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let’s put a smile on that face (pv)

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Kira Fitzmartin
there's no place like berkeley
Kira Fitzmartin
prénom, pseudo : marina.
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MessageSujet: let’s put a smile on that face (pv) let’s put a smile on that face (pv) EmptyVen 22 Mai - 19:57

I'm sitting here, I miss the power
I'm sitting here in the boring room, it's just another rainy sunday afternoon. I'm wasting my time I got nothing to do, I'm hanging around I'm waiting for you but nothing ever happens and I wonder. I'm driving around in my car, I'm driving too fast I'm driving too far, I'd like to change my point of view. I feel so lonely, I'm waiting for you but nothing ever happens and I wonder. I wonder how I wonder why, yesterday you told me 'bout the blue blue sky and all that I can see is just a yellow lemon-tree. I'm turning my head up and down I'm turning turning turning turning turning around and all that I can see is just another lemon-tree, darren henstridge & laureen rosswild


L'avantage de travailler à mi-temps, c'est le temps libre particulièrement appréciable dont Laureen disposait depuis son arrivée à San Francisco. Quelques jours à la pharmacie et le reste de la semaine libre à vaquer à ses occupations diverses et variées. Prendre ses marques, trainer dans les bars, se préparer à quitter sa chambre d'hôtel pour emménager chez Maxim - de force - sans lui demander son avis. Non pas que le loyer d'un appartement à elle seule lui serait revenu trop cher puisque Laureen et les problèmes d'argent n'avaient jamais rien eu à faire ensemble. Mais elle n'était pas venue en Amérique pour la nourriture ou la statut de la liberté, et la seule raison de ce changement radical était sa vengeance sur Maxim qu'elle ne tarderait pas à mettre à exécution. Mais était-ce réellement une vengeance après tout ? Elle n'avait pas l'intention de lui mener la vie dur en s'installant chez lui, du moins s'il ne la foutait pas dehors dès les premières heures. Après tout elle ne l'avait jamais détesté, le Caldwell, et elle n'allait pas commencer maintenant, bien que son absence et son silence radio de plus d'un an lui soient quelque peu restés en travers de la gorge. Fraichement sortie de sa douche, Laureen enfile une tunique bordeaux, une paire de collants, ses bottines noires à talons avant d'enfiler sa veste en cuir noir également noire et de s'emparer de son sac à main. Pressant afin de rejoindre la station de taxi la plus proche, elle jette un oeil à sa montre pour constater qu'elle n'est pas vraiment à l'heure. Rien de bien nouveau, ni d'inquiétant d'ailleurs, puisqu'elle n'a jamais été connue pour sa ponctualité. La voilà pourtant qui parvient à grimper dans un taxi, attrapant le regard du chauffeur dans le rétroviseur. « Je vous paie trente dollars de plus si vous me déposez à la gare avant dix heures. » lance-t-elle, les sourcils légèrement plissés en attente d'une réponse, tandis que son interlocuteur semble méditer. Challenge pas forcément évident quand on connaissait un minimum la circulation à San Francisco dans cette tranche horaire, mais pas infaisable. Afin de lui apporter une motivation supplémentaire, elle fouille un instant dans son sac et en sort un billet de cinquante dollars qu'elle lui tend. « Ca marche ? » le questionne-t-elle en haussant cette fois-ci les sourcils. Un sourire entendu s'installe sur les lèvres du chauffeur qui n'a plus d'yeux que pour le billet qu'elle lui propose : il s'en empare, hoche la tête et répond d'une voix rauque. « Ca marche. » A croire qu'elle a misé sur le bon chauffeur. A peine a-t-elle bouclé sa ceinture qu'il démarre et se faufile du mieux possible à travers les files de véhicules sur la route. L'objectif qu'elle lui a fixé est réalisé à la perfection, puisqu'elle quitte le véhicule à 09h52. Il lui reste près de huit minutes pour atteindre le quai et grimper dans son train. Elle affiche un large sourire au chauffeur, qui s'empresse de lui rendre et qui la remercie encore alors qu'elle a bien fait dix pas loin du véhicule. Les talons de ses bottes claquent sur le sol, témoignant d'une démarche rapide, voire même d'un début de course lorsque la jeune anglaise débarque sur le quai numéro 3. 09H58. Voiture numéro 10, située à peu près au milieu du train. Elle accélère, s'empresse de rejoindre la bonne porte et grimpe dans le train alors que le signal sonore se fait entendre à peine une poignée de secondes plus tard. Le souffle légèrement court, Laureen ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire satisfait face à son timing qui, quoi qu'on en dise, reste toujours impeccable. Pourquoi tant d'empressement pour un simple train me diriez-vous, encore plus alors que celui-ci n'allait pas plus loin que l'actuelle Californie dans laquelle elle se trouvait déjà. La raison, c'est que si elle se foutait fichtrement d'arriver en retard à ses rendez-vous, qu'ils soient professionnels ou personnels, elle préférait pour cette occasion ne pas dépasser l'heure, auquel cas toute son initiative tomberait à l'eau. “Mesdames et messieurs, je vous informe que ce train est en direction de Los Angeles et qu'il démarrera d'ici quelques minutes. Merci et excellent voyage.” Qui disait Los Angeles disait aussi Darren, qui y étudiait la médecine alors qu'il résidait pourtant à Las Vegas. C'est d'ailleurs dans une clinique de Los Angeles que Laureen avait pour la première fois fait la rencontre de Darren, alors qu'elle y faisait un stage et que lui s'apprêtait à subir une transplantation. Un coeur trop gros, qu'il lui avait expliqué. Elle avait également rapidement compris que s'il n'en recevait pas un rapidement, c'était la fin assurée. Elle ne l'avait pas pris en pitié en apprenant cette nouvelle. Laureen ne connaissait