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i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA

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MessageSujet: i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA EmptyDim 16 Oct - 15:52

    i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA Tumblr_lk8qdh6VPK1qa1b67o1_500
    Combien de fois me suis-je retourné dans la rue, le cœur en vrille parce que j'avais cru apercevoir un bout de silhouette qui... ou une voix que... ou une chevelure comme... ? Combien de fois ? Je croyais que je n'y pensais plus mais il me suffisait d'être un moment seul dans un endroit à peu près calme pour la laisser venir ϟ KURTESSA




DREAM ON« Jairo ». Je me raidissais brusquement. Personne ne m’avait appelé comme ça depuis que je suis ici, à Berkeley. Personne n’est censé connaître mon ancienne identité. Si quelqu’un le découvrait, j’étais mort, expulsé, renvoyé et envoyé au trou. Et ça, il en était hors de question. Des semaines que j’étais en fuite, que je me cachais à Berkeley, des semaines d’effort pour tenter de me fondre dans la masse sans jamais me faire remarquer, ce n’était pas pour qu’un fantôme de mon passé vienne tout foutre en l’air. Ma vie semblait déjà assez ruinée comme cela pour qu’on en rajoute une couche. Quelques fois, je me demandais si je n’aurais pas mieux fait de me laisser tirer dessus, ce fameux jour. Au moins, j’aurais enfin été en paix et je n’aurais plus eu besoin de me battre pour vivre, voir survivre. Je me retournais doucement vers la voix qui m’avait murmuré cette absurdité à l’oreille. Je ne reconnaissais pas cette personne. Inconnu au bataillon pour moi, mais comment pouvait-elle connaître mon ancien nom alors ? Qui était-elle et que me voulait-elle ? « Excusez-moi, vous avez du vous tromper de personne. Je m’appelle Kurt ». Et sans ajouter un seul mot, je commençais à dépasser ladite personne. A peine quelques pas plus tard, la voix retentit à nouveau. Je m’immobilisais subitement. « Je t’ai reconnu, même avec des cheveux en plus et une allure de jeune friqué, tu pues le sang, Jairo ». Me dit-il en insistant bien sur mon véritable prénom. J’avais été démasqué. Il allait me trainer chez les flics ou pire il allait me saigner, là dans une ruelle sombre. Mais je ne comptais pas me laisser faire. S’il voulait me planter un couteau dans le bide, il allait d’abord déjà falloir qu’il arrive à me chopper et qu’il arrive à éviter les droites que j’allais gentiment lui asséner dans le visage et dans le ventre. J’étais prêt à battre si c’était ce qu’il voulait. J’étais prêt à tout, sauf à devenir qu’il tenait en sa possession une arme à feu. PAN PAN. Deux coups de feu tirés ▬ DREAM OFF

Je me réveillais en sursaut. Encore ce putain de cauchemar. Toujours ce putain de cauchemar qui revenait inlassablement toutes les nuits. Je me réveillais toujours au moment des coups de feu, qui étaient tirés dans ma direction, complètement en sueur. Et généralement, je n’arrivais pas à me rendormir. Je ne pouvais fermer les yeux sans savoir que j’allais partir dans les abîmes de mon passé, qui finirait toujours par me rattraper, qu’importe où j’aille me réfugier. Je m’étais risqué à la sieste, tentant une autre méthode de dormir, tentant d’échapper à mes démons, en vain. Il était désormais vingt-deux heures, je tremblais comme une feuille et je savais que je partais pour des heures d’insomnie. Une sieste qui s’était voulu réparatrice s’était transformée en véritable outil de torture. Je restai quelques minutes, les mains derrière la tête, me perdant dans le blanc de mon plafond. Je tentai désespérément de calmer les pulsations de mon cœur tambourinant dans ma cage thoracique. Quoique je fasse, je ne pourrais jamais oublier cette partie de ma vie, ni tenter de la laisser loin de moi. Elle finirait toujours par me revenir en pleine gueule. Comme ça, au détour d’un cauchemar, d’un homme ayant les mêmes traits que ma victime, d’un flic qui aurait le malheur de me regarder un peu trop fixement. La paranoïa m’habitait depuis que j’avais foulé le sol américain et je savais que ce sentiment ne me quitterait plus jamais. Toujours se méfier de tout et de tout le monde. Mettre des barrières de protection entre eux et moi, ne jamais accorder totalement sa confiance. Tel allait être mon futur. Et ce n’était pas forcément quelque chose qui m’enchantait royalement. Mais je n’avais malheureusement pas le choix. Ma protection devenait mon objectif principal, quitte à rester seul pendant toute ma durée ici. Car oui, je comptais bien repartir un jour au Mexique, mon pays, quand les choses se seront tassées. Je me levai alors brusquement, restant quelque secondes assis sur le rebord de mon canapé histoire de me frotter le visage avec les mains, faisant ainsi disparaître les dernières traces de cauchemars qui s’entêtaient à rester accrochés à mes paupières. Je choppais une bouteille d’eau que je vidais d’un quart avant de me ruer dans ma douche. Une petite sortie ne me ferait pas de mal. L’alcool était mon ami, ouais ouais. L’eau ruisselante sur mon visage achevait de me réveiller complètement. J’aimais ce contact sur ma peau, je fermais les yeux et oubliais le temps. Je rêvais à d’autres horizons, je me revoyais dans ma ville, à Tijuana et je revoyais les moments de mon enfance qui n’avaient pas été trop pénibles. L’espace de quelques instants, je redevenais le Kurt nostalgique et tendre. Ce Kurt n’apparaissait n’a pas très souvent et les rares fois où il apparaissait, il ne restait jamais très longtemps. Ma façade de mec froid et distant se refixait alors sur mon visage. Cette froideur, c’était mon arme. Moins on m’apprécie, moins on risquait de trop s’introduire de ma vie et moins je ne risquais de commettre d’impairs quant à mon passé et ma situation actuelle à Berkeley. Pour tous, je demeurais Kurt Espinoza, fils d’un grand sénateur mexicain et cela devait en rester ainsi, le plus longtemps possible. Au bout d’une dizaine de minutes, je me décidai enfin à couper l’eau. Je sortai de la douche, enfilant une serviette autour de ma taille. Rasage, brossage de dents, tentative de coiffage et direction ma chambre. Je n’eu pas besoin de réfléchir dix mille ans pour choisir ma tenue. Ce fut jean, polo blanc et veste en cuir marron qui atterrir sur mon corps. Chaussures au pied, parfum furtivement mis, je refermais derrière moi la porte de mon appartement. Go to the party, ce soir, c’était tête à l’envers et filles à gogo.

Quand je rentrais dans cette boite de nuit, l’ambiance n’était pas encore tout à fait à l’euphorie collective. Pas tout à fait minuit, les esprits ne s’étaient pas encore assez échauffés et l’alcool n’avait pas encore assez agi dans les cerveaux de quelques un. Pour ceux qui en avait un bien entendu. Un rapide tour d’horizon des gens déjà présents avant de m’accouder au bar pour me commander mon scotch. Je restais debout devant le comptoir du bar, le verre à la main et scrutais la foule. Mon regard fut alors attiré par une brune. Et pas n’importe quelle jolie brune. Je ne connaissais pas son prénom mais je savais déjà qu’elle était spéciale. Je l’avais vu une ou deux fois, entourée de ses groupies et je devais bien avouer qu’elle ne m’avait pas déplu. Mais comment savoir si j’avais mes chances avec elle. Je n’en avais pas la moindre idée. Et la question ne se posait pas. Avoir une petite amie était une de mes dernières préoccupations. Les coups d’un soir, oui, les sentiments, l’amour et tous ces superflus, non. J’allais détourner mon regard de la jeune fille quand je vis un type s’approcher d’elle. Je fronçai les sourcils, voyant bien vite qu’il semblait assez éméché. J’aurai du m’en foutre et la laisser se démmerder toute seule. J’aurai du ne pas intervenir mais ce fut plus fort que moi. L’autre naze semblait insister et moi, ça m’exaspérait, un peu trop. D’un coup sec je posais mon verre sur le comptoir avant de me ruer sur le type. « Toi tu dégages d’ici et tu laisses ma copine tranquille, capito ? ». Je passais mon bras autour de la taille de la jeune femme pour la ramener contre moi et faire comprendre à mon interlocuteur qu’elle était chasse gardée. Je ne le quittais pas des yeux, sourcils froncés. « C’est quoi ton problème ? » me dit-il. Mon sang ne fit qu’un tour et je le poussais assez fort pour qu’il recule d’un bon pas. « Mon problème c’est les types comme toi qui se pensent tout permis avec les copines des autres, alors maintenant, je veux plus te voir près d’elle ou près de moi ou c’est mon poing que tu vas venir embrasser ». Je me retournais, attrapant au passage la main de cette inconnue pour la guider derrière moi à travers la foule et surtout loin de ce vaurien. Une fois arrivés au bar, je la lâchais et la regardais, quelque peu gêné. « Désolé, ce type avait l’air collant, je pensais faire une bonne action. J’espère que j’ai pas gâché ton coup du soir ». Comme si j’en avais quelque chose à foutre. Ton coup du soir sera peut-être moi babe.


