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It was never meant to be this way...

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MessageSujet: It was never meant to be this way... It was never meant to be this way... EmptySam 28 Mai - 18:54


{Suite de ce topic}



Hutchinson Penthouse
May 26th - 18SA

J'avais du mal à me concentrer sur comment j'avais bien pu permettre à la situation de déraper à ce point. Un instant, je voulais faire comprendre à Andrew que j'avais du mal avec la façon dont notre situation progressait en ce moment, à quel point elle ne me convenait pas à certains niveaux. Je n'avais pas été la plus subtile ou la plus adroite du genre en lui parlant non plus, après tout c'était lui qui avait un don avec les mots, pas moi. Et il a pris mes dires pour le pire et la situation n'a été que de mal en pis à partir de là. Je m'en voulais. Je lui en voulais. Et au final, je ne savais plus où me donner de la tête, le tout en gardant à l'esprit ces douleurs abdominales qui se faisaient de plus en plus lancinantes: j'en avais eu plus en quelques heures que je n'en avais souffert sur la totalité de ces dernières semaines. Mais je pouvais m'en occuper seule. Je le fis comprendre à Andrew. Et si j'espérais que ça allait marteler dans son crâne l'idée que j'étais et restais une femme indépendante malgré tout ce qui m'arrivait, je ne pouvais en aucun cas prévoir la manière qu'il a eu de réagir à mon attitude. Ou alors m'y étais-je préparée, sans vouloir accepter et donc me plongeant dans une situation de déni de laquelle je répugnais à m'extraire? J'avais peur. Et lui il battait en retraite.

Si j'avais eu la force et la fougue pour le faire, je lui aurais couru après pour le seul plaisir de lui mettre une gifle. Je commençais à peine à envisager de lancer Rayna à ses trousses lorsque je perçus la sensation la plus désagréable qui soit; lâchant mon verre qui allait se briser sur le sol, je baissais les yeux pour voir mes vêtements se tâcher doucement de sang. C'était loin d'être l'hémorragie majeure, très loin même, mais il ne faut jamais énormément à une femme enceinte pour envoyer son coeur battre à tout rompre sous le coup d'une panique certaine. Longeant le bord du petit "bar" qui séparait ma cuisine équipée du reste de la salle à manger, je m'avançais doucement vers le téléphone cellulaire que je gardais à proximité. J'étais chez moi, je n'avais pas besoin de mon gsm sur moi, même si en cet instant précis j'aurais préféré que ça soit le cas. Prenant enfin en main le petit appareil et appuyant sur 1 pour enclencher le speed dial, je ne pouvais ne pas pester contre le fait qu'il se refusait obstinément à me répondre. Andrew, c'est pas le moment... réponds! dis-je en pestant et en ravalant soudainement ma fierté, refusant de céder à la panique alors que ma quatrième tentative ne portait pas plus de fruit que les précédentes. Pleurant presque et sous l'égide d'une panique qui s'emparait de plus en plus de moi, je me résignais à devoir contacter la personne suivante, Maria étant absente et Edward étant le pire choix possible si Andrew venait à l'apprendre, si j'en jugeais par la réaction qu'il avait eu rien que lorsque je n'avais rien fait d'autre que mentionner son nom. Pressant 5 sur mon speed dial, j'attendais à peine 3 sonneries avant d'entendre une voix féminine me répondre, m'écoute, annoncer ne pas être trop loin et se mettre en route pour venir me chercher sur le champs pour m'emmener aux urgences. Qui aurait pu croire que dans un moment pareil, la mère de mon petit-ami allait se montrer plus présente que lui, hein?



San Francisco General Hospital
May 26th - Emergency Room

Je suis assez rapidement prise en charge, certaines situations d'urgences prenant clairement le pas sur les petits rhumes et autres moindre mal. J'ai été surprise de voir Martha arriver avec Alexis, alors que j'étais persuadée d'avoir Andrew donner justement pour excuse à son départ le fait qu'il doive aller chercher sa fille quelque part; il m'aurait donc menti? Je l'avais donc énervé à ce point? Les nerfs m'ont lâché à cet instant précis et j'ai découvert chez l'aînée un réconfort que je ne m'attendais absolument pas à recevoir, comme une mère cherchant à rassurer sa fille alors que ni elle ni moi ne partagions un quelconque lien de parenté. Il était néanmoins agréable de ne pas être seule, tant que les médecins n'avaient pas fait leur travail pour pouvoir me dire clairement et simplement l'horreur que je m'attendais à les entendre dire. Que j'avais perdu l'un ou l'autre foetus, ou pire, les deux et qu'il n'y avait absolument rien que je puisse faire.. Puis les deux femmes Holden furent sommées de me laisser seule avec les médecins pendant que ceux-ci prenaient les dispositions nécessaires quant à ce qui m'arrivait présentement. Des examens furent fait, un ultrason également et ce n'est que lorsque nous avons pu entendre une paire de coeurs battant vaillamment que je ne me suis vraiment laissée aller à permettre aux larmes de joie de couler. Une fausse alerte. Une frayeur. Ce n'est que lorsque tout s'est presque normalisé que j'ai pu dire d'expulser le souffle que j'ignorais avoir retenu. Je fus installée dans une chambre à part, les médecins prétendant désirer me garder pour la nuit dans le but de s'assurer que tout irait bien, mais également pour me forcer à prendre quelques suppléments vitaminés pour être certains que les enfants et moi allions bien. Ce n'est que lorsque je me suis retrouvée seule dans ma chambre que j'ai entendu Martha parler dans le couloir, avant d'avoir l'un de mes médecins lui demander de ne pas trop crier puisque nous étions -après tout- dans un hôpital. J'étais fatiguée. Lex demanda à entrer et je ne trouvais rien de mieux à faire que d'acquiescer pour lui donner mon accord: c'était comme si tout m'éreintait brusquement et que je ne trouvais rien de plus attirant à faire que dormir et, ou, pleurer.
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MessageSujet: Re: It was never meant to be this way... It was never meant to be this way... EmptySam 28 Mai - 19:18

