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Let's start anew, shall we?

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MessageSujet: Let's start anew, shall we? Let's start anew, shall we? EmptyLun 4 Juil - 23:21





Byron & Maria







Aujourd'hui était une bonne journée: un soleil éclatant, des températures acceptables, un système d'air conditionné qui fonctionnait mieux ici que le ventilateur que j'avais à Oxford... tout allait pour le mieux. En ce 4 juillet, les américains s'affairaient aux préparations de leur fameuse fête nationale mais je n'étais pas encore présent depuis suffisamment longtemps pour pouvoir prétendre partager l'allégresse générale. Techniquement, j'étais toujours de nationalité anglaise et je n'étais pas vraiment sûr de vouloir un jour demander à changer. Fierté? Peut-être bien, mais le monde était trop grand pour qu'on renie qui l'on est au moindre changement... c'était ainsi que je voyais les choses, en tout cas.

A cet instant, je n'avais donc jusque là aucune obligation si ce n'est le devoir de m'installer dans mes quartiers sur le campus, ce qui expliquait sans doute pourquoi j'étais vêtu de manière si conventionnelle pour un prof: un jean noir légèrement délavé, l'une de mes nombreuses paires de All Stars aux pieds, un simple t-shirt blanc avec un imprimé fantaisiste, le tout bien loin de l'habituel costume qu'il m'arrivait parfois de porter. Dans le fond, je n'étais pas supposé recevoir la visite de qui que ce soit et n'avais donc aucune obligation d'être sur mon trente et un. J'aimais être cool, surtout si cela signifiait que j'allais rester enfermé à trier sur le volet tous mes biens pour les ranger dans mon nouvel espace de travail (bien qu'entre vous et moi, j'allais passer autant de temps dehors qu'à l'intérieur). Ce qu'il n'y a pas de drôle avec les déménagements, c'est qu'il y a toujours un moment où il faut faire l'inverse: laisser les déménageurs déposer une multitude de cartons en vrac sur le sol et le mobilier disponible et vous laisser en plan comme un imbécile à les ouvrir un par un et tenter de déchiffrer où diable vous allez bien pouvoir installer tel ou tel objet dans votre nouveau domaine. Le cas échéant, je déplorais sincèrement de ne pas avoir plus de sens artistique, puisque à voir le résultat jusque là, je pense que le design intérieur en pâtissait sérieusement. Tant pis, je changerais plus tard si nécessaire. Je me félicitais au moins sur la taille de l'espace qui m'avait été octroyé, au point de me demander si mon prédécesseur n'avait pas lui même était scientifique ou au moins un littéraire, si j'en jugeais par la taille de l'espace destiné à accueillir mes quelques (tonnes de) livres: un mobilier simple, en quadrillage et permettant ainsi une apparence soignée, moderne et fonctionnelle. Les planches de bois utilisées ne semblaient pas payer de mine au premier coup d’œil, mais en y faisant plus attention, on se doutait qu'elles avaient vu bien pire. Une photo encadrée de Solange trouva bien rapidement sa place hors du carton et se déposa sur le bureau. Une autre, de ma fille et de ma mère riant ensemble, alla la rejoindre : je n’oublierais jamais le jour où j’avais pris ce cliché, les deux femmes de ma vie avaient passé leur temps à s’amuser dans le long de l’Iris, manquant de chuter dans le petit cours d’eau à plus d’une occasion tant elles ne se souciaient que de faire payer à l’autre la farce qui les liait en cet instant précis. J’adorais les voir rire au éclat et mon Nikon captura l’instant dans un cliché qui me rendait particulièrement fier. Mais tout ceci était terminé, maintenant, ne laissant au temps que cette empreinte du moment de pur bonheur que fut cette après-midi « piquenique » avec mes deux femmes… Cette époque était révolue, désormais. Il nous fallait aller de l’avant. Le carton se vida, n’abritant plus désormais les quelques fournitures de bureau et autre totems que j’avais emporté avec moi. Je déposais la carcasse vide derrière moi, étendant le bras en arrière sans vraiment regarder où je déposais la boîte, avant de ramener la seconde vers moi, d’en couper le scotch à l’aide d’un cutter et d’en ouvrir les battants pour bien voir ce qu’il me faudrait ranger à présent. Des cadres. Mes diplômes et autres accréditations… La boîte était remplie de petite perle d’isomo pour assurer une sécurité incertaine aux éléments de verre qu’elle contenait et, suite à un mauvais geste de ma part, certaines chutèrent sur le sol devant moi, m’arrachant un juron alors que je pestais déjà à l’idée de faire de cette pièce un plus grand bordel que ce qu’elle n’était déjà.

