the great escape
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Let me be the one you go to, when you start to cry. Let me be the one that holds you, when you’re asking why,. ( silver )

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When you don’t know what to believe in,
Let me be your religion,
It’s a fucked up world that we live in,
So let me be your religion.



---------


Le soleil californien frappait son visage avec une force bien réelle. De longs cheveux blonds qui lui frappent la peau, emportés par le vent frais et l'air marin qui lui titille les narines. Elle n'a pas l'impression d'être à Cannes, sur la plage privée qui borde l'immense villa dans laquelle elle vit depuis sa naissance, mais à la frontière mexicaine, elle sent que les vacances approches à grands pas. Ses examens en poche, il ne lui reste que quelques oraux à passer la semaine qui suivait, et elle serait enfin diplômé en design automobile et marketing. L'intelligente Rubi. Celle qui surpasse tout le monde dans son  domaine, celle qui a une imagination débordante et toujours fraîche grâce à sa culture française et ouverte au monde. Rubi n’a qu’un souhait à présent : profiter de cette petite semaine qu’elle s’est offerte à San Diego, dans une villa offerte par son cher père, et de sa meilleure amie. Charles a longtemps discuté de ce voyage, trouvant que Rubi était encore fragile, encore perturbée par la découverte de son secret, par Caleb qui est à présent libre de dire son terrible secret qu’elle a pris un soin si particulier à cacher aux yeux de son entourage. Silver a essayé de la réconforter, mais elle est têtue la blonde. Elle ne veut pas qu’on la réconforte, elle veut oublier. Oublier sans alcool, c’est dur pourtant. La bouteille de vodka dans le mini bar de la cuisine, elle la guette du coin de l’œil, les pieds dans la piscine, l’eau fraîche rafraîchissant son corps surchauffé par les rayons agressifs du soleil. Rubi regarde l’horizon, détachant peu à peu son attention de cette bouteille d’alcool qui lui fait envie. Son psychiatre lui a dit de rester hors de porté d’alcool depuis son agression et il a bien eut raison. Rubi ressentait souvent l’envie de prendre une bouteille et de la boire au goulot afin d’oublier les mains des garçons à peine pubère sur son corps, le souffle chaud dans son cou, la bouche moite sur la sienne. Elle avait envie d’oublier ses sensations tous les jours qui passaient et se faisait violence pour ne pas succomber à la facilité d’une gorgée de vodka, d’un doigt de whisky, d’une pinte de bière ou d’un verre de punch. Et de répéter le mouvement encore, et encore, et encore.  Elle lutte chaque jour, rêvant qu’un beau matin, elle pourra se sentir libre de son corps, de son cœur et de ses mouvements. Ne plus jouer un rôle dans lequel elle se perfectionne, ne plus porter un masque qui se colle à sa peau, ne plus porter des vêtements dont elle a horreur parfois. Elle envie de sentir le cambouis sur ses mains, la graisse sous ses ongles, la chaleur étouffante d’un moteur en perdition, elle veut voir les rouages d’un système mécanique qui se délie sous ses mains expertes, une voiture de collection qui roule grâce à ses talents. Mais elle est Rubi Gabrielle Leroy-Bugatti. Elle est destinée à être dans un bureau, à dessiner tout au mieux, mais à diriger. Pas à soigner une voiture comme on soignerait un corps humain. Elle attend Silver, seule. Elle veut la voir et lui a envoyer un avion la récupérer à San Francisco après sa séance de travail. Silver était sans doute la seule personne dans sa vie à connaître la vraie Rubi, celle qui a un sourire à faire convertir un prêtre, celle qui a la langue déliée malgré une politesse et un sens de la répartie extrêmement pointu, celle qui aime se sentir libre et non pas étriquer dans une vie qu'elle s'est imposée. Celle qui sait que le véritable rêve de Rubi est de monter sur les planches d'un théâtre et s'exposer au monde, montrer ses émotions, se mettre à nus, mais qui sait aussi que le courage manque à la jeune française, qu'elle est lâche et a choisis un destin que sa famille lui a proposé. La jeune femme avait cette envie lancinante de prendre la bouteille dans le mini mais plongeant dans l'eau afin d'effacer ce désir, elle retrouve ses esprits. Elle reste sous l'eau pendant quelques secondes. Pas assez pour qu'elle se sente bien, mais trop pour ses poumons qui lui rappellent sa condition d'humaine. La brûlure dans sa gorge, le souffle court qui lui fait mal aux côtes, les narines qui se dilatent, cherchant désespérément un peu d'oxygène qui ne soit pas dilué dans de l'eau. Rubi remonte à la surface, telle une sirène qui émerge de l'eau, sa crinière blonde