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i love your lies I'll eat 'em up (giunaldo)

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MessageSujet: i love your lies I'll eat 'em up (giunaldo) i love your lies I'll eat 'em up (giunaldo)  EmptyMer 15 Juil - 0:50

-  je l'ai connu trop tôt mais c'est pas de ma faute, la flèche à traversée ma peau, c'est une douleur qui se garde, qui fait plus de bien que de mal et je connais l'histoire, il est déjà trop tard, dans son regard on peut apercevoir qu'elle se prépare au long voyage   -

L'avion venait de se poser à l'aéroport, perforant le sol comme une balle dans le thorax d'un homme. Le soleil hollywoodien n'était guère masqué par les nombreux nuages. Lunette sur le nez, je sortais mon être de l'oiseau d'acier, saisissant machinalement la rampe des escaliers de ma main droite, la valise dans l'autre. Je regardais aux alentours, voyant si je reconnaissais quelqu'un. Pour le moment pas un signe de vie connue, mais ce n'était qu'un détail, j'étais l'un des premiers à être arrivé. En même temps, dès qu'il s'agit d'explorer et de faire le con, je suis toujours le mieux classé. Je glissais ma main droite dans l'une de mes poches à la fin de la descente infernale, laissant mon corps se traîner non loin de la piste, cherchant un taxi à l’œil nu. Persévérant dans ma démarche, je récolte finalement gain de cause quelques mètres plus loin, pénétrant dans un taxi, direction l'hôtel afin de poser mes affaires le plus rapidement possible. J'avais décidé de participer à ce petit road trip malgré moi, en faite c'est une mauvaise blague de Marie. Je n'ai eu guère le choix, bien que rien ne me déplaît dans cette histoire, même si Hollywood ne représente pas la destination ultime pour moi. Je voulais jouer le jeu, sans aucune réaction afin de ne pas rentrer dans ses manigances, une sorte de cap ou pas cap. J'avais relevé le défi, changé d'air n'était pas une mauvaise chose en soit. J'arrivais peu à peu devant l'hôtel, apprenant par la suite que nous étions par deux dans les chambres, je n'avais aucune idée de mon colocataire de fortune, mais peu importe, je n'étais pas quelqu'un de très dur à vivre.  J'allais très vite devenir le clown de l'expédition. Je me sentais un peu comme indiana jones qui découvrait une mine d'or ou un temple sacré. Je prenais ma valise dans le coffre du véhicule jaune, prenant bien soin d'en payer le conducteur, un vrai connard soit dit en passant, avant de pénétrer à l'intérieur de l'hôtel somptueux qui se dressait devant moi. Légèrement impressionné par l'ampleur de la chose, je décidais finalement d'entrer timidement dans l'enceinte de l'établissement, dirigeant mon être vers l'accueil. Je montais directement à la suite de mon entrevue avec la jeune femme qui y résidait, m'indiquant que je n'avais besoin d'aucunes clefs puisque mon binôme durant ce voyage était déjà présent. Sans même poser une seule question, je prenais l'ascenseur au nez et à la barbe de plusieurs clients prestigieux qui attendait depuis presque cinq minutes. Je laissais mon pouce se poser sur mon nez, imitant à la perfection une trompette fictive pour narguer les victimes de mon larcin. J'arrivais à l'étage, une légère boule au ventre quant à l'identité de la personne. Il reconnaissait un léger parfum féminin dans le couloir, un parfum bien trop banal pour pouvoir ce faire une quelconque idée sur la maîtresse du flacon Je pénétrais dans ma chambre légèrement entre-ouverte, hurlant tel un gosse de cinq ans, limite à la morte. « WESH s'moi l'boss de la chambre PUTAIN DE ME.. » dis-je d'une voix enrouée avant de rester la bouche béante devant la petite brune qui se dressait devant ma gueule. « La caméra cachée, s'il vous plait. Sortez du placard les gars, je me la suis bien fendue, allez stop. SORTEZ BORDEL. » dis-je, commençant à courir dans tous les sens, valise à la main.  Ce n'était pas possible, c'était un mirage, je n'avais pas assez bu aujourd'hui, le manque d'eau me jouait des tours. Je me connais le pieds dans le lit, me rappelant brutalement que c'était une douce réalité. Je me décomposais. Elle. Giulia, ici à Hollywood, partageant la même chambre que moi. Ce n'était pas possible. La première et seule femme de ma vie, ici. Celle que je connaissais depuis ma terre natale : le Brésil. Je ne pouvais pas l'oublier, c'est d'ailleurs elle qui a crée mon dégoût pour les relations d'amours. C'est à cause d'elle que je ne sais plus ce qu'est l'amour. Elle a laissée un trou béant dans ma poitrine, une cicatrice que même le temps ne peut guérir. J'avais une haine sans fin pour cette demoiselle qui me brisa le cœur en mille morceaux lors d'une soirée durant laquelle elle coucha avec un de mes meilleurs amis. Du moins, une personne que je pensais avoir bien sélectionnée pour pénétrer dans mon cercle privé. Pas assez d'ailleurs. Je me posais contre l'armoire, décidant de me foutre à l'aise. Posant ma carcasse imposante sur le lit, je regardais la jeune femme fixement, elle continuait à défaire sa valise, sans même me calculer. « Même ici à Hollywood faut que tu me les casses hein. Quand j'vois tes jambes, je les imagine en l'air et j'ai presque l'impression d'être devant le pont de San Francisco. Avec tout le monde qui roule dessus, tranquille Emile.  » dis-je d'une voix moqueuse et hautaine, détournant mon regard de cette demoiselle que je prenais aujourd'hui comme une vulgaire traînée.  Elle ne m'intéressait plus, elle m'avait tellement détruit. Je ne pouvais plus aimer à cause d'elle, parce que la moindre meuf avec qui je cherche à m'engager me faire fuir. Parce que je ne crois plus en rien. La pureté de ses formes restaient sans arrêt gravée dans mes pensées, je ne pouvais pas toucher une autre femme sans penser à elle. J'espérais secrètement que tout cela cesse, car je n'en pouvais plus. Je ne voulais plus d'elle dans mon putain d'esprit. Je ne voulais plus de cette douleur dans ma poitrine, de ce trou béant à la place du cœur. Bien sûr que je ne suis pas spécialement à plaindre, mais je ne peux plus m'attacher à une femme, d'où mes multiple relation d'un soir. Son séjour à Hollywood n'allait pas être de tout repos, parce que j'allais lui pourrir autant que je le pouvais. Je voulais la détruire, faire d'elle une moins que rien et j'allais y parvenir, quelque soit le moyen que j'allais mettre en œuvre pour y parvenir.
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MessageSujet: Re: i love your lies I'll eat 'em up (giunaldo) i love your lies I'll eat 'em up (giunaldo)  EmptyVen 18 Sep - 21:41

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