» Prénom(s) : Cora, Andrea, Tori » Nom de famille : Lewis » Nom d'usage : Cora Lewis » Surnom/pseudonyme : Coco » Nationalité : Américaine » Origines : Australiennes » Date de naissance : vingt-trois juin » Lieu de naissance : San Francisco » Lieu de résidence actuel : Las Vegas » Occupation actuelle : écrivain en herbe » Statut civil : célibataire

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» famille - Cora est fille unique. Si ses parents lui ont donné tout l’amour dont ils disposaient, leur surplus de protection l’a toujours irrité. Bienveillants, mais toujours sur son dos pour s’assurer qu’elle allait bien, qu’elle ne courait aucun danger, les tensions se sont rapidement créées entre Cora et ses parents une fois l’adolescence venue. Chaque semaine était marquée par plusieurs disputes, des cris, des larmes et des parents qui se demandaient ce qu’ils faisaient mal. A leurs yeux, ils ne faisaient qu’être présents pour leur fille, ils agissaient en tant que parents responsables et attentifs. Mais toute cette attention, Cora en faisait une overdose, elle qui avait toujours rêvé de liberté, elle se voyait emprisonné par cette bienveillance nauséabonde dont ses parents la gratifiaient. Malgré toutes ces tensions, ces disputes, l’amour n’a jamais cessé de régner dans la famille et ce, même si les moments de complicité se faisaient de plus en plus rares.

» surf - dès la sortie du berceau, dès que Cora a appris à marcher, à tenir debout, ses parents l’ont inscrit à l’un des nombreux clubs de surf San Franciscain. Très rapidement, ce qui n’était au départ qu’une simple activité extra-scolaire est devenue une véritable passion. Cette sensation de glisse, de pouvoir marcher sur l’eau la transportait bien au-delà de la baie californienne, le surf lui permettait de s’évader, de rêver à davantage de libertés, d’être elle-même, loin de toutes les contraintes quotidiennes que la vie imposait. Au fur et à mesure des années, son niveau augmenta de manière exponentielle et elle faisait partie des jeunes talents les plus doués de Californie, promise à un avenir professionnelle, son terrible accident la stoppa en plein vol. Depuis, elle n’a jamais remis le pied sur une planche de surf, abandonnant son rêve, pétrifiée à l’idée d’un nouvel accident.

» écriture - c’est suite à son accident que Cora a réellement commencé à écrire. Si elle avait toujours eu cette fibre littéraire depuis petite, l’accident et la rééducation qui suivit furent les vrais éléments déclencheurs. C’était sa thérapie, sa manière à elle d’extérioriser vis-à-vis de ce qu’elle vivait. Elle créa un blog qui fût rapidement relayé sur le site du L.A. Times. Elle y parlait de son accident, de sa rééducation et de tous les efforts qu’elle devait faire pour apprendre de nouveau à apprécier la vie. L’abandon d’un rêve, la perte de tous les repères, le nouveau départ, tout cela sur fond d’une histoire d’amour naissante… Grâce au succès de ses différents articles, elle fût rapidement contactée par une maison d’édition. Aujourd’hui, écrire est son métier et bien qu’elle se considère toujours comme une débutante, elle peut se targuer d’avoir une petite base de fans fidèles qui attendent impatiemment son prochain ouvrage.

» vie sentimentale - Cora n’a jamais vraiment eu une vie sentimentale agitée, des petits copains, elle en a eu ci-et-là lorsqu’elle était adolescente mais rien de bien sérieux, n’arrivant pas à se poser, toujours portée par cette soif de liberté. Paradoxalement, il a fallu qu’elle frôle la mort pour trouver celui qui l’a fait se sentir pleinement vivante. C’est à l’hôpital, pendant sa rééducation qu’elle a rencontrer Jazz, son premier et unique amour, sa première fois, celui pour qui elle avait cette passion dévorante. Deux ans, leur histoire a duré deux années, rythmée par les disputes et les réconciliations, elle était folle de lui, jusqu’à ce qu’il l’anéantisse. Depuis, Cora a perdu foi en l’amour, elle se moque des couples transis qu’elle juge naïf. Tôt ou tard, l’amour se transforme en trahison, tôt ou tard l’amour contamine comme un poison.