Quand vous entriez dans ce qui semblait progressivement devenir "mon bureau", voici comment les choses se présentaient à vous: en vous tenant sur le pas de la porte, c'est comme si l'espace droit devant vous allait faire office de limite invisible séparant l'espace en deux. Sur votre gauche, un petit sofa vert bouteille sombre s'offrait à vous, laissant supposer que le meuble et la petite table qui trônait devant allait principalement servir à me détendre lors des longues soirées que je passerais à travailler ici -c'est ça d'être un bourreau de travail- ou bien à offrir un cadre relaxé pour des conversations diverses avec adulte ou étudiant, permettant ainsi d'éviter un mal de dos à force de rester assis sur une dure chaise. Sur votre droite, c'est là que l'espace "de travail" se dévoilait à votre regard: sur le mur adjacent la porte, vous trouviez ma fameuse bibliothèque alors que sur le mur du fond s'ouvrait sur de nombreuses fenêtres aux stores légèrement jauni par le temps. Tant que c'était fonctionnel, je m'en foutais vraiment. Ce mur là était flanqué de quelques meubles de rangement dont la hauteur n'excédait pas la limite de la vitre, permettant ainsi une vue de plein pied sur l'extérieur sans que la lumière entrante ne soit bloquée par des casiers. Dans le coin, une table inclinée était déjà illuminée par une lampe d'appoint. Vous savez, c'était ce genre de table qu'ont les artistes, mais qui pour moi servirait à analyser des cartes et travailler diverses trajectoires de corps célestes selon les nécessités du cours. Mon bureau principal, lui, trônait en plein milieu de la pièce. Oh, vous savez, il n'avait rien de bien spécial: quatre pattes métalliques, une table de bois et de nombreux tiroirs. Un buvard avait déjà trouvé sa place face au siège ergonomique que je m'étais procuré et n'attendais que moi et mes plans saugrenus pour commencer à être utile.... mais c'était sans compter les quelques cartons restants que je peinais légèrement à vider.

La clé du plaisir en faisant une tâche qui n'était pas forcément agréable, c'était de le faire de bonne humeur. Je bondissais presque d'un coin à l'autre de la pièce, cherchant parfois de quoi accrocher tel ou tel cadre à un certain emplacement sur le mur plein. Des clichés astronomiques et des captures de Hubble de mes nébuleuses et constellations favorites, évidemment: à quoi d'autre vous attendiez-vous chez un professeur d'astronomie? Mais plus encore que de personnaliser l'espace précédemment vide du bureau qui m'avait été octroyé, la bonne humeur venait probablement aussi de la musique qui tonnait doucement dans mes oreilles. Assez pour m'occuper l'esprit par le rythme mais pas trop pour me permettre de toujours entendre si quelqu'un venait incroyablement à me parler. Mon iPod laissait couler le son de Coldplay à mon oreille, me poussant instinctivement à chantonner en même temps que le groupe que j'adorais et finissant par me laisser songeur, tenant le cadre à bout de bras en me demandant où j'allais bien pouvoir l'accrocher sans que mes murs ne paraissent trop chargés. Ce n'est qu'en me retournant pour embrasser du regard l'espace "relax" de mon office que je la vis, appuyée contre le chambranle de la porte d'entrée du bureau en provoquant chez moi un désir expéditif de vouloir faire mourir le chantonnement sur mes lèvres dans une voix étranglée. Oi... m'exclamais-je, surpris avant de me souvenir où étaient passées mes manières et m'adressant à celle qui avait été aimable assez pour m'octroyer un poste dans son établissement, Er... Bonjour, miss O'Berkeley. Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ? demandais-je d'une voix enjouée, laissant le ton de mes mots mettre à mal ma surprise et mon presque malaise alors que je m'arrachais les écouteurs de l'oreille d'un air déconfit, comme un gosse qu'on aurait surpris occupé à faire une bêtise.






