Everybody find me... somebody to love

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L'amour ne se commande pas. Il se découvre au fil du temps.

Orlando, Summer time. Lexie était pensive. Ses pensées étaient encore en Angleterre. Elle pouvait encore entendre la pluie tambouriner contre la fenêtre de la limousine qui l'avait amenée à l'aéroport. Il faut dire que la pluie faisait partie intégrante de sa vie. Elle avait grandi avec un ciel grisâtre la plupart du temps. Pour elle, l'odeur de la pluie évoquait ses plus beaux moments passés avec Kate et Pippa, à jouer et courir dans le domaine de son oncle Michael... Les rires fusaient de partout, des rires sincères et remplis de vivacités. Elle les entendait comme si c'était hier. Mais ce temps était révolu depuis longtemps... C'était elle, du haut de ses 23 ans, qui avait pris la décision de quitter l'Angleterre. Elle déplorait toutefois l'absence de son père lors de son départ. Il était encore en voyage d'affaire, chose qu'il faisait beaucoup plus que nécessaire pour le besoin de passer des moments avec lui que ressentait Lexie. "Appelle-moi régulièrement pour me donner de tes nouvelles que je ne m'inquiète pas trop." C'était la dernière phrase qu'il lui avait dite, par téléphone bien entendu. L'appeler de l'Angleterre ou de la Californie ne la changerait pas beaucoup... Elle garderait la même relation semée de distances avec l'homme qui aurait dû lui servir d'exemple sur cette terre. Il était pourtant la personne qui comptait le plus dans cette famille... Son frère était beaucoup trop occupé à revendiquer ses droits d'héritier légitime... Et sa petite soeur trouvait toujours le moyen de se mettre les 2 pieds dans les plats, si bien que l'attention était toujours tournée vers elle. Quant à sa mère, ça ne valait même pas la peine de l'évoquer puisque sa principale occupation avait été de l'éloigner de chez elle. Elle avait ainsi obtenu ce qu'elle voulait. En espérant qu'elle trouve qu'un océan représentait une distance raisonnable... "Tâches de ne pas le faire fuir, le pauvre... Tiens-toi bien... Et ramènes-le à la raison." C'était pourtant ces derniers mots qui hantaient les pensées d'Alexandra. Des mots lourds de sens... Elle serait la honte de la famille si elle ne parvenait pas à ses fins.
Elle finit par se lever de son lit. Cela faisait 3 jours qu'elle avait atterri en Floride et le décalage horaire avait été rude à rattraper. Elle avait eu tout le temps pour ruminer son mal du pays. Sa première réaction en débarquant de l'avion avait été de mettre ses lunettes de soleil. Il faisait chaud et le soleil lui faisait un peu mal aux yeux. Elle avait toutefois réussi à s'acclimater doucement en sortant sur le balcon de sa chambre d'hôtel. Elle n'avait toutefois pas encore franchit la porte de celle-ci... Son portable sonna... Elle répondit rapidement. Elle attendait des informations primordiales, voir même essentielles. Après plusieurs banalités échangées, un sourire se dessina sur les douces lèvres de l'anglaise. Le moment était venu. Elle fila directement sous la douche et y passa une quinzaine de minutes. Elle angoissait. Mais pas d'une angoisse à vous clouer sur place. Non. C'était un sentiment bien différent. Elle se sentait comme une gamine qui s'apprêtait à sortir avec un garçon pour la première fois. Pour tout avouer, c'était exactement ça. Le détective privé qu'elle avait engagé avait bien fait son travail. Elle se trouvait exactement là où elle devait être, dans le bon hôtel, au bon moment. Elle sortit de la douche avec une agitation étrangère. Elle sécha ses cheveux, histoire que ceux-ci forment de lourdes boucles brunes tombant en cascade dans son dos. Elle enfila une robe légère sans manche couleur perle. Un peu d'ombre à paupière, une touche de gloss... Un maquillage léger et naturel faisant l'accent sur ses yeux foncés et ses lèvres naturellement sensuelles. Un dernier regard dans le miroir lui confirma qu'elle était parfaite. La robe rendait grâce à sa silhouette féminine. Elle inspira profondément puis ressortit la photo qu'elle traînait partout depuis quelques mois. Elle la posa sur la table de nuit puis sortit finalement de la chambre. Ses pas la menaient de façon machinale. Elle savait exactement où elle allait. Elle ne mit pas plus de 5 minutes pour arriver à la terrasse de l'hôtel. Elle fut d'abord stupéfaite de la vue qui s'offrait à elle. Une grande piscine s'étalait devant ses yeux. Tout au fond se tenait un petit bar et la vue offrait des palmiers en guise de barrière imaginaire. Son regard balaya l'endroit de façon stratégique et son coeur ne fit qu'un bon... Même de dos, elle le reconnaîtrait entre mille. Elle a regardé sa photo si souvent, espérant qu'il réponde à l'une de ses lettres. Et elle se retrouvait à quelques mètres de lui.
