the great escape
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“Love all, trust a few, do wrong to none.”

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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
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MessageSujet: “Love all, trust a few, do wrong to none.” “Love all, trust a few, do wrong to none.”  EmptyMar 16 Fév - 1:42

Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça m'fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause


“As he read, I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once.”

San Francisco. Petit à petit, il retrouvait ses repères, ses habitudes dans cette ville qui l’avait accueilli pendant près de quatre ans, durant ses études à Berkeley. Cela n’était pas évident, surtout après avoir goûté à nouveau aux plaisirs de la Nouvelle Orléans, de cette ville qu’il chérissait tant. Là bas, il y avait ses endroits préférés, les lieux qu’il fréquentait avec sa famille, son cousin Jaeden, les restaurants dans lesquels il se rendait le soir. La Nouvelle Orléans lui avait offert tant de choses, tant de plaisir qu’on venait de lui ôter en le mutant à San Francisco. Il avait enfin regagné sa ville chérie, son camion de tacos préféré, son cinéma de quartier qu’il chérissait énormément. L’ambiance continuellement festive du quartier français lui mettait toujours du baume au cœur, et les récents souvenirs qu’il s’y était fait ne l’aidaient pas à oublier à quel point il se sentait bien dans cette ville. Chaque fois qu’il passait devant le Stemboat Natchez, Edison revoyait la danse qu’il avait partagé avec Nina sur le pont supérieur de ce sublime bateau. Il revoyait ce moment où le destin lui avait à nouveau offert la chance de se faire pardonner, d’avancer encore une fois. Cette ville lui avait offert tant de choses… Et tout ça partait en fumée. Ou presque. Parce qu’Edison ne voit jamais le verre à moitié vide, mais toujours à moitié plein. Et finalement, imaginer sa vie à San Francisco ne lui semble plus si pénible. Parce que c’est là bas que réside Nina, là bas que toute sa vie est. Et contrairement à Edison, son travail la contraint à rester à San Francisco, à Burbank. Alors en étant muté à San Francisco, Edison est assuré d’une chose, vivre dans la même ville que la femme de sa vie, et se donner tous les moyens pour la reconquérir et lui prouver qu’il est l’homme fait pour elle. Alors il finit par s’habituer à nouveau à toutes les habitudes qu’il avait auparavant, son petit café proche de la marina où il se rend le matin avant d’aller travailler, ses visites à la green apple library le samedi après midi. Edison reprend petit à petit son rythme de vie à la San Francisco. Et puis bien sur, il revoit Nina, dès qu’il en a l’occasion. Lorsqu’il le peut, il se rend à Burbank à l’heure où elle est censée quitter le travail, un chocolat viennois à la main en guise de cadeau. Ou bien il essaie de la rejoindre dans les lieux où elle aime dessiner. Mais pour le moment, aucun second deuxième rendez-vous n’a eu lieu. Edison l’a volontairement reculé, pour pouvoir préparer les choses en grande pompe. Parce que le Sully ne sait pas faire les choses à moitié, toujours dans l’extravagance, en grand. C’est un truc des Allen de Sully, presque quelque chose qui pourrait s’apparenter à un gêne héréditaire, tant Edison semble avoir hérité cette folie des grandeurs de son père. Et aujourd’hui enfin, Edison pense être à la hauteur. Leur second premier rendez-vous avait été déjà très grand, très puissant. N’importe qui n’emmène pas une femme à l’autre bout du pays pour assister à une magnifique cérémonie de Noël lors d’un premier rendez-vous. Et le Sully n’est pas n’importe qui. Autant dire qu’après avoir mis la barre si haute,  il n’avait pas le droit à l’erreur. Ainsi, depuis des jours il avait mis sur pied le rendez-vous idéal pour deux personnes qui s’offraient une nouvelle chance. L’erreur était impensable, tout devait être parfait. Ne restait plus qu’à amener Nina à avoir la même vision des choses.
Dix neuf heures, il était temps de passer récupérer Nina chez elle. Vêtu du costume noir que Nina préfère, Edison sonne à sa porte, un bouquet des fleurs préférées de Nina à la main, le sourire aux lèvres. Nina lui ouvre la porte et lui coupe le souffle. Elle est sublime, magnifique, tel un ange descendu sur terre pour illuminer la vie d’Edison. C’est comme dans un film, ce moment où une femme apparaît dans le champ de vision d’un homme, et qu’un halo lumineux se  dessine autour d’elle, le tout accompagné d’une musique sentimentale. Edison vit la même chose. Nina apparaît devant lui, entourée d’un halo lumineux, sur un air de la vie en rose d’Edith Piaf. C’est Nina, la seule et l’unique, la femme de sa vie. « Tu es  sublime Nina, toujours un délice pour les yeux. » qu’il déclare en lui déposant un baiser sur la joue. Nina n’embrasse jamais au premier rendez-vous elle l’a déjà dit à plusieurs reprises. Et si ce rendez-vous est loin d’être le premier entre eux, Edison vit cette cour comme une toute nouvelle relation. Ce qui s’est déroulé par le passé ne compte plus. Bien sur, l’un comme l’autre n’oublient rien, des bons moments aux mauvais, de toutes les erreurs qui ont été commises, aux voyages qu’ils ont fait ensemble. Ils n’oublient rien. Mais cette nouvelle relation  est différente, une nouvelle occasion pour eux de s’offrir une chance de s’aimer pleinement. C’est leur seconde chance, et c’est tout ce qui importe. « J’espère que tu es prête pour une soirée haute en couleur, je t’ai prévu la soirée parfaite, idéale. Je n’ai rien laissé au hasard comme tu t’en doutes. » Edison tend un bras à Nina, et la conduit jusqu’à sa voiture. Ce soir, leur premier arrêt sera la devanture d’un restaurant, le premier restaurant où il a emmené Nina, où ils ont eu l’un de leur premiers rendez-vous. Et lorsqu’ils arrivent devant le restaurant, le chef de réception les attend un sac à la main, et un sourire clairement collé aux lèvres. Edison le remercie d’un grand sourire. Devant l’air surpris de Nina, Edison s’empresse de lui expliquer. « Nous n’irons pas dans ce restaurant ce soir, ça nous prendrait trop de temps. Car ce soir, nous allons faire plusieurs arrêts, dans chacun des endroits qui ont marqué un moment de notre histoire. » L’attirant par la main vers un banc, ils s’assoient et Edison ouvre le sac délivré par le chef de réception.  Il en ressort de petites verrines, deux coupes et une bouteille de champagne. « Voici  notre entrée pour ce repas. Une petite coupe ? » Ils ne sont pas dans le restaurant mais sont devant, ils n’y mangent pas mais font une dégustation de leur produit. Edison espère que cette idée plaira à Nina, parce qu’il a passé énormément de temps à tout organiser, à tout planifier dans les moindres détails, quitte à préparer même l’itinéraire en vérifiant le trafic sur plusieurs jours de suite. Oui, Edison n’avait rien laissé au hasard.
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Nina Fitzmartin
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: “Love all, trust a few, do wrong to none.” “Love all, trust a few, do wrong to none.”  EmptyMar 8 Mar - 1:01

