» Prénom(s) : Jazz, Peter, Emerson » Nom de famille : Redington » Nom d'usage : Jazz Redington » Surnom/pseudonyme : Jazzy » Nationalité : américaine » Origines : américaines et canadiennes » Date de naissance : 27/05/1991 » Lieu de naissance : Nouvelle Orléans » Lieu de résidence actuel : Las Vegas » Occupation actuelle : employé dans un fastfood et fait de la prévention contre les armes à feux dans les écoles » Statut civil : célibataire

---

» Son prénom Jazz n'est pas anodin. Il est issu d'une lignée de jazzmen, saxophonistes et trompettistes principalement. Le succès n'a jamais atteint un niveau national et une reconnaissance comme Poppa Chubby et autres grandes figures de cet art musical. Mais à la Nouvelle Orléans, les Redington jouissent d'une petite notoriété en la matière. Jazz a donc été prénommé d'après ce style musical si cher à sa famille. Au départ perçu comme une malédiction, il a fini par s'y habituer et en faire une force chez lui. Adepte du saxophone depuis toujours, cet instrument est devenu chez lui son havre de paix, son moyen de se ressourcer.

» Sans crouler sous l'argent, Jazz et sa petite sœur n'ont jamais manqué de quoi que ce soit. Ses parents l'ont toujours comblé de bonheur, de joie et d'amour, et c'est là tout ce qui importait. Ses parents tiennent une petite quincaillerie à la Nouvelle Orléans dans l'Uptown, et ont toujours offert à leur enfant tout ce qu'ils désiraient. Mais Jazz a toujours du travailler l'âge de dix huit ans passé. Acheter une voiture? Il y était parvenu après avoir durement travaillé dans un restaurant en tant que serveur. Ses études? Il était resté à la Nouvelle Orléans et chez papa et maman pour faire des économies. Mais c'est ce qui a toujours fait sa force. Connaître la valeur de l'argent, la valeur de la famille.

» A l'âge de vingt et un ans, il décide de quitter la Nouvelle Orléans et de débarquer à San Francisco pour se lancer dans une carrière totalement inattendue, celle de policier.  Il intègre donc l'école de police de Californie basée à San Francisco, et excelle dans tous les domaines. Seulement les choses ne se déroulent pas comme il le pensait. Un acte de trop. Être au mauvais endroit au mauvais moment. Un rendez-vous à la banque qui tourne mal. Un fou qui débarque, une prise d'otage. Un regard qui s'échange avec une jeune femme, quelques mots pour la rassurer, Délia. Jazz avait peut-être pris trop à cœur son rôle de futur policier et avait voulu désarmer le fou furieux. Un coup qui part, une balle perdue et l'hôpital est la destination inévitable.  

» La balle s'était logée dans la moëlle épinière. L'opération avait été longue et compliqué et les médecins étaient pessimistes quant à ses chances de pouvoir remarcher. Selon eux, il ne devait son salut qu'à Délia qui avait compressé sa plaie en attendant la venue des pompiers. Pourtant ce n'était pas suffisant. Mais Jazz n'est pas du genre à abandonner facilement. Et c'est un long chemin qui s'est dessiné devant lui, avec une nouvelle amie dans ses bagages, Délia. Plusieurs mois de rééducation ont été nécessaire à sa convalescence, à retrouver sa mobilité. Mais il n'a pas retrouver sa capacité à marcher. Il a retrouvé l'amour. Une jeune demoiselle du nom de Cora. Celle-ci avait vécu un terrible accident de surf et devait faire face à des mois de rééducation elle aussi. C'est ensemble qu'ils ont commencé la rééducation, et c'est ensemble qui l'ont terminé. Faire face aux difficultés d'un dur réapprentissage, aux difficultés de la vie, ça rapproche. Et Jazz est rapidement tombé amoureux du sourire et de la joie de vivre à toute épreuve de Cora. C'est elle qui lui a redonné goût à la vie, redonné l'envie de rire, de prendre les choses avec plus de légèreté. C'est à elle qu'il doit son rétablissement complet. Cora, c'est son médicament, sa drogue.

» Si la vie qui s'était dessinée devant eux après leur sortie de l'hôpital avait été simple et sans embuches, les choses s'étaient gâtées au fur et à mesure des mois qui filaient. Les engueulades étaient devenues leur quotidien, les incompréhensions leur mode de discussion. Ils ne se comprenaient plus vraiment, se séparaient pour se remettre ensemble deux jours plus tard. Un amour dévorant, passionnel, et qu'ils imaginaient éternel. Mais la réalité n'était pas à la hauteur de ce qu'ils espéraient. Et puis finalement les choses avaient dérapé un soir. Jazz avait hébergé le temps d'une soirée Délia, bien trop bourrée pour être capable de reprendre le volant. Jazz lui avait laissé son lit pour la nuit et s'était contenté du canapé. Mais lorsque Cora avait vu sa meilleure amie enroulée dans les draps du jeune homme, pendant que ce dernier préparait le petit déjeuner en caleçon, elle était rentrée dans une colère noire. Et les choses s'étaient terminées ainsi, sans explication supplémentaire, Cora ayant refusé d'écouter ce que Jazz avait à lui dire.

