the great escape
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Sometimes we have to get lost. To find each other.

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MessageSujet: Sometimes we have to get lost. To find each other. Sometimes we have to get lost. To find each other. EmptyDim 21 Juin - 21:13


❝Let me tell you, it scared the hell out of me. Because the minute you see all the things you have, you see all the things you stand to lose.❞
charley jymee ft jaeden  ;; ❝ Est ce que vous l’avez dit ? « Je t’aime », est ce que vous l’avez dit ? « Je ne veux jamais vivre sans toi... Tu as changé ma vie... » Est ce que vous l’avez dit ? Faire des projets, se fixer un but et travailler pour cela... Mais de temps à autre, on regarde autour de soi parce que c’est ainsi, on ne sera peut-être plus là demain..❞  he loves her but she loves the other guy. ;; many years earlier.. Nouvelle-Orléans

La glace fondait sur sa main, elle se frayait un chemin jusque son poignet, prenant soit de le sucrer sous un soleil auguste. Charley ne s'en était même pas rendue compte, elle se consacrait à la dégustation de sa glace citron et on pouvait se demander si c'était la première fois qu'elle en mangeait une. Ses iris se déployèrent vers son compagnon de l'après midi, Jaeden Di Sanseverini. Elle l'observait du coin de l'oeil, se rendant compte combien les années avaient filées à une vitesse grand V. Elle se rappelait d'un visage plus bambin, sans barbe aucune, plus rond, qui s'émerveillait tout comme le sien à chaque fois que leurs chaussures se retrouvaient sur le même continent. Il habitait l'Amérique et elle vivait en Australie, leurs rencontres étaient aussi rares que lorsqu'on gagnait grande fortune aux machines à sous, toutefois un lien fort s'était brodé entre leur deux coeurs, maintenant une connexion qui ne cédait même pas sous les vagues de l'océan qui les séparait. Aujourd'hui ses traits avaient bifurqué en quelque chose dont les filles raffolaient, ils crayonnaient l'attirance italienne, métissant fascination, séduction et délices à l'acmé. Au fil du temps, Jaeden ne cessait de se muer en un gant de boxe rouge qui tapait dans l'oeil de toute les filles. Il suffisait de se promenait avec lui dans la rue pour constatait qu'il distribuait une panoplie d'oeil au beurre noir. Elle sourit à cette pensée, l'observant toujours silencieusement pendant que ses lèvres engloutirent le bout de son cornet de glace. On y va ? Après cette pause glacée, l'heure était venue de se rendre à l'hôpital, l'opération de Jonah approchait à grands pas et Jaeden entrerait une énième fois en hospitalisation pour prolonger la vie de son aîné. La route se fit en silence, il lui arrivait de lui serrer la main de temps en temps et lui communiquer quelques gouttes de chaleur. Tout va bien se passer, le rassura-t-elle. En fait tout à intérêt à bien se passer parce que si l'un de vous deux déconnes, je vais spécialement créer un virus. Et tu sais de quoi ce virus sera capable ? Il sera capable de transformer toutes les vies de cette planète en une armée zombie. Comme ça vous reviendrez à la vie et je vous tirerai une balle en pleine tête. Annonça-t-elle d'une seule traite sans reprendre son souffle. C'est ça que vous voulez ? Elle ne savait pas où elle avait été pêcher cette idée, tout ce qu'elle savait c'était qu'elle voulait l’appâtait à l'humour et le sortir d'une eau infestée par les opérations chirurgicales répétitives. Ils étaient à présent arrivés au sein de l'hôpital et elle virevoltait presque dans le corridor, soufflait par cette ivresse de sentiments qui collaboraient pour former