Xavier... Son fiancé! Du moins pour l'instant. Mais tout n'était pas gagné. Une peur sans nom s'empara d'elle. Comment l'aborder? Jusqu'à maintenant, il avait toujours refusé d'entrer en contact avec elle. Il ne voulait pas se conformer à ce mariage de convenance... Mais Lexie était persuadée qu'elle pourrait gagner son affection. Mais comment l'aborder? Comment allait-il réagir? Car il ignorait tout de sa présence ici et de son entrée à Berkeley... Et s'il la repoussait? Toutes ses questions se bousculaient dans sa tête à une vitesse effrénée. Allait-il la reconnaître? Car lui aussi n'avait vu d'elle qu'une simple photo avec un rapide bilan de ses études et activitées. Peut-être n'avait-il pas porté attention à la photo... Elle allait bientôt le savoir, car il était assis au bar et sirotait son verre tranquillement. Elle se ressaisit rapidement puis refoula toutes ses appréhensions. Elle avança d'un pas déterminée vers le bar et prit soin de s'asseoir assez près de lui pour l'entendre parler au serveur. Elle jeta un regard furtif sur l'homme qui lui était promis. Il était encore plus beau que sur la photo. Elle se mit à imaginer sa main sur la sienne. Elle pouvait presque sentir ses lèvres effleurer doucement les siennes. Elle rêvait d'amour, de romance. Jusqu'à maintenant, aucun garçon n'avait eu cet effet sur elle. Ils la désiraient tous pour son argent ou pour sa beauté. Mais avec Xavier, elle avait la possibilité de montrer qui elle était vraiment. Et s'il la choisissait, comme elle l'espérait, ça serait pour elle et non pour son titre. Car il n'en avait que faire de toutes ces convenances et elle le sentait. Elle sentit ses joues rougir. Le serveur détourna alors son attention en se présentant devant elle. "Je vous sers quoi ma jolie?" Lexie eut un sourire poli et répondit: "Une vodka double sur glace, s'il vous plait!" Elle fut ravie de constater que sa voix ne tremblait pas. Elle se risqua de le regarder une seconde fois. Elle aurait bien voulu l'aborder, mais elle restait là, muette, incapable de prononcer un seul mot comme toutes ses dindes trop idiotes pour montrer qu'elles peuvent penser d'elle-même. Elle prit une longue gorgée de son verre, espérant que l'alcool lui redonnerait un peu de courage et de contenance.

