the great escape
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twist of fate - pv

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MessageSujet: twist of fate - pv twist of fate - pv EmptyVen 11 Déc - 22:19

" Well you only need the light when it's burning low, only miss the sun when it starts to snow, only know you love her when you let her go. Only know you've been high when you're feeling low, only hate the road when you're missing home, only know you love her when you let her go "


- - - - - - - - - -



and another one bites the dust Le soleil n’allait pas tarder à rejoindre doucement les bras de Morphée. Le ciel se faisait rouge braise, un véritable délice pour les pupilles. Il était là, immobile comme une statue de pierre, fixant l’horizon sans se préoccuper du temps ni de l’instant. Il aimait ses moments, contemplant l’infini sans aucune idée derrière la tête, la chevelure attachée en forme de bulbe sur le haut de son crâne. Touchant sa moustache du bout de ses doigts comme pour se donner une contenance, un style plutôt mystérieux, chose qu’il avait déjà bien ancré dans son caractère. L’autre main en total autonomie dans sa poche, cherchant à saisir le peu d’air présent dans cette infime espace. Son esprit ne pensait plus à rien, c’était un moment de détente comme tant d’autres auparavant. Laisser son être tranquille le reposait, l’apaisait. Cela faisait presque plus de deux heures qu’il était ainsi, stoïque devant une fenêtre à contempler le néant. Rien de bien intéressant au-delà de sa muraille de pierre hormis quelques passants et quelques voitures. Le jeune homme racla sa gorge, laissant son poing accompagner son geste comme pour faire acte de bonne manière, souvenir indélébile de sa famille. Il était très rare que Tareik ait le cafard, il pensait beaucoup à son passé, mais rien d’insurmontable en soit. Il préférait consacrer son temps libre à des actions plus joyeuses. Loin d’être la perfection incarnée, il cherchait à s’améliorer, à devenir quelqu’un de plus sociable de plus intéressants aux regards des gens. Bien sûr il ne fallait pas trop lui en demander, il était déterminé dans l’attitude, mais également très feignant dans les actes. Il arborait sans arrêt ce petit air blasé, comme si la vie n’était qu’un éternel recommencement. Comme s’il n’était qu’un pion de cette dernière, lassé de faire sans arrêt les mêmes choses, de courir après les mêmes rêves, mais il s’était fait une raison. La vie était ainsi et il fallait la prendre comme elle venait et non chercher sans arrêt le changement. Il aimait se laisser porter, ne recevoir aucunes contraintes. Sa passion n’était pas tellement son métier, mais il essayait de la pratiquer le plus possible quitte à blesser des gens comme il allait le faire avec Selina. Que dirait-elle lorsqu’elle se rendrait compte que sa vie toute entière n’est qu’un tissu de mensonge ? Une vulgaire utopie crée de toute pièce de son imaginaire pour se rendre un peu plus fréquentable, un peu plus dans la normalité bien qu’il n’aimait pas ces codes. Son arrivée à Salem est un mystère aux yeux des gens, un mensonge tissé de toute pièce n’ayant que pour seule vérité son nom, son prénom et son âge. Parfois il lui arrivait de se perdre dans ses propres fabulations, cherchant son identité, à quelles vies il appartient. Sans doute une énième façon de se protéger du monde extérieur, de la population mondiale qu’il considère comme une nuisance à son bien-être. Pourtant malgré sa ressemblance avec un vulgaire château de carte, il était très difficile de faire chuter le royaume.  C’est un habitué des moqueries et de tout ce dont l’humain est capable pour rabaisser quelqu’un plus bas que terre. La porte craquelait dans un bruit qui lui hérissait le poil, il tournait à peine la tête, regardant du coin de l’œil comme pour se rassurer, voyant une silhouette féminine pénétrée dans la pièce, fuyant tout de suite dans le couloir comme pour échapper au regard du jeune homme. Tareik laissa la jeune femme tranquille, ne l’accueillant pas, ne dédaignant même pas prendre sur lui pour le faire. Swan, c’était la contradiction parfaite de son cœur et de son esprit. Il n’a jamais eu une discussion plausible avec la belle, ni même eu un sourire à son égard. Elle était là simplement pour arrondir les fins de mois, il n’avait pas cherché à en savoir plus sur la raison de sa venue ici. Elle n’a pas vraiment insisté non plus, se complaisant dans une situation de mutisme parfaite. Il ne savait rien de la jeune femme et vice-versa, mais il avait secrètement besoin d’elle. Une attirance secrète, envoutante et terriblement compliquée. La voir partir un jour le rendrait toute chose, lui qui d’habitude est de marbre dans ce genre de piège sentimental. Sans vraiment le comprendre, il s’était lié de sympathie pour elle, apprenant de ses gestes et de ses postures, l’observant en comprenant sa vie sans même qu’elle ne lui explique. Il était si mystérieux Tareik et en face d’une personne sensiblement muette comme son être, il n’avait guère d’arme pour lutter.

