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i'm so sick of that same old love (joaquim)

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MessageSujet: i'm so sick of that same old love (joaquim) i'm so sick of that same old love (joaquim) EmptyVen 2 Oct - 1:04

single way to love

~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le paysage new yorkais était sans vie, inutile, plein de building qui entravaient les rayons du soleil et de personnes agglutinés dans des bureaux trop petit à cause de leur surpoids. Giulia marchait dans les rues empoisonnées par la fumée des taxis en état de décomposition et entre les passants qui prenaient autant de temps qu'une mouche pour s'envoler. La brésilienne regardait autours d'elle avec un regard émerveillée devant autant de vie croulant sous les buildings et angoissé à cause la foule qui s’agglutinait autours d'elle telle une meute de chacal sur leur proie. Recouverte d'un simple short blanc avec une ligne de dentelle et d'un top chauve souris coloré, une paire de compensée noires et blanches au pieds, son grand sac blanc contenant toute sa panoplie de livre, clés et maquillage en tout genre, Giulia parcourait les rues de la Grosse Pomme avec son habituel sourire. Sa réunion avec les artistes nouvellement signés du label s'était terminée en avance, les artistes déjà comblés par les offres du label. L'attaché de presse responsable d'elle, avait voulu lui montrer comment les acquisitions d'artistes se passaient, les négociations, les compromis, tout ce qui pouvait ou pas changer le cours d'un contrat, d'une relation artiste/label. Bien que tout cela ne soit pas de son ressort, Giulia avait pris plaisir à assister à cette réunion. Elle pensait même pouvoir bifurquer dans cette branche en tant que manager si l'avenir le lui permettait. Pour le moment, elle profitait de son temps libre et déambulait dans les rues de la ville. Elle détonnait parmi les costards cravates et les jupes crayons noires qui passaient à côté d'elle. Ses longs cheveux bruns en batailles et ondulés, volaient au grès du vent, absorbant toutes les puanteurs qui émanaient des mégots de cigarettes et des gaz d'échappements. S'arrêtant à un stand de hot dog à peu près propres, elle commanda un de ses fameux sandwich qu'elle avait découvert à son arrivée à NOLA à l'intérieur même de l'aéroport. Moutarde, sans ketchup, sans oignions, double dose de cornichon. Son préféré. Son hot dog dans la main, une bouchée prête à être enfournée, elle bougea la tête d'un cran pour tomber nez à nez avec Joaquim. Joaquim qui l'évite depuis des jours, qui ne prend pas de ses nouvelles. Son sourire habituellement placardé sur son visage à la manière d'un masque – d'ailleurs, c'est exactement ce qu'il est, un simple et hideux masque – se transforme en une moue boudeuse, triste. Elle veut aller vers lui, mais la distance qui s'est peu à peu installée entre eux est devenue une fossé. Un fossé qu'elle seule ne peut pas comblée. Elle a besoin d'aide, mais Joaquim la tient à distance, trop à distance. Hors, pour la première fois depuis qu'elle a eut cet accident qui a faillis coûter la vie à un homme, elle ressent quelque chose. Un début d'amitié, une pointe de sincérité. Son sourire si joyeux et ses blagues à deux balles ne sont que des illusions, des petites choses destinées à détourner l'attention du vraie problème. Elle est une fuyarde, une lâche, une fille qui ne prend pas ses responsabilités quand elle heurte quelqu'un avec sa voiture avec trop d'alcool dans le sang et de la marijuana qui éclate ses yeux bruns. « Joaquim ? JOAQUIM BORDEL ! » Faire dans la dentelle, être douce et attentionnée, elle ne connaît pas Giulia, elle est brute de décoffrage, elle ne prend pas de gants. Aussi dure avec elle même qu'elle ne l'est avec les autres, mais d'une naïveté frôlant la stupidité pure. Croire au père Noël jusqu'à ses quinze ans en est la preuve réelle. Elle prend une bouchée de son hot dog, et court littéralement après le jeune homme qui traverse la rue. Maladroite comme si son destin était de se tuer d'une mort idiote, elle trébuche sur la bouche d'égout et tombe sur lui, hot dog en plein sur son t-shirt propre. « Oh merde ! » Un air aussi ahuris que lui sur son visage, elle ne peut pas s'empêcher de rire pour la connerie qui vient de se produire. « Je suis désolée. » L'air froid de Joaquim la fait rire, mais un peu trop. Toujours dans l'excès et le taux d'alcool dans son sang à quatorze heure ne fait qu'accentuer son fou rire. Les coupes de champagnes se sont enchaînés durant la réunion, et elle avait finit depuis à peine une demi heure. Autant dire que son corps avait encore l'influence de la boisson des rois et que son haleine avait encore quelques vapeurs alcoolisées qui s'échappaient à chaque mot. « Attend, viens, on va chez moi. Je vais faire nettoyer ça à la laverie. » Elle l'aide à se relever et le fixe de son regard de biche. Elle sait que sa situation actuelle est bancale avec lui. Sa passion pour les boissons alcoolisées commençait à lui faire défaut. Elle regarde Joaquim avec peine. Elle sait. Elle sait qu'elle le déçoit un peu plus à chaque fois qu'elle vient à New York. A chaque fois, c'est pire. C'est de plus en plus tôt, de plus en plus fort.
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MessageSujet: Re: i'm so sick of that same old love (joaquim) i'm so sick of that same old love (joaquim) EmptyMar 27 Oct - 18:30

