so he stalked her again. love makes hunters of us all. ~ pv

One never learns how the witch became wicked, or whether that was the right choice for her.
À la fin du conseil, elle s'était empressée de regagner son bureau à vive allure, ce même si aucun dossier ne l'attendait. Aucune enquête, aucune histoire palpitante ou non, aucun conflit n'attendait sagement son avis d'experte sur son satané bureau, n'empêchant toutefois pas Blake de retrouver le confort de son siège bien avant que le reste du conseil ne puisse même s'échapper de la salle. La raison ? Nick s'était installé dans siège juste en face d'elle, pour la narguer sans l'ombre d'un doute, et son odeur poivrée avait enveloppé la salle au point de parfumer son café, et ainsi lui donner l'impression de boire sa peau. Un goût encore trop familier pour ses papilles, à cause duquel elle fit une croix sur son café matinal, pourtant primordiale pour une bonne journée. Pour le reste du conseil, elle s'était contentée de participer de façon plus ou moins passive, l'ordre du jour n'ayant rien de bien passionnant, et s'était surtout demandée pourquoi diable Sir Nicholas Humphrey, dit le cochon, s'obstinait à photobomber tous les moments de son existence, important ou non. Il était partout, tous le temps. Même dans son café. Olivia l'attendait, les pieds sous le bureau, occupée à faire semblant d'être une assistante à peu prêt correcte alors que Blake n'eut aucun mal à voir la couverture de Vogue US sous un paquet de feuilles blanches. En poussant un soupir résigné, elle lui ordonna d'aller lui chercher un café digne de ce nom, et claqua la porte derrière elle. « Monsieur Humphrey pour vous sur la ligne 3 » héla Olivia une demi seconde plus tard. Mais qu'est-ce qu'il me veut ce connard, pensa-t-elle tout en reniflant de contrariété. « .Dites à Monsieur Humphrey d'aller se faire enc... » commença-t-elle à hurler, assez fort pour que cette idiote d'Olivia l'entende clairement – ainsi que la moitié de l'étage, et ne s'occupe de prendre un énième message de la part de ce salopard. Message qu'elle foutrait bien sûr à la poubelle sans même prendre le temps de le consulter. Ce qui était urgent et important, Nick n'aurait qu'à venir lui dire de lui-même. Ce qu'il fit à sa plus grande surprise. Elle mangea la fin de son insulte alors qu'il faisait claquer la porte de son bureau derrière lui, après y avoir pénétré en trombe. « .Comment diable as-tu réussi à quitter ton bureau si rapidement ?. » se renfrogna-t-elle, à moitié choquée, et un poil curieuse. À son arrivée, Blake avait exigée qu'il prenne possession de l'ancien bureau de mademoiselle Pomphrey, l'ancienne adjointe au maire aujourd'hui déchue et reléguée au rang des mauvais souvenirs. Bureau qui se situait à l'autre bout du couloir et l'empêchait, grâce à un miracle architecturale qu'elle n'aurait su expliquer, de croiser cet abominable concentré de perversité. « .Et c'est moi la sorcière. » finit-elle par souffler, tout en le jaugeant du regard. Elle s'en alla se poser dans son siège confortable, les jambes croisées façon Sharon Stone dans Basic Instinct, et poussa un soupir résigné. « .Allez dis-moi tout. Qu'as-tu trouvé pour m'emmerder aujourd'hui ?. » Probablement quelque chose de grandiose, comme toujours. Son arrivée au conseil d'administration n'avait rien d'un hasard, et Blake était très loin d'être idiote. Elle ne croyait plus au coïncidence depuis bien longtemps, et se demanda donc ce qu'il pouvait bien foutre dans son bureau. « .Si tu veux jouer au téléphone rose, tu peux le faire avec Olivia. » Ça lui fera quelque chose à se mettre dans la culotte, pensa-t-elle, un sourire amusé sur les lèvres. Olivia n'avait rien de sexy, bien au contraire. Elle faisait facilement le triple de Blake, si ce n'est le quadruple. Ça pour avoir de la matière à agripper, elle en avait. S'il voulait jouer avec son derrière, Nick devrait y mettre des gants, et très probablement prier pour ne pas y perdre une main au passage. Sa main, ou bien son doigt, et pas n'importe lequel… LE doigt. Mais Nicholas Humphrey restait Nicholas Humphrey. Tant que ça baise, ça passe, restait l'adage qui, selon Blake, lui correspondait le mieux. En parlant du loup, on en voit la queue (la queue, le doigt, haut niveau), Olivia fit une nouvelle apparition timide, une précision sous le bras. « Vous avez rendez-vous avec Madame Humphrey à 14h00 pour son projet d’événement caritatif. » lui rappela-t-elle. « .Oooh, je vois. Ceci explique cela. C'est l'heure du briefing. » Expédiant Olivia à sa recherche active d'un café, d'une vague de la main, Blake accorda à Nick d'un sourire carnassier. « .Finn Hazelgrave n'était pas disponible pour elle. Cela dit tu imagines ma joie de prendre en charge le projet de ta femme. » Oh, Finn était toujours libre pour ce genre de requête. Après tout, il s'occupait de toutes ces merdes de manifestations et autres fêtes à la con dont Blake se moquait éperdument. Toutefois, Blake l'avait entendu râler sur cette affaire et s'était alors empressée de lui promettre de s'en charger, s'il acceptait de donner au moins deux jours de répits à Selina. Ce qu'il avait tout naturellement accepté, non sans rechigner. « .Ne t'en fais pas, je ne dirais rien de tes petites affaires… du moment qu'elle reste sage. » Notamment au niveau de sa famille qui, s'elle lui importait peu dans la vie courante, prenait une importance considérable à ses yeux lorsqu'elle se confrontait à Lauren Humphrey, partisane en chef des bûchers. Blake ne dirait rien… tant que l'information ne serait pas assez bien placée pour maximiser les dégâts… et tant que cette peste phénoménale de Lauren se contenterait de rester dans les clous. Avoir le pouvoir de détruite la vie de quelqu'un était quelque chose que Blake dégustait avec le plus grand des plaisirs. Sachant surtout que Lauren ne pouvait s'empêcher d'y aller de son petit commentaire personnel.