pas vraiment la pitié à vrai dire, et n'avait jusque là jamais trouvé une situation qui avait réussi à lui en inspirer. Par contre, elle eut ce qu'on peut sans conteste appeler un coup de coeur. Un vrai, de ceux qu'on ne contrôle pas - bien qu'elle n'ait jamais trouvé la moindre honte à éprouver ce genre de sentiments à son égard. S'il le lui avait un jour demandé, Laureen lui aurait sûrement confessé sans la moindre hésitation qu'elle avait pour lui cette attirance qu'il n'avait pourtant rien fait pour attiser. Quand elle l'avait rencontré, Darren était d'ailleurs bien loin du garçon qu'il était aujourd'hui : il était arrogant, désagréable, en somme un véritable petit con né pour emmerder son monde. Il en fallait pourtant davantage pour troubler ou même agacer l'anglaise, qui continuait d'agir comme s'il n'avait jamais rien fait pour tenter de la mettre hors d'elle. Finalement, il avait semblé s'adoucir, pour presque laisser complètement tomber ce côté bad boy. Et ils étaient devenus proches. Proches comme des amis du moins, puisque Laureen n'avait jamais rien tenté, jugeant que l'attente d'une opération à coeur ouvert n'était pas le moment idéal pour une telle approche. De plus, il était évident pour quiconque avait des yeux qu'elle ne lui était pas indifférente. Pour tout le monde, sauf pour lui bien entendu. Elle était pourtant parfaitement sereine à l'idée qu'il n'ait peut-être jamais envie de l'envisager sous un autre angle que celui de la simple amitié. Comme toujours, elle était complètement maîtresse de ses sentiments et de ses pulsions. Et puis il l'avait vu tomber amoureux. Amoureux d'une façon qui lui rappelait curieusement ce qu'elle avait pu expérimenter avec Maxim. Elle l'avait observé devenir dingue de cette jeune fille, elle aussi malade, et n'en avait pourtant éprouvé qu'une étrange fascination. Puis Kayla était morte. Et Darren avait sombré. Depuis ce jour, et si tant est que ce soit possible, la jeune anglaise ne l'avait que plus apprécié encore, et c'est avec un certain chagrin qu'elle le voyait tomber dans une nonchalance inquiétante. Le ralentissement du train la tire de ses rêveries tandis que le conducteur annonce qu'ils entrent en gare. Récupérant sa veste, elle quitte le train, cherche de nouveau un taxi - budget illimité, si c'est pas la joie - et s'arrête directement devant l'université de Los Angeles. Debout près du parking, la demoiselle cherche du regard la voiture de Darren, et la trouve finalement à quelques mètres de là, non loin d'une Porsche rouge décapotable. D'une démarche délicate, elle s'assoit sur le capot du véhicule ridiculement criard comme s'il s'agissait du sien. Il est près de quinze heures, et la jeune femme remarque bientôt une foule d'étudiants quitter l'établissement, dont une partie en direction du parking. Enfin, elle remarque le séduisant Darren accompagné d'un groupe d'élèves. « Hey beau brun ! Tu viens faire un tour ? » l'interpelle-t-elle en lui adressant un signe d'une main tout en désignant le véhicule de l'autre. Blonde platine, les jambes croisées en une posture quelque peu aguicheuse, Laureen passe à cet instant pour une véritable croqueuse d'hommes venue chercher son quatre heures. Il n'est pas encore assez proche pour qu'elle puisse déchiffrer son expression, mais lorsqu'il lève la tête vers elle, elle croit reconnaître de la surprise et... serait-ce de l'exaspération ? « Tes copains ne sont pas invités par contre. » ajoute-t-elle d'un air presque sévère à l'allure d'un enfant fixant les règles d'un jeu qu'il vient d'inventer. Si elle souhaite l'embarrasser en agissant ainsi ? Sûrement pas. A vrai dire, elle espère surtout décrocher un sourire de ses adorables lèvres, qui ne laissaient pourtant échapper que d'incessants soupirs depuis la mort de Kayla. Lorsqu'il arrive enfin à quelques pas d'elle, la jeune femme se sépare de son air aguicheur et lui adresse un mince sourire en coin particulièrement mignon. « Ridicule d'acheter ce genre de bolide, hein ? Il y en a vraiment qui ne savent plus quoi faire pour se faire remarquer. » ironise-t-elle avec un sourire amusé, visant par la même occasion sa propre attitude en l'interpelant ainsi. Elle descend du véhicule, atterrissant sur le sol en un habile petit saut, et se retrouvant ainsi contrainte de lever quelque peu la tête pour regarder Darren, qui reste malgré tout plus grand elle bien que Laureen n'ait jamais été une naine. « On va se promener ? » propose-t-elle finalement, sous-entendant cette fois-ci une balade à pied sous la chaleur réconfortante du soleil et le paysage pas désagréable. Soudain, une voix l'interpelle à quelques mètres, et elle devine rapidement qu'il s'agit du propriétaire de la Porsche. « Je peux t'emmener faire un tour moi, si tu veux ! » Il lui lance un clin d'oeil particulièrement éloquent auquel elle répond d'un sourire faussement gêné. « Désolée, mais les voitures c'est pas vraiment mon truc... Tu me proposerais pas une balade en vélo j'imagine ? » Il comprend rapidement qu'elle se fout royalement de lui, et fronce immédiatement les sourcils. « T'es marrante. Mais tu crois que tu peux t'asseoir sur ma voiture sans problème ? » Voilà les problèmes. Alors qu'elle devrait être confuse, gênée, ou peut-être même avoir quelques remords devant sa provocation, Laureen n'éprouve rien de tout ça. Plutôt amusée et indifférente au regard désormais agressif de l'étudiant qui s'approche d'eux, la jeune anglaise ne porte d'attention qu'à Darren. « Ce serait vraiment bien qu'on aille se promener, maintenant. » Alors qu'elle prononce ces mots, elle attrape le jeune homme par le poignet et l'entraîne vers la sortie du parking ouvert. Une fois éloignée d'une bonne trentaine de mètres de sécurité de l'étudiant à la Porsche, Laureen lâche son poignet, profitant au passage pour l'effleurer une seconde de plus que nécessaire.