La nuit quand on ne dort pas les soucis se multiplient, ils enflent, s'amplifient, à mesure que l'heure avance les lendemains s'obscurcissent, le pire rejoint l'évidence, plus rien ne paraît possible, surmontable, plus rien ne paraît tranquille. L'insomnie est la face sombre de l'imagination. Je connais ces heures noires et secrètes. Au matin on se réveille engourdi, les scénarios catastrophes sont devenus extravagants, la journée effacera leur souvenir, on se lève, on se lave et on se dit qu'on va y arriver. Mais parfois la nuit annonce la couleur, parfois la nuit révèle la seule vérité : le temps passe et les choses ne seront plus jamais ce qu'elles ont été.

++++

On croit toujours que certaines relations sont si fortes qu'elles pourront résister à tout, mais ce n'est pas vrai. La confiance qui s'étiole, la lassitude, les mauvais choix, les soleils trompeurs de la séduction, la voix chaude des sales cons, les longues jambes des sales connes, les injustices du destin : tout concourt à tuer l'amour. Dans ce genre de combat inégal, les chances de victoire sont minces et tiennent plus de l'exception que de la règle. Il était là, fier et se sentant à sa place, droit comme un I au milieu de ce quartier upé qu'il avait bien connus fut un temps. Manathan fut son terrain de jeu, le centre de ses plus précieux échanges. Avant son incarcération, Joaquim y passer le plus clair de son temps, se mélangeant à celles et ceux qui comme lui profiter de l'argent de papa et maman pour ce pavaner en pleine rue.  Il est vrai qu'il n'y avait plus remis les pieds depuis qu'il s'était fait prendre par la police, à l'angle du célèbre hôtel le Carlyle. Un hôtel qui, à l'époque, loger certaine grosse fortune de la ville et plusieurs de ses meilleures clients. Extasie et cocaïne, parfois MDMA , voilà les commande qu'ils passaient le plus régulièrement. Si les autres l'appeler pour du shit ou de la beuh, les riches eux n'avaient que faire de cette forme de drogue. Non, eux ils voulaient de la poudre. Quelques choses à se mettre sous le nez, quelque chose qui fasse classe tout comme eux estiment l'être. Combien de fois est-ce qu'il était resté à leur coter lorsqu'ils ont consommé ses produits, juste pour voir ce qui peut les attirer dans ce cercle de destruction. Ce qui peut faire qu'ils estiment bon d'ingurgiter quelque chose de négatif à la base afin d'en avoir quelques effets positifs. Dans le fond, et pour les avoir observés de longues heures, il sait que ceux qui sont devenus rois de consommation ne le font uniquement que parce qu'ils ont quelques soucis d'ordre psychologique, qu'ils ne se sentent pas bien dans leur peau.  Joaquim lui n'a jamais eu besoin de cela et il sait que nombreux sont les personnes de son entourage à s'être rapproché de lui pour le business, ou pour l'avantage d'avoir de la dope gratuitement. Il a souvent rincé son entourage, preuve qu'il n'était pas dedans uniquement pour l'argent.  