    Assit dans un bar, Andrew regardait son portable qui était posé à côté d’un verre de whisky. A faisait plus d’une heure qu’il était là, mais il n’avait pas encore touché à sa boisson. Il fixait avec insistance son portable, avec les appels manqués de Cheyenne. Manqués ? Non plutôt évités. Elle l’avait appelé quatre fois, mais il n’avait pas voulu décrocher. Sa fierté avait prit le dessus et il avait préféré couper court en ne décrochant pas. Il avait prétexté avoir Alexis à aller chercher, mais ça n’avait pas du tout été le cas. Il avait commencé par quitter l’immeuble où vivait Cheyenne, pour ensuite marcher sans but réel. Il ne savait pas du tout ou il allait, mais ses pensées n’arrêtaient pas de se demander pourquoi et surtout comment ils en étaient arrivés là. Il savait qu’il aurait dû rester plus calme et qu’il aurait dû essayer de la comprendre, seulement il avait aussi peur qu’elle. Déjà qu’il ne savait même pas s’il était un bon père avec Alexis, alors imaginez avec des jumeaux et en plus il devait gérer le fait qu’il était en couple. Tout ça lui était tombé dessus et il ne savait pas du tout comment poser des règles pour s’y tenir. Il voulait être le meilleur, mais apparemment ça n’était pas le cas, loin de là. Il aurait aimé pouvoir faire de son mieux, mais il n’y parvenait pas, vu ce qu’il venait d’entendre de la part de la jeune femme. Pouvait-il encore l’appeler sa compagne ? Il n’en était plus aussi sûr que la veille. Alors, il avait continué à marcher, raccrochant à chaque fois que Cheyenne l’appelait. Puis, il était entré dans un bar et avait commandé un whisky, mais il ne l’avait pas touché. Soupirant, il prit le verre en main et commença à le tourner entre ses doigts. Il avait bien envie de le boire, mais il savait aussi que ça ne l’aiderait en rien. L’alcool n’arrangeait rien. Posant alors le verre, il soupira et demanda un soda au barman. Au moins ça il pourrait le boire. Ecoutant la musique qui passait dans le bar, il n’entendit pas tout de suite son portable sonner. Voyant le nom de Cheyenne, il ne décrocha pas. Mais quand il y eu une second sonnerie, il se passa une main sur le visage n soupirant. Décrochant, il ne dit rien, mais reconnue une voix qui n’était pas celle de la jeune femme.

    Maman ?

    « Enfin tu daignes décrocher ! »

    Pourquoi est-ce que tu appelles avec le portable de Cheyenne ?

    « Parce qu’elle est à l’hôpital. C’est moi qui l’y ai amené »

    Quoi ? Pourquoi ?

    « A cause de ton égo je suppose ! Alors, maintenant ramènes tes fesses ici tout de suite, sinon … Andrew ? ANDREW ! »


    Ce dernier venait de raccrocher sans parler. Payant son verre, il sortit du bar avant de se souvenir qu’il n’avait pas de voiture. Elan un taxi, il donna l’adresse de l’hôpital. Comment savait-il lequel c’était ? Pas compliqué de savoir où sa mère l’avait amené. Une fois devant le bâtiment, il paya le taxi, avant d’entrer et de demander où était Cheyenne. A peine eu-t-il finit de formuler sa demande, qu’il se retrouva à baisser la tête.

    Lâches-moi maman !

    Elle venait d’attraper son oreille. Il avait l’impression d’avoir Cheyenne qui lui tirait aussi l’oreille de temps en temps. Sa mère le lâcha au bout de plusieurs minutes. Passant sa main sur son oreille, il fit une grimace et demande des explications à sa mère. Cette dernière ne pouvait pas lui dire grand-chose sur l’état de santé de l’enseignante, mais il savait désormais qu’il aurait dû décrocher à ses appels. Sa mère le laissa seul et il serra les dents. Cheyenne voudrait-elle le voir ? Allant vers la chambre de la jeune femme, il ouvrit doucement la porte et vit sa compagne avec Alexis. Il fronça les sourcils, ayant alors mal. Mal qu’elles s’entendent si bien, alors qu’avec lui ça n’allait plus. Jaloux ? Oui, il était jaloux que sa fille soit si proche de la jeune femme. Fixant les deux femmes, il soupira doucement. Seulement, il n’eu pas le temps de se demander s’il allait rester ou partir, qu’il fut poussé. Se retournant vers la porte, il vit cette dernière se retourner sous le regard noir de Martha. Levant les yeux au ciel, il savait que Cheyenne et Alexis le voyaient, mais il hésita à les regarder. Prenant son courage à deux mains, il les fixa. Ne sachant pas quoi dire, il resta planté là, comme un imbécile.
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MessageSujet: Re: It was never meant to be this way... It was never meant to be this way... EmptySam 28 Mai - 22:31


