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Don't cry because it's over, smile because it happened.

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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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MessageSujet: Don't cry because it's over, smile because it happened. Don't cry because it's over, smile because it happened. EmptyMar 3 Juin - 15:11


She used to be in love, used to ...
I believe that everything happens for a reason. People change so that you can learn to let go, things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together. Marilyn Monroe forJames and Meleya

14 000 :plop::plop::plop:
18h00. La bague orne son doigt et scintille de mille feux. Des semaines qu’elle est placée à la place qui lui incombe, des semaines qu’elle montre la force de ce couple, en dépit des critiques et des haineux qui ne leur donnaient pas un mois. Force est de constater qu’avec ces fiançailles, Kenzo et Meleya ont prouvé à tous ces détracteurs que leur histoire était bien plus qu’un flirt, qu’une attirance confirmant que les opposés s’attirent. Ses yeux s’émerveillent devant cette bague qu’elle porte avec fierté depuis ce jour de Saint Valentin. C’est qu’il avait absolument tout prévu le Kenzo, la présence de sa famille, l’excellent dîner préparé par les soins de son oncle, tout était fin prêt pour organiser une demande en bonne et due forme. Depuis ce jour, Meleya vit sur un petit nuage, bien plus qu’auparavant. A vingt et un ans, elle va déjà attaquer son second mariage, autant dire qu’elle n’a pas perdu de temps comparé à des gens de son âge. Mais comme pour beaucoup de choses, Meleya se fiche de ce que les gens pensent d’elle. L’avis des autres lui est bien égal. Seul celui de ses proches a d’importance à ses yeux. Son côté naïf a fini par s’atténuer, sans pour autant s’effacer. Elle croit toujours aussi facilement ce que les gens lui disent, mais le doute est un peu plus ancré dans sa tête, lui donne un peu plus de matière à réflexion, sans pour autant que cela l’aide vraiment à voir ceux qui se foutent clairement d’elle. Ah, c’est beau la religion, ça offre de belles morales, de belles images mais ça vous force un peu trop à croire les gens, autant dire que les quinze années passées en couvent lui ont ancrés ces jolies leçons de morales à vie. Mais d’un hochement négatif de tête, elle balaye ses idées de sa tête et se concentre sur l’agitation qui règne autour d’elle. Organiser un gala de charité est loin d’être une mince affaire, surtout lorsqu’il s’agit de lancer sa propre association. Meleya s’est lancée le gros challenge de créer sa propre œuvre de charité, celle visant à protéger les orphelins des pays de l’est. Pourquoi ce choix ? Rien de bien étonnant lorsque l’on sait qu’à partir de l’âge de trois ans, la jeune alpha s’est cru orpheline, sans un parent prêt à l’aimer, à la soutenir au moindre obstacle. Même en rencontrant sa mère et sa sœur jumelle, Meleya a conservé cette impression de n’avoir pas appartenu à une famille, de ne pas avoir grandi auprès des siens. Alors aujourd’hui, créer cette association est un moyen de combler ce manque, et de s’assurer que peu d’enfants en Bulgarie et dans tous les anciens satellites de l’URSS n’auraient à vivre ce qu’elle a vécu. Loin d’être une mince affaire, c’est un défi de taille lancé par la jeune femme, grâce au soutien de son futur mari Kenzo. Ce dernier est un peu plus loin, entrain de papillonner entre les petits fours qui sont entrain d’être installés. Celui là, toujours le même, un ventre sur pattes. Heureusement qu’au couvent, on lui a appris à cuisiner, sinon, Meleya n’aurait pas réussi à lui faire de bons petits plats. Les gens vont arriver d’ici quelques minutes, et il va falloir pour la bulgare contrôler son chéri si elle ne veut pas qu’il n’y ait plus de nourriture à manger et que les invités se jettent sur les quelques restes qui se battent en duel. Son calepin dans les mots, elle coche absolument tout ce qu’elle a déjà réalisé et se rend compte que tout est déjà terminé. Tout est fin prêt pour accueillir tous les gros portes-monnaies de la ville, voir même du pays ayant fait le trajet exprès. Voir une future dirigeante d’un pays de l’est crée sa propre association et surtout être l’hôte de la soirée est loin d’être un évènement anodin, autant dire qu’ils sont nombreux à s’être déplacés pour assister à cette soirée.