transperçant la surface lisse de l'eau chlorée. Sortant de la piscine, s'allongeant dans un fauteuil en osier traité, elle se laissa sécher au soleil et demanda à sa femme de ménage/à tout faire de lui apporter un verre de Piña Colada sans alcool. La frustration palpable dans la voix de la française se fit bien sentir. Pourtant, sa domestique lui servit son verre avec un sourire bien trop heureux pour être sincère. « Attention à toi. Je sais que tu as une famille qui a besoin de sa mère alors essaye de garder un sourire plus … comment dire ça ? Hypocrite. » Rubi avait un ton sec, dure, pas du tout patient. Elle était calme, bien entendu, comme à son habitude, son masque de froideur plaqué sur son visage de sirène. Mais à l'intérieur, elle avait envie de verser le verre à cocktail en cristal sur la tête de l'employée et de la pousser dans la piscine à poissons. « Madame Leroy-Bugatti, votre invité est arrivée à l'aéroport. Je vous prépare la voiture afin d'aller la rejoindre ? » Elle se leva, commença à entrer dans la maison, et répondit à son voiturier. « Laisser Samuel. Je vais la chercher. » Enfilant un longue tunique blanche et grise par dessus son maillot de bain une pièce blanc, laissant voir de formidables morceaux de peaux hâlés. Sa paire d'Havaïanas noire et argentée aux pieds, elle prend les clés de sa Veyron et monte dans la voiture dans le garage. Elle ne connaît pas très bien San Diego, vu que c'était la première fois qu'elle y venait, mais elle possédait un parfait GPS. Elle activa donc l'engin et pris la route pour l'aéroport qui avait accueillis le jet privée qu'elle possédait grâce à l'entreprise familiale. L'album de Lorde laissant place à celui de Banks, elle chante à tue tête, les cheveux aux vents. Pas forcément heureuse, mais au moins contente de retrouver son amie. Ce n'est que lorsqu'elle verra les beaux cheveux yeux bleus et la chevelure flamboyante de sa meilleure amie qu'elle pourra être heureuse. Il n'y a qu'avec la hollandaise qu'elle sentait une véritable sensation de bonheur l’envahir. Un précepte de bonheur tout du moins. Si il y avait son frère à ses côtés, elle aurait senti un véritable bonheur, une joie intense et un contentement complet prendre possession de son corps et son cœur. Mais la vie n'était pas un rêve et il y avait rarement les deux jeunes gens ensembles dans la même pièce. Ils se connaissaient à peine, s'étaient vus de rares fois. Charles toujours très occupé à draguer les filles qui lui tournaient autours, et Silver toujours à l’affût d'une perle rare, d'une idée lumineuse. C'était le point commun entre les deux jeunes femmes. Elles possédaient une passion pour la créativité, l'imagination, le non dit. L'art. Le cinéma. Rubi ne comptait pas le nombre de fois où elle avait vu Le Portrait de Dorian Grey et le trouver toujours imparfait, ou encore la Môme et pleurer encore quelques larmes, le Titanic et rire de la scène pathétique sur ce bout de glace au milieu de l'Atlantique. Elle voyait des détails, des défauts d'accords, des jeux d'acteurs à améliorer, ou encore les détails imparfaits qui faisait que le tout était parfait. Silver voulait être derrière la caméra. Rubi voulait être devant. Là où l'une avait réussit à mettre un pas dans son rêve, l'autre se retenait encore, fuyant plutôt que poursuivant son rêve. Arrivée devant l'aéroport, elle se fit escorter à l'avion qui contenait une partie de son bonheur. L'attendant patiemment en bas de l'escalier métallique, elle fit un sourire vrai en voyant la jeune femme descendre les marches. Elle voyait enfin une personne qui la connaissait. Qui la comprenait. Elle prit sa meilleure amie dans ses bras, inspirant un bon coup l'odeur particulière qu'elle dégageait, et mit fin à un sourire qui avait duré bien trop longtemps. « Enfin tu es là. Viens, on va directement à la maison. Je suis trop contente que tu es accepté mon invitation. » Elle ne lui avait pas laissé trop le choix non plus. Et entre les déplacements de la brune, et les recherches de la blonde, elles n'arrivaient jamais à se poser assez longtemps pour réellement profité l'une de l'autre. Sentant son téléphone vibré dans sa poche, elle l'éteignit d'un geste, ne voulant pas perturber les retrouvailles avec son amie. La voiture chargée de la valise de Silver, les deux jeunes femmes embarquées dans la Bugatti, elles partirent sur les chapeaux de roues, Rubi au volant, montrant la puissance de sa famille qui grondait sous un capot brillant au soleil. « J'ai loué une villa pour nous. Elle est superbe. Tu vas l'adorer. Mais hésite pas à dire ce que tu penses à la domestique. Elle prend un malin plaisir à sourire trop et ça m'irrite légèrement. » Se faire prendre