Les roulettes piétinaient le sol et il restait de marbre, contemplant toujours cette même vision cauchemardesque à la fenêtre de son appartement donnant sur les nombreux lieux historiques de Salem. Décrocher un mot était une chose trop compliquée pour lui, un signe était sensiblement meilleur qu’un long discours. Il tournait finalement la tête, comme précédemment, dévisageant la jeune femme du coin de l’œil comme pour ne pas avoir à affronter son regard par peur de mourir sur place. « Tu comptais vraiment partir ainsi ? » sifflait-il dans sa petite moustache, d’une incroyable aisance linguistique. Il cherchait à percuter la jeune femme en plein cœur, sans avoir à lever le petit doigt. Tareik venait de l’ouvrir et pourtant il ne se sentait pas mieux pour autant, comme si la cause était loin d’être gagnée. Le jeune égyptien sentait qu’il allait devoir en faire plus pour retenir sa belle. Sa main droite quittait son visage pour se loger elle aussi dans sa poche, avant que son être se retourne pour contempler le fruit de son interrogation. « Reste, s’il te plaît. » soufflait-il d’un ton relativement sincère sans pour autant en faire trop. Il était en train de faire un grand pas vers la jeune femme, sans pour autant comprendre son comportement si pressant, si soudain, lui qui d’habitude connait beaucoup de difficultés à aligner trois mots. Tareik toisait la jeune femme du regardant, sortant une main de sa poche pour replacer une mèche rebelle qui se plaçait juste devant ses yeux. Profitant également de cette instant pour refaire l’intégralité de son bulbe capillaire. Puis il restait là, stoïque, contemplant la jeune femme en quête d’une réponse qui puisse aiguiser sa curiosité.

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Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
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MessageSujet: Re: twist of fate - pv twist of fate - pv EmptyDim 20 Déc - 19:10

~
enlacée contre vous à respirer vos cheveux,
je le sais, je l'affirme, vous m'aimiez un peu,
certaines tombent amoureuses, c'est pur, ça les élève,
moi, je tombais amoureuse,
comme on tombe d'une chaise.
bénabar, je suis de celles
.