20h30. Les premiers invités sont déjà présents et l’affluence est à son comble. C’est incroyable le monde qui a réussi à venir. La poitrine de la jeune femme se gonfle de fierté à la vue de tout ce monde et de tous ces gens qui ont payés si cher leur place pour assister à ce gala. Comme pour beaucoup de ces évènements, le ticket d’entrée coûte cher, très cher, près de six mois de salaire pour un américain lambda. Autant dire que ce ticket n’est pas à la portée de tous, et qu’il n’y a que le gratin présent ce soir. Aux côtés de Kenzo et habillée dans une sublime robe drapée Elie Saab, Meleya agit sa main en direction des quelques personnes qu’elle reconnait, et fait la bise aux quelques personnes qui s’aventurent vers le joli couple. Pour eux, c’est un peu l’occasion d’annoncer au monde entier leur fiançailles, officialiser leur relation comme il se doit, y donner un sens autre que celui qu’elle avait déjà. Pourtant, parmi la marée humaine qui défile devant eux, Meleya semble reconnaître une silhouette au loin, une silhouette qu’elle aurait aimé n’avoir jamais connu, une de celles qu’elle voudrait enterrer à tout jamais et bannir de son esprit. « Excuse moi un instant, je crois avoir repéré une ancienne connaissance. » Kenzo acquiesce et l’embrasse tendrement en la laissant partir. Se frayant un chemin parmi la foule, elle tente d’esquiver les gens qui cherchent à l’attraper sur le passage, et finalement elle parvient à mettre la main sur cette silhouette. Une main sur l’épaule, et la personne se retourne vers elle. James. James Carmichael. Le seul et l’unique. Son cœur fait un seul tour dans la poitrine, un seul bond avant de s’arrêter totalement, l’espace de quelques secondes. Le stress monte en flèche chez la jeune femme face à ce visage connu et pourtant si lointain. Instinctivement, elle aurait envie de lui en coller une dans la tête, l’assommer voir même le tuer. Mais soyons honnête, ce serait de très mauvais goût lors de la soirée qu’elle organise. « Qu’est-ce que tu fous ici James ? Quel bon dieu t’a amené ici ? » Elle vient de jurer alors qu’elle déteste faire cela en raison de sa grande croyance en son Dieu. Pourquoi Dieu aurait-il amené sur son passage James, son ex, son premier amour, et aussi le premier qui lui a brisé le cœur. Pourquoi Dieu aurait-il fait ça ? Pourquoi cherche-t-il à saboter sa soirée d’inauguration, sa soirée de grande première ? Elle ne comprends pas pourquoi il est ici. A croire qu’il cherche à nouveau à la faire souffrir. Mais grand bien te fasse James, tu n’es plus face à la douce et naïve Meleya, prends garde à toi !
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MessageSujet: Re: Don't cry because it's over, smile because it happened. Don't cry because it's over, smile because it happened. EmptyLun 16 Juin - 0:45


“Don't keep running back to the one person
that you need to walk away from.”