Invité

Nicholas prenait un plaisir bien plus grand qu'escompté à siéger au sein du Conseil d'Administration de Salem. Le simple fait de savoir qu'il n'était là que par les alliances stratégiques de Lauren lui conférait un sentiment délectable de toute puissance... surtout en sachant qu'il n'avait jamais émis le souhait d'y participer. Il avait simplement évoqué l'idée que la ville pourrait jouir de nouveaux visages dans le Conseil pour proposer des idées plus rafraîchissantes que les éternelles joutes verbales entre les partisans du folklore et ses détracteurs, et quelques jours plus tard, il recevait un courrier pompeux lui proposant, s'il le désirait, d'en faire à son tour partie pour insuffler ce nouveau rafraîchissement. La présence de Blake Williams au sein de celui-ci était un simple hasard, plutôt heureux dans ce cas précis, qui lui permettait de garder un œil sur elle presque en permanence. Nick n'était pas un homme inquiet par nature, il avait évolué avec une aisance démesurée dans un monde auquel il n'avait rien pour appartenir et la chance lui souriait, toujours. Et lorsqu'elle ne se manifestait pas d'elle-même, il se contentait de la provoquer. Comme un certain accident de voiture qui lui avait offert deux années de répit. Deux ans de plus durant lesquelles il pourrait continuer d'être un mari infidèle sans le moindre scrupule. A l'origine, le répit aurait du être permanent, mais Blake avait eu la malencontreuse idée de se réveiller de son coma, l'obligeant à revoir en catastrophe tous ses plans. Siéger au Conseil constituait l'ébauche du nouveau, qui visait à occuper une place dans sa vie, de gré ou de force. Obligée de le supporter au quotidien, Blake lui donnait l'impression de le haïr de tout son être et cette idée lui arrachait systématiquement l'un de ces sourires en coin vaguement canaille. Elle en reviendrait, songeait-il. Il lui laissait le temps de la haïr autant qu'elle le voulait, mais elle reviendrait à lui inévitablement. Il ne savait que trop bien combien la haine et l'attirance pouvaient être similaires, voire intrinsèquement reliés et il n'oubliait pas que c'était lui qui avait mis un terme à leur relation. Lui qui gardait, de ce fait, tout pouvoir sur elle, parce qu'il n'était pas en demande. Des Blake, il y en avait des centaines à Salem, des jeunes femmes désirables et avides d'affection qu'il pouvait attirer jusqu'à lui. L'inverse, en revanche... A moins que son égo démesuré lui accordât plus d'importance qu'il n'en avait réellement à ses yeux. Quoiqu'il en soit, le hasard des rencontres se chargeait de leur donner des occasions de passer du temps ensemble, au grand dam de Blake à en juger par les regards peu amènes qu'elle lui servait chaque fois qu'elle l'apercevait. Impossible pour Nick d'oublier que sa place au sein du Conseil n'était due qu'aux relations de Lauren, qui tenait de ce fait à ajouter son petit grain de sel partout où elle le pouvait. Son esprit mondain débordait d'idées de festivités et la présence de son mari à l'endroit même où elles étaient décidées lui offrait un accès privilégié et une forme de mainmise sur les événements. Si bien qu'elle avait déjà commencé à s'infiltrer au sein du Conseil en proposant l'idée d'une soirée chic à l'occasion du Nouvel An, façon Gatsby (son époque de prédilection, tant au niveau