C'est comme si l'assurance reçue de la part de mon médecin que tout allait bien avait enclenché le bouton "repos" en moi. L'adrénaline chutait, je me calmais, je trouvais de quoi relativiser à nouveau et Lex refusais de me laisser seule ici. Je n'étais pas trop trop sûre de ce dont elle me parlait, mais j'imaginais qu'elle me parlait de tout et de rien dans le seul et unique but de me garder distraite et pas trop concentrée sur ce qui aurait très bien pu se passer aujourd'hui. Bien sûr, l'ultrason démentait qu'il y ait eu un jour le moindre réel danger, mais la panique que j'avais ressentie avait, elle, été bien réelle. Lex me parlait de tout et de rien, tâchant de me faire ignorer le matériel médical (totalement désuet à mon avis) auquel j'avais été rattachée pendant un moment. Si jamais l'un des foetus se trouvait en détresse, apparemment, ça devait aider les médecins à le savoir... Je ne sais pas. Cela ne faisait en aucun cas partie de mes prérogatives, ou quelconque expérience professionnelle alors.. je suppose que s'ils l'ont fait, c'est qu'il y avait une raison. Lex restait là, assise sur le siège bordant le lit dans lequel je me trouvais désormais couchée de côté, sur mon flanc gauche; elle restait à me caresser les cheveux (ou plutôt, à trouver excuse pour balayer les mèches qui noyaient mon visage... à répétition) tout en me parlant d'elle ou de sa vie dans une tentative jusque là couronnée de succès de me changer les idées. Elle était mignonne, à prendre soin de moi alors que je ne faisais même pas vraiment partie de sa famille, à me susurrer des "tout va s'arranger" et des "tout ira bien" comme si elle se doutait de ce qui s'était passé plus tôt entre son père et moi.

A ce souvenir, l'un des monitoring cardiaque s'emballa un instant alors que le rappel des mots qui avaient été échangés me firent à nouveau l'effet qu'ils m'avaient fait lorsqu'ils me furent adressés pour la première fois... « Hey, hey, hey. Cheyenne, il faut que tu restes calme et que tu te reposes, d'accord? » me dit la jeune demoiselle. Parfois, je venais à me demander comment il était possible qu'Andrew engendre une petite futée telle que celle-là. La fatigue me rattrapa bien rapidement et je venais à retrouver une certaine forme de sérénité. Martha s'était apparemment calmée, ou alors on l'avait forcée à se calmer... ou alors, elle s'était calmée d'elle-même sur l'objet de sa frustration. Parce que si j'en jugeais la manière dont Lex s'était soudainement redressée sur son siège, et le petit bruit feint de la porte qui s'ouvre puis se referme et je pouvais clairement deviner qui venait d'entrer dans la pièce. Un petit soubresaut. Un presque sanglot. Lex qui se levait alors que moi je tentais tant bien que mal de me tourner pour voir de mes yeux voir qui venait d'entrer; de voir qu'il était là et que peut-être je n'étais pas si seule que je le croyais. Le médecin m'avait fortement suggéré de rester couchée de côté, même si je trouvais ça un peu prématuré par rapport au stade de gestation il m'avait assuré que dans tous les cas, ça ne risquait pas de me faire le moindre mal. Il allait repasser plus tard pour voir comment ça allait, mais qu'en attendant, j'avais tout intérêt à me reposer et récupérer de la frayeur que je m'étais faite ce soir.

Andrew? Ma voix était frêle, entrelacée de fatigue et de quelque chose qui restait de l'enfant en moi, la gosse effrayée et qui n'avait besoin que d'une chose pour se sentir forte à nouveau. Lui. Je tendais une main dans sa direction, gardant le dos tourné à la porte mais uniquement parce que je n'avais pas trop le choix. J'espérais qu'il allait prendre ma main et venir me rejoindre, plutôt que de fuir comme il l'avait déjà fait une fois. Je ne voulais pas être seule. Si stupide cela pouvait-il être, je ne voulais pas le savoir ailleurs qu'à côté de moi, à me permettre de l'enlacer pour me persuader que ce qui n'était qu'une frayeur n'était effectivement qu'une fausse alerte. Que mes doutes passés allaient pouvoir trouver à se soumettre à la confiance que je pouvais m'en sortir... Je n'avais jamais été tout particulièrement croyante, mais je prenais les évènements de la soirée comme un avertissement... ou comme une preuve que si leur présence m'effrayait comme ce n'était pas permis jusque là, je ne pouvais imaginer ma vie sans eux maintenant que j'avais entendu leur petit cœur battre.

Andrew ne bougeait pas, et d'instinct, comme si j'accusais un rejet, ma main se retira alors que je tentais tant bien que mal d'adopter une position fœtale comme si le geste en lui-même allait pouvoir m'apporter le réconfort qu'il ne semblait pas prêt à m'accorder. Alexis avait quitté son siège, sûrement pour retrouver son père et/ou sa grand-mère. Mon coeur sombra à nouveau. Un claquement se fit entendre près de la porte, comme une claque bien que je ne pouvais correctement imaginer qui pourrait mettre une claque à qui., bien que je ne parvenais pas à en identifier la source, mais je restais seule dans mon coin de la chambre pendant qu'Andrew campait, imperturbable, de son côté. Je ne savais pas exactement à quel point nous étions brisé, et je ne voulais pas qu'il en soit ainsi, mais je ne savais pas non plus comment je pouvais espérer commencer réparer ce qui n'était qu'incertain entre lui et moi.


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MessageSujet: Re: It was never meant to be this way... It was never meant to be this way... EmptySam 28 Mai - 23:10

    Avoir entendu le prénom de Cheyenne, suivit du mot « Hôpital », ça avait fait paniquer Andrew. Arrivant rapidement, il avait eu le droit aux remontrances de sa mère. Il avait véritablement « prit cher ». Seulement, il savait aussi qu’après leur dispute, elle ne voulait peut-être pas le voir. Allant jusqu’à la porte, il fixa sa compagne et Alexis. Il se sentait affreusement mal et coupable. Mais sa mère voulait apparemment qu’il aille la voir, vu qu’il fut poussé dans la chambre. Restant bêtement debout, il ne savait pas ce qu’il devait faire. Il aurait voulu fuir à des kilomètres, seulement elle était là, allongée dans ce lit d’hôpital. Il voulait la protéger autant qu’il ne pourrait. Seulement, elle lui avait bien fait comprendre qu’elle ne voulait pas être surprotégée et étouffée. En entendant la jeune femme prononcer son prénom, il sentit quelque chose se briser en lui. Comment avait-il pû fuir tout à l’heure ? Pourquoi avait-il eu si peur ? Il ne le savait même pas lui-même. Seulement cette peur était encore là et elle le forçait à rester sur place. La jeune femme qui avait tendu le bras venait de le ramener contre elle, vu qu’il n’avait pas été vers elle. Voyant finalement Alexis venir vers lui, il la vit ouvrir les bras. Il lui fit un câlin, avant de froncer les sourcils.

