait bien quelque chose qu'elle ne supportait pas sur terre c'était la méchanceté gratuite. Elle mit alors machinalement sa main sur la clef de contacte afin de la tourner mais rien ; agaçée, elle pensait qu'avoir couper le moteur pendant quelques minutes aurait pu lui permettre de regagner la station essence la plus proche. Tout ce verbiage interieur lui avait fait perdre de sa lucidité. Lorsqu'elle regarda l'horizon afin de s'assurer qu'il était encore loin, Amely ne le vit pas. L'air hébété, la demoiselle fit volte-face pour s'apercevoire que le damoiseau se tenait sur sa gauche, un sourire mutint aux lèvres.

    « Mademoiselle s’est perdue ? » dit-il de sa voix de stentor. Amely arqua un sourcil, comme surprise que Monsieur s'adresse à elle avec autant de facilité. Elle le fixa longuement de son regard d'émeraude, d'une intensité qui aurait fait frissonner même les plus fiers-à-bras. Cependant une chose étrange se produisit ; qu'elle ne comprit que bien plus tard ... Alors qu'elle le fixait devinant sons regard à tarvers ses lunettes, son rythme cardiaque sembla s'accélerer comme si elle téait prise d'un haut le coeur. Elle ne laissa pourtant rien parraître, serrant plus fortement son volant. Un frisson longea sa colonne vertébrale, décontenancée comme perdant tout pouvoir devant les deux onyxs du jeune homme qui paressaient la dévisager. La demoiselle répliqua donc d'instinct quelque chose d'ironique, voulant faire fuire ce jeune homme qui lui fesait perdre tout ses moyens afin de se protéger. « Ô monsieur serait d'humeur disert ? Que me vaut le privilège de votre présence ; en ces lieux et surtout à une heure si tardive ? » Amely feind un sourire qui se voulait surtout ironique, presque forcé. Elle replaca l'une de ses longues mèches blondes derrières son oreille afin de l'empécher de voleté au grès du vent. Elle reposa sa main non pas sur son volant que l'autre serrait toujours avec force mais sur le siège passager. C'est alors que le jeune homme passa la main dans ses cheveux hirsutes et ajouta promptement : « De l’aide ? ». Cette dernière remarque eut le don d'épatée la demoiselle, qui ne comprenait plus vraiment le jeune homme d'habitude si tranché et désinvolte. Elle fit mine de ne pas avoir entendu sa proposition et leva les yeux aux ciels. Voilà à présent elle passerait pour l'abrutie en panne sèche ... Elle ajouta donc d'une façon désinvolte et propre à la gente féminine une remarque qui sembla l'agacer, cependant on pouvait aisément remarquer que Julian esseyait de faire des efforts et de se contenir. C'est donc cette phrase de la jeune blonde qui le fit tiquer : « Non, non du tout. Je me suis arrêtée sur le bord de l'autoroute afin de profiter du paysage et du vrombissement des moteurs qui roulent à 120 km/h ... ». Elle lui jeta un regard de braise, sans sciller. Ses yeux, cependant, semblaient sans qu'elle s'en rende compte dénoter un élan de tendresse envers son interlocuteur. Etrange revirement de situation. Elle sourie de plus belle et dans un élan de remord lui confessa. « Non. A vrai dire : panne sèche. Plus de carburant, même pas assez pour remonter les carreaux. Et comme une idiote, j'ai laissé le bidon d'essence au garage. j'ai donc poussé la voiture sur le bas côté dans l'attente d'une main secourable. » Cette confession sembla à la fois étonner et amuser le jeune homme ; certainement à l'idée de voir la Barbie pousser cette voiture qui devait en tout et pour tout peser une tonne.
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MessageSujet: Re: « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian EmptySam 13 Déc - 0:51

