You make me smile | PV AISLYNN |

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YOU MAKE ME SMILE • You´re better then the best, I´m lucky just to linger in your life. Cooler then the flip side of my pillow that´s right, completely unaware, nothing can compare to where you send me. Lets me know that it´s ok yeah it´s ok, and the moments where my good times start to fade. You make me smile like the sun, fall out of bed sing like a bird. Dizzy in my head spin like a record, crazy on a Sunday night.

Je savais compter deux par deux et lasser mes chaussures, un petit pas pour l’humanité mais un pas de géant dans ma vie, je grandissais, enfin je commençais à prendre mes responsabilités, l’époque ou je devais appeler mon colocataire pour me lasser mes chaussures était révolu, fini les sandalettes ou bien les baskets à scratch, à présent je pouvais mettre des chaussures comme n’importe quel jeune de mon âge. Aujourd’hui était donc un jour important pour moi, le jour j’avais un peu plus grandit et il était donc à marquer d’une pierre blanche. Pour rendre cette journée inoubliable un seul nom me venait à l’esprit Aislynn. Cela faisait bien des semaines que je n’avais pas vu ce petit brin de fille, dire qu’elle me manquait était un euphémisme, en effet dans ces heures sombres de ma vie ou je n’arrivais pas à me remettre de ma rupture j’avais besoin d’une amie comme elle, cependant elle-même devait être préoccupé par ses propres soucis car à mon avis elle en avait, personne ne pouvait avoir une vie heureuse sans une ombre tableau, oui à présent je voyais le mal partout, ha les joies de la fin d’une rupture, l’amour fait mal…Dans un moment de faiblesse je prenais mon téléphone et composé le numéro de la petite blonde pour ensuite enchaîner « Prend ton maillot de bain j’suis dans la trente minutes. », suite à ces paroles je raccrochais sans même laisser le temps à la jeune femme de répondre car ça lui donnait la possibilité de dire non et ce jour la je n’étais pas apte à entendre un quelconque refus surtout pas venant de sa part. Je n’avais aucune idée de l’endroit ou je voulais me rendre, j’avais juste besoin de m’évader de mon quotidien, prendre du recul par rapport à tous mes soucis, cette journée m’aiderait sûrement à y voir plus clair, il ne me restait plus qu’à trouver un endroit ou emmener Aislynn. Certainement que cette dernière allait prendre son maillot de bain étant donné que je lui avais dit mais l’idée d’aller me baigner n’était pas vraiment celle qui m’attirait le plus. C’est donc penseur que je me mettais en route à bord de mon véhicule en direction de chez la jeune blonde, me réjouissant déjà de la journée qui se profilait. Bien que je n’avais encore aucune idée de ce que nous allions bien pouvoir faire je savais déjà qu’en sa compagnie je ne pourrais qu’oublier mes problèmes et me concentrer uniquement sur cette journée. Aislynn avait le don de me faire voir la vie d’un autre œil, de me faire prendre du recul pour ainsi mieux comprendre les choses, elle était un peu la petite voix que nous avons chacun en tête et qui nous remet souvent dans le droit chemin. C’était un allié de poids sur qui je pouvais me reposer mais cette journée ne devait pas être consacré à nos soucis, au contraire elle était pour que justement j’oublie tous mes soucis et même si je ne l’avouerais jamais à voix haute, la jeune femme me manquait légèrement.
Une fois devant le pas de sa porte je prenait une grande respiration avant de donner quelques coups sur la porte, aussitôt le visage de la petite blonde apparaissait faisant apparaître un petit sourire au coin de mes lèvres, la prenant dans mes bras pour la saluer je l’embarquais immédiatement sans même lui demander comment elle allait, à peine avait elle eut le temps de ferme sa porte que déjà elle se retrouvait enfermé dans mon bolide. Conduisant tranquillement je n’avais pas encore idée de ou je voulais me rendre mais ça la jeune femme devait continuer de l’ignorer, je devais avoir l’air sur de moi tout en sachant ce que je faisais, ce qui n’était pas le cas, dans ma tête c’était la panique complète, ou pouvais-je bien l’emmener. Après quelques minutes je prenais enfin la parole « Euh quand je t’ai dit de prendre ton maillot je me suis peut être emballé… » ne finissant pas de suite ma phrase je réfléchissais à ce que je pouvais bien dire, en même temps pourquoi lui avais-je dit de prendre son maillot alors qu’en réalité je n’avais absolument pas l’intention de me baigner. Après quelques secondes de réflexion qui dans ma tête paraissaient comme des minutes je monopolisais de nouveau la parole sur un ton quelque peu hésitant « car en faite nous n’allons pas vraiment nous baigner… » Et c’était la que les choses difficiles approchaient, si nous n’allions pas nous baigner ou allions nous, très bonne question !!! À laquelle je n’avais pas encore la réponse. Par chance sur la route nous passions devant la fête foraine et d’un seul coup tout devenu plus clair, oui c’est vrai qu’il y avait beaucoup de lumière, mais ce n’était pas la raison de ce soudain éclair de génie qui était venu me frapper. Me tournant vers la jeune femme d’un air enjoué « Nous allons à la fête foraine. Dans ma tête ça sonnait mieux, plus mature et d’un seul coup je me rendis compte que comme première journée il y avait peut être mieux. Cela faisait des semaines que l’on ne s’était pas vu et jouer au tir à l’arc n’était peut être pas la meilleure des solutions, anya après tout j’étais la pour m’amuser et quoi de mieux que de retomber en enfance pour retrouver le goût à la vie. J’étais décidé, me garant sur le parking je me tournais vers Aislynn un sourire enfantin et légèrement forcé aux lèvres « T’es prête pour la meilleur journée de ta vie ? » Bon ok j’avais peut être un peu exagéré.