Son hot dog sans moutarde en main, il zone devant l'hôtel comme pour poncer ses blessures passé. Revenir sur les lieux même de son arrestation est une véritable thérapie pour lui. Et à mesure que les souvenirs remontent, affichant les scènes devant ses yeux, il se sent de plus en plus soulager, voir même libéré. Les flashes accompagnés de bruit des sirènes annonçant la venue des forces de l’ordre. La voiture noir et blanche accompagné du logo « NY police département ». Les deux agents en tenue sortant de là et criant son prénom tout en le menaçant de leurs teaser. Le froid de la pierre sur sa joue lorsqu’il a dû tourner le dos pour qu’on lui enfile les menottes….Tout cela est derrière lui à présent et en vue de l’agitation de la rue, tout le monde semble avoir refait sa vie comme si de rien était. Pourtant il se souvient des regards choqués de certains passants, notamment de celui du groom de l’hôtel qui l’avait déjà prévenu et menacer mainte et mainte fois d’appeler la police. Ce petit peuple de bourgeois a dû se réjouir d’une telle diversion, l’arrestation du cadet Da Silva a dû être source de nombreux ragots de quartier. Un douloureux tapement se fait ressentir dans le dos du jeune homme. Gonflé par les réflexes accumulés en prison Joaquim se retourne brusquement, près à assainir un coup violent à celui qui vient l’attaquer dans le dos. Une attaque dans le dos, signe de lâcheté. Du moins c’est ce qu’il en était en prison, et parfois Joaquim a du mal à se résonner, à se dire qu’il est sortie de tout ça. Face à lui, se tient une Giulia perdue entre l’incompréhension, la peur et la joie de le revoir. Tous deux on était amis et Joaquim n’a pas honte d’avouer que la brunette a énormément compté pour  lui. Mais elle a également un côté sombre, un côté qui ressemble à la sœur de Joa et qui le fait souffrir à chaque fois qu’elle ouvre la bouche. De plus, son addiction pour l’alcool n’est pas pour l’aider à rester à ses côtés. Lui qui fuit face à tout ce genre de dépendance. « C’est l’un de mes plus chers t-shirt. Ça ne passe pas à la machine, je vais en avoir pour une blinde au pressing ! » lance-t-il alors sans se défaire de son sérieux une seule seconde, en observant l’énorme tâche de sauce et de gras s’incrustant sur son haut blanc. Il reste froid face aux yeux de biche de la demoiselle, pourtant prêt à craquer et à lui lancer un large sourire si elle n’insiste de trop.
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MessageSujet: Re: i'm so sick of that same old love (joaquim) i'm so sick of that same old love (joaquim) EmptyMar 27 Oct - 20:39

I gave you the key when the door wasn't open, just admit it
See, I gave you faith, turned your doubt into hoping, can’t deny it
Now I'm all alone and my joys turned to moping
Tell me, where are you now that I need you? Where are you now?


