the great escape
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Love isn't something you find. Love is something that finds you.

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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Love isn't something you find. Love is something that finds you. Love isn't something you find. Love is something that finds you. EmptyMar 9 Juin - 1:38


UNTIL THE END TOGETHER
“Something about first love defies duplication. Before it, your heart is blank. Unwritten. After, the walls are left inscribed and graffitied. When it ends, no amount of scrubbing will purge the scrawled oaths and sketched images, but sooner or later, you find that there’s space for someone else, between the words and in the margins.”  Tammara Webber for Thea Louise & Edison Louis

Comme à son habitude, comme une fois par mois, Edison avait pris la direction d'une des meilleures maisons de retraites de la région, l'une de celles qui vous offrent le confort maximal et un maximum de liberté en échange d'un bon paquet de billets. Exclusivement réservée à une certaine élite, cette maison de retraite accueillait pour Edison une personne très spéciale. Elle n'était pas de sa famille et pourtant le Sully venait lui rendre visite toutes les deux semaines. Bien sur, du temps où il était à Berkeley et où l'argent lui manquait, il ne lui avait rendu visite qu'une fois tous les trois mois, mais Mamie Eyerman avait parfaitement compris sa situation. Car c'était belle et bien à la grand-mère de Thea qu'Edison allait rendre visite si souvent. Ils s'étaient toujours très bien entendu, Edison lui montrant le plus grand des respects, et la grand-mère ayant toujours vu l'amour dévorant du jeune homme pour sa petite fille. Quand il avait quitté Thea et qu'il s'apprêtait à quitter le pays, Edison s'était précipité à la maison de retraite pour se confier à cette grand-mère qui n'était pas sienne. Bien sur qu'elle était déçue qu'il se sépare d'une telle manière de Thea, et bien sur qu'elle lui avait fait la morale. Mais en même temps, elle n'avait pu que voir la détresse du jeune homme, cette vie si parfaite partie en fumée en l'espace d'un instant, cette famille si unie désormais éclatée. Pour garder le contact, Edison lui avait écrit quelques lettres du temps où il était parti en Afrique et en Amérique Latine, lui contant ses péripéties. Entre les lettres de Jessie et les siennes, Edison attendait chaque semaine avec impatience la venue du facteur, qui lui annonçait toujours une lecture agréable et rassurante. Mais maintenant que le Sully était de nouveau à la Nouvelle Orléans, il a repris ses anciennes habitudes, celles de lui rendre visite toutes les quinzaines le samedi matin. Certainement pas le samedi après midi d'ailleurs, car c'était l'après midi réservé au bridge, et grand-mère Eyerman ne dérogeait jamais à cette règle. Le jeune homme gratifia d'un sourire l'infirmière charger de l'accueil et le laissa passer sans rechigner pendant qu'elle refusait l'accès à quelqu'un, qui s'offusquait de voir Edison entrer si facilement. Il retrouva Mamie Eyerman comme à son habitude sur un fauteuil près de la fenêtre, le chien de la maison de retraite posé sur ses pantoufles. « Grand-mère vous êtes resplendissante. J'espère que vous n'avez toujours pas de diabète car je vous ai ramené des XoX truffles de San Francisco. » Il déposa la boite dans ses mains ainsi qu'un baiser sur la chevelure poivre et sel de la grand-mère. Après des années à lui rendre visite, il avait fini par l'appeler grand-mère à son tour et finalement, ça ne choquait plus personne. Ils passèrent la matinée à discuter, de tout et de rien, entre une partie d'échec et une balade dans les jardins de la maison de retraite. Bien évidemment Thea arriva dans la discussion et Edison ne cacha pas qu'il l'avait brièvement croisé à New York la dernière fois qu'il s'y était rendu et que les choses commençaient à redevenir plutôt calme entre eux, ce qui le réjouissait grandement. Et bien entendu, le Sully mentionna le sujet Nina à cette femme qu'il considérait comme sa mamie. Il aurait été son véritable petit fils, elle ne l'aurait pas jugé destiné à finir avec sa vraie petite fille, Grand-mère Eyerman aurait adoré savoir Edison en couple avec Nina. Mais pour elle, les deux véritables âmes sœurs étaient Edison et Thea, et elle ne se privait pas pour lui faire la remarque dès qu'elle en avait l'occasion. C'est alors qu'elle lança le sujet, et Edison tomba dans le panneau, tête droit devant. « C'est compliqué l'amour, c'est même chiant parfois. J'aime Nina, comme un fou, et j'en fais d'ailleurs pas mal de conneries à cause de ça, je sais que je veux être avec elle. Et j'aime aussi Thea. Ce n'est pas pareil parce qu'on s'est rarement côtoyé pendant des années, mais j'aimerais toujours Thea. Quand on a aimé quelqu'un comme j'ai aimé Thea, ça vous marque à jamais, au fer à blanc. C'est à jamais ancré en vous. Mais comme avec Nina j'ai tout fait foiré. Parce que quand j'aime, quand j'aime