James Carmichael & Meleya R. Levy-Carcenac

Dieu sait - si du moins il en a quelque chose à faire - que les galas de charité sont loin d'être la tasse de thé de James, qui est bien moins habitué à donner qu'à recevoir. N'allez cependant pas croire par là qu'il est pingre et garde jalousement l'importante somme d'argent qui s'accumule depuis des années sur plusieurs comptes bancaires. Disons simplement que son crédo, c'est de profiter de tout ce que les autres sont capables de lui offrir, quand bien même il pourrait se les procurer par dizaines avec sa propre fortune. Malgré ce style de vie loin d'être aisé à comprendre, il ne s'en montrait pas moins extrêmement dépensier dans de rares occasions : durant ces quelques nuits où la démesure était le mot d'ordre, il lui arrivait de dépenser des centaines, si ce n'est des milliers de dollars en suivant la simple envie de passer une bonne soirée. Rien n'est trop bien pour James Carmichael. Enfin, ce n'était en tous les cas pas sa bonté d'âme qui l'amenait au Fermont Hotel en l'une des premières soirées d'été. C'est au nom de son père, agent immobilier réputé en Australie et personnalité reconnue dans de nombreux pays que le jeune italien vient ce soir se mêler aux richissimes participants de ce gala. Si les rapports qu'il entretenait avec son père demeuraient souvent cordiaux et se heurtaient régulièrement à sa prestance légendaire caractéristique aux personnes qui se savent importantes, l'étudiant n'en admirait pas moins la réussite de son paternel sur tous les plans : famille, finances, travail. Un succès auquel aspirait lui aussi le jeune homme, déterminé à modeler son avenir de la manière dont il l'entendait, sans pour autant s'aider de la renommée de son père pour y parvenir. C'est dans un costume gris cendré signé Sandro que James fait son entrée, les traits impassibles et la démarche assurée. Digne fils de son père, qui trimballe sa confiance en lui en toute occasion, qui ne manque pas de mettre en valeur ses racines italiennes dont il ne se vante pourtant jamais. Diego Maretti s'était promis, et ce depuis son départ d'Australie, qu'il se ferait principalement connaître sous le simple nom de James, et à vrai dire cela lui réussissait plutôt bien jusque là. Il toise avec une certaine indifférence tout ce beau monde qui lui inspire... absolument rien. On le salue et le bombarde de mielleux sourires, on l'escorte avec grâce et lui fait la conversation à merveille. Il est parfaitement à l'aise dans tout ce luxe, tant il a baigné dans la richesse depuis le berceau. Pour autant, il n'en éprouve aucune satisfaction particulière et se serait tout aussi bien contenté d'un bar sympathique où passer la soirée. Ses bonnes manières sont quelque peu surfaites, et sa nature profonde reprend ça et là le dessus lorsqu'il offre à une dame d'un certain âge une blague un peu salace. Cette dernière glousse silencieusement et lui lance un regard entendu tandis qu'il lui adresse un clin d'oeil complice. Un vrai poisson dans l'eau, vous dis-je. Alors que la femme du troisième âge sourit encore, une main se pose sur l'épaule du jeune homme qui se retourne, les traits rieurs. Quelle excellente surprise... Ou désastreuse, plutôt. Meleya Ivanova, ou du moins était-ce le nom sous lequel il avait rencontré la jeune femme quelques années plus tôt, se tenait devant lui, et semblait particulièrement choquée de celui qu'elle venait de découvrir. Pas vraiment étonnant, à vrai dire... Elle lui était complètement sorti de l'esprit, Meleya. Ou du moins était-il parvenu avec succès à se la sortir de la tête une fois qu'il avait quitté la Bulgarie pour vivre la belle vie avec son compagnon de soirées, Zadig Rosenbach. Il n'avait jamais culpabilisé d'avoir ainsi abandonné cette jeune adolescente sortie d'un couvent à qui il avait fait découvrir toutes les choses qu'elles n'avaient pas eu le plaisir de connaître après toutes ces années gâchées à converser avec des bonnes soeurs. Tant d'interdits et d'inconnu, qu'il s'était fait une joie d'abolir pendant plusieurs semaines. Premier verre, premier bar, première fois. De soirées en soirées, ils s'enfonçaient un peu plus dans ce que James appelait la décadences mais que Meleya ne voyait que comme le monde qu'elle apprenait à apprécier. Alors non, il n'avait pas été délicat ni même un poil respectueux lorsqu'il l'avait quittée avec pour simples adieux une lettre simpliste, quasi dénuée d'intérêt. Si aucun remord de l'avait jusque là rattrapé, on