~~


Son cœur battait toujours. C'était un bon signe de vie. Mais sa tête déviait. Son équilibre était instable. Sa respiration n'était jamais constante. Giulia avait ces signes qui lui disaient jour après jour qu'elle devait arrêter, qu'elle devait se soigner et prendre soin de son corps qui tombait en ruine jour après jour. Mais elle ne voulait pas. Elle ne supportait pas le fait d'être faible et sans ressource, alors elle continuait. Jour après jour. Boissons, drogues, soirées qui ne s'arrêtait pas tant que toute la came commandé n'était pas finie, tant qu'il restait un grain de poudre, la soirée battait son plein. Un jour, elle ne saurait pas se lever, elle ne saurait pas comment faire pour mettre un pied devant l'autre, comment parler, comment être celle qui était là avant, avant qu'elle ne plonge. Mais pour le moment, elle s'en fichait, elle vivait à fond, sans restriction, sans limites. Marchant dans les rues de New York avec la vie qui foutait le camps, elle n'avait aucunes idées de ce que sa vie lui réservait. Entre Roman qui ne cessait de la prévenir que son tours viendrait tôt ou tard, et sa mère qui s'inquiétait pour elle sans arrêt, elle sentait cette fameuse épée de Damoclès lui percer doucement le crâne avant de tomber d'un coup et la laisser et bord d'une vie lamentable. Ses compensées claquant sur le sol en un doux son, on pouvait croire au visage angélique de la jeune femme qu'elle n'avait rien à cacher, qu'elle n'était qu'un livre ouvert, une personne au cœur pur et un véritable ange. Qui pourrait croire qu'elle n'était que manipulation, menteuse et hypocrisie. Naïve, oui. Seule, oui. En manque désespéré d'affection et d'amour, malgré son agaçante et ignoble tendance à ne surtout pas l'admettre. Elle court, rit, vit. Mais meurt petit à petit. Elle vit tellement qu'elle crie en pleine rue le nom d'un ami qui ne prend plus de ses nouvelles. Elle crie son nom, tentant désespérément de se faire entendre. Tentant, surtout, d'exister. Sa maladresse augmentée par son taux d'alcool dans son sang lui vaut un beau vol plané de son hot dog tout chaud sur le t-shirt de Joaquim. « C’est l’un de mes plus chers t-shirt. Ça ne passe pas à la machine, je vais en avoir pour une blinde au pressing ! » Oh putain qu'elle se dit. En voilà une qui va devoir, encore, passer sa carte bancaire dans un pressing hors de prix. Elle prend son bras, siffle un taxi et donne l'adresse de son hôtel. Marcher dans la rue avec un Joaquim agacé et une Giulia ivre n'est jamais bon de bon présage. Elle lui donne des sourires, des moues honteuses. « Je suis vraiment désolé Joa. J'ai trébuché sur une bouche d'égout. » Elle a honte. Comme d'habitude. Elle a honte d'être dans cet état et qu'il la voit ainsi. Elle a surtout honte de ne pas être capable de se contrôler. Elle n'en avait même pas la volonté, l'envie se faisait rare de contrôler l'incontrôlable. « Tu m'évites hein !? » Elle n'est pas dupe. Elle n'est pas idiote. Son double diplôme en est la preuve. Giulia est intelligente. Très intelligente. Cultivé, pleine de savoir et avide d'en savoir toujours plus. Mais elle est naïve, surtout dans le domaine des relations humaines. Elle ne sait pas forcément pourquoi on l'évite, pourquoi on l'aime, pourquoi on la déteste. Elle préfère croire que tout dans sa vie, du moins, tout ce qui est en rapport avec les humains, est le fruit d'un hasard malheureux ou heureux. « Tu m'évites pourquoi hein ?! J'ai fait quoi encore ? » Elle en profite de leur proximité dans ce petit taxi jaune emblématique de la Grosse Pomme. Elle en profite parce qu'au fond, elle sait très bien que c'est de sa faute si le brun mystérieux a prit une distance aussi grande. « On est arrivé madame. » Le chauffeur indien, comme on en fait des milliers dans cette grande ville, s'arrêta en face de l'hôtel Carlyle. Le seul hôtel que Giulia vénérait dans cette ville. Elle descendit du taxi, s'assurant du coin de l’œil que son ami le suivait. Elle avait peur, elle était effrayée. Ses sentiments sont toujours aussi soudain et explosif. Elle traverse le hall de l'hôtel, fait un signe de la main à certains de ces voisins de chambres qu'elle voit assez souvent, sourit au concierge toujours très gentil avec elle, passe sa carte dans le lecteur pour l’ascenseur et se retourne vers Joaquim. « J'ai de quoi boire et manger en haut si tu veux. Vu que aucuns de nous deux n'a pus finir son hot dog... » Appuyant sur le numéro cinq, elle regarde attentivement les portes de l'ascenseur se fermer avec un son clinquant. Elle attend surtout que Joaquim ne l'engueule avec la voix de l'enfer.
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MessageSujet: Re: i'm so sick of that same old love (joaquim) i'm so sick of that same old love (joaquim) EmptyLun 7 Déc - 16:16

