the great escape
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its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer (zellie)

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MessageSujet: its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer (zellie) its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer (zellie) EmptyVen 26 Juin - 17:35

- but your picture on my wall it reminds me, that it's not so bad it's not so bad -




Sans cesse devoir lutter pour survivre, sans doute condamné à l'exil sociale jusqu'à à la fin de mes jours. Rien n'était avec moi, que ce soit aujourd'hui ou hier. Un jour viendra où je pourrai enfin sortir la tête de l'eau, du moins je l'espérais. Lassé par les embûches de la vie, je me laissais peu à peu couler dans le long fleuve tumultueux de la vie. Par fatigue, par refus de me battre, pourtant ce n'est pas dans mon tempérament d'être aussi impuissant. Je n'avais plus cette rage comme les petits frères des quartiers. Je suis fatigué de cette situation, mais il faut quand même prendre le risque de vivre malgré la merde qui tombe devant ma porte chaque jour. J'avais un appartement minable et de l'argent fantomatique dans les poches. La vérité est qu'un seul boulot ne me suffisait pas. Je ne voulais plus remettre les pieds dans la drogue, dans les courses et les bastons. Je voulais de l'argent propre, parce que je regrette. Je prie dieu tous les jours, parce que je me sens coupable. Coupable d'avoir été aussi stupide. Je suis un vrai connard. Le peu d'amour que les gens me portent est un lourd fardeau que je n'arrive pas à rendre. Je suis né et conçu pour être seul, dans une meute il n'y a qu'un alpha, pas deux. Je ne sais pas trop quoi pensé de moi, mais je me demande chaque jour si je suis une personne humaine. Je me sens torturé par mon être sans même pouvoir communiquer, j'ai cette sombre impression d'être emprisonné par une enveloppe charnelle inexistence, une coquille vide. C'est une véritable torture au quotidien de ne rien pouvoir dire sur mes sentiments. J'étais conscient d'être quelqu'un de très mauvais, mais ça ce n'était qu'un détail à mes yeux. J'avais cette mauvaise habitude de penser que mon passé justifiait ce que j'étais aujourd'hui. Un monstre. Un mec presque sans âme, sans humanité. Je peux frapper une femme sans avoir une seule once de regret, je n'éprouve aucune pitié pour la populace en général. Les petits je les manges et les plus grands je les défis. A croire que j'ai subis une ablation du cœur étant plus jeune, pourtant ce n'est pas le cas. J'ai juste cette putain de carapace et je ne peux pas lutter. Je laisse le connard que je suis dicter sa loi. Une goutte venait s'écraser sur mon nez, triste impact entre une source froide et l'autre chaude. Je regardais finalement le ciel d'un geste lent de la tête, observant sans détour les cieux et le paysage qui s'offraient à moi. Je venais ici pour voler parce que j'avais le ventre vide. Voler parce que je venais de perdre mon boulot, une nouvelle fois. C'est devenu un quotidien pour moi, mais j'ai été formaté ainsi dès la naissance, ce n'est qu'une galère passagère de plus. Aucune larme ne pouvait couler de mes yeux j'ai bien trop de fierté pour ça. Plutôt mourir que demander l'aide d'un vulgaire pingouin. Je ne sais rien faire d'autre que