dirait que ceux de la jeune femme s'en étaient chargés. « Ah, Meleya. J'en déduis que c'est toi, la maîtresse bulgare de soirée. » Dans le mille, Sherlock. Un brin déstabilisé de cette surprenante rencontre, il n'en perd pas moins son assurance et la salue même avec une certain naturel. Pas sûr que ce comportement plaise à la bulgare, qui paraît déjà plus sûre d'elle qu'elle ne l'était avant son départ. Elle se questionne en toute légitimité sur sa présence et en vient même à se demander, je cite, "quel bon Dieu" l'a amené ici. Amusé de cette référence, il lâche un rire franc et sincère. « Pas le tien j'imagine ! » souffle-t-il sans même être gêné à l'idée que la demoiselle soit loin d'être ravie de le retrouver. Il est conscient que ce n'était absolument pas gentleman de sa part de lui offrir tant pour ensuite s'en aller sans un au revoir digne de ce nom. Pourtant ne se laisse-t-il pas envahir par la culpabilité, pas plus que plusieurs années auparavant. Au moins un des deux est-il resté fidèle à lui-même. « Et bien, je vois qu'il y a eu du changement depuis ta sortie du couvent. Tout cet argent récolté en ton nom, qui l'eut cru. » siffle-t-il un brin admiratif, tandis qu'il balaie la pièce du regard pour cette fois-ci toiser l'assistance d'un autre oeil. Tout ce qu'il savait de la mission que lui avait confié son père, c'est qu'il était supposé se rendre à un gala de charité organisé par une Bulgare, récemment mariée et créatrice d'une association. Il devait faire bonne figure, saluer quelques personnes au nom de son père, puis remettre le chèque à l'organisatrice de la soirée. « Tiens, avant que j'oublie. commence-t-il alors en glissant sa main dans la poche intérieure de sa veste. Il en tire une mince enveloppe blanche vierge, qu'il tend à la jeune femme. Avec les salutations d'Alessio Maretti. » conclut-il avec un de ces sourires aguicheurs dont il a le secret. Et bien, pour des retrouvailles qui s'étaient annoncées bien plus tumultueuses, voilà que l'un des joueurs semble avoir décidé de prendre un autre tournant. Pas sûr que la partie demeure aussi douce, cependant.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: Don't cry because it's over, smile because it happened. Don't cry because it's over, smile because it happened. EmptyMer 9 Juil - 13:45


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I believe that everything happens for a reason. People change so that you can learn to let go, things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together. Marilyn Monroe forJames and Meleya

La pression se fait de plus en plus forte à mesure que les gens pénètrent dans le salon de l’hôtel, aménagé pour l’occasion en salle de gala. Ce n’est pas tous les jours que l’on lance une opération de cette envergure, après tout, peu de gens crée une association de ce genre et surtout à portée internationale. Pour Meleya, il va cependant falloir que cela devienne monnaie courante, une habitude, et un pli à prendre pour que tout fonctionne comme sur des rails. Son petit toutou de baby sitter est sur ses traces derrière elle, à l’affut de la moindre erreur à rapporter à Eva, maman Ivanova. C’est d’un insupportable ! Mais pour une jeune femme de son standard, et surtout de son éducation, ce serait impensable de lui faire la remarque, ou même de se plaindre. C’est d’ailleurs un verbe qui n’appartient pas à son langage, et qu’elle a prohibé depuis bien longtemps, éducation religieuse oblige. C’est donc avec un recul qu’elle s’efforce d’avoir qu’elle accorde un sourire à son baby-sitter bulgare et répond à ses questions sans broncher. Cela sidère par ailleurs Kenzo qui ne comprend pas pourquoi sa fiancée ne se plaint pas et ne fait aucune réflexion à sa famille. Mais à force de côtoyer Meleya, il a fini par comprendre qu’elle n’est pas du genre à se plaindre ou même à s’énerver pour ce genre de choses. La préparation de la soirée se fait donc dans une certaine tension, que la jeune bulgare peine à atténuer et qui finit par se calmer seulement au moment où Kenzo s’affiche à son bras. Le simple contact du président delta a pour effet de relaxer la jeune femme et lui arrache même un grand sourire. En même temps, elle n’a guère le choix que de sourire pour attirer les potentiels s’investisseurs de son association. Elle sait que de cette soirée découlera le succès de son association, et donc le potentiel succès pour sauver les orphelins de l’europe de l’est. Aux côtés de Kenzo, elle rayonne, illumine de