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MessageSujet: Re: i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA EmptyDim 16 Oct - 17:06

i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA 254728ban9


.KURT & NESSA.
. I LOVE YOU SO BUT WHY I LOVE YOU I NEVER KNOW .

« Bon les filles, encore une dernière fois et on arrête. » Lance la capitaine des cheerleaders en agitant son pompon. Je lève les yeux au ciel tout en poussant un long soupire. Je crois que cette nana n'a pas encore compris qu'elle était dans l'incapacité la plus totale de diriger une équipe. Non elle, hormis agiter son pompon sous le nez des autres, elle ne sait pas faire grand chose. Ce qui m'enerve pas mal en fait. Lorsque je vivais encore en Angleterre, il n'y avait pas de cheeleaders dans mon lycée. Mais cela ne m'empêchait pas de diriger d'une main de fer ma petite tribu et d'être celle pour qui on faisait absolument tout et n'importe quoi. Alors lorsque je suis arrivée à Berkeley, c'était un peu le rêve de ma vie. Ici, j'allais pouvoir faire parti d'un véritable groupe bien distinct par rapport aux autres et je dois avouer que de me trimballer en tenue de pompom un peu partout sur le campus est quelque chose que j'adore. Faire tourner la tête des garçons – voir même de certaines nanas – en me trémoussant avec ma mini-jupe est un petit plaisir personnel. Il faut dire que j'ai toujours été très douée pour cela, charmer les gens. D'ailleurs en Angleterre il y avait tout un tas de rumeurs qui circulaient sur mon compte et je trouvais ca très drole. En fait le principal étant pour moi que l'on parle de moi. Peu importe ce que l'on pouvait dire sur mon compte. En arrivant à San Francisco j'avais peur de passer inaperçu – même si en y réfléchissant bien c'était parfaitement impossible – et que l'on me considère comme une fille comme les autres. Me fondre dans la masse est quelque chose que je ne supporte tout simplement pas. J'aime être vue et j'aime que l'on m'admire. Très tôt je savais que je plaisais à la gent masculine. Surtout lorsque les garçons me tournaient autour, limite à se battre pour moi alors que mes copines n'avaient personne. Ce n'est pas que je suis narcissique – ou très peu – c'est juste que je suis réaliste.

Mains sur les hanches, j'affiche une moue agacée et reste sans bouger alors que mes coéquipière s'activent pour répéter la chorégraphie. Personnellement je ne vois pas l'intérêt que j'aurai de suivre une nana que je juge totalement incompétente et qui par dessus le marché, fait une chorégraphie complètement nulle. Je me racle alors la gorge et la blondinette se retourne pour me faire face. Je lève un sourcil et la toise de haut en bas alors qu'elle s'approche de moi. « Tu ne répètes pas Nessa ? » Je croise les bras et affiche cette espèce d'air de peste que je sais si bien faire. « Désolée mais aux dernières nouvelles je ne me suis pas inscrite au cirque, mais chez les pompoms. Alors ta chorégraphie à deux balles, il est hors de question que je la fasse. » Affirmais-je alors qu'elle affiche un air surpris. « Alors agite tes pompons si ca te fais plaisir, mais moi je me casse. T'façon j'ai une soirée de prévue et je n'ai pas envie de me fatiguer pour ca. » Cinglais-je avec un sourire en coin avant de faire demi-tour sur moi-même et quitter le lieu des répétitions. […] Serviette autour du corps, je passe une main sur le miroir de la salle de bain afin d'essuyer la buée qui s'y est déposée pendant que je prenais ma douche. Je finis de m'essuyer et enfile mes sous-vêtements avant de quitter la pièce pour me diriger dans ma chambre. Plus précisément dans mon grand dressing. C'est toujours un grand moment lorsque je sors, que de choisir la tenue que je vais enfiler. J'envoie valser les vêtements un par un jusqu'à ce que je tombe sur la perle rare : une robe léopard. Une fois ma trouvaille enfilée, je file dans la salle de bain pour me refaire une petite beauté et quitte rapidement mon appartement pour aller rejoindre mes copines en ville.

[…] A vrai dire je ne sais plus très bien depuis combien de temps je suis dans cette boite de nuit. J'étais arrivée légèrement en retard alors j'avais du payer la première tournée de shooters. Le monde de la nuit, c'est mon élément. J'adore faire la fête et ce depuis que je suis adolescente. Ma première cuite je l'ai prise à quatorze ans, alors ce ne sont pas trois ou quatre verres de vodka qui vont me faire peur. Même si je ne suis pas franchement du genre à tenir l'alcool. Tant pis, ce soir on est là pour s'amuser. Mon corps bouge au rythme de la musique lorsqu'un mec arrive devant moi et commence à me draguer. Ca me fait doucement marrer sur le moment, mais le gars se trouve vite très collant. Je m'apprête à ouvrir la bouche pour lui dire de me foutre la paix, lorsqu'un beau brun – que j'avais accessoirement repéré depuis un moment sur le campus – sort de nul part. « Toi tu dégages d’ici et tu laisses ma copine tranquille, capito ?  » Sur le coup je bloque légèrement, levant un sourcil tout en fixant ce bel inconnu. « C’est quoi ton problème ?  » Commence à s'énerver l'autre mec. C'est d'ailleurs à ce même moment que je comprends le petit jeu du brun. « Mon problème c’est les types comme toi qui se pensent tout permis avec les copines des autres, alors maintenant, je veux plus te voir près d’elle ou près de moi ou c’est mon poing que tu vas venir embrasser  » A vrai dire je n'ai pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, qu'il m'entraine par la main vers le bar. Une fois à hauteur du comptoir, il me lâche la main et me regarde légèrement mal à l'aise face à ce qu'il venait de se produire. « Désolé, ce type avait l’air collant, je pensais faire une bonne action. J’espère que j’ai pas gâché ton coup du soir  » J'affiche un sourire, quelque peu chamboulée parce qu'il venait d'arriver et m'avance vers le beau brun, rapprochant mon visage de sa joue pour y déposer un baiser. « Merci. » Dis-je calmement avant de prendre place sur un tabouret et nous commander à boire afin de le remercier pour son aide. « Au fait, je m'appelle Nessa. » Et je t'ai déjà remarqué depuis un bon moment mon mignon.
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MessageSujet: Re: i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA EmptyJeu 20 Oct - 15:44

    i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA Tumblr_li99gredHm1qbadhgo1_500
    Je t'appelle parce que j'ai envie de revoir ton visage. C'est tout. C'est comme les gens qui retournent dans le village où ils ont passé leur enfance ou dans la maison de leurs parents ..ou vers n'importe quel endroit qui a marqué leur vie. A croire que ton visage est un endroit qui a marqué ma vie ϟ KURTESSA





