the great escape
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they're in love with the coco (ronaldo)

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Kira Fitzmartin
there's no place like berkeley
Kira Fitzmartin
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MessageSujet: they're in love with the coco (ronaldo) they're in love with the coco (ronaldo) EmptyJeu 18 Juin - 21:57

“ I will be king and you, you will be queen, though nothing will drive them away,
we can beat them, just for one day, we can be heroes, just for one day ”

David Bowie.


« Pour la énième fois, non, je ne travaille pas ici.  » lâche-t-elle froidement, abandonnant pour l'une des rares fois sa tolérance olympienne face à la stupidité humaine - ou devrait-elle dire masculine. La situation n'aurait pu être plus atypique : il est minuit moins le quart, la soirée bat son plein comme chaque samedi soir, et Laureen Rosswild passe sa soirée dans le bar de strip-tease le plus réputé de la ville. Elégamment affublée d'une robe bleue nuit s'arrêtant mi-cuisse et offrant un décolleté plongeant dans son dos ainsi qu'un très léger aperçu du début de sa poitrine, elle reste fermement perchée sur ses escarpins noirs, les bras croisés en une attitude quelque peu défensive. Son regard balaie les tables, elle penche la tête d'un côté puis de l'autre, se dévisse le coup pour tenter d'apercevoir cette chevelure brune qu'elle rêve d'attraper pour se défouler un bon coup. Ah, Ronaldo et son imprévisibilité, qu'elle aurait en d'autres circonstances grandement appréciée, mais qui à présent l'agaçait plus qu'autre chose. Si elle était de sortie ce soir, c'était en grande partie pour du business, puisqu'il était grand temps pour elle de faire connaître ce pourquoi elle était secrètement admirée pendant ses années universitaires en Angleterre. La fameuse drogue de sa propre confection, vendue à un prix plutôt élevé, certes, mais qui avait le mérite d'être efficace. L'avantage principal était l'absence quasi totale de redescente après avoir consommé la substance. Deux mois que Laureen était à San Francisco, et si elle avait commencé à se faire doucement connaître dans diverses soirées, son ambition lui soufflait qu'il lui fallait voir plus grand. Plus grand certes, mais une boîte de strip-tease, ce n'était pas exactement ce qu'elle avait à l'esprit. Cette brillante idée, elle la devait à Ronaldo, son meilleur ami slash son associé dans ses activités illicites slash un gamin parfois insupportable lorsqu'il l'avait décidé. Comme si son impatience avait fini par payer, elle aperçoit enfin l'intéressé à une table dans le fond de la pièce, tranquillement installé sur un canapé de velours rouge, occupé à lorgner une danseuse quasi dénudée du regard. Elle remarque également trois hommes à ses côtés, eux aussi installés sur des fauteuils et canapés autour de l'estrade sur laquelle la strip-teaseuse se trémousse le long de la célèbre barre métallique. Elle avance d'un pas décidé vers lui, le bruit de ses talons camouflé par la musique lancinante de la boîte. Arrivée face à lui, elle pose une main sur sa hanche et hausse un sourcil en remarquant qu'il n'a pas encore détaché son regard de la danseuse. « Filme-la tant qu'à faire, ça fera