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you make me smile + marie

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MessageSujet: you make me smile + marie you make me smile + marie  EmptyJeu 4 Juin - 18:33

-  prise de conscience seize heures, j'fais mine d'aller me coucher, remet les mains dans les poches, refait le cours de ma soirée   -

Les yeux grands ouverts, j'hurlais à plein poumon, laissant mon corps de jeune homme s'exprimer avec des gestes vifs. Mes mains côtoyaient le ciel sans même pouvoir le toucher, courant de toutes mes forces aussi pauvres soit-elles. Regardant avec insistance le sol qui restait sans arrêt le même, je compris très vite que je m'usais dans le vide et que mon souffle serait sans doute coupé dans quelques secondes. Mon pied droit venait taper son jumeau, laissant mon être tomber au sol dans un nuage de poussière. Je tournais la tête voyant cet homme avec son arme blanche me poursuivre comme un cannibale cherchant de la viande fraîche pour le dîner. Je ne sentais plus mes jambes, je rampais tel un pantin. Apeuré, mon regard cherchait quelques choses, n'importe quoi qui pouvait rassurer mon cœur qui n'allait pas tarder à sortir de ma poitrine. Je regardais droit devant moi, fixant l'horizon avec effroi, cherchant à m'en sortir, semblable à la gazelle qui courait pour sa survie. Un centimètre gagné était un calvaire, le temps n'existait plus dans cette dimension. L'homme venait jusqu'à moi, je ne pouvais pas son visage, juste sa silhouette charpentée et une auréole autour du visage semblable à une capuche bien épaisse. L'arme blanche venait heurter ma chaire, aucun son ne sortait de ma bouche, je ne pouvais pas hurler. Je voyais mes yeux s'éteindre, mon visage devenait humide et rentrait dans un mutisme, la bouché béante ainsi que le corps raide. Je regardais le sang couler, tenant la plaie pour essayer de retenir le fluide rouge autant que je le pouvais, reculant dans le vide avec le peu d'énergie qu'il me restait. La peur envahissait mon corps et elle n'allait pas tarder à figer mes articulations, je ne pouvais rien faire, j'étais piégé comme une souris dans un piège. Ma gorge se nouait à l'approche du coup fatal, couvrant mes yeux de mon bras, cherchant à sacrifier ce qu'il me restait pour avoir une chance de rester en vie.Putain merde, j'étais trop jeune pour mourir, bon d'accord, je n'étais pas le plus intelligent des gars de la terre, mais merde, je suis humain après tout et puis, je suis gentil dans le fond, on m'adopte très vite. Je savais très bien que ce mec là en avait rien à foutre de ce que j'allais lui dire, son but c'était de me buter et il allait bien le faire. Son geste trancha à nouveau ma peau, l'action se termina dans un cri assourdissant, puis plus rien. Étais-je mort ? Je n'en savais rien. Le soleil venait illuminer mon visage et je ne voyais que de la verdure autour de moi. Je ne savais pas où j'étais. Analysant la situation avec lenteur, je compris très vite que j'avais élu domicile dans un buisson. Coupé de partout, je laissais ma carcasse d'homme ivre ramper dans la terre, en direction du banc le plus proche. Une nouvelle fois, j'avais fais fort hier soir, l'alcool plus la weed, ne cherchons plus d'explication. Je posais mes paumes au sol, me levant petit à petit, avant de retomber dans ce pauvre buisson que j'avais sans doute martyrisé toute la nuit. Je me demande comment j'étais arrivé là, j'avais sans fumé un pire truc. Le genre de substance qui redonne la vue aux aveugles et qui fait parler les muets. Une fois défoncé j'étais un autre homme, quelqu'un de totalement décalé. Il était rare que je rentre accompagné quand je suis sous l'emprise de drogue parce que je fais tout le temps de la merde. Je me souviens de la dernière fois, je me suis endormis dans la piscine d'un gosse, le voisin de mon père. Ce jour-là, j'étais nu et je suis rentré à la maison avec une plante devant mon sexe et un couvercle de poubelle sur mon fessier.