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I'll be there for you when the rain starts to pour. I'll be there

for you like I've been there before. 'Cause you're there for me too.

La vie est loin d'être ce qu'on souhaiterait qu'elle soit, parfois. Des hauts, des bas, on doit y faire face et cela ne peut pas nous passer sous le nez. On n'est jamais à l'abri. Bonheur, malheur, à chacun son tour.. Silencieuse, le regard tourné vers le plafond de ma chambre, je me demande si certaines choses auraient été différentes. Si je n'avais pas des rencontres inoubliables, si je n'avais pas ouvert mon coeur, si je n'étais pas venu à Berkeley. Trop de questions pour peu de réponses. C'est alors que mon téléphone résonne dans la pièce d'à côté. Hier soir, lorsque j'étais rentré, j'avais longtemps discuté avec mon colocataire. J'avais du surement y laisser mon téléphone. Me levant finalement, j'allais le chercher. Quand je vois sur l'écran de celui - ci, le nom qu'il affichait. Je décrochais et même s'il ne me voyait pas. Je souriais. N'ayant pas le temps de dire quoi que se soit, le jeune homme me salue et me pose un ultimatum. Il ne va pas tarder à venir me chercher. Aucun choix, aucune interrogation possible. Je pose alors mon téléphone sur le bord du lit de Maxime, me disant que même si on s'était moins fréquenté ces temps - ci. Il n'avait pas totalement changé. Damian est quelqu'un qui compte beaucoup à mes yeux. Je ne sais pas expliqué notre relation car elle a toujours été particulière mais je sais qu'une chose est clair, j'y tiens. Il avait toujours été là et je sais qu'il pourrait toujours avoir cette place dans mon coeur. Quand j'avais eu cette terrible nouvelle sur ma grossesse non désirée, je n'arrivais pas à en parler. J'avais cette honte à porter sur le dos que je n'osais même pas me confier. Ce n'est pas facile d'être face à de terribles erreurs comme celle là. On se demande quel sera le regard des autres ou leurs arrières pensées. Dans ce genre de situation, on essaye au mieux de se préserver et de faire comme si rien n'avait changé. Cependant c'est indéniable, il y aura toujours quelque chose de brisé suite à ces épreuves de la vie qu'on décide d'affronter seul mais où l'on n'est pas capable d'y survivre en solitaire. Damian avait été là, toujours. Quand j'étais tombée dans les escaliers, dans l'ambulance, à mes côtés pendant mon rétablissement. Je ne pourrais jamais assez le remercier. Il est précieux. Si important pour moi. Comment j'avais pu laissé passer le temps ? Il me manquait terriblement. D'une seconde à l'autre, sans perdre de temps, je prépare mes affaires. Bikini, sac à main, je fais un arrêt dans la salle de bain, douche, vêtements et la suite on la connait. Histoire de ne pas sortir nue comme un ver. Je n'avais pas trop le temps également. Comme fidèle à lui - même d'ailleurs, il était devant ma porte trente minutes plus tard.. Toquant à ma porte, j'étais si ravie de pouvoir l'avoir en face de moi. Cette journée allait être la notre et c'était pas plus mal. On ne s'ennuyait jamais quand on était réunis. Unique et peut être trop dingue, on se complétait malgré nos ressemblances. Je profitais de l'étreinte pour le tenir un peu contre moi. C'était dingue comme il m'avait manqué et c'est à peine maintenant que je m'en rendais compte. Il fallait que je me reprenne en main, je ne devais plus laissé les gens auxquels je tenais, m'échapper. Trente secondes plus tard, j'étais assise dans son véhicule. Prenant place à ses côtés, il démarra la voiture. « Euh quand je t’ai dit de prendre ton maillot je me suis peut être emballé… » Je pose mon regard sur lui et lui sourie. Il est unique, sérieusement. Cela ne m'étonne quand même pas.. Alors je me demandais ce qu'il me réservait où il allait m'emmener. Peut être qu'on allait s'enfuir et faire le tour du monde sans se tracasser. Au pire, j'avais déjà de quoi mettre si on allait se promener sur le sable fin. « ah bon ? » Il se tue pendant quelques secondes comme s'il réfléchissait avant de me dire « car en faite nous n’allons pas vraiment nous baigner… »

