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fight, and then fight back.

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MessageSujet: fight, and then fight back. fight, and then fight back. EmptySam 8 Aoû - 22:00

Sa main chaleureuse enveloppait celle de sa petite amie avec douceur. Costume pour lui, robe de soirée bordeau pour elle : tous deux étaient physiquement irréprochables, prêts à assister à la soirée organisée par le commandant de bord en personne. Caroline avait tiré ses cheveux en arrière, dans un chignon serré qui mettait en valeur ses traits fins. Ses yeux foncés étaient mis en valeur par un simple trait de khôl, et ses paupières étaient légérement colorées. « Tu es superbe. » Avait murmuré Stanislav après que Caroline eut passé un temps fou enfermée dans la salle de bain. Flatteur, il n'avait eu aucune difficulté à exagérer ses propos pour qu'ils résonnent agréablement aux oreilles de sa petite amie. Le Russe savait très bien que sa présence ici était en grande partie due qu'au bon vouloir de sa trentenaire divorcée. Le reste, il le devait à son charme, sa qualité de fin stratège, et ses fausses bonnes manières. Il avait su la berner comme personne, la faisant se sentir désirable et désirée dans toutes les situations possibles et imaginables. Il avait aussi eu une facilité déconcertante à la cocufier dès lors qu'elle avait mis un pied hors de Las Vegas – ce qui n'était pas arrivé qu'une fois, pour le plus grand bonheur de Stanislav. Le couple descendit les marches de l'escalier majestueux, et s'engagea dans une artère fortement éclairée. Ils saluèrent poliment quelques têtes devenues familières, au fil des jours. Ils avaient embarqué depuis quatre jours maintenant, et s'apprêtaient à célébrer leur présence en grandes pompes. « Je suis contente d'être là avec toi. Nous n'avons pas eu l'occasion de passer beaucoup de temps ensemble ces derniers temps. » Souffla Caroline, nichant sa tête au creux de l'épaule de Stanilav alors qu'ils patientaient devant l'entrée de la salle de bal. Il acquiesça, et posa ses lèvres sur le sommet du crâne de sa petite amie. C'était sur qu'entre son voyage prolongé au Brésil et ses affaires naissantes en Argentine,  Caroline avait manqué de temps pour s'occuper de son jeune amant. « Ne t'en fais pas. Les affaires sont prioritaires, nous avons toujours été d'accord sur ce point. » Assura-t-il, se frottant mentalement les mains de faire preuve d'autant de souplesse et roublardise. Ça ne durerait sans doute pas – Stanislav se lassait vite, et n'avait guère d'affection pour la routine. « Et moi aussi, je suis content d'être là. » Tout court, pas forcément avec toi. Il aurait tout aussi bien pu profiter de cette croisière s'il était venu en célibataire. Il esquissa un pas en direction du commandant de bord, le salua poliment, et s'effaça pour laisser sa compagne se faire prendre en photo avec ce vieux croulant. Elle revint vers lui tout sourire, des étoiles plein les yeux. « Allons danser. » Réclama-t-elle aussitôt. Il ne refusa pas, et se laissa volontiers entraîner au centre de la piste – où un jeu dansant venait visiblement de débuter. Un changement de partenaire régulier, qui serait signifié par un son particulier. Stanislav entra dans la danse, sans penser aux conséquences. Peut-être aurait-il dû.