réellement et passionnément, je fais tout foirer… Et Dieu sait que j'ai merd… raté les choses avec Thea. » Il se reprend, s'empêchant de dire des gros mots en présence d'une lady telle que grand-mère Eyerman. Seulement celle-ci ne le regarde plus vraiment, son regard étant porté derrière lui, et son visage affichant un grand sourire. Il se retourne à son tour et son cœur fait un bon dans sa poitrine. Thea. Thea est présente ici à la Nouvelle Orléans. Comme un con. Il se retrouve littéralement comme un con, se demandant si la jeune femme a entendu ses paroles, qu'une seule partie ou l'intégralité, ce qu'elle va en dire. Est-ce qu'elle va le gifler pour remettre sur le tapis leur histoire d'amour alors qu'ils avaient convenu de tenter l'aventure d'une amitié, de se refaire confiance petit à petit. Mais plus que tout, allait-elle accepter qu'il soit ici auprès de sa grand-mère à elle? Après tout, Edison ne lui avait jamais confié qu'il rendait visite à Mamie Eyerman depuis leur séparation et il doutait que sa grand-mère en ait fait de même, surtout après cette séparation houleuse et compliquée. « Thea, je ne savais pas que tu viendrais rendre visite à ta grand-mère. Tu es… resplendissante. » Pour ne pas dire magnifique. Edison se demandait si grand-mère était au courant de la venue de sa petite fille aujourd'hui, si elle avait fait exprès de ne pas prévenir le Sully pour qu'il se retrouve nez à nez avec Thea, sorte de confrontation indésirée. « Grand-mère, vous n'étiez pas au courant de la venue de Thea pas vrai? » Qu'importe la réponse de l'aînée Eyerman, Edison n'était pas dupe et il savait que grand-mère ne rêvait que d'une chose, revoir ces deux là ensemble. Alors il ne serait pas surpris qu'elle ait commandité tout ce coup. Et voilà qu'elle se leva, décida  de s'absenter pour prendre ses médicaments, laissant ainsi une Thea et un Edison un peu pantois et totalement perdus face à la situation. « J'imagine que tu dois te demander ce que je fais ici… » Il réfléchissait encore à la façon dont il allait s'expliquer. Mais Thea était douce et gentille, et surtout elle savait qu'Edison adorait l'accompagner voir sa grand-mère du temps où ils étaient encore ensemble. Peut-être comprendrait-elle plus facilement qu'il ne le pensait. Toujours est-il que le jeune homme est plus qu'heureux de tomber sur Thea aujourd'hui. Face à elle, il ne pense plus à ses problèmes amoureux avec Nina, il ne pense plus à tout ce qu'il doit faire au travail. C'est un retour vers le passé qui s'opère dans son esprit, le renvoyant plusieurs années en arrière, quand ces deux là s'étaient enfuis à bord d'une voiture, quand ces deux là se croyaient invincible et au dessus de tous leurs amis parce qu'ils avaient l'amour de leur côté…
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MessageSujet: #cc6699 Love isn't something you find. Love is something that finds you. EmptyMar 16 Juin - 14:48



edison & thea ≈ Dans ma vie instable, c'est l'amour qui, finalement, m'a poussée à me battre. Qui m'a convaincue de... Respirer.

Sans réfléchir davantage, Thea se retrouve là où elle voulait être. Elle vient d'arriver à la Nouvelle Orléans. Une terre qui l'a connue dans ses plus grandes joies et ses plus grandes peines. Une ville où elle s'est étonnée à aimer et aussi, là où elle s'est complétement abandonnée. La jeune femme est de retour pour se retrouver,  cherchant à couper le contact avec la folie de cette vie qu'elle mène désormais à New-York. Elle est surtout là pour retrouver quelqu'un. Une personne souffrante mais qui ne cesse jamais de la valoriser, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse. La grand-mère Eyerman a toujours été une adepte des projets fous de cette unique petite fille, que lui a donnée son fils. Elle a toujours été cette conscience qu'elle prend plaisir à écouter. D'hier à demain, cette femme a marqué l'existence de Thea. Tellement qu'elle ne peut s'empêcher de profiter d'une journée de congé pour venir la retrouver. Il n'y avait pas de prix à ses yeux pour revenir ici, pour revenir lui raconter ses dernières expéditions, ses rencontres et ses rêves les plus inavouables. Une seule journée où elle aurait tout donner pour contrôler ce fichu temps. Stopper de manière indéterminée le décompte de cette vie. Voilà donc dans quel esprit, elle passe le pas de cette porte. Cet établissement qui encadre sa grand-mère est un endroit paisible, comme un petit coin de paradis. Enfin, ça c'est son père qui lui a appris. Avec les années, il lui a forgé cette idée. Un vague souvenir qu'elle balaye d'un revers de la main. Car Thea n'est pas comme ça.. Elle n'aurait pas abandonné sa mère. Elle n'abandonnera pas son père. Et jamais, cette idée ne lui a effleuré l'esprit. Seulement, les années se sont écoulées et elle s'est confirmée impuissante face à ce choix. Elle ne peut pas s'évader avec sa grand-mère juste pour sauver la morale de son père. Elle ne peut simplement pas, malgré qu'elle y ait déjà songé un million de fois. D'ailleurs, s'avançant