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MessageSujet: Re: Let's start anew, shall we? Let's start anew, shall we? EmptyLun 11 Juil - 0:03

Let's start anew, shall we? 89660042 Let's start anew, shall we? Nutcola_davidtennant09
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On ne peut prévoir les choses qu'après qu'elles soient arrivées.
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    C’est enfin la fin de l’année scolaire. Ce moment où les étudiants, enfin délivrés de la pression des examens se détendent, et filent le parfait amour. Ce moment où plus rien ne compte pour eux si ce n’est de savoir où ils vont passer la soirée pour se bourrer la gueule avec leurs amis, en toute amitié, évidemment. Maria ne voyait pas cela d’un mauvais œil tant qu’ils ne mettaient pas leur vie en danger. Après tout, elle-même elle avait fait bien pire lorsqu’elle avait leur âge. Elle se rappelait encore de ses premières années de médecine qu’elle avait tentée avant de finir à la faculté d’Histoire-Géographie dans le but de faire carrière dans l’Education Nationale. Comme quoi, elle était passée de l’idée de finir médecin à professeur, jusqu’à aujourd’hui où elle était tout de même devenue – pardonnez du peu – directrice adjointe de l’une des plus grosses universités du pays, mais également du monde entier. N’oublions pas que l’université de Berkeley est connue à travers tout le monde. Quels parents ne rêveraient pas de voir leur fils ou leur fille faire ses études là-bas, honnêtement ? Bon, peut-être Maria qui se fichait pas mal de savoir si sa fille irait à la faculté ou bien s’il déciderait d’élever des chevaux, enfin bref…

    Tout ça pour dire que…l’année était terminée. Et Maria s’était elle-même surprise à pourtant embaucher un nouveau professeur pour la rentrée prochaine. On pouvait facilement dire qu’elle s’y prenait vraiment à l’avance cette année. Byron Callahan. Un professeur tout droit venu de l’île anglaise, en Europe. Maria, lors de son entretien d’embauche en avait eu un très aperçu et s’était alors dit qu’un professeur avec des qualifications comme les siennes ne seraient certainement pas de trop au sein de l’université qu’elle co-dirigeait.

    Et aujourd’hui, alors qu’elle savait le jeune homme en train de s’installer, elle avait décidé de lui rendre une petite visite totalement improvisée – décidée quelques instants auparavant, simplement pour voir s’il s’en sortait dans son ‘emménagement’ ou bien s’il se sentait un peu perdu, ce que Maria pouvait tout à fait comprendre. Berkeley était très grand, loin de là l’idée d’avoir honte quant à se sentir un peu paumé une fois arrivé ici après tout. Et puis, Maria se absolument ravie d’aider le nouveau professeur dans son installation, s’il en avait besoin, bien-sûr.

    A peine fut-elle arrivée au bureau souhaité que la brunette eut une bien belle surprise l’y attendant. Un professeur tout guilleret, chantonnant, les écouteurs d’un Ipod dans les oreilles, écoutant elle ne savait trop quelle chanson – quelle ne tenta nullement de reconnaitre avec ce que chantonnait l’homme s’activant apparemment dans son emménagement ici. Cette vision la fit sourire. S’arrêtant donc, elle s’appuya contre l’encadrement de la porte d’entrée du bureau, les bras croisés contre elle, jusqu’à ce qu’il ne la voit apparemment gêné, qu’il ôte brutalement les écouteurs de ses oreilles et qu’il lui demande la raison de sa présence ici, non sans une once de gêne extrême dans la voix à l’accent typiquement anglais. Elle y retrouvait un petit côté européen qu’Edward possédait également, venant d’Irlande.

    « Je venais voir si tout se passe bien pour vous, mais à première vue, ça semble plutôt bien aller. »
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MessageSujet: Re: Let's start anew, shall we? Let's start anew, shall we? EmptyDim 14 Aoû - 12:54





« jump and touch the sky »
MARIA – « Je venais voir si tout se passe bien pour vous, mais à première vue, ça semble plutôt bien aller. »