Still, the image haunted his dreams throughout the night :
a lovely girl gazing at the stars, and the stars who gazed back.

Elle portait une ravissante robe violine signée Zuhair Murad. Un grand créateur, pour ce qu'elle devinait être une belle occasion. Une robe de soirée courte, mais pas trop, dont le drapé soulignait ses courbes fines avec l'élégance toute naturelle qui la caractérisait.  Occupée à remettre les dernières mèches de cheveux en place, et à faire glisser la fermeture de sa robe vers le haut, Nina ne réalisa l'heure que lorsqu'on vint sonner à la porte. Concentrée sur les derniers détails de sa tenue, elle dévala maladroitement les derniers escaliers qui la séparait de la porte, et ouvrit la porte à la volée, pour découvrir un Edison toujours irréprochable (tant au niveau de l'heure, que de la tenue). Elle posa un regard charmé sur lui et dans celui-ci s'alluma une étincelle. Elle lui adressa un grand sourire. Un sourire de môme, à qui  l'on vient présenter son premier béguin. Ce qui était un tout petit peu le cas, pour pousser l'anecdote. « .Ah, le costume noir. » observa-t-elle, séduite par un choix qui ne ferait jamais défaut à Edison. Le fameux costume noir.Il avait opté pour une valeur sûre, et pouvait en récolter les honneurs dans le regard plus que grisé qu'elle dardait sur lui. Quant à son propre choix, elle n'eut pas le temps de se questionner sur la robe, ni sur le reste que déjà les compliments tombaient. Sublime ?  Cette vieillerie qu'elle avait mis des heures à choisir, et à changer un milliard de fois au moins avant de revenir dessus, convaincue qu'elle saurait trouver grâce aux yeux d'Edison (à défaut de l'éblouir – ah, ce manque de confiance en sois). La femme enfant dans sa robe d'adulte se remit une mèche de cheveux en place, et se mordit la lèvre avant d'enfin relever : « .Merci. » se contenta-t-elle de répondre sans plus de cérémonie, pendant que ses joues s'empourpraient de temps d'éloquence de sa part. Comme toujours. À force, elle ne savait plus quoi répondre. Edison n'était jamais avare en compliments, et rien qu'un jean, assorti avec un tee-shirt blanc bien simpliste lui aurait convenu. Elle pouvait être vêtue de guenilles qu'il en serait toujours grassement émerveillé, de toute façon. Mais cela ne l'empêchait pas de se pomponner pour lui, et heureusement. « .On n'est jamais assez prête pour tes soirées hautes en couleurs, mais allons-y. Il me tarde de voir ce que tu as concocté cette fois. » répondit-elle, un adorable sourire sur les lèvres, tout en lui offrant sa main (au sens propre). Attentive aux moindres détails, ce même si elle eut l'étrange impression de connaître la route par coeur (et c'était probablement le cas), Nina fronça les sourcils, toujours sans se détacher d'une moue à moitié amusée et suspicieuse, en arrivant à destination. Ce restaurant. Assise sur son siège, ses prunelles en détaillèrent la devanture, puis sur son visage habituellement sérieux passa un sourire mélancolique.  Elle se pencha un peu plus prêt vers la vitre pour observer la devanture d'un restaurant qu'elle ne pourrait jamais oublier, puis se blottit un peu plus dans son siège alors qu'ils se garaient, et poussa un soupir amusé alors même qu'elle s'extirpait de la voiture. Il est fou, pensa-t-elle, en l'observant marcher avec un tout petit pas d'avance sur elle. Il était fou, et probablement plus heureux que n'importe qui de l'être. Elle scruta le dos de sa tête, ses longues mèches sombres hirsutes qui retombaient presque sur ses épaules, avec un sourire sur les lèvres. Edison ne mentait pas. Ou plus. Pas cette fois. Il se donnait les moyens de retrouver ce qu'il avait gâché, et même si ce ne serait jamais plus comme avant, sa volonté de fer ne manqua pas d'interpeller une Nina qui, peu à peu, s'ouvrait à de possibles (et probables) réconciliations. Toujours suspicieuse malgré