Depuis que j’étais arrivée à Berkeley, j’avais tenté par tous les moyens de me faire le moins d’amis possible. Ou du moins, d’en rester au strict minimum avec les connaissances que je côtoyais la journée. Mais moins les gens en savait sur moi, mieux je risquais de rester longtemps ici. A ne traîner avec quasiment personne, je passais alors pour le solitaire de l’université, celui qu’on regarde de loin, du coin de l’œil. Celui qui dont on aimerait bien au moins connaître son nom mais dont on n’ose pas s’approcher, au cas où il mordrait. Et ils avaient bien raison de ne pas trop m’approcher, parce qu’une droite partirait facilement dans leur jolie petite gueule d’étudiant bien habillé sur eux. Je détestais tous ces fouineurs qui se disaient être ton ami au bout de quelques minutes de bavardages. Gars, je ne suis pas ton pote et je ne le serais jamais. Les véritables amis, je pouvais els compter sur les dix doigts de la main, et encore, une part de méfiance à leur égard s’opérait toujours en moi. Je ne pouvais pas totalement me livrer à eux et leur faire pleinement confiance. J’étais loin d’être con et naïf contrairement à ce que certains pouvaient croire. Et l’amour, je n’en parlais même pas. Il m’était tout bonnement pas envisageable de tomber amoureux un jour. Ce n’était ni le bon moment, ni le bon endroit. Je n’avais jamais éprouvé le besoin ni l’envie de m’attacher à quelqu’un, surtout pas maintenant. Je ne me qualifiais pas de type bien. A part une vie en cavale, un caractère de merde et des souvenirs de gosses à faire chialer n’importe quelle nana je n’avais rien à offrir à qui que ce soit. Les battements de cœur accélérés quand on voyait la personne aimée, je n’avais jamais connu. Dans la misère où j’avais toujours vécu, nous traînions généralement entre mecs. Les filles ne faisaient pas vraiment parties de notre milieu et les rares qui n’avaient pas eu la chance d’y échapper étaient plutôt considérées comme des bons potes que comme des filles avec qui nous aimerions coucher. Ce n’est pas pour autant qu’il faut croire que je suis un jeune puceau, loin de là. Je suis un puceau de l’amour, pas du sexe, nuance. « Merci ». Je ne savais pas vraiment ce qu’il venait de me prendre. Cette fille qui n’avait pas l’air d’être conne et qui était plutôt jolie me terrifiait. C’était la première fois que je m’octroyais le droit de me faire passer pour le copain d’une fille pour qu’elle échappe aux griffes d’un gros chien en chaleur. D’ordinaire, j’aurais plutôt regardé la scène d’une air blasé en vidant d’un coup sec mon verre. Mais jamais au grand jamais je n’aurais agi comme je venais de le faire. Je ne connaissais la jeune femme ni d’Adam, ni d’Eve, juste aperçu quelques fois au campus, dans sa tenue de pompom girl. Et bon, je devais bien avouer que sa petite jupe ne m’avait pas laissé indifférent. Mais de là à être prêt à cogner un gars pour elle, la faible limite à ne pas franchir venait d’être franchie ce soir. « De rien, c’est pas beaucoup d’honneur. Il semblait d’être déchiré qu’un coup d’épaule aurait suffi à le faire vaciller ». Mes joues venaient de s’embraser suite au baiser de la demoiselle et j’espérais que la lumière du bar camoufle la gêne qui venait de s’emparer de moi. C’était un sentiment étrange, une sensation comme je n’en avais encore jamais senti. Aucune fille n’avait encore eu le privilège de pouvoir me faire flancher d’une telle façon. Elle, si. Et c’était aussi effrayant que réjouissant. Je ne savais quelle posture adopter, quoi lui dire. Fallait-il que je me barre immédiatement en courant prenant la première excuse qui me passerait par la main pour éviter le massacre ? Ma tête me criait de le faire mais mon corps ne l’entendait pas de cette oreille. Il m’incita même à me poser aux côtés de.. Nessa, venait-elle de me révéler. Un prénom qui lui allait à ravir à vrai dire. Aussi doux que les traits de son visage. « Moi c’est Kurt ». Je lui adressais un mini sourire du coin des lèvres avant de reporter mon attention sur les verres qu’elle venait de commander. L’alcool se mélangeant à tous ces sentiments confus en moi n’allait pas faire mon ménage, je le savais.

« J’ai un jeu à te proposer. Chacun affirme une vérité sur l’autre. Si on se trompe, on boit, par contre, si on ne se trompe pas, c’est l’autre qui boit. De plus, tant qu’on ne se trompe pas, on a la main. Partante ? ». Manière subtile d’intégrer l’alcool à la connaissance. Je savais déjà ce que j’allais affirmer le premier et j’étais certain de ma réponse. Moins je buvais, plus j’allais pouvoir intégrer les informations la concernant plus rapidement et plus facilement. Je comptais bien la connaître un peu plus, mais la connaître bourré n’allait pas m’avancer à grand-chose puisque demain matin, je ne me souviendrais de rien. Qu’elle soit ivre morte elle ne me dérangeait pas. Moins elle en savait sur moi et mieux j’allais me porter. Si elle comptait sur moi pour lui narrer les douces aventures du petit Kurt enfant, elle se mettait le doigt dans l’œil. Je ne lui donnais même pas dix minutes avant de ne plus savoir ce qu’elle racontait. Jouer le chevalier servant ce soir allait s’avérer assez drôle. J’avais déjà commencé quelques instants plus tôt, alors pourquoi changer une équipe qui gagne et faire disparaître les bonnes vieilles habitudes ? « Tu permets que je commence ? ». A vrai dire, je n’attendais pas sa réponse pour me permettre d’attaquer le jeu. Au moins elle était fixée, je n’avais rien du prince charmant qui tenait la porte avant d’entrer dans une pièce et qui cédait aux moindres exigences des demoiselles. J’avais toujours agi dans mon propre intérêt, ça n’allait pas changer ni ce soir, ni pour une femme, même bien foutue. « J’ai le pressentiment que tu t’appelles Nessa ». Ok, c’était un peu facile comme première affirmation et je me mis à rire de ma connerie, mais merde, qu’est-ce que c’était bon de voir sa tête d’offusquée. Kurt l’enfoiré prêt à te faire boire, bonjour. J’avais établis les règles, et rien ne stipulait que nous ne pouvions pas nous servir d’une vérité déjà connue, so try again. « Bon, j’avoue, c’était petit et mesquin, tu auras le droit de me rendre la pareille quand tu auras la main. Enfin si tu l’as ». Après un dernier sourire, de fierté, je prenais une gorgée du verre qui se tenait devant moi, attendant que Nessa ait fini de boire le sien. Je fis un signe au serveur de nous servir une tournée de shooteur de tequila, rien de mieux pour ce genre de jeu. J’espérais pour elle qu’elle tienne bien l’alcool et qu’elle ait un foie solide, auquel cas, je serais même prêt à lui tenir les cheveux quand elle sera entrain de vomir ses tripes, i promise. « Deuxième affirmation pour moi. Je parie que tu es une pompom girl ». Bingo Kurt. Je lisais dans les yeux de Nessa de la surprise, mais aussi une pointe de frustration. Plus jeune, j’avais appris à lire sur les visages pour savoir si la personne en face de moi était assez digne de confiance ou si elle me mentait à ce moment-là. Et j’étais devenu un pro au fil du temps. Aucunes expressions faciales ne me manipulaient. Je manipulais les autres, et pas l’inverse. Je jubilais de tenir les rennes du jeu. Mais je sentais qu’à peine Nessa aurait repris le dessus que j’allais en prendre pour mon grade. Mais pour l’instant nous n’étions pas dans ce cas de figure. Heureusement pour moi, malheureusement pour elle, parce que la prochaine affirmation que j’allais avancer allait l’enfoncer un peu plus dans les abîmes de l’alcool, à son plus grand désarroi. Alors little girl, on baisse déjà les bras ?
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MessageSujet: Re: i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA EmptyJeu 20 Oct - 19:23

Lorsque je vivais en Angleterre j'avais déjà beaucoup d'amis. Bon, je savais très bien qu'ils n'étaient pas tous des plus sincères avec moi, mais comme ils n'hésitaient pas à faire tout ce que je leur demandais, je m'en fichais pas mal. En même temps ca a toujours été dans ma nature d'aller vers les autres, d'être très bavarde et de poser des tas de questions aux gens pour les connaître. Alors quand j'ai mis les pieds pour la première fois à San Francisco et plus précisément le campus de Berkeley, je n'ai pas mis quinze plombes pour me faire des connaissances. Etant donné que je suis ici depuis seulement quatre mois, je n'ai que trois ou quatre vrais amis avec lesquels je passe la plus part de mon temps. Pour le restant, je me contente de leur parler de la pluie et du beau temps – et accessoirement de mon nouveau sac à main griffé. A vrai dire je ne me voyais pas renier ma vraie personnalité en arrivant ici. Pas une seule seconde je me serai vue passer pour la petite nouvelle timide et qui n'ose aller vers personne. Non, ce n'est pas du tout moi. D'ailleurs la solitude est mon pire ennemi. J'ai besoin de mes amis, des personnes que j'aime pour m'épanouir. Je n'arrive tout simplement pas à comprendre les gens qui restent seuls à longueur de journée. Je conçois que nous ayons chacun notre personnalité et que certains soient plus solitaires que d'autres, mais il y en a pour qui cela frise la sociopathie. Pour ma part, j'essayais au maximum d'élargir mon réseau social. Et je dois avouer que je m'y prenais plutôt bien étant donné que je connaissais à présent les trois quart de l'université. Il faut dire que d'être dans l'équipe des cheerleaders ca aide pas mal pour se faire connaître d'avantage. Bon par contre jusqu'à ce que je mette les pieds sur le sol américain, je n'étais encore jamais tombée amoureuse et je crois que ce n'est pas prêt d'arriver non plus. Je crois que j'ai une sorte de blocage. Le décès de ma mère en me mettant en monde en est surement la cause. Car même si mon père s'est trouvé une autre femme qu'il couvre de cadeaux, je sais à quel point ca l'a détruit de perdre ma mère. En fait j'ai peur que ce genre de chose ne m'arrive. Vous savez, de trop rapidement vous attacher à quelqu'un, les sentiments amoureux débarquent on croit que l'on s'appartient pour la vie et patatrac tout s'effondre en une fraction de seconde. Non, je crois que je ne supporterai pas que ce genre de chose m'arrive. Voilà pourquoi je passe mon temps à aller voir de droite à gauche. J'ai peur de la stabilité, d'une relation sérieuse et d'être dépendante de quelqu'un.