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MessageSujet: Re: let’s put a smile on that face (pv) let’s put a smile on that face (pv) EmptyMer 27 Mai - 23:49



“.There’s always that one guy who gets a hold on you. Not like your best friend’s brother who gets you in a headlock kind of hold. Or the little kid you’re babysitting who attaches himself to your leg kind of hold. I’m talking epic. Life changing. The “can’t eat, can’t sleep, can’t do your homework, can’t stop giggling, can’t remember anything but his smile” kind of hold. Like, Wesley and Buttercup proportions. Harry and Sally. Elizabeth Bennet and Mr. Darcy. The kind of hold in all your favorite ’80s songs, like the “Must Have Been Love”s, the “Take My Breath Away”s, the “Eternal Flame”s—the ones you sing into a hairbrush-microphone at the top of your lungs with your best friends on a Saturday night.”


« .Bien joué Henstridge. » Avec Hank comme coach, Darren avait son content de compliment pour les trente années à venir. Il opina, d'accord avec le fait que l’entraînement d'aujourd'hui avait porté ses fruits et que les rares failles que l'équipe pouvaient avoir commençaient à se résorber. L'humeur légère de l’entraîneur gagna toute l'équipe dans les vestiaires, et après sur le parking. Toute l'équipe excepté Darren, qui demeurait d'humeur égale. Si peu souriant et pourtant au sommet de sa gaieté, il se contenta d'ouvrir la marche vers la sortie, les mains fourrées dans ses poches et une paire de lunettes de soleil sur le bout du nez. Sa voiture prenait la poussière sur ce satané parking depuis bien trois mois, sans qu'il ait pris la peine d'essayer de la démarrer. Elle était neuve, usée par un seul voyage de Vegas jusqu'ici et n'avait pas bougé depuis. Son père s'en offusquait chaque week-end, lorsque son fils borné osait débarquer à la villa familiale après un long trajet en train. Darren lui jeta un coup d’œil en passant, tandis que l'équipe chahutait, comme toujours, derrière lui et remarqua la belle blonde assise sur le capot d'une Porsche. Darren n'y aurait probablement pas fait attention si la fille ne s'était pas empressée de le saluer, l'apostrophant d'un '' beau brun '' qui le fit presque tressaillir. Laureen et son éternelle spontanéité.   « .C'est qui cette bombe ? Elle est bonne ta copine. » commenta Logan, l'un de ses coéquipiers. Le mec le plus grossier, le plus vulgaire qu'il puisse connaître. Et il en connaissait un paquet de rustres livrés avec la cervelle au mauvais endroit (cf, dans le fond du caleçon). Mais Logan dépassait tout ce qu'il avait pu voir à ce jour. Ce pourquoi sa réflexion n'eut même pas le mérite de surprendre Darren, contrairement à la présence inopinée de Laureen, en train de confondre le capot d'une bagnole avec un bain de soleil. « .Parle pas comme ça. » décide-t-il de le réprimander, aussi sévère qu'un père, ou dans ce cas un frère aîné. Un petit ami lui aurait déjà décroché une châtaigne dans la mâchoire. Un simple ami se serait contenté d'un sourire, voir d'un rire amusé. Mais Darren avait tout du grand frère protecteur pour le coup. Celui qui en fait, sans trop en faire non plus. Les lignes sévères de son visage accentuèrent sa surprise de la voir ici, et en l'accostant, il négligea sa bonne éducation. « .Qu'est-ce que tu fais là ?. » demanda-t-il de sa voix basse monocorde. D'une neutralité déstabilisante, Darren s'approcha d'elle et s'apprêta à lui tendre une main galante pour l'aider à descendre de son perchoir, avant que celle-ci ne le fasse d'elle être. « .Faut pas t'asseoir comme ça sur le capot d'une voiture aussi vulgaire si tu veux pas qu'ils s'invitent. » Clairement, sa posture était une invitation. Pas qu'il soit en train de la juger ou quoi que ce soit. Bien sûr que non. Seulement il était le capitaine d'une équipe de football, et savait pertinemment ce à quoi devait penses ses coéquipiers à présent : sea, sex and sun, and sex… and sex again. Laureen, qui était à ses yeux d'une beauté époustouflante, n'aurait aucun mal à se faufiler dans l'esprit de chacun en tant que fantasme absolu et, bizarrement, l'idée lui déplaisait. Probablement serait-il fait du même moule, si seulement la vie ne lui avait pas enseigné à respecter son prochain, homme ou femme. Probablement l'était-il par le passé, à la réflexion, mais pour l'heure, il refusa qu'on puisse la regarder comme une possible case à cocher dans un tableau de chasse. « .T'es pas invité Logan, t'as entendu ?. » Si c'est pas le cas, je te le répète Pour la première fois aujourd'hui, et peut-être depuis quelques semaines, il décrocha un rictus amusé à Logan qui, devant son illustre capitaine, rendait bien sagement les armes.   « .Ok, ok, t'avais qu'à le dire direct que tu voulais la garder pour toi tout seul. » Comme si. Darren leva les yeux au ciel, et haussa les épaules avec nonchalance, crachant son agacement à Logan qui préféra en rire de plus belle. « .Owow, Darren va marquer des buts ce soir. » qu'il s'égosille, rejoignant à grandes enjambées le reste du groupe, hilare. Si Darren était le capitaine, celui capable d'inspirer et fédérer toute cette bande d'illuminés, Logan était le plaisantin de la bande et nul doute qu'il se pointerait, ses commentaires sous le bras, demain à la première heure l'histoire de faire marrer les collègues sur leur capitaine et sa compagnie du jour. « .Poétique, comme toujours. » soupira-t-il, désespéré à l'idée que ce mec, en plus d'être l'un de ses coéquipiers, était son ami. L'un des rares, comme l'était Laureen. « .Désolé. » Judicieux, les excuses. Maintenant qu'elle pointait la caisse sur laquelle elle avait divinement posé son cul, Darren y jeta un coup d’œil plus attentif. Ouais, une Porsche quoi. Pas de quoi l'emballer. Il en avait vu des tas, et en verrait encore. « .Pourtant ça a fonctionné, puisque c'est la première que t'as vu. » Si son père lui aurait payé une Porsche aussi vulgaire que celle-ci s'il le lui avait demandé ?  