Damian aimait bien ce genre de situation. Ce n'était pas la première fois qu'il me faisait le coup. Néanmoins, ça ne me dérangeais pas pour autant. Il savait toujours trouver le meilleur pour passer une excellente soirée. Cela pourrait nous faire le plus grand bien. On allait se retrouver et même si cela n'allait être que le temps d'une journée, je me réjouissais d'avance. Juste lui et moi, comme avant. Que demander de plus ? Alors silencieuse, je le laisse savoir ce qu'il souhaitait réellement. Je savais qu'il ferait le meilleur choix alors pourquoi commencer à me tracasser. En même temps, sa présence était ce qui comptait plus que tout et le fait qu'il ait pensé à moi le temps de m'accorder ce temps, ces petites retrouvailles. Et d'un seul coup, il réagit : « Nous allons à la fête foraine. T’es prête pour la meilleur journée de ta vie ? » Sur le parking de la fête forraine, j'étais heureuse. J'adorais cet endroit. On avait le droit de lâcher notre couverture d'adulte pour remettre celle de l'enfance. Quand tout était plus facile et que notre seul soucis était de savoir comment j'allais colorier mon dessin. Cet endroit parfait était le bon pour nous. Mettre de côté un instant, les soucis du quotidien parce que même si nous avions plus eu trop contact, j'étais au courant de ce qui pouvait se passer dans sa vie. De la belle brune qui lui avait surement brisé le coeur.. Mais ce n'était pas ma priorité, il savait que s'il avait besoin d'en parler, j'étais là. Sourire énorme sur le visage, je me tourne vers lui. « Qu'est ce qu'on attend pour s'éclater. » Sortant du véhicule, je lançais le pas. On n'avait pas de temps à perdre. Il est bien trop précieux. C'était nous deux contre le reste du monde pour cette journée. On allait tout dévaster à la fête foraine, tout gagner, tout manger. Enfin façon de parler.. « Tu veux commencer par quoi petit ? Il y a tant de choses à faire dans cet endroit. On dirait deux gosses qui ont attendu ce moment depuis des semaines. » Côte à côte, on stationnait debout devant cette entrée où l'ambiance semblait bien partie. Le monde de notre enfance nous revenait en pleine figure. Il n'y a pas d'âge pour s'amuser, pour respirer et se soucier de rien d'autre que de respirer.

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JE N'AI AUCUNE ENVIE D'ALLER CHEZ LES FOUS. Ϟ J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici, alors buvons du thé encore du thé en nous souhaitant, mon cher, un joyeux non anniversaire, mon cher ! VOUS ETES EN RETARD POUR LE THÉ !