durer le plaisir. » siffle-t-elle tandis que son si familier sourire s'installe sur ses lèvres carmins. La satisfaction d'avoir enfin trouvé son compagnon de soirée semble la défaire d'une grande partie de son agacement, et c'est avec un délicat soupir qu'elle vient finalement s'installer sur le canapé à ses côtés, contraignant l'un des autres hommes présents, à vue d'oeil âgé d'une petite trentaine d'année, à se décaler pour la laisser s'asseoir. Désormais aux premières loges du spectacle sensuel que leur offre la professionnelle de la danse tendancieuse, Laureen incline légèrement la tête sur le côté et se met à l'observer d'un regard curieux. La scène ne manque pas de faire réagir les trois hommes qui ne contiennent par leur surprise face au tableau qu'ils offrent désormais depuis l'arrivée de l'anglaise : deux jeunes adultes, assis l'un à côté de l'autre et laissant deviner une certaine intimité entre eux, occupés à dévisager intensément une strip-teaseuse à moitié nue. Ca ne devait pas arriver tous les quatre matins. Laureen était d'ailleurs l'une des très rares filles présentes à la soirée - en ne comptant pas celles démunies de soutiens-gorge. Elle en a jusque là remarqué une ou deux, et a aisément pu se faire une idée sur l'origine de leurs présences : des accompagnatrices de soirées, occupées à divertir des clients importants de leurs patrons, généralement. Consciente des regards qu'on leur jette, la jeune femme n'éprouve pourtant aucune gêne. A vrai dire tout ce qui l'occupe à présent, c'est Ronaldo, ainsi que la strip-teaseuse qui continue son show. « Quand tu m'as dit vouloir m'emmener dans un endroit exotique, je pensais que tu parlais de la décoration, pas du service. » Pas de reproche dans sa voix, simplement une simple constatation ponctuée d'un haussement de sourcil songeur à la vue de ces femmes de toutes origines. Après quelques instants, Laureen s'approche de l'oreille du new-yorkais afin que celui-ci discerne parfaitement sa voix parmi le brouhaha de la pièce. « Loin de moi l'envie de te priver d'un tel spectacle, mais je te rappelle tout de même qu'on a une réputation à se faire, ce soir. » qu'elle lui glisse d'un air entendu. En effet, quitte à finir dans cette cage aux fauves, autant faire ce pourquoi ils étaient venus : vendre un maximum de sa drogue et s'assurer que les clients présents ne pourraient bientôt plus se passer d'eux pour les prochaines soirées à venir. Quittant cette fois-ci totalement la strip-teaseuse des yeux, Laureen attrape de ses doigts délicats le menton du jeune homme afin de basculer son visage vers elle et de plonger son regard dans le sien. « Vendu ou non, l'intégralité du sachet devra être terminé avant la fin de la soirée. C'est compris ? » Serait-ce une menace, du chantage, un ordre ? Non, rien de plus qu'une promesse qui les engageait à atteindre leurs objectifs fixés, mais également celle d'une distraction certaine, puisque rien ne les obligeait à vendre l'intégralité des cachets : ils pouvaient tout aussi bien en consommer certains et se joindre à la partie.
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MessageSujet: Re: they're in love with the coco (ronaldo) they're in love with the coco (ronaldo) EmptyMer 24 Juin - 10:12