    L’agressivité du contraste entre les paysages alentours et la décapotable de Barbie fit plus rire Julian que l’irriter. A quoi bon d’ailleurs s’énerver, puisque ça ne faisait que renforçait l’image de la blonde décoloré, Barbie avait bien besoin de sa panoplie d’accessoires, comment ferait-elle sans sa voiture dans le genre plus polluante tu meurs ? Risquer de se bousiller un talon ? Pas question ! Le jeune homme n’imaginait d’ailleurs pas un instant ce cliché de la populasse fortuné se transporter par car ou autre moyen de transport en commun. D’ailleurs l’image qui lui vint de la jeune femme dans un bus avec tout autour un tas de personnes aux allures modestes, d’autres en sueur d’avoir travaillé toute dur, le fit étrangement réfléchir à propos de l’image qu’il avait de cette Amely et de son exactitude décevante. Il avait vu la jeune femme à Berkeley les quelques après midi où ils décidaient de se bouger le derrière et de le trainer jusqu’au dessus d’une chaise devant un professeur des plus ennuyants mais avait entendu parler d’elle bien plus encore. On ne se gênait pas pour la traiter de tous les noms, certaines par jalousie de ne pas avoir sa popularité et sa célébrité et certains par fureur de ne pas avoir réussi à la ramener jusque dans leurs lits. Les choses étaient ainsi partout et Julian qui semblait montrer de la réserve quand à prononcer son avis, s’était forgée cette idée que tout le monde ne devait pas avoir si tort et que cette petite blonde bien aisée ne pouvait être autrement que ce qu’on la décrivait. On en arrivait donc à cette question de réputation. Ce que le jeune homme pouvait bien se foutre de ce que les bruits de couloirs lançaient comme rumeur ! Il avait plusieurs fois vu des filles se chuchoter des choses à l’oreille tout en le regardant, et puis il y avait ces DELTA qui ne cachaient pas un instant leur mépris ou leur jalousie. (a) En effet, ils avaient de quoi être jaloux, un gars qui débarque et met dans son lit nuit après nuit toutes les demoiselles les plus convoités de l’université ne pouvait leur plaire. Ces mêmes filles qui se retrouvaient le lendemain désillusionné d’avoir pensé pendant un seul instant que Julian était LE gars ou qui s’étaient entichés de lui et pensaient réellement le faire tomber amoureux d’elles. Quoi de plus pitoyables ?

    C’est d’ailleurs cette même aptitude à mettre tout ce qui bouge et qui est un tant soit peu naïf dans son lit, en plus de sa grande gueule qui le poussèrent ce soir là à accepter un pari complètement débile. Ah la grande gueule, cette envie qui vous étreint a chaque fois, vous poussant la plupart du temps à dire des choses pas forcément vrai, parfois méchantes et d’autres à user de la force des injures … On croit pourvoir se contrôler quand on y pense , mais non , on y peut rien quand on est Julian. Ce soir là, il en avait fait l’expérience, comment en était-il arrivé à accepter un tel pari ? Les images se refoulaient dans sa tête : Une partie de Poker un vendredi soir à la résidence des DELTA. Une heure tardive, beaucoup d’alcool ingurgité et une discussion à propos d’une jeune femme précise pour une fois et pas d’un lot de filles passés les unes après les autres dans tous les lits de la confrérie, enfin bon, ne nous lançons pas dans une discussion à propos de l’incroyable débauche de ces jeunes apollons et reconcentrons nous sur le sujet : Amely Stevens ou la prude-angélique-insaisissable-artiste-fatale. Maxwell Atwoodth et Garrett Routh, ses compères de Poker s’était lancé dans cette discussion à propos des différentes manières qu’ils avaient utilisés pour arriver à leurs fins avec elle quand Julian se moqua en ouvrant bien grand sa déjà assez grande gueule et en traitant ses deux compagnons de réels amateurs incapables. Et alors, comme s’ils avaient complotés longtemps avant son arrivée dans son dos, ils lui proposèrent de manière immédiate un pari que Julian ne put refuser. Il ne s’agissait pas seulement de coucher avec elle mais plutôt de la faire tomber amoureuse de lui. S’il réussissait, Max et Garry auraient à lui verser 3000 $ cash ni plus ni moins, somme colossal qui garantirait au jeune homme de quoi s’acheter des cigarettes pendant des mois et des mois, mais s’il échouait, dans ce cas là, il aurait à renoncer à la précieuse chaine qui ne quittait jamais son cou et le seul souvenir de sa mère adoptive décédé. Voyant l’échec comme impossible, il ne s’était pas posé la question plus d’une fois et s’était donc embarqué dans cette aventure qui s’annonçait périlleuse. Pendant qu’il se planquait dans cette forêt, il avait eu le temps de penser aux enjeux du pari, donner une bonne leçon à cette gosse de riche en plus s’en mettre plein les poches étaient sans doute les deux facettes les plus alléchantes de la proposition mais en même temps faire du mal, risquer de perdre la chose la plus chère à son cœur et puis mentir à Lucia. Oui, surtout Lucia, le chagrinait quelque peu. Mais maintenant qu’il avait accepté, revenir en arrière était absolument inconcevable.

    A peine était-il arrivé au niveau de la jeune que le teint d’Amely avait reviré vers une couleur plus normal. Julian en comprit qu’elle l’avait reconnu et sans ajouter un mot il continua à marcher jusqu’à gauche du véhicule. Le ton haut perché de la jeune femme qui lui rappela ces acteurs de théâtres le fit se souvenir de la vocation d’actrice de la jolie blonde. C’était bien la première fois qu’il lui adressait la parole et il prit alors le soin d’analyser chaque détail, chaque mouvement, chaque mot. Il devait bien se renseigner sur le sujet de son pari afin de savoir se comporter correctement à son égard. Amely fut cynique, il userait de tout le sarcasme de sa personnalité. Amely était tendu, il saurait en jouer. Rien ne devait être négligé s’il voulait bien accomplir sa mission. J’attendais qu’une jeune femme en détresse se perde dans les environs pour la sortir des griffes sauvages de la forêt et ce qu’elle réserve comme dangers aux demoiselles sans défense. Il esquissa un sourire ironique mais tellement craquant qu’il aurait pu en tomber lui-même à la renverse.