'cause in my castle i'm the freaking man

Le tour du monde, qu'est-ce que j'aurais aimé le faire. A cette période de ma vie me payer une petite excursion à travers le monde entier n'aurait pas été de refus, bien au contraire, et s'il y avait bien une personne qui aurait dû m'accompagner, cela aurait été sans aucun doute Aislynn. Elle me comprenait, trouvait toujours les mots qu'il fallait pour me calmer, me réconforter, l'avoir à mes côtés me rassurait, me faisait me sentir plus en sécurité. Habituellement c'était l'inverse, les filles aimaient être avec des hommes grands dotés d'un physique plutôt imposant, cela leur apportait un sentiment de sécurité, sauf que dans mon cas il était question de sécurité émotionnelle et non pas physique. La rupture avec Plum m'avait donné un sacré coup au moral cependant, avec le temps la peine s'était atténuée, j'étais loin d'être remis de mes blessures, mais je sentais qu'avec le temps elles cicatrisaient petit à petit, la vie me semblait amusante et c'était bras ouvert que je l'embrassais, cette journée était bien plus que de simple retrouvailles pour moi. Elle signifiait ma renaissance, en effet, tel un phoenix je renaissais de mes cendres et j'étais bien décidé à profiter de chaque minute, chaque seconde en compagnie de la jeune femme, ces moments privilégiés se faisaient de plus en plus rare, c'est pourquoi il était important de profiter de chaque instant qui nous était offert. Cette journée serait entièrement consacrée à l'amusement, les problèmes, les soucis du quotidien, nous devions les laisser derrière nous pour profiter de cette journée comme si c'était la dernière et dans cette optique là peu importe l'endroit dans lequel nous nous rendions tout aurait l'air parfait, ça devait l'être, cette journée était vitale pour moi. Je misais sur cette journée avant même qu'elle n'ait eu lieu. A défaut de pouvoir me payer un tour du monde je me contentais d'emmener la jeune femme le plus loin possible, avec le peu de moyen que j'avais le « plus loin possible » se résumait à quelques kilomètres au nord de San Francisco, c'était déjà mieux que rien et quelque chose me disait qu'Aislynn avait autant besoin de cette journée que moi, ne serait que pour signer nos retrouvailles, une journée à marquer d'une pierre blanche. Si j'avais des soucis je n'étais pas le seul, la jeune femme aussi avait de quoi se préoccuper, certes ces derniers temps je m'étais pris pour le centre du monde et pour moi tout ne tournait qu'autour de ma petite personne, j'avais d'ailleurs tendance à prendre la moindre petite remarque comme une attaque personnelle, en plus de faire de moi une épave cette rupture m'avait également rendu paranoïaque. Néanmoins, je me doutais bien que tout comme moi la blondinette n'allait pas cracher sur la possibilité de passer une journée loin de tout, après tout elle pouvait bien s'accorder une journée de repos, le lendemain lorsqu'elle allait revenir, ses problèmes seraient toujours présents, conseil qui valait également pour moi, mais j'étais très fort pour conseiller les autres et puis lorsque venait le moment d'appliquer mes propres conseils, c'était une tout autre paire de manche. Plus j'y pensais et plus je me rendais compte que cette journée était en fait une très bonne idée, elle ne pouvait nous être que bénéfique, le plus grand risque que je courais était celui de trop m'amuser en une journée, chose que je n'avais pas fait depuis une éternité, du moins c'était ce qu'il m'avait paru. Le temps était devenu plus lent depuis quelques jours, les secondes semblaient être des minutes et les minutes des heures, des journées bien trop longue j'avais perdu toute notion du temps, cette journée était comme un retour sur terre.
Une fois sur le parking de la fête foraine je me retournais vers la jeune femme qui semblait plus qu'emballer, un grand soulagement que j'exprimais intérieurement à l'aide d'un grand « ouuuuuuuf. », dans la totale improvisation je n'étais absolument pas sûr de mon coup, avec le temps je devais avoir l'habitude me direz vous, et bien pas du tout. Allez savoir pourquoi, à chaque fois que j'avais quelque chose de prévu il m'arrivait toujours une galère, mais cette fois-ci j'étais plutôt fier de moi et au vu de la réaction de mon amie j'étais même confiant. It's gonna be legen...wait for it...DARY ! Exactement, j'allais tout mettre en oeuvre pour que cette journée reste gravée dans nos mémoires comme celle qui nous avait fait sortir de notre, ou du moins la mienne, période noire où je broyais du noir et le monde entier craignait. Lui emboîtant le pas je sortais de mon véhicule tout en la suivant, difficile de croire qu'une si petite chose pouvait être aussi rapide, elle m'impressionnait. Tel un enfant la veille de noël je m'arrêtais à l'entrée de la fête foraine, juste à côté de la jeune femme, en sautillant, incapable de rester sur place j'hésitais, je ne savais pas par quoi commencer, il y avait tellement de choses à faire et si peu de temps pour les réaliser. En entendant la réplique de la jeune femme un grand sourire voyait le jour sur mon visage, ne sachant pas quoi répondre j'étais encore hésitant, continuant mes petits bonds je décidais enfin de répondre, « Ce moment je l'ai attendu toute ma vie. » Bien que j'arborais un sourire des plus sincères je n'en pensais pas moins, j'avais en effet, l'impression d'avoir attendu ce moment toute ma vie. Ces dernières semaines avaient été tellement longue que retomber en enfance avait comme un goût de liberté, une liberté à laquelle je n'avais pas goûté depuis fort longtemps. Entendant mon estomac crier famine j'attrapais la jeune femme par la main et commençait à courir en direction du vendeur de barbe à papa le plus proche, payant pour deux je me retournais vers Aislynn, barbe à papa en main, « Celui qui mange sa barbe à papa le plus vite ouais ? ». Excité comme jamais je me réjouissais de pouvoir me comporter comme bon me semblais sans avoir le risque d'être jugé par les autres, en moi il y avait toujours eu cet enfant qui avait oublié de grandir et aujourd'hui il allait s'exprimer.