Très certainement. Et s'il n'avait pas été si occupé à rouler en moto quelques années plus tôt, probablement lui aurait-il demandé une. Mais il se contentait à présent très bien de sa voiture d'un noir aussi sage et élégant que lui, pour le peu qu'il s'en servait. Le mec à qui appartenait la Porsche était probablement une version de lui plus jeune, et beaucoup plus insouciante.  Une version de son époque ''petit con'' qui, bien qu'elle reste épique et qu'il n'en regrettait rien, se trouvait désormais bien loin derrière la personne qu'il décidait d'être maintenant. Une balade ? Pourquoi pas. Il haussa les épaules pour seule démonstration d'accord, mais se sentit obligé de faire le difficile pour l'embêter. « .Est-ce que j'ai vraiment le choix ?. » Non. Il le savait, c'était très clair dans sa tête. Laureen n'était pas le genre à faire des concessions, et mettait un point d'honneur à refuser toute réponse de sa part qui serait un '' non '', voir un '' je sais pas trop ''. Elle voyait un oui grand, et enthousiaste dans chacune de ses réponses. Quand bien même, Darren n'aurait jamais le cœur à la rembarrer sachant qu'elle venait probablement de faire plusieurs heures de routes afin de rallier San Francisco à Los Angeles. Pourquoi d'ailleurs ? Se questionna-t-il, fronçant de nouveau les sourcils. Il s'apprêta à lui demander une seconde fois les raisons de sa venue, bien qu'elle soit évidente : lui, mais fut coupé par le propriétaire de la Porsche rouge, visiblement engageant, puis agacé. « .Oui, elle peut s'asseoir sur ta voiture sans problème. » qu'il répond à la place de Laureen, haussant le ton de la conversation d'un octave. Darren, toujours prêt à retrouver son tempérament bagarreur lorsque l'occasion s'y prêtait. Il transperça le mec d'un regard, prêt à en rajouter s'il en demandait encore. Pas qu'il ait vraiment envie de se bagarrer évidemment, surtout pour si peu. Toutefois, Darren n'était pas connu pour sa patience, surtout en fin de journée. Toutefois, Laureen lui évitait une bagarre (justifiée) en l'emportant plus loin prestement. « .Ça commence bien. » siffla-t-il à son adresse, se laissant docilement emmener ailleurs. Pas qu'elle soit une source de problème, bien au contraire. Lui en était une jusqu'à il y a peu, et probablement l'était-il encore aujourd'hui malgré tout. « .Tu sais, j'aurais très bien pu lui parler. C'est qu'un pauv' type. » jura-t-il. Preux chevalier ? Un peu peut-être, mais sans arrières-pensées aucune. Et là se trouvait bien son problème, puisque des arrières-pensées, il n'en avait plus aucune. Que ce soit pour n'importe quelle fille, pas que pour Laureen, qu'il ne pouvait percevoir autrement que comme une amie sans un petit coup de pouce. Poussant un soupir, un autre, il se décida à se montrer aussi galant que son éducation l'exigeait. « .Allez viens, je t'invite à boire un verre. » Un bon verre, aussi innocent qu'un coca pouvait l'être, lui ferait le plus grand bien après cette rencontre et toute une après-midi au soleil à s’entraîner. « .Comme ça tu pourras me dire ce que tu fais ici pour de bon. » Ça aussi, ce serait pas mal. Le bar qu'il avait en tête se trouvait à trois rues d'ici, de quoi contenter le besoin visiblement viscérale de Laureen de marcher.

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Kira Fitzmartin
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MessageSujet: Re: let’s put a smile on that face (pv) let’s put a smile on that face (pv) EmptyMar 9 Juin - 23:09

Pas de surprise face au manque flagrant de réaction du jeune homme. Darren et son effroyable indifférence qui, si elle ne le connaissait pas, ne laisserait présager rien d'autre qu'un profond désintérêt envers la jeune anglaise. Elle se demandait d'ailleurs parfois ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête de Darren, si ce n'est l'impression de regarder le monde avancer sans lui. Eprouvait-il encore ces sentiments comme l'envie, l'excitation, l'appréhension ? Même l'agacement semblait parfois être trop demandé, comme si prendre la peine de ressentir quelque chose - et surtout de le faire savoir au reste du monde - l'envahissait d'une fatigue quasi instantanée. Au moins Laureen l'avait-elle un jour connu dans un état d'esprit bien moins sombre. Certes il n'était à cette époque pas un cadeau non plus tant son côté bad boy prétentieux pouvait parfois s'avérer difficile à gérer. Mais il ressemblait au moins bien moins à un zombie qu'il ne l'était aujourd'hui. La demoiselle n'avait pourtant pas besoin de s'armer de courage pour passer du temps en sa compagnie, puisqu'elle n'était pas connue pour se décourager trop vite. En vérité, il arrivait parfois qu'ils terminent une journée ensemble sans que Darren n'ait esquissé plus que quelques sourires, ce qui aurait facilement pu la résigner à tenter de lui en arracher quelques uns supplémentaires. Mais ce serait mal connaître Laureen Rosswild, qu'aucun tempérament ne saurait démoraliser. Ni même les remarques déplacées, sans gêne et parfois grossières d'un certain étudiant, visiblement proche de Darren. La jeune femme ignore d'ailleurs la première question de ce dernier, qui s'interroge sur les raisons de sa présence. Elle préfère porter davantage d'attention à sa remarque incriminant son attitude, visiblement seule responsable des remarques dont on la fait profiter. « Je n'y peux rien si tes potes sont des porcs, Darren. » réplique-t-elle d'un ton posé, portant toujours à ses lèvres un vague sourire amusé. Le bref mouvement du jeune homme tentant de l'aider à descendre de la voiture n'échappe pas aux yeux de la blonde, et elle lui lance malgré elle un furtif regard surpris. Elle n'a jamais réellement réussi à se faire aux attentions - rares et probablement involontaires - dont il faisait parfois preuve avec elle. Laureen est habituée à ce qu'on la courtise, à