vestimentaire que comportemental) dont tous les fonds seraient reversés à une association caritative du choix du Conseil. Un sujet qui en temps normal n'aurait pas dû retomber sur Blake mais dont elle avait accepté de s'occuper par un (mal)heureux concours de circonstances. Nicholas savait qu'elle ne faisait rien par hasard et qu'elle n'aurait pas manqué de ressources pour se débarrasser de ce projet et ne pas avoir à travailler avec une femme qui ne l'appréciait pas, la femme de son amant, qui plus est. Certain que cela ne présageait rien de bon, il était parvenu à son tour à s'inclure dans le projet sous couvert de son rôle au Conseil, à l'inverse de sa femme qui n'y siégeait pas. L'occasion de jouer une nouvelle fois avec le feu mais aussi et surtout de pouvoir maîtriser les élans de Blake. Et lorsque sa voix résonna à l'autre bout du couloir après la fin de leur réunion hebdomadaire, il peina à retenir un rire franchement moqueur une fois arrivé devant son bureau. « Je t'en prie Blake, continue. Dites à monsieur Humphrey d'aller se faire... ? Allons, Mademoiselle Williams, soignez votre langage. Vous êtes membre du Conseil d'Administration, pas poissonnière sur un vulgaire marché. » Il la cajola d'un regard amusé, insupportable d'arrogance, avant que l'assistante de Blake (dont on se demandait bien comment elle trouvait à s'occuper) ne lui rappelle leur rendez-vous prévu avec Lauren et le prive de toute réponse quant à sa présence dans son bureau. Olivia expédiée à l'autre bout du bâtiment, il s'appuya sur le chambranle de la porte. « Je trouve intéressant de voir combien tu cherches à tout ramener à toi. Je ne fais pas partie du Conseil pour te voir, si je voulais le faire je trouverais d'autres moyens plus subtils » ronronna-t-il, parfaitement à l'aise face à elle. Son sourire s'agrandit lorsqu'elle mentionna Lauren et confirma ce qu'il avait en tête. « Ah, oui, ce fameux projet. J'étais très surpris d'apprendre de la bouche de Lauren que tu avais accepté de travailler avec elle. » Il poussa un soupir bref. « Mais tu seras ravie d'apprendre que pour m'assurer que les ardeurs de Lauren ne viennent pas perturber le bon déroulement du projet, j'ai moi-même accepté d'y participer également. » Il l'observa, sourire carnassier sur les lèvres. Satisfait de constater qu'il conservait toujours un coup d'avance et pouvait assurer ses arrières sans avoir à s'inquiéter de voir ses secrets révélés de la bouche de Blake, il s'approcha d'elle à la façon d'un prédateur. « Qu'elle reste sage ? Il s'agit de Lauren, cela ne fait pas partie de son vocabulaire. Heureusement dans l'intérêt du projet, je serai présent pour veiller à ce qu'elle se tienne en place. Ne me remercie pas, j'ai toujours à cœur les intérêts de cette ville... et les tiens. »

» it makes no difference where you come from i don't care if you need my love. you know i'll be there .♥.
» in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.
» "It is not a lack of love, but a lack of friendship that makes unhappy marriages."
» Love isn't something you find. Love is something that finds you.
» And fill your heart with love for someone else. Someone who can love you the way I never have, the way I never will .♥.

so he stalked her again. love makes hunters of us all. ~ pv

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