If you got troubles I got them too. There isn't anything, i wouldn't do for you
We stick together, we can see it through.. Cause you've got a friend in me

J'étais certaine cet instant allait être un retour aux sources, à cette amitié. On avait laissé passer trop de temps entre nous que nous nous sentions dans le besoin de sentir chacun la présence de l'autre. Avec Damian, il n'y a pas d'explication possible. On est lié d'une façon tellement particulière que peu de gens peuvent comprendre. Certains vous diront sans aucun doute que l'amitié fille et garçon n'existe pas. C'est irréel pour eux. Qu'y a - t - il de si incompréhensible dans une relation saine et complice? Je n'ai jamais su comprendre leur point de vue. Je dois avouer que beaucoup d'amis finissent par dormir dans le même lit et même si avec Damian, on est très tactile. Nous ne sommes jamais allé au de là de cette barrière qui est mise entre l'amitié et plus si affinité. Dans le plus souvent des cas, ceux qui ont essayé, on souvent perdu. Alors je réalise à quel point je pourrai être perdu s'il n'était plus dans mon entourage, si je ne pouvais plus l'avoir près de moi. Je ne prends aucun risque puis ça ne met jamais venu en tête car entre nous, c'est de la grande simplicité. Il est un peu le garçon que je devrais être si je commençais à aller pisser debout. Il a beaucoup de points communs avec ma personnalité. Et la plus part du temps, il a la même réaction sur certaines situations que moi - même j'analyse. Comme si nous voyons par les mêmes yeux et que nous pensions avec la même cervelle. Enfin, c'est compliqué à expliquer donc je pense qu'il vaut se maitriser et se stopper d'imaginer un grand nombre de façons qui pourraient expliquer ce qui nous rapproche. En même temps, ça ne regarde que nous. Nous avions toujours bien vécu jusqu'ici, alors quelles raisons pourraient me pousser à changer.. Aucune. Damian est un pilier depuis longtemps et même si je ne lui montre pas, je pense qu'il s'en doute. Après tout, il fut là à beaucoup de périodes difficiles de mon existence. Il fut le cadenas du secret de cette grossesse. Étant le seul à savoir ce que je venais de perdre, il m'a toujours soutenue sans baisser les bras et sans ressentir le besoin d'aller raconter tout cela à quelqu'un d'autre. Cette idée que cette journée serait la notre m'enchantait plus qu'autre chose. Pas de prises de têtes, de bons fous rires et un excellent moment en perspective. De plus, ça nous aiderait sans aucun doute à remonter la pente, à y voir plus clair ou simplement à faire le vide pour mieux répondre ensuite à ce million de questions qui ne font que tourner en rond dans notre tête. Pour ma part, je savais que tout serait bénéfique en sa présence, il est un rayon de bonheur à l'état pur.