new orlean, october.
Des talons aiguilles à la main, elle marchait pieds nus sur le trottoir du petit matin. Coincée entre ses lèvres asséchées par les baisers et l’alcool de la soirée, une cigarette qui se consumait sous son nez. C’était déjà le samedi, les voitures commençaient à défiler. Elle se refaisait le fil de la nuit, les sourires, les embrassades un verre de vin blanc entre les mains. Elle avait dansé, beaucoup, avec des hommes sans nom. Elle était sortie, pas pour faire la fête, ça c’était trop facile, non, Swan, elle sortait pour ne pas s’ennuyer. Elle sortait pour combler la solitude, trouver dans les bras des autres, la tendresse d’une caresse sur la joue. C’était des amis, des collègues, autant d’âmes esseulées qui se retrouvaient autour d’un verre pour parler de tout et de rien. Parfois, elle s’enfermait dans les toilettes, elle tenait presque plus de bout. Elle buvait trop pour tenir toute la soirée. Là, en marchant, elle avait le cœur en peau de chagrin. Les délices de l’alcool s’estompant, ne lui restait plus que la réalité d’une vie qui ne la faisait plus du tout marrer. Coincée dans ses entrailles, elle était arrivée en douce sur la pointe des pieds sans prévenir, une sournoise et insidieuse connerie qui l’avait poussé dans ses derniers retranchements. Swan était devenue l’esclave de cette chose indéfinissable qui rythmait ses jours et encombrait ses nuits. Elle faisait semblant, tout le temps, par pure fierté, par simple orgueil. Dans les yeux des autres, elle était la reine de l’élégance, une patronne accrochée à son travail, dévouée et amoureuse de sa boîte. Les horaires, le bureau, les réunions, c’était toute sa vie. Une vie qui ne lui suffisait pas. Dans ses yeux à elle, elle n’était plus personne. Swan n’avait plus d’envie, plus de désirs, elle se contentait de sauver la face, sauver le job. Petit à petit, elle s’était fabriqué des gestes, des attitudes, un vocabulaire : elle avait l’allure d’une sénatrice à l’aise devant un parterre d’intellectuels, elle avait le sourire d’une beauté naturelle, elle avait la sympathie et le charme africain qui plaisaient aux hommes et énervaient les femmes. En quelques mois, Swan s’était façonnée une image pour ressembler le plus possible à une caricature de business woman qu’elle n’avait pas choisi et qui ne lui convenait pas. Bientôt, elle arrivera devant chez elle, avec Lui qui l’attendait depuis cinq heures. Elle lui avait promis à la sortie de la boîte de nuit. Au croisement de la rue, elle se disait que cette fois-ci, ça sera la putain de dernière fois. Et puis, elle le vit et elle comprit que c’était foutu. C’était simple à faire, simple à prendre. Quand ils eu fini, qu’il fut parti, elle s’alluma une cigarette comme à chaque fois après l’amour. Démaquillée, lavée, elle sortit un sac à dos de voyage jeté sur son lit. Il était abîmé, les lanières usées mais à ses yeux et dans son cœur, il restera toujours celui qui a parcouru avec elle toutes les plus grandes villes européennes. Un simple message posé sur son bureau, le téléphone portable laissé à l’abandon. Swan, ce matin-là, est parti. Avec ce sac comme seul trousse de survie.

somewhere in america.