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orlando, marathon des parcs. Le temps éternellement clair et ensoleillé de la côté ouest des Etats-Unis commençait à agacer le jeune homme de manière exponentielle. Il avait envie de retrouver un peu de pluie et de nuages gris, un peu de chaussé glissante et dangereuse sur lesquelles il s'amusait à glisser avec des chaussures lisses, il voulait retourner en Angleterre, dans la villa immense que ses parents possédaient dans la campagne londonienne. Il était d'humeur maussade, complètement obnubilé par lui même pour ne pas changer. Sa relation avec Briséïs était bancale, beaucoup trop rythmé par des disputes liés à son envie de s'évader qu'à de réelles conversations sur eux et leur avenir. Il était bouleversé par sa rencontre avec Barbara, son premier amour, sa relation la plus longue à ce jour et celle qui malgré les années et la fragilité de sa vie, réussissait à le rendre faible et tout calme. Il est perdu dans un océan de sentiments, perdu dans une vie beaucoup trop rapide et pleines de tristesse pour une personne qui aime la joie contaminante des belles journées d'été et la compagnie de jeunes filles en fleurs prête pour l'aventure. Sous sa douche froide, essayant de contrôler la chaleur que son corps dégageait après son footing du l'après midi, il repensa à cette histoire de mariage absurde. Alexandra Middleton, cousine de la chère princesse de Galles et amie de la famille Cavendish depuis des années à cause de ses parents. Xavier ayant toujours évité tout ce monde mondain depuis sa rupture avec Léo à cause de parents trop intrusifs ne connaissait la jeune femme que de nom et à cause de l'image du curriculum vitae que ses parents lui avaient fournis en lui annonçant ses fiançailles. Il voulait s'en défaire, et il agissait comme si il n'était pas fiancé à une quelconque jeune femme dont il n'en avait rien à faire. Il voulait être libre de cet engagement, complètement libre. Il voulait pouvoir avoir Lysa, il voulait pouvoir être avec elle et l'embrasser aux douces lueurs du matin sans avoir le soucis de savoir à quel moment le bonheur prendrait fin, juste en sachant qu'il le vivait pleinement. C'était ainsi qu'il voulait vivre sa vie, totalement, à fond, pleinement, sans aucunes barrières et sans obstacles pour rendre le chemin plus difficile qu'il ne l'était déjà. Xavier et son optimisme paradoxale car malgré tout, il pensait que son existence entière devait être voué à l'échec. Un échec qu'il subit depuis sa naissance dans cette terre froide qu'est la Russie. Il avait envie de croire que son arrivé sur Terre ne conditionnait pas sa vie entière. Mais comment faire comprendre à un enfant abandonné qu'il ne sera pas abandonné encore et encore tout au long de sa vie. Sa vie lui même l'abandonnait doucement, sans prévenir, avec légèreté et sarcasme. Voulant ne pas subir une énième dispute avec Briséïs qu'il aimait fort mais surement pas assez pour une vie de couple, il préféra aller s'isoler au bar de l'hôtel. Les clients se confondaient avec les élèves de berkeley et certains paraissaient jouir d'une heureuse fortune dans cette région des Etats-Unis. Commandant un double scotch avec un glaçon, il se mit à se lamenter sur son sort lorsqu'une belle chevelure brune et chatoyante se mit dans son champ de vision. Il ne regarda pas plus longuement la jeune femme, même si l'envie était là. Briséïs lui reprochait de regarder toutes les filles qui passaient devant lui et de baver comme un adolescent qui découvre le sexe, et ce n'était pas faux. Il était ainsi Xavier, toujours en attente d'une attention quelle qu'elle soit. Cela le conduirait à sa perte sans aucuns doute. Il vida son verre en même temps que la jeune fille qui le regardait en biais. Il n'en pouvait plus et regarda franchement la brunette. Il eut le souffle coupé. Alexandra, sa fiancé. Celle qu'il fuyait. Le souffle complètement coupé, il sentit son pouls s'accéléré de manière très irrégulière. Il avait l'impression