tout, elle se contenta de saluer le chef d'un geste bref, se demandant d'entrée ce qu'elle commanderait en dessert (son moment favoris), avant qu'Edison ne la coupe dans son questionnement prématuré. « .Le but n'était-il pas de faire quelque chose de nouveau ?. » demanda-t-elle, non sans être touchée par la surprise. Un sourcils au garde à vous, et un petit sourire sur les commissures, elle le jaugea un moment avec une pointe d'appréhension, avant de décider de se laisser faire. Comme si elle avait le choix, de toute façon. Edison n'était pas homme à prendre un '' non '' pour une réponse, et la perspective de déguster une entrée de ce restaurant (qui proposait une excellente cuisine selon ses humbles souvenirs) la convint de se laisser guider sans faire opposition. Assise à son tour, elle accepta volontiers la coupe de champagne qu'il lui tendait, et trinqua sans le quitter des yeux (elle ne souhaitait évidemment pas se porter malchance ce soir). « .C'est étrange, pas vrai ? De tout refaire. » décida -t-elle de répondre, après un tout petit silence. Elle poussa un soupir, les yeux dans le vague, se revoyant passer les portes de l'enseigne à la suite d'Edison, bien des années et des peines de coeurs en moins. Leurs débuts avaient été marqué par de l'hésitation, de la curiosité et une grosse dose d'excitation. Ils s'échangeaient à présent des regards langoureux, bourrés d'un amour que seul un couple avec une véritable expérience peut échanger. Qui aurait cru que les deux personnes qui étaient venues diner ici il y a bien des lunées finiraient au même endroit ce soir, animés des mêmes espoirs de l'époque, mais plus riches d'une véritable histoire. Une qui ferait aisément pâlir les nouvelles de Nicholas Sparks, à n'en pas douter. Elle se douta qu'ils jouaient gros ce soir, autant d'un côté que de l'autre. Elle devait lui faire confiance de nouveau, notamment sur la nature de ses sentiments, et il devait tout jouer, pour tout prouver. En pensant aux péripéties, et à la fin de soirée qu'elle s'imaginait, et qu'Edison devait aussi s'imaginer de son côté, un petit ricanement amusé s'échappa de sa bouche. « .Il vous en faudra plus pour gagner un baiser, monsieur Allen. » commenta-t-elle, tout en lui donnant une accolade complice (non sans l'accompagner d'un air de défi). « .Mais vous débutez admirablement bien, il faut l'admettre. » Cette complicité lui avait manqué, comme tout ce qui le concernait. Ils étaient loin, les moments où elle ne voulait plus croire en lui, et en ses belles paroles, ni en leur histoire. Les moments où elle ne voulait plus entendre parler de lui, pour faire plus simple. Pourtant un léger doute subsistait, et subsisterait toujours. Et il devrait composer avec. Heureusement pour lui, il y parvenait avec la classe d'un chef d'orchestre. « .Je suis curieuse de connaître la suite. » acheva-t-elle, déposant sa coupe vide sur le banc en bois, comme pour lui signifier subtilement qu'elle mourrait d'envie de savoir ce qui l'attendait. D'ordinaire, Nina n'était pas très ''surprise''. Elle n'aimait pas les imprévus, et supportait ainsi difficilement son anniversaire, et toute autre célébration qui gravitait autour d'elle. Heureusement pour elle, il lui était aisé de détourner l'attention vers Kira lors de leurs trop nombreuses fêtes d'anniversaires. Cela dit, elle apprenait à apprécier les surprises lorsque celle-ci était organisée par Edison. Le contraire aurait été dommage, compte tenu de sa personnalité colorée. Mais encore une fois, tout de sa part était différent, ou bien perçu différemment. Les sentiments qu'elle nourrissait à son égard, et qui jamais ne faiblissaient, changeaient sa perception de globalement tout dans la vie.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: “Love all, trust a few, do wrong to none.” “Love all, trust a few, do wrong to none.”  EmptyJeu 14 Avr - 18:22

Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça m'fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
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“As he read, I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once.”

Tout ce qui touche à Edison, tout ce qui le concerne se traduit souvent par une chose : l’excès. C’est simple, tout ce qu’il entreprend n’est jamais fait à moitié, tout est dans la démesure. C’est sa signature, ou plutôt la signature des Allen de Sully, car Edison est loin d’être le seul de sa famille à agir de la sorte. Son père en est le grand manitou, le chef ultime de l’excès. Alors d’une certaine manière, Edison n’a fait que suivre ses traces et agir comme lui. Et aujourd’hui n’est guère un jour qui sort de l’ordinaire. Ou plutôt si, évidemment, son rendez-vous avec Nina changeait de l’ordinaire et lui permettait de croire à nouveau en le rêve fou que lui et Nina pourraient se remettre ensemble. Mais cette journée restait égale à une journée habituelle dans la vie d’Edison. Un peu de folie, faire les choses toujours dans l’extrême, cette journée ne ferait pas office d’exception et l’organisation de leur rendez-vous amoureux est en est certainement la preuve. Reproduire tous leurs rendez-vous amoureux en un seul, il n’y a qu’Edison pour réaliser une chose pareille. Il en est d’ailleurs très fier, et prêt à le crier sur tous les toits une fois le rendez-vous terminé. Bien sur, lorsqu’il a préparé toute cette soirée, il n’a pas pu s’empêcher d’en parler à Reed, de lui raconter tous les détails de cette soirée. Impossible de préparer quelque chose de la sorte sans en parler à sa meilleure amie. Cette dernière l’avait pris pour un fou, un illuminé mais quand il s’agit de Nina, Reed sait très bien qu’il ne sert à rien de chercher à lui faire changer d’avis. Lorsque la Fitzmartin apparaît dans son champ de vision, un sourire nait immédiatement sur son visage, comme toujours. « Toujours pour vous plaire, mademoiselle Fitzmartin. » Le costume noir, l’arme secrète d’Edison lorsqu’il s’agit de Nina. La connaître sur le bout des doigts l'aide parfaitement à gérer la situation et à trouver les tactiques parfaites pour que Nina retombe dans ses bras. Parce qu'il le sait, un jour Nina reviendra vers lui. « Rien qui ne doive te stresser ou te contrarier. Tu verras la soirée va réellement te plaire. » Il n'en a aucun doute, c'est une certitude. Mais dans le doute, Edison préfère mettre le paquet pour assurer ses arrières. Car il est hors de question que Nina lui échappe des mains une fois de plus. Nina est l'amour de sa vie, la femme qu'il espère avoir à ses côtés pour le reste de sa vie, qui lui offrira une foule de petits Edison et de petites Nina, la femme avec qui il veut fonder une famille tout simplement. C'est pourquoi il cherche tant à lui montrer l'importance de leur histoire, ce que Nina représente pour lui. Et quoi de mieux que de lui montrer tout ce qu'il a retenu de leur histoire, de leur passion. Et c'est dans cette optique qu'il emmène Nina dans tous les lieux qui ont marqué leur histoire, commençant par le restaurant où il a emmené Nina pour leur premier rendez--vous. Cette dernière semble assez étonnée par ce procédé mais Edison en est sur, Nina sera touchée par cette attention. « Bien sur. Je t'ai dit que je voulais partir sur de nouvelles bases, une nouvelle relation. Mais il est impossible d'oublier celle que nous avons vécu et c'est pourquoi je voulais te montrer à quel point elle m'avait marqué, et comme nous étions bien à cette époque. Parce que je suis sur d'une chose, nous pouvons l'être à nouveau, j'ai confiance