vers l'endroit où elle a l'habitude de la retrouver, Thea songe à toutes ces histoires qu'elle allait lui raconter. Son poste dans la maison de disque. Ses escapades nocturnes avec Louise. Ses nouveaux croquis. Ses nouvelles idées. Son dernier coup de cœur.. Adriel. Rien que d'y penser, Thea sait d'avance ce qu'elle va lui dire. Elle sait que sa grand-mère a toujours eu une grande considération pour l'homme qu'est devenu Edison. Cependant, des chemins s'éloignent. Des sentiments se contrôlent et la jeune femme ne peut pas revenir sur ses erreurs. Elle ne peut pas reconstruire cette confiance, toute seule et cela même si elle l'aime et l'aimera toujours. C'est trop compliqué à gérer. Trop difficile à supporter. Cette crainte qu'elle peut à chaque fois ressentir. Cet abandon qui ne peut s'empêcher de la consumer. Thea ne souhaite pas y songer, non plus. Surtout qu'avec Edison, les choses semblent s'arranger par elles-même. Ils continuent de se fréquenter. Ils prennent chacun des nouvelles. Ils se souhaitent surtout en secret le meilleur. Même si ça la tue de se l'avouer, elle sait que c'est ce qu'elle ressent. Un bonheur pur et intense, c'est ce qu'elle voudrait pour lui. Le voir sourire. Le voir s'épanouir et surtout avancer sans renoncer. Renoncer à ces principes qu'ils avaient instaurés par le passé. Ne jamais reculer. Toujours se lancer. Éternellement se redresser. Comme une chanson qu'ils avaient écrite pendant cette période inoubliable.. De ses souvenirs impérissables. Thea se bat encore au quotidien pour en préserver le meilleur, la lumière sur cet espoir intouchable. C'est alors qu'elle la voit, qu'elle le voit. La jeune femme serait-elle en train d'avoir une hallucination ? Edison se tient devant sa grand-mère. Elle les entend rire et parler de toutes ces choses, de toutes ces émotions.. « Bonjour. » déclare-t-elle comme pour officialiser sa présence, son arrivée. Étonnée surtout de les voir s'amuser l'un de l'autre, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Elle s'approche. Elle les regarde et son cœur se déchaine. « Merci beaucoup, Edison. Et non. Non, elle n'était pas au courant. Je voulais.. La surprendre. » finit-elle par expliquer dans la rapidité et surtout dans ce flou complet. Que fait Edison, ici ? Pourquoi vient-il rendre visite à sa grand-mère ? Et surtout pourquoi a-t-elle cette impression qu'ils se retrouvent souvent, dans son dos ? En y réfléchissant, il ne lui a jamais parlé de cette situation ou de ses visites qu'il peut entretenir. Et de son côté, la grand mère Eyerman n'a jamais laissé présager une telle complicité entre eux. Elle l'apprécie. Peut-être même qu'elle peut aussi en être étonnamment amoureuse, parfois. Mais au point de cacher ce détail à sa petite fille, Thea ne sait pas. Elle ne sait plus et elle est complétement déboussolée. Prenant place en face d'Edison, alors que sa grand-mère s'éclipse, elle reste silencieuse. Comme si elle avait perdu la parole. Comme si elle ne savait plus où elle était et les raisons qui l'avaient conduites jusqu'ici. C'est alors que le son de cette voix vient la réveiller. Après un silence étonnant, Edison se lance. Il commence et elle le coupe. Prise au dépourvu, croyant qu'ils s'étaient presque amusés de cette situation dans son dos et de leurs rendez-vous secret. « Oui, je me le demande ! Pourquoi tu ne me l'as jamais dis ? » le coupe-t-elle, à la fois étonnée et légèrement énervée. Oui, il arrive de la voir énervée mais Thea ne va pas s'emporter pour si peu et surtout pas dans cet endroit. Elle veut juste en connaître les raisons et les comprendre. Elle cherche uniquement à se rassurer, se dire qu'elle n'a pas été celle dont on se moque. « J'aurai pu te remercier. Parce que je ne sais pas être là, comme je le voudrai et que.. Elle t'a toujours bien aimé. » Sur ces dernières notes, Thea reste fidèle à elle-même. A cette franchise qu'on lui connait et aussi à cette vérité qu'elle peut aussi accepter. « J'aurai juste souhaité le savoir. Et comme ça, je ne serais pas arrivée pendant l'un de vos moments, à deux. » Thea l'a bien remarqué. Sa surprise fut une belle réussite, que se soit sur les traits fatigués de sa grand-mère, que sur ceux parfaits de Edison. Elle est arrivée toute pimpante, toute souriante. Elle est arrivée sur la pointe des pieds, enthousiaste et décidée. Seulement, elle ne sait pas quoi faire. A cet instant précis, où elle se sent de trop près de sa famille, à nouveau proche de cet homme qui l'a fait partir à la dérive. Celui qu'elle s'efforce de regarder, sans songer à tous ces sentiments enfuis. Celui avec qui elle semble avoir trouvé quelques compromis pour oser se retrouver et discuter. En vérité, Thea réalise que c'était plus facile derrière son petit écran, que plongée et complétement égarée dans son regard envoutant. Dans ses prunelles, où elle s'est déjà livrée et abandonnée à de nombreuses reprises. Juste parce que c'était lui, juste parce qu'il l'avait marqué à l'encre indélébile. De cette vie, ce bout de chemin partagé.