de haut par une domestique ? Il n'y avait rien de plus énervant pour la jeune femme. Elle savait qu'il n'y avait que l'argent qui faisait qu'elle était là où elle était, mais elle travaillait dur tous les jours pour être digne de cet héritage. Charles ne voulait pas de l'entreprise comme elle le voulait. Il était plus artiste, plus lui, moins engagé dans un destin qu'on lui a choisis. Rubi a toujours accepté d'être le deuxième choix, mais elle veut surtout montrer que le deuxième choix sera le meilleur quoi qu'il advienne. « Nous voilà arrivée. » Elle laissa la domestique récalcitrante escorté Silver à sa chambre pour le week end et prit son téléphone qui n'avait pas arrêté de vibrer depuis son départ de l'aéroport. « Charles. Qu'est-ce qui se passe pour que tu me harcèles comme ça ? » Une autre bêtise qu'il avait fait, elle en était sûre. « C'est Papa. Il vient d'être admis à l'Hôpital  Privé Cannes Oxford. Il a fait un infarctus. » Bouche bée et son cœur battant la chamade, elle ne répondit pas de suite. Rubi était sous le choc. « Rubi ? Rubi ? Bon, je prend l'avion directement. Je t'appelle une fois que j'attéris. » La jeune femme arrêta la conversation, n'ayant pas prononcé un seul mot depuis que son frère lui avait annoncé la nouvelle. Entrant dans la maison, elle ouvrit le mini bar et sortit la bouteille de vodka de son emplacement. « On fait des cocktails ? » Son sourire trop large. Ses épaules trop tendues. Son visage trop peu expressif. Un sourire factice qui ne trompait personne.
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Let me be the one...
Silver & Rubi



Silver observait longuement Isay. Le séjour à Amsterdam avait viré à la supercherie lorsqu’il l’avait prit en traitre pour lui montrer ses agissements les plus honteux. Face à elle, Isay s’était emporté, avait hurlé ses désaccords pour venir lui mettre en plein visage une vérité qui la terrassait depuis longtemps. Si les agissements de la belle n’étaient pas des plus parfaits, il était sûr qu’elle se protégeait de tout et de tout le monde en s’enfonçant dans le monde du cinéma plutôt que d’apprécier sa propre réalité désastreuse. Silver était en proie à une anxieuse détresse qui s’immisçait en elle telle un jaguar prêt à bondir à tout moment pour arrêter ce cœur détraqué qui brisait sa poitrine en deux dès que l’instant pouvait se présenter. Sa maladie empiétait dorénavant sur son quotidien. Si avant elle avait vécu à cent à l’heure afin de ne jamais penser qu’il était nécessaire de faire des concessions dans sa vie, aujourd’hui, Silver était terrifiée de tout. Car elle observait les gens qu’elle aimait avancer, en face d’elle, de parfaits inconnus s’épanouir dans la rue et pour sa part, elle traînait un boulet de fer attaché à sa cheville et qui, jamais ne l’a laissait s’enfuir. Alors la jeune femme se murait dans une solitude de plus en plus détestable et semblait encore plus inatteignable qu’avant. Aujourd’hui, elle ne vivait que par procuration de ce que Isay lui racontait, de ce que son père lui narrait au téléphone et de ce qu’elle voyait derrière sa caméra lorsqu’elle était sur le plateau du tournage de la nouvelle série à la mode. Si elle n’avait pas encore les pieds sur le plateau de Game Of Thrones elle était persuadée que ce serait pour bientôt. Pour l’heure, seule son ambition de ne pas regretter ses projets cinématographiques la faisait réellement avancer. Sa vie personnelle n’était qu’une page vide. Vide de sens et de monde. Alors elle se consacrait uniquement au travail pour ne pas apercevoir qu’elle serait désespérément seule toute sa vie et ce, jusqu’à son dernier souffle qui semblait tarder à arriver mais qui semblait plus proche chaque jour où sa poitrine se soulevait difficilement. Alors Silver ne souriait pas. Elle était contaminée par une forme de lassitude hostile à ses sens et à son bonheur. Ainsi, Isay avait encore utilisé la pire des manières pour lui faire comprendre qu’il n’aimait pas sa façon de vivre tout comme les gens qu’elle fréquentait. Alexander avait été le tabou. Si Silver exécrait la vie des familles richissimes, elle n’avait de cesse que de se mêler à leur vie et en faire partie malgré elle. Evidement, le seul fait qu’elle puisse se sentir totalement dépendante et obnubilée par l’homme aux pouvoirs impressionnants ne plaisait guère à son ami de toujours. Pour cela, les deux meilleurs amis avaient conclu leur séjour par une bataille sans merci qui avait fait rage sur la péniche où Silver  avait puisé nombre de fois une force insoupçonnée. Les rives qui berçaient la coque et la ville fleurie n’avaient pas été suffisantes pour venir à bout de cette querelle qui ne faisait que montrer un peu