La nuit quand on ne dort pas les soucis se multiplient, ils enflent, s'amplifient, à mesure que l'heure avance les lendemains s'obscurcissent, le pire rejoint l'évidence, plus rien ne paraît possible, surmontable, plus rien ne paraît tranquille. L'insomnie est la face sombre de l'imagination. Je connais ces heures noires et secrètes. Au matin on se réveille engourdi, les scénarios catastrophes sont devenus extravagants, la journée effacera leur souvenir, on se lève, on se lave et on se dit qu'on va y arriver. Mais parfois la nuit annonce la couleur, parfois la nuit révèle la seule vérité : le temps passe et les choses ne seront plus jamais ce qu'elles ont été.[/i]
++++

On croit toujours que le malheur n'arrive qu'aux autres. Que rien de grave ne peux s'abattre sur nos proches. Que chaque événement se rapportant à la mort, la maladie ou la tristesse ne concernera jamais quelqu'un qui nous est proche. Joaquim avait plutôt tendances à croire en cela. Du moins jusqu'à ce que sa propre vie ne tourne mal et qu'il ne se voit obligé de changer son fusil d'épaule. Son séjour en prison et la maladie de sa sœur l'a considérablement changé et dorénavant, il sait à quel point la vie n'est pas sélective, à quel point il faut s'y accrocher et profiter de chaque moment qu'elle peut nous offrir.  S'amuser, vivre l'instant présent tout en sachant pertinemment que tout peux s'arrêter demain, que la mort nous attend à tous les tournants. Oui c'est important, mais il faut savoir également se poser quelques limites. Profiter de la vie ne veut pas forcément dire faire tout et n'importe quoi, surtout pas concernant la drogue ou l'alcool, ni même toutes autres substances addictives et illégal. Cela n'a jamais été réellement le délire de Joaquim, bien qu'il vendait il  n'a jamais trouvé l'utilité de consommer. Cette mentalité, il aimerait l'inculquer à Giulia se trouvant face à lui et sentant littéralement l'alcool à pleins nez. La demoiselle s'est prise plusieurs remontrances par le portugais, qui lui a exposé son point de vue plus d'une fois. Il voudrait l'aider. Faire en sorte qu'elle s'en relève.  Prouver qu'elle est bien plus forte que cela. Et d'un point de vue personnel, faire ce que son ancienne petite amie avait fait pour lui ; se sentir utile. Mais il avait perdue patience face à elle et avait fait en sorte de ne pas avoir à la côtoyer ses derniers temps. Oui, il l'évitait, mais pas seulement pour cela. Elle avait tendance à beaucoup trop lui rappeler sa sœur, notamment physiquement.  La suivant dans le taxi jaune de la grosse pomme, il s'y engouffre mollement sans grande conviction néanmoins, mais laissant une chance à la demoiselle de lui prouver qu'elle n'est pas forcément à éviter. Passer du temps avec elle lui permettra peut-être, une ultime fois, de l'aider. « C'est normal que je t'évite, tu n'écoutes pas ce que je te dis » lance-t-il doucement, sur le ton de la rigolade, mais tout en essayant tout de même de faire passer le message le plus clairement possible. Habituellement, ce n'est pas le genre de garçon à se soucier des autres, ni même à prendre des gants afin de dire les choses. Mais il a une affection toute particulière pour Giulia, comme s'il se sentait obligé de la protéger, de la guider. Malgré ses addictions, malgré sa maladresse, il ne peut s'empêcher de lui trouver quelque chose d'attachant. « Tu sais que trébucher en pleine après-midi ce n'est pas dans la normalité des choses…Me prend pas pour un idiot, tu as encore bue » Il la suit néanmoins jusqu'à chez elle sans un mot, se donnant la chance de voir si réellement elle en est rendue à un point de non-retour. Joaquim se sent comme investie d'une mission, celle de la relevé de tout ça. Pénétrant dans le studio, il observe les lieux rapidement avant de ne se retourner de nouveau vers celle qui fut son amie. « Je te pardonne pour mon tee shirt et mon hot dog, seulement si tu me fais partager tes talents de cuisinière. J'ai une faim de loup. » il porte ses mains à son ventre pour appuyer ses dires. Oui, il s'agit d'une diversion afin que la demoiselle lui fasse de nouveau confiance et se livre. De plus, renouer leurs liens d'amitié n'est pas pour déplaire au garçon.
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MessageSujet: Re: i'm so sick of that same old love (joaquim) i'm so sick of that same old love (joaquim) EmptyMer 23 Déc - 19:04