Je devais avancer à vive allure sans m'en rendre compte. C'est lorsque je tournais la tête derrière moi que je remarquais Damian, essayant de me suivre ou plutôt de me poursuivre. Je sourie alors de plus belle car c'était une super idée, la fête foraine. Il n'aurait pas pu mieux trouver pour passer un excellent moment. On était déjà réuni, c'était une chose. Mais en plus de cela, on retournait dans la meilleure époque de toute existence, l'enfance. Ralentissant le pas, je me freine un peu pour qu'il se retrouve à ma hauteur. Se stoppant devant l'entrée, je lui fit part de mon impression. Quel bonheur ! Si j'avais su que ça réveillerait autant de chose en moi, j'y serais allé depuis bien longtemps. « Ce moment je l'ai attendu toute ma vie. » Je n'aurais pas pu dire mieux. C'est comme si nous avions été enfermé dans une grotte depuis des années. Bien trop pris par nos problèmes respectifs, on n'avait pas remarqué encore tout ce qu'on avait laissé passer sous notre nez. C'était peut être une erreur de notre part mais la tristesse bien trop grande nous avait noyé et on s'était laissé emporter.. Le sentais glisser sa main dans la main, c'est un sourire complice qui voit le jour. On était tellement heureux, tellement bien l'un avec l'autre. Simple et complice, la journée était à nous. Nous étions les maitres de la fête foraine. Me dirigeant alors vers le stand de barbes à papa que j'entends cette phrase. C'est qu'il me lançait au défi, le petit. « Celui qui mange sa barbe à papa le plus vite ouais ? » Sans attendre, je me lance à la victoire de ce défi. C'est dans nos gênes, on est iota. On n'aime pas perdre. Puis entre nous, ça ne nous gênait pas de se rendre compte de l'évidence. Grandir est un vrai fardeaux.Il y a tellement de choses compliquées après qu'on n'est jamais assez prêt à les affronter. Certains doivent avoir des problèmes financiers, alors qu'à l'époque de notre innocence, le seul soucis était de ne pas manger trop de chics si on ne voulait pas rendre visite au monsieur avec ces ustensiles de torture. Sans compter les histoires de coeur qu'on vie lorsqu'on s'attache un peu trop, quand on prend le risque d'être blessé.. Alors que dans notre enfance, nous avions le pouvoir de choisir si Barbie allait aimer Ken ou Gia geo. On avait le total pouvoir et ça ne risquait pas de nous toucher. Car au final, elle aurait sa moitié. Enfin, arrivant devant cette baraque, on commande notre plaisir et je l'arrête avant qu'il ne se lance. « Attends, on va faire ça dans les règles. A trois. Un.. Deux.. Deux et demi.. et .. Trois » Je pense que je n'avais jamais mangé une barbe à papa de cette façon pourtant j'avais l'impression qu'elle ne m'avait jamais autant goutée. Ne fixant pas mon concurrent, je me rends compte qu'en arrivant au bois, j'ai de la barbe à papa partout. On pouvait en trouver au dessus de mes lèvres, dans mes sourcils et dans mes cheveux. « Avoue, je t'ai dominé et j'ai gagné, hein ? Avoue, avoue je suis meilleure. Je te redéfie même quand tu veux. Je n'ai pas peur moi. Je pourrais même être la présidente de la fête foraine aussi. » Il était une des rares personnes à pouvoir remarque ce côté de ma personnalité. L'enfant qui vivait en moi. Je savais qu'il ne me jugerait pas et encore moins qu'il me jetterait la pierre. Je me sentais bien. Je me sentais moi. Je le remerciais sincèrement.

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DAMIAN & AYSLINN.

« do you lock yourself in your room ? With the radio on turned up so loud, that no one hears you screaming. No you don't know what it's like when nothing feels all right. You don't know what it's like to be like me »