    « Peut importe ce que tu lui as fait, tu va t’excuser ! »

    Alors qu’il allait parler, il se prit une magnifique gifle. Accusant le coup et tout ce qui s’était passé ces dernières heures, il ne savait toujours pas quoi faire. Il l’aimait bien plus qu’il ne l’avait imaginé quand il s’était rendu compte qu’il tenait à elle. Il avait peur qu’elle ne veuille plus de lui. Il avait peur qu’elle ne lui laisse pas une chance de voir leurs enfants. Il avait peur de tout. Faisant un pas en arrière, il avait vraiment envie de fuir. Fronçant les sourcils, il serra les dents. Oui il était immature et gamin, mais il ne le devait pas. Il se devait d’être adulte et responsable. Faisant un pas en avant, il hésita et finalement alla jusqu’au lit de la jeune femme. Allant face à elle, il l’embrassa sur le front, avant d’attraper sa main. Celle qu’elle lui avait tendue et qu’il n’avait pas été capable d’attraper. Passant sa main libre sur le visage de la jeune femme, il la fixa dans les yeux et l’embrassa à nouveau sur le front.

    Je suis désolé.

    Il prit le siège sur lequel était assise Alexis quelques minutes plus tôt. Gardant la main de la jeune femme dans la sienne, il la fixa toujours dans les yeux.

    Je ferai des efforts et j’essayerai de faire de mon mieux pour que tu ne te sentes pas étouffée.

    Il savait qu’il aurait dû mal, mais il ferait de son mieux.

    Mais je ne commencerai que dans deux jours. Je prendrai ma journée de demain pour rester avec toi et ça que ça te plaises ou non.


    Il esquissa un sourire, prouvant qu’il n’était pas trop dur dans ses propos. Il voulait juste avec elle au moins un jour et prendre soin d’elle. Il ne savait d’ailleurs pas encore ce qui s’était passé, mais il était heureux qu’elle n’ait rien du tout.

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MessageSujet: Re: It was never meant to be this way... It was never meant to be this way... EmptyDim 29 Mai - 0:03


Il n'avait même pas encore atteint la chaise que je prenais réconfort au fait qu'il s'était avancé, décidant de me relaxer un petit peu et d'attendre ce qu'il allait me dire. Attendre ce qu'il allait faire.

Il m'embrassa sur le front et commença presque immédiatement à s'excuser alors qu'il n'avait pas encore pris le temps de s'asseoir dans le siège qu'avait occupé sa fille durant la dernière demie-heure. Je ne voulais pas qu'il s'excuse. Je ne trouvais aucune raison qui pourrait justifier qu'il le fasse. Alors je profitais qu'il ait pris possession de ma main pour la serrer doucement tout en tentant de la soulever, avant de l'effondrer à nouveau contre le matelas alors que je manquais absolument de la moindre force. Tss tss, ce n'est pas ta faute et tu le sais aussi bien que moi., dis-je d'une voix endormie, éprouvée par la journée mais surtout libre de faiblesse maintenant que la frayeur était loin. Quelque part, je me doutais qu'il n'avait absolument aucune idée de ce qui s'était passé et je savais que la question viendrait, mais pas tout de suite. Ta mère?? demandais-je en ne le lâchant pas du regard, demandant confirmation quant à l'identité de la femme Holden qui lui avait tiré les bretelles... à moins qu'elles ne se soient mises à deux? Elles étaient assez protectrices de moi dans leur genre, au moins dans le sens où elles remettaient Andrew droit dans ses chaussettes quand il faisait une gaffe. Elles auraient pu me tirer les oreilles à moi aussi, puisque j'étais aussi fautive que lui dans tout ça, mais curieusement, le fait d'attendre la prochaine génération de la famille m'accordait une certaine forme d'immunité à leurs foudres... pauvre Andrew. Prenez garde aux femmes Holden... dis-je doucement en espérant attirer un rire dans sa voix à lui, comme une tentative futile d'alléger l'atmosphère.

Il m'affirma désirer changer, et je prenais ça pour une marque me faisant comprendre que nous allions probablement profiter d'une communication accrue dans notre couple et rien que pour ça, je me voyais absolument incapable de lui dire non. Mais d'un autre côté, la chose même que je lui avais reprochée au début semble être la seule voie possible pour satisfaire à la fois les médecins et les femmes qui l'attendaient dehors. Le médecin m'a dit d'y aller doucement au moins pour les quelques semaines à venir. Je suis désolée. Je pense que je vais devoir mordre sur ma chique et juste laisser passer les choses.... mais tu sais à quel point ne rien faire me rends dingue, non? terminais-je en nichant mon visage un peu plus dans le coussin sur lequel reposait ma joue, prenant un malin plaisir à admirer la silhouette d'Andrew se voir illuminé par le mauve profond du soleil couchant, couplé à l'orangé de la lampe que j'avais légèrement tamisé pour éviter qu'elle ne m'éblouisse. Puis il parla à nouveau? Deux jours? Andrew ferait bien de réapprendre à compter: nous étions jeudi, deux jours comptaient jusqu'à samedi soir et puis le dimanche pour compléter le weekend ferait trois et le lundi, durant lequel je savais qu'il n'avait pas cours, compterait pour un quatrième. N'essaie pas de m'embrouiller avec tes maths, Andrew, dis-je en serrant un peu plus sa main, dans un réflexe musculaire avant de l'attirer jusqu'à ma bouche et y déposer un bisou qui ne parviendrait jamais à traduire l'élan d'affection que j'avais pour lui. Ne pars pas? demandais-je en laissant aux mots quelques instants pour permettre à Andrew de réaliser que je parlais autant de l'instant présent que de la stupide dispute qui nous avait déchiré. Je ne voulais pas qu'il parte... Seigneur, je n'avais pas "fait avec" son attitude de gamin pendant plus de trois ans, accepté de me risquer à brûler mes ailes dans une relation avec lui, décidé de porter sa descendance juste pour le jeter de ma vie à la première anicroche... Je voulais qu'il reste. Maintenant, après, toujours. Le médecin aimerait me garder cette nuit, juste pour être sûr, dis-je en ne doutant pas qu'il me demande ce qu'il s'était passé -s'il ne l'avait pas déjà compris. Tu penses qu'on devrait leur dire de revenir? dis-je à voix un peu plus forte, sans pour autant atteindre le débit habituel, faisant allusion aux deux femmes fatales de la famille, sans nul doute patientant derrière la porte si elles n'étaient pas occupée à écouter..