L'odeur de l'alcool. Les vapeurs de la vie new yorkaise. Les bruits assourdissant des passants. Giulia avait tout cela autours d'elle. Elle émanait des vapeurs lourdes de sens et ne cessait de rire pour un rien. Aujourd'hui était un jour particulièrement difficile pour elle. Comme chaque jour qui passait. C'était ainsi car tous les jours, elle se rappelait du choc, de l'accident, de l'homme qu'elle a heurté, du sang sur son pare-choc. Elle se souvenait de tout dans les moindres détails, à la seconde près. On n'oublie pas ce genre de chose. Définitivement pas. Alors elle essayait de l'oublier de la manière la plus facile possible. Avec l'alcool. Elle essayait encore et encore, jusqu'à se retrouver dans le lit d'un inconnu, dans le salon d'une personne de passage, sans aucuns remords, sans aucunes envies d'arrêter. Elle vivait une vie de débauche, de sale traînée même, et le savait pertinemment. Pourtant, elle sourit tous les jours, vit, rie, respire. Elle vit sa vie comme elle l'entend, peu importe les bruits de couloirs, peu importe qu'elle fasse fuir des personnes bien intentionnée. Un peu comme Joaquim. Il est son ami, une personne qu'elle considère comme proche, et ils se comptent sur les doigts d'une main pour elle. Entre Vixie et Joaquim, Melissandre aussi, il n'y a pas grand monde en dehors de sa famille si on exclut son père, à qui elle fait confiance. A qui elle peut confier sa vie pour une nuit quand elle ne sait pas se gérer elle même. Elle est pourtant là, en pleine rue, puant l'alcool, et un Joaquim peu content devant elle. Elle se victimise, dit qu'il s'éloigne, qu'il l'oublie. « C'est normal que je t'évite, tu n'écoutes pas ce que je te dis. » Leur taxi est vite arrivé à destination, Guilia sort avec difficulté de la petite voiture jaune emblématique de la ville. Elle a honte, ça devient une habitude. « Tu sais que je suis sourde d'oreille quelque fois. » Mais à ce stade, ce n'est plus de la surdité, c'est du déni pur et dur de sa condition. Elle fait bonne figure la plupart du temps, sourit à outrance, charme sans problème pour faire oublier l'odeur qui s'échappe de sa bouche quand elle parle, fait la conversation à coup de battement de cils et de regards langoureux. Mais avec Joaquim, ce n'est pas pareil. Il est une personne chère et surtout, elle sait qu'elle lui rappelle quelqu'un de cher à ses yeux, quelqu'un dont il ne faut pas gâcher l'image. « Tu sais que trébucher en pleine après-midi ce n'est pas dans la normalité des choses…Me prend pas pour un idiot, tu as encore bu. » Giulia se tait, sachant pertinemment qu'il a raison et qu'elle a tort. Elle le conduit à sa chambre et pour une fois, ce n'est pas un homme avec qui elle va coucher ou faire des choses peu vertueuses. Les chambres luxueuses du Carlyle sont spacieuses et élégamment décoré. Joaquim et son style