Je me sentais comme un gosse pris la main dans le pot de cookies alors que sa mère le lui avait formellement interdit: coeur battant la chamade, regard fuyant, attitude surprise et ne sachant pas où se mettre. Pour la peine, le cadre que je tenais en main avait fini oublié jusqu'à ce que le sourire et la sollicitude de la directrice me fasse perdre les moyens. Plutôt que de lui répondre, je manquais de tout faire tomber au sol et eu un mouvement pour rattraper l'objet dans une prise un peu plus ferme avant qu'il ne se fracasse au sol dans un fracas épouvantable; je ne voulais pas avoir à chercher où acheter de nouveaux grands cadres tant que j'avais de quoi l'éviter, une chose à la fois par pitié ! Déposant le cliché Hubble de la nébuleuse du Cheval contre mon bureau, prudemment déposé et assuré de ne pas tomber plus bas, je me râclais la gorge avant de me frotter les mains et me tourner enfin vers la femme qui se tenait dans l'entrée. Les écouteurs pendaient de part et d'autre de mon cou, doucement oubliés alors que j'occupais nerveusement mes mains en les passant dans mes cheveux avant d'aller les enfermer dans mes poches arrières de mon jean. La surprise m'étreignait toujours le coeur, et cela m'apprendrait à ne pas prêter attention, mais mon rythme cardiaque reprenait progressivement son tempo normal.

BYRON – « Cela avance doucement, oui. Je pense en revanche que j'ai pris bien trop de choses et vais finir par en ramener une bonne partie à l'appartement. Mais entrez, où sont donc passées mes manières ! Ne restez pas là dans l'entrée. Laissez-moi juste... déblayer... ça. Voilà... »

Mes derniers mots étaient entrecoupés par l'action que je plaçais en même temps que la parole, libérant les deux chaises destinées plus tard à accueillir parents et/ou élève lors de réunion dans mon bureau. Les chaises n'avaient rien de bien luxueux, comparées à mon siège de bureau qui lui était ergonomique, mais pour le peu de temps qu'un visiteur était supposé passer dans mon bureau, elles étaient suffisantes. Maintenant, il n'était pas impossible non plus que Maria ne désire aller s'installer dans le sofa, auquel cas il me faudrait bondir presque discrètement pour aller libérer le meuble des plastiques qui l'encombraient sur l'extrémité gauche...

BYRON – « Puis-je vous offrir quelque chose à boire? »

Certaines personnes gardaient toujours de quoi boire dans leur bureau: les grands pontes avaient une collection de scotch et un set de verres hors de prix, d'autres préféraient se garder une bouteille d'eau ou autre soft sous la main pour le cas où la soif se ferait connaître. Pour ma part, le coin droit de mon bureau, opposé à ma table inclinée, trouvait une petite table sur laquelle était posée une petite bouilloire électrique joignant un petit assortiment de thé suivant l'humeur et la nécessité. Sous la table reposais un petit sac isotherme que j'avais pris au vu des températures qui étaient promises pour la journée et qui contenait une bouteille d'eau non entamée et une petite bouteille de jus de fruit. Je doutais qu'elle désire du thé, mais les plaques glacées que je gardais dans le sac pouvait donner à de l'eau fraîche un attrait tout particulier à la personne souffrant de la soif.

BYRON – « Si jamais il y a un détail qui ne vous va pas dans la disposition de ce bureau ou de ce que j'y installe, n'hésitez pas à me le faire savoir. »

Ma question m'attira bien loin du souci d'hydratation lorsque mon regard se posa sur ma supérieur observant apparemment ce que je faisais de l'espace qu'elle m'avait alloué. Accordé, c'était encore un énorme foutoir, mais ça commençait doucement à prendre forme.

BYRON – « C'est encore assez brouillon, mais ça commence à ressembler à quelque chose... »

Je me redressais imperceptiblement, comme porté par la fierté de ce que je faisais de ce lieu. Pour l'instant, c'était plus joli qu'effectif: les cadres étaient sur certains murs, dépeignant des galaxies, des tranches de voute célestes ou alors des comètes ou des nébuleuse. Le "pratique" viendrait bien assez vite et pour cela uniquement j'étais reconnaissante que Maria ne soit pas passée plus tard: les équations et autres algorithmes lui auraient donné la migraine, sinon... Je laissais quelques minutes s'écouler après qu'elle m'ait répondu, avant de finalement briser le silence confortable qui s'instaurait entre elle et moi pour parler une dernière fois.