En tout cas cela ne m'empêche pas pour autant d'avoir des attirances physiques pour quelques personnes. Et notamment ce beau brun qui est venu me secourir face à l'autre boulet. Cette soirée prenait une tournure vraiment très inattendue. L'envie était plus forte que moi, il avait fallu que je lui embrasse la joue pour le remercier. En même temps ca me permettait de tester mon pouvoir de séduction sur lui ni vu ni connu. Sans plus attendre je prends place sur un tabouret et me présente histoire de faire plus ample connaissance. Il faut dire que c'était bien la première fois que l'on me faisait un coup pareil : se faire passer pour me petit-ami. D'ailleurs je trouvais ca très mignon de sa part. Oui parce que ca aurait été le mec le plus laid de toute la boite qui aurait fait ca, j'suis pas certaine que j'aurai apprécié la chose. « Moi c’est Kurt  » Son prénom raisonne dans ma tête comme un disque rayé. C'est beau et ca lui correspond totalement je trouve. Sans plus attendre je nous commande quelques verres histoire de nous mettre d'avantage dans l'ambiance. « J’ai un jeu à te proposer. Chacun affirme une vérité sur l’autre. Si on se trompe, on boit, par contre, si on ne se trompe pas, c’est l’autre qui boit. De plus, tant qu’on ne se trompe pas, on a la main. Partante ?  » J'affiche un sourire en coin face à sa proposition et avale une nouvelle gorgée. J'adore les défis. « Tu permets que je commence ?  » Avec un hochement de tête, je lui affirme que je suis d'accord. « J’ai le pressentiment que tu t’appelles Nessa  » Face à sa réponse je lève un sourcil et le dévisage quelques secondes avant d'attraper mon verre et de le boire sans rien dire. « Bon, j’avoue, c’était petit et mesquin, tu auras le droit de me rendre la pareille quand tu auras la main. Enfin si tu l’as  » Je lui jète un regard en coin avant d'afficher un petit sourire. Bordel à ce rythme là je vais finir par rentrer chez moi en rampant sur le trottoir. Bon, de toute façon il ne me connait pas donc il ne peut pas deviner une énième chose sur moi c'est impossible. « Deuxième affirmation pour moi. Je parie que tu es une pompom girl  » Bordel de merde ! « C'est pas sympa de me faire ca. » Lui dis-je en faisant une moue boudeuse avant d'attraper un nouveau verre. Etant donné que je ne tiens pas du tout l'alcool, je ne donne pas cher de ma peau pour le coup. « A mon tour ! Tes verres sont vides ce serait dommage de les laisser dans cet état là. » Affirmais-je avec un sourire ravis. « Je n'aime pas rester conforme aux règles. » Dis-je en lui faisant un clin d'oeil avant de faire glisser un verre vers lui. « Je parie que tu n'es pas de San Francisco. »
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MessageSujet: Re: i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA EmptyMer 26 Oct - 14:01

    i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA Tumblr_ltknf4uhM21r4h55qo1_500
    Quand je te vois, j'ai mal au bide comme devant dix mille personnes, s'il te plaît, arrête ça et prends-moi dans tes bras ϟ KURTESSA





Cette fille dégage ce truc. Le petit truc que l’on n’arrive pas à définir. Mais qui fait toute la différence à nos yeux. Elle est belle, elle a du charme, semble avoir du caractère. Je l’aperçois à la lueur au fond de ses yeux, cette lueur que l’on peut retrouver au fond des miens. Cette fille me fait penser à moi. Je ne la connais pas et pourtant j’ai l’impression de me voir dans ses traits. Cette assurance à toute épreuve mais cette fragilité dans le regard, que moi aussi je connais bien et que moi aussi j’essaye de dissimuler, en vain. Il y aura toujours quelqu’un pour la déceler, quelqu’un de plus habile que les autres, de plus attentif surtout. Et moi je l’avais vu cette lueur dans son regard, lueur furtive mais dont j’avais saisi la beauté, quelques secondes durant. Cette nana-là, ce n’était pas la première fois que je la voyais. Et ce n’était pas la première fois qu’elle m’attirait non plus. Elle, munie de son petit uniforme de pompom girl, avait déjà attiré mon attention plus d’une fois. Pas seulement parce que son joli petit cul se mariait tellement bien avec sa jupe d’uniforme, mais parce que ce petit quelque chose dans son regard m’avait déjà pris de cours et m’avait comme littéralement scotché. Elle dégageait comme une aura qui me donnait envie de la suivre, encore et toujours. Et la croiser ce soir dans ce bar semblait si inespéré que la question du rêve s’était imposé à mon esprit. Pourtant je ne rêvais pas. Mon corps était bien ancré sur ce tabouret, à ses côtés. Et c’était bien moi, Kurt, le débile à avoir lancé un jeu d’alcool. Si elle ne me prenait pas pour l’ivrogne de service, un peu lourdeau à lui poser de la question, j’en étais un chanceux. « C'est pas sympa de me faire ca ». Je la regardais en souriant. Décidément cette fille avait le don de me foutre le bide à l’envers. A me sourire de cette façon, j’allais finir par en faire une syncope. Je n’y connaissais rien en l’amour, ni en sentiments, ni en romance, mais bordel, ce que je ressentais à cet instant précis n’avait rien à voir avec ce que j’avais pu ressentir pour ma mère étant gamin et pour ma bande avec qui je trainais à l’époque au Mexique. Bande dont je n’avais d’ailleurs plus la moindre nouvelle. Tant mieux, tant pis, je ne savais pas trop. Ils avaient été ma famille pendant de nombreux mois voir de nombreuses années. Je me demandais souvent ce que devenait Yan, mon ancien chef de bande et meilleur ami par la même occasion. C’était grâce à lui si j’avais réussi à arriver jusqu’ici à l’heure actuelle et souvent la question de le savoir mort ou vivant me trottait dans la tête. Il avait toujours été d’un soutien sans faille, d’une loyauté sans pareille, d’une écoute comme on en attendait souvent. Sous ces airs de mafieux et de gueule de bouledogue, Yan cachait une sensibilité proche de celle que j’avais pu connaître dans mon enfance, quand tous mes idéaux m’étaient encore à portée de main. C’est en parti pour cela qu’un réel lien fraternel s’était au fil du temps tissu entre nous. En dépit de notre apparence, nous nous ressemblions comme personne. Niveau caractère s’entend. Il avait toujours été le frère que je n’avais jamais eu et ce genre d’amitié ne courait malheureusement pas les rues. Et à Berkeley, il m’était devenu difficile de faire entièrement confiance à quelqu’un. Je trainais avec quelques amis triés sur le volet et en qui j’avais plutôt confiance, mais jamais je ne pourrais leur accorder aveugle confiance. « Qui a dit que j’étais un type sympa ? » dis-je en la regardant sans rien ajouter, avant de me reconcentrer sur le verre présent devant moi. Petite tentative de mise en garde, du genre casse-toi avant qu’il ne soit trop tard et avant que le grand méchant loup ne te dévore toute crue little girl.