mille feux la salle et n’a aucune honte à montrer sa bague de fiançailles qu’elle juge splendide, mais un peu trop ostentatoire. Rien de bien étonnant puisqu’elle n’a jamais connu le plaisir de porter des bijoux, ni même le plaisir d’en recevoir. En pleine conversation avec un potentiel investisseur, et Kenzo, une silhouette l’interpelle et lui semble plus que familière. Légèrement inquiète, avec une pointe d’agacement dans la voix, Meleya s’excuse auprès d’eux et zigzague entre les différents investisseurs en adressant quelques sourires bienveillants à tous ceux qu’elle croise. Et puis finalement, elle parvient à trouver cette fameuse personne et son sang ne fait qu’un tour. James Carmichael. Surprise totale de le trouver ici alors qu’il l’avait abandonné en Bulgarie et qu’elle ne l’avait plus croisé depuis. C’est non sans un certain agacement pointant dans la voix que Meleya interroge le jeune homme et lui demande ce qu’il fait ici. Pas de détour, pas de chemin dérobé, juste une question droite et directe, chose pourtant assez inhabituelle pour la bulgare. Mais lorsqu’il s’agit de James, il n’est plus question de petit chemin dérobé et de délicatesse. Toute la haine et la colère qu’elle a accumulée ces quelques dernières années ressortent en un instant, et surtout, elle se sent incapable de les contrôler. « En effet, c’est bien moi. J’aurai du mieux vérifier la liste des invités, cela m’aurait évité une telle déconvenue, celle de te voir. » En d’autres mots, la jeune bulgare n’a aucune envie de le voir, ce qui est plus que compréhensible. Et en effet, comme il le remarque si bien, la jeune femme qu’il a laissé dans un lit en Bulgarie des années auparavant n’est plus la même. Son côté prude et religieux est toujours aussi présent et le sera toujours, à n’en pas douter. Mais à côté de cela, Meleya est devenue plus forte, plus affirmée, n’hésitant pas à prendre parti et faire la moindre remarque si besoin. « Tu pensais que j’allais rester ad vita eternam la petite Meleya sans défense qui se fait avoir pour rien ? » qu’elle lâche hargneusement au jeune homme, la rancœur pointant dans sa voix. « Et oublie le Ivanova. Je suis une Levy-Carcenac pour le moment. » Elle se retient de rajouter qu’elle est une Clives-Barkha en devenir. Elle n’a pas envie qu’il pense de la petite prude religieuse, elle est passée à la petite débauchée qui enchaine les conquêtes et les mariages. Sans qu’elle s’y attende, le jeune homme lui tend une enveloppe fine, qui semble contenir un chèque. Elle n’a qu’une envie, lui balancer au visage et lui dire d’aller au diable, qu’elle ira très bien sans son argent. Mais ce serait lui montrer à quel point ça la touche encore, à quel point elle est toujours blessée par les actes du jeune homme. Et l’égo qu’elle tend à développer ces derniers temps, lui empêche justement de dévoiler cette information. C’est donc avec le sourire le plus hypocrite du monde qu’elle se saisit de l’enveloppe. « Et les petits orphelins de l’Est remercie ton cher paternel. » Parce que finalement, il n’est que le messager de ce paiement, ni plus ni moins. Et s’il y a une personne à remercier, ce n’est guère plus que le père de James. « Je remarque que la générosité est un trait de caractère qui semble avoir sauté une génération. » Les piques et les allusions qui se veulent méchantes sont loin d’être un trait de son caractère, puisque c’est bien sa sœur jumelle qui a pris tout ce côté méchant. Mais il faut croire que la proximité avec le jeune Carmichael semble déteindre sur elle, ce qui est loin d’être un beau compliment à lui faire. Décachetant l’enveloppe remise par James, Meleya a du mal à cacher sa surprise face au montant si élevé du petit cadeau. Mais elle se contient et n’en rajoute pas une couche, afin d’éviter de flatter l’égo du jeune homme. « Que fais-tu d’ailleurs à San Francisco ? Ne devrais-tu pas être en train de voyager à travers le monde, à coucher avec n’importe quelle fille assez naïve pour te croire ? » Allez, elle se laisse aller à une petite confidence, ou du moins à un petit agacement. Si avec ça il n’a pas compris à quel point il l’avait blessé, c’est que c’est un abruti fini.
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MessageSujet: Re: Don't cry because it's over, smile because it happened. Don't cry because it's over, smile because it happened. EmptyLun 25 Aoû - 23:42

“ Day after day, day after day, we stuck, nor breath nor motion;
As idle as a painted ship upon a painted ocean.”