Allongé sur son transat, Stanislav somnolait, caché derrière ses lunettes noires. À ses côtés, Caroline était absorbée par la lecture d'un magasine économique. Il fut tiré de son état de béatitude par la voie enjouée de sa petite-amie, qui saluait sa nouvelle meilleure amie. Marie, évidemment. Stan releva ses lunettes sur son front avec une nonchalance qui lui était propre, et son regard clair s'arrêta sur les courbes voluptueuses de la nouvelle venue. Il lui restait encore quelques maigres secondes pour s'extirper de cette situation merdique. « Caroline, peux-tu me donner la carte de la chambre s'il te plait ? » Demanda-t-il poliment, souriant légèrement. Tant qu'à faire, autant aller finir sa semi-sieste dans sa chambre, loin de toutes les tentations possibles et imaginables. Il pensait que rien ne pourrait être pire que la présence de Marie à bord ; il avait eu tort. En réalité, il y avait pire – Marie et Caroline devenant les nouvelles meilleures amies du monde. Une situation dont Stanislav se serait bien passé. « Je la laisserai à l'extérieur, sous le tapis. » Dit-il pour parer à toutes les éventuelles protestations de Caroline. Elle s'exécuta, et sortit de son sac la carte magnétique qui lui permettait d'entrer dans leur chambre. Il se pencha au dessus du transat de sa petite-amie, et caressa ses lèvres du bout des siennes. « Salut Marie ! » S'exclama-t-il avec entrain en se redressant. Par pure politesse, il posa ses lèvres sur sa joue en guise de bonjour. Puis il regagna calmement et le cœur léger vers ses quartiers, la chambre 347. Une bonne dizaine de minutes de marche était nécessaire pour rejoindre sa cabine. Lorsqu'il entra, il déposa sa carte sous le tapis avant de refermer derrière lui. Puis il retira son tee-shirt, et s'étala avec soulagement sur le lit. La chaleur écrasante le fit rapidement somnoler, et il perdit presque aussitôt les repères qu'il avait.
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MessageSujet: Re: fight, and then fight back. fight, and then fight back. EmptySam 15 Aoû - 22:17

Sometimes, the hero finally makes the right choice. But the time is all wrong !
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Affublée d'une robe bleu marine, saillant parfaitement son teint de poupée, Marie fait son apparition à la soirée privée et organisée par le commandant de bord de cette croisière. Son regard aiguisé se pose sur l'assemblée. Ses vacances entre copines la ravissent, elles s'amusent bien plus qu'il ne le faut mais il faut bien avouer un truc, une présence masculine dans son lit la nuit lui manque. Pas terriblement, mais un peu. Et ce soir, Marie a très envie de jouer. Avec quelqu'un. Jusqu'au bout de la nuit. Elle est consciente qu'elle pourrait avoir n'importe quel homme ce soir, mais voilà le problème, Marie, elle est exigeante. Elle ne veut pas n'importe qui. Elle souhaite un adversaire à sa taille. Quelqu'un qui la fasse vibrer. Et qui ne soit pas un ploucs de première avec mots doux et compagnie. Mais sur cette croisière, il est bien difficile de trouver chaussure à son pied. Marie se dirige vers le bar lorsqu'une annonce retentit. Une danse est lancée et avant qu'elle n'ait pu réagir, un homme d'une trentaine d'années, blond, au teint hâlé, sexy à souhait l'invite sur la piste. La styliste ne se fait pas prier et empoigne la main de ce cavalier. Ils dansent quelques minutes avant que la petite sonnerie retentisse et qu'ils se voient dans l'obligation de changer de partenaire. Marie n'est pas enchantée de quitter les bras musclés de ce Ben et craint de tomber sur un vieux croûteux à l'haleine douteuse. Mais un regard bleuté se pose sur elle, et un frisson la parcourt. « Stanislav, quelle belle surprise » s'exclame-t-elle, ravie de connaître un visage dans cette foule. Et surtout de tomber sur lui. Stan. Dieu du sexe. Avec qui elle adore tant s'amuser et passer des nuits endiablées. Sur qui elle ne pensait pas tomber mais le seul avec qui elle se verrait finir sa soirée. Sauf que visiblement, cette idée n'est pas au goût de tout le monde. « Je constate que tu n'es pas venu seul. Ta petite amie est ravissante ». Comment le sait-elle ? Une femme d'un âge avancé ne cesse de les fixer depuis que Marie s'est échouée dans les bras du jeune homme. Et puis la Davis-Cohen a toujours été une experte pour prêcher le faux afin de savoir le vrai. « Ça me fait plaisir de te voir à bord de cette croisière ». C'est qu'elle commençait légèrement à s'ennuyer. Et quelque chose lui intime que la présence de Stan à bord risque de pimenter ses journées. « Tout ceci risque d'être très excitant pour le reste des vacances » lui susurre-t-elle à l'oreille, jouant la provocation à fond. Il a une copine ? Et alors, Marie n'est pas jalouse. Elle est même d'humeur très partageuse. Pour le moment.