réduire en cendre ce que j'entreprends, à croire que l'illégalité me colle à la peau. Je serais sans doute une nouvelle fois confronté à cette éventualité, à moi de voir si je veux céder ou non. Je gagne une misère par mois, alors qu'avant mon salaire je le gagnais en une heure ou le temps d'une soirée. San Francisco n'est pas une ville pour moi, mais elle m'éloigne le plus possible de mes travers, de NY. Et il y a Ellie. Ma faiblesse, ma plus grande peur et mon plus grand espoir de rédemption à la fois. Elle m'intimide, comme un vulgaire garçon de cinq ans. Je me répugne d'être aussi sensible à son être, je me déteste de ne pas être de marbre face à son sourire. Je la déteste autant que je l'aime. Depuis cette fameuse nuit où j'ai réduis son visage angélique en miette, tout à changé. Elle me colle à la peau et ça me fait vraiment chié. Je suis faible quand je la vois et je ne serais qu'une vulgaire merde lorsque son regard se posera sur ma personne. Je n'ai rien en commun avec cette bonne femme et pourtant. Elle doit sans doute penser qu'elle est la seule à avoir vu sa vie se briser en mille morceaux, mais non. C'était l'insulte de trop. Elle me répugne et pourtant je ne peux pas m'empêcher de veiller sur elle, telle une ombre dans la nuit. Ce n'est même pas sûr qu'elle se souvienne de moi. Je ne veux pas d'Ellie dans ma vie, mais j'y suis forcé. Forcé de vivre avec le poids de mes erreurs passées. Ma plus grande hantise, c'était de tomber face à face avec elle, je ne pourrais même lui exprimer mon mal être. Combien je m'en veux de lui avoir ruiné son existence, combien je lui en veux d'avoir soumis la mienne à son jolie sourire. Je ne peux pas partir de ce misérable endroit, parce que je sais qu'elle est ici, parce que mon cœur risquerait de ne pas tenir. Petit à petit, Ellie va me détruire et ce ne sera que le juste retour des choses. Je sens doucement le revers de la médaille m'atterrir en pleine gueule, la roue tournée, ce que vous voulez je m'en fous. Je préfère la détruire que lui avouer que je tiens à elle, rien de m'imaginer prononcer ses quelques mots me donne envie de gerber. Comme un signe du destin, la pluie s'abat sur moi. Si seulement je pouvais être lavé de toutes mes erreurs dans la foulée. Derrière le bruit assourdissant de la pluie, je perçois un bruit de talon de plus en plus proche de ma position. C'est elle. Mon cœur s'emballe et je décide de m'abriter de ce déluge. Collé contre un magasin, je la regarde avancer de mon regard noir, semblable à un loup qui a repéré sa proie. Elle passe devant moi, sans même un regard, ce qui m'arrange dans le fond, mais c'était sans compter sur une profonde faiblesse de ma part. « Ellie ... » dis-je dans un profond soupire. Son prénom s'échappait de mes lèvres, priant qu'elle ne m'ait pas entendu grâce au vacarme que causait la pluie. Je l'espérais. Je n'étais pas prêt pour cette confrontation. S'il te plaît Ellie, ne te retourne pas et va t'en. Si tu savais combien je t'aime, combien je suis accro à toi, pire qu'à une drogue. Putain Ellie tu me pourris la vie, tu me détruit, tu fais de moi un minable. Reste là à vivre ta vie et ne t'occupe jamais de moi. Laisse moi crever. Ne me calcule pas. S'il te plaît Ellie, reste loin de moi. Fuit moi, même si je te suis. Mais ça, elle ne l'entendrait jamais.