« A mon tour ! Tes verres sont vides ce serait dommage de les laisser dans cet état là ». Je relevais la tête. Bordel elle venait vraiment d’inverser les règles là. Personne avant elle n’avait osé défier mes règles, à moins d’être du genre suicidaire. J’eu envie de lui tirer la gueule quelques instants, de lui balancer ses verres à la gueule et de ma barrer, parce que je détestais les petites pimbêches qui se pensaient tout permis. On ne prenait pas le dessus sur Kurt, c’était Kurt qui dominait, point barre. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’en fis rien. Parce que le culot de cette fille-là me plu bien. Je ravalais mon impulsivité et gardait un visage impassible, ne trahissant aucune émotion. « Je n'aime pas rester conforme aux règles ». Et bien je voyais ça. « Et moi, je n’aime pas les filles dans ton genre qui s’invente un style de rebelle parce qu’elles sucent encore leur pouce la nuit en appelant papa » eus-je envie de lui rétorquer. Mais encore une fois, quelque chose me poussa à me taire et à ne pas faire fuir cette nana-là. Parce qu’au-delà de son apparence de fausse rebelle, j’écrase tout le monde, il y avait quelque chose dans cette fille, dans son regard qui me poussait à en découvrir plus sur elle. A en découvrir plus sur elle qu’elle ne pourrait en découvrir sur moi. Il fallait que je la contre avant qu’elle ne puisse s’immiscer trop aisément dans mon intimité. Manque de bol pour moi, Nessa semblait lire en moi comme je m’évertuais à le faire avec elle. Deux options se présentaient à moi alors que je contemplais ce shooteur que j’étais censé boire, puisque la jeune femme venait d’affirmer une vérité à mon sujet. Soit je le buvais en lui confirmant ses dires, soit je tentais la feinte en lui mentant, comme je le faisais habituellement avec pas mal de monde. Sauf que pour tout le monde, j’étais Kurt Espinoza, fils du grand sénateur mexicain Salvator Espinoza, qui fut mon pass-droit pour faire office de membre chez les bourges. Sauf que la thune qui gonflait mon compte en banque n’avait rien de la thune gentiment envoyée par papa et maman chaque mois. Mais ça, c’était une autre histoire. J’attrapai le shooteur de téquila attendant tranquillement son tour pour le vider d’une seule traite. Je fermais les yeux sentant le doux beuvrage envahir mon œsophage avant de monter jusqu’à mon cerveau. Puis je tournais la tête une nouvelle fois vers la iota, rouvrant les yeux. « Bien joué, mais ça ne veut pas dire que tu sais réellement quelque chose sur moi, parce que je peux venir de n’importe où » lui rétorquais-je, sur un ton presque froid. Je n’aimais pas qu’on sache des informations sur ma vie. Je n’aimais pas qu’on s’en mêle tout simplement. Et je pressentais que cette fille pouvait se statuer de danger à mon égard. « Excuse moi, je reviens ». Prendre la poudre d’escampette, c’était encore ce que je savais faire de mieux. Je lui adressais un dernier sourire avant de commencer à m’éloigner vers les toilettes. Mon cœur tambourinait trop fort dans ma poitrine pour qualifier cette rencontre de simplement amicale. Je tentais de me frayer un chemin parmi la foule, sans me soucier des personnes m’entourant quand je sentais une main s’abattre sur mon épaule pour me stopper. J’eu à peine le temps de me retourner que je fus forcer de me courber en deux, sur le coup de poing du bouseux de tout à l’heure, que j’avais gentiment envoyé chier. Ce connard avait frappé dans le bas du ventre avant de me remonter le visage pour me déformer ma jolie petite gueule. « Ca c’est pour m’avoir parlé comme si j’étais de la merde, ducon ». Je sentis un filet de sang couler de mon nez. Je passais la main pour nettoyer cela à la va vite avant d’envoyer mon poing droit en plein visage de cet abruti. Douce utopie que de croire qu’on pouvait me casser la gueule sans que je réplique. « Tu dégages de ce bar ». Un troisième coup de poing vint s’abattre sur son visage avant qu’un videur n’intervienne et rabattre ses bras sur mon torse pour m’empêcher de répliquer encore et encore. « C’est lui qui m’a cherché, c’est lui que vous devez foutre dehors ! » hurlais-je fou de rage. Je me dégageais d’un coup de bras brusque de l’étreinte du videur avant de me diriger vers la porte du bar que j’ouvrais à la volée, fou de rage. Mon ventre criait à la douleur et le sang continuait de dégouliner de mon nez. Je prenais appuie contre le mur du bar histoire de reprendre mes esprits avant de dégager d’ici au plus vite. Mais une voix me tira de mes songes. Nessa, me demandant si j’allais bien. « Ouais c’est la grande joie, j’ai juste les couilles explosées » arquais-je d’un ton ironique en faisant mine de me tenir les testicules. Mauvaise foi quand tu nous tiens. La colère que je ressentais à ce moment précis m’empêchait de trouver quelconque sympathie à qui que ce soit, Nessa compris dans le lot.
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MessageSujet: Re: i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA EmptySam 29 Oct - 12:00

Il avait fallu que je mette les pieds aux Etats-Unis pour enfin rencontrer un garçon comme lui. Bien entendu nous ne nous étions encore jamais parlé jusqu'à aujourd'hui. Simplement de brefs regards sur le campus de l'université pendant que je répétais avec l'équipe des cheerleaders ou bien lorsque je me trimbalait d'un bout à l'autre de l'université. Sans quoi je ne lui avait jamais parlé. Cette soirée était vraiment très spéciale. Combien de chances j'avais pour que la soirée ce déroule de cette façon là et que ce soit lui, ce beau brun qui vienne me « sauver » de l'autre boulet ? Mais comme je n'ai jamais été une fille très douée en mathématiques, je ne vais pas m'aventurer d'avantage sur ce terrain glissant que sont les mathématiques. Le principal étant que lui et moi nous soyons rencontrés enfin. Et le plus important dans tout ca, que nous nous soyons adressé les paroles. A vrai dire jusqu'à aujourd'hui je n'avais encore jamais entendu le son de sa voix. Une belle voix, suave et qui me fait complètement frissonner. Lui et moi on se ressemble ca se voit et ca se sent. Il y a quelque chose qui passe entre nous. Je ne saurai expliquer clairement de quoi il s'agit mais c'est électrique. La façon dont on se regarde prouve tout. Je ne suis pas aussi idiote que certains peuvent le penser. Et croyez-moi je cerne parfaitement bien les gens. Kurt c'est le genre de mec à la bouille d'ange auquel on donnerait le bon Dieu sans confession. Le genre de gars qui a l'air adorable alors qu'une vraie bête se cacher au fond de lui. Il suffit juste de la réveiller. Il avait d'ailleurs montré un coté de sa personnalité vu la façon dont il s'était comporté avec l'homme qui m'importunait. Et croyez-moi, j'aimais ca. J'a toujours été attirée par ce genre d'homme. Les mecs propres sur eux et qui sont portant de vrais bad boys. Allez donc savoir pourquoi, ce mec était devenu une véritable obsession à mes yeux. Parfois je me surprenais même à penser à lui en plein cours, la tête en appuie sur ma main, fixant un point au loin. Même lors de certaines conversations avec mes amies il m'arrivait de perdre le fil parce que je repensais au moment où je l'avais croisé le matin même dans les couloirs de l'université. Putain d'obsession. Dans un sens ca me fait vraiment flipper parce que de penser à quelqu'un de cette façon là ne m'est encore jamais arrivée. J'ai du mal à vraiment comprendre ce qu'il m'arrive et ca m'angoisse. D'autant plus que je n'ai pas la moindre envie de devenir comme toutes ces nanas qui ont les yeux en coeur et battent des cils façon collégienne amoureuse devant « l'homme de leur vie ».

« Qui a dit que j’étais un type sympa ?  » Nouveau regard de sa part et voilà qu'une drôle de sensation me parcours le bas du ventre. Heureusement que j'ai le cul bien posé sur ce tabouret sinon mes jambes cèderaient sous mon poids c'est clair et net. Ce mec est mystérieux et ca m'attire comme des insectes face à une lampe. En tout cas nous avons au moins un point commun : celui de picoler sans avoir peur de finir par gerber nos entrailles dans la caniveau en sortie du bar. De toute façon la vie sans risques ne serait pas drôle. Alors quand il me propose ce petit jeu d'alcool je dois avouer que ca me plait plutot bien. Même si au bout d'un moment je préfère prendre les choses en main et retourner les règles à mon avantage. Voir même carrément ne respecter aucune règle. Déjà plus jeune je n'étais pas le genre de petite fille sage qui obéissait à tout ce que l'on me demandait de faire. Si j'avais décidé du contraire, et bien je pouvais être une vraie tête de mule. Je n'ai jamais aimé que l'on m'impose quoi que ce soit et cela ne risque certainement pas de changer même si j'ai monsieur Kurt en face de moi. Pourtant je continue d'afficher ce même sourire au coin de mes lèvres. Sourire à la fois charmeur, ravis et provocant. J'ai toujours été très douée pour user de mes charmes avec les hommes, même si je n'ai pas spécialement envie que Kurt me prenne pour l'une de ces salopes qui ne pensent qu'à se taper le plus de mecs possibles et ce, même si je suis loin d'être la fille la plus stable de cette planète. En tout cas, il a l'air plutot surpris que j'ose le défier sur son propre terrain. Comme si j'étais le genre de nana à me laisser rouler dans la farine voyons. J'ai du caractère alors autant que je m'en serve. Je ne vais pas laisser ce charmant jeune homme me mener à la baguette. Et ce même si ca lui déplait. Après avoir affirmée qu'il n'avait pas l'air d'être de San Francisco depuis des lustres, je le regarde du coin de l'oeil avaler son shooter. « Bien joué, mais ça ne veut pas dire que tu sais réellement quelque chose sur moi, parce que je peux venir de n’importe où  » J'affiche un sourire en coin, malgré l'air froid sur lequel il me répond. « Peu m'importe de savoir réellement d'où tu viens. Car moi non plus je ne suis pas d'ici. » Dis-je et promenant mon doit sur le cercle que forme le verre.