Marie a dégainé son plus beau bikini cet après-midi, relevant ses courbes avec finesse. Elle compte bien en mettre plein les yeux à Stan, histoire de le torturer toujours un peu plus. Ok sa petite amie quadragénaire est encore bien conservée, mais rien à voir avec les formes de Marie qui ferait crier braguette à n'importe quel curé. Elle s'amuse de cette situation depuis qu'ils ont dansé ensemble, quelques jours plus tôt. Et en fine stratège, la jeune femme s'est appliquée à devenir une amie proche de cette Caroline, ladite copine de son amant. C'est plus drôle et puis au fond, elle l'apprécie bien la Caroline. Bien que ce qu'elle aime le plus chez elle est son petit ami mais passons les détails. La jeune femme arrive devant les amoureux et se laisse choir sur un transat à côté de Caroline, sans oublier de laisser flâner un œil sur le corps de Stan. « Bonjour à toi aussi Stanislav » lance-t-elle d'une voix légèrement suave. Elle tente de se concentrer sur ce que Caroline lui raconte, mais le départ impromptu de Stan interrompt leur conversation. « Oh tu nous quittes déjà ? J'espère que ce n'est pas moi qui te fait fuir ». Elle lui lance un sourire sarcastique, se délectant de cette situation. Il savent tous les deux que c'est elle qui détient le pouvoir et qu'elle pourrait faire éclater leur couple en deux secondes, sans aucuns scrupules. Mais il est plus amusant de jouer sur tous les tableaux. Et l'interdit est plus excitant aussi. C'est pourquoi elle attend une bonne dizaines de minutes avant de prétexter l'oublie de ses lunettes de soleil dans sa chambre. Quelle idiote, elle revient tout de suite. Ou pas. Elle préfère se retrouver dans la chambre de Stan plutôt que, seule dans la sienne. Et une fois devant, elle s'empare de la carte et se faufile aisément jusqu'au lit du couple, où Stan somnole. Elle grimpe sur son dos et entame un massage de ses mains expertes. « Tu sais que la sieste, c'est pour les vieux ? » se moque-t-elle, avant d'ajouter. « Moi je préfère les siestes crapuleuses ». Avec toi, de préférence.
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MessageSujet: Re: fight, and then fight back. fight, and then fight back. EmptySam 22 Aoû - 23:45