» vrac - Cora est une personne pleine de vie, portée par sa soif de liberté, légèrement hippie. Mais la déception amoureuse qu’elle a vécue avec Jazz l’a rendu plus amère et surtout, beaucoup plus cinglante. Elle n’hésite plus à émettre des jugements sévères et ne se prive pas pour faire part de son opinion. Elle ne croit plus en l’amour et se contente d’aventures ci-et-là, la plupart du temps, alcoolisée, afin de retrouver un semblant d’ivresse amoureuse. Hédoniste, elle recherche avant tout à prendre du plaisir. Elle n’aurait d’ailleurs rien contre une expérience avec une fille, afin de satisfaire sa curiosité. Elle vit à Las Vegas mais fait de très nombreux allers-retours à New York où se situe sa maison d’édition. Originaire de San Francisco et amatrice de surf, elle a préféré s’installer dans le désert afin d’éviter toute tentation de remonter sur une planche un jour. Chez elle, les insultes servent en tant que ponctuation. Elle ne supporte pas la solitude et a toujours besoin de faire des activités pour ne pas s’ennuyer. La junk food est la base de son alimentation, plus par flemme que par réel manque de savoir culinaire. Si elle a arrêté la cigarette, la marijuana fait partie intégrante de son quotidien. Elle ne supporte pas l’autorité et a souvent du mal à tenir ses délais.

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« Qu’ils aillent se faire foutre ! » pensa-t-elle. Une énième fois Cora n’avait pas supporté le comportement trop autoritaire et protecteur de ses parents. C'était toujours la même rengaine, elle exprimait ses envies de liberté, d’évasion et se faisait systématiquement renvoyer dans les cordes. Elle avait dix-neuf ans et ses parents ne la laissaient toujours pas prendre ses décisions seule. Comment pouvait-elle grandir, assumer ses responsabilités si on ne lui laissait jamais la chance de faire ses preuves ? Un jour prochain, elle partirait, elle partirait loin de ses parents, s’émanciperait totalement, proclamerait son indépendance, couperait totalement les ponts et ils n’auraient alors plus leur mot à dire, sur rien. Quel pied cela devait-il être, être libre, n’avoir de comptes à rendre à personne, elle en rêvait depuis si longtemps. Mais pour l’heure, elle était ici, bloquée à San Francisco, chez ses parents, sans le sou et en colère, furieuse comme elle ne l’avait rarement été. Alors, elle fît ce qu’elle faisait toujours lorsqu’elle avait besoin de décompresser, de se calmer. Elle s’empara de sa planche de surf et roula à fond jusqu’à son spot favori. Depuis toujours, le surf était son catalyseur, l’activité qui lui permettait de canaliser son énergie débordante, de se relaxer, de réfléchir calmement. Elle nagea de bonnes minutes sur sa planche, à la recherche de la bonne vague, de celle qui lui permettrait de décharger toute l’adrénaline qui bouillait en elle. Après un peu d’attente, une vague d’apparence parfait arriva à sa rencontre. L’opportunité était trop bonne pour la laisser passer, elle se mit debout sur sa planche en un fraction de seconde et surfa sur la vague. Rapidement, la force de la vague fît effet de surprise, la faisant tomber de sa planche et l’entraînant dans le courant surpuissant de la marée. Une marée qui n’en était pas vraiment une. Une grosse tempête venait d’éclater au large de la baie de San Francisco et Cora s’était retrouvée emportée dedans sans même en avoir conscience. Pendant de longues secondes, entraînée par les vagues, elle n’arrivait plus à remonter à la surface, manquant de peu de se noyer. Tout s’arrêta subitement lorsque sa tête heurta brutalement une falaise sur laquelle elle venait d’être projetée par la force de la tempête. Inconsciente, elle ne fût retrouvée que trois heures plus tard par son père, qui, inquiet, était parti à sa recherche. C’est baignant dans le sang qu’il l’avait découverte, appelant immédiatement les secours, juste à temps pour que le pire soit évité. De multiples fractures, des commotions ci-et-là, un énorme programme de rééducation en prévision, mais le principal était là, elle était vivante, miraculeusement.