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Ness Glaswell
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer (zellie) its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer (zellie) EmptyLun 6 Juil - 22:05

~ sometimes really terrible things happen to really amazing people ~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Ellie déambule sans but dans sa vie depuis quelques semaines, quelques mois. Elle marche dans la rue sans réel but, sans personne à aller visiter, rencontrer, sans rendez-vous à honorer. Elle n'a plus vraiment d'amis - tous partis dans d'autres villes voir continents -, son meilleur ami a disparu de la circulation avec une autre fille, son domicile s'est vu accaparé par l'ex de Maxim et donc elle n'y mets plus un pied depuis son retour de New-York. Elle se demande ce que cette ville peut encore lui offrir et c'est le coeur lourd et rempli de nostalgie qu'elle se rend compte qu'il est peut-être temps pour elle de rentrer à Monaco. Aucun projet professionnel pour booster cette routine qu'elle ne supporte plus. Le concours qu'elle convoite ne débute qu'en septembre et elle est à deux doigts de le passer chez elle, en France. Si Maxim ne rentre pas, s'il reste avec cette fille, cette Laureen, elle ne voit pas pourquoi elle resterait ici. Plus rien ne l'y attacherait. Et elle ne supporterait pas croiser son meilleur ami, voir l'amour de sa vie, se pavaner avec une autre fille qu'elle. Rien que l'idée qu'il soit parti si loin d'elle, avec son ex, sans lui laisser le moindre mot lui donne la nausée. Elle n'a pas perdu de temps pour réserver une place dans le premier vol pour Monaco. Son départ est prévu pour dans deux jours, pas certaine de revenir à San Francisco. Elle a besoin de rentrer chez elle, de se ressourcer, de passer du temps avec sa famille, son frère. Elle a besoin de laisser ses problèmes de coeur et de carrière de côté le temps d'un été. Pour une fois, Ellie va penser à elle, rien qu'à elle et se faire un été de cocooning complet. Elle a en bien assez de toujours faire passer les autres d'abord, alors qu'elle, qui pense à elle ? Personne. Elle est toujours la biaisé la service, et ça commence à la fatiguer. Alors qu'il aille s'amuser le Maxim, qu'il en profite, mais qu'il ne compte pas sur la française pour l'accueillir les bras ouverts à son retour. La Grimaldi n'a pas encore décidé de ce qu'elle allait faire à la rentrée. Rester à Monaco ou rentrer à San Francisco. Elle se décidera au dernier moment, comme toujours. Ellie, elle n'est pas une fervente de l'organisation. Elle fait toujours tout à la dernière minute, même si quelques fois, ça lui porte préjudice. En attendant de repartir chez elle, Ellie se promène dans les rues de San Francisco, profitant des rayons du soleil. Elle se balade, contemple les vitrines de magasins plus beaux les uns que les autres sans jamais entrer dedans, rêvasse, prends du temps pour elle dont elle a besoin. Elle tue le temps comme elle le peut, en ces premiers jours d'été où les rues de la ville se vident petit à petit. Tous partent en vacances ailleurs. Plus loin. Dans des endroits paradisiaques, avec les gens qu'ils aiment. Et Ellie reste ici. Pantoise. Mais elle s'en fiche. Un peu. La solitude ne l'a jamais effrayée. C'est juste la perspective de voir son Maxim s'éloigne jour après jour d'elle. Mais elle doit s'y faire. Visiblement elle n'est plus la numéro un pour lui. Et même si cela l'attriste, après sa rupture avec Roman, elle s'était promis de ne plus jamais se laisser aller pour un garçon. On garde la tête haute. On ne pleure que la nuit, sous les draps froissés. Arpentant une ruelle de San Francisco, Ellie ne fait pas attention aux gens qui l'entourent. Elle avance, sans regarder, sans se méfier. Et puis cette voix qui l'élève. Qui la hèle. Comme un murmure. Une voix qu'elle ne connaît pas. Mais elle décide de se retourner. Parce que ça l'intrigue. Et Ellie est du genre curieuse. Elle ne peut pas continuer son chemin sans savoir ce que cette personne lui veut. Et sans connaître son identité. « Oui ? » quémande-t-elle en s'approchant de ce jeune homme qui la fixe. La Grimaldi détaille ce beau brun et étrangement, ce visage ne lui ait pas indifférent. Elle jugerait l'avoir déjà croisé quelque part. Mais où ? Elle a du mal à se souvenir. « Je n'ai pas rêvé, vous venez bien de prononcer mon prénom ... » ajoute-t-elle, d'une voix timide. Elle n'est plus si sur que cela qu'il l'a apostrophée. Et si elle avait rêvé ? Et si elle espérait tellement que quelqu'un la remarque, face attention à elle, qu'elle ne venait à s'inventer des voix ? Ca serait si triste d'en arriver là.  « Hé mais…. » commence-t-elle, froncement de sourcils venant ponctuer ses mots. Elle ne le quitte pas des yeux. Ce regard, elle l'a déjà vu, c'est certain. Et les souvenirs commencent à se bousculer. « Je vous reconnais ! Vous étiez parmi eux ». Eux. Cette fameuse nuit d'octobre qu'elle n'oubliera jamais. Eux, ses agresseurs. Cette nuit où elle fut tabassée durant de longues minutes. Où elle a du appeler Caleb en pleurs pour qu'il vienne la chercher. Cette nuit qui lui a causé tant de cauchemars, nuits après nuits. « Ne m'approchez pas ! » s'exclame-t-elle, les larmes aux yeux. Ellie fait un pas en arrière. Elle a peur, mais elle ne se laissera plus faire. Elle n'est plus cette petite fille frêle d'octobre. Elle a évolué, changé. Elle s'est endurci. « Et ne prononcer plus jamais mon prénom ! Vous me dégoûtez ». Ces mots sont cinglés, crachés. Elle y met toute la rancoeur et le dégoût qu'elle possède. Comment ose-t-il venir la saluer ? Comment ose-t-il l'approcher ? Connard.