Un petit "boum" et un cri de surprise me répondit, étouffé par l'épaisseur de la porte qui nous séparaient d'elle, comme si l'une avait été surprise et avait entraîné l'autre dans sa chute. Ce que je n'aurais pas donné pour les voir écouter aux portes, murmurais-je à Andrew, tâchant doucement de retrouver de cette assurance qui s'échappait de moi comme on tentait d'attraper de l'eau courante. Un sourire dans la voix, un trait tout aussi gracieux sur le visage, j'osais espérer retrouver une certaine normalité.. C'était sans compter sur la présence d'une petite tornade de 12 ans qui manqua presque de bousculer son père pour revenir se blottir contre moi, me forçant pour l'occasion à chercher à m'installer un petit peu plus haut sur le lit, sans pour autant que cela ne soit chose facile... Ow... dis-je en riant doucement, rassurant immédiatement Andrew qui semblait prêt à dire deux mots à sa fille pour qu'elle se calme. Ce qu'elle trouva à répondre me surprit au plus haut point, même si en moi mon coeur fit un nouveau salto. Je n'étais pas la mère de cette petite, mais j'osais espérer que mes enfants allaient au moins profiter des mêmes gênes de leur père; levant les yeux vers ce dernier, j'attrapais son regard avant de sourire et de lui chuchoter Ne me regarde pas comme ça, j'ai toujours dit qu'elle était futée....


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MessageSujet: Re: It was never meant to be this way... It was never meant to be this way... EmptyDim 29 Mai - 0:42

    S’excuser était la première chose qui lui avait traversé l’esprit. Il savait qu’il avait mal réagit et agit. Il expliqua donc qu’il était vraiment désolé, mais il fut surprit qu’elle dise le contraire. Entendant alors Cheyenne demander une simple chose sur « sa belle-mère », fit sourire Andrew.

    Si j’ai l’oreille rouge c’est de sa faute. Pour ma joue, c’est Alexis.

    Souriant aux propos de la jeune femme sur les femmes Holden, il la fixa.

    Elles t’aiment et t’ont déjà adopté.

    Ca c’était plus que sûr. Déjà que c’était Alexis qui lui avait dit qu’il n’était plus le même depuis qu’il avait rencontré Cheyenne. En plus de cela Martha lui avait fait remarquer qu’il devenait un vrai benêt face à l’enseignante. Sur le coup, il n’avait pas vraiment apprécié la comparaison, mais il devait avouer que ça avait été plus que vrai. Il avait l’impression d’être un adolescent face à la fille qui lui plaît, mais qui n’ose pas faire le premier pas. Aujourd’hui, ça restait encore un peu la même chose, même s’ils avaient dépassés tout cela. Expliquant alors à la jeune femme qu’il essaierait de faire des efforts, il expliqua que ça ne serait pas avant deux jours. Ecoutant alors la jeune femme, il se mit à sourire.

    En effet, tu es bien professeur de littérature et pas de mathématiques.

    Souriant de plus belle, il préféra s’expliquer.

    Demain vendredi, je prend ma journée. Samedi je suis en week-end et dimanche aussi, mais dimanche, tu décideras des limites, comme ça je pourrai les appliquer dès le lundi.

    Se laissant ensuite faire avec sa main, puis ses lèvres, il se laissa embrasser. Souriant alors à la jeune femme, il resta la regarder. Il avait vraiment eu peur et il n’aimait décidemment pas les hôpitaux.

    Je suis là et je compte bien le rester autant longtemps que tu m’accepteras à tes côtés.

    Il savait qu’il n’était pas facile à vivre parfois et qu’il devrait être plus mâture, mais il espérait vraiment qu’elle voudrait encore de lui pendant très longtemps. Ecoutant alors la jeune femme lui expliquer les conclusions du médecin, il resta très attentif.

    Je passerai la nuit ici.

    C’était quelque chose de non négociable d’ailleurs. Puis, entendant la question de la jeune femme, il se mit à sourire en coin, quand lui aussi entendu un bruit derrière la porte. Elles étaient vraiment incroyables. Souriant aux propos de sa compagne, Andrew l’embrassa à nouveau sur le front, avant d’entendre la porte s’ouvrir et de voir débarquer Alexis la tornade. Andrew fronça les sourcils, prêt à dire à sa fille d’y aller doucement, quand celle-ci le regard, avec un regard noir.

    « Moi au moins je prend soin d’elle. »

    Voyant sa fille lui tirer ensuite la langue, il haussa les sourcils, plus que surprit. Faisant une grimace à la remarque de la jeune femme, il se mit à sourire. Expliquant qu’il avait un appel à passer, il sortit dans le couloir. Soupirant, en se rendant compte que les semaines et mois à venir n’allaient pas être simples, il avait tout de même des choses à prendre en main et il comptait le faire au plus vite. Appelant Maria, il lui expliqua qu’il ne pourrait pas être là le lendemain. Il ne lui indiqua que le fait que Cheyenne était à l’hôpital. De toute façon, il n’en savait pas plus lui-même. Il expliqua qu’il passerait lundi, même s’il n’avait pas cours. Il devait donner quelques indications à certains étudiants pour leur examen, mais il ne ferait que passer. Une fois que tout fut dit entre les deux amis, Andrew prit son courage à deux mains et retourna dans la chambre. Une fois revenue près des trois femmes, il regarda Alexis et Martha.