Au moment même où Ilya reconnaissait les traits familiers de Marie, il comprit que cette danse apparemment anodine ne le serait en réalité pas. Il pensait qu'en suivant sa petite-amie ici, il serait tranquille. Loin de tout. Loin de tout le monde. Il avait tort – le monde était petit, lui avait-on un jour dit. Il n'y avait pas cru – ou plus exactement, n'avait pas voulu y croire – mais se trouvait désormais au pied du mur. Marie, sa jeune héritière à la peau douce et aux idées lubriques se tenait devant lui, à la fois belle et insaisissable, mais parfaitement consciente des réalités qui les entouraient. « N'est-ce pas. » Confirma-t-il d'une voix suave, coulant un regard langoureux en direction de Caroline. Inutile de nier l'évidence. Sa petite-amie le fixait et, pendant une seconde, il se demanda si elle avait des doutes sur sa personne. Cette hypothèse fut rapidement chassée de son esprit ; Ilya s'était montré prudent et méthodique. Il l'avait suffisamment embobinée pour être en mesure de vivre quasiment à plein temps chez elle et pour se faire royalement inviter sur cette croisière luxueuse – sans en avoir l'air, évidemment. « Moi aussi. » Ce n'était qu'un demi mensonge, en réalité. Ilya n'avait fondamentalement rien contre son héritière, mais sa présence n'était pas pour le rassurer. Elle l'avait elle-même avoué lors de leur première rencontre : elle aimait jouer. Elle aimait s'amuser. « Tu as bonne mine depuis la dernière fois. » Commenta-t-il, les faisant volontairement reculer. Plus ils s'enfonçaient dans la foule, moins les yeux inquisiteurs de Caroline se faisaient menaçant. « Tu n'es toujours pas redescendue du petit nuage où je t'ai laissée la dernière fois, ou est-ce ma simple présence qui te donne un air béat ? » Demanda-t-il après avoir constaté un large sourire sur les lèvres de Marie. Il plaisantait, mais se méfiait. Il n'était pas à l'abri d'un revirement de situation qui pourrait être embarrassant. Et visiblement, les intentions de Marie étaient moins louables que ce qu'il avait pu espérer. « Excitant ? Je ne vois pas en quoi. » Déclara-t-il platement. Bien sur, il avait quelques petites idées sur le sujet. Il lui serait d'une facilité déconcertante de fuir Caroline le temps d'une heure ou deux, pour s'accorder un tête à tête avec Marie dans sa cabine. Ils pourraient aussi se faire leur remake personnel du Titanic – la fin tragique en moins, évidemment.. « Je ne suis pas venu seul. » Il le faisait remarquer sur un air neutre, espérant que l'héritière renoncerait à ses plans machiavéliques. Il ne pouvait pas se permettre de faux pas avec Caroline ; son confort de vie avec elle était bien trop important. La sonnerie retentit une nouvelle fois, signe qu'il était temps de changer de partenaire. Il n'en fit rien ; au contraire, l'emprise qu'il avait dans le bas du dos de Marie se raffermit, lui faisant comprendre qu'il était hors de question qu'elle s'échappe. Leur petite discussion ne faisait que commencer.

« Non. J'ai à faire. » Répondit-il en relevant les yeux vers Marie. Il se savait observé, et laissa volontairement traîner sa paume sur la hanche de sa petite-amie. Comme si la vue de ce simple touché pouvait révulser Marie, et la faire fuir jusqu'à la fin de la croisière. « Passez une bonne après-midi. » Il irait, pour sa part, se terrer jusqu'au dîner ce soir. Il avait besoin d'avoir les idées claires et pour se faire, il préférait éviter tout contact avec la gent féminine. Avec Marie surtout. Depuis qu'ils avaient eu connaissance de la présence de l'autre sur ce maudit bateau de croisière, il y a de cela quatre longs jours, Marie n'avait cessé de faire irruption dans son champ de vision. Elle s'était peu à peu rapprochée de Caroline, suffisamment subtilement pour que cette dernière soit amenée à accepter sa présence en toutes circonstances. Au bord de la piscine. Au dîner. Au cours des soirées. Ilya avait essayé – et essayait encore, lorsque cela se révélait nécessaire – de faire bonne figure. Il était de bonne volonté, mais Marie était une adversaire coriace et déterminée. Ilya avait de plus en plus de mal à rester de marbre face à elle ; elle accaparait ses pensées, puisqu'il s'attendait à une attaque de sa part à tout moment. Elle stimulait son corps sournoisement – un pied qui se perd sous une table, une pseudo secousse qui la pousse contre lui, un besoin soudain de se faire tartiner le corps de crème solaire. Ilya savait rester maître de lui-même, mais avait des limites. Des limites qui ne tarderaient pas à être franchies. En sentant deux mains se balader de ses épaules jusqu'au bas de ses reins, il eut un léger sursaut – somnolant, il n'avait pas entendu Caroline se faufiler dans la chambre. Il soupira de bien-être, mais écarquilla les yeux en entendant une petite voix qu'il comprit être celle de... Marie. « Marie ? » Le temps sembla s'arrêter, avant qu'Ilya ne reprenne ses esprits. Objectif ? S'extirper au plus vite de cette situation. « Qu'est-ce que tu fous là ? » Demanda-t-il durement, alors que sa main droite essayait d'arrêter les mouvements délicats de l'héritière. « Caroline pourrait débarquer d'une minute à l'autre. » Fit-il remarquer. Comme si cela pouvait l'arrêter, franchement. Elle aimait au moins autant que lui jouer avec le feu – sauf qu'elle n'avait rien à perdre, elle.
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MessageSujet: Re: fight, and then fight back. fight, and then fight back. EmptyLun 14 Sep - 17:03

Tu ne les pensais pas tes paroles, je le sais bien,
mais y faut que tu fasses attention quand même... Tu sais, faut en prendre soin des gens qui sont corrects avec toi...
Tu le verras en vieillissant que tu n'en croiseras pas tant que ça...