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MessageSujet: Re: its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer (zellie) its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer (zellie) EmptyMar 7 Juil - 8:38

- i tried to be perfect but nothing was worth it i don't believe it makes me real -



J'avais presque oublié le son de sa voix, un pur plaisir pour les oreilles. J'avais un faible pour cette dernière, même si le ton n'était pas propice à la douceur. Elle était devenue un parasite sans même que j'ai un seul mot à dire. Je suis devenu son esclave, alors que l'ironie dans tout cela c'est que je l'agresse deux ans plus tôt. Même si je ne suis pas excusable, j'ai fais ce que je devais faire et si je n'avais pas eu d'impact sur cette agression, elle serait sans doute marquée par quelque chose de bien plus pervers. Dans un sens j'ai cherché à la préserver, pensant qu'une simple agression n'était pas insurmontable psychologiquement qu'un viol. Je lui ai évité le pire, mais ce n'est pas encore assez. Durant ce rixe, j'étais le plus en retrait, parce que mon pied se bloquait devant son minois. Le peu de coups que j'ai mis, je l'ai réalisais dans le vent, faisant mine de frapper aussi fort que je le pouvais pour n'attiser aucuns doutes. Ellie m'a prit ma liberté ce soir là, je suis devenu dépendant de son état d'esprit. Quand elle était heureuse je l'étais secrètement aussi, lorsqu'elle était triste je n'étais pas à ma place, sentant un léger vent de culpabilité me glacer l'échine. Je ne pouvais pas assumer. Regarder son regard si .. c'est mon plus beau voyage, pourtant j'en ai vu des pays. Je me sens si coupable rien qu'à la regarder se plaindre de mon état d'esprit si misérable. Je ne pourrais jamais excuser mes actes, ni même lui présenter un discours d'excuses potables, je pourrai juste rester silencieux, la tête baissée et trouver une parade pour ne pas avoir à le faire, ou tout simplement le dire autrement. Ellie c'est un poison qui me tue à petit feu, qui me détruit de l'intérieur comme une gangrène. Elle m'infecte et me rend si pathétique. Je me sens tellement merdique devant elle, là. Le contraste est si frappant, je ne ressemble à rien.  Ses cheveux sont si délicats, si bien lissés. Son parfum vient amuser mes sens. Coiffé à la va vite, j'ai plus l'allure d'un clochard que du parfait prince charmant. Partir loin d'ici était, je pense, le seul remède plausible pour échapper à son emprise, mais le virus n'est jamais parti. Revenir à San Francisco c'était un choix, mais je l'ai fais avant tout pour voir Ellie, pour rester dans l'ombre, me nourrir de son visage chaque jours, voyant avec un grand bonheur qu'elle était très heureuse. Malheureusement ce n'était pas mon cas. Je suis le plus grand connard de cette putain de planète. Il n'y a pas plus raclure que moi dans ce monde et pourtant me voilà épris de ma victime. Le comble parfait de l'agresseur. Si ce putain de gros lard était encore en vie, il se moquerait de moi, mais j'ai pu éviter qu'il lui fasse des saloperies. Mais ça, elle n'en saurait jamais rien sauf si je n'avais pas le choix de jouer cette carte. La Grimaldi pouvait m'insulter autant qu'elle le voulait, même me frapper, je ne ferai jamais rien à son encontre. J'ai déjà bien trop fait. Je méritais cette sentence, cette confrontation devait venir un jour ou l'autre. Je m'attendais à quoi en même temps ? Qu'elle m'accueille les bras en l'air, comme un