plus leur possessivité accrue. Alors Silver avait décidé, malgré une brève réconciliation, de repartir plus tard tout d’abord pour dire au revoir à son père mais aussi parce qu’après le message qu’elle avait reçu de Rubi, elle était déjà attendue à l’aéroport pour monter dans le jet qu’elle lui avait envoyé. Refusant toute influence qu’elle pouvait avoir sur elle via une fortune inestimable, Silver avait pourtant accepté à défaut de pouvoir lui faire revoir sa décision. Rubi était aussi têtue qu’elle et même si elle savait évidemment que Silver était du genre à toujours vouloir se débrouiller toute seule peu importe ses moyens et ses revenus. Si elle n’appréciait pas particulièrement la richesse débordante des comptes en banque des gens qu’elle fréquentait ainsi que le narcissisme qui s’y accrochait, Rubi était bien sa seule amie à qui elle laissait le loisir de lui imposer sa fortune. Alors malgré ses grands airs de princesse, Silver acceptait toutes les extravagances de la magnifique blonde, la seule, qui avait réussi à se forger une place dans la vie de la future metteuse en scène. Portant son sac à bout de bras, elle arrivait donc à la base aéroportuaire d’Amsterdam pour se voir vite retirer ses affaires de ses bras fragiles et blanchâtres. Non c’est bon je peux … Qu’elle se remémore bien, dans ce monde, quand l’argent fusait et que le propriétaire était intransigeant sur la qualité des services de ceux qu’il payait, il était inutile de faire obstruction au travail des employés. Ruminant et levant les yeux au ciel, elle s’installait afin de retrouver San Francisco. Elle ne vit pas le trajet et c’est lorsqu’elle se réveillait qu’elle se rendait compte de la fatigue dans laquelle elle se lovait dangereusement. Il était grand temps de reprendre sa vie en main et c’est en apercevant enfin le regard de Rubi qu’elle savait qu’elle profiterait de nouveau de sa vie pour s’extraire de cette macabre attitude. Tu sais, le jet c’était trop, je pouvais prendre le train comme à l’allée ça ne me dérangeais absolument pas ! Qu’elle disait devant le minois désapprobateur de Rubi. Mais c’était peine perdue Silver avait fait la promesse de toujours apprécier les doux plaisirs que pouvait apporter l’opulence d’un luxe désarmant. La jeune femme, forte habituée de rencontrer de grandes personnalités, ne s’étonnait même plus de la demeure de la jeune femme lorsqu’elle en franchissait le seuil. C’était même d’un regard bleuté désinvolte qu’elle y faisait son entrée, foudroyant finalement son amie après ses quelques remarques mesquines. Mon dieu Rubi, des fois j’aimerais bien te frapper sur la tête pour te faire redescendre sur terre. T’as de la chance que je trouve ta tête blonde trop ravissante pour ça ! Qu’elle disait avec un sourire devant ses paroles désobligeantes envers son employée. Silver savait qu’elle ne changerait jamais le quotidien de ces hommes et femmes qui se pensaient au-dessus de tout le monde et bien que son compte en banque était affligemment bien remplit pour ses préjugés galopants sur ce milieu, Silver préférait vivre simplement. Ainsi, il était non sans rappeler qu’elle jouait le rôle de nounou pour chats pour monsieur Astoria. Ses joues se rosirent à la simple évocation de ce nom dans sa tête. Je vous suis. Espérons que la chambre soit convenable ! Qu’elle disait en employant son ton le plus hautain et dont le faux était aisément identifiable. En un clin d’œil vers sa meilleure amie, elle délaissait ses affaires et ses sacs usés jusqu’à la moelle. De gros sacs de voyage sur lesquels étaient brodés des souvenirs des destinations qu’elle avait parcourues. A vrai dire, l’Europe et l’Amérique y étaient entièrement gravées. Silver était dingue de voyages et d’excursions aux quatre coins du monde. S’étirant de tout son long pendant qu’elle dérivait au travers des couloirs, elle rejoignait dans le salon imposant, sa meilleure amie qui lui tendait déjà une boisson en proposant une myriade de folies audacieuses. Oh oui avec grand plaisir, j’ai envie de me saouler et si je n’étais pas avec toi, je viderais cette bouteille de vodka. Pas de polonais ni de russes pour me défier ce soir, j’accepte donc le cocktail… Que l’ancienne sigma disait, flânant avec ses souvenirs d’antan pendant qu’elle observait les faux semblants de son acolyte s’épaissirent sur son visage d’un crémeux déteint. Qu’est-ce qu’il y a ? Les relation humaines n’étaient pas son fort mais s’il était nécessaire de faire une exception, c’était bien pour Rubi et Isay et, les connaissant par cœur, il était fondamentale pour elle de discerner quand elle devait couper court à ses rêveries du moment.


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