une véritable tornade de sensations. Elle s'arrêta soudainement avant d'atteindre la porte et attrapa la main de Jaeden pour qu'il la copia. Elle ne pouvait plus retarder l'explosion, son coeur avait déclenché le compte à rebours depuis trop longtemps déjà et la dernière seconde de sa vie de célibataire s’écoulait, l'heure était à un attentat de vérités. Elle serra sa main plus fort, son regard allant lentement épouser le sien d'une tendresse infinie et d'une chaleur illimitée. Je t'aime, souffla-t-elle émotivement. Quelques secondes s’écoulèrent pendant qu'elle les obligeait à rester planter là, comme deux gros arbres au milieu de l'hôpital. Il suffit que tu me regardes et mon coeur s'emballe, de ta main dans la mienne pour qu'il me chante des chansons, et oh quelles douces chansons tu lui as appris. Quand tu me souris mes jambes chancellent et mon corps s’éparpille sur le sol, mon cerveau fond quand tu te mets à rire m'enlevant toute réflexion. J'ai l'impression que malgré la maigreur de mes bras je pourrais soulever les montagnes de cette planète pour toi. Et ça je pourrai le faire mille fois. Ses prunelles desėpousèrent les siennes pour aller se marier avec le sol dans un soudain moment de timidité. Elle s'était libérée étrangement si facilement, elle, d'habitude si discrète , si réservée, si silencieuse. Mais à l'intérieur de son corps rien n'était silencieux. Ses organes se rendaient visite, discutant et se racontant la trajectoire de cette flèche qui s'était figée dans son coeur. Ses veines répandaient la rumeur de ses sentiments et ses artères l'oxygénée si bien qu'elle ne mourrait jamais. Elle voulait se faire renverser, écrabouiller, broyer par les roues d'une centaine de camions de l'amour tellement elle brûlait. Charley était quasiment sûre que si quelqu'un avait l'idée de casser des oeufs sur sa tête ils se mettraient à cuire. Tu penses qu'il ressentira la même chose si je luis dis ? Demanda-t-elle, ses yeux matant toujours les formes du sol hospitalier, trop embarrassés pour regarder son ami le plus précieux à nouveau. Je veux dire Jonah, ajouta-t-elle. Elle ne savait plus à quel moment son coeur était tombé entre les mains de ce frère mourant. Il lui avait juste raconté l'histoire un bon matin et maintenant elle écrivait des pages de Jonah, l'encre coulait l'aube, l'heure où le soleil était à son zénith mais aussi quand la nuit embrassait la fin de journée et comme elle aussi avait envie de l'embrasser. Jaeden j'ai peur. Peur qu'il me balaie comme si j'étais de la poussières, peur qu'il m'accueille à bras ouvert et que la mort le prenne dans ses bras la seconde d'après. Je suis paralysée par l'avenir et j'aimerai juste figer le temps, faire une pause dans le présent et ne plus bouger d'ici. C'est possible d'arrêter les minutes ? Elles sont si destructrices. L'intonation de sa voix avait changé. La tristesse gagnait son timbre comme on remporte un sprint de 50 mètres contre un enfant de trois ans. Donne moi ta montre. Sans qu'il n'eut le temps d'esquisser quoique ce soit elle s'empara de son trésor et brisa le cadran contre un chariot de soin qui se trouvait a leur droite. Le temps n'existe plus. Une conclusion qui venait tel un point à la fin du chapitre. Dès qu'ils atteindrait la chambre, elle s'ouvrirait à Jonah et changerait son monde tel qu'elle l'avait connu.
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MessageSujet: Re: Sometimes we have to get lost. To find each other. Sometimes we have to get lost. To find each other. EmptyMar 4 Aoû - 15:35

You can love someone so much. But you can never love people as much as you can miss them.