ce qu'on la gâte de mots doux, bien que consciente que la majorité de ses prétendants ne sont que des sauvages camouflés derrière des manières de gentleman. Mais avec les personnes qui lui inspirent davantage qu'une totale indifférence, c'est autre chose. Ca l'est avec Darren. Pourtant, une fois passée la surprise de son geste qui la prend quelque peu au dépourvu, son air surpris semble ne jamais s'être installé sur ses traits. Recouvrant son étonnante - et insouciante - assurance, elle se décide enfin à répondre à sa première interrogation. « Tu me manquais, j'imagine. » réplique-t-elle vaguement tandis qu'elle accompagne sa réponse d'un bref haussement d'épaules. Cet aveu est lâché sans gêne aucune, avec toute la simplicité dont elle est capable. Elle ne regarde même pas le jeune homme en disant ces mots, son attention captée par le cercle d'amis de Darren, qui continuent de les observer à quelques mètres de là. Enfin, elle retrouve le regard de son ami. « Rassure-toi, je n'ai pas l'intention de te demander si c'est réciproque, je ne veux pas gâcher tout de suite notre soirée. » plaisante-t-elle en le gratifiant d'un éclatant sourire. Encore une de ces remarques qui aurait suffit à faire tilter un enfant de quatre ans. Allez, peut-être dix. Elle n'aurait su dire si Darren était en permanence trop encré dans ses sombres pensées pour remarquer l'immanquable ou s'il décidait tout simplement de jouer les sourds pour ne pas avoir à gérer le problème. Mais quel problème, en vérité ? Les "sentiments", si on pouvait ainsi les appeler, de la jeune femme ne l'engageait à rien. Elle ne réclamait aucun retour de sa part, pas la moindre réponse, absolument rien. Elle était parfaitement sereine avec elle-même, et le manque d'intérêt total du jeune homme sur le plan amoureux n'était, jusqu'à présent, pas du tout un soucis. Pourtant elle ne pouvait parfois s'empêcher de soupirer mentalement face à une telle indifférence. Elle distingue les mots "marquer des buts" dans une nouvelle vanne destinée à Darren, et elle se contente une fois de plus de s'en amuser, laissant tout le loisir au jeune homme de répondre. Ce dernier ne tarde alors pas à s'excuser des réflexions de son intenable camarade. Même grognon, elle le trouve attachant. Le sourire jusque là amusé s'efface de ses lèvres, laissant place à une moue plus douce. « Y'a pas de mal. » Les remarques obscènes qui la concernent, elle s'en fout. Mais elle accepte ses excuses avec un plaisir à moitié dissimulé. Le voilà qui semble reporter son attention sur la fameuse voiture sur laquelle elle avait élu domicile. Ridiculement tape à l'oeil ? Complètement. Et le fait qu'elle ait justement choisi ce bolide parmi tant d'autres n'échappa pas à Darren, qui s'empressa de le lui faire remarquer. « Ouch, touché. avoue-t-elle avec une grimace, feignant d'être percée à jour. On dirait bien que tu vas passer le reste de la journée avec une fille affreusement superficielle. » Il aurait été tellement facile de croire ses paroles, tant Laureen savait endosser ce rôle à merveille. Il arrivait qu'on la croit naïve et maniérée, et pour être honnête elle laissait la plupart du temps les gens avoir cette image d'elle, trop peu intéressée à leur prouver le contraire. C'est d'ailleurs exactement ce qu'elle avait fait en s'installant sur cette voiture de façon aguicheuse et en interpellant Darren à la vue de tous. Mais elle n'avait plus besoin d'essayer de le convaincre, lui. Elle lui jette soudain un regard réprobateur lorsqu'il lui fait de nouveau profiter de son délicieux manque d'enthousiasme. S'il a le choix ? Bien sûr que non. Mais il aurait pu avoir l'amabilité de ne pas lui demander. « Evidemment que tu as le choix. » commence-t-elle, la mine sérieuse, avant de poursuivre. « On peut soit se balader, soit rester ici. Tu es complètement libre de décider. » L'illusion du choix illustré en une pointe d'humour qui ne manquera certainement pas de (ne pas) le faire rire. Satisfaite de l'accord qu'il ne lui a pourtant pas donné, elle s'empresse de s'éloigner du propriétaire de la Porsche qui s'échauffe un peu plus. Elle n'a ni le temps ni le besoin de répliquer que Darren s'en charge pour elle, rendant l'échange un peu plus sérieux, chose qu'une espiègle et frêle Laureen n'aurait su faire. Choisissant judicieusement de garder le silence, elle observe un Darren qui a dépassé le stade du simple agacement et frôle dangereusement celui de l'énervement. Elle ne l'admettra pas devant lui mais elle est soulagée de le voir réagir à quelque chose. Même à un abruti trop plein de testostérone. « Me tente pas, je vais t'encourager à y retourner sinon. » s'amuse-t-elle en imaginant un Darren la défendre avec ferveur. Pas déplaisant, comme image. Enfin débarrassés des parasites de l'Université, ils se mettent à s'éloigner des bâtiments et de la foule d'étudiants, direction un bar dans lequel il lui annonce vouloir l'inviter prendre un verre. Satisfaite, elle acquiesce d'un signe de la tête et marche à ses côtés, suivant instinctivement ses pas. Quand il la questionne de nouveau sur sa présence, elle le gratifie d'un coup de coude dans les côtes. « C'est quoi ça, tu doutes de mes intentions ? Puisque tu y tiens tant que ça, je peux trouver une autre raison à ma visite. Si je te soutire de l'argent, tu me laisses tranquille ? » Encore une preuve que Darren ne voyait pas ce qu'il avait devant les yeux. « 500 dollars et on en parle plus. » Qu'elle propose en le défiant du regard. « Ou non, encore mieux, tu me paies le voyage à Vegas, ce sera une occasion de te rendre visite dans ton... Habitat naturel. » termine-t-elle faute de mieux. Oui, parce que Darren est un ours et Las Vegas sa grotte, bien entendu. « Comment vont les choses là bas d'ailleurs ? Pas encore de mariage éclair supervisé par Elvis ? » S'enquérir dès la première demi-heure d'une éventuelle conquête ? Habile, Laureen.