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Le monde est petit. Tellement petit remarque Marie, tombant nez à nez avec Stan. Elle qui pensait que cette croisière serait à mourir d'ennui se voit alors réévaluer son jugement. Il ne lui fallait que lui pour pimenter le tout. Ils ne s'étaient pas revus depuis … depuis quelques temps et pourtant un visage tel que celui-ci – et une endurance comme la sienne – ne s'oubliait guère facilement. Stan, Stan, Stan quelle douce surprise. Marie est réellement contente qu'il sois là. Il est un adversaire à sa taille et ça ne court plus les rues. Avec les autres hommes, c'est facile. Trop facile pour elle. Un sourire, une mèche remise en place et elle les a dans la poche. Ils lui courent après jour après jour. Mais avec Stan, c'est différent. Il aime jouer autant qu'elle et elle sait qu'elle ne l'aura pas en un claquement de doigt. Et c'est ce qui lui plaît tant avec lui. Le challenge qu'il représente. « Un peu des deux. Peut-être ». Marie ajoute le peut-être pour lui rappeler qu'il n'est pas le centre du monde pour elle. Qu'elle a apprécié leur nuit passer ensemble mais que ça n'irai pas plus loin. Elle sait comment fonctionne ce genre de type et Marie est trop maligne pour tomber dans son piège. C'est lui qui va tomber dans le sien. « Tu sais pourquoi je souris à ce point ? » commence-t-elle en rapprochant son visage du sien. « Parce que je sais qu'on va bien s'amuser. Ou du moins, JE vais bien m'amuser ». Avec toi sans toi. Surtout avec toi en fait. Elle le taquine, le cherche, le provoque. « Excitant parce que justement tu n'es pas venu seul » réplique-t-il, sans quitter son air satisfait. Ça l'amuse énormément cette femme qui les épie depuis tout à l'heure. Et le fait que Stan se sente obligé de rappeler qu'il n'est pas venu en célibataire. Aurait-il peur ? Serait-il inquiet de la présence de Marie à bord de cette croisière. Il peut. « Très jolie d'ailleurs. Quoique un peu vieille peut-être. Et visiblement très jalouse ». La jeune femme a très envie de lancer un petit signe de main à la petite amie de Stan. Juste pour l'enquiquiner un peu. Mais elle préfère jouer la sécurité et elle a un tout autre plan en tête. Un plan où ladite girlfriend de Stan lui sera bien utile. « Si ça peut te rassurer, moi je ne le suis pas. Jalouse » dit-elle, susurrant ces mots avec un intérêt non feint. « Et tu auras beau tout faire pour me fuir, on sait très bien tous les deux comment les choses vont se dérouler ». Elle, lui dans un lit. Dans la piscine. Sous la douche. A n'importe quel moment de la journée. « Tu vois, le jeu vient de commencer » confirme-t-elle, tandis qu'elle reste blottie au creux des bras de Stan, qui ne semble pas vouloir la lâcher, malgré la sonnerie indiquant le changement de partenaire. Marie laisse échapper un petit rire. De victoire. Plein de malice. Game on.