« Tu me dégoûtes. Vous me dégoûtez tous les deux. Jamais je ne vous aurai cru capable de faire ça, j’veux plus entendre parler de vous, plus jamais ! » C’était sur ces mots qu’elle dévalait en furie les escaliers de l’immeuble dans lequel Jazz vivait. C’était au delà de la trahison, au delà du couteau dans le dos, au delà de tout. La femme de lettres qu’elle était n’arrivait à trouver un mot suffisamment puissant pour décrire ce que Jazz venait de lui faire subir. Comment avait-il pu, comment avait-il pu, un jour seulement après l’une de leurs disputes classiques, coucher avec elle, avec Delia. Coucher avec une autre n’était déjà pas suffisant, il avait fallu qu’il le fasse avec sa meilleure amie. Hélant un taxi, elle s’engouffra le plus rapidement possible à l’intérieur du véhicule et se terra contre la banquette arrière. Elle avait envie de pleurer toutes les larmes de son corps, de crier, mais elle n’y arrivait pas, toujours en état de choc suite à la vision qu’elle avait eut en arrivant chez Jazz. Deux ans, sans conteste les deux plus belles années de sa vie, balayées d’un revers de main par son désormais ex petit-ami. Si au début, Jazz avait été une véritable béquille pendant la période de rééducation - au sens propre comme au figuré - depuis, il avait chaque jour pris un peu plus d’importance dans la vie de Cora. De béquille, il était passé à planche de surf. Si la jeune Lewis n’était pas remontée sur sa planche depuis son accident, Jazz était la seule personne qui lui redonnait les mêmes sensations d’ivresse, de bonheur, d’amour. Elle était folle de lui, jusqu’au bout des ongles, elle aurait tout fait pour lui. Lui qui avait préféré succomber aux charmes d’une autre fille après une énième dispute. C’était leur mode de communication à eux, se disputer puis se retrouver, passionnels, c’est comme ça qu’il était. Pas une seule minute Cora ne se serait doutée que cette dispute serait leur dernière, que Jazz enverrait tout valser, qui l’enterrerait six pieds sous terre en lui offrant une telle vision. Malheureuse, détruite, Cora n’avait pas la force d’avancer. On peut oublier son passé. Cela ne signifie pas que l'on va s'en remettre.



Elle ignorait de quelle manière elle avait bien pu se retrouver là, dans ce bar soi-disant branché, avec ces personnes qui étaient devenus ses amis. Elle ne se reconnaissait plus quand elle se regardait dans le miroir. Traîner avec des pauvres embourgeoisés qui se prennent pour la nouvelle élite en sirotant des cocktails hors de prix, en partageant des conversations philosophiques ridicules. C’était donc cela, ce qu’était devenu sa vie ? Traîner avec des connards égocentriques qui pensaient détenir le monopole du bon goût ? Où étaient donc passés tous ses rêves ? Ses envies de liberté, de vagabondage, envolées ; elle était la prisonnière d'une prison qu’elle avait bâtie de ses propres mains. Au fond elle ne valait pas mieux qu’eux, elle avait abandonné sa passion, elle avait laissé sa planche de surf derrière elle pour la troquer contre un ordinateur portable qui lui permettait de virtuellement coucher des mots sur le papier. Tout n’était plus que virtuel. Son travail, ses amis qu’elle côtoyait via facebook, ses souvenirs qu’elle postait sur instagram, ses blagues qu’elle écrivait sur twitter, tout. Les interactions de sa vie sociale ne se résumait désormais plus qu’à cela et ça la désolait. Pour se donner bonne conscient, elle sortait dans les bars, faisait soi-disant la fête, buvait verre sur verre, pour finir la soirée ivre morte, parfois avec un garçon qu’elle trouvait suffisamment à son goût. Elle qui était si optimiste, si enthousiaste, voilà à quoi se résumait ses relations depuis quelques temps, seuls les naïfs croyaient encore aux belles histoires. La lucidité était la cause de tout ce malheur, lorsque l’on est lucide, on voit les choses telles qu’elles sont, que la vie suit son cours quoiqu’il arrive, il n’y a plus de place pour l’amour, l’amour est mort dans un film de cul. Ce surplus de sentiments, d’émotions, elle allait le retranscrire par écrit directement en rentrant de soirée. Car c’était là qu’elle était la plus performante, là qu’elle était vraiment sincère, là qu’elle ne se censurait pas, un peu bourrée, mais pas trop. C’est décidé, dès demain elle s’en ira de San Francisco, elle partira à la conquête de ses rêves de liberté, d’évasion, à la recherche de cet enthousiasme perdue. Prévoir ? Jamais. Vivre au jour le jour, sans contrainte, sans attache, c’est la seule règle qu’elle ne s’est jamais imposée.

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» Prénom : Clément » Pseudo : so high » Âge : vint-quatre ans » Scénario ou personnage inventé : inventé » Des multicomptes ? teddy, edward et ollie » Impression sur le forum : toujours aussi canon » Crédits : mer-noire@tumblr & modelhunts@tumblr » Le mot de la fin : encore merci pour le qc