assez urbain détonnent dans ce décor. Ils entrent dans la suite, semblables à un véritable appartement. Le lit trône au milieu de la pièce, occupant l'espace. Les armoires en bois vernis ouvertes, laissant voir les vêtements de la jeune femme ranger dans un ordre parfait par la femme de chambre. Bref, luxe et exhibitionnisme. « Je te pardonne pour mon tee shirt et mon hot dog, seulement si tu me fais partager tes talents de cuisinière. J'ai une faim de loup. » Giulia sourit faiblement. Il est vrai qu'elle ne cuisine que très peu mais elle arrive à faire des choses fabuleuses avec quelques ingrédients. Dans la suite, il y a une petite partie cuisine. Petite mais assez fonctionnelle. Elle avait demandé une suite complète, donc cuisine, chambre et salle de bain. Appeler le room service tous les jours, ça la soûlait. Et elle aimait la glace Häagen Dazs plus que sa propre vie alors il fallait la conserver. « Et si j'étais une mauvaise cuisinière hein ?! » Malgré ses mots assez douteux, elle se dirige vers le coin cuisine, près de la baie vitrée qu'elle entrouvre afin de ne pas embaumer la chambre avec les odeurs de nourriture. Prenant dans le mini frigidaire une botte de beurre, du fromage râpé, deux tranches de jambon de parme, du pain de mie, de la muscade, elle posa le tout sur le comptoir et commença à préparer ses croques monsieur. Simple, mais efficace. « Tu sais, je t'écoute en fait. Quand tu me dis que j'ai trop bu, quand je tombe et que tu me ramasses en me disant d'arrêter. Je t'écoute en fait. » Giulia manipule le pain, le beurre avec délicatesse, enlève la croûte car elle déteste ça. « Je bois un peu trop, fait la fête un peu trop, et bien entendu, couche avec un peu trop d'hommes. » Elle prend le jambon, enlève la moitié du gras, et le pose en parallèle sur la tranche de pain. « C'est drôle parce que je ressemble à la seule personne que je déteste. Mon père. Ce petit con qui ne sait pas gérer une entreprise et encore moins une famille et boit un peu trop. » Prenant le fromage, elle saupoudre le jambon, pas en couche trop épaisse, mais assez pour qu'on le sente à la première bouchée. « Mais bon, qui sait, je vais peut-être remonter la pente quand cet homme se réveillera. » Une autre tranche de pain beurrée sur laquelle elle a râpé un peu de muscade, et elle la retourne, fermant le sandwich avant de refaire un autre sandwich pour elle. « Je suis désolée Joaquim. » Sincèrement. Les deux croques monsieur dans une poêle beurrée, elle le retourne au fur et à mesure, dorant le sandwich avec délice, humant les bonnes odeurs des bons produits. Giulia a fait simple car elle n'est pas en état de faire plus.
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MessageSujet: Re: i'm so sick of that same old love (joaquim) i'm so sick of that same old love (joaquim) EmptyLun 11 Jan - 22:15