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Les yeux dans la vague, Jaeden profite de ce moment sucré en silence. Posé aux côtés de son amie Charley, il se mure dans une appréhension qu'il ne parvient pas à partager. Jaeden, il n'est pas du genre à parler de ses sentiments, ayant pour l'habitude de faire front tout seul. Il préfère se rassurer seul, se persuadant que cette nouvelle opération n'en est seulement une parmi tant d'autres. Mais bizarrement aujourd'hui, un goût amer l'accapare. Comme si un pressentiment l'habitait. Celui du danger. Jaeden est anxieux, parce que c'est une opération importante. Plus que celles qu'on lui fait subir habituellement. L'enjeu est de taille et l'anesthésie sera plus longue. Ce qui signifie réveil fastidieux, séjour prolongé à l'hôpital, complications envisagées. Un soupir las s'échappe de la commissure de ses lèvres. Il aimerait bien être un jeune homme comme tous les autres. Pouvoir se vanter de ses nombreuses cicatrices en plaidant de nombreuses chutes ou cascades. Profiter de ses après-midis avec ses amis. Ne pas avoir à – presque – habiter dans un hôpital. L'italien est fatigué. Mais il n'a pas son mot à dire. C'est le problème des bébés médicaments. Ils servent qu'à ça. A donner des organes. Ils ne naissent pas par amour, ils naissent par besoin. Et c'est ce qui fait toute la différence. Et ce qui a toujours peiné Jaeden. Cette différence, il l'a toujours senti. Entre son frère et lui. Jonah est le fils voulu, choyé. Lui on l'aime. Jaeden dérange avec son caractère de feu. On voudrait qu'il se taise, qu'il donne ses organes sans jamais se plaindre, qu'il grandisse sans encombres. On aimerait qu'il soit autonome, histoire qu'on n'ait pas à s'occuper de lui. Les bébés médicaments, on ne les aime pas, on s'en sert. « Oui, allons-y » rétorque-t-il, sans réelle motivation, sa glace terminée. Le chemin n'est pas très bruyant. Jaeden est incapable de dire un mot. Il se remémore toutes les informations qu'on lui a transmis sur cette opération. Sa main serre celle de Charley. Ce contact charnel le rassure, l'apaise. Il n'y a qu'avec elle qu'il réussi à être aussi calme avant de passer sur le billard. Charley a toujours eu ce don de trouver les mots exacts pour panser ses plaies, répondre à ses interrogations intérieures. Elle a toujours deviné ce qu'il pensait avant même qu'il n'ose l'évoquer à voix haute. Un lien s'est établi dès le début entre eux. Un regard et ils se comprennent. Comme par magie. Et c'est cette magie qui l'a fait tomber amoureux de cette fille, année après année. Doucement, tendrement. Il n'a jamais osé lui avouer ses sentiments mais chaque jour qui passe les renforce. Peut-être qu'un jour, il trouvera la force de tout lui dire. Peut-être. « J'espère ». Il tente de lui offrir un sourire. Tentative déplorable qui se transforme plutôt en grimace. Mais l'effort est présent et Charley est assez fine pour le remarquer. « Le pire c'est que tu en es réellement capable » dit-il, laissant échapper un petit rire. Charley et ses idées aussi farfelues les unes que les autres. Cette fille est exceptionnelle, et ce n'est pas pour rien que Jaeden le pense. Elle a cette façon de le faire rire, de lui sortir toutes les inepties qui lui passent par la tête sans aucun filtre. « Mais ça pourrait être drôle d'être un zombie ». En tant normal, Jaeden s'amuserait à jouer au zombie, juste pour amuser la galerie, mais aujourd'hui, le coeur n'y est pas. Il appréhende beaucoup. La suite des choses. Arrivés à l'hôpital, le Di Sanseverini est prêt à entrer dans la chambre de son aîné avant que Charley le retienne. Il se tourne vers elle et c'est avec un étonnement non feint qu'il accueille les déclarations de son amie. « Moi aussi » répond-t-il simplement, le coeur battant la chamade. « Je... » ajoute-t-il, prêt à lui déclarer sa flamme. A répondre à ses mots doux. Mais avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit, c'est la douche froide. Elle ne lui a pas dit cela pour lui déclarer son amour, mais pour être certaine que Jonah s'émoustillera de cette déclaration. « Euh… je suis sur que ça va lui plaire ». Le ton presque abrupte, amer, Jaeden inspire calmement, comme pour chasser l'immense désespoir qui l'envahit. « Je connais mon frère, il ne te repoussera pas. On se l'est jamais dis mais je le sais, qu'il est amoureux de toi. Rien que de voir la façon dont il te regarde, ça veut tout dire » affirme-t-il, le coeur au bord des lèvres. Parce que lui aussi est amoureux d'elle. Depuis plus longtemps que son frère. Lui aussi voudrait pouvoir capturer le coeur de son amie mais à son grand désespoir, elle a choisit l'autre frère. Le malade. Comment peut-il rivaliser face à la maladie ? Comme toujours, Jaeden n'est pas le premier choix. Il ne le sera jamais. Il arrivera toujours après. Celui par défaut, par dépit. « On a tous peur tu sais ». Peur de mourir, peur des complications pendant ou après les opérations, peur d'être celui qui reste.