« Excuse moi, je reviens  » Me dit-il dans la foulée avant de se lever du tabouret, m'affichant au passage un sourire auquel je réponds. Ma main droite me servant d'appui, je le suis du regard s'immiscer dans la foule. L'ais-je fait fuir ? J'en ai bien l'impression. Car malgré le sourire qu'il vient de m'offrir, je crois que je ne suis pas prête de recroises ses beaux yeux avant un petit moment. Alors que je suis légèrement perdue dans mes pensées, des cris me font revenir à la réalité. La foule commence à s'agiter et c'est à cet instant précis que je comprends ce qui est entrain de se passer. Machinalement je pose une main contre ma bouche, surprise de la scène qui se déroule sous mes yeux. L'autre boulet de tout à l'heure s'en prend une nouvelle fois à Kurt qui est plié en deux à cause d'un coup. Bordel, les mecs ne s'arrêtent donc jamais ?! Des mecs de la sécurité arrivent rapidement avant que cela de dégénère complètement, forçant Kurt à sortir du bar. Je regarde alors le brun sortir comme une furie du bar et me précipite alors vers la sortie pour le rejoindre. Etant donné que le jeune homme a l'air de posséder un caractère relativement explosif, j'ouvre doucement la porte, hésitant un peu avant d'aller vers lui. Je longe le mur du bar d'un pas lent et arrive à la hauteur de Kurt qui est en appuie contre ce dernier. Je me penche alors vers lui et lui demande d'une voix calme. « Est-ce que ca va ? » Bien entendu une réplique venant de sa part ne se fait pas attendre plus longtemps. « Ouais c’est la grande joie, j’ai juste les couilles explosées  » Je lève alors les yeux au ciel et pousse un soupire. J'aime les risques tout le monde le sait, alors je me risque à poser ma main sur l'épaule de Kurt afin qu'il se retourne vers moi. « Il t'as pas raté. » Dis-je sur un ton amusé alors que je sais pertinemment que cela agace Kurt. Moi ca me fait marrer de le voir s'exciter comme ca. Je fouille rapidement dans mon sac à main et sort un mouchoir afin d'essuyer le sang qui coule sur son visage. Je le saisis alors par le bras afin qu'il arrête de bouger. Pire que des gamins les hommes. « J'pensais pas que la soirée prendrait cette tournure. M'enfin, ca a fait son petit effet. » Avouais-je en le fixant droit dans les yeux.
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MessageSujet: Re: i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA EmptyDim 6 Nov - 22:53

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    Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur ϟ KURTESSA



« Peu m'importe de savoir réellement d'où tu viens. Car moi non plus je ne suis pas d'ici ». Je la regardais. Là elle m’intéressait. Avec sa première phrase, elle venait de marquer un point. Un considérable point. Là où d’autres auraient continué à me poser des questions sur mes origines, elle préférait feindre l’indifférence. Good game, peut-être vais-je un peu plus m’intéresser à toi chère Nessa. Ou pas. Qu’avais-je à lui dire de toute façon ? Que j’étais un fugitif qui s’était enfui après avoir tiré sur un homme. Bien sur pis en lui disant cela, je m’offrais un aller simple au Mexique à moisir dans une cellule ou à finir avec une balle dans le crâne. Pourtant, bizarrement, cette fille émanait une confiance qui donnait envie de tout lui dire, de lui révéler ma vraie nature, le pourquoi du comment je me devais de mentir à tout le monde. Mais j’étais terrifié à l’idée qu’elle ne croit pas en ma légitime défense, qu’elle ne croit pas en mon bon vouloir et qu’elle ne voit en moi que le tueur. Parce qu’au fond, j’étais plus que ça. Je demeurais et demeurerais toujours ce gamin perdu à qui la vie n’avait jamais offert de cadeaux. Ce gamin qui croyait encore à une échappée possible mais à qui la vie lui avait gentiment rappelé que naitre dans ce milieu signifiait y mourir. Mon père en était mort, ma mère se situait sur le corde raide, un pied dans le vide et l’autre dans ses souvenirs et moi, je m’étais offert le chemin de la survie, sans penser qu’elle me mènerait à Berkeley. Un mal pour un bien en somme. J’avais tué un gars, mais j’avais trouvé un foyer chaleureux et sain. Pas un nid de déchets en tout genre, de débauche et de conneries. Une confrérie se rapprochait de mon ancienne vie, que je m’étais efforcé de fuir. Tous mes moyens avaient été mis à rude épreuve pour être accepté chez les fils et filles à papa et douce ironie du sort, c’était cette confrérie qui m’avait ouvert les bras. Je préférais m’éloigner de Nessa quelques instants avant qu’elle n’insiste trop avec ses questions. Je ne m’efforçais pas à passer incognito et à me fondre dans la masse depuis des semaines pour que mes efforts soient ruinés par une jolie fille un peu moins conne que les autres et un peu plus intéressante que toutes celles que j’avais pu croiser jusqu’à présent. C’était juste inenvisageable. Après avoir bafouillé quelques mots confus d’excuses, je tentais de me diriger vers les toilettes après lui avoir assuré que je reviendrais. Quoique. Mais je fus intercepté entre temps par le gros lourd et tout se joua en quelques secondes. Un coup dans le bide, dans le visage, une réplique et un grand costaud qui me foutait à la porte. Gosh où que j’aille, il fallait toujours que ce genre d’incident m’arrive. Comme si c’était écrit sur mon front. C’était moi qu’on virait alors que je tentais de me défendre. C’était toujours moi qu’on virait de partout de toute façon. Je devais avoir la tête de l’emploi comme disaient certains. Affirmer que la colère me coupa tout souffle relevait de l’euphémisme. Le sang qui coulait dans mes veines avait été à de multiples reprises qualifié de sang chaud. Quand on grandit dans le milieu où mon enfance s’est déroulée, on apprend vite à se défendre et à perfectionner sa droite. Malheureusement pour certains, non seulement mon caractère susceptible parlait souvent pour moi mais en plus ma droite se révélait être impeccable et capable de faire beaucoup de dégâts. L’entraînement les amis, l’entraînement.