Tu fais tout pour gagner la course, mais tu n'es pas sur le bon circuit...Si la vie était une course j'étais en train de la perdre et dieu savait à quel point j'étais mauvais perdant et pourtant à cette période de ma vie, perdre ou gagner n'avait pas vraiment d'importance. Qu'est ce qui en avait ? Rien du tout ou bien alors pas grand-chose, ma priorité était de me remettre sur pied, l'ancien Damian avait besoin de refaire surface, j'avais besoin de lui et non pas de cette enveloppe charnelle vivante à l'extérieur et morte à l'intérieur. Après un certain temps, quelques semaines pour être exact, j'avais finalement compris que je ne pouvais continuer ainsi, me laisser errer sans réel but et aller là où le vent me mènerait. Non le Damian que tout le monde connaissait et avait l'habitude de voir devait revenir, membre de l'équipe de football, battant, ne se laissant pas marcher sur les pieds, j'avais besoin de retrouver cette envie de vivre, ce besoin de tout contrôler, je devais me retrouver...Pour cela, quoi de mieux qu'un retour aux sources, retourner là où tout avait commencé, ne pouvant pas retourner jusqu'au jour de ma naissance je me contentais de cette fête foraine qui me rappelait ma tendre enfance. L'enfance, certainement la meilleure période de ma vie, en grandissant on se rendait tous compte à quel point c'était bien d'être jeune et insouciant, d'aller voir un parfait inconnu lui demander de jouet et de commencer pour en fin de journée le quitter en sachant pertinemment que l'on allait plus jamais le revoir, mais on s'en fichait ,car on savait que le lendemain il y aurait une autre personne pour jouer avec nous. C'était la bonne époque, en grandissant on devait apprendre à connaître les personnes, apprendre à les apprécier, apprendre à entretenir une relation pour au final finir déçu. Il n'y a pas si longtemps j'aurais dit que toutes relations étaient vouées à l'échec, mais à présent j'avais un tout autre regard sur la vie et je me rendais compte que le succès d'une relation dépendait des deux personnes et non pas d'une, les efforts devaient être fourni des deux côtés, si c'était fait dans les règles il n'y avait alors aucune raison pour qu'une relation se brise, Aislynn et moi-même en étions la preuve vivante. Malgré les épreuves nous étions toujours aussi soudés, si ce n'est plus, les épreuves que l'on avait traversé nous avait indéniablement rapproché et même si ces temps-ci nous nous étions perdu de vie notre lien quant à lui n'en demeurait pas moins des plus puissants. Ce qui nous liait c'était de l'amitié, il n'y avait aucun doute là-dessus, aucune ambiguïté, qui a dit qu'un homme et une femme ne pouvait pas être juste ami ?
La raison de cette petite expédition ? Au-delà du manque qu'avait engendré l'absence d'Aislynn dans mon quotidien, ce voyage au pays imaginaire marquait la recherche du nouveau moi. La fête foraine était ce monde et le Damian que je cherchais se trouvait quelque part là dedans, peut être dans le train fantôme ou bien la grande roue voir même le grand huit, qu'est ce que j'en savais, j'allais devoir tout fouiller de fond en comble, explorer le moindre recoin, cherche le plus petit des indices et pour cette quête la jeune femme qui m'accompagnait avait toutes les qualités requises pour mener à bien cette expédition, elle ne le savait pas encore, mais elle portait en elle un lourd fardeau, celui de ma nouvelle vie...Ok peut être que j'avais tendance à exagérer et que tout ceci se résumait simplement à deux vieux amis qui se retrouvaient après une longue absence et qui avaient décidé de faire ce jour LEUR jour, mais pour moi c'était bien plus que cela, tôt ou tard elle le comprendrait, ce n'était qu'une question de temps. Cette journée allait marquer les esprits comme étant celle qui signe le retour de Damian San Mercury, Berkeley n'avait plus qu'à bien se tenir, mais avant ça j'avais besoin de profiter pour la dernière des fois des joies que l'enfance avait à nous offrir, l'âge ne compte pas, c'est dans la tête que ça se passe.