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MessageSujet: Re: Sometimes we have to get lost. To find each other. Sometimes we have to get lost. To find each other. EmptyMar 18 Aoû - 22:22


❝ .Est ce que vous l’avez dit ? ❞
~~ charley l. & jaeden d.s. ~~
. « Je t’aime », est ce que vous l’avez dit ? « Je ne veux jamais vivre sans toi... Tu as changé ma vie... » Est ce que vous l’avez dit ? Faire des projets, se fixer un but et travailler pour cela... Mais de temps à autre, on regarde autour de soi parce que c’est ainsi, on ne sera peut-être plus là demain...
Trois coeurs. Deux frères. Et une Australienne échouée sur des terres américaines. La situation pouvait prendre les aspects d'une équation mathématique à premier abord innocente, des unités simples qui paraissaient rendre un calcul facile. Toutefois, plus on approchait le stylo du papier pour résoudre l'énigme et plus son innocence volait en éclat, révélant une difficulté amère, la difficulté amoureuse. La plupart du temps on ne se pose pas trop de questions - on ne se pose pas trop d'équations non plus - on est là, on parle, on rit, on pense à l'autre, on s'attache, on s'amourache et à partir de cet affection ça se complique. Dans un premier temps protégés par les déguisement de l'amitié, on se met à porter un masque ambiguë qui nous camoufle et nous étouffe dans le danger sentimental. Tout était beau, tout était rose, mais maintenant il y avait un envahissement de couleurs, au rose s'ajoutait du bleu, du vert, du doré, le tout paraissant d'abord magnifique avant de nous faire mal aux yeux. En effet, maintenant il y avait trop de couleurs, si bien qu'on ne distinguait plus grand chose. Elle se rappelait avoir bavardé avec l'un puis papoté avec l'autre, avoir donné la main à l'un et avoir voulu donner un baiser à l'autre. Elle avait trouvé une amitié irremplaçable et l'amour au même endroit, dans le même nom de famille, au sein de la même fratrie. Elle était le genre de chanceuse à faire quelques petits pas dans l'herbe, se baisser et arracher deux trèfles à quatre feuilles dans la même poignée. Jaeden et Jonah, sa vie sociale commençait par un J et pouvait se terminer par la tragédie. Chanceuse ? Jusque quel point ? L'un des trèfles était malade et le deuxième avait beau l'arroser jour après jour, l'agonie n'était jamais loin et elle la vivait comme une tension trois fois plus lourde qu'elle. Tout cela précipiter les choses, lorsqu'une personne risque de mourir on réfléchit à toute vitesse, on est effrayé par le regret et on se déclare. Ses deux yeux bleus étaient toujours liés à ceux de Jaeden, incapables de se déplacer, c'était comme si ils étaient scotchés à ses prunelles à lui. Elle sentait qu'elle l'avait pris de cours, que ce n'était pas le meilleur moyen de se confesser au beau milieu du couloir, que en plus c'était son frère et il risquait de ne plus être là demain. Ses mots coulèrent vers elle, la chatouillèrent de soulagement, peut-être que son premier amour verrait le jour finalement. Ses bras glissèrent derrière le cou de Jaeden et elle le serra très fort, peut-être un peu trop mais comment freiner cette force qui associait l'amitié à un lien fraternel virtuel. Ils n'avaient pas les mêmes parents mais elle s'en fichait, elle avait l'impression qu'il portait un bout d'elle, ça se passe comme ça avec les gens qui vous observaient grandir, ils vous arrachent un bout de chair pour faire parti de la famille. Merci, murmura-t-elle, le sanglot presque dans la voix, ne relâchant toujours pas ses épaules. Ses épaules lui appartenaient à ce moment précis, elle en avait fait l'acquisition pour les dix prochaines secondes. Vous comptez tellement pour moi tous les deux, je ne sais pas comment.. comment je ferai sans l'un de vous. Elle s'écroulerait, c'était évident. C'était le