La terre venait à nouveau embrasser mes paumes, levant mon corps avec une difficulté éprouvante. Voyant un banc au loin, je décide d'aller jusqu'à ce lit de fortune, traînant ma tête, plus lourde que toute ma carcasse entière. Boitant pour je ne sais quelle raison, je montais sur l'engin métallique, posant mon cul sur le dossier, les coudes sur les genoux, la tête entre les mains. Mon cerveau allait exploser, sortir de ma boîte crânienne. J'avais tellement mal qu'il était possible que ma tête finisse dans un arbre non loin du banc. Avec la chance que j'avais elle serait sans doute restée dans le tronc. Posant ma main au-dessus de mes yeux, je voyais une silhouette se promener dans les environs. Petite blonde, dont le sourire était un remède pour n'importe quelle mauvaise journée. Marie, mon double, ma meilleure amie. Sans doute celle qui comprenait le mieux mon statut d'enfant, j'avais une profonde envie d'aller lui raconter la blague du camion, mais j'allais m'abstenir pour le moment, il m'était impossible pour moi de bouger. Je crispais les yeux, le soleil venait me brûler les yeux et j'avais du mal à la voir. Finalement, je lui faisais un léger signe de la main pour montrer que j'étais là, très mauvaise idée. Mon dos commença à partir en arrière, avant de venir heurter le sol. Les pieds en l'air, posés contre le dossier du banc, je regardais le ciel d'un air blasé. Je voyais finalement la jeune femme venir jusqu'à moi, un sourire grand d'au moins mille mètres. En même temps, il y avait de quoi, je m'étais bien mangé la face. Essayant de rester classe face à la jeune femme par tous les moyens, je glissais mes mains derrières ma tête, adoptant une poste que je jugeais cool. Pas du tout en faite. J'étais recouverts de terre, un vrai crasseux. Je décidais de mettre fin à son rire moqueur, il n'était pas désagréable, mais il fallait que je fasse bonne figure. « Je ne sais rien, ne me demande rien. Je vais rester là, et réfléchir un peu. » Un sourire venait prendre en otage le coin de ma lèvre, avant de rire à plein poumons. J'avais bien l'air con mais bon, aucune envie de me relever. Je laissais mon corps aussi lourd qu'un paquebot se reposer au sol, la regardant avec insistance, comme un appel à l'aide sans prononcer un seul mot. En même temps que dire de plus ? Affiché. Affiché pendant au moins facile des années. Même mes enfants auront le privilège de savoir cette anecdote si ennuyeuse à mon égard. C'est le jeu ma pauvre lucette.
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MessageSujet: Re: you make me smile + marie you make me smile + marie  EmptyMer 17 Juin - 21:07

- Séparez-les, séparez-les mademoiselle !
- Nous séparer ! Ils ont jamais été cap d’y arriver !