What hell are you doing ?! Manger sa barbe à papa le plus vite possible, c'était qu'une blague, je ne m'en pensais pas du tout capable et Aislynn encore moins, y avait juste à voir comment elle était faite, le gabarit d'un minimoys et une toute petite bouche, c'était une blague !! On avait dépassé l'âge de faire ce genre de choses, anatomiquement parlant bien sûr, engloutir une telle quantité de sucre en si peu de temps était très mauvais, qui sait ce que cette expérience allait bien pouvoir provoquer à notre corps. Pourtant, en voyant la jeune femme avaler sa sucrerie je ne pouvais m'empêcher de lui emboiter le pas et à mon tour j'enchaînais les bouchées qui se faisaient de plus en plus grosse. Ne prenant même pas le temps de savourer la barbe à papa je me contentais d'avaler le plus vite possible pour rattraper mon retard. Après tout, il ne fallait pas oublier que j'étais un iota, qui dit iota dit un très gros esprit de compétition ainsi qu'une tendance à mal digérer la défaite, encore heureux que contre elle la défaite prenait le goût d'une victoire, pas très cohérent n'est-ce pas. Jetant un coup d'oeil furtif par-dessus mon bâton pour voir où en était la concurrence je me rendais vite compte qu'elle avait prit une avance considérable et il était vain de tenter de la rattraper, au lieu de me fatiguer à essayer de la battre j'allais garder des forces pour le prochain défi que j'étais sûr de remporter, même si je ne savais pas encore en quoi allait consister ce prochain challenge. M'essuyant la bouche à l'aide d'une serviette je contemplais mon amie qui, elle ne s'arrêtait pas, à force d'engloutir tout ce sucre elle allait exploser, déjà qu'elle était pas bien grande mais si en plus elle se mettait à manger son poids en sucre, sa vie ne tenait plus qu'à un fil. Quand enfin elle finissait d'achever sa victime je ne pouvais m'empêcher d'étouffer un légé rire, certes, elle avait gagné, mais le spectacle qu'elle m'offrait valait bien toutes les défaites du monde. Le visage entièrement repeint en rose je l'aidais tout de même à retirer les quelques morceaux de barbe à papa qui persistaient à rester collé sur le visage de la jeune femme. « Ha là je m'incline, mais on verra si tu seras toujours aussi forte lorsqu'il s'agira de perdre tout ce que tu viens de prendre. » disais je d'un air taquin sur le ton d'un défi, j'avais perdu, mais il y avait toujours cette flamme en moi qui ravivait mon côté joueur qui même après une défaite ne cessait de brûler ardemment, iota un jour, iota toujours. Sur un ton plus léger et moqueur je lui tendais mes restes de barbe à papa en ajoutant « J'ai pas fini la mienne, si tu veux tu peux la finir. » et très vite je me rendais compte que c'était une mauvaise idée de le lui proposer, comme elle était parti elle semblait bien capable de manger tout le stand si je la défiais, rabattant mon bras vers moi je jugeais plus raisonnable de l'éloigner de toutes sorte de sucreries durant une durée indéterminée, déjà qu'elle devait être sur du 1000 volts. It was a joke !! not funny, not at all. Ok mon sens de l'humour laissait quelque peu à désirer, mais il fallait être compréhensible, je sortais d'une période assez sombre de ma vie, j'avais besoin de temps pour me remettre dans le bain.
Regardant tout autour de moi je me frottais le ventre, pour Aislynn je ne sais pas, mais moi la barbe à papa avait un peu de mal à passer et envoyant toutes ces attractions toutes plus folles les unes que les autres, l'idée de rendre ce que je venais d'ingurgiter devenait de plus en plus probable. Posant subitement une de mes mains sur le visage je tendais mon bras, doigt tendu, et le faisait tourner dans tous les sens avant de m'arrêter brusquement. Retirant ma main petit à petit de peur de découvrir le résultat je poussais un long soupir lorsque je voyais que mon doigt s'était finalement arrêté en direction de la grande. Un petit tour sur la grande roue, quoi de mieux pour digérer. Me retournant vers mon amie, l'air ravi, un grand sourire au visage, je prenais de nouveau la parole « Un tour en amoureux sur la grande roue ça te dit ? » des paroles à prendre sur le ton de l'ironie et au second degré bien évidemment, aucune ambiguïté rappelez vous, une pure amitié comme il en existait rarement de nos jours. L'idée de faire de la grande roue m'enchantait, à vrai dire je n'en avais jamais fait, je ne savais donc pas à quoi m'attendre, mais à en voir les gens descendre cela ne semblait pas si terrible, bien au contraire ça semblait agréable, une chance pour moi que je n'étais pas victime de vertige. A cette pensée je ne pouvais m'empêcher de penser à cette série où le héros avait le vertige et pourtant était quand même monté dans la grande roue pour embrasser sa belle, une chose qui n'allait certainement pas m'arriver, thanks god, j'avais eu mon lot de drame. En attente de la réponse de la jeune femme je trépignais d'excitation, le fait que je n'avais jamais tenté l'expérience de la grande roue y était sûrement pour quelque chose et puis avec Aislynn ça promettait d'être marrant, avec elle la chose la plus ennuyante pouvait très rapidement tourner en quelque chose d'hilarant, un des nombreux avantages à être uniquement ami avec quelqu'un, sérieux y a pas que le sexe dans la vie.

Citation :: La présentation arrivera plus tard.

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