genre de choc émotionnel qui paralyse à tous les coups, s'en suivrait des heures immobilisée sur le carrelage hospitalier, sa peau de pêche desséchée et les yeux bouffis. Elle le libéra enfin, acquiesçant par un mouvement de tête, oui ils avaient tous peur et cette peur lui arracha une larme, même deux. Naissantes aux coins de ses yeux, elles roulèrent sur ses joues, mourantes sur son menton. On devrait aller rejoindre Jonah maintenant. Elle tourna les talons un moment, prête à ouvrir la porte de la chambre mais fit volte face une deuxième fois. Je suis contente que tu le prennes comme ça Jaeden, je n'aurais pas pu sinon. Elle s'approcha de nouveau, posant délicatement ses lèvres aux ailes de papillon sur sa joue. J'aurai choisi notre amitié. Toujours. Encore trois secondes dans ses yeux et elle détourna enfin le regard, s'écartant de sa silhouette et allant ouvrir la porte après y avoir frappé deux fois. Un bruit de fond de télévision se noyant dans le son du ventilateur en marche, ses prunelles s'arrêtèrent sur Jonah, plus pâle, le visage plus moite que d'habitude. Dissimulé par les draps, elle arrivait quand même à distinguer sa chemise d'hôpital et les fils de perfusions qui disparaissaient dans son lit. C'est nous, annonça-t-elle doucement, le sourire fort mais en guerre contre la tristesse. Elle s'approcha du malade, sortant un sachet de bonbons sans sucre et le déposa sur sa table de chevet. Il y avait plus belles gourmandises mais elle ne voulait pas abîmer son état, le sucre ça compliquait la santé, le sucre c'était une faucheuse déguisée, encore plus féroce lorsque l'on était déjà fragile. Elle se pencha vers lui, lui accordant le même baiser qu'elle avait donner à Jaeden sur la joue quelques secondes plus tôt. Comment te sens-tu ? Elle prit place à droite du lit, lui empruntant la main pour transmettre tout le réconfort qu'elle avait à donner, un regard inquiet décoché vers Jaeden. Jamais elle n'avait vu Jonah aussi mal en point, la faiblesse qui émanait de son corps lui donnait des envies de pleurer.

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MessageSujet: Re: Sometimes we have to get lost. To find each other. Sometimes we have to get lost. To find each other. EmptyJeu 24 Sep - 16:41

Je t'aime, dit-il,
je t'ai aimée comme un enfant, maintenant tu seras dans mon cœur d'homme, jusqu'au dernier jour.

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L'amour fait souffrir. C'est un fait. L'amour fait souffrir, fait pleurer, fait crier. Il nous prend les tripes et les tord par la même occasion. Il n'est pas le plus doux des présages, surtout pas pour Jaeden. Jaeden, il a toujours l'impression de ne jamais être aimé. Par personne. Ni par ses parents. Ni par son frère. Ni par Charley. Il est juste l'ami. L'ami de Charley, qui est amoureuse de son frère. Le malade. Celui à qui on doit tout. Celui à qui on donne tout. Parce que lui est en survit et pas les autres. Lui va mourir, et pas Jaeden. Alors Jaeden peut attendre. Jaeden peut être aimé plus tard. Ce n'est pas bien grave. C'est pas grave si on lui effrite le coeur, qu'on lui écrase le peu d'espoir qu'il émet encore. Comme Charley vient de le faire à l'instant même. S'en qu'elle s'en aperçoive probablement. Elle n'a pas pris l'ampleur de la portée de ses mots. Mais la déception, il l'a bien prise dans la gueule. Sans esquives. Jaeden tente de garder bonne figure. De faire celui que n'atteint pas. Parce qu'elle ne sait pas Charley. Ce n'est pas de sa faute, elle n'est pas au courant. Des sentiments de Jaeden pour son amie d'enfance. De l'amour qu'il lui porte. Avec un grand A. Ce genre d'amour qui consume mais qui rend vivant. Et Jaeden aurait voulu lui dire un jour, tout ça. Mais elle a choisi l'autre frère. « T'as pas à te poser la question pour le moment. On est