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MessageSujet: Re: Love isn't something you find. Love is something that finds you. Love isn't something you find. Love is something that finds you. EmptyJeu 9 Juil - 1:39


UNTIL THE END TOGETHER
“Something about first love defies duplication. Before it, your heart is blank. Unwritten. After, the walls are left inscribed and graffitied. When it ends, no amount of scrubbing will purge the scrawled oaths and sketched images, but sooner or later, you find that there’s space for someone else, between the words and in the margins.”  Tammara Webber for Thea Louise & Edison Louis

La situation est coquasse. C'est une situation pour laquelle Edison n'a pas de solution, dont il ne sait pas comment se sortir. Tout aurait été bien plus simple s'il avait choisi de lui-même de révéler à Thea sa relation avec sa grand-mère. Mais il avait été tellement persuadé que grand-mère en parlait avec Thea que la quesiton ne s'était as posée. Edison avait donc gardé la bouche fermée. Mais maintenant qu'il faisait face aux deux femmes en même temps, Edison n'était plus sur de son coup. Dieu que Thea est belle avec son air surpris et sa mine des beaux jours. Oui, c'est dans ce genre de moment que le Sully se souvient pourquoi il est tombé fou amoureux de la jeune femme, dès le moment où son regard s'est posé sur elle. Il se contient pour ne pas sourire en sa présence, pour ne pas lui donner l'impression que tout ceci est calculé. La jeune femme est surprise et le fait comprendre quand Edison demande si grand-mère était au courant de sa venue. La connaissant, elle aurait été capable d'organiser toute cette rencontre pour être sur que ces deux là se retrouvent face à face. Mais à en croire la jeune femme, il n'en est rien puisque tout ceci relève du pur hasard. Le destin…Toujours le destin. Entre eux c'est souvent le cas, souvent ce hasard qui les ramène l'un vers l'autre, comme un rappel constant qu'ils sont destinés à être dans la vie l'un de l'autre. Grand-mère se lève et décide de s'absenter quelques instants, surement un moyen détourné pour leur laisser un tant soit peu d'intimité, qu'ils en profitent pour mettre les choses à plat. « Je suis désolé, je pensais que tu savais. Depuis mon retour d'Afrique et d'Amérique du Sud, je suis venue rendre visite à ta grand-mère aussi souvent que possible. Et depuis que je suis rentré à la Nouvelle Orléans, je viens tous les quinze jours prendre de ses nouvelles, lui changer les idées. J'ai toujours adoré ta grand-mère tu sais… » Il voit bien que quelque chose gêne la jeune femme, que la situation n'est pas idéale à ses yeux. Il en a conscience évidemment, mais il ne sait pas comment arranger les choses. C'est une situation totalement inconnue, totalement inédite dont il ne sait pas se défaire. « Si jamais ça te gêne, je peux toujours arrêter de venir. Je lui enverrai des lettres et un colis de chocolat de temps en temps si tu préfères. » Mais au plus profond de son être, Edison espère sincèrement qu'elle ne le fera pas. Car au-delà de son lien avec Thea, Edison adore la grand-mère de Thea. Elle est toujours de bons conseils, bien plus que ses propres parents, ses timbrés de propres parents. Mais voilà, Thea lui fait comprendre qu'elle est triste d'avoir gâcher leur moment à tous les deux, parce qu'elle voyait bien que les choses se passaient très bien entre eux. Et elle avait raison, grand-mère et Edison partageaient souvent de très bons moments. Que ce soit une petite heure ou une matinée entière, le temps en sa compagnie passait toujours à une vitesse folle. Et Edison n'a guère envie de voir ce temps s'achever ici et maintenant. « Non tu n'as rien dérangé du tout ! Au contraire c'est moins qui te perturbe dans une de tes visites à ta grand-mère, c'est moi qui suis en tord Thea, je suis désolé, encore une fois. » Il ne sait définitivement pas où se mettre tant la situation est coquasse. Mais au fond, ça leur donne l'occasion de se retrouver, de parler un peu car depuis sa dernière visite à New York, Edison et Thea ne se sont pas reparlés. Ils n'ont plus la même relation qu'auparavant, plus le même contact ou la même complicité. Mais quand on regarde au fond de leur yeux, une chose est certaine, l'attachement est définitivement toujours présent. Ces deux là, qu'importe la distance, qu'importe les différents qu'ils ont pu avoir et la difficile rupture à subir, Edison et Thea sont destinés à être dans la vie l'un de l'autre, que ce soit en étant ami qu'en étant ennemis. « Comment vas-tu? Je sais que je n'ai pas cherché à prendre de tes nouvelles depuis mon retour de New York, j'ai été tellement occupé par le travail… » Il se garde bien de révéler que parmi les différentes choses qui l'ont occupé, Nina en fait partie. Même si les choses entre eux sont plus ou moins éclairés maintenant, même si tout entre eux est clair, Edison se voit très mal révélé à la jeune femme qu'il a passé énormément de temps en compagnie de Nina, entre autre, qu'il a redécouvert le pouvoir hypnotique de sa peau. Non, Edison ne peut définitivement pas raconté ça à son premier amour. « Comment vont les choses à New York? Ton boss te croit toujours être une lesbienne? » qu'Edison la taquine. Il faut avouer que lorsqu'Edison avait découvert ça, il n'avait pas bien compris. Il s'était retrouvé face à Thea et son patron, un dénommé Adriel et étrangement Thea avait eu une réaction étrange quand Edison était apparu. Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour comprendre que quelque chose clochait et Thea avait brièvement d'un regard fait comprendre à Edison de jouer le jeu, qu'importe l'étrangeté de la situation. A la fin de cette brève entrevue, la Eyerman avait tout expliqué à Edison, la nécessité de se faire passer pour une lesbienne afin de s'assurer de l'obtention du travail. Qu'importe. « Tu m'as l'air un peu fatigué. Le travail n'est pas trop dur j'espère ! Tu te reposes au moins ? » Il ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour la jeune femme. Son bien-être est toujours passé avant le sien, même quand ça ne lui plaisait pas, même quand il détestait ça. Mais bien sur Edison n'a pas toujours fait les choses comme il faut. Quand il a jugé qu'il valait mieux se séparer pour la protéger du scandale, Edison n'avait pas idée qu'il allait causer plus de dégâts que le scandale en lui-même. Il l'a regretté. De nombreuses années. Surtout après avoir revu grand-mère et après que cette dernière lui ait expliqué à quel point Thea avait été malheureuse et déprimée par tout ça. Mais malheureusement on ne peut pas changé les choses si facilement, encore moins le passé. Alors l'un comme l'autre doivent désormais se contenter de ce semblant de relation amicale que la vie leur offre désormais.