~~~

Il la sent tout de suite plus tendue, Meleya, alors que lui prend d'avantage ses aises à mesure que les secondes passent. Il est là pour faire bonne figure après tout, et il n'a pas l'intention de décevoir son père, qu'il a certes passé sa vie à faire soupirer d'exaspération, mais qui n'en reste pas moins la personne à qui il voue le plus profond des respects. Il ne lui offrira certainement pas plus qu'un bref hochement de tête ou encore une brève approbation face au travail accompli, et James lui répondra d'une de ces remarques agaçantes qui le feront doucement grimacer. Mais ils étaient tous deux satisfaits de cette relation, bien qu'aucun d'entre eux n'ait jamais énoncé cette vérité à haute voix. La fierté masculine était déjà difficile à surmonter, alors la fierté italienne, elle, était tout bonnement insurmontable. Bien vite séparée du sourire radieux qu'elle arborait quelques minutes plus tôt, la bulgare lui lance une nouvelle réplique acide, qu'il devine aisément bourrée de reproches et d'amertume. « La Meleya de mon souvenir semblait pourtant pleinement satisfaite de ces "déconvenues" quand il était question de me voir. » qu'il fait remarquer avec un regard entendu. Elle le trouvait autrefois surprenant, appréciait les surprises qu'il lui imposait sans cesse et qui allaient inévitablement de paire avec sa témérité. Une chose était certaine : les semaines que Meleya avait passées en sa compagnie étaient tout sauf monotones et tristement organisées comme l'avait été sa vie au couvent. Et malgré tout ce qu'elle avait bien pu dire, il était intimement persuadé qu'elle en avait tiré une certaine satisfaction, une liberté qui lui était jusque là inconnue. Libre à elle de jouer les indifférentes aujourd'hui, même si James n'était pas prêt de la croire aussi facilement. Bon, certes leur séparation n'avait pas été des plus tendres, mais allait-elle sérieusement laisser ce minuscule détail ruiner tous les merveilleux souvenirs de ce fabuleux été ? Oui ? Bon, dommage. « J'espérais justement tout le contraire, et tu ne m'as pas déçu à vrai dire. J'ai toujours su que tu avais du potentiel. » réplique-t-il avec un haussement d'épaules. Pas sûr qu'elle prenne ça pour un compliment cependant... Elle ne tarde bientôt pas à l'attaquer de nouveau de son ton cassant, précisant qu'elle ne se fait désormais plus connaître sous le nom d'Ivanova, mais de Levy-Carcenac. Quel genre de nom c'est, d'abord ? Il est malgré tout trop choqué par la nouvelle pour le lui faire remarquer. « Pour le moment ? Hé bien, elle a pas chômé la nonne ! » s'exclame-t-il peut-être un peu trop fort avec un sifflement approbateur. Elle se révélait plus surprenante qu'il ne l'aurait cru, à croire qu'il n'avait pas été complètement inutile en lui faisant découvrir son monde. Elle s'était définitivement séparée de sa retenue et de sa naïveté, visiblement. Quoi que, le fait qu'elle lui avoue aujourd'hui qu'elle avait épousé un homme et qu'elle s'apprêtait à enchaîner sur un deuxième mari - d'après ce qu'il avait compris - lui laissait penser qu'elle se laissait peut-être passer trop facilement la bague au doigt. Mais il ne pouvait pas s'attendre à ce qu'elle change du tout au tout, n'est-ce pas ? Et puis il n'aurait éprouvé aucune satisfaction à se retrouver face à une personne qu'il pensait connaître mais qui n'avait plus rien de celle dont il gardait le souvenir. Malgré son comportement parfois un brin douteux et surtout particulièrement provocateur, James n'était pas pour autant un garçon dénué de coeur, et il n'en oubliait pas qu'il avait été le premier homme à partager son lit. Et s'il l'avait parfaitement respectée à cette époque - du moins avant de se tirer comme un voleur à la fin de l'été - et continuerait de le faire aujourd'hui, si elle persistait à le titiller de cette façon, nul doute qu'il ne lui laisserait pas le moindre répit. Infatigable, Meleya reprend de plus belle en ne manquant pas de lui faire remarquer que son père était l'unique donateur du chèque qu'il venait de lui remettre, le reléguant