Elle a marché sans s’arrêter, traversant des villes perdues et des collines désertes, vide de pensées et l’esprit rivé sur un seul désir : aller de l’avant. Elle a continué à marcher jusqu’à ce que son corps ne s’épuise, que ses jambes ne s’affinent et qu’elle ne puisse plus mettre un pied devant l’autre. La nuit, elle lisait Kerouac à la lumière d’un feu de camp, emmitouflée dans sa couverture de survie. Souvent, elle chantait du Amy Winehouse avant de s’endormir en scrutant d’un œil avisé la carte de l’Amérique. Puis, elle choisissait à l’aveugle sa prochaine destination, confiance, sereine dans ce monde qui l’accueillait à chaque coin de rue. Au cours de ces quelques semaines, elle s’est découverte fragile, mortelle, elle était Elle.

salem, december.
Sur le lit, étalés comme des chiffons, ses vêtements de vagabonde et son sac légendaire. D’un geste décidé, Swan tenta de faire rentrer le trop plein de fringues dans son bagage minuscule. Ça fait deux semaines qu’elle est arrivée là, à Salem. Une ville pour le moins atypique ayant conservé les vestiges anciens du Massachusetts, son mystère de sorcières et son allure historique. Au départ, elle ne devait être que de passage. Les épaules épuisées par des jours de marche, elle s’était accordée une pause de quelques heures dans un pub à l’irlandaise. Alors qu’elle dégustait sa dernière bière et s’apprêtait à reprendre la route, un garçon l’avait invité à rester. Il s’appelait Tareik, un prénom venu d’ailleurs et un sombre regard caché derrière quelques mèches de cheveux d’un noir ivoire. Quelques mots échangés, un timide sourire et la voilà héberger dans sa demeure ancestrale semblable à toutes celles qui longeaient les allées de la ville. Pour autant, elle était comme un fantôme rasant les murs de cette maison. Ils ne se croisaient jamais, hormis quelques dîners passés ensembles. A chaque fois, la même chose : ils s’apprivoisent, se guettent et luttent sans dire un mot. Étrange tandem qui lui fait peur, à Swan, c’est clair qu’elle n’a pas l’habitude de ça. Alors, lorsqu’elle se décida à quitter les lieux et pénétra dans le grand couloir menant au hall d’entrée, elle fut surprise de l’entendre s’adresser à elle. Qui plus est, pour lui demander de rester. « Je suis déjà restée bien assez longtemps. » commença-t-elle en resserrant contre ses épaules les lanières de son sac à dos. Son regard étonné contempla son hôte du mois vraisemblablement anxieux. Une main dans une poche, l’autre passant dans les cheveux, il n’avait rien avoir avec l’homme froid et distant qu’elle avait côtoyé. Peut-être voyait-elle pour la première fois son véritable visage. « Tu dois avoir des choses bien plus importantes à faire que de te préoccuper d’une inconnue qui dort sous ton toit. » Dans ses mains, sa fameuse carte pliée en quatre lui rappela sa prochaine destination. La seule qu’elle n’avait pas choisi au hasard. « Je dois me rendre à New-York pour quelques jours. Merci en tout cas, de m’avoir aidé. » Fidèle à elle-même, Swan conservait son génie en réussissant à dissimuler chacun de ses sentiments. Rester de marbre, ne pas flancher devant les yeux des autres. La vérité, c’est qu’elle n’avait aucune envie de se rendre à New-York, l’une de ses villes bourrées de cerveaux en souffrance… comme elle. Et surtout, celle où vivait Nael. Un regard pointé à travers la grande baie vitrée du salon, la grande pluie saisonnière qui s’abattait sur Salem. Dans sa tête, elle tâchait de se convaincre de partir comme elle l’avait fait des dizaines de fois auparavant. Mais dans son cœur, triste et bouleversé, les yeux nuit de Tareik semblaient chambouler tous ses plans.
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MessageSujet: Re: twist of fate - pv twist of fate - pv EmptyMar 22 Déc - 18:43