    Est-ce que vous pourriez nous laisser quelques minutes s’il vous plaît ?

    Voyant les deux femmes se regarder, elles décidèrent de sortir, après avoir fait un nouveau bisou à Cheyenne.

    Oh et n’écoutez pas derrière la porte.

    Les voyant tirer la langue toutes les deux il sourit et reprit place dans le fauteuil près du lit de la jeune femme. Il devait se lancer, même si elle pouvait dire non.

    Tu as dit tout à l’heure que nous sommes un couple qui n’est pas conventionnel.

    Il laissa quelques secondes, pour qu’elle se souvienne de ce qu’elle avait dit.

    J’aimerai changer une chose à cela. Avec l’arrivée des bébés, il va falloir qu’on se soutienne et qu’on soit là pour eux, tout les deux. Alors emménager ensemble serait une bonne chose je pense.

    Fixant la jeune femme, il esquissa un sourire. Il ne voulait pas aller trop vite non plus, mais il voulait lui faire comprendre que c’était une chose à laquelle il pensait.

    Comme ça, tu ne resterais pas inactive non plus. Tu pourrais décider de la façon dont on devra aménager une maison ou en tout cas un logement où on pourrait vivre tous ensemble.

    Il ne savait pas trop comment elle allait réagir à ses propos et il avait un peu peur qu’elle l’envoie balader.

    Mais si je vais trop vite, dis le moi.

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MessageSujet: Re: It was never meant to be this way... It was never meant to be this way... EmptyDim 29 Mai - 1:36


Mais il n'y a que moi qui ait le monopole pour te tirer les oreilles, marmonnais-je d'une voix endormie lorsqu'il s'expliqua. Mais ce ne sont véritablement que ses mots suivants qui eurent leur petit effet sur moi, me réveillant plus définitivement pendant un petit instant pour permettre au rougissement de me brûler les joues. La lampe qui me surplombait ne laissait en aucun cas la place à la discrétion, je savais donc qu'il l'avait remarqué. Puis vint l'instant où il commença à m'expliquer son raisonnement et de me taquiner sur le fait que j'étais effectivement professeur de littérature et non pas de mathématiques. Les mots me brûlaient les lèvres alors que je mourrais d'envie de lui faire remarquer que depuis quelques temps, je n'étais plus grand chose: Maria m'avait demandé de laisser un autre professeur prendre en charge les partiels de mes étudiants lorsqu'elle a appris que j'attendais des jumeaux, estimant sans doute que mes vertiges fréquent et la grossesse soudainement doublée n'était en aucun cas favorables à l'un ou l'autre si jamais je venais à m'épuiser au travail... Je mourrais d'envie de lui dire, de lui faire comprendre, mais d'un autre côté une petite voix susurra que ce n'était peut-être pas la meilleure des idées, surtout lorsqu'on voyait comment notre dernière argumentation s'était achevée. Il fit savoir sa détermination à vouloir dormir là, et j'allais réagir quand la porte s'ouvrit pour laisser entrer Lex... ou plutôt les contours flous qui composaient Alexis à vitesse grand v. Andrew sembla prévoir la collision, mais la sage adolescente ralentit son rythme juste à temps pour pouvoir crasher dans mes bras sans provoquer la moindre gêne quelle qu'elle soit. J'avais envie de dire qu'elle avait été là tout du long et avait entendu le médecin me dire d'y aller doucement et de ne pas trop me secouer, mais je ne voulais pas tordre la lame dans la plaie béante que devait être la fierté d'Andrew. Shhh... Tout va bien, mon ange, dis-je à la jeune fille tout en caressant sa chevelure alors qu'elle s'appuyait contre le matelas, craignant sans doute de venir s'asseoir contre moi. Retrouvant immédiatement son naturel jovial, nous regardâmes Andrew s'excuser de la pièce pour filer téléphoner, avant de nous jeter un coup d’œil et de pouffer silencieusement... Même si mon rire à moi semblait hanté par quelque chose d'autre. Un souci. Des questions qui m'embrumaient l'esprit.

Un unique bisou de la part de l'enfant me surprit hors de ma rêverie, me poussant à lever la main vers ma joue comme pour m'assurer que ça n'aie pas été une hallucination. « Je suis contente que tu n'aies rien, Cheyenne », me dit la petite avant de se pencher au dessus du matelas et de me jeter un coup d'oeil interrogateur. J'approuvais d'un hochement de tête une permission que je n'estimais pas avoir à donner et elle déposa une main sur mon ventre, comme pour percevoir l'un ou l'autre fœtus qui grandissait sainement en mon sein. « Toi et mes deux petites soeurs...» finit-elle enfin, m'estomaquant une nouvelle fois par sa sollicitude et croisant le regard fier de Martha alors que nous admirions toutes les deux cette petite. Je me jurais de ne pas pleurer, mais l'émotion et la manière dont son geste me touchait profondément eut raison de moi et me poussa à chercher à me relever pour l'enlacer... Merci, ma belle, dis-je dans sa chevelure avant de m'entendre dire le traditionnel "Cheyenne, tu m'écrases !" suivi d'un rire. Oui, bon, peut-être que l'émotion me jouait un peu trop de tour... Andrew revenait dans la pièce au moment précis où je la laissais aller avant de retourner m'allonger, touchée comme tout et sans vraiment être en mesure de pouvoir expliquer pourquoi. Il demanda aux deux femmes de prendre congé de nous au bout de quelques minutes, et j'eus droit à une nouvelle volée de bisous de leur part avant qu'elles ne s'excusent et sortent de la pièce. Non sans oublier de leur rappeler de ne pas écouter à la porte.... mais franchement, à quoi s'attendait-il: elles avaient les mêmes gênes que lui, bien sûr qu'elles allaient écouter. Cette pensée seule me fit ricaner doucement, mais son sérieux à lui me rendit le mien.