ainsi au simple rang d'égoïste messager. Il esquisse une moue pensive, sans quitter la jeune femme des yeux. « Moi, pas généreux ? J'ai pourtant le souvenir de t'avoir fait le don de pas mal de choses. L'expérience, par exemple. » Une chose est sûre, elle l'a pas volée celle-ci. James prend soin de baisser la voix à la fin de sa phrase, afin de laisser à la jeune femme le plein loisir de comprendre le sous-entendu. Oui, il lui a donné l'expérience de la vie, de la liberté, des soirées folles. Mais surtout celle des relations amoureuses, ou charnelles tout du moins. Et rien ne pourra changer ça, pas même les possibles regrets - si par hasard elle en avait - de la demoiselle. Il l'observe tandis qu'elle ouvre l'enveloppe, et remarque du même fait son regard quelque peu surpris en découvrant le montant. Toujours à l'affut d'une bonne remarque, il ne peut s'empêcher de sauter sur l'occasion. « On dirait que les Carmichael sont encore plus généreux que tu ne le pensais, pas vrai ? » lâche-t-il tout innocemment sans se défaire de son mince sourire. La tension semble s'être particulièrement intensifiée du côté de la jeune femme, tandis que lui se contente de répliquer avec une grande satisfaction. Cependant si lui trouve cet échange divertissant, il ne peut s'empêcher de prendre en compte la colère indéniable que Meleya lui fait ressentir dans chacune de ses paroles. C'est sa dernière réplique qui lui intime le silence tandis qu'il ravale une nouvelle réponse qui lui aurait sans doute fortement déplue. « Je ne fais jamais deux fois la même bêtise. » Son ton est plus calme, dénué d'ironie, de sarcasme ou d'humour cette fois-ci. Ses traits demeurent malgré tout sereins et un brin rieurs tandis que son sourire espiègle quitte ses lèvres. Il hausse alors les sourcils, offrant à Meleya un regard soutenu, comme s'il lui posait une question. Le message était pourtant tout simple : "bon alors, t'attends quoi pour qu'on fasse la paix ?".
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: Don't cry because it's over, smile because it happened. Don't cry because it's over, smile because it happened. EmptyJeu 4 Sep - 20:35


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C'est fou comme certaines personnes sont capables de vous transformer en un clin d'œil, changeant votre personnalité en quelque chose de radicalement opposé à ce que vous êtes en temps normal. James, il a cet effet sur Meleya, un effet qu'elle déteste parce qu'elle se transforme en ce qui l'a toujours répugné et en une personne qu'elle a toujours décrié. Dès qu'il est dans les parages, l'alpha devient agressive, à la limite du vulgaire et de l'irrespectueuse, trois défauts qu'elle décrie bien souvent et qu'elle dénigre. Depuis sa plus tendre enfance, Meleya a été élevé dans le respect et le pardon, accepter les critiques sans répondre, toujours sourire avec la plus grande sincérité. Sauf qu'à la minute où elle a quitté le couvent, à la minute où son chemin a croisé celui de James, ce crédo s'est envolé. Découvrant la décadence et les plaisirs charnels, c'est une Meleya chamboulée et d'une naïveté affligeante que sa famille a retrouvé au bras de James. Mais peut importait pour elle. James était capable de lui accrocher un sourire sur le visage et de lui faire croire à une vie belle et sublime à deux. Il faut croire que sa naïveté en a pris une claque lorsque James a tourné les talons après s'être lassé de la jeune femme. Ce n'est donc pas étonnant que la simple vue de James lui donne envie de vomir ou bien de le frapper un bon coup dans les bijoux de familles. A choisir, un bon coup dans les parties la soulagerait fortement de toute la souffrance qu'il lui a occasionné. « La Meleya de tes souvenirs était d'une naïveté affligeante qui a disparu le même jour que toi. » S'auto-critiquer n'est pas un problème pour la jeune femme si cela peut lui permettre de prouver à quel point elle a changé depuis la dernière fois où leur chemin se sont croisés. Le son de sa voix lui fait monter la bile à la gorge et c'est avec une grande