J'aime tes cheveux qui volent sous l'Acropole
Le vent nous souffle des sensations qui viennent et s'en vont
Viens, t'as la couleur de la nuit ça se fait rare par ici
Tu dois savoir de tout te défendre, comment plonger pour de bon
Voir, comme si des signes tout l'horizon d'échines
Prends l'altitude je ferai les Bermudes
- bb brunes - aficionado



----------


L’attachement que Tareik pouvait avoir pour l’humain n’était qu’une fable, éphémère telle la vie d’un papillon venant de sortir de sa chrysalide. Il ne trouvait guère de motivation à se donner corps et âme à une personne en particulier, pourtant avec Swan c’était différent. Il se laissait volontairement apprivoisé comme un animal profondément heurté par une blessure d’une rare intensité, laissant son être agoniser et voir sa flamme s’éteindre petit à petit au fur et à mesure que le vent se lève. Le regard vide, il se permettait le luxe de contempler la belle de haut en bas, avec un regard de méprit remplit de maladresse. Le jeune Irvin n’était pas un homme simple à percevoir pourtant il avait le sentiment qu’à ses côtés il pouvait grandir et atteindre la maturité qu’il n’avait toujours pas obtenu. Il ne pensait pas une seule seconde à la déception future qu’elle pouvait lui causer, ni même à la souffrance que son cœur pouvait subir. Il pensait juste à l’instant présent et aujourd’hui il ne voulait pas la voir partir malgré le peu de temps qu’il passait à ses côtés. Il avait l’apparence d’un homme très sombre au caractère bien noir et pourtant il est simplement bloqué au stade d’adolescent en pleine crise, avant un comportement semblable à l’humain adulte. La savoir à ses côtés rassurait son esprit et ses fins de mois. Cependant il sentait autre chose, de l’attachement, une sorte de désir qu’il ne veut pas se permettre de perdre et qui lui créait une blessure abyssale dans la poitrine. A vrai dire, Tareik ne comprends guère les sentiments d’amour lui qui n’en a jamais eu pour aucune des femmes qu’il a côtoyées durant son existence, pourtant il s’imagine très clairement ce que cela peut faire en s’inspirant des légendes que lui expose les nombreux films qu’il regarde, comme l’amour que porte Anakin à Padmée, qui finira par lui nuire plus qu’à l’élever au rang de maitre Jedi. Il regardait machinalement sa montre, il n’était guère tard, vingt heures s’affichaient au cadran. Il prenait une profonde inspiration avant de fuir son regard, sans doute gêné par son regard ténébreux qui était difficile à observer sans se sentir plus élevé qu’un moins que rien. Il posa son regard sur son sac à dos bien maigre pour une femme de son rang, laissant sa main pendre dans sa poche, hissant l’autre jusqu’à sa tignasse brune pour refaire correctement son attache de fortune. Tareik s’approcha finalement de la belle, avant de s’emparer tendrement de son sac, déposant ce qui lui servait de dressing à ses pieds. Il n’allait pas tenter la moindre chose, ce n’était pas dans sa mentalité, pourtant dieu sait comment son cœur commençait à devenir imposant dans une poitrine bien trop petit pour l’occuper encore bien longtemps. Il n’était pas de ceux qui prenait des décisions trop hâtives, laissant se plaisir autres. Non lui était bien plus calculateur que ça, préférant ne pas prendre de risque et laisser son regard parcourir son être sans être trop omniprésent. Il laissa ses mains dans les poches, la toisant de ses yeux ténébreux, avant de lui tourner le dos, fixant le mur comme s’il représentait un lointain paysage exotique. « Les inconnus je ne les calcule pas personnellement. » laissait-il échapper d’une manière froide qui le caractérisait parfaitement, comme hypnotisé par l’horizon. En réalité il ne pouvait pas supporter de croiser son regard, sa timidité n’en serait que plus accentué. De plus, savoir qu’elle l’observait ne rassurait pas son esprit chamboulé par les nombreuses interrogations qu’il se posait déjà. Laissant planer le doute autant que possible, il finissait par s’asseoir dans son fauteuil, son visage dévoré légèrement par l’ombre trainant dans le coin de son appartement. Il restait silencieux, dans sa tête pourtant c’était un champ de bataille voyant les nombreuses questions défiler, ne sachant que faire devant une situation si problématique. Il ne voulait pas la voir partir, encore moins laissez son cœur sortir de sa cage sous peine de finir entre quatre planches. « New York ? Comme tu veux. » soufflait-il, fatigué de lutter. Il restait silencieux, pourtant il avait du mal à combattre durant cette bataille psychologique. Le jeune homme n’a jamais eu à retenir une jeune femme à son domicile, pourtant même avec toute la volonté du monde il restait de marbre face à cette situation embarrassante. Son regard plongé dans le vide, il n’insistait pas pourtant l’envie ne lui en manquait pas, il ne savait simplement pas comment traduire cette envie par des paroles, mêmes des gestes. Il ne voulait pas la voir prendre ses affaires et franchir cette porte qui signerait son point de non-retour. L’appartement allait sembler très vide après sa fuite, laissant les lieux hantés par les souvenir du passé bien qu’il n’en avait guère avec la demoiselle. Swan ne lui appartenait pas, comme toutes les femmes, mais il éprouvait un sentiment étrange en son contact. Elle le bonifiait, le rendait terriblement naïf. Si bien qu’il ne supportait pas on caractère lorsqu’elle était là, le rendant terriblement impuissant face à lui-même. Il n’était pas fou, c’était elle qui le rendait ainsi, retournant son cerveau, le forçant à réfléchir encore et encore lui qui d’habitude arbore une nonchalance déconcertante. Non il ne savait guère quoi faire devant cette incarnation du mal à ses yeux, pourtant elle n’en avait pas l’habit ce soir. Elle faisait de son être un pantin et lui restait de marbre face à cette situation, préférant fuir ses responsabilités pour éviter le revers brutal de la médaille avant d’être frappé d’une rafale arborant une rare violence. « Je me trompe peut-être Swan, mais je vois bien que tu n’as pas envie de rentrer sur New-York. » sifflait-il avant de reprendre après avoir avalé sa salive d’une manière pénible, comme si sa gorge était nouée par le stress. « Je le vois bien, même si le temps qu’on passe ensemble est plus proche du néant que de l’excellence. » laissait-il entendre avant de se lever et d’avancer vers la jeune femme d’une démarche lente et maladroite. A vrai dire il n’était pas le don-juan de ses dames, mais il avait le don d’en attirer plus d’unes. Ce soir il ne cherchait pas à conquérir Swan, juste à la retenir pour lui laisser le temps d’en apprendre un peu plus sur sa peau douce et sur son caractère de braise. Il se doutait que sa venue à Salem n'était pas simplement lié au hasard, il y avait quelque chose de bien plus profond que cela et l'histoire derrière le départ de son cocon l'intriguait plus que tout au monde.
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: twist of fate - pv twist of fate - pv EmptyDim 14 Fév - 1:21

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