Adossé contre le mur du bar, je tentais de calmer mes nerfs avant de reprendre la route vers mon appartement. L’idée d’abandonner Nessa n’était pas des plus enchantant mais après tout, ce soir demeurait la seule fois où je lui avais parlé, ce n’était pas comme si elle était une amie de longue date ou ma petite amie. Elle allait s’en remettre, j’en étais certain. Je ne me faisais aucuns soucis à la vue de tous ces mecs qui lui avait tourné autour ce soir. Elle ne finirait pas seule et pourrait très bien se consoler sans moi. Sauf que jamais rien ne se déroule comme on le prévoit. Et la jeune femme vint me rejoindre, à ma grande surprise. Enfin non, je m’y attendais un minimum mais j’espérais qu’elle n’est pas la folie de vouloir me rejoindre. A la vue de ma bonne humeur, quiconque tenterait de me porter secours allait en prendre pour son grade. Femme ou pas femme, Nessa ou pas Nessa. Et la chose que je redoutais se produisit, Nessa apparu à mes côtés. Je fus sec une première fois, avant qu’elle ne s’obstine à prendre de mes nouvelles. Bref mouvement de tête pour éviter sa main qui tentait de me toucher le visage. Je n’avais pas vraiment envie de lui demander clairement de dégager mais si elle ne comprenait pas que j’avais besoin d’être seul pour calmer mes nerfs, mes nerfs allaient se calmer sur elle. Poor girl. « C’est sur que quand on prend les gens par surprise, c’est plus facile de faire des dégâts ». Durant mon adolescence aux côtés de Yan, j’avais appris à être d’une loyauté sans faille et à toujours frapper par devant plutôt que par derrière. Les attaques par surprise, c’était réservé aux faibles. Or je n’étais pas un faible, loin de là. Nessa s’obstinait encore à vouloir panser mes plaies. Mon bras fut attrapé pour que je ne cesse de me contorsionner dans tous les sens dans l’espoir qu’elle ne me lâche. Mais la jeune femme semblait être du genre têtu. Vraiment têtue. Cette fille me faisait penser à moi. Et ça me faisait peur. Elle était déterminée là où d’autres n’étaient qu’effacées. « J'pensais pas que la soirée prendrait cette tournure. M'enfin, ca a fait son petit effet ». Nos regards se croisèrent. Se captèrent. Sa phrase ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Le temps sembla s’arrêter. Pause. Arrêt sur image. Elle me plaisait, ce fait était indéniable. Mais cette attirance avait don de me foutre les jetons. On ne pouvait pas me définir de type recommandable. L’envie de l’embrasser se faisait pressante, débordante. Quoique le sang dégoulinant de ma lèvre puisse gâcher toute séduction. Nos visages se rapprochèrent doucement. Jusqu’à n’être qu’à quelques millimètres l’une de l’autre. « Je ne suis pas le genre de type dont il faut trouver quelconque intérêt. J’ai jamais demandé à ce que je fasse quelconque effet et je ne le demanderais jamais. Va t’intéresser à d’autres gars, moi je passe mon tour » lui dis-je avant que le malheureux geste que nous nous apprêtions à faire ne prenne forme. « Je suis désolé, c’est bien mieux comme ça, crois moi ». Mise en garde avant de m’éloigner de quelques mètres d’elle et d’aller m’asseoir sur le trottoir. Je me passais la main sur la lèvre pour sécher une nouvelle fois ce sang que je sentais sur ma langue. Goût ferreux dans la bouche, le cœur en vrac et le poignet douloureux, ce soir l’addition m’avait coûté plus qu’un simple désaccord avec cet abruti. J’espérais que Nessa soit partie, tout en ne le voulant pas. Dans le genre je ne suis pas compliqué, bonjour je m’appelle Kurt. Je sentis alors une présence à côté de moi. Et sans même la regarder, je devinais aisément l’identité de cette personne. « Dans le genre obstinée toi. T’as pas compris ce que je viens de te dire ou tu veux que je te réexplique. Des connes et des sangsues j’en ai connu, mais toi, j’ai l’impression que tu bas tout les records ». Mes mots résonnèrent dans la nuit qui nous enveloppait. Plus j’allais être dur et sans pitié, plus vite elle partirait et mieux nous nous porterions tous les deux. Les histoires d’amour n’étaient pas pour moi. Je ne savais pas aimer. Je ne savais déjà pas m’aimer et m’occuper de moi alors offrir mon cœur à quelqu’un résidait dans la dernière de mes préoccupations. « Va-t-en Nessa » lui déclarais-je sans la regarder. « S’il te plait ». Parce que sous mes airs de grands gars, je n’avais pas envie de la faire fuir à jamais. Nessa était différente et c’était tout ce qui la rendait attachante à mes yeux. Elle n’était pas comme les autres, et sans le savoir, j’allais appuyer tous mes espoirs sur les siens. Elle et moi ne ferions plus qu’un, quand nous oserions dépasser nos barrières. Les miennes allaient résister, mais elles finiront par s’abaisser. Sa voir si Nessa en aurait la patience. Ou non.
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MessageSujet: Re: i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA EmptyDim 13 Nov - 12:02

En temps normal, j'étais de nature très curieuse. Quitte à m'attirer de gros ennuis parfois. C'était plus fort que moi, il fallait toujours que j'en sache d'avantage sur la personne qui se trouvait en face de moi. A l'université j'aimais savoir tout sur tout le monde et dans les moindres détails. Autre chose indéniable, j'ai une très grande facilité pour faire parler les gens sans qu'ils ne s'en rendent compte. Il me suffisait de passer par une question intermédiaire, d'afficher un léger sourire rassurant histoire de mettre la personne en confiance et le tour était joué. Tout le monde n'est pas capable de manipuler les gens, mais moi j'excelle en la matière. Mais bizarrement avec Kurt, les choses sont complètement différentes. Bien qu'il soit très mystérieux et qu'au fond de moi j'ai très envie d'en apprendre d'avantage sur lui, et bien je fais tout l'inverse. Préférant lui affirmer que je me fiche pas mal de savoir d'où il vient vraiment. C'était un peu comme si il m'avait paralysé. En fait ce mec est un X-men et il a la faculté d'inverser mes pouvoirs. C'est d'ailleurs pour ca qu'il me plante en plein milieu de la boite, m'affirmant qu'il va aux toilettes. En fait il a compris que j'avais découvert son petit secret. Hum. Je crois que l'alcool commence à avoir de drôles d'effets sur mon organisme. Kurt a l'allure typique du mec qui, malgré le fait qu'il soit très mystérieux, fait en sorte que plus il s'éloigne et plus tu le désires. Devant une véritable obsession. Comme si sa présence était brusquement devenue indispensable à ma vie. Assise sur mon tabouret j'ai l'impression que je vais devenir complètement folle. En règle générale je ne m'intéresse jamais aux garçons hormis pour passer la nuit avec eux. Tout ce qui est sentimental me bloque complètement. Mais ce soir je me sens différente. Comme si quelque chose de totalement nouveau était entrain de naître en moi. Alors que je commence à me perdre dans mes pensée, des bruits me font revenir à la réalité, constatant au passage qu'une bagarre vient d'éclater. Bagarre dans laquelle est Kurt bien évidement.

D'un coté j'ai presque envie de rire face à la situation. Les mecs ont tendance à péter de vrais câbles pour tout et n'importe quoi, surtout lorsqu'ils ont de l'alcool dans le sang. Oh je ne dis pas que les filles ne se battent jamais en sortie de boite, mais moins. Enfin, personnellement cela ne m'est encore jamais arrivée, même si parfois ce n'est pas l'envie qui me manque de coller quelques baffes à certaines nanas. Sans vraiment savoir si je m'apprête à faire la meilleure chose de la soirée, je me décide à sortir du bar afin d'aller rejoindre le jeune homme. Après tout, il m'avait défendu fasse à l'autre abruti de tout à l'heure, alors c'était à mon tour d'aller voir comment il allait. Même si on ne peut pas franchement dire qu'il soit d'une amabilité légendaire. Pour le coup je me dis que j'aurai surement mieux fait de rester avec mes copines à faire la fête plutot que de me faire rembarrer de cette façon là. Mais comme je n'ai pas la moindre envie de le laisser s'échapper, je préfère prendre sur moi et ignorer ce qu'il me dit. Ce doit être la colère qui le rend désagréable. Je tente alors une approche avec ma main vers son visage, que ce dernier esquive brillamment. Nessa ou l'art et la manière de se prendre de gros vents. Je lui affirme alors que l'autre type ne l'a pas raté. « C’est sur que quand on prend les gens par surprise, c’est plus facile de faire des dégâts  » Pour toute réponse je me contente de croiser les bras en levant les yeux au ciel. Quelle tête de mule celui-la.

N'étant pas le genre de personne qui baisse les bras rapidement, je tente une deuxième approche afin de l'examiner. Mais cette fois je fais bien attention à saisir son bras afin qu'il ne recule pas d'avantage. Bien entendu le jeune homme s'agite dans tous les sens, pire qu'un gamin de dix ans. Je le fixe droit dans les yeux d'un air sérieux, afin qu'il comprenne que je ne cèderait pas aussi facilement. Une fois Kurt stoppé, je lui affirme que ce n'était pas vraiment la soirée à laquelle je m'attendais mais qu'elle n'était finalement pas si mal que ca. J'aime les hommes au sang chaud que voulez-vous. La situation devient brutalement gênante. Nous restons à nous fixer sans rien dire, nos visages se rapprochant au fur et à mesure l'un de l'autre. « Je ne suis pas le genre de type dont il faut trouver quelconque intérêt. J’ai jamais demandé à ce que je fasse quelconque effet et je ne le demanderais jamais. Va t’intéresser à d’autres gars, moi je passe mon tour  » A vrai dire je ne trouve rien à redire face à cette réplique. Je dois avoir les yeux aussi ronds que des soucoupes, ma bouche entre ouverte pour dire quelque chose alors que finalement rien n'en sort. « Je suis désolé, c’est bien mieux comme ça, crois moi  » Vas-y achève moi. Puis il s'éloigne de moi, me laissant sur ma faim. Je ne bouge pas d'un millimètre, bien trop sonnée par ce qu'il vient de se produire. J'ai l'impression d'être comme paralysée de la tête aux pieds.