inspiration qu'elle cherche à se contrôler. Du potentiel? N'avait-il vu en elle qu'une simple cible? C'est bien ce qui ressort des paroles du jeune homme. « Ta potentielle déception tu peux te la mettre là où je pense. » Fermant les yeux quelques secondes, Meleya cherche à récupérer un semblant de calme alors qu'un soupçon de colère pointe dans sa voix tremblotante. « Mais je dois bien admettre une chose. Tu as fait de moi celle que je suis aujourd'hui. Une fille loin d'être naïve et qui n'a plus vraiment confiance en le sexe masculin. C'est bien James. Tu as contribué à l'extinction de la confiance entre les deux sexes, soit fier de toi. » Faux, faux et archi-faux. Elle ne croit pas à la moitié de ce qu'elle vient de dire. La naïveté de la jeune femme est encore belle et bien présente en elle, tout comme sa confiance en le sexe masculin, preuve en est son premier mariage, ainsi que son second à venir. Mais lorsque la jeune femme est en colère - ce qui est d'une rareté extrême -, plus rien n'a vraiment de logique avec elle et dire qu'elle monte sur ses grands chevaux serait un euphémisme.  « La nonne t'emmerde, tu connais rien de moi et de ma vie actuelle, alors la ferme James, la ferme !» L'entendre parler ainsi, mentionner sans vraiment le savoir la mort de Gaulthier, la touche plus qu'elle ne le voudrait et sa voix tremble bien plus que quelques instants plutôt. Oui elle n'a pas perdu de temps, mais elle a simplement répondu aux attentes de son défunt père avant de se rendre compte qu'elle avait sa propre route à tracer, ses propres choix à faire. Et les fameux choix, elle les a fait elle-même en optant pour l'amour, l'amour de Kenzo, une vie de famille aussi équilibrée que folle.  « Quand tu agis pour ton profit personnel, tu m'excuseras mais ça s'appelle de l'égocentrisme et non de la générosité. » C'est qu'il se fout du monde celui là en s'autoproclamant être généreux. L'hôpital qui se fout de la charité, à n'en pas douter. Et puis, qu'à cela ne tienne, l'argent, ce n'est pas lui qui la sort mais bien son père. Encore une fois, il agit par égocentrisme puisqu'il répond aux ordres de son cher papa tel un toutou suivant son maître dans le seul but d'obtenir un compte en banque bien fourni et des alibis en béton lorsqu'il fait des conneries. Observant le montant du chèque versé par papa Carmichael, la jeune bulgare ne peut s'empêcher d'afficher une mine à la fois surprise et satisfaite, se disant qu'une telle somme l'aidera vraisemblablement pour assister les petits orphelins de l'est. « On dirait que PAPA Carmichael est encore plus généreux que je ne le pensais, nuance. » qu'elle lâche avec une pointe de hargne dans la voix, montrant à quel point elle saisit la différence. « Après tout, tu n'es que le coursier, le livreur, rien de plus.» Et c'est cette fois avec une pointe de sarcasme mêlé à du dédain qu'elle s'exprime, sachant pertinemment que la relation entre le père et le fils reste un sujet houleux. Finalement, elle met les pieds dans le plat, lui demande clairement ce qui l'amène à San Francisco, tout en lui balançant au visage une petite pique bien placée. La réponse ne lui plait guère, surtout lorsqu'il appelle Meleya une bêtise. « Pour toi c'est quoi la bêtise ? De t'être barré en courant ou bien c'est moi? » qu'elle ne peut s'empêcher de demander, voulant aller au bout des choses. Qu'elle l'admette ou non, bien qu'elle s'y refuse d'ailleurs, Meleya a toujours voulu savoir ce que James pensait réellement d'elle. Le premier amour, la première fois, toutes ces choses que l'on voit dans les films avec des yeux émerveillés, ça a finalement de la valeur pour la jeune femme, qui y accorde une importance qu'elle n'accepte pas. « Je ne sais même pas pourquoi je te demande ça. Tout ça c'est du passé, tu appartiens au passé et tu resteras dans le passé. Au revoir James et à jamais. » C'est qu'elle se la jouerait presque mélodrame la Meleya, un registre radicalement opposé de ses habitudes mais qui finalement lui sied à merveille.
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