« Toi aussi Stanislav » ronronne-t-elle, un sourire diabolique sur le visage. Bon après-midi, rentre vite avant que le grand méchant loup ne vienne te rendre visite. Tic tac Stanislav. Marie a les cartes en main, mène le jeu comme elle l'entend et ils en sont tous les deux conscients. Il ne lui faut pas très longtemps pour abandonner sa nouvelle amie Caroline et rejoindre le petit ami de ladite amie dans sa chambre. Dans son lit qui plus est. Perchée sur le dos de Stan, elle entreprend de le réveiller, de la plus douce façon qui soit. Mains sur son dos pour un petit massage, elle se esquive le jeune homme qui tente de la stopper. « J'ai envie de toi. Maintenant ». Marie lui dépose un baiser dans le cou en remontant sensuellement jusqu'à attraper le lobe de son oreille. Plus il la repoussera et plus elle tentera de le faire flancher. Elle s'en fiche éperdument de Caroline. La seule chose dont elle ait vraiment envie, c'est de Stan. Et ce petit jeu de cache-cache ne cesse d'aiguiser son excitation. Stan est un homme, il ne pas va résister très longtemps. Parce que Marie, quand elle veut quelque chose, elle l'obtient. « Et alors ? Avoue que ça t'excites, de savoir que ta chère petite amie peut nous surprendre à tout moment ». Elle entreprend d'enlever son tee-shirt, puisqu'il ne semble pas vouloir le faire pour le moment. Mais ça va changer. Il va craquer. « A ta place je ferais vite. » affirme-t-elle en s'emparant de ses lèvres. Elle l'embrasse avec toute la fougue qu'elle parvient à y mettre. « Enfin, pas trop non plus » ajoute la jolie blonde, bien désireuse de profiter le plus longtemps possible des talents de son partenaire sexuel. Come on Stan, on sait que tu n'attends que cela.
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MessageSujet: Re: fight, and then fight back. fight, and then fight back. EmptyLun 21 Sep - 22:50


« Ça me touche. » Qu'il dit sur un ton théâtral, posant sa main droite sur son cœur. Il n'en croyait pourtant pas un mot. Le petit sourire narquois de Marie ne laissait supposer rien de bon. Il hocha la tête, curieux de savoir si ses doutes allaient être confirmés. Il ne fut pas déçu. « Elle a une bonne trentaine, une villa dans Henderson et un compte en banque qui témoigne de son succès dans les affaires. Et cerise sur le gâteau, elle est rarement là. » Après tout, que demander de plus ? Ça lui convenait bien, à Ilya. Il avait le confort d'une vie stable, et la liberté dont il avait besoin. Caroline avait confiance, et Ilya arrangeait sa vérité comme bon lui semblait. Elle n'y voyait que du feu. Il ricana, et confirma les propos de Marie d'un hochement de tête entendu. « Dans ce cas, si j'ai envie de mettre le nez dans un autre décolleté que celui de Caroline, tu seras la première que j'appellerai. Promis. » Il fanfaronnait, se payait le luxe de se foutre gentiment d'elle. Mais Ilya, tout fier qu'il était, savait qu'il avait un mal fou à résister aux femmes – encore plus si elles se montraient déterminées. Et Ilya ne voyait absolument aucune raison de résister à Marie. « Ah oui ? Et comment vont-elles se dérouler ? Tu m'intrigues, là. » L'héritière se montrait bien sûre d'elle, sur ce coup. Presque prétentieuse, à ce stade. La sonnerie retentit, mais Ilya envoya valser les règles de ce jeu débile pour profiter un peu plus longtemps de sa partenaire de danse – et d'autres activités acrobatiques en tout genre. Il ricana une fois de plus, et sa main descendit encore plus bas que la chute de ses reins. Il jouait à un jeu dangereux mais il aimait ça, Ilya. Prendre des risques, avoir une vie débridée, un peu de piment dans un quotidien morne. « Apparemment. » Qu'il déclara, plein de malice. À voir combien de temps il tiendrait.