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MessageSujet: Re: Love isn't something you find. Love is something that finds you. Love isn't something you find. Love is something that finds you. EmptyLun 3 Aoû - 18:29

Quand la grand-mère de Thea se lève, la jeune femme comprend. Elle réalise leurs nombreux secrets et leur proximité confirmée. Est-elle déçue ou choquée ? Elle n’en a pas la moindre idée. Tout ce qu’elle sait et avec fermeté, c’est qu’elle aurait souhaité en être informée. Pas besoin de lui rendre des comptes. Pas nécessairement besoin de se justifier. Juste lui éviter ce sentiment qui la ronge à l’instant où elle l’apprend. Une sensation d’être de trop, d’avoir été éloignée, mise sur le côté. Et puis finalement, dans son esprit, tout s’explique. Les incitations de cette dernière à renouer les deux jeunes gens. La détermination dont elle avait fait preuve à chaque fois que Thea était venue à la Nouvelle-Orléans. Cette manière dont elle avait de parler d’Edison, comme si elle le connaissait. Thea imagine donc leurs nombreux rendez-vous. Le jeune homme devait venir assez souvent. Il devait venir autant qu’il le pouvait. Et rien que pour cela, Thea trouverait le moment parfait et adapté pour le remercier. Sauf que là toute suite, elle ressent juste l’envie de s’assoir, de se poser. Désormais face à lui, elle reste silencieuse. Elle s’est déjà exprimée, peut-être pas de la meilleure manière qui soit. Mais en tout cas, c’était sa façon pour elle de lui faire part de cette surprise, ces choses dont ils s’étaient abstenus de lui dire. Alors ses excuses, elle les entend. Elle les écoute et elle reste muette. Face à autant d’attention, Thea en serait presque jalouse. Envieuse de cette complicité qu’ils n’ont plu. Perdue dans les tourments d’une vie, de cette relation qui a eu raison de leurs émotions. La jeune femme ne sait plus. Elle est perdue. Torturée par toutes sortes de réflexions, elle se retient ainsi de parler. Elle se retient d’en rajouter. Ne voulant pas paraitre désagréable, elle le laisse continuer. Elle le laisse envisager d’autres possibilités. Mais non, elle ne peut pas faire ça. Thea ne peut pas être la cause, la raison de cette fin. Cette arrivée à terme de leurs libertés largement méritées. Elle décide donc de le couper sur sa lancé. « Non. Non. Ne change rien ! Elle t’aime bien et je pense qu’elle en a besoin. » finit-elle par admettre à voix haute. Tombant finalement et inconsciemment dans ses prunelles. Un regard qui lui rappelle de nombreux souvenirs. Edison, son amour. Son coup de cœur. Le seul qu’elle avait aimé aussi fort. Le seul qu’elle avait aimé tout court. Et également le seul qu’elle s’évertuait à éviter. Pourquoi ? C’est vrai qu’il n’y a aucune raison à cela. Aucun élément assez important pour lui gâcher cette complicité. Celle qu’elle pourrait garder, préserver contre vent et marée. Portée par cette ultime conviction qu’elle pouvait compter sur lui. Malgré tout ce qui s’était passé entre eux, Thea en avait l’impression. La conviction que le jeune homme viendrait à son secours si elle osait le réclamer. Et même si les possibilités sont moindres, elle ne peut s’empêcher d’y songer. Elle se perd dans ce torrent de pensées. Une ribambelle d’images qui lui rappelle, ô combien, leur histoire était belle. Une romance comme il en existe peu. Un sentiment d’appartenance qu’elle n’a jamais retrouvé depuis mais, qu’elle désire. Thea ne le dit jamais. Bien trop fière de son indépendance, elle se suffit avec une poignée de quelques rêves. Cependant, elle en manque. La jeune femme manque de ces petites attentions et ces compliments que peuvent vous adresser votre moitié. Parfois en pleine nuit, il lui arrive d’être réveillée, tourmentée par cette solitude. Une façon de vivre qu’elle a accepté et qu’elle s’est aussi juré de garder aussi longtemps qu'elle le pouvait. S’évitant de cette manière et à tout prix, les blessures d’un cœur meurtris. « Ne t’en fait pas, je ne l’avais pas avertie de ma venue. Tu ne déranges personne et je vais bien. Et toi ? Pas trop surmené par ce travail ? Tu as bonne mine, en tout cas. » confirme-t-elle, participant à cette conversation plutôt anodine. Une conversation qu’elle tient à poursuivre, des échanges qu’elle désire partager avec Edison. Tracassée par ce quotidien qu’il mène et ce bonheur qu’il côtoie. Elle se demande alors si Nina en fait partie, si elle contribue à cette vie. Se détachant du jeune homme, elle constate que sa grand-mère ne revient