- tu fais comme si, c'était la boite à ton père, tu sautes partout, tu devrais poser ton verre, quand tu danses pose ton verre -



  « Viens à l'adresse que je t'ai envoyé par sms, il y a du blaireaux à foison, tu vas t'amuser. Fait moi confiance, bisous l'affreuse. » Je lâchais mon téléphone portable, glissant ce dernier qui était à la pointe de la technologie humaine, dans le fond de ma poche histoire de pouvoir m'y retrouver durant cette longue soirée agitée. Ce soir c'était l'heure pour moi de fructifier, ramener mon argent de poche puisqu'au fond je n'avais aucunement besoin de faire ça. C'était un passe-temps, un passe-temps à double tranchant qui m'avait tout de même permis de me bâtir une solide réputation dans la ville de N.Y. D'ailleurs, j'avais lié une très bonne amitié, quoique quelque peu houleuse, avec la belle Laureen Rosswild, une femme comparable à une rose. Magnifique à l'extérieur, on a une envie particulière de lui faire confiance, en pensant que cette dernière était une jeune femme naïve, pourtant ce n'est pas le cas. Sans même réfléchir une seule seconde, jugeant la personne grâce à cette première impression qu'on a tous, il m'était impossible de penser que cette beauté fatale avait créée une drogue qui aujourd'hui cartonnait dans toute la ville, une aubaine pour moi qui avait choisi de lui faire confiance, profitant également d'un bon petit business avec une amie. Oui parce que j'aime bien me lier d'amitié avec les femmes, bien qu'avant de penser à la drogue, j'ai pensé d'abord à elle. Mais ça ce n'est qu'un détail. Ce soir les affaires reprenaient de plus belle et dealer dans un club il n'y avait rien de mieux. Je franchissais la porte de chez moi, verrouillant comme il se doit la paroi blindée afin que Marie ne se fasse pas violer par un troupeau d'écureuil passant par là, prétextant que j'avais un dîné familial pour la soirée, ce qui n'était pas le cas bien sûr. J'étais partis bien trop tôt de chez moi pour qu'elle n'ait aucun doute en tête.  Il fallait que je préserve absolument ma double vie, souvent au péril de mes amitiés, mais c'était comme ça. Plus je gardais mon entourage dans la confidence, mieux c'était. Je fermais la porte donc la porte, alors qu'il n'était même pas sept heures du soir. Un véritable idiot. Peu importe, la petite blonde avait les clefs après tout. Il fallait surtout que je prenne l'avion de ce pas pour me rendre à SF', j'avais relevé une bonne adresse sur internet, grâce à la technologie de nos jours hein. J'étais propre sur moi, petite chemise en jean, manche longue attachée jusqu'au dernier bouton, bien pour l'esthétique, mauvais pour la respiration tout ça. Petit jean, basket, rien de bien différent de d'habitude, sauf cette petite sacoche que j'appréciais durant les temps de travail que je m'imposais. Direction l'avion cette fois-ci pénétrant rapidement dans l'oiseau de fer afin de me rendre le plus rapidement possible à SF. Sa dope avait déjà fait le tour de sa ville, avant d’atterrir dans la mienne. Elle n'avait jamais rien vendue dans les boites de nuits et c'était une nouvelle expérience pour la jeune femme. Arrivant dans la foulée à l'aéroport de SF, je laissais mon être sortir de l'engin, me dirigeant instantanément dans le taxi qui m'attendait depuis maintenant une demi-heure. Sans même prendre le temps de réfléchir, j'avais décidé d'allé me poser dans cette petite discothèque bien sympathique, attendant la jeune femme que j'avais prévu de voir durant cette soirée pour affaire.
Carcasse posée dans le divan, accompagné de trois autres personnes que je ne connaissais ni d'Adam, ni d'Eve. Je m'en moquais un peu, j'avais bu quelques verres, juste de quoi m'ambiancer, léger pour le goût. Une femme venait finalement s'agiter devant nous, laissant mes yeux défilés sur ses courbes de rêves. Mon regard ondulait tel un serpent sur son corps, fasciné par ses allures de déesse. Soudain, Laureen, que je n'avais même pas vu arrivé d'ailleurs, me reprenait sur la façon que j'avais de regarder cette magnifique créature, répondant instantanément, laissant mon regard le plus longtemps possible sur la jeune femme qui s'agitait devant moi. « Si seulement. » Ouais. Si seulement je pouvais la filmer, mais je n'en avais pas la force tellement j'étais absorbé par le show qu'elle faisait devant moi. Je n'arrivais pas à me décrocher de cette femme si pulpeuse, je me laissais aller à des jeux de regards sans grand succès, mais j'appréciais vraiment le spectacle. Laureen voulait absolument que je sorte de cette sphère qu'elle considére sans doute mauvaise pour ses affaires, mais non, je me laissais une nouvelle fois allé à quelques regards langoureux, avant de la regarder cette fois-ci, droit dans les yeux. « Ca va Rosswild, c'est juste un cul qui remue. » dis-je d'un ton amusé, ce n'était rien après tout. Laissant finalement mon regard retourner sur la jeune femme qui ondulait près de moi. Je laissais encore une fois mon corps bougé au rythme de la strip-teaseuse. Une main venait me tirer de mes pensées, c'était Laureen, une nouvelle fois. Elle déposait un sachet de drogue entre mes mains, sans aucune gêne.  Immédiatement, je le planquais dans ma sacoche, regardant légèrement autour de moi, comme si j'avais quelque chose à me reprocher. Je me levais instantanément, allant auprès de la jeune femme, m'approchant de son oreille, un léger sourire affiché aux lèvres. « Tu sais très bien que ce sera fait, même si tu as bien trop de fierté pour me l'avouer hein. » dis-je amusé, commençant à m'éloigner de la jeune femme, prenant avec envie un léger petit bain de foule avant de me mettre au boulot pour de bon.
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Kira Fitzmartin
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Kira Fitzmartin
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MessageSujet: Re: they're in love with the coco (ronaldo) they're in love with the coco (ronaldo) EmptySam 22 Aoû - 16:50