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
En ce début d'après-midi ensoleillé, Marie a laissé ses croquis de côté pour profiter pleinement de la chaleur de ce mois de juin. Ses examens quasiment tous terminés, la jeune femme peut désormais profiter de ses journées pour se reposer et vaquer à d'autres occupations. Bien que son principal passe-temps réside encore et toujours dans la mode. Mais avec moins de pression sur les épaules, Marie peut profiter de promenades matinales, comme elle le fait à ce moment précis. La française n'a jamais été une adepte des grasses matinées. Elle est plutôt du genre à se lever aux alentours de neuf heures pour pouvoir profiter pleinement de sa journée. Pour elle, dormir est une perte de temps et c'est du pure gâchis que de dormir tard le matin. Il y a tellement de choses à faire dans une journée que Marie a du mal à comprendre ces personnes qui passent leur temps dans leur lit. A peine dix heures que la jolie blonde est prête de la tête aux pieds et est déjà passée prendre son petit déjeuner dans un starbucks. Parce que oui Marie ne prend ses petits déjeuners que dans cette grande chaîne de café. Elle ne prend pas très souvent de repas chez elle, trouvant qu'il n'y a rien de plus déprimant que de manger seule en tête à tête avec elle-même. Ou sa télé. Alors soit elle va chez son cousin Alexander, qui n'en manque pas une pour la réprimander ou lui rappeler la quantité harassante de travail qui l'attend, ou elle mange très souvent avec Ronaldo, alias Nyny, son meilleur ami. Même si on ne peut pas dire que les deux ensemble mangent très sainement lorsqu'ils décident de se faire des repas à coup de bonbons et de chips. Il faut dire que ces deux-là ensemble n'ont rien d'adultes. Ils passent leurs temps à regarder divers dessins animés, à se chamailler, se lancer des défis aussi puérils les uns que les autres. Mais il faut bien avouer que sans lui, la vie de Marie serait nettement moins drôle. Et moins joviale. Après avoir enfilé son petit déjeuner, la Davis-Cohen en profite pour se balader un peu dans le parc adjacent au starbucks. Le nez en l'air pour laisser le soleil pénétrer sa peau timorée. Marie elle est incapable de marcher en regardant ses pieds. Elle a toujours la tête rivée vers le ciel, quitte à se prendre les pieds dans le bitume. Elle ne regarde jamais devant elle ce qui lui vaut de très belles gamelles quelques fois. C'est son esprit rêveur qui reprend le dessus à peine a-t-elle un pied en dehors de chez elle. Marie, elle est atypique. Et c'est ce qu'on adore chez elle. Et ce qui la rend si attachante. La jeune femme avance à travers les allées du parc. Elle tourne la tête vers une silhouette qu'elle ne reconnaît pas de prime abord à cause du soleil éclatant, mais elle s'attarde tout de même sur ladite personne qui lui fait un petit signe de la main. En s'approchant, elle voit son Nyny, perché sur son banc, avant de le voir soudainement disparaître. Elle s'approche de lui en masquant de sa main le fou rire qui la gagne. Son Nyny, toujours le premier à faire le pitre et à se casser la gueule sous ses yeux. « D'accord je ne demande rien » dit-elle en pouffant de rire. Quel maladroit. Elle n'a jamais connu quelqu'un d'autre d'aussi maladroit que lui. Des fois, elle le sait, il le fait exprès, juste pour la faire rire. Et ça marche à chaque fois. Elle ricane comme une bécasse des bêtises de son meilleur ami. Sans qui son quotidien serait bien fade. « Mais quand même Nyny, qu'est-ce que tu fous les pieds en l'air ? ». Nyny. Quel merveilleux surnom que Marie s'amuse à donner à celui qu'elle considère comme son frère. Celui qu'elle n'a jamais eu. Elle a bien vu qu'il s'est cassé la gueule sous ses yeux, mais c'est tellement plus drôle de lui faire admettre que quand on se sait pas s'asseoir sur le dossier d'un banc, on reste debout. « Et tu comptes réfléchir à quoi ? ». Marie pose ses mains sur ses hanches. Elle pourrait l'aider à le relever mais elle préfère le regarder galérer. Et puis c'est lui qui a décidé de rester par terre. Teh. « Tu sais que tu ne dois pas trop forcer sur ton cerveau, il risque de ne pas supporter … » s'esclaffe-t-elle, en lui tirant la langue. Qu'est-ce qu'elle aime l'emmerder son Nyny. Elle ne peut pas s'empêcher de se foutre de sa gueule, juste pour le plaisir. Ils sont toujours entrain de se chercher, de s'insulter – gentiment –, de se courser, de se bagarrer. Comme deux gosses quoi. « T'as foutu quoi hier soir ? J'ai essayé de t'appeler mais je tombais toujours sur la messagerie » grogne-t-elle, en s'asseyant sur le banc. Marie, elle n'aime pas quand on lui répond pas. Et puis surtout quand Ronaldo ne lui donne aucunes nouvelles, ça l'inquiète. Parce qu'il est toujours le premier à qui elle parle le matin et celui à qui elle dit bonne nuit en dernier. Ils s'envoient des messages à longueur de journée et s'appellent au moins trois fois par jour. Alors quand c'est silence radio, ça l'angoisse. Et elle compte bien le lui faire comprendre, qu'elle n'a pas apprécié qu'il ne donne aucuns signes de vie. Marie et son caractère de cochon.
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MessageSujet: Re: you make me smile + marie you make me smile + marie  EmptyJeu 18 Juin - 9:15

-  prise de conscience seize heures, j'fais mine d'aller me coucher, remet les mains dans les poches, refait le cours de ma soirée   -