pas. Bien sûr. Elle doit manigancer cette situation, depuis tellement longtemps. Tellement, qu’elle n’avait pas pu cacher ce large sourire au coin de ses lèvres. Thea n’en revenait toujours pas et même si elle essayait de paraitre normale. De discuter de tout et de rien. Comme ils l’avaient fait, lorsque leurs routes s’étaient croisées à New-York.. D’ailleurs, il ne manque pas l’occasion de revenir là-dessus. Sur ces mensonges que Thea engendre et nourrit aux côtés de son supérieur. Adriel, un homme comme il en existait peu. La jeune femme s’avérait plutôt tirailler par tout cela. Elle ne le disait pas mais, il lui plaisait. Il l’attirait pour toutes les choses qu’il représentait et dont elle manquait. Adriel avait cet air perfectionniste, protecteur et attentionné. Il avait cet air derrière son masque de fer. « Oui, tout se passe bien et effectivement, j’avance toujours dans cette optique. Même si je pense que mes dernières actions peuvent porter à confusion. J’aime ce boulot et j’espère sincèrement le garder. » lui confie-t-elle maintenant, comme s’ils en avaient toujours eu l’habitude. C’était particulier et Thea ne peut pas s’empêcher d’y songer. Cette facilité qu’ils ont de se retrouver, presque et comme si rien n’avait changé. Avec ce goût dans l’arrière de la bouche, ce gout amer et cette histoire qu’elle trouve inachevée. Thea revient. Elle s’accroche à cette conversation et retrouvent ainsi les prunelles d’Edison. « C’est vrai ? Ca se voit ?  Mais sincèrement tout va bien. La preuve, j’avais besoin de souffler et j’ai pris le premier vol pour rentrer. » Dans cette confirmation, la jeune femme tient à lui démontrer qu’elle continue aussi sur sa lancée. Frottant avec légèreté les traits de son visage, elle image ses cernes dessinés donc avec clarté. Quelle mauvaise mine devait-elle avoir. Mais même épuisée, elle finit par écouter sa raison. Raison qui n’avait pas eu sa place dans leur relation. Et sans réellement savoir pourquoi, à son tour, elle le questionne. « Et toi, tu n’es toujours pas marié ? » Aussi vite prononcée, aussi vite regrettée. Thea se retient d’éclater de rire, tant la nervosité vient la gagner. En effet, c’est tout ce que souhaitait la mère de ce dernier. De voir son fils posé et comblé. De le voir profiter de ces instants que son propre père avaient fini par manquer.

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MessageSujet: Re: Love isn't something you find. Love is something that finds you. Love isn't something you find. Love is something that finds you. EmptyLun 24 Aoû - 23:15


UNTIL THE END TOGETHER
“Something about first love defies duplication. Before it, your heart is blank. Unwritten. After, the walls are left inscribed and graffitied. When it ends, no amount of scrubbing will purge the scrawled oaths and sketched images, but sooner or later, you find that there’s space for someone else, between the words and in the margins.”  Tammara Webber for Thea Louise & Edison Louis

D'un point de vue extérieure, toute cette situation pourrait sembler comique et tendancieuse. Et surtout, particulièrement ambigu. Comment ne pas imaginer un seul instant qu'Edison n'essayait pas de reconquérir Thea? Après tout, c'est sa grand-mère à qui il rend visite depuis des années, sa grand-mère à qui il se confie sans le moindre détour. Pas celle de Nina - qui ne l'apprécie guère peu au demeurant -, non celle de Thea. Alors forcément, tous ces rendez vous à répétition, toutes ces entrevues portent à confusion. Et pour Thea, cela doit être encore pire. Le Sully n'a pas particulièrement envie que son ex petite amie se trompe sur ses intentions et qu'elle imagine qu'il soit toujours amoureux d'elle. Car même si au fond de lui Edison aimera toujours Thea de ce qu'il considère être un amour éternel, il n'a plus l'envie de s'engager dans une relation amoureuse avec elle. Même si tout sera toujours ambigu et compliqué entre eux, Thea reste une personne qu'il veut avoir dans sa vie, qu'il veut continuer à côtoyer et à protéger comme il l'a toujours fait. « Je t'avoue que ça me rassure que tu réagisses comme ça. J'aurai été vraiment triste de ne plus pouvoir lui rendre visite. » Grand-mère reste quelqu'un qui compte énormément pour lui, et imaginer qu'il ne puisse plus lui rendre visite comme il l'espérait l'attristerait tellement …  Mais finalement, les choses rentraient petit à petit dans l'ordre puisque Thea semblait totalement d'accord avec cette relation, et ne semblait pas s'opposer à ce qu'ils continuent