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MessageSujet: Re: let’s put a smile on that face (pv) let’s put a smile on that face (pv) EmptyMer 17 Juin - 21:18

« .Moi non plus, heureusement que ce sont pas mes potes. » qu'il trouve rien de mieux à rétorquer. Un peu quand même, qu'ils sont ses potes. Du moins, il préféra les qualifier de '' coéquipiers '' plutôt que de '' potes '' pour ce coup-là. Demain ils pourraient éventuellement repasser au stade de connaissances amicales, tout dépendait de l'humeur. Il avait un mal fou à les considérer comme ses potes, sachant qu'il en avait une armée qui n'attendait que lui à la Nouvelle Orléans, et qu'il était inconcevable pour lui de les reléguer au second rang, malgré qu'il ne les fréquente plus. Poussant un soupir, et curieux de savoir ce que Laureen pouvait bien trouver d'intéressant à Los Angeles, la réponse qu'il prit en pleine gueule le fit tressaillir. Lui manquer ? Quand diable était-ce arrivé ? Darren, lui adressa un regard en biais, peu convaincu. Conscient qu'il était de bien mauvaise compagnie, ou du moins s'en doutait-il, il fronça les sourcils fasse à cette révélation. Devait-il avoir honte et lui avouer que ce n'était pas réciproque, ou bien saurait-elle se contenter de son silence ? Ça avait l'air si naturel pour elle, de dire la vérité. À moins qu'elle soit encore en train de jouer, et de dire n'importe quoi dans le simple but de le déstabiliser. Possible pensa-t-il, haussant les épaules. « .Soirée ?. » Parce qu'elle comptait passer la soirée ici ? Pas que ça puisse le déranger, mais les trains ne circulaient pas des masses de nuit, renfermaient en règle général une horde de poivrots indécents, et le dernier train encore assez potable pour être fréquenté partait si tôt qu'elle ne pouvait pas espérer passer la soirée. Ah, comme si sa seule inquiétude était celle qu'elle rentre saine et sauve. Un peu, mais il était majoritairement anxieux de savoir qu'elle comptait vraiment passer la soirée, avec lui. Lui qui était d'une compagnie déplorable, et n'avait pas fait plus que boire un verre avec quelqu'un, notamment une femme, depuis bien longtemps. Dans la crainte de la décevoir, il voulut lui dire qu'il n'avait pas le temps, et s'inventer une excuser à peu prêt correcte pour se soustraire à son devoir. Mais en la contemplant, la jolie Laureen, il devina que le temps de faire un effort était venu et qu'il ne pourrait espérer meilleure compagnie que la sienne pour faire un pas en avant. Et ce faisant, il éluda à la perfection le fait qu'il puisse lui manquer, fit mine de ne pas avoir entendu. Tout ça pour ne pas devoir répondre… Outre les remarques désobligeantes de ses coéquipiers qui s'en allaient, dieu merci, Darren poussa un rare soupir amusé face à la remarque de Laureen. Une fille affreusement superficielle ? Elle ? Allons. « .Comme si. » se contenta-t-il de répondre, en haussant les épaules. Il en avait vu d'autre, des filles superficielles et des bien pires. Il en avait fréquenté, mis dans son lit à de nombreuses occasions, et Laureen, à son plus grand bonheur, n'avait rien en commun avec ces nanas qu'il avait vu défiler.  Devant son regard réprobateur, qu'il savait justifié compte tenu de son attitude revêche, Darren décida de ne plus hausser les épaules nonchalamment et de lui faire l'honneur de rentrer dans son jeu. « .Le choix, mais pas trop non plus quoi. Aimable de ta part, comme toujours. » concéda-t-il, pas forcément plus amène que d'habitude. Passé les étincelles avec le conducteur de la bagnole sur laquelle Laureen avait posé ses fesses et la petite course poursuite, le naturel revint au galop. Ne pouvant pas croire qu'elle était là seulement par pure courtoisie, Darren réitéra sa question de façon plus ou moins dérobée. Sa réponse le fit presque sourire, et aurait pu lui donner un air plus avenant, si seulement son espèce de risette lamentable ne s'était pas accompagnée d'un haussement de cils. « .Arrête ton cinéma. Me dis pas que t'as galéré des heures dans les transports juste pour dire bonjour. » Peut-être que si, mais l'hypothèse lui était si inconcevable qu'il préféra l'ignorer. Et de toute évidence, ce n'était pas la seule chose qu'il ignorait, consciemment ou non. Tout en commençant à marcher, il prit sa petite demande avec philosophie, affichant un air pensif. « .Ouais, je te ferais un chèque quand on sera assis si tu veux. » balança-t-il, prêt à lui demander un stylo si elle voulait du fric. Oh, il plaisantait, bien sûr. À moins qu'elle ait vraiment besoin d'argent, ce qu'il était tout à fait disposé à lui donner (signe de son engagement envers elle), mais pour le peu qu'il savait d'elle, elle n'avait pas l'air d'en avoir vraiment besoin. Humour, humour. « .Je suis pas un ours. Cela dit si tu voulais visiter le temple du vice, tu pouvais le dire avant. Aucun problème de mon côté, ton city trip sera réservé dès demain. » Va le faire, va pas le faire ? Il flambait certes moins son pognon depuis son opération, mais n'hésitait pas à puiser dans la réserve familiale dès qu'il y était contraint. Son père fermait les yeux sur ses dépenses, habitué à bien pire de sa part, alors 500 balles et un voyage ne le ferait certainement pas sourciller. Probablement même qu'il ne se rendrait compte de rien. « .Je te vois bien à Vegas. Tu devrais t'amuser. Par contre évite de trop picoler, c'est moi qui réceptionne aux urgences. Ce serait dommage que tu me reviennes lamentable et que tu me balances tous tes secrets à cause d'un verre de trop. » Quoi que la récupérer aux urgences ne serait que justice, pour la fois où il s'y était lui-même présenté et que la nouvelle petite stagiaire qu'elle était autrefois s'était occupée du connard antipathique qu'il reniait aujourd'hui. « .Les choses vont convenablement. » À part que sa meilleure amie croisée ex le détestait pour aucune raison particulière, qu'il s'était retrouvée enfermé dans un musée à la con avec une autre, que sa famille l'emmerdait plus ou