    Elle continua sans se soucier de sa remarque et sur un ton différent, qu’elle n’avait nullement besoin d’aide et qu’elle s’était simplement arrêté pour profiter du paysage et du vrombissement des moteurs. Cette dernière réplique rendit Julian sceptique, elle mentait et cela se voyait à ses yeux levés au ciel. Il n’aimait pas ce genre de comportement faussement désinvolte et franchement pitoyable. Il n’imaginait pas une seule seconde une Amely se rendre dans une forêt ou s’arrêter à ses abords afin de profiter du paysage. Qu’est ce qu’elle devait y connaitre aux paysages à part ses jouets de riches et ses hotels de Luxe ? Il préféra ne pas relever la remarque de peur d’user de sa trop grande gueule mais un démenti de l’absurde déclaration ne se fit pas attendre. Et non, il avait vu juste Amely n’était pas là de son plein gré mais à cause d’une malheureuse panné sèche. Julian fut quand même surpris de la voir avouer, normalement une poupée barbie se juge trop parfaite pour une telle déclaration. Et alors sans s’en apercevoir, il dit : « N’y a-t-il personne que tu puisses appeler pour accourir avec un énorme bidon plein d’essence ou une limousine encore plus polluante que ton bolide pour te sortir de là ? » D’un geste casi systématique, il sortit son mobile et en observa l’écran, en plus de lui annoncer que sa batterie était morte, le réseau se faisait rare dans les environs. Il fit une moue désapprobatrice, puis releva les yeux vers Amely : « Pas de réseau. » Il fixa la jeune femme du regard un instant comme hypnotisé, il fallait dire qu’elle n’était pas vraiment moche du tout et que Julian était un vrai gars comme on n’en refait pas. Après un moment de réflexion, il trouva une solution : « Ecoute, je vais plus loin par là-bas, c’est juste à côté d’une station d’essence, je demanderai à quelqu’un de venir te ramener de l’aide. » Jamais il n’aurait proposé à quiconque de l’aide d’une manière aussi automatique et bien vaillante, mon dieu ce que l’envie de gagner un pari pouvait lui faire faire !
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MessageSujet: Re: « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian « Pull me out for inside, I am ready » _ Julian EmptyLun 15 Déc - 1:12

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    « Pull me out for inside I am ready, I am ready
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    Finalement, cette situation des moins déconcertantes semblait presque rassurante. Elle aurait pu en effet plus mal tomber, le jeune Kurtwood malgré ses airs faussement désinvoltes et sa nonchalance habituelle n'était pas des plus désagréables ... Certes, ses sarcasmes avaient le don de vous exaspérez ; mais ce n'est pas comme si on y était pas habitué. Ainsi, la demoiselle le laissait parler, il avait l'air de se complaire dans son mensonge, un sourire persuasif au visage. Secourir les jeunes filles en détresses ?! Pour qui la prenait-il, croyait-il réellement qu'elle goberait cette énormité ? Non, certainement pas. Elle savait très bien qu'il la cherchait et la testait dans le but de l'agacer, et très certainement de la faire sortir de ses gonds. Mais, malheureusement pour le bel étalon, Miss Stevens avait un sang-froid à toute épreuve. Elle lui sourit donc, le toisant se son regard étincelant. Une pointe d'enthousiasme piqua la belle ingénue qui se sentie d'humeur taquine. Après tout, c'est lui qui avait commencer ... Elle lui dit alors, d'une voix qui se voulait détaché, avec cet air naïf et niais propre aux demoiselle frôlant le 40 de Q.I qu'elle s'était arrêtée sur le bas ôté histoire de profiter du paysage et du vrombissement des moteurs ; ce qui était évidemment totalement faux. D'une part, car il était fortement déconseillé de s'arrêter sur les bandes d'urgence des autoroutes ; puis, si la belle Stevens avait tenue à se ressourcer elle aurait très certainement choisit un endroit plus calme, reposant, plus sain ... Oui, on ne peut pas dire que l'odeur qu'émet le pot d'échappement soit des plus agréables. Bref, la demoiselle se jouait du jeune homme qui la regardait à présent avec amertume, se doutant que la belle se moquait ouvertement de lui, s'avérerait-elle plus coriace qu'il n'y paraît ? Sans nul doute. Soudain, le beau Julian détourna son visage d'ange de la demoiselle qui regrettait à présent ses propos ... Il était en effet dur, de rester sèche et impartial devant un homme tel que Kurtwood. Il avait vraiment tout pour lui : charme, charisme, caractère, culture ... Mais son arrogance, hélas, faisait de lui quelqu'un d'antipathique. Alors prise de remords, la belle se confessa au jeune homme qui se tenait toujours sur sa gauche & lui avoua qu'elle était en panne sèche.