à se voir. Tant mieux, qu'il pense intérieurement. « D'accord. Mais je partirais plus tôt quand même pour te laisser un moment seul avec elle, je pense que vous désirez ça tout autant l'une que l'autre. J'arrive à m'accorder des moments de répits et des petits weekends à droite à gauche pour me ressourcer. » Ces weekends le conduisent les trois quart du temps près de Nina, tentant à chacune de ses apparitions de la récupérer comme il peut. Pour les moments, toutes les tentatives avaient été voué à l'échec, un échec cuisant même. Mais au moins maintenant, la jeune femme n'était plus en couple avec cet emmerdeur de Devan, et la première bataille avait donc été remporté par le Sully qui avait déjà fait un grand pas. Dès le moment où les choses s'étaient accélérées dans cette chambre d'hôtel à la Nouvelle Orléans, Edison avait compris que Devan était fini et que cette bataille était gagnée. Mais le plus dur était à venir. Réussir à obtenir la confiance à nouveau d'Elsa, et récupérer son cœur, pour qu'ils parviennent à nouveau à être ce couple qu'il espérait tant voir renaître. « A confusion? Aurais-tu fait des avances à ton patron? Car là c'est sur, tu ruinerais ta couverture. » qu'il rigole, se rendant compte qu'il a fait un pas. Auparavant, il lui aurait été incapable d'imaginer Thea intéressée par quelqu'un d'autre, et surtout en parler avec légèreté. Mais désormais, les choses ne sont plus les mêmes, et Edison arrive - non sans un micro pincement au cœur - à imaginer Thea avoir une nouvelle vie avec quelqu'un d'autre. « Mais je suis content que tu ais trouvé un boulot qui te plaise autant. Ca fait plaisir de te voir épanoui comme ça. » Et c'est tellement sincère… Après tout le mal qu'il lui a fait en la quittant dans cette chambre d'hôtel, Edison ne peut lui souhaiter que du bonheur, que d'être heureuse et ne peut qu'être content de la voir reconstruite. Car même si ses intentions étaient louables - tout comme avec Nina d'ailleurs -, les résultats étaient les mêmes. Il l'avait brisé, détruit alors que leur histoire fonctionnait pour le mieux. Et jusqu'au dernier de ses jours, Edison s'en mordrait les doigts. « Ca se voit mais seulement parce que je te connais par cœur et que je sais que lorsque tu as cette petite marque entre les sourcils, c'est que tu les fronces trop à cause de la fatigue. » Avoir des paroles comme celles-ci, Edison sait à quel point c'est risqué. Les choses sont encore fragiles entre lui et Thea, et il ne veut pas qu'elles soient mal interprétées. Seulement l'inquiétude ne peut s'empêcher de s'emparer de lui dès qu'il voit Thea et qu'il remarque quelque chose qui cloche, que ça lui plaise ou non au demeurant.  « Non. Et ce n'est pas prêt d'arriver je crois bien. Au grand damne de mes parents d'ailleurs. Mon père n'arrive pas à se remettre de notre séparation et ma mère n'arrive pas à se remettre de ma séparation avec Nina. Alors comme ça, je ne risque pas bien d'avancer … » C'était un moyen d'éviter clairement la conversation qui aurait normalement du se profiler, la conversation où Edison aborde son amour pour Nina, son envie de la reconquérir. Continuer à parler avec Thea est une chose, évoquer potentiellement une relation l'est aussi, mais mentionner l'amour consumant d'Edison pour Nina en est une autre. Et ce dernier n'est pas prêt à avoir cette conversation avec la jeune femme. Et il n'est pas sur que la jeune femme le soit elle aussi. « Et toi avec ton patron, Adriel je crois? Tu as envie de tenter quelque chose ou tu as fini par te convertir définitivement à la cause LGBT? » il lui adresse un petit coup de coude avec un sourire en coin pour ajouter un peu de comique à toute cette situation. Au fond de lui, Edison espère que la réponse est négative à ces deux questions. Bien sur qu'il ne souhaite pas que Thea devienne lesbienne, car il ne pourrait s'empêcher de se sentir coupable, de l'avoir dégoûté de la gente masculine au point qu'elle se tourne vers les femmes désormais. Quant à la première question, c'était purement égoïste de penser ainsi, d'espérer qu'Adriel n'est pas l'homme vers qui Thea se tournera. Purement égoïste car il n'avait absolument pas son mot à dire dans les affaires sentimentales de Thea et surtout qu'il n'avait pas l'intention d'entamer une relation avec elle. Mais au fond de lui, il sait qu'une part de lui se dit: et si… et si thea était la bonne et que je me fourvoyais? Mais ça, Edison refusera toujours de l'admettre, surtout quand Nina est omniprésente dans son esprit.