là tous les deux ». Pour encore combien de temps, il n'en sait rien. Il n'a pas de réponses à apporter à cette interrogation. Jonah peut tenir encore quelques semaines, quelques mois. Peut-être une année, voire deux. Grand maximum. Jonah est plus mal en point que d'habitude et les médecins ne présagent rien de bon pour l'avenir. Mais pour ne pas attrister encore plus Charley, Jaeden s'est gardé ses quelques détails sur la santé de son aîné. Il préfère ne rien dire, quitte à ce qu'elle lui en veuille. Mais ce sont des affaires de famille et surtout, le Di Sanseverini ne se sent pas de taille à lui annoncer ça. Le jeune homme ferme les yeux au contact des lèvres de son amie sur ses joues. Il les rouvre, puis opine d'un signe de tête. Oui Jonah attend et on ne fait pas attendre un condamné. On lui donne tout. Toujours. C'est lui qui a droit à l'amour, aux sourires, au réconfort. C'est pour lui qu'on s'inquiète, qu'on dépense son énergie et son temps à son chevet. C'est lui qu'on enlace et qu'on embrasse. Jaeden a l'habitude. Depuis toutes ses années. « Je sais Charley, je sais ». Ne t'inquiètes pas eut-il envie d'ajouter, mais il ne dit rien de plus. Son coeur au fin fond des godasses n'a plus envie de rassurer qui que ce soit. Elle aura toujours choisit leur amitié. C'est ce qu'elle dit. Mais Jaeden n'en croit un mot. L'amour est toujours plus fort que tout et elle aurait fini par sortir avec son frère, un jour au l'autre. Ils l'auraient probablement fait dans son dos d'ailleurs, pour ne pas le brusquer ou l'attrister. Alors mieux vaut qu'ils soient ensemble face à lui. Les mensonges, Jaeden ne supporte pas cela, surtout lorsque ça le concerne. Plus ou moins. Les deux amis entrent dans la chambre de Jonah et Charley se dirige directement vers le malade, l'embrassant sur la joue. Comme elle venait de le faire avec Jaeden. Ce dernier regarde ses pieds, presque gêné. « Hey ». Jonah a une petite voix. Une voix faiblarde. Parce qu'il l'est, faible. Presque à l'agonie et Jaeden ne peut pas supporter le regard de son frère. Il reste en retrait, vers la porte. Et il regarde ses pieds. « Fatigué. Mais ça va, je vous assure ». Jonah, c'est le gentil. Le vrai gentil. Malgré sa maladie, c'est celui qui rassure, qui console, qui rigole aux mauvaises blagues des uns et des autres. Jonah, il ne va jamais montrer qu'il a mal ou qu'il est fatigué. Il est d'une force incroyable. Que Jaeden lui envie. Il n'est pas jaloux, juste légèrement envieux que son aîné ait une personnalité avec autant de charisme. Personne ne lui en veut jamais et personne ne peut lui en vouloir. C'est Jonah. Avec son sourire à toute épreuve. Silencieux depuis quelques minutes, Jaeden voudrait dire quelque chose à son aîné mais il en est incapable. Alors il tourne les talons et s'échappe. Il fuit, comme il le fait à chaque fois. Il ne peut pas rester dans cette chambre, c'est au-dessus de ses forces. Il sort et se laisse choir quelques mètres plus loin, dans le couloir. « Vas-y Charley. Va le voir. Tu sais, il ne le montre pas, mais de nous deux, c'est lui qui a le plus peur. Et le plus besoin de toi » affirme Jonah, caressant d'une main le joli visage de son amie. D'un regard il l'incite à rejoindre son petit frère. Le plus meurtri des deux depuis des années. Depuis sa naissance. Un bébé médicament n'est pas heureux. Parce qu'il ne vit pas. Il survit. « Désolé mais ne je peux pas. C'est pas possible » affirme Jaeden lorsque Charley le rejoint. Ses bras entourant ses genoux, il a envie de pleurer. Mais il se retient. Par fierté. Notamment.
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MessageSujet: Re: Sometimes we have to get lost. To find each other. Sometimes we have to get lost. To find each other. EmptyLun 26 Oct - 17:19

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