BYRON – « Je voulais encore une fois vous remercier. Les conditions de mon embauche n'ont rien eu de classiques et je tenais à vous faire savoir à quel point cela a été agréable de pouvoir compter sur quelqu'un d'aussi conciliant que vous. D'autres ne m'auraient pas fait ce plaisir et m'auraient claqué la porte au nez sans se soucier. Alors merci.. »

Je m'étais refusé à quitter Oxford sans l'assurance d'un métier m'attendant aux Etats-Unis, aussi la plupart des contacts que j'eus avec Maria avaient été fait principalement par email jusqu'à finalement l'entretien final, enfin en face à face, qui ne servit vraiment qu'à officialiser ce qui avait déjà été dit. Le contact fut long et fastidieux, mais le résultat s'affichait par moi désormais enseignant et elle ayant pu s'assurer les services d'un professeur d'Oxford, ce qui n'était pas une mince affaire en soi. Cela avait été un tant soit peu marqué par la confiance aveugle qu'elle avait su mettre en moi et pour cela je lui resterais pendant un bon moment reconnaissante...
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MessageSujet: Re: Let's start anew, shall we? Let's start anew, shall we? EmptyMer 24 Aoû - 9:48

Let's start anew, shall we? 89660042 Let's start anew, shall we? Nutcola_davidtennant09
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On ne peut prévoir les choses qu'après qu'elles soient arrivées.
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    Lorsqu’un nouveau professeur faisait son entrée à l’université, Maria voulait toujours se soucier du bien-être de ceux-ci, en espérant qu’ils ne se sentent pas trop perdus, ce qui pouvait c’est vrai paraître quelque peu dérisoire dans le sens où dans un établissement tel que Berkeley, on ne pouvait que se sentir perdu. Voilà donc la raison de sa venue ici, dans ce bureau. Et quelque chose disait à la brunette qu’elle avait bien fait de venir. En effet le nouveau professeur, Byron Callahan, semblait un peu secoué par « l’emménagement » de son nouveau bureau. Il gesticulait dans tous les sens, se précipita même pour débarrasser les sièges qui faisaient face à son bureau pour qu’elle puisse prendre place. Maria éclata d’un rire franc et naturel face à la situation. Il fallait absolument qu’il se calme car il allait finir par claquer sous les doigts de directrice s’il continuait sur sa lancée ainsi. C’est alors qu’il lui proposa de boire quelque chose. Mon dieu, cet homme n’était pas une simple pile électrique, il était certainement rechargé à la dynamite !

    « Faîtes-moi plaisir, calmez-vous, par pitié. Vous allez finir par me donner le tournis. »

    Elle n’avait pas soif, pas le moins du monde, et elle n’avait pas non plus l’intention de s’installer sur l’un des sièges qu’il avait pourtant dégagé vivement dans l’espoir qu’elle veuille bien y prendre place. Seulement, la brunette n’en avait pas le temps, en effet Maria avait mille et une choses à faire aujourd’hui, et son emploi du temps lui interdisait clairement toute escapade, même si ce n’était que le fait de prendre place sur une chaise. Soudain, le nouveau professeur insista sur l’idée qu’elle doive le réprimander si quelque chose dans la disposition des meubles du bureau la déstabilisait, voire la révulsait totalement.

    « Voyons, mais c’est votre bureau. Je n’ai rien à en dire, monsieur Callahan. »

    Depuis qu’elle travaillait ici, Maria avait pris l’habitude d’appeler ses pseudos « employés » par leur nom de famille, par pure et simple politesse. C’était le moins qu’elle puisse faire, selon elle. Excepté Edward qu’elle appelait par son prénom car ils étaient beaucoup plus que de simples collègues de travail, elle appelait les autres – et ce, même Cheyenne qui était l’une de ses meilleures amies à l’heure d’aujourd’hui – par leur nom de famille dans le cadre du travail. Après en dehors, c’était une autre histoire, bien-sûr.

    « Ne me remerciez pas. Si vous avez obtenu ce travail, c’est que vous le méritiez, et dieu sait qu’au vu de votre curriculum vitae, ce job était fait pour vous ! Je n’ai finalement que très peu à y voir vous savez. »

    A la rigueur, il pouvait remercier le conseil d’administration – qu’elle dirigeait, certes – mais pas elle directement. Maria n’était pas l’entière responsable des embauches que l’université faisait au fur et à mesure que le temps passait.
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