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MessageSujet: Re: Love isn't something you find. Love is something that finds you. Love isn't something you find. Love is something that finds you. EmptyDim 25 Oct - 13:49

Étrangement mais sincèrement, il y avait entre eux cette drôle de confiance. Un sentiment éternel. Un besoin inconditionnel d'être toujours là, l'un pour l'autre. Au delà de leur histoire, de leur romance passée, demeurait et demeure un lien plus que réel. Sans un mot, ils se regardaient donc. Avec le sourire, ils se retrouvaient. C'était devenu ça. Edison et Thea. Le jour et la nuit. De l'amour à l'amitié. A deux niveaux, à quelques complications près, ils restaient fidèles à ce qu'ils avaient toujours été. Ils se souhaitaient le meilleur en secret, tout comme ils se craignaient. Car à côté de ce bonheur qu'ils éprouvaient en se croisant, la jeune femme n'en oubliait pas moins la tristesse et la douleur qu'il avait éveillées. Il avait été la source de nombreux de ses maux. La raison de ses pleurs au beau milieu de la nuit. Edison n'en restait pas moins non plus, le seul homme qu'elle s'était autorisée à aimer. Il était la meilleure chose et également la pire qu'il lui soit arrivée. Il avait éveillé de nombreuses émotions chez la jeune femme. Il l'avait portée vers de nouveaux horizons. Tout autant qu'ils avaient été celui à l'origine du réveil de ses plus grands démons. Il y avait du bon et du moins bon. Dans chaque histoire, on devait s'y attendre. Encaisser les risques et préserver le meilleur. Aujourd'hui, c'était devenu une force. Edison était devenu son armure. Il n'en avait peut-être pas idée mais, ses relations actuelles étaient rythmées à celles de son passé. Chaque choix se devait d'être réfléchi. Chaque direction choisie se devait d'être celle que l'on souhaitait, prête à en assumer le prix. Thea semblait plus forte avec cette force de penser. Elle avait surtout et réellement murie. « Merci d'avoir été là pour elle et de l'être toujours.. Qu'importe ce qu'il s'est passé, je t'en suis reconnaissante. Et puis c'est également une opportunité de se croiser. » ajoutait-elle avec cette arme qu'était son sourire. Comblée dans cette surprise, prise de court par ses quelques retrouvailles. On aurait dit de vieux amis, d'anciens amants. Ils parlaient de tout. Ils ne parlaient de rien. Mais surtout à cet instant précis, Edison évoquait l'existence d'Adriel et cette attirance plus qu'évidente. En effet, il la connaissait. Elle était fatiguée et également épanouie. Elle était heureuse et à la fois soucieuse. « Justement, je pense m'être grillée. Je lui ai volé un baiser.. avouait-elle à demi mot, presque gênée par cette réalité. Et en même temps, ils essayaient d'être naturels ensemble, de passer au-dessus des sentiments partagés. Ils essayaient d'être généreux l'un envers l'autre. De se satisfaire du bonheur sans forcément se sentir torturé. Crois-tu qu'il passera outre ça ? Les hommes doivent savoir que les filles d'un autre bord, peuvent quand même s'égarer sur la rive d'en face. Non ? » Comme si Edison était un expert en la matière, Thea l'interrogeait. Elle cherchait surtout à se rassurer. Elle ne souhaitait pas ruiner toutes ces chances avec ce nouveau boulot et cette nouvelle page qu'elle écrivait dans les rues de New-York. Par conséquent, elle en rigolait et il en faisait de même. C'était presque magique. Si le père de Thea les voyait, il en deviendrait fou. Sans aucun doute.. D'ailleurs, la jeune femme n'en restait pas moins une grande curieuse. Elle connaissait sa relation avec Nina. Même si jusqu'ici, elle avait préféré ignorer son existence. Ne pas l'imaginer en train de l'embrasser, de la toucher, comme il avait pu le faire avec elle.. Les conséquences d'une amour inachevé ne sont pas toujours facile à gérer. Mais, il y avait un début à tout et celui de Thea était de parler de grand projet. Si Edison était au courant de ses dernières histoires avec Adriel, elle en attendait tout autant sur celles avec Nina. C'est certainement pour cela qu'elle n'y allait pas par quatre chemins. Retenant ce nouveau petit sourire qu'elle avait affiché lorsque le jeune homme avait évoqué l'émotion sur ses traits qu'il connaissait si bien. Elle ressentait cette même chaleur, en réalisant que le père de ce dernier ne l'avait jamais oublié. « J'espère que tu remettras mon bonjour à tes parents, ça fait un moment.. Mais, tu vois toujours Nina ou tu repars complétement vers l'inconnu ? » Si Edison tentait d'éviter le sujet de conversation, Thea comptait s'y consacrer un minimum. Elle avait suivi les activités de ces derniers sur les réseaux sociaux et en connaissait en partie, la réponse. Il l'aimait et elle le savait. Peut-être que Thea était sadique sur les bords et elle comprit qu'il en faisait aussi partie, évoquant plus sérieusement sa relation avec son supérieur ou d'un ton plus général. Non non, elle n'avait pas réellement changé ses préférences et pour cette réflexion, elle éclatait de rire. « Tu es sérieux ?! Il paraît que c'est le fantasme de nombreux hommes. » évoquait-elle si rapidement, qu'à peine les mots échangés, Thea se sentait gênée. Elle n'avait jamais été aussi libérée avec lui, depuis leur rupture. « Non, non, je ne me projette pas. Je vis un jour après l'autre et on verra. Quant à cette cause, non, je n'y ai pas adhérée. » répliquait-elle plus posément et surtout plongée dans les prunelles d'Edison. Si finalement c'était lui et que ça l'avait toujours été.. Est-ce que Thea reprendrait tous les risques ? Elle n'osait pas l'imaginer et cela même si cette éventualité venait la titiller. La jeune femme cherchait en vain à respecter cette nouvelle règle qu'elle avait instaurée en quittant l'université. Vivre chaque jour. Un après l'autre. Vivre comme elle l'entend. Aimer comme elle le désire et se protéger comme elle le conçoit. Elle essayait donc de limiter les regrets. Posant sa main sur celle d'Edison, elle le comprenait. Qu'importe cette vie ou une autre, elle le remerciait. Pour l'avoir changée. Pour l'avoir fait évoluée. Pour l'avoir simplement aimée.. Avec ses bons et mauvais côtés, il l'avait prise. Sous son aile. Dans son cœur. Des détails qu'elle n'oubliait pas et qui à l'heure actuelle, balayaient le reste sur son passage. C'était donc ça la vie et les sous entendu de grand-mère, cette évidence est éternelle. Ils le sont tant que leurs sentiments demeurent, qu'importe leurs natures ou leurs grandeurs. Elle rappelait souvent à Thea que son regard ne trompait pas.
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