Il me surprit un instant lorsqu'il rappela une bribe de conversation que nous avions eu plus tôt et le monitoring fit un nouveau salto avant de revenir à un rythme normal, petit signe de l'inquiétude qui m'envahissait de nouveau. Il s'approcha de moi, comme si le fait qu'il mentionne ça n'attirait pas suffisamment assez mon attention. Et puis, il me demanda noir sur blanc d'emmenager avec lui... ou lui, avec moi. Ou alors que nous laissions tomber chacun notre immeuble pour s'approprier un petit chez nous... Il me surprit pendant une seconde, mais je me redressais alors que lui s'avançait un peu plus comme s'il voulait me pousser à m'allonger à nouveau. Mais il prit bien assez rapidement l'indice et m'enlaça tel que je voulais vraiment, bien que toute la force que je voulais mettre dans cette embrassade venait en fait de lui. Je voulais qu'il comprenne dans cet enlacement tout ce que je ne trouvais pas encore de mots pour dire: que j'adorerais vivre avec lui autant que l'idée me terrifiait. Ne disait on pas que ça formait une avancée majeure de plus dans la relation entre deux personnes?? Oui, bon, faire une flopée d'enfants dès l'aube de la relation devait sûrement poser un véto à toute autre forme de normalité, mais soit.... Je relâchais ma prise et lui m'allongea doucement pour me permettre de retrouver la position que j'avais adopté depuis maintenant quelques heures. Tu veux que je vienne vivre avec toi? Avec vous? Mais Alexis? Je ne peux pas imposer ça comme ça... Quelque part, j'avais envie d'avoir l'avis de l'adolescente aussi, puisque ce n'était pas que sa vie à son père et moi qui se voyait concernée, mais la sienne aussi. Une tornade humaine refit son apparition et réitéra ses actions précédentes, poussant clairement son père hors du chemin jusqu'à le faire tituber et le forcer à se rasseoir dans le fauteuil. La petite m'enlaçait fortement, tremblant d'excitation alors que je regardais par dessus son épaule, mon menton posé contre sa clavicule en admirant son père.. J'avais ma réponse, et dans mon regard, Andrew aurait pu lire deux choses: une réponse positive à sa demande et quelque chose de plus obscur, de plus taquin. Une expression qui voulait absolument dire "je t'avais dit qu'elle allait écouter quand même"...

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MessageSujet: Re: It was never meant to be this way... It was never meant to be this way... EmptyDim 29 Mai - 15:21

    Je ferai la remarque à ma mère alors.

    Souriant, il devait avouer qu’il préférait l’entendre dire ce genre de choses. Même s’il voyait qu’elle était fatiguée, il espérait qu’un peu de bonne humeur ne lui ferait pas de mal. Il avait véritablement eu peur et la voir ainsi, si fatigué, lui faisait mal. Il savait qu’il n’aurait pas dû s’énerver et partir comme un voleur, mais il n’avait vraiment pas eu le courage de rester. Heureusement pour eux deux, Martha et Alexis étaient là. Andrew s’était d’ailleurs sentit soulagé en sachant que Cheyenne était bien entourée. D’ailleurs, il expliqua à sa compagne que les femmes Holden l’avaient adopté, ça c’était plus que sûr. Voyant l’enseignante rougir, il resta souriant, mais ne fit aucune remarque à ce sujet. Puis, riant au fait qu’elle n’était pas doué en mathématiques, il devait avouer que ne l’était pas plus. Il n’avait jamais vraiment aimé les maths, mais il savait tout de même utiliser les bases de calculs. Ayant finalement quelques petites précisions sur le fait que le médecin voulait qu’elle reste là cette nuit, il expliqua qu’il resterait également passer la nuit ici. Il ne voulait aucune protestation et de toute façon, Alexis coupa court leur conversation. Les propos de la demoiselle le firent d’ailleurs sourire. Allant ensuite dans le couloir, appeler Maria pour lui expliquer ce qui se passait, il demanda le lendemain comme congé ce que la jeune femme accepta tout de suite. Il lui expliqua également qu’il lui donnerait des nouvelles sans fautes. Puis, il entra à nouveau dans la chambre et demanda à Martha et Alexis de les laisser seuls. Allant alors en face de la jeune femme, il prit place dans le fauteuil qui était là et se décida à parler.

    Il commença par le fait qu’elle avait dit qu’ils n’étaient pas un couple conventionnel. Il enchaina sur le fait qu’il aimerait remédier à une partie de cette constatation, en emménageant avec elle. Mais, il préféra tout de même expliquer qu’elle pouvait ralentir les choses, si elle trouvait que ça allait trop vite. La voyant se redresser, il se leva, pensant qu’elle venait d’avoir une crampe, mais à la façon dont elle le regardait, il savait que ça n’était pas ça. Souriant, il s’approcha d’elle et l’embrassa. L’aidant ensuite à se rallonger, il écouta les questions qu’elle lui posait, mais il n’eu pas le temps d’y répondre qu’Alexis était de retour. Se retrouvant poussé par sa fille pour avoir la place auprès de la jeune femme, il se retrouva littéralement les fesses dans le fauteuil et il se mit à sourire. Laissant Alexis collé à sa compagne, il leva la tête pour voir Martha qui semblait aussi être très heureuse. Souriant de plus belle, il reposa son regard sur sa compagne.

    Pour te répondre, je ne sais pas trop. Je sais que chez moi, ça sera trop petit, ou alors il faudrait tout réaménager, mais ça prendrait trop de temps.