Mêler business et plaisir, c'était une habitude pour la jeune Rosswild, ce qui lui avait déjà posé quelques soucis par le passé. Si Ronaldo était déjà un jeune homme pas bien fiable à vingt ans, essayez d'imaginer la même chose avec quelques années de moins. Lorsque qu'elle avait eu besoin de quelqu'un sur qui se reposer et à qui confier quelques responsabilités afin de vendre ses drogues, il lui était arrivé d'avoir quelques surprises. Des gens qui se pointaient avec plusieurs heures de retard - ou ne se pointaient pas du tout - aux rendez-vous "d'affaires" qu'elle fixait, d'autres qui consommaient l'intégralité de la drogue supposée être vendue dès les premiers instants d'une soirée : en bref, mille et une péripéties liées au QI parfois inquiétant de ses acolytes. Fort heureusement pour elle et son business, Laureen réussissait là où les autres ne lui ramenaient que des échecs. Si elle déléguait parfois certaines tâches à d'autres, elle n'en restait pas moins - comme à son habitude - la parfaite maîtresse de la situation, prévoyant constamment un plan B, C voire même un plan D. Et bien que les obstacles sur son chemin aient été nombreux, elle n'avait pas eu grande difficulté à se forger la renommée qu'elle attendait. Ainsi donc, si le caractère bien trempé et l'attitude désinvolte de Ronaldo risquaient de lui compliquer légèrement la tâche, elle ne s'affolait pas pour autant, et parvenait même à s'en amuser. Elle lève cependant les yeux au ciel lorsqu'il lâche ce "si seulement" lorsqu'elle lui propose de filmer la danseuse. « Je plaisantais, Ronny. » siffle-t-elle, commençant quelque peu à s'agacer de son regard qui ne quittait pas une seconde l'envoutante strip-teaseuse, qui captait toute son attention ou presque (Dieu sait qu'il est difficile pour une homme de faire deux choses à la fois). La patience de la jolie blonde lui rend à cet instant un grand service et lui permet de demeurer impassible, la mine sereine, le dos droit dans une élégante posture d'attente. Enfin, il semble s'arracher au spectacle - non sans difficulté - pour lui accorder un regard. Elle hausse un sourcil à sa remarque. Classe quand tu nous tiens. « Et bien sors donc de ta contemplation et songe plutôt à bouger le tien. » qu'elle lui balance avec un regard bourré de malice. Ils s'amusent, voilà tout. Rien de tel qu'une petite joute verbale pour les mettre en appétit. Elle entreprend alors de lui remettre le sachet de drogues et éclate d'un rire cristallin lorsqu'il s'empresse de le cacher, le regard fuyant, vérifiant tout autour de lui s'il ne s'est pas fait remarquer. « Relax, Ronald. commence-t-elle en écorchant volontairement son nom, nouvelle taquinerie qu'elle ne prend pas même la peine de commenter. Avec ton air coupable, sûr que tu vas te faire remarquer. » La mine décontractée, la jeune femme agit le plus naturellement du monde, ignorant tous les facteurs qui auraient pourtant du lui intimer le contraire : la boîte de strip-tease, la danseuse à moitié nue en train de faire son show à quelques pas d'eux, la quantité de drogues non négligeable qu'ils sont sur le point de dealer. De quoi en faire flancher plus d'un, mais pas Laureen. Ni même Ronaldo d'ailleurs, malgré les remarques piquantes dont elle le gratifie. Désormais tous deux sur leurs pieds, ils se préparent à partir à la recherche de clients potentiels. Avant de disparaître, le new-yorkais ne manque pas de lui balancer une dernière remarque. Evidemment qu'elle sait qu'il s'occupera du job à la perfection. S'il y avait bien une personne à qui elle faisait confiance là dessus, c'était Ronaldo. Elle ne peut cependant s'empêcher de lui faire croire le contraire. « Figure-toi que je commence à douter de tes motivations... glisse-t-elle en faisant la moue, l'air légèrement déçu. Je compte sur toi pour me prouver le contraire. » Dernière phrase glissée avec un clin d'oeil avant qu'elle ne disparaisse à son tour dans la foule. De là commence la recherche habituelle des acheteurs. Elle les accoste avec une discrétion professionnelle, les fournit et empoche l'argent en quelques minutes à peine. Elle en profite même pour glisser discrètement un cachet à l'une des strip-teaseuse qui la remercie d'un malicieux sourire. Laureen est en train de dealer depuis maintenant une bonne demi-heure qu'elle aperçoit soudain un client à l'allure inhabituelle se faufiler parmi la foule. Un flic, ou tout du moins une force de l'ordre quelconque au vu de son uniforme. Action, réaction. Il ne faut pas plus de quelques instants à la jeune femme pour ranger le sachet dans sa sacoche et chercher Ronaldo, qu'elle repère près du bar. Elle l'attrape fermement par le bras en lui intimant de le suivre. « Suis-moi et arrête de grogner. » Elle l'attire dans un coin plus reculé de la pièce, et finit par passer un rideau de velours rouge qui donne sur une petite pièce inoccupée à l'ambiance plus intime, meublée d'une simple table et de quelques fauteuils. « On a un léger problème. » Elle ouvre très légèrement le rideau et lui indique l'homme en uniforme qui parle désormais à la strip-teaseuse à qui Laureen a donné un cachet un peu plus tôt. Elle relâche le rideau, reporte son attention sur Ronaldo avec un sérieux nouveau et hausse un sourcil. « Une idée de génie à proposer ? »
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