Complètement chamboulée par les paroles de Kurt, il me faut bien quelques secondes pour me ressaisir. Je fais un demi tour sur moi-même et reporte mon attention sur le jeune homme qui est assis à quelques mètres sur le trottoir. J'inspire un grand coup et fais quelques pas en sa direction afin d'aller prendre place à ses côtés. A vrai dire je ne sais même pas ce qu'il me pousse à faire ca. Surement mon coté sadomaso. « Dans le genre obstinée toi. T’as pas compris ce que je viens de te dire ou tu veux que je te réexplique. Des connes et des sangsues j’en ai connu, mais toi, j’ai l’impression que tu bas tout les records  » Je le fixe en fronçant les sourcil, choquée par ce qu'il ose me dire. « Va-t-en Nessa, S’il te plait,  » Enchaine t-il alors que se paroles sont affreusement blessantes. Je veux bien être gentille mais il ne faut pas abuser non plus ! Je me lève d'un bond du trottoir et me poste en face de lui. « C'est quoi ton putain de problème ?! C'est toi qui est venu jouer les Chevaliers servants avec l'autre tout à l'heure ! Moi je t'ai rien demandé ! Après tout ce qu'il s'est passé ce soir je voulais juste être sympa ! » M'exclamais-je en le pointant du doigt. « Alors va cracher ton venin sur quelqu'un d'autre ! » Dis-je sur un ton plus qu'agacé. « J'espère bien qu'il va venir t'achever sur le trottoir toi et ta putain de connerie ! » Terminais-je avant de lui jeter un regard mauvais et faire demi tour pour quitter cet endroit. Tous des cons.
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i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA Empty
MessageSujet: Re: i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA EmptyJeu 24 Nov - 10:58

    i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA Tumblr_luowolVJM51r6se5lo3_400
    Elle m'a poussée dans mes retranchements, m'a fait dépasser toutes mes limites, m'a confrontée à l'absolu : de l'amour, du sacrifice, de la tendresse, de l'abandon. Elle m'a disloquée, transformée ϟ KURTESSA




Handicapé des sentiments vous avez dit ? Surement ça. J’avais cette fille devant moi, pas trop conne, pas moche et pas inintéressante et il fallait que je la fasse fuir. Ne pas s’attacher, rester seul et crever seul, comme mon père, il n’y avait que moi pour me confectionner pareil destin. Je m’étais toujours interdit de lui ressembler, à ce connard de première et pourtant je marchais sur ces pas. Lui non plus n’avait jamais ressenti la moindre once de sentiments, que ce soit pour moi ou pour ma mère. Il l’avait sauté, elle était tombée en cloque et il s’était senti obligé de jouer le chef de famille. Une poupée gonflable sous la main pour quand ses putes de luxe ne lui suffisaient plus, un larbin de service sur qui laisser abattre sa colère quand l’envie lui en prenait, sa vie ne lui était pas si désagréable que cela. Fils de pute. Personne ne m’avait aimé, personne ne m’avait appris à aimer. Les sentiments, les papillons dans le ventre, toutes ces conneries qu’on lisait dans les livres et qu’on voyait au cinéma ne s’étaient jamais livrées bataille chez moi. Comment pouvais-je aimer quelqu’un sans savoir ce qu’était vraiment l’amour ? Et dans ma situation, me rapprocher de quelqu’un signifiait le foutre dans ma merde aussi, et j’avais déjà assez de problèmes seul sans avoir à surveiller d’autres arrières que les miennes. Oh vous pouviez qualifier cela d’égoisme, mais je n’étais pas prêt à retrouver des traces de sang sur mes mains. D’un autre sang que le mien s’entend et tout cela, encore une fois provoqué par ma faute. « C'est quoi ton putain de problème ?! C'est toi qui es venu jouer les Chevaliers servants avec l'autre tout à l'heure ! Moi je t'ai rien demandé ! Après tout ce qu'il s'est passé ce soir je voulais juste être sympa ! » Bon j’avouais ne pas être y allé de mains mortes avec Nessa. Et elle avait totalement raison. C’était moi qui avait ramassé ma fraise en voulant jouer le sauveur de ces dames, moi qui l’avait entrainé jusqu’au bar, moi qui lui avait proposé ce stupide jeu. Et c’était moi qui foutait encore tout en l’air, comme à mon habitude. La peur me tiraillait le bide, obstruait mes pensées, me bouffait le cerveau. Jamais serein, toujours à l’affut, il n’était pas rare de me voir me retourner une dizaine de fois quand je me promenais. Les endroits à flics, je les fuyais comme la peste. Ne jamais faire de vagues, se fondre dans la masse, tel était devenu mon credo. Moins je parlais, moins on me parlait et moins je risquais de me vendre. Mais plus les gens me collaient l’étiquette du type bizarre, solitaire, qui nous intrigue mais qu’on préfère éviter, au cas où. « J’ai pas de problèmes ». Menteur, menteur. Mon problème, c’était elle. Je désirais qu’elle reste à mes côtés autant que je souhaitais sa fuite. Ma conscience m’ordonnait de fermer ma gueule et cette petite voix intérieure me criait de ne pas la laisser s’échapper. Oh dilemme. Je restais mortifié sur ce bout de trottoir dégueulasse, où des chiens avaient soulagé leur besoin quelques heures plus tôt et où des types avaient gerbé dans ce caniveau situé à mes côtés des soirées plus tôt. Mortifié par la situation, cette gonzesse qui me foutait déjà la tête en vrac même pas deux heures après lui avoir parlé pour la première fois. Mortifié par le froid qui s’abattait sur ma cage thoracique, par cette désagréable sensation de ne plus rien maitriser du tout. Mortifié par tout ce qui m’entourait.

« Alors va cracher ton venin sur quelqu'un d'autre ! J'espère bien qu'il va venir t'achever sur le trottoir toi et ta putain de connerie ! ». Je la laissais déferler sa frustration sur la vision du pauvre type que je lui offrais. Elle avait totalement raison. Raison de me traiter de con, de souhaiter ma décomposition pour ce bout de bitume qui me donnait franchement mal au cul. Un crétin, un idiot, un demeuré, tels étaient les adjectifs dont la petite voix intérieure m’apostrophait depuis quelques secondes. C’était soit j’agissais maintenant, soit je la laisser filer à jamais. Elle semblait posséder un certain caractère et il m’était difficilement envisageable d’obtenir une quelconque reconnaissance de sa part si j’allais la trouver dans les jours qui allaient suivre après l’avoir jeter comme une merde ce soir. Je l’entendais ses pas claquer au sol, signe de sa frustration qui s’éloignait à grand pas. C’était maintenant ou jamais. Ou je la rattrapais, ou je la perdais. Et cette sensation de la voir me filer entre les doigts me devenait brusquement insupportable. « Oh et puis merde » lâchais-je avant de me lever à la hâte et de la rattraper à petites foulées. « Nessa attends ! ». Elle ne se retourna pas. Etonnant tiens donc. J’arrivais à sa hauteur en lui attrapant le bras, la forçant alors à se stopper. « Attends s’il te plait ». L’air dédaigneux qu’elle m’offrit ne me démonta pas. Je soupirai. « Bon ok, j’ai agis en gros naze et j’en suis désolé. Si tu as envie de me gifler, vas y, je ne te retiens pas. C’est juste que, d’ordinaire, je ne laisse personne entrer dans ma vie et surtout personne ne m’intéresse comme tu m’intéresses toi. Alors j’ai flippé ok, ça arrive à tout le monde. Même si c’est pas une excuse je te l’accorde ». Je baissais légèrement la tête avant de tenter mon ultime arme, mes petits yeux d’enfant paumés qui m’avaient si souvent servi. Oui bon ça pouvait paraître fourbe et mesquin mais au moins si cela permettrait à Nessa de ne pas s’enfuir en courant, j’étais preneur. « Tu me pardonnes alors ? ». Je me rapprochais doucement d’elle. « S’il te plait ». Elle allait craquer, s’en était sur. Personne ne pouvait résister à un Kurt dans toute sa splendeur et j’allais bien m’efforcer à ce que la jeune femme ne soit pas l’exception à la règle. Je me rapprochais encore un peu plus. Nos corps n’étaient plus qu’à quelques millimètres l’un de l’autre. J’emprisonnais son visage dans mes mains avant de porter mes lèvres aux siennes. Le culot, toujours le culot. Elle ne m’avait pas encore repoussé ni tabassé, je prenais cela comme un bon signe. Je lui offrais le plus doux des baisers qu’il avait déjà été offert d’offrir. Court, tendre, tout en délicatesse. Le contraire d’un Kurt habituel. Et dans un ultime effort, j’écartais mes lèvres des siennes avant de la regarder dans les yeux. Les battements de mon cœur s’affolèrent, mais je ne les entendais pas. Je ne les écoutais pas. « Je n’aurais peut-être pas du.. Je suis désolé ». Désolé, désolé, menteur va. Je n’étais désolé en rien du tout et s’il fallait que je recommence, alors je recommencerais jusqu’à que la jeune femme réagisse, voir me réembrasse. Mais bon, il ne fallait peut-être pas trop en demander non plus. Je réalisais que je venais surement de me foutre dans une sacrée merde, mais je prenais le risque. Bizarrement, je ne m’étais encore jamais senti aussi sur de moi qu’à ce moment précis.
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