    Il esquissa un sourire.

    Ta maison par contre pourrait correspondre, il y aurait assez de place je pense et ça ne te changerai pas trop.

    Il savait qu’elle tenait à sa maison et au niveau des dimensions ça semblait coller.

    Mais si tu préfères que l’on trouve un autre logement, ça me va aussi.

    Souriant en coin, il vit Alexis froncer les sourcils et regarder Cheyenne.

    « Ta maison est grande ? Parce qu’il faut pouvoir y mettre les trois chiens aussi. »

    Andrew réalisa qu’il n’avait en effet pas pensé aux chiens.

    « Rayna serait contente d’avoir des copains, non ? »

    Oh que oui, surtout qu’elle est comme sa maîtresse. Elle va les faire obéir au doigt et à l’œil. Enfin plutôt à la patte et à l’œil.

    « Ca leur fera pas de mal. Tout comme leur maître. »


    Voyant Alexis sourire de toutes ses dents, il ne pû s’empêcher de rire. Elle était vraiment incroyable.

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MessageSujet: Re: It was never meant to be this way... It was never meant to be this way... EmptyDim 29 Mai - 17:36


Lex se montrait si brillante que je n'avais aucun doute qu'elle puisse battre haut la main mes étudiants les plus chevronnés si jamais elle s'en donnait l'envie. Elle avait juste une manière de rabattre le caquet à tout le monde tout en criant les vérités les plus profondes que je ne parvenais toujours pas à réaliser comment son esprit fonctionnait.... ou comment il était possible qu'Andrew soit le père. La ressemblance entre les deux ne laissait absolument pas douter d'une parenté, mais c'était comme si tout le sérieux qu'Andrew n'aurait jamais avait été forcé à l'intérieur du coeur de la jeune demoiselle. Le contraste était assez amusant à voir. Et je n'avais même pas encore l'occasion de lui demander officiellement son avis qu'elle s'était déjà lancée dans un débat passionné avec son père quant à ce qui pourrait se faire pour que je vive effectivement chez eux. Ou, comme la conclusion semblait tirée vers cette fin, eux chez moi. L'aînée de la famille se contentait d'observer attentivement père et fille, échangeant de temps en temps un coup d'oeil avec moi comme si elle voulait s'assurer que je suivait la conversation qui s'étalait devant moi. Lorsqu'elle en vint à dire que je menait son père à la baguette, j'eus un réflexe d'étranglement lorsque je bus de travers... Je savais qu'il était primordial que je boive et un gobelet restait posé sur la table de chevet à cet effet, mais j'avais mal choisi mon timing avec une précision extraordinaire. Toussant doucement, alors qu'Andrew passait du rire au ricanement presque inquiet en observant que je reprenais mes esprits, Lex elle m'enlaça de moitié pour pouvoir poser sa main dans le bas de mon dos et y dessiner les mêmes arabesques que son père traçaient pour me calmer. Un secret de famille??

« Est-ce que ça va ? » demanda-t-elle d'une voix presque désolée, ne recevant pour réponse que le petit rire enfin libre de l'eau que je voulais boire et réagissant finalement à ce qu'elle avait dit de son père. Cette petite m'étonnerait toujours. Jetant un coup d'oeil à Andrew, la phrase "prenez garde aux femmes Holden" me revint en tête et c'était tout ce qu'il me fallait pour ne pas éclater de rire à mon tour. Martha s'approcha de sa petite-fille pour la prendre dans ses bras, comme si elle voulait l'éloigner de la folie qui semblait -pour le plus court instant- nous avoir épris Andrew et moi. Mon père est propriétaire de mon immeuble... Si on a besoin de place, je sais à qui demander, dis-je sombrement en songeant à mon père, mais gaiement également à l'idée que mon univers n'allait peut-être pas être si bouleversé que ça... Mais j'observais encore en silence la petite famille tout en songeant à ce qu'ils allaient laisser tomber juste pour faire de notre petit groupe atypique une famille à part entière; j'allais protester lorsque Lex me fit un bisou furtif, coupant court à tout ce que je pourrais jamais dire. « Alors c'est réglé? » dit-elle sur le ton de celle qui ne demandait pas vraiment mais qui voulait offrir à l'assemblée un espoir de pouvoir y glisser leur mot à dire. Je suppose... lui répondis-je doucement, rougissant doucement sous l'observation attentive d'Andrew qui souriait d'une oreille à l'autre. Je n'allais pas trop réagir mais le fait qu'il se lève soudainement attira mon attention, même si l'heure et la position couchée me donnait de plus en plus envie de dormir tout bonnement. La caresse d'Alexis dans mes cheveux me calmant juste un petit peu plus, ça n'aidait pas à rester bien éveillée...

Miss Hutchinson? Il m'aurait été impossible, dans la situation actuelle, d'identifier à qui appartenait cette voix. Je n'entendis pas Andrew dire à Lex de rester avec moi pendant que sa mère et lui sortaient pour discuter avec la personne qui avait parlé... Je ne voulais même pas savoir de quoi ils discutaient, tout ce qui m'occupait l'esprit en ce moment était le souvenir des deux coeurs que l'on m'avait permis d'entendre plus tôt. Deux coeurs battant forts pour un set de jumeaux qui s'annonçait apparemment pour être de vrais petits gaillard, si leur développement n'était que le moindre indicateur. La fatigue reprenait ses droits sur moi et pour une fois je ne bataillais pas pour vaincre: je suivais les conseils médicaux qu'on m'avait octroyés, et jusqu'à présent, je ne voulais penser à rien d'autre. La caresse d'Alexis eut un effet apaisant sur moi et lorsqu'Andrew revint dans la pièce pour s'installer pour la nuit qu'il était déterminé à passer ici, je me retrouvais déjà au domaine de Morpheus.
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