L'argent n'avait aucune valeur face à se sourire si éclatant qu'un rayon de soleil au petit matin. Sa présence me suffisait, même si je ne lui disais pas assez à mon goût. Elle était une part de ma vie,de mon existence. La pièce maîtresse du château de carte, impossible pour elle de s'en aller sans écrouler l'édifice. Elle m'est essentiel. Certains avaient besoin d'argent, besoin de pouvoir, moi j'avais juste besoin du sourire permanent de Marie. Son regard lorsqu'il est posé sur moi avait pour seul effet de me sentir invincible. Allongé sur le sol, j'espérais avoir des bribes de mon aventure d'hier soir mais pour le moment c'était le black out total. La jeune femme se moquait de ma personne, elle avait de quoi d'ailleurs. J'étais vraiment dans un sale état et je n'étais guère présentable face à l'allure resplendissante de Riri. Oui c'est son petit surnom, je ne vois pas pourquoi je devrais être le seul à avoir un blazz aussi dégueulasse. Quand elle m'appelait comme cela, je perdrais toute crédibilité aux yeux des gens, mais je ne lui en voulais pas le moins du monde parce que c'était elle. Il était impossible pour moi de lui en vouloir pour quoique ce soit parce que sans elle je ne pourrais pas. Ce n'était qu'une amie, mais elle représentait tellement. Je laissais mon dos se redresser sans même avoir consulté mon cerveau avant l'action, reprenant doucement mes esprits. Elle rigolait, encore et encore. Tant mieux si je pouvais lui rendre la vie meilleure. Même si ce n'était pas difficile de la faire sourire, je prenais ça comme une victoire à chaque fois que je voyais parfaitement sa dentition se dessiner devant mon regard passionné. Impossible de parler d'amour avec Marie, c'était comme ma sœur, pensé ne serait-ce qu'une seule seconde faire ma vie avec elle était impensable, à la limite être en colocation mais pas plus. C'était un peu la petite sœur que je n'ai jamais eu, parce que Vixie est plus grande que moi, même si en apparence ce n'est pas vraiment le cas. Marie c'est mon double. Imaginez un peu un homme sans de l'air, un poisson sans eau, une banque sans argent, un ordinateur sans wifi, l'île aux enfants sans casimir, bob l'éponge sans patrick l'étoile de mer et j'en passe. Elle sans moi, moi sans elle, impossible. J'étais une personne très pudique avec les sentiments bien que mon attitude laissait à penser que c'était tout le contraire. Je n'aimais pas dire aux gens que je les aimais. C'est d'ailleurs la source du conflit principale entre mon père et moi. J'ai hérité de son comportement en ce qui concerne cette pudeur que je vois plus comme un handicape d'ailleurs, mais un jour ou l'autre il fallait bien que je lui dise tout le bien que je pensais d'elle, afin de ne jamais perdre ma muse, de ne jamais perdre le sens de ma vie. Le bonheur porte un nom, le mien j'ai décidé de l'appeler Marie. Je regardais finalement la jeune femme, avant de répondre d'un sourire amusé à ses multiples piques justifiés, laissant ma voix pénétrer timidement à la suite de cette action « Je comptais réfléchir à hier soir, mais avec toi à côté je peux pas. Mon cerveau ne peut pas faire deux choses en même temps, c'est bien connu. » Je laissais apparaître un petit clin d’œil accompagné de mon sourire, me relevant avec difficulté pour cette fois-ci poser correctement ma carcasse sur le banc. Elle était à côté de moi, le contraste était frappant. Propre sur elle et moi dans une posture très hideuse. La jeune femme avait cet avantage d'être parfumé, pas moi. J'espérais ne pas sentir mauvais, c'était ma plus grande hantise d'ailleurs, même au quotidien. « Je ne te fais pas la bise Riri, mais le cœur y est hein. » laissais-je échappé d'un ton plutôt maussade. Je glissais ma main dans ma poche, touchant mon téléphone portable du bout des doigts quand elle me confia qu'elle avait tenté de me joindre toute la soirée, sans succès. Je laissais mes doigts quitter la surface de l'objet, affichant un petit sourire exprimant un lourd sentiment de gêne. Une Marie en colère, c'était pire qu'un tsunami, sortir mon portable devant elle semblait être une mauvaise option. « Je sais, mais hier j'étais très moche. J'ai bu et un verre en amenant un autre .. » laissais-je échappé de mes lèvres qui cherchaient une excuse à ma place, avant de changer de sujet, bien que je savais au plus profond de moi que je n'allais pas en rester là avec cette histoire. Marie n'aimait pas que je ne lui réponde pas. En même temps il est vrai que je passais le plus claire de mon temps avec elle, que ce soit en réalité ou virtuellement. Nous n'étions jamais plus d'une heure sans nouvelle l'un de l'autres. Mais avec l'alcool que j'avais dans le sang, il m'arrivait d'omettre certaines choses. Il était impossible pour moi de m'excuser en étant percutant. Je n'avais pas cette faculté à m'exprimer correctement quand il s'agissait d'ouvrir mon cœur avec une sensibilité exemplaire, mais j'allais devoir le faire. « Excuse moi Riri, j'le ferai plus promis. » dis-je tel un enfant de quelques années seulement. Je ne pensais pas être sauvé avec une telle réplique, mais j'avais fais un petit effort de pardon. Malgré mon allure peut recommandable, je pris tout de même le risque de lui déposer un baisé sur le front, souriant niaisement d'une manière enfantine par la suite. Je ne pouvais pas me permettre de la voir triste ou en colère puisque mon comportement dépend énormément du sien, une sorte de lien jumelé. J'espérais juste qu'elle ne sache pas une chose : la drogue. Je ne voulais pas qu'elle soit mêlée à tout cela, même si un jour la sanction de sa colère me pendait au nez.
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