    Ses aveux semblèrent surprendre et touché le damoiseau qui étouffa un petit « Oh! » de stupeur. Puis il se reprit et redevint désagréable en lui demandant comment une jeune fille avec ses moyens financiers pouvait se retrouver en panne sèche sans qu'une personne s'empresse de lui ramener une nouvelle voiture « plus polluante » ou un bidon d'essence ... Tout ce verbiage irrita la belle, qui ne supportait guère de se laisser insulter de la sorte. Amely avait certes les moyens, mais savait-il seulement par quoi elle avait du passer pour se frayer un chemin, une place dans la société. Connaissait-il seulement un cinquième de sa vie, pour oser lui dire ça. Elle n'adoptait peut-être pas un comportement très écolo n roulant dans un pareil bolide, seulement c'était là un des rares plaisirs que la belle s'octroyait. En effet, la plupart de sa fortune était redistribuer à des oeuvres charitables, ainsi qu'à l'université pour lui permettre de='entreprendre de nouveau projet ou même de faire entrer de nouveau élèves qui 'auraient pas les moyens grâce aux bourses. En effet, la belle Stevens était l'une des principale actionnaire de Berkeley, ce qui expliquait pourquoi il n'avait pas hésité une seconde à lui confier la charge du Golthes. Elle était donc loin de tout ses fils à papa et maman qui dépensaient la fortune familiale en boisson et en soirée ... La Belle qui se qualifiait elle même de jeune fille responsable (financièrement parlant) ne voulait en entendre d'avantage. Mais lorsqu'elle voulu lui lancer une remarque cinglante, le vide. Elle ne trouvait rien à dire sur le jeune homme, enfin rien de la sorte. Après tout qui était-elle pour le juger sur la moral ... Ainsi, elle se contenta s'acquiescer d'un signe de tête mélancolique. C'est alors qu'il empoigna son portable comme pour demander de l'aide, un dépanneur ... Comme si la Belle n'y avait pas songer ; décidément il la prenait réellement pour la dernière des abruties. Elle vit alors sa moue désapprobatrice. « Déjà tenté ... » dit-elle, d'un sourire qui se voulait compatissant, puisqu'elle avait ressentie quelques minutes plus tôt le même moment de solitude. Obnubilée par les yeux du jeune homme, elle se refusait de détacher son regard de ceux-ci, ses yeux de biches noyer dans le mystère Kurtwood (=p). Elle ajouta alors d'une voix faible et douce, quasi inaudible « ... c'est gentil d'avoir essayé. ». Elle paressait soudain être franche, comme ayant fait tombé le masque. Mise à nue, fragile, à sa portée.

    C'est alors qu'une bourrasque vint tempêter de ce côté-ci de la rocade, giflant les deux protagonistes de plein fouet ; à croire qu'une tempête n'allait pas tarder à s'abattre sur eux. Il avait pourtant fait si beau quelques heures auparavant ... Kurtwwood proposa alors à Amely d'une façon quasi instinctive d'aller chercher de l'aide à la station essence la plus proche ; si bien que la petite sigma se méfia. Stevens n'était pas assez crédule pour croire à de la bonne volonté venant de sa part, il n'était pas méchant certes ; mais sa réputation de joueur et de calculateur le précédait. Si au contraire il ne revenait jamais, ne prévenant personne, s'il posait un ultimatum à la belle en échange de ce service ... Mais il paressait si sincère ! Cette situation pour le moins surprenante et ambiguë prettait à croire que la belle Stevens allait céder, écoutant son fort interieur ; mais c'est contre toutes attentes qu'elle dit : « Merci pour l'offre, mais je me vois dans l'obligation de la refuser. Je ne voudrais en effet pas rentrer chez moi demain et m'apercevoir qu'un jeune homme répondant au nom de Kurtwood est porté disparu à cause d'un malheureux bidon d'essence ... Car il semblerait que ton sens iné de l'orientation, ne soit pas une de tes qualités premières, pour t'être enfoncer si loin dans la forêt et en être sortie par l'autoroute plutôt que le chemin qui donne sur la plage ... ». Elle lança un petit sourire taquin avant d'ajouter « Je pense que nous ne seront pas trop de deux pour nous frayer un chemin dans ce blizzard. ». En effet, alors que la nuit semblait avoir pris place, la brume envahissait l'horizon, par moment balayé par le vent.
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« Pull me out for inside, I am ready » _ Julian

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