que sa vie partait en lambeau, complètement anéantie par une famille beaucoup trop exigeante et un entourage trop peu attentif. Dire qu'il y a de cela moins d'un an, il comptait passer son été aux parcs d'attractions avec celle qui l'avait rejeté au bal de fin d'année. Dire qu'il comptait profiter de ses mois passés en Angleterre à courtiser la jeune femme et non à être fiancé à une brune. D'ailleurs, il n'avait aucuns intérêt pour les brunes. Il aimait les blondes et c'était un fait avéré et revu depuis de années. Eileen, Lysa, Barbara, Briséïs, elles ont toutes touchés une part de lui que personne n'avait touché. Elles sont uniques en leur genre et Xavier aime le fait qu'elles soient uniques et non pas commune. Même si il adorait sa Charlie et ne comptait pas la lâcher d'une semelle à son retour. Il avait entendu dire qu'elle était à Coachella et il espérait grandement qu'elle restait en dehors des ennuis. C'est quoi ce bordel ? Tu fous quoi là ? Il était hors de lui. Il savait que ses parents ou que cette foutue famille élevé au rang de royauté avait quelque chose à voir avec sa présence ici. Il ne comprenait pas, il ne comprenait rien. La jeune femme, il ne la connaissait pas, il ne voulait pas la connaître. Il voulait qu'elle sorte de sa vie et qu'elle n'y soit jamais apparue. Il voulait qu'elle fasse sa vie et ne veuille pas de ce foutu mariage comme lui le faisait. Il ne l'avait jamais cherché, il ne l'avait jamais voulu, il voulait juste qu'elle parte et retourne dans cette Angleterre, terre de pluie et de bière bien fraîche. Il commanda un autre whisky, bien décidé à ne plus se souvenir de cette soirée qui promettait d'e^tre complètement et totalement chaotique.

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L'amour et la haîne sont les 2 sentiments les plus similaires. Leur puissance est la même et la ligne les séparant est mince.

Orlando, Summer time. Le temps s'amusait à filer, tantôt beaucoup trop vite, tantôt à pas de tortue. Tout ce que Lexie pouvait affirmer avec certitude, c'était qu'elle ne vivait pas pleinement. Elle l'avait compris en regardant les autres agir. Toute sa vie avait été écrite avant même qu'elle ne puisse dire un mot. Une bonne éducation, les bonnes manières, une bonne conduite... Et ce n'était jamais suffisant. Elle vivait sa vie comme une automate, faisant tout ce qu'on attendait d'elle. Pourtant, une puissance énorme grondait à l'intérieur d'elle. Un rugissement qui menaçait d'exploser à tout moment. Elle voulait vivre!!! Même si ce mariage semblait être un arrangement tout simplement convenable pour les 2 parties, c'était toute autre chose pour elle. Le détective qu'elle avait engagé n'avait pas seulement pour mission que de lui dire où Xavier passerait ses vacances. Il lui avait parlé de sa vie, du genre de personne qu'il était. Lexie lui enviait sa vie, son insouciance. Il vivait selon son bon vouloir, se laissant guider par son instinct et ses émotions. Elle rêvait de ce genre de vie. Elle rêvait de connaître l'amour. De compter pour quelqu'un. Elle s'était longtemps jeter dans le théâtre pour pouvoir échapper à son existence monotone. C'était un bon échappatoire, une bonne façon de vivre dans la peau de quelqu'un d'autre. Le petit rôle qu'elle avait dégotté dans une web-série peu connu lui avait fait connaître une Alexandra bien différente de celle qu'elle connaissait. Son prof de théâtre lui avait en effet dégoté un petit rôle à New York durant l'été 2012. L'expérience sur le plateau de tournage lui avait beaucoup plu, l'énergie s'en dégageant l'animait d'une euphorie sans nom. Elle n'avait passer que 6 semaines là-bas pour le rôle, mais elles les comptaient parmi les meilleures de sa vie. Elle avait connu plein de gens du milieu, avait eu l'occasion de travailler en collaboration avec le metteur en scène et les producteurs. Elle savait que ce métier la passionnait, d'où la raison pour laquelle elle avait finalement décidé de commencer un double cursus en théâtre.