messie. C'était bien trop utopique comme réflexion. Autant me tirer une balle directement dans la tête que d'avoir une once de pensée aussi positive. «  Je .. Putain … je suis pas … je... et Merde. » cherchais-je, baissant la tête, fermant les yeux à plusieurs reprises, paniquant pour la première fois de ma vie car je n'étais pas en position de force. « Tu auras aucune excuse de ma part .. j'avais pas le choix, tu sais pas ce que c'est le Bronx putain ... » dis-je d'une voix irritée, sans vraiment élever le ton pour ne pas la faire fuir. Qu'est-ce que je suis faible quand je suis avec elle, j'ai horreur de ça. Briser ma faiblesse en mille morceaux pour une putain de gonzesse. Je ne pouvais pas faire ça, autant me retirer le cœur tout de suite, si j'en avais un. Impossible pour moi de lui en dire plus. Un simple je m'excuse aurait fait tellement de bien, mais je ne suis pas ce genre d'homme. Elle était si riche et moi si pauvre, si médiocre. Le contraste social était si grand, si humiliant pour ma personne. Nike était une marque de richesse chez moi, alors que pour elle, c'était du très bas de gamme. Je passais une main dans mes cheveux, puis je frottais mes yeux, évitant toujours de la fixer, avant de venir devant elle à une distance respectable, écartant les bras, tombant sur les genoux, la tête dans les chaussettes parce que j'avais honte d'être aussi minable, je préférais prendre des coups que présenter des excuses. Ce n'était clairement pas possible. Je la déteste autant que je l'aime. Elle me fatigue d'être aussi forte, d'avoir un impact aussi important. J'en peux plus de lutter, pourtant je dois le faire, comme je l'ai toujours fait durant ma vie. Survivre c'est un point qu'on a tous en commun dans les quartiers. « Allez, fais toi plaisir.. C'est la seule chose que je peux t'offrir.. » dis-je dans une ultime quête de rédemption, avant de baisser la tête, un sourire narquois aux lèvres. J'attendais la sentence, la rafale de coup de sa part, j'étais persuadé de ne rien sentir, de toute manière, la douleur est une preuve de l'existence, alors peu m'importe. Je ne regardais que ses talons si délicats, elle était si belle qu'elle me faisait mourir à petit feu.  Le connard que j'étais ne pouvait rien face à cette créature. Je perdais d'avance rien qu'en la voyant. J'étais je ne sais pas .. attaché à elle comme on est attaché à un chien je pense, je ne sais pas .. je ne connais rien de ça, dans ma vie je n'ai connu que torture et coups bas. Aimé une personne pour moi, c'est la laisser vivre. Elle m'était nécessaire à ma survit, comme à ma destruction. Je ne voulais pas changer pour une femme, je n'ai jamais fais ça. Le silence était la meilleure des réponses, je préférais ne plus rien dire, même si elle s'en allait et que je restais là comme le christ, peu importe. J'avais eu cette chance d'engager la discussion, c'était déjà une chose importante. Ellie à cette chance d'être l'exception. Celle pour qui je ferai n'importe quoi, mais pour qui j'aurai une profonde réticence à baisser mon froc. J'allais sans doute devoir le faire, une torture ultime pour moi que de montrer le moindre sentiment. Casse les couilles.
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MessageSujet: Re: its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer (zellie) its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer (zellie) EmptyVen 18 Sep - 22:05

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