«La nuit quand on ne dort pas les soucis se multiplient, ils enflent, s'amplifient, à mesure que l'heure avance les lendemains s'obscurcissent, le pire rejoint l'évidence, plus rien ne paraît possible, surmontable, plus rien ne paraît tranquille. L'insomnie est la face sombre de l'imagination. Je connais ces heures noires et secrètes. Au matin on se réveille engourdi, les scénarios catastrophes sont devenus extravagants, la journée effacera leur souvenir, on se lève, on se lave et on se dit qu'on va y arriver. Mais parfois la nuit annonce la couleur, parfois la nuit révèle la seule vérité : le temps passe et les choses ne seront plus jamais ce qu'elles ont été.».
++++

Ce petit moment de convivialité avec son amie Guilia lui plait énormément. Savoir qu'ils peuvent discuter, qu'il arrive à lui sortir les vers du nez malgré son caractère secret et solitaire lui réchauffe le cœur. Lui qui voit en cette demoiselle une copie pratiquement conforme de sa petite sœur. La perdre n'est pas réellement envisageable, il sait qu'il réussira à lui ouvrir les yeux, à la sortir de cette spirale négative ; du moins il l'espère et il est prêt le lui prouver. Même s'il n'est pas forcément fidèle en amour, Joaquim est un excellent ami, un très bon frère. Face à la grande baie vitrée, il contemple la vue sur la ville. Son style décalé détonne quelques peu dans l'univers du quartier et la décoration de l'appartement. Il n'est pas la copie conforme de son père, à se balader en smoking jour et nuit, il a son propre style, son univers ; sa personnalité.  « Je ne te dis pas ça pour t'énerver ni te braquer, mais parce que je sais très bien par quoi tu passes et qu'il te faut un certain soutiens, même si t'obstine à penser le contraire. » il sort de sa poche son paquet de cigarette et en glisse une au coin de ses lèvres sans l'allumer pour autant. « Tu vois, le problème de nos jours c'est qu'on essaie tous d'avoir le contrôle sur un monde tout entier qui nous manipule. » Il joue avec le tube remplis de tabac, le fais glisser entre ses doigts, le tasse sur le rebord du plan de travail où son amie était en train de leurs préparés à manger puis finis par la caler derrière son oreille avant de ne reporter son intention sur la jolie brune. « Tu n'es pas plus faible qu'une autre. Tu dois juste apprendre qu'on ne subit pas sa vie en fonction du monde, des tendances ou des incitations. Tu dois savoir si tu veux être manipulé ou contrôler tes impulsions. » il laisse quelques secondes de silence afin qu'elle enregistre tout en l'observant préparé leur repas. Elle n'en a pas consciente car elle à grandit dans un monde de luxe où l'on ne lui demandait rien d'autre que d'être sage et jolie, mais elle a bons nombres de qualités que les hommes recherchent chez la femme de leur vie. Bonne cuisinière, mignonne, avoir une sacré touche de spontanéité et d'humour. « Cette cigarette que je glisse sur mes lèvres puis mon oreille depuis tout à l'heure, je serais manipulé par la société qui nous pousse à la consommation et l'auto dégradation si j'avais décidé de l'allumer. Mais elle reste là, ultime tentation à jouer avec mes nerfs. C'est ça la vraie force, celle que tu as déjà au fond de toi. » Il lui sourit, conscient d'avoir sortie son discours digne des écolos ou des hommes politiques, mais il espère que ses paroles pourront faire mouches. Il choppe un des croque-monsieur maison fraîchement cuit et croque dedans à pleine dents. « Tu es une très bonne cuisinière, c’est vraiment hyper bon. Meilleur que le hot dog » lance-t-il avec un clin d’œil complice. Il ne peut pas lui en vouloir très longtemps.
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MessageSujet: Re: i'm so sick of that same old love (joaquim) i'm so sick of that same old love (joaquim) EmptyDim 14 Fév - 14:42

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» Every song reminds me of what used to be that's the reason I'm so sick of love songs
» in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.
» « my heart skips a beat » sarayer ;; my love is too big for you, i can't say how i love you girl
» And fill your heart with love for someone else. Someone who can love you the way I never have, the way I never will .♥.
» Let's have some fun, this beat is sick. - Gammas.

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