Il pouvait les sentir, les courbes féminines de Marie qui frottaient son dos musclé. Cette voix suave et sensuelle, qui n'en disait pas trop mais qui semblait pourtant lui promettre mille et un plaisirs et tout autant de délices, finissait par le rendre fou. Il serra les dents, mordillant avec force sa lèvre inférieure. Il avait mal, mais ça lui importait peu ; il savait que c'était nécessaire, ou il perdrait les pédales. Il décida donc d'abattre sa dernière carte – la seule et unique qui lui restait. « Ça ne te dérange pas de savoir que hier soir encore, ta nouvelle meilleure amie jouissait dans ces mêmes draps ? » Il le demandait d'un air innocent, espérant que cela ferait son effet sur Marie. Effet douche froide, de préférence. Contrairement à elle, Ilya n'était pas venu sur cette croisière en tant que célibataire. Caroline pouvait débarquer à tout moment, surtout maintenant qu'elle était seule – et que l'ennui pourrait se faire ressentir à tout instant. Et Ilya avait beau être un bon menteur, il était convaincu qu'il ne pourrait justifier auprès de Caroline ses séances de gymnastique avec Marie. « Non, arrête... » Murmura-t-il à voix basse, tendant une main faiblarde vers l'héritière pour l'empêcher de retirer son tee-shirt. Elle n'en fit qu'à sa tête, et Ilya eut tout le loisir d'observer le morceau de tee-shirt s'échouer sur le sol. Son regard croisa finalement celui de Marie – et elle comprit. Il cédait du terrain. Il capitulait. Ses mains trouvèrent naturellement leur place sur les hanches de l'héritière, sur lesquelles il raffermit sa prise à l'instant même où leurs lèvres se trouvèrent. Elles glissèrent ensuite jusqu'à son petit short en jean, à l'intérieur duquel il essaya de se faufiler tant bien que mal. « Retire-le. » Souffla-t-il avec empressement. Il ne pouvait plus nier ses envies – tout en lui le trahissait. Son corps, la flamme lubrique qui brillait dans ses yeux, ses gestes à la fois empressés, maladroits et déterminés, et son cœur qui battait un peu plus vite qu'à l'accoutumée. Il tira avec malice sur les ficelles qui nouaient le haut de maillot de bain de Marie, et l'envoya aussitôt valser au sol. Il ne s'embarrassait jamais de futilités, Ilya. « Ne t'en fais pas, tu auras l'occasion de crier mon prénom si l'envie t'en dit. » Qu'il susurra au creux de son oreille, avant que ses lèvres ne glissent jusqu'à son cou. Il emprisonna une petite parcelle de sa peau qu'il mordilla, lécha et suçota avec application pendant de longues secondes. Quatre jours qu'il l'avait croisée. Quatre jours qu'il subissait des assauts répétés, à fréquence régulière. Quatre jours qu'il était obligé de faire semblant. Quatre jours qu'il essayait de compenser avec Caroline, tout en sachant qu'il ne pourrait éliminer toute sa frustration. Quatre jours qu'il mourrait d'envie d'un rapprochement aussi torride qu'endiablé avec Marie. Et il l'obtenait enfin. « Et pour répondre à ta question... Oui, ça m'excite de savoir qu'elle pourrait nous surprendre à tout moment. Terriblement. » Précisa-t-il. Et si Marie avait encore des doutes quant à l'énergumène qu'elle fréquentait, ils étaient désormai balayés. Ilya n'était pas un bon garçon, et il n'avait aucun scrupule. « Toi et moi. » La nouvelle meilleure amie de Caroline et son petit-ami ; un classique, qui était peut-être l'une des trahisons les plus difficiles à surmonter. Mais Ilya s'en fichait ; il ne serait pas là pour essayer de recoller les morceaux. Il n'allait pas faire sa vie avec Caroline, après tout. « Dans ce lit. » Ce lit qu'il avait jusqu'à maintenant partagé avec Caroline, dans lequel ils avaient fait l'amour. Tous les ingrédients étaient réunis pour rendre ce moment inoubliable. « Oups. » Qu'il dit en posant son doigt sur le cou de Marie. Sa petite manœuvre avait parfaitement réussie, et il n'en était pas peu fier. Un magnifique suçon – souvenir éphémère d'une après-midi qui s'annonçait torride. « Il semblerait que tu sois à moi, maintenant. » Il ne lui laissa pas le temps de protester, et s'empara de ses lèvres.

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MessageSujet: Re: fight, and then fight back. fight, and then fight back. EmptyJeu 8 Oct - 15:44

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