» Changement de ville. Jazz a tout plaqué ne supportant plus d'être dans la même ville que Cora sans pouvoir être avec elle. Et il s'était exilé à Las Vegas, obtenant un job dans un fastfood en tant que serveur et assistant manager. Rien de bien exceptionnel, mais c'était ce qui suffisait au bonheur de Jazz. En parallèle, il avait décidé de rejoindre une association contre les armes à feux, et faisait régulièrement de la prévention dans les écoles pour sensibiliser les enfants. Son expérience l'avait énormément marqué, et il espérait réussir à faire de même avec les enfants. Sa vie n'avait rien de transcendant, était sans glamour et sans artifice. Mais Jazz n'attendait rien de plus. Il vivait au jour le jour, plein de vie, un sourire aux lèvres et toujours prêt à faire rire les gens. Il prenait sa revanche sur la vie, et entendait bien la vivre pleinement, légèrement.

---

“i felt her absence. it was like waking up one day with no teeth in your mouth. you wouldn't need to run to the mirror to know they were gone”
L'assiette est projetée à travers la pièce comme on aurait lancé un ballon de football. Un sentiment de colère emplit toute la pièce et ferait fuir n'importe quelle personne pénétrant ici. Jazz n'en peut plus, et se sent au bout du rouleau. Cora continue encore et encore de lui raccrocher au nez, de ne pas répondre à ses messages, le laissant dans le noir total, ce qui le laisse à la fois perplexe que pantois. Si au départ il s'était imaginé qu'il s'agissait là encore d'une de leurs habituelles disputes, il se fourvoyait lourdement. Rien ne laissait présager cette engueulade ultime, et certainement pas de telles conséquences. La tête plongée entre ses mains, Jazz repense encore et encore au visage de Cora lorsqu'elle avait vu le corps à moitié nu de Délia enroulé dans ses draps. Le regard effaré de Jazz était paru plus comme une réaction coupable qu'une incompréhension. Rien n'y avait fait. Il avait beau eu lui crier qu'il avait dormi sur le canapé, que rien ne s'était passé, sa petite amie avait refusé de le croire, criant bien plus fort que lui et claquant la porte. Il avait pensé qu'en lui laissant quelques jours de répits pour réfléchir lui ferait du bien. Seulement jamais ça ne lui serait venu à l'esprit que la jeune femme serait restée si têtue et refuserait ainsi d'entendre la raison. Les engueulades, ça les connaissait. C'était leur lot quotidien, leur habitude. Mais elles se terminaient toutes très rapidement, dans la journée, maximum deux jours, et se finissaient sur l'oreiller, succédées par des éclats de rires. Qu'est-ce qu'ils pouvaient se moquer d'eux-mêmes dans ces conditions… Ils s'étaient toujours imaginés ne pas finir comme l'un de ces couples si caricaturales, je t'aime moi non plus, à s'engueuler, se remettre ensemble et ainsi de suite. Mais force est de constater qu'ils étaient comme les autres. Pas mieux, pas moins bien. Similaires aux autres, mais à leur manière. Ils se dégageaient d'eux une sorte d'aura, une bienveillance qui les rendaient unique, un couple peu ordinaire. Peut-être était-ce du au fait qu'ils s'étaient mutuellement sauvés après leur passage à l'hôpital. S'ils avaient tenu, c'était grâce à l'un l'autre. S'ils avaient supporté sans broncher les heures interminables de rééducation, c'est parce qu'ils étaient ensemble, et que tout semblait plus facile à deux. Il faut croire que ce qui faisait autrefois leur force était désormais devenu une faiblesse, et que la confiance qui les unissait n'existait plus. Cora ne l'avait pas cru. Elle n'avait pas cru non plus Délia qui s'était retrouvée entre deux feux alors qu'elle n'avait rien demandé à personne. Dans les premiers jours, Délia était restée chez Jazz pour lui tenir compagnie et lui changer les idées, lui faire oublier cette énième dispute. Mais à mesure que Cora esquivait ses coups de téléphone, Jazz avait fini par demandé à sa meilleure amie de le laisser seul. Il ne voulait pas la culpabiliser, lui donner l'impression que tout était de sa faute, car ce n'était pas le cas. Seulement il avait besoin de se retrouver seul avec lui-même, faire le point sur toute cette situation. Mais quel point y avait-il réellement à faire? La réalité était que Cora ne voulait plus de lui et que cette fois ci, cette décision était définitive. Jazz avait fini par perdre sa petite amie, sa drogue, son médicament, celle qui le ramenait à bon port…