C'est pourquoi elle avait sauté sur l'occasion pour fuir l'Angleterre. Sa famille ne verrait aucun inconvénient à ce qu'elle parte pour ramener son futur mari à la raison. Mais ses intentions étaient beaucoup plus poussées. N'ayant pas vraiment eu l'occasion de fréquenter des garçons dans un pensionnat de jeunes filles, elle ignorait tout de l'amour. Il ne faut pas croire qu'elle était une petite ignorante, elle avait exploré le sexe et tous ses plaisirs durant l'été de ses 18 ans. Mais elle rêvait de plus que ça. Elle souhaitait pouvoir sortir un minimum de cette vie ennuyeuse. Et Xavier se trouvait être la meilleure façon pour elle d'y parvenir. S'il la laissait entrer un minimum dans son existence, elle ferait tout pour lui faire découvrir qu'elle ne voulait pas de lui sans amour et il pourrait par la même occasion lui faire connaître la vraie vie. C'est probablement pour cette raison que le ton que le jeune homme avait employé à son égard avait eu l'effet d'une bombe dans sa tête. Oui elle savait qu'il refusait ce mariage, mais elle avait l'impression que ça allait bien au-delà de ça. Sa façon de la regarder, avec tout le mépris qu'elle pouvait lire dans ses yeux était lourd de sens. Il semblait la détester au plus haut point. Lexie, qu'il ne connaissait pas le moins du monde, représentait tout ce qui le répugnait le plus. Il lui avait pourtant semblé, juste avant qu'il ne la reconnaisse, qu'elle semblait loin de lui déplaire. Elle pouvait au moins se réjouir du fait qu'il la reconnaisse. "Je..." Elle en perdait ses mots. Elle commanda un autre verre, le cala d'un trait pour se ressaisir. "Xavier... Je suis ici de ma propre initiative... " Lexie avait gardé ses distances depuis le début. Mais elle ne désirait pas faire un drame, elle se rapprocha donc un peu, histoire que les oreilles indiscrètes n'entendent leur conversation. "Je t'ai écrit... Plusieurs fois. Tu aurais au moins pu me répondre. Je suis d'accord, tu ne me dois absoluement rien." Les idées se bousculaient dans sa tête. Elle se demanda soudain ce qu'elle faisait là... Il fallait vraiment être idiote pour croire qu'il accepte d'écouter un tant soit peu ce qu'elle avait à dire. Elle inspira profondément puis repris. "J'ai été tout aussi surprise que toi par ces fiançailles. Et je l'ai été encore plus en sachant que tu avais réussi à obtenir 2 ans de sursis pour trouver une femme qui t'aimerait suffisamment pour se marier." Il n'était pas prêt à entendre la vraie raison de sa présence aux États-Unis. Elle devait donc trouver rapidement une excuse. "Je t'aurais bien averti par courier, mais tu refusais de me répondre. J'ai donc pris l'intiative de venir t'avertir en personne pour que tu ne te retrouves pas devant le fait accompli. Je suis inscrite à Berkeley pour la prochaine rentrée. J'ai décidé de venir y faire mon double cursus en théâtre. Les possibilités dans ce domaine sont beaucoup plus intéressantes ici qu'en Angleterre." Cette nouvelle ferait sans doute l'effet d'une bombe pour Xavier. Lexie ignorait complètement comment il réagirait et c'est ce qui l'attirait le plus. Son impulsivité était grisante pour elle. Elle espérait toutefois qu'en sachant qu'elle serait à Berkeley, il serait plus patient donc plus ouvert à l'écouter et à la connaître. Elle avait eu très peu d'occasion d'user des charmes qu'elles possédaient, les hommes étant généralement prêt à se couper les cheveux en 4 pour avoir son attention. Mais si elle devait le faire, elle ne se gênerait pas. Peu importe la réaction qu'il aurait, elle voulait le faire réagir. Elle voulait ressentir cette fougue dont lui avait parlé son détective privé. [/quote]

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» i love you so but why i love you, i never know;; ✖ KURTESSA
» in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.
» Happiness is so hard to find, once you find it, you've gotta hang on tight, or you will lose it → Noah&Nick&Kirby.
» « my heart skips a beat » sarayer ;; my love is too big for you, i can't say how i love you girl
» And fill your heart with love for someone else. Someone who can love you the way I never have, the way I never will .♥.

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