en nous. » Parce qu'Edison a une foi indéfectible, il ne perd jamais espoir, jamais. Installés sur ce banc face à ce premier restaurant, ils trinquent à cette nouvelle ère, ce nouvel espoir. Maintenant qu'ils vivent à nouveau dans la même ville, Edison nourrit l'espoir que tout sera plus facile, plus évident. Et lorsque le tintement des verres se fait entendre, Edison est persuadé que cet espoir n'est pas vain. « C'est comme un goût de déjà-vu, dont on connait par avance la fin. Mais j'espère que nous serons capable cette fois d'en changer le cours. » Mais il en est certain, les choses ne termineront pas de la même manière. Ils ont l'un et l'autre évolués, avancés dans leur vie, et surtout appris de leurs erreurs. Et s'il y a bien une chose qu'ils ont appris au fil des mois, voir des années qu'ils ont vécu ensemble, c'est bel et bien qu'ils sont attirés l'un par l'autre, que tout les ramène sur le chemin de l'autre. Même lorsque Nina était supposée être en couple avec Devan, cette dernière s'est retrouvée à la Nouvelle Orléans, à travailler aux côtés d'Edison pendant plusieurs semaines. « Je suis connu pour ma persévérance, n'est-ce pas? Mais j'espère en effet être sur la bonne voie. » Il lui répond avec un petit clin d'œil et boit une petite gorgée de champagne, appréciant simplement la compagnie de Nina comme il ne l'avait plus fait de la sorte depuis longtemps. L'entrée finalement terminée, Edison attrape la main de sa bien-aimée, range les coupes de champagnes et reprend le chemin de la voiture. « Et bien découvrons la dès maintenant. » lui souffle-t-il avant de la faire monter dans la voiture. Il prend la direction de leur second arrêt afin de prendre le menu principal, dans le lieu où ils ont eu leur second rendez-vous. A l'époque, Edison n'avait pas le même compte en banque, sa famille avait subi le scandale le plus terrible qui soit et Nina avait fait abstraction de tout ça, alors qu'elle avait pourtant grandi dans le faste et l'argent à foison. Mais loin d'être matérialiste, Nina avait su voir au-delà du scandale Allen de Sully et avait percé à jour Edison. Alors elle avait accepté des rendez-vous dans des lieux simples, peu chers, tant qu'elle était en compagnie d'Edison. « Et nous voilà arrivés. » Lors de leur second rendez-vous, Edison avait choisi de faire dans l'original, et de taper dans l'histoire familiale de Nina, celle de Disney. C'est dans un petit restaurant italien qu'il avait décidé de jouer de son charme, en commandant un plat de pâtes à la bolognaise pour deux. Edison s'était dit qu'il serait de bon goût de rejouer la scène de la belle et le clochard, compte tenu de l'amour que Nina portait aux histoires Disney. Et c'est pourquoi ce soir là, Edison avait choisi de rejouer ce second rendez-vous au même endroit, dans les mêmes conditions, en sachant que leur complicité était bien plus forte désormais qu'elle ne l'était à l'époque. « Bienvenue à notre deuxième arrêt. J'espère qu'il te plaira. » lui sourit-il avant de la laisser passer dans le restaurant et prendre place à la table qu'ils avaient occupé la toute première fois. Cette soirée inspirait tellement d'attentes à ces deux anciens amants, que tout devait être parfait jusque dans les moindres détails.
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: “Love all, trust a few, do wrong to none.” “Love all, trust a few, do wrong to none.”  EmptyLun 30 Mai - 15:22

:plop:
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MessageSujet: Re: “Love all, trust a few, do wrong to none.” “Love all, trust a few, do wrong to none.”  Empty

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