EN VRAC : Jazz joue du saxophone depuis qu'il est petit » Jazz n'est pas un surnom mais son véritable prénom. » D'origine modeste, il a toujours travaillé pour obtenir ce dont il avait besoin. » Il déteste les poules et les pigeons et en a une véritable phobie. » Il a un penchant secret pour Taylor Swift depuis qu'elle est venue lui rendre visite à l'hôpital ainsi qu'à d'autres patients, même s'il ne l'admettra jamais. » Il parle couramment le français pour l'avoir étudier depuis les cours élémentaires, mais est une véritable brêle en espagnol. » Il est très proche de sa sœur à qui il confie absolument tout. C'est la seule à connaître les véritables raisons de sa rupture avec Cora. » Il raffole des nachos nappés de cheddar fondu. Il pourrait en manger des paquets entiers. » Il possède un chat depuis qu'il est arrivé à Las Vegas, un moyen de contrer l'ennui. » Il lutte activement contre le port des armes depuis qu'il s'est fait tirer dessus.  Il sillonne les écoles du Nevada sur ses jours de repos pour éduquer les enfants à ce sujet. » Il n'est encore jamais rentré dans un casino à Vegas. » C'est un garçon gentil, joueur, le cœur sur la main, qui vit les choses intensément. Son crédo est de vivre la vie au jour le jour, comme si c'était le dernier. Il ne veut pas avoir un seul regret et fait tout ce dont il a envie. » Il aime faire rire les gens, c'est un véritable pitre. C'est le premier à tirer la langue à un enfant dans une voiture ou dans une file d'attente juste pour le faire sourire. » Il n'a aucune perspective d'avenir, ne sait pas de quoi demain sera fait et ne veut pas le savoir. Il ne souhaite pas se projeter et s'imaginer dans plusieurs années, de peur de se faire des cheveux blancs. » Il aime la liberté plus que tout. » Il est serveur et assistant manager dans un fastfood de Las Vegas. Ce n'est pas le meilleur job du monde, mais il rencontre des gens, amuse la galerie et tout ça dans une bonne entente. » Il a été deux fois amoureux dans sa vie, les deux fois se sont mal terminées. » Ce n'est pas un romantique qui croit en l'amour éternel et aux contes de fées. Il croit en l'amour instantané, celui qui se vit sur le moment »

“Don't wait for a light to appear at the end of the tunnel, stride down there and light the bloody thing yourself.”
Son quotidien n'est plus le même qu'auparavant. Ses habitudes et ses envies ont rapidement changé depuis qu'il a élu domicile à Las Vegas. Sa vie est plus posée, plus calme et beaucoup plus organisée. Chaque jour est rythmé de la même manière, et même si cela a un côté totalement redondant, Jazz a fini par y prendre goût. Il prend son service au fastfood à onze heure tous les matins et se termine à vingt et une heures, sort boire un verre avec quelques collègues tous les vendredi soirs. Tous les lundi et jeudi après midi, il sillonne les routes du Nevada pour rendre visite à des écoliers pour les prévenir des méfaits des armes. Son expérience personnelle fascine autant qu'elle effraye les enfants. Finalement, à défaut d'avoir pu devenir policier et d'arrêter les méchants, il prévenait les méfaits avant même qu'ils ne puissent être commis. Du moins c'est ce qu'il se dit pour se convaincre que le tournant de sa vie n'est pas une fatalité et qu'il lui reste encore une folle de choses à vivre devant lui. C'est ce qui l'aide à tenir, à être toujours aussi joyeux et aussi enthousiaste dans tout ce qu'il entreprend. Et c'est ce qui l'aide aussi à camoufler sa déception de ne pas faire de sa vie ce qu'il souhaite, de ne plus avoir Cora et de ne plus pouvoir devenir policier. Mais Jazz a confiance et espoir en la vie. Le bonheur, saupoudré d'un soupçon d'incertitude, sera toujours la réponse à ses questions. . Il ne crève pas d'optimisme, n'a pas une foi inestimable en la vie. Mais les choses ne pourront jamais être pire que ce par quoi il est passé, et dans son esprit, c'est la seule raison qui lui permet encore d'avoir une joie de vivre à toute épreuve.

---

» Prénom : Fanny » Pseudo : Starbuckscrazy » Âge : 23 ans » Scénario ou personnage inventé : inventé » Des multicomptes ? june; kennedy; edison ; jo » Impression sur le forum : au top » Crédits : olvierwandtumblr » Le mot de la fin :