moins et que sa vie sociale se résumait à courir seul sous la pluie tout en ignorant copieusement les appels de ses potes. Mais à part ça… Enfin, il la voulait cette situation. Il en était à l'initiative, et souhaitait la préserver aussi longtemps qu'il le pourrait. Sortir ? Pourquoi faire ? Rencontrer des gens ? Faire ce que tous le monde voulait qu'il fasse : rencontrer une nouvelle fille qui ferait sortir Kayla de sa tête, à défaut de pouvoir la sortir de son coeur ? Non. Pas question. Il devrait le faire, à un moment. Juste pas maintenant. « .C'est pas mon genre, et tu le sais très bien. » siffla-t-il, presque amusé qu'elle puisse même envisager qu'il ait le cran, le culot de se marier. Ça l'était avant, son genre. Du moins c'est typiquement le genre de choses qui aurait pu arriver un soir de grande perdition, comme il en avait affronté des centaines. Suffisait d'une bouteille de trop, un pétard de trop, qu'il passe devant une chapelle et d'une fille qu'il appréciait un minimum, et l'affaire était dans le sac. Mais aujourd'hui il regardait la boisson de très loin, ne pensait carrément plus aux drogues, mais très tristement toujours plus qu'aux filles, et ne s'arrêtait jamais devant une église. Pas que ce ne soit pas son genre, plutôt que ça ne l'était plus. Toutefois elle en connaissait pas cet aspect de lui, ou si peu, et il s'en réjouissait. Il se trouvait devant quelqu'un qui ne pouvait le juger sur son passé, ou s'y raccrocher comme Henley le faisait par exemple. Laureen était la fille idéale pour s'oublier un peu, le temps d'un verre, et surtout pour affirmer la personne qu'il cherchait désespérément à être. « .Faut pas croire tout ce qu'on raconte, Vegas c'est pas que la ville dégueulasse du pêché. » Un peu quand même. « .'Fin si, mais y a d'autres aspects que les mariages à la sauvette. » Bof, qu'est-ce qu'il en savait au final. Il passait son temps à courir au travail, et lorsqu'il ne courrait pas au travail, il le faisait dans les rues pour son habituelle remise en forme. Le '' very bad trip '' il avait donné au début, une fois, et puis s'était retrouvé à l'hôpital où il avait rencontré Laureen. Quel drôle de cercle. « .M'enfin si tu veux te marier comme une voleuse avec un alcoolique devant un gros Elvis, comme tu veux. Je te jugerais pas. » Bien sûr que si, et plutôt deux fois qu'une.
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Kira Fitzmartin
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MessageSujet: Re: let’s put a smile on that face (pv) let’s put a smile on that face (pv) EmptyMar 23 Juin - 22:22

Ses potes ou pas ses potes, la question ne trouverait pas de réelle réponse et le débat n'irait pas plus loin. Elle hoche légèrement la tête à l'accueil de sa réponse qui lui assure qu'il s'agit de la seconde option, geste davantage neutre que réellement approbateur. Elle ravale un rire devant la réaction de Darren face à ses aveux un peu brusques, et parvient à transformer ça en un rictus amusé. Laureen n'est pas offensée le moins du monde par son absence totale de réponse, et à vrai dire elle n'en est pas réellement surprise. Elle ose cependant croire - mais c'est à se demander si ce n'est pas trop espérer - qu'il saisit la légère ambiguité que laissent entrevoir ses propos. Est-il en train de faire le mince rapprochement entre ce qu'elle vient de lui dire et la possibilité qu'elle puisse penser à lui comme autre chose qu'un ami bougon et parfois franchement rabat-joie ? Pour l'heure, elle lui laisse le bénéfice du doute quoiqu'elle ne manque pas d'étudier sa réaction avec une attention particulière. Allez, un petit effort Darren, l'illumination divine n'est peut-être plus très loin. Lorsqu'il répète le mot "soirée" avec une surprise non dissimulée, la jeune femme hausse un sourcil menaçant, lui imposant soudain un regard insistant. « Oui, soirée. Je ne suis pas venue faire la sortie des classes pour te faire une bise puis m'en aller. » répond-t-elle d'un ton posé mais ferme néanmoins. Qu'il essaie un peu de la contraindre à rentrer chez elle, au moins auront-ils l'occasion de donner un joli spectacle aux étudiants encore présents dans le coin. Bien sûr s'il y tenait tant, il aurait pu se débarrasser d'elle : ses entraînement de football lui donnaient un très net avantage s'il envisageait de fuir. L'idée de l'imaginer la distancer d'un sprint est tellement grotesque qu'elle la chasse rapidement, non sans un rire intérieur. Elle semble assister au combat que mène le jeune homme, qui paraît se décrisper à mesure qu'il se fait à l'idée de se la coltiner toute une soirée. « Enfin, ne râle pas trop ou je rajoute la nuit avec. » Ultime menace qu'elle balance d'un air détaché, sans le regarder. La nuit, un sujet auquel elle n'a d'ailleurs que vaguement réfléchi. Elle en avait pourtant eu tout le loisir durant ses cinq heures et quelques de voyage, mais n'était arrivée à aucune conclusion certaine. Le plus probable serait qu'elle passe la nuit à sillonner les bars de la ville, quitte à prendre une chambre d'hôtel pour la nuit par la suite ou simplement à fêter jusqu'au petit matin. L'incertain n'était pas un problème pour elle, tout comme l'idée qu'elle se faisait d'une soirée imprévisible était tout sauf angoissante à ses yeux. Bien évidemment, l'idéal aurait été de ponctuer une soirée avec Darren par une nuit en sa compagnie - pas romantiquement parlant, elle n'était pas obsédée par lui à ce point et appréciait malgré tout la relation amicale qu'ils partageaient -, mais il ne fallait pas trop en demander. Nouveau haussement d'épaules avant que l'effet agaçant de celui-ci ne soit atténué par la réplique de Darren à propos de sa superficialité. Elle accueille le compliment détourné d'un silence reconnaissant tandis qu'un mince sourire étire ses lèvres, qu'elle ne destine à personne en particulier. Leur conversation lui fait l'effet d'un combat constant dont personne ne paraît sortir vainqueur. Elle le relance, le taquine, s'amuse de son comportement ; il la noie sous des torrents de haussements d'épaules, de yeux levés au ciel et de grognements qu'il n'émet pas mais qu'elle jurerait entendre chaque fois qu'il ouvre la bouche. Mais la tolérance à toute épreuve de la jolie blonde parvient à transformer chacune de ses plaintes en un nouveau ring loin d'être insurmontable. Le choix mais pas trop. Tout à fait monsieur. « Simple précaution pour éviter que tu ne prennes des manières d'enfant gâté avec moi si je te laisse trop de liberté. » souffle-t-elle d'un air espiègle, l'incitant à ne pas prendre de la mauvaise façon cette remarque on ne peut plus humoristique. Pas sûr que cela suffise, mais passons. Le jour où Laureen prendrait des pincettes avec lui n'était pas arrivé, et à vrai dire c'était plutôt bon signe. Elle n'avait rien à envier à une relation qui bannissait d'office ses taquineries et provocations incessantes. Pour être borné, ça il est borné Darren. Il insiste dans sa très ferme idée que l'anglaise n'est pas venue jusqu'à Los Angeles pour le voir, mais bien pour je ne sais quelle autre raison dont elle est quasi certaine qu'il n'a lui-même pas la moindre idée. Son regard bleuté se pose sur Darren alors qu'elle stoppe soudainement sa marche, l'obligeant à en faire de même pour ne pas la distancer. « Si tu ne veux pas m'entendre m'éterniser sur le fait que mes journées privées de ta présence sont terriblement ennuyeuses, que mon quotidien sans toi n'est qu'une vie sans saveur et autres niaiseries dont tu raffoles, je te conseille fortement d'accepter que je suis là pour ta jolie gueule de râleur, et rien d'autre. » articule-t-elle d'une traite sans sourciller. Etrangement, bien que sa menace soit quelque peu atypique, elle est intimement persuadée qu'elle a trouvé la bonne stratégie. Elle sait que Darren n'est pas friand des discussions à coeur ouvert, comme son ignorance à chacune des confidences de la jeune femme lui permet de le deviner. Elle demeure un instant immobile sans le quitter des yeux. C'est seulement une fois qu'elle pense avoir fait passer son message qu'elle reprend sa marche de son habituel pas tranquille, recouvrant sa délicatesse et sa légèreté familières. Laureen joue la fille faussement outrée lorsqu'il propose de lui faire un chèque une fois arrivés à destination. Une main sur son coeur comme pour panser une blessure, elle soupire avec une lassitude surjouée. « Tu as trop pris l'habitude de fréquenter des femmes vénales, Darren. Garde-ton argent, mes intentions sont bien plus honorables. » Tenté de les écouter, ces intentions ? Non, alors arrêtons-la. Cette idée de l'empêcher de faire ce genre de remarques par la simple menace invisible de lui dévoiler ses sentiments sans retenue la fait rire intérieurement. Décidément, il n'y avait qu'avec Darren qu'une situation aussi absurde était possible. « Je comptais sur toi pour m'inviter avant que je ne m'invite toute seule, mais heureusement le résultat est le même. Je viens quand ? » glisse-t-elle avec une adorable moue satisfaite, semblable à une gosse à qui l'on a promis Disney. Nul doute que cette idée ne sortirait pas de sa tête de si tôt et qu'elle mettrait un point d'honneur à faire en sorte que sa proposition ne tombe pas dans l'oubli. Elle s'esclaffe d'un rire franc et sincère à l'allusion du jeune homme sur sa descente aux urgences en cas d'abus sérieux d'alcool, mais surtout à celle de ses secrets balancés sans y réfléchir à deux fois. Le coin de ses lèvres s'étire imperceptiblement à l'entente d'une partie de sa phrase "que tu me reviennes". L'idée est loin d'être déplaisante, dite ainsi. « Ne t'inquiète pas pour ça, je suis une tombe. Il me faut bien plus que quelques verres pour avouer des secrets aussi gros que le fait que j'ai été adoptée par... Elle se stoppe, pose une main devant sa bouche avec un torpeur, légère mais habilement feinte. Raté, j'ai l'impression qu'un simple beau garçon suffit. » s'amuse-t-elle d'un air détaché mais le légendaire sourire aux lèvres tandis qu'elle aperçoit enfin la terrasse d'un café, leur proposant une table libre au soleil. La jeune femme retire sa veste, dévoilant des bras fraîchement bronzés depuis son arrivée aux Etats-Unis, et s'installe sur une chaise totalement au soleil. Elle ferme un instant les yeux, profitant de cette chaleur à laquelle elle n'était que peu habituée. C'était ce qu'elle aimait le plus dans ce pays, et de loin. Enfin, elle soulève ses paupières et reporte son attention sur Darren qui s'assoie à son tour. Pas son genre de sa marier sur un coup de tête ? « C'est vrai, mais sait-on jamais. » Sait-on jamais quoi, exactement ? Qu'il ait trouvé chaussure à son pied par un miracle inouïe, par exemple. Elle hausse un sourcil curieux lorsqu'il lui parle de Las Vegas plus en détails. Attentive, elle pose un coude sur la table et cale son menton dans le creux de sa main. « Chut, ne me parle pas tout de suite de tous ces fameux aspects, garde-en un peu pour ma prochaine visite. » Le titille-t-elle, amusée. Voilà qui ne doit pas le ravir de se retrouver ainsi engagé, et sûrement regrette-t-il déjà d'avoir émit l'idée. Une serveuse vient bientôt à leur rencontre afin de prendre leur commande : Laureen demande un thé glacé en attendant patiemment que Darren fasse son choix. Elle repart bientôt, rangeant son calepin dans la poche de son tablier. Elle adresse à Darren un regard méfiant lorsqu'ils abordent le sujet d'une Laureen mariée à un alcoolique sorti de nul part. « Tu ne me jugerais pas, vraiment ? Je te prendrais peut-être comme témoin dans ce cas. » Dans la famille situations étranges, je demande la pire. Elle n'a pour autant pas le moindre soucis à se faire, puisque même si la jeune femme ne parvenait pas à s'imaginer mariée pour l'instant, elle était persuadée qu'un mariage vite fait mal fait à Vegas n'était pas une